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Europe

  • Notre civilisation ne serait pas de culture chrétienne ? Ah bon !

    Au début d'une année qui s'annonce difficile, il nous a paru opportun de s'évader du médiocre spectacle quotidien de nos saltimbanques de plateaux et montrer quelques unes de nos plus belles abbayes, afin de ne pas oublier, au-delà de ces pitoyables et insignifiantes chamailleries politiciennes, l'essentiel de ce que nous avons à préserver. 

    La lutte contre l'ennemi de l'intérieur est désormais l'affaire de tous.

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  • La guerre secrète menée par l’Allemagne contre le nucléaire Français

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    Les fondations allemandes financées par l’État jouent un rôle majeur dans le sabotage méthodique du nucléaire français, ce qui met en danger la compétitivité économique de la France et l’indépendance énergétique de l’Europe. Le constat que vous lirez ci-dessous est sans ambiguïté. 

    La conclusion est toujours la même : empêtré dans une idéologie européiste et mondialiste, Macron ne souhaite pas intervenir. C'est en cela que son attitude n'est rien d'autre que criminelle depuis six ans.

    Bien plus, la remise en cause tous les cinq ans - sept ans c'est pareil - du sommet de l'État ne permet aucune politique nécessitant indépendance et durée. Une fois de plus le même constat s'impose : nos adversaires savent profiter de ces faiblesses mortifères. La République est le règne de l'inconstance et de l'étranger.

     

    L’Allemagne veut affaiblir la France

    L’Allemagne veut affaiblir l’industrie française qui lui fait concurrence, notamment grâce à la production d’électricité nucléaire bon marché d’EDF.

    Le gaz fossile représente toujours 27 % de la consommation d’énergie allemande en 2021, dont la moitié (55 %) de l’approvisionnement provenait de Russie. Et l’Allemagne continue à investir massivement dans les centrales électriques au gaz, et à développer ses capacités d’importation de méthane.

    Elle exploite la transition énergétique comme un outil politique, industriel et commercial. Elle souhaite toujours devenir le hub gazier indispensable de l’Europe, et renforcer ainsi son rôle de poumon économique de l’Union européenne.

    Lors de l’extraordinaire et édifiante audition de l’ancien PDG d’EDF Henri Proglio le 13 décembre 2022 à la Commission parlementaire sur la souveraineté énergétique (à écouter ou à réécouter pendant deux heures…), celui-ci a même déclaré (3 h 24 après le début d’autres auditions) :

    « Comment voulez-vous que l’Allemagne qui a bâti sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie, accepte que la France dispose d’un outil aussi compétitif qu’EDF à sa porte ? Depuis 30 ans, l’obsession allemande est la désintégration d’EDF ».

    C’est ce que dévoile magistralement l’École de Guerre Économique (EGE) qui a publié en juin 2023 un rapport, « Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française », pour alerter les autorités françaises sur la manière dont l’Allemagne sabote consciencieusement le nucléaire en France avec l’aide d’agents français et allemands.

    L’Allemagne procède via des fondations financées à coups de centaines de millions d’euros par l’État allemand, dont 73 millions uniquement pour la fondation Heinrich-Böll affiliée aux partis écologistes et chargée, parmi d’autres activités, de diffuser en France des rapports antinucléaires.

    Ce nouveau rapport, qui fait suite à celui de mai 2021, « J’Attaque ! Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie », souligne les conséquences néfastes de ces fondations politiques gérées par des écologistes et des militants d’extrême gauche sur la filière française du nucléaire.

    Ce rapport de l’EGE s’appuie également sur le rapport d’investigation « Comment l’Allemagne finance l’affaiblissement du secteur nucléaire français ? » publié en avril 2023 par le Comité d’Intelligence Stratégique pour la Souveraineté (CI2S).

     Des agents de sabotage

    L’Union européenne est naturellement le théâtre de nombreux antagonismes.

    Toutefois, celui sur l’énergie entre la France et l’Allemagne atteint des sommets, car l’Allemagne interfère de manière insidieuse dans les affaires politiques et économiques de ses partenaires étrangers, notamment de la France, par l’intermédiaire « d’agents d’influences » inféodés à Berlin au sein de « fondations ».

    Ces dernières, directement affiliées aux partis politiques allemands, propagent une idéologie antinucléaire et façonnent des élites socio-politiques pour la défense… des intérêts économiques allemands !

    Par le biais de diffusions de contenus orientés et par l’organisation de rencontres, le but de ces fondations soutenues par l’Allemagne est d’infléchir la politique énergétique européenne en faveur des intérêts… de l’Allemagne, empêtrée dans le désastre de son « energiewende » et de ses énergies renouvelables.

