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  • Le piétinement par la Russie des fondements éthiques et politiques de l’Occident moderne

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    C’était le bon temps où Poutine pouvait croire que l’Allemagne pacifiste et financière allait lui permettre de se raccrocher à l’Europe.

     

    De tels articles nous changent des fatigantes banalités dont la presse nous rebat quotidiennement les oreilles. Celui-ci aborde brillamment la question de fond. À lire.

     

    Par Yves Morel.

    L’Occident s’est toujours rêvé maître du monde. La Révolution française, la Deuxième Guerre mondiale et la création de l’Union européenne ont renforcé cette prétention universaliste… mais le monde multipolaire résiste ou tout simplement esquive. Le nationalisme n’est pas mort, le libéralisme n’est pas embrassé, l’autoritarisme est plébiscité,… L’Occident avait renoncé à lui-même, le reste du monde ne l’a pas suivi.

    Ce qui nous intéresse ici, dans la guerre russo-ukrainienne, est la gifle monumentale que l’Occident tout entier vient de recevoir dans les principes éthiques qui sous-tendent sa civilisation et sa politique.  Depuis 1945, – et cela avait commencé dès le lendemain de la Grande Guerre avec l’absurde reconstruction de l’Europe suivant les Quatorze points de Wilson, et, dans le cas de la France, dès la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789 – l’Occident vit sous l’empire d’une éthique prétendument généreuse totalement irréaliste et, par là même redoutablement pernicieuse.

    Une gifle monumentale à l’éthique politique occidentale

    Cette éthique vient de recevoir sa plus grande rebuffade depuis 1945. On peut affirmer, sans exagérer, que jamais, depuis trois quarts de siècle, elle n’avait été à ce point bafouée et démentie, et que nul chef d’État n’avait mis au pied du mur et réduit à l’impuissance les pays et les dirigeants se réclamant d’elle comme vient de le faire Vladimir Poutine en ignorant leurs objurgations, et en envahissant l’Ukraine tout en les prévenant contre les conséquences terribles qui découleraient de leur éventuelle assistance militaire au pays agressé. Les Occidentaux sont placés par le moderne tsar dans une situation cornélienne. Qu’ils secourent militairement l’Ukraine, et le monde s’embrase. Quant à leurs sanctions économiques, si elles incitaient tout de même le maître du Kremlin à composition, ce serait au prix d’une défaite politique sans précédent pour eux. Ils ne parviendraient en effet à assouplir Poutine qu’en acceptant la finlandisation de l’Ukraine et l’installation à Kiev d’un gouvernement fantoche tout dévoué à Moscou. Poutine triompherait, et la bonne morale occidentale serait récusée. Vaincue. Et, dès lors qu’elle est vaincue par la force brutale, la morale perd sa crédibilité comme source d’inspiration et étai de l’action politique. Ce n’est pas à dire qu’elle n’y a pas sa place. Mais le principe de réalité prévaut et l’action politique piétine souvent la morale.

    L’illusion universaliste des démocraties libérales

    La morale politique occidentale est d’ailleurs entachée du péché d’orgueil. W.E. Gladstone, grand Premier Ministre britannique du XIXe siècle, se croyait choisi par Dieu pour faire régner la justice dans son pays. Il semble en aller de même des Occidentaux pour le monde moderne. Eux considèrent leur civilisation et leur système démocratique et libéral comme la norme politique de ce dernier, conforme au Droit et à la Morale universels.

    Les Occidentaux ont toujours pensé que toute l’histoire devait se terminer, en guise de but, par l’extension à la planète entière de leur type d’organisation sociale et politique.  Ainsi, lors de l’effondrement du communisme en Europe orientale et en URSS, Francis Fukuyama, haut fonctionnaire américain de l’administration Reagan, énonça doctement que cet événement marquait l’unification du monde autour du système politique de la démocratie libérale, désormais seule debout dans les pays évolués, et donc triomphante, l’alternative marxiste ayant disparu (ainsi que, beaucoup plus tôt, les nationalismes antilibéraux de type fasciste), et que nous entrions dans un monde sans Histoire, en lequel les nations ne s’affronteraient plus et ne connaîtraient d’autre évolution que celle du marché mondial. Il fit connaître ces vues dans un article intitulé The End of History, dans la revue américaine The National Interest) en 1989, dont il tira un livre, La fin de l’Histoire et le dernier homme, en 1992. Il s’inspirait largement de la théorie de la fin de l’Histoire, développée par Hegel dans ses Leçons sur la philosophie de l’Histoire et La Raison dans l’Histoire (1837).

