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  • ENFIN ! L'UNION DES DROITES !

    HENRI FABRE-LUCE, titulaire

    FRANCK MANOGIL, suppléant

    La véritable couleur bleu blanc rouge du biterrois

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    Nous aurons l'occasion, au cours des prochains jours  de revenir sur la campagne des élections législatives dans le biterrois. Treize candidats se présentent. Les douze autres se partagent entre un patchwork de gauche provisoirement uni, une pseudo droite chamallow, mondialiste et prête à toutes les compromissions et deux candidates macroniennes, le clan Ménard ayant définitivement rejoint l'Élysée. Faute d'avoir pu trouver un volontaire, le RN est absent. 

    Vous trouverez ci-dessous le texte de l'intervention d'Henri Fabre-Luce lors du grand meeting qui a réuni tous les candidats de l'Hérault à Montpellier, sous la présidence de Nicolas Bay, le 18 mai dernier. Elle donne d'ores et déjà la ligne véritablement française,  de droite, patriotique et enracinée  qui n'est partagée, ni même avancée par aucun autre candidat.  

    * * *

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    J’ai choisi d’être le candidat investi par Reconquête!

    sur la 6ème circonscription de l’Hérault (Béziers)

    pour le retour de la liberté !

    La liberté de penser, sans devenir immédiatement un complotiste, liberté de parler, sans être qualifié de « phobe » ou d’ « anti », liberté de douter, de contredire, d’argumenter, sans être assimilé à un factieux, liberté de recruter, sans être soupçonné de racisme ou de discrimination, liberté de créer, sans être aussitôt emprisonné dans des normes, sans queue ni tête, liberté de manger  selon ses goûts et non  selon une idéologie ou une religion, liberté de circuler, sans craindre pour sa vie ou celle de sa famille … Liberté de vivre, tout simplement, comme on y vivait en France il n’y a pas si longtemps. Bref, j’ai choisi d’être candidat de reconquête! pour que la France reste la France !

    Et puis, parce que je suis un viticulteur non délocalisable, parce que je suis un enraciné, je suis solidaire des jeunes générations. Je veux qu’elles aient un avenir plein de promesse autant que de sérénité. Pour elles, je porterai la vision politique et le projet  de Reconquête  à l’Assemblée Nationale.

    Pour moi, être député, c’est faire des choix clairs et les assumer. Ce n’est pas dire :    

    - Je veux que la droite gagne mais je suis contre l’union des droites !

    Ou bien

    - Je ne suis pas d’accord avec Emmanuel Macron mais il faut absolument lui donner une majorité.

    Et bien Non, il faut absolument lui donner une opposition !

    Il faut s’affranchir des méthodes de député à l’ancienne. Etre député, ce n’est pas serrer des mains et couper des rubans !  c’est être la relation de ceux qui n’en ont pas, c’est rendre possible des choix de niveau national car, pour que la vie des Biterrois et des Héraultais change et s’améliore, c’est la vie de la France qui doit changer et s’améliorer.

    Je suis un Biterrois de naissance et de cœur, je suis un enraciné qui portera à Paris la reconquête de notre identité, de notre souveraineté, de notre économie, de notre sécurité.

    Je veux que nous redevenions des  hommes libres !  J’ai choisi Reconquête !

  • Une belle leçon à tous les incompétents et démagogues, le clan Ménard notamment

    N'oublions pas que la députée E. Ménard, qui ose se représenter, n'a cessé d'appuyer les mesures de confinement et de se déclarer favorable à une OBLIGATION de se faire vacciner. Quand on ne comprend rien à une question, la meilleure solution est de ne rien dire.

    Quand on se prétend défenseur des libertés, la première mesure est d'éviter de les supprimer. On ne l'a pas non plus entendu sur la réintégration du personnel médical, injustement mis à l'écart. Le clan Ménard ne sait plus comment sortir de ses contradictions.

    Nous n'avons plus aucune confiance. Ne repartons pas pour cinq ans d'incohérence

    Le professeur Peyromaure, chef du service urologie à l'hôpital Cochin remet les idées à l'endroit !

     

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  • kissinger : "La Russie ne doit pas être vaincue"

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    Pour l’ancienne figure de proue de la politique étrangère américaine, la Maison Blanche fait tout de travers, car elle devrait éviter de pousser l’Occident dans un choc frontal avec la Russie. Henry Kissinger ne change pas sa vision historique et pointe désormais du doigt ceux qui tentent d’infliger une défaite à Moscou sur le terrain. Selon lui, un compromis est nécessaire et l’Ukraine doit «entamer les négociations avant que ne surviennent des émeutes et des tensions qui ne seront pas faciles à surmonter» en cédant un certain territoire en échange de la paix. C’est ce qu’a déclaré le très cher ami de 98 ans de Napolitano lors du Forum économique mondial.