    L’intérêt de l’Allemagne n’est pas de lutter contre le réchauffement climatique, mais de défendre le gaz fossile comme « énergie de transition » (une transition sans doute durable…), et de refuser le qualificatif « vert » à l’hydrogène produit à partir d’électricité nucléaire.

    Dans cette optique, l’Allemagne manœuvre pour affaiblir l’industrie nucléaire en France (et donc l’économie française en général) par le verrouillage des institutions européennes afin d’assurer son hégémonie au niveau européen.

    Ce manège détestable dure depuis plus de 20 ans, mais il n’y a pas pire sourd et aveugle que celui qui ne veut pas voir ni entendre !

    L’Allemagne verrouille également les postes clés de l’Union européenne : la présidence de la Commission européenne (depuis 2004), la présidence du Parlement européen (depuis 2007). Elle mène également une intense activité de lobbying au Conseil européen.

     Heinrich Böll et Rosa Luxemburg

    Au moyen d’opérations d’influence antinucléaire sur le territoire français, les fondations politiques Heinrich Böll et Rosa Luxemburg œuvrent directement au ralentissement du développement de l’atome en France.

    La plupart de leurs financements proviennent directement du gouvernement allemand qui soutient leurs objectifs. Il est même aussi le commanditaire de certaines actions. Ces fondations, composées pour partie d’activistes antinucléaires, constituent de redoutables instruments et de précieux leviers au service de la politique étrangère allemande : accès à certaines catégories de populations pour alimenter leurs craintes, défense de leurs intérêts économiques, et renseignement.

    Ces fondations travestissent leurs manœuvres nuisibles à la France en les habillant de valeurs d’humanisme pour les légitimer. En réalité, elles s’inscrivent dans une politique d’accroissement de puissance de l’Allemagne.

    Conformément à l’aversion dogmatique allemande pour le nucléaire, les ayatollahs du vent et du soleil d’outre-Rhin mènent une lutte messianique contre l’électricité nucléaire bon marché pour miner la compétitivité économique française.

    Malgré les récentes rebuffades au sein de l’Union européenne de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, la France semble encore bien passive et naïve devant ces attaques.

     MIVILUDEFOPOL

    Face à ce constat, l’EGE propose la mise en place d’une Mission Interministérielle de VIgilance et de Lutte contre les Dérives des Fondations PoLitiques (MIVILUDEFOPOL), sur le modèle de la MIVILUDES relative au sectarisme.

    En plus de coordonner l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives des fondations politiques, elle aurait également vocation à sensibiliser le grand public et à limiter l’impact des actions conduites par ces entités.

     Depuis au moins 20 ans que durent ces actions délétères pour la France et l’Europe, il serait temps que les responsables français ouvrent enfin les yeux sur le fantasme romantique du « couple » franco-allemand dont l’expression n’existe pas en Allemagne. Les Allemands disent le « tandem » : la France pédale derrière tandis que l’Allemagne tient le guidon et tente de lui enlever la selle

  • Quand l’idéologie transforme le marché de l’électricité en usine à gaz

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    L’idéologie libérale exigeant la disparition des monopoles d’État, EDF a été dépecée. Mais le citoyen-consommateur y a-t-il gagné quoi que ce soit ? Non. Les énergies alternatives sont financées par des taxes et le prix de l’électricité, devenu purement spéculatif, varie au gré des financiers. Le Marché triomphe,
    le citoyen-client finance.

     

    Depuis l’effondrement du monde soviétique et, en France, la conversion des gouvernements socialistes au développement des marchés financiers, on nous répète que le monde occidental est entièrement dominé par le libéralisme le plus absolu. La Commission européenne, qui croit en la concurrence universelle, expliquant qu’elle est la condition sine qua non du progrès pour tous, participe fortement à l’entretien de cette illusion. En fait cette idéologie de la libre concurrence se heurte chaque jour aux réalités et a pour effet de tuer le fonctionnement d’un marché véritable. Les prix censés permettre une rencontre équilibrée entre l’offre et la demande, et traduire ainsi la valeur de l’utilité d’un produit, ne répondent plus à cet objectif. Le « pouvoir de marché » des entreprises intermédiaires – dont le souci principal est de se créer une rente de situation et de la conserver – et le comportement grégaire des gouvernements des pays riches – qui leur sont soumis par le truchement du financement des campagnes électorales – ont tout perverti. L’exemple du marché de l’électricité suffit à montrer les aberrations qui en résultent et portent atteinte à la liberté des consommateurs.