    Simultanément, Jacques Julliard, historien et journaliste politique français, énonçait hâtivement, en divers articles, l’idée suivant laquelle l’effondrement du communisme russe et européen marquait l’union du monde autour de l’idéal libéral et démocratique étayé sur les Droits de l’Homme. Il affirmait que le XXe siècle était né à l’occasion d’une guerre, celle de 1914, et venait de prendre fin à l’automne de 1989, avec l’écroulement du communisme en Europe orientale et sa libéralisation croissante en URSS, où Gorbatchev, avec sa Perestroïka, l’expurgeait de sa réalité dictatoriale et l’amenait à se renier. Rejoignant Fukuyama, il annonçait le tout proche avènement d’un monde nouveau uni autour de l’ONU et de ses organisations satellites, pour le plus grand bonheur du genre humain.

    La morale politique occidentale démentie par le principe de réalité

    Les trente dernières années ont balayé ces fadaises comme fétus de paille, et l’on a vu l’affirmation des nationalismes en Europe orientale, en Russie, en Chine, suivant des orientations politiques en tous points opposées à celles des démocraties occidentales. La Chine, en particulier, donne aujourd’hui l’exemple d’une grande puissance (peut-être appelée à devenir la première du monde) non démocratique et non libérale, quoique capitaliste. Et nous nous souvenons de la guerre atroce des années 1990 entre les peuples de l’ancienne Yougoslavie. Et nous pourrions cumuler les exemples tendant à montrer que la démocratie libérale de type ouest-européen ou nord-américain est loin de s’être imposée partout sur le globe depuis plus de trois décennies.

    La présente invasion russe de l’Ukraine rappelle aux Occidentaux que la politique relève de la réalité, non du rêve, de l’idéal ou de l’idéologie. Les Européens, les Américains, l’ONU, toutes les organisations internationales, les grands principes libéraux et démocratiques, la Déclaration universelle des Droits de l’Homme, les assises du Droit, de la Morale et de la Justice viennent de se fracasser contre ce fait terrible de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, avec ses avancées de chars, ses bombardements, ses destructions de villes, ses innombrables tués, ses foules fuyant l’ennemi pour se réfugier à l’étranger, et l’implacable détermination de Poutine à transformer le pays vaincu en protectorat, avant, peut-être, de l’annexer purement et simplement. Tous se révèlent impuissants à l’arrêter. L’ONU a beau condamner ce dernier, elle ne peut rien entreprendre contre lui en raison du droit de veto dont il dispose au sein du Conseil de sécurité. Et les Occidentaux, à commencer par les États-Unis, la super-puissance, ne peuvent se lancer dans une opération militaire contre la Russie sous peine de déclencher une nouvelle guerre mondiale, qui serait sans doute nucléaire.

    Le démenti infligé aux illusions de la dissuasion

    Et là, on voit les bornes de la dissuasion. Cette fameuse dissuasion, considérée par les Occidentaux, depuis la fin des années 1940, comme la garantie suprême du maintien de la paix et du renoncement des dictatures à leurs objectifs bellicistes, ne dissuade aujourd’hui, en fait, que les Occidentaux eux-mêmes. Poutine exerce un chantage aussi évident qu’implicite sur eux, brandissant le risque d’un conflit planétaire au cas où ils interviendraient militairement en faveur de l’Ukraine. Il a parfaitement compris que les Occidentaux reculeront toujours devant un tel risque. L’équilibre de la terreur institué à la fin des années 1940 révèle aujourd’hui son caractère illusoire. Il joue en faveur de la Russie, qui ne redoute pas le risque d’un affrontement avec l’Occident qu’elle sait par principe opposé à toute entrée en guerre, et donc condamnée à reculer devant elle.