    Kissinger : «Une erreur fatale d’isoler la Russie»

    Kissinger a souligné que «idéalement, le point de basculement devrait être un retour au statu quo ante», celui d’avant l’invasion russe. Poursuivre la guerre au-delà de ce point ne serait plus une question de liberté pour l’Ukraine, mais une nouvelle guerre contre la Russie elle-même», a-t-il souligné. Le diplomate américain a également déclaré que la Russie fait partie de l’Europe et que ce serait une «erreur fatale» d’oublier sa position de force sur le Vieux Continent. «J’espère que les Ukrainiens sauront tempérer l’héroïsme dont ils ont fait preuve par la sagesse», a souligné Kissinger. En soi, en passant sous silence le rôle principal de Moscou pour un instant, les mots de l’ancien secrétaire d’État américain pourraient certainement plaire à ceux qui souhaitent rouvrir la table des négociations.

    Kissinger contre Brzezinski. La gaffe américaine 

    Il y aurait cependant une erreur fondamentale, un champignon hallucinogène que mâcherait l’analyste distrait : croire que Henry Kissinger est le visage angélique des États-Unis, un porteur généreux de bons conseils pour l’Europe, en tant que tel préférable à l’unilatéralisme radical de son rival du vingtième siècle Zbigniew Brzezinski. Évitez les gaffes, s’il vous plaît. Pour les deux grands stratèges américains, accaparer l’Europe, la rendre non pertinente et donc contrôlable, a toujours été l’inévitable objectif. C’est sur la manière de maintenir la vassalité que les deux «âmes sages» de l’Amérique continuent de s’affronter.
    Pour Kissinger, une entente russo-américaine est nécessaire, il l’a réclamée immédiatement après l’effondrement de l’URSS, l’a revigorée à l’époque d’Eltsine et l’a renouvelée sans trop de distinctions avec Poutine. Pour les élèves de Brzezinski, décédé il y a cinq ans, la domination américaine sur le «grand échiquier» doit être maintenue en s’opposant frontalement à la Russie, renforçant dans un système asymétrique la collaboration avec les autres acteurs qui avancent dans le sillage de Washington.
    Méthodologies différentes, même objectif. La politique étrangère américaine, en ce sens, n’a jamais vraiment donné naissance à une troisième ligne «européiste», à l’exception de quelques aperçus fugaces parus dans Foreign Policy. Et nous ne faisons certainement pas référence à celles de son cofondateur Samuel Huntington, qui a trébuché de façon célèbre dans une lecture simpliste - autant que manichéenne - de la dynamique mondiale.

    Eugenio Palazzini

    Source :  https://www.ilprimatonazionale.it/esteri/kissinger-russia-non-va-sconfitta-non-abboccate-nemico-e-sempre-europa-234472/

  • Le blé et le chaos alimentaire africain

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    Par Bernard Lugan

    En 1960, à la fin de la période coloniale, l’Afrique ignorait les famines, elle était autosuffisante et elle exportait des aliments (voir mon livre Colonisation, l’histoire à l’endroit).

    Aujourd’hui, les Africains ne produisent plus de quoi se nourrir. Comment le pourraient-ils d’ailleurs avec un croît démographique annuel de 3% quand les ressources agricoles n’augmentent quant à elles que de 1% ?

    Enorme importatrice de blé et de maïs, l’Afrique est donc à la merci de mauvaises récoltes céréalières européennes, argentines ou australiennes… ou d’évènements imprévus, comme aujourd’hui le conflit ukrainien. 

    La situation est d’autant plus grave qu’en 2021, avant donc cette guerre, une vingtaine de pays africains connaissaient déjà une crise alimentaire permanente, cependant que dix autres étaient au bord de la famine. Toujours en 2021, 282 millions d’Africains étaient sous-alimentés et plusieurs dizaines de millions ne survivaient que grâce à l’aide alimentaire internationale (Source : Etat de la  sécurité alimentaire et de la nutrition, Rapport 2021)

    Dans ces conditions, comment, à l’exception de quelques Etats pétroliers,  les pays africains vont-ils pouvoir faire face à l’envolée actuelle des cours des céréales, et cela, alors que leurs ressources sont faibles ou quasi inexistantes ? 

    Depuis la décennie 1960, année après année, comme les chiffres du commerce des grandes économies mondiales le démontrent, l’Afrique est en effet devenue une composante de plus en plus marginale de la vie économique mondiale : 

    – Economiquement, l’Afrique ne compte pas pour la France. Elle ne représente en effet qu’environ 3,40% de tout le commerce extérieur de la France, 50% étant réalisés avec quatre pays (Maroc, Algérie, Tunisie et Egypte). Quant à la zone CFA si constamment dénoncée par les aboyeurs de la culpabilisation, elle ne pèse que 0,79% du commerce extérieur français… 

    – L’Afrique ne représente que 2,5% du commerce extérieur de la Grande-Bretagne, dont 60% réalisés avec 2 pays seulement, la RSA (35%) et le Nigeria (25%).

    – Le continent africain ne représente que 2% du commerce extérieur allemand.

    – Le continent africain dans son ensemble représente moins de 2% de tout le commerce extérieur américain et à peine 1% du commerce extérieur japonais. 