    Le démantèlement de tout monopole étatique

    L’idéologie « ultra-libérale » véhiculée par les économistes de l’école de Chicago impose, en particulier, la disparition de tous les monopoles d’État et la séparation patrimoniale des biens qui y concourent par une activité intégrée, comme la production, la circulation et la distribution de l’électricité. De plus, lorsque l’une de ces activités concerne la gestion d’un réseau, elle doit être isolée et organisée de façon à offrir un traitement « équitable » à tous ses fournisseurs et usagers qui doivent pouvoir y avoir accès de façon indiscriminée. C’est en vertu de cette analyse idéologique que la Commission européenne a exigé qu’en France le monopole d’EDF soit démantelé entre un producteur (EDF), un réseau de transport (RTE) et un distributeur (ENEDIS). C’est une directive du 19 décembre 1996 qui a imposé l’éclatement du monopole en ses diverses branches et l’ouverture à la concurrence de chacune d’entre elles.

    La mise en place de ce nouveau marché européen de l’électricité s’est alors heurtée à une difficulté majeure : le fait que la concurrence ne peut pas s’appliquer de façon uniforme aux producteurs, dont les investissements et le savoir-faire sont très importants, et aux distributeurs, qui ne sont que de simples intermédiaires dont la valeur ajoutée n’est pas de même nature. Ces intermédiaires se contentent d’acheter l’électricité à un fournisseur, de la faire circuler sur un réseau et de la vendre à leurs clients. Ils n’ont pas besoin d’investissement spécifiques ; il leur suffit d’avoir librement accès à tous les fournisseurs possibles sans qu’aucun d’eux ne puisse jouir d’un avantage concurrentiel particulier, de pouvoir faire librement circuler l’électricité achetée sur un réseau intégré au niveau européen et de la revendre à leurs clients en leur proposant une offre personnalisée en fonction de leur politique commerciale propre. Ce système considère pour rien le fait que sur le réseau tous les électrons circulent de façon indifférenciée et qu’ils y sont donc mélangés, quels qu’en soient leur provenance et leur mode de fabrication. En fait, un distributeur achète une certaine quantité d’électricité à un fournisseur et revend la même quantité à ses clients. Plus encore que la monnaie, l’électricité est fongible.

    Un monopole de production d’origine nucléaire

    dans un marché libre

    En France, EDF jouissait aussi du monopole de la fabrication. Et si l’entreprise nationale a été autorisée, à contrecœur, à conserver son monopole de mise en œuvre des centrales nucléaires, elle a dû céder ses barrages hydrauliques à des concurrents potentiels. Seulement le coût de fabrication de l’électricité n’est pas le même selon le mode de production utilisé. L’électricité d’origine nucléaire est bien moins onéreuse que celle d’origine thermique (centrales à gaz1 ou à charbon). Dès lors EDF se trouvait dès le départ avantagée et jouissait d’une position dominante dont la Commission européenne avait peur qu’elle abuse. Elle a donc pris deux séries de mesures. La première a consisté à imposer à EDF de vendre à ses concurrents dans l’activité de distribution, un tiers de sa production d’électricité d’origine nucléaire à un prix réglementé de 42 euros le mégawatt/heure et de ne plus disposer pour ses propres clients que des deux tiers de sa production. La seconde a été de susciter le développement de la production privée d’électricité produite par des énergies dites renouvelables (éoliennes, panneaux photovoltaïques). Mais ces électricités sont beaucoup plus chères à produire ; d’abord parce qu’elles nécessitent des investissements lourds (et qu’aucun des matériels nécessaires n’est fabriqué en France), ensuite parce que leur production n’est pas stable dans le temps et doit donc être complétée en tant que de besoin par des centrales thermiques, ce qui permet de penser que, pendant de nombreuses années encore le charbon restera la principale source d’électricité dans le monde. Or comme le coût de revient de cette électricité propre ne pouvait pas être compétitif, la Commission européenne a inventé une nouvelle façon de la subventionner, sans que ces subventions ne puissent donner lieu à une répartition discriminatoire entre les fournisseurs. Le prix d’acquisition de cette électricité est garanti à hauteur de 220 euros le mégawatt/heure ; la différence entre ce prix garanti et celui pratiqué sur le « marché européen de l’électricité » est financé par une nouvelle taxe payée par le consommateur et qui frappe aussi bien celle d’origine nucléaire que celle d’origine thermique, solaire, éolienne, hydraulique…

