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La politique du citron pressé

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En rachetant à la holding « Passion Ovalie » la majorité des actions de l’ASBH, la municipalité de Béziers est devenue l’unique propriétaire du club, une première dans le rugby professionnel. La Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) « Béziers Sports » fut créée pour permettre l’opération. En 2021 le maire de Béziers affirmait que ce ne serait qu’une transition. Justifiée par des motifs de gestion, cette OPA n’était en réalité qu’une nouvelle opération de communication.

Jean-Michel Vidal est alors devenu président du club.

Puis sont venues les élections législatives de 2022 où Emmanuelle Ménard a pris Jérémie Vidal, également conseiller municipal, fils de Jean-Michel, en qualité de suppléant, après Jacques Nain, remercié sans explication. Jérémie Vidal n’a, également, en rien démérité.

C’était sans compter sur la politique du citron pressé, tradition ménardienne par excellence. Elle consiste à extraire les avantages, les qualités ou les relations de ceux qui peuvent avoir une quelconque utilité, puis à s’en séparer du jour au lendemain, lorsque cet intérêt disparaît. On presse le bon jus, puis on jette la peau !

Sans aucune explication, la transparence n’étant pas le fort de l’ex député, Jérémie Vidal, qui aurait dû poursuivre normalement son rôle de suppléant, est remplacé par N. Zénon, épouse de Luc Zénon, adjoint au maire. Un entre soi évocateur de l’isolement qui s’est créé.

Rien de mieux pour intensifier les mauvaises relations entre l’ASBH et le clan Ménard :

- On se souvient que lors de la demi-finale qui s’est jouée à Vannes la municipalité n’a pu ou voulu affréter de bus pour transporter les supporters. C’est Hérault Transport qui, en catastrophe, s’en est chargé. Bon nombre de supporters ne sont pas près de l’oublier !

- Aujourd’hui le président Jean-Michel Vidal claque la porte sans raison majeure, conséquence directe, bien sûr, de la mise à l’écart de son fils par Emmanuelle Ménard. La démission a été annoncée le lendemain du choix d'un nouveau suppléant. Jean-Michel Vidal qui s’était en effet consacré avec toute l’abnégation qu’on lui connait à la marche du club, n’a pas apprécié ce coup de poignard dans le dos.

En même temps, comme dirait celui qui fait leur admiration, on ne se prive pas de donner des leçons à tout le monde !

Henri Bec

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