    – Quant à la Chine, prédateur en quête de ressources naturelles, en 2020, sur environ 6000 milliards de dollars de son commerce extérieur,  l’Afrique en a totalisé 198 milliards, à peine 3,3%…   Colonies.jpg

    le blog officiel de Bernard Lugan

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  • Rageusement sereins

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    Qu’il s’agisse de la France, de l’Union européenne ou de l’Église, nous assistons à de petites apocalypses qui présentent le double visage de tribulations à venir et d’éclaircissements encore plus lointains. Selon qu’on s’ajuste à l’immédiat ou au futur, on se sentira enragé ou serein. Il va sans dire que ne considérer que le présent est désespérant mais de courte vue, et ne fixer que les horizons est confortable mais lâche. Nous voici donc condamnés à être sereinement enragés ou rageusement sereins.

    Par Philippe Mesnard

    Mesnard.jpgPour ce qui est de la France, nous ne savons que trop à quel point elle paraît s’évanouir, se dissiper, ses vieilles mœurs s’évaporant en même temps que ses vieux murs fondent, ses lois se multipliant en même temps que la Justice se retire, ses forces diminuant en même temps qu’elle refuse une puissance qu’elle prétend restaurer, son influence périclitant en proportion inverse des égosillements de nos dirigeants – curieux capitaines d’un bateau dont ils ont abattu les voiles et scié le gouvernail.

    Mais il reste la quille. Ce peuple qui a bien compris qu’il fallait déclarer être d’accord mais qui en fait n’en fait qu’à sa tête. On lui a dit que voter est la preuve de sa souveraineté ? Il ne vote plus. On lui présente des hérauts et des champions ? Il les dédaigne et porte ailleurs ses faveurs. On lui a dit qu’il pense mal ? Il affirme à chaque sondage ce qu’il pense. On lui supprime toutes ses libertés ? Il applaudit et, en même temps – lumineuse leçon venue d’en haut –, désobéit. Il se débrouille. Certains recréent même des petites patries hasardeuses puisqu’on ne leur parle plus de la grande, à laquelle on a substitué le mot République, comme si ce vocable universel avait absorbé la France. Ils les recréent en dehors de la République, qui a d’ailleurs officialisé la chose : Gérard Collomb avait créé en février 2018 les Quartiers de reconquête républicaine, QRR. L’administration est si contente de la formule qu’elle en a triplé le nombre en deux ans… Ces sécessions sont-elles dangereuses ? Oui, assurément, et en même temps révélatrices : on peut empiriquement vérifier que la République a eu tort et s’enferre dans l’erreur. Ce régime ne peut plus, aujourd’hui, prétendre être le gouvernement du peuple par le peuple pour le peuple. La France dérive mais on pourra lui redonner un gouvernail. En attendant, il faut résister à ceux qui préfèrent détruire le vaisseau plutôt que d’infléchir sa route.

    Despotisme de l’UE

    Pour ce qui est de l’Union européenne, elle démontre chaque jour son impuissance extérieure et son despotisme intérieur. La Pologne en est le dernier éclatant exemple. L’UE préfère s’exciter contre un pays martyr du communisme, en lui reprochant son peu de goût pour les libertés ! que de résister aux États-Unis, qui la pillent et la soumettent, financièrement et politiquement, ou à la Chine, qui la pille et l’efface, financièrement et politiquement. Elle refuse, elle aussi, d’être puissante, n’aspirant qu’à être une plateforme ouverte à tous les flux, argent et gens. Mais justement les Hongrois, les Polonais, les Anglais et d’autres, aux marches de l’UE, qui ont des accords avec elle mais refusent ses folies, comme le Danemark, résistent à son expansionnisme légal et culturel et rejettent soit ses politiques, soit son imperium déréglé. L’Union menace de se déchirer de son propre mouvement.

    Quant à l’Église, on voit qu’elle aussi s’efforce de liquider l’héritage millénaire au profit d’un petit troupeau enivré par ses propres vertus et qu’elle nous promet, sur de si beaux décombres, qu’on verra enfin fleurir une humanité nouvelle, amazonienne et fraternelle. Elle aussi a suscité une fière résistance, dont la vigueur l’inquiète au point qu’elle lui réserve toutes ses rigueurs.

    Le point commun à François, Macron et Ursula von der Leyen est qu’ils conjuguent un prophétisme exalté, une incapacité opérationnelle et une mesquinerie active envers leurs contradicteurs. Tout attachés à leurs futurs grandioses et à leurs horizons fuyants, ils s’énervent d’un présent rétif et ne trouvent de satisfaction que dans le châtiment de ceux qui ne partagent pas leurs visions et même, horreur, les dénoncent et s’y opposent. Ces opposants leur sont d’autant plus odieux qu’ils espèrent : au milieu des ruines, alors que les destructions font rage, ils persistent à dire que le spectacle est navrant mais que l’avenir n’est pas écrit. Ils consacrent tous leurs efforts à gêner les destructeurs prophétisant à vide et ils comptent sur le bon sens, la nature, l’ordre des choses et celui de la Providence pour assurer un avenir radicalement différent et meilleur. Rageusement sereins, ils ne sont pas résignés.   

    Article paru dans Politique magazine. Cliquez sur l'image

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