    La Bourse européenne de l’électricité

    Pour assurer la sécurité de l’approvisionnement on a donc organisé une « Bourse européenne libre » de l’électricité confiée à la gestion d’une société privée, Powernext. Sur cette Bourse, les producteurs excédentaires à un moment donné peuvent vendre leur électricité aux fournisseurs qui en ont besoin pour leurs clients. Pour que la concurrence puisse jouer librement, la directive européenne du 5 juin 2019 a poussé à la « tarification dynamique » de l’électricité au client final. En vertu de ce texte, finis les tarifs réglementés garantis ; le prix facturé au client doit refléter, heure par heure, le cours de l’électricité pratiqué sur la Bourse européenne de l’électricité, ce qui a été rendu possible en France grâce au développement du compteur Linky2. Désormais le prix de l’électricité facturé aux clients ne se réfère plus au coût moyen de production et de distribution mais ne reflète plus que l’intensité de la spéculation sur les marchés internationaux. Si l’on en croit l’association de consommateurs CLCV, citée par Capital le 14 juin 2023, certains fournisseurs alternatifs déclareraient des besoins supérieurs à ceux nécessités par les besoins réels de leurs clients afin d’acheter à EDF plus d’électricité au tarif réglementé par l’ARENH afin de la revendre au prix fort sur Powernext.

    Comme nous l’avons vu, les électrons sont fongibles. Dès lors nul fournisseur ne peut dire que l’électricité qu’il vend a telle ou telle origine. Et pourtant, il est intéressant dans le monde actuel de dire que cette énergie est « propre » ; c’est un bon argument de vente. On a donc créé un nouveau marché : un producteur d’électricité « verte » peut vendre à n’importe quel intermédiaire qui est prêt à en payer le prix, un « certificat » spécial qui permet à ce distributeur de lier virtuellement l’électricité qu’il distribue à une source particulière d’énergie et de prétendre ainsi qu’il atteint la « neutralité carbone »3.

    Le client est roi !

    Compte tenu des aléas politiques rencontrés depuis deux ans, le gouvernement français a imaginé de mettre en place le « bouclier tarifaire » qui consiste à déporter sur le contribuable une partie du coût de l’électricité consommée. Comme les finances publiques sont déficitaires, ce surcoût électrique dû à la spéculation est renvoyé, augmenté des intérêts des emprunts contractés pour financer le mécanisme, sur les générations futures. C’est probablement ce que l’on appelle la « vérité des prix ».

    Si le client est roi, comme le veut la doxa actuelle, il est le Roi des C… ! Grâce à cette usine à gaz, nul ne peut plus aujourd’hui calculer à combien devrait revenir le coût de l’électricité qu’il consomme, ni combien il devra payer demain. Quant au contrôle de la régularité de ces divers mécanismes, c’est une véritable gageure. Mais l’idéologie est sauve : la concurrence existe et le marché européen de l’électricité est bien unique et totalement intégré.    

    1. 1. Les centrales à gaz émettent 60 % moins de CO2 que les centrales à charbon.
    2. 2. On comprend pourquoi le gouvernement a décidé d’instaurer une taxe spéciale, dite de relevé de consommation, pour les clients qui ont refusé chez eux l’installation d’un compteur Linky.
    3. 3.  Le 14 septembre 2022, le Parlement européen a demandé l’inclusion dans la catégorie des « énergies renouvelables » de l’hydrogène produit à partir de l’électricité, même si celle-ci provient des centrales à charbon.
  • La Pologne tient tête à Bruxelles, qui n’en revient pas !

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    C’est une déconvenue pour Bruxelles, c’est peut-être aussi une nouvelle page qui s’ouvre dans les rapports des nations avec l’Union Européenne, et ce grâce à l’attitude souveraine de la Pologne. Des injonctions et des menaces constantes de la Commission européenne pour l’obliger à adopter notamment les « valeurs » arc-en-ciel, la Pologne s’est libérée d’un seul coup. Grâce à un arrêt rendu par la plus haute juridiction polonaise en faveur de la primauté du droit national sur le droit communautaire qui met en rage Bruxelles.

    La Cour constitutionnelle polonaise a jugé « incompatible » l’interprétation par la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) de certains articles des traités européens avec la Constitution du pays puisque « parmi les compétences transférées de la Pologne à l’UE, il n’y a aucune compétence relative à la création ou à l’organisation ou au système judiciaire ». Dans cet arrêt rendu le 7 octobre, la juridiction polonaise accuse la CJUE de saper la souveraineté de l’État et fait donc prévaloir la primauté du droit national sur le droit européen. La primauté du droit communautaire n’est plus inconditionnelle en Pologne, et est plutôt strictement limitée aux pouvoirs délégués à l’UE. Dans le même temps, le Tribunal constitutionnel polonais a contesté le principe de coopération sincère et sincère.

    En outre, si l’ « activisme progressiste » de la Cour de justice de l’UE devait se poursuivre, en émettant des arrêts qui relèvent de la compétence exclusive des organes de l’État polonais, en sapant la primauté de la Constitution en tant qu’acte juridique de rang supérieur dans l’ordre polonais, en remettant en cause la validité universelle et la finalité des arrêts du Tribunal, ainsi que le statut des juges du Tribunal, la Cour constitutionnelle polonaise interviendra pour supprimer les décisions de la Cour européenne du système législatif polonais.

    La décision de la Cour constitutionnelle, sur la primauté ou non de la Constitution polonaise sur les normes et décisions européennes, a été demandée par le Premier ministre Mateusz Morawiecki en mars dernier. Pour le ministre de la Justice et leader de Solidarność Pologne, Zbigniew Ziobro, « le Tribunal constitutionnel a mis un frein à l’anarchisation du système judiciaire et de l’État tout entier et a confirmé la primauté de la Constitution polonaise sur le droit communautaire ».

    Cette décision a fait l’effet d’une bombe. Bruxelles a déjà brandi la menace de ne pas verser à Varsovie les fonds prévus dans le cadre du plan de relance et le mot « Polexit » a été lâché sans que cela ne fasse reculer le moins du monde la Pologne qui tient fièrement tête aux technocrates bruxellois.

    Francesca de Villasmundo

    Médias-presse info

  • Vers une nouvelle inflation fiscale

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    Voici comment les Français rembourseront l’emprunt européen :

    création d'un impôt européen !

    Sur TF1, Emmanuel Macron a affirmé que les Français n’auraient pas un euro à débourser pour rembourser l’emprunt européen de 750 milliards d'euros du plan post-Covid. Une affirmation bien audacieuse, selon l'essayiste Eric Verhaeghe.

    Hier soir, c’est un Emmanuel Macron triomphal qui est apparu en duplex à l’antenne de TF1. L’obtention d’un accord à Bruxelles lui donne un peu de grain à moudre dans une actualité morose où les déconvenues, notamment sociales et économiques, ne vont pas tarder à s’enchaîner. Mais c’était aussi l’occasion de lancer quelques affirmations bien téméraires sur la «gratuité» des coronabonds pour le portefeuille des Européens, et singulièrement des Français.

    Penser l’accord historique du 20 juillet 2020

    Le président français ne pouvait évidemment manquer la célébration de ce «travail historique» qu’il a mené pendant plusieurs années en affrontant Angela Merkel pour imposer une étape nouvelle dans l’intégration budgétaire en Europe. Conforme à la doctrine en vigueur dans les élites françaises, l’achèvement de l’Europe passe par le dépassement d’une simple union monétaire, comme le conçoit l’Allemagne (héritière du Zollverein prussien), et par la mise en place d’une union budgétaire avec des impôts communs.

    Sur ce chemin dont l’histoire dira s’il est ou non un miroir aux alouettes (la création d’impôts communs n’ayant pas le même effet partout dans le monde…), l’accord du 20 juillet marque effectivement une étape significative. On jugera en 2022 si les Français la reçoivent comme telle ou pas.

    Vers des impôts européens

    Au-delà des 40 milliards immédiats que cet accord apporte à la France dans des conditions financières contestables, l’innovation majeure de l’accord tient à la création d’impôts européens pour financer cet emprunt de 750 milliards. Si l’accord du 20 juillet est resté évasif sur la question, notamment du fait de la réticence de l’Allemagne, il n’en demeure pas moins que le remboursement devrait être assuré par des taxes.

    La liste de celles-ci semble pour l’instant interminable : taxe sur le plastique, sur le carbone, sur le numérique, etc. Autrement dit, la Commission va se doter d’une administration fiscale, selon toute vraisemblance, pour faire rentrer l’argent de ces impôts sur lesquels personne n’a jugé utile de claironner, à part Emmanuel Macron qui semble y retrouver des mots connus.

    Le fantasme trumpien de la taxe aux frontières

    Avec une forte dose de naïveté, peut-être mêlée à la mauvaise foi, Emmanuel Macron a donc prétendu que ces taxes ne seraient pas payées par les Européens, mais par les «grandes entreprises» et les «acteurs internationaux» qui ne jouent pas le jeu des politiques européennes. Pour le coup, on demande vraiment à voir comment cette affaire va se goupiller dans les mois à venir.

    Doit-on rappeler ici que ce principe de la taxe aux frontières a fait hurler tout ce que l’Europe compte de partisans du libre-échange lorsque Donald Trump l’a avancé pour les Etats-Unis ? Il est assez comique de voir comment, en trois ans, Emmanuel Macron est passé de la dénonciation du protectionnisme à son éloge triomphal.

    L’évolution vaut toutefois d’être notée, car elle montre comment un président «mondialiste» comme Emmanuel Macron est désormais contraint à retourner sa veste dans un monde toujours plus divisé. Finies, donc, les diatribes sur le repli nationaliste qui constitue un danger. A l’épreuve des faits, il faut bien reconnaître des vertus à la taxation aux frontières.

    Les Européens ne paieront pas ? Vraiment ?

    Le grand fantasme, ou la grande imposture, consiste bien entendu à asséner que ces taxations à la frontière ne sont pas payées par les Européens mais par les entreprises qui doivent acquitter les taxes. Il s’agit là d’une ambiguïté, voire d’un mensonge bien connus des économistes.

    Une taxation aux frontières n’est en réalité rien d’autre qu’une taxe sur le consommation. Elle est donc répercutée sur les prix. Il est vrai que les produits taxés perdent en compétitivité par rapport aux produits non taxés. Mais, dans tous les cas, la taxe est intégrée au prix de vente, et donc perçue sur le consommateur, que ce soit de façon directe ou indirecte.

    Le phénomène sera particulièrement évident pour les géants du numérique. Si leur production est taxé en Europe, ils y majoreront leurs prix avec d’autant moins de gêne qu’ils comptent très peu de concurrents, voire pas du tout de concurrents dans certains cas. La taxe sur les GAFAM ne sera donc pas payée par les GAFAM, mais par leurs clients européens.

    S’agissant des taxes carbones ou plastiques à la frontière, le résultat sera le même : les producteurs augmenteront leurs prix de vente pour récupérer la taxe. Celle-ci sera donc payée par le consommateur.

    Autrement dit, ce sont les Européens qui rembourseront directement les emprunts supposés leur profiter.

    Vers un renchérissement d’internet ?

    Alors qu’on parle de fracture numérique qui constitue une égalité grandissante dans nos démocraties, et singulièrement en France, il est remarquable de voir les gouvernements européens s’apprêter à augmenter les prix des services numériques. Imagine-t-on un Google se mettre à tarifer l’accès à certains sites ou à certains services comme la messagerie ? Imagine-t-on Google distribuer encore plus d’informations gratuites pour concurrencer la presse payante ?

    Nous entrons progressivement dans un autre modèle de consommation et de taxation numérique qui mérite d’être étudié calmement. Alors que les Etats-Unis privilégient la piste du démantèlement anti-trust, l’obsession fiscale française risque de réserver de bien mauvaises surprises.

    Eric Verhaeghe

  • Brexit, quand des journalistes prennent leurs désirs pour une réalité

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    Le 23 juin 2016, les britanniques votaient majoritairement en faveur de la sortie de leur pays de l’Union Européenne. Le peuple a été consulté et s’est prononcé pour la souveraineté. Le référendum a rappelé opportunément qu’un pays pouvait choisir d’entrer dans l’Union Européenne, mais aussi d’en sortir. De nombreux journalistes français ont contesté ce choix et ont affirmé que l’opinion publique avait été manipulée.

    Les récentes élections générales en Grande Bretagne ont porté au Parlement une majorité écrasante de députés d’un parti dont le leader, Boris Johnson, a clairement affiché sa volonté de sortir de l’Union. L’analyse rétrospective des commentaires de nombreux journalistes sur le Brexit met en lumière un engagement politique aveugle.

    Le vote sur le Brexit contesté dès la sortie des urnes

    La chaine publique France Inter a été en pointe dans l’engagement militant de certains de ses journalistes contre le Brexit.

    Avant même le référendum, Charline Vanhoenacker nous mettait en garde le 20 juin 2016 dans un billet intitulé « ne nous brexitons pas ! ». « Le camp du Brexit a essentiellement peur de l’afflux de réfugiés. Pour un pays qui en a colonisé des dizaines d’autres, vous fonctionnez un peu à sens unique, non ? ». Critiquer le Brexit en assimilant l’immigration à une colonisation, il n’y a que l’humoriste belge qui se permet de le faire sur les ondes publiques…

    Une fois le résultat connu, le journaliste Thomas Legrand titrait son édito du 28 juin 2016 : « Le référendum, objet démocratique ? ». Ses doutes étaient vite levés : « le problème, c’est que le non ne génère pas de solutions alternatives cohérentes ». Patrick Cohen renchérissait « Le référendum ne serait pas si démocratique que cela ? ». « Ben non » répondait Thomas Legrand. « Il va même souvent à l’encontre de la démocratie participative ». Demander l’opinion au peuple, vous n’y pensez pas…

    Après la publication du résultat du vote sur le Brexit, il était difficile de trouver un titre positif d’une émission ou d’un reportage de France Inter à ce sujet : « Le Brexit inquiète aussi la communauté scientifique », « L'Irlande ébranlée par le Brexit », « Brexit : les patrons britanniques peinent à recruter », « Brexit : choc financier pour le budget de l’Union européenne », « Brexit : une facture salée pour le monde maritime français », « Optimisation fiscale : McDonald’s profite du Brexit pour s'installer au Royaume-Uni », etc. Tout était à l’avenant.

    Plus proche de nous, le 8 août 2017, Catherine Chatignoux, journaliste des Échos, s’interrogeait dans l’Edito éco de la chaine publique : « La sortie de l’Europe, est-ce la fin du monde ? ». Elle nous livre une réponse toute en nuance : « Un peu quand même ».

    Le 31 août 2017, dans « Un jour dans le Monde », Olivier Poujade évoquait sur France Inter avec clairvoyance David Cameron « qui gère comme il peut son statut d’homme le plus détesté d’Angleterre, depuis le jour du référendum sur le Brexit, un projet politique calamiteux, (…) un diabolique engrenage ». « La classe politique anglaise est aujourd’hui en lambeaux ». « Après moi le déluge » reprend Fabienne Sintes. En conclusion le référendum est qualifié par Olivier Poujade de « gigantesque bourde politique ».

    Les élections générales du 12 décembre et la victoire incontestée d’un parti pro brexit

    Les derniers mois n’ont été qu’une succession de « refus de saut » des députés britanniques face au vote sur la sortie de l’union européenne. Le 12 décembre 2019, des élections générales ont été organisées en Grande Bretagne. Ceci afin de clarifier la situation politique dans un contexte où le vote sur le Brexit a été largement contesté. Le parti conservateur pro Brexit emmené par Boris Johnson a remporté un succès éclatant.

    Le vote pro Brexit des britanniques du 23 juin 2016 avait été présenté comme impulsif et manipulé. A tel point que de nombreux journalistes français ont appelé de leurs vœux un nouveau vote qui ne pourrait qu’être favorable au maintien dans l’union européenne.

    Après la victoire du parti de Boris Johnson, le Salon beige et Marianne ont exhumé des déclarations bien peu visionnaires de nombreux journalistes. C’est un véritable festival.

    Observatoire du journalisme

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  • L’inquiétante déclaration de Macron sur l’Europe

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    Le chef de l’État a adressé, le 5 mars dernier, à l’ensemble des citoyens européens, une lettre appelant à une « renaissance européenne ».

    Cette lettre n’a manifestement pas eu le succès escompté. Rares sont les Européens, et même les Français, qui l’ont lue. Même les médias dominants se méfient désormais de l’enflure et de l’esbroufe du verbe macronien, ne souhaitant pas être emportés dans l’opprobre qui pèse sur la politique social-démocrate et liberticide de l’ancien collaborateur de « Flanby ».

    Pourtant, la lecture de ce texte est révélatrice à la fois du néant de la pensée de l’oligarchie (qui n’a plus rien de concret à proposer face aux « populismes ») et de la violente aversion des dirigeants pour nos libertés publiques.

    S’agissant du néant intellectuel, ce qui saute aux yeux, c’est l’absence totale de proposition concrète. Si l’on en croit les gazettes, la lettre de M. Macron est supposée contenir une dizaine de propositions concrètes. Je serais curieux que l’on me dise de quoi il s’agit. On ne peut tout de même pas sérieusement imaginer que l’une de ces « propositions concrètes » soit la division par deux du nombre de pesticides d’ici 2025 – qui, paraît-il, prouvera au monde ébahi que l’Europe caracole à son avant-garde ! Admettons que cette division soit un objectif politique. Une proposition concrète nous dirait comment faire pour que nos paysans puissent se passer de pesticides sans se faire laminer sur le marché mondial. Or, il n’y a pas la moindre suggestion sur ce thème.

    De la même façon, il est bien joli de dire qu’il faut investir sur les nouvelles technologies, comme l’intelligence artificielle. Mais comment ?

    C’est se moquer du monde que de prétendre que cet enfilage de perles et de lieux communs ait quoi que ce soit à voir avec des propositions politiques concrètes. Il est vrai que l’on peut se réjouir de constater qu’Emmanuel Macron se rallie lentement aux analyses généralement partagées par les citoyens français. Ainsi, quand il évoque – enfin ! – une Europe qui ne soit pas une passoire, une Europe qui protège, une Europe aux frontières claires et solides.

    Cependant, il est bien gentil de dire qu’il faut « remettre à plat l’espace Schengen », mais cela signifie – si les mots ont un sens – que la politique menée depuis des décennies est un échec cuisant et il n’est pas certain que M. Macron soit le mieux placé pour mener une politique contraire à ce qu’il vantait naguère. De façon générale, le chef de l’État semble ignorer la différence entre l’Europe – qui n’a pas attendu Jean Monnet pour exister – et l’Union européenne. Or, aujourd’hui, l’Union européenne est en train d’asphyxier la civilisation européenne. Le pire réside sans doute dans l’effrayante rhétorique orwellienne et prétotalitaire du président, qui nous invite à bâtir la renaissance européenne autour de trois ambitions : la liberté, la protection et le progrès.

    Pour le progrès, n’en parlons pas : il est admis une fois pour toutes que M. Macron est le chef incontestable des progressistes européens. Ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont censés s’opposer au progrès. Soit.

    Pour la liberté, la seule proposition « concrète » que nous offre M. Macron est de censurer davantage internet.

    Quant à la protection, on sait qu’il se refuse à défendre nos frontières, françaises comme européennes, supposant que tout « migrant » a vocation à s’installer chez nous – y compris s’il est un djihadiste avéré.

    On aurait pu penser que la « crise des gilets jaunes » aurait réveillé ce dangereux utopiste. Il n’en est rien et ce n’est pas rassurant !

    Guillaume de Thieulloy

    Les 4 Vérités

  • Hongrie : l’arrêt à l’islamisation migratoire plébiscité. L’Europe une fois de plus protégée par l’Autriche-Hongrie

    Orban Viktor.jpg

    Viktor Orban n’a jamais fait mieux. Il est conforté. C’est le triomphe de l’anti-Merkel et du défenseur proclamé de l’Europe des Européens face à la submersion islamiste. Il a bénéficié d’une mobilisation plus grande des électeurs hongrois. Car depuis 2002, jamais les Hongrois, qui d’ordinaire sont peu enclins à se précipiter dans l’isoloir, n’auront été aussi nombreux à se déplacer pour voter. Le taux de participation, à 69,41 %, a fait un bond de sept points par rapport au scrutin de 2014.

    On remarquera que nos médias, avant les résultats, avaient analysés cette mobilisation comme le signe d’un sursaut des démocrates contre le méchant xénophobe. Le Figaro grâce à un envoyé spécial particulièrement inspiré titrait même au lendemain du vote sans attendre les résultats «Orban perd de sa superbe » !

    Et dire que certains lecteurs croient que Le Figaro est à droite. Non ! Il est du centre le plus mou qui soit et mondialiste compatible bien sûr par nécessité financière. Il participe à la désinformation volontaire des Français et de ses lecteurs. Il le fait, comme le titre sur la Hongrie le prouve en tentant comme les autres gros médias aux ordres, d’imposer une réalité réinventé qui est bien pire que la Fake news.

    Mais la vérité est ailleurs.

    Le Premier ministre hongrois va  pouvoir bénéficier d’un troisième mandat consécutif, lui laissant toute latitude pour amplifier la centralisation des pouvoirs et poursuivre ses passes d’armes avec l’Union Européenne. Le succès du Premier ministre le plus controversé d’Europe est sans appel : sur la quasi-totalité des bulletins dépouillés et avec une forte mobilisation des électeurs, le parti Fidesz a obenu 48,8 % des voix, avec près de trente points d’avance sur le Jobbik, formation d’extrême droite. C’est l’Autriche en pire donc pour l’idéologie médiatique.

    C’est une autre Europe qui se rêve en orange aux couleurs d’Orban

    Lui qui a érigé dès 2015 des centaines de kilomètres de clôture barbelée pour bloquer les réfugiés qu’il assimile à des « terroristes » en puissance, s’estime conforté par le durcissement perceptible de la politique migratoire de plusieurs capitales européennes. Déjà allié avec plusieurs pays d’Europe centrale – dont la Pologne – dans sa croisade souverainiste, il a affirmé vouloir travailler avec l’Italie et l’Autriche à une alliance de pays hostiles à l’immigration musulmane.

    Orban, de plus, a bien ciblé l’ennemi principal, la collaboration mondialiste qui favorise l immigration pour ses intérêts financiers. Un nouveau paquet de mesures, prévu pour l’après-législatives et baptisé « Stop Soros », envisage de taxer les ONG “qui soutiennent l’immigration”. De quoi “écrire l’histoire”, selon Zoltan Kovacs, le porte-parole du gouvernement, car le Fidesz devient ainsi le premier parti en Hongrie à gagner des élections trois fois de suite, depuis le début de la transition démocratique.

    L’Europe des Européens a trouvé son champion au cœur de l’Europe, cette Hongrie et cette Autriche qui nous ont sauvé des Turcs et qui pourraient faire de même face à une immigration de peuplement.

    Quoi de neuf en Europe : l’Autriche – Hongrie bien sûr !

    Jean Bonnevey
    Journaliste.

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