    La vanité des alliances défensives occidentales

    L’infériorité des Occidentaux n’est ni militaire ni économique, elle est morale. Depuis le début de la crise des relations entre la Russie et les Occidentaux, ceux-ci répètent à qui mieux mieux, par la voix ou la plume de leurs dirigeants et de leurs médias, que l’OTAN est une alliance militaire purement défensive qui ne menace en rien la Russie aussi longtemps que cette dernière ne manifeste aucune intention belliqueuse à l’égard de ses membres. C’est oublier que l’esprit défensif exclusif annonce déjà une prédisposition au recul lié à la peur de devoir se résoudre à un conflit armé. Les alliances défensives ont toujours entraîné des reculs, des renoncements et n’ont jamais dissuadé des agresseurs résolus, ce qui était pourtant leur raison d’être. Il n’est que de se rappeler, dans l’entre-deux-guerres, la vanité des accords liant les pays de la Petite Entente (Tchécoslovaquie, Yougoslavie, Roumanie, 1921-1922), du Pacte de Locarno (16 octobre 1925), de la conférence de Stresa (11-15 avril 1935), et du Traité franco-russe (2 mai 1935) pour s’en convaincre. Et nous pourrions citer bien d’autres exemples plus contemporains. On noue et on empile des accords, des traités associant un maximum de partenaires, on se dote des armes les plus perfectionnées et les plus redoutables, dont l’arme nucléaire, et, avec tout cela, on espère dissuader l’adversaire. En un sens on y parvient puisque, en effet, celui-ci ne s’attaque pas à l’un des partenaires de l’alliance ; et, de fait, la Russie n’a agressé ni n’agressera les Pays baltes, membres de l’OTAN (et de l’Union européenne). Et la Biélorussie apparaît comme son fidèle vassal. Mais il n’est pas certain qu’elle ne nourrisse pas de visées annexionnistes sur les autres pays de l’ancienne URSS (Arménie, Géorgie, Azerbaïdjan, Kazakhstan, Ouzbékistan). Ces pays pourraient, à moyenne ou longue échéance connaître le sort de l’Ukraine que les Occidentaux sont incapables de secourir militairement. Ils ne sont d’ailleurs pas tenus de le faire, l’Ukraine n’étant pas membre de l’OTAN (ni de l’UE), et n’osent pas le faire de toute façon, tétanisés par la peur d’une déflagration mondiale où, de surcroît, l’arme nucléaire serait utilisée. Ainsi, s’ils ne risquent rien eux-mêmes, ils ne peuvent paralyser les agressions militaires, les annexions territoriales et les mises sous tutelle forcée entreprises par la Russie.

    La révélation du danger d’une stratégie de simulations

    La guerre est, de toute façon, au rebours de tous leurs principes. Leur stratégie de la dissuasion et leur idéalisme moral étayé sur une idéologie pseudo-humaniste et universaliste les ont amenés à concevoir la guerre et les relations entre les hommes et les peuples sous l’angle de la virtualité. En cela, ils ont une vision baudrillardienne du monde. Des années et des décennies durant, ils ont conçu leur stratégie défensive sur la base de simulations de conflits qui révèlent toute leur inutilité devant la terrible réalité de la guerre déclenchée par un chef d’État qui ne se comporte pas du tout comme ils le prévoyaient dans leurs hypothèses censément les plus sérieuses.

    Poutine savait, depuis longtemps, que ses homologues occidentaux n’envisageaient les relations géopolitiques et stratégiques qu’à l’aune de simulations, et qu’ils n’étaient donc pas prêts à affronter une crise sérieuse. Et il le savait d’autant plus qu’il percevait que cette impréparation découlait de leur éthique universaliste et pacifiste entée sur l’idéologie des Droits de l’Homme.

    Les conséquences de la démission morale de l’Occident

    Cette dernière n’a pas peu contribué à détacher les Occidentaux du réel. Ce, en les convertissant au politiquement correct, à l’individualisme hédoniste et consumériste, à la satisfaction de tous les désirs assimilée à un des droits de l’Homme, et à l’amoralisme ou au relativisme moral généralisé. À tort peut-être (mais, hélas, non sans quelque raison), Poutine perçoit les sociétés occidentales comme décadentes, avachies et incapables de s’opposer à ses projets expansionnistes.

    En définitive, c’est une leçon de réalisme que nous donne le présent conflit russo-ukrainien. Celui-ci nous rappelle que le monde est ce qu’il est et ne s’accommode pas de lubies morales et idéologiques. Ces dernières font marcher les Occidentaux sur les mains (ou sur la tête) quand les Russes, eux, marchent sur les pieds.  

    Article paru dans Politique magazine

  • Voter Macron ? La réponse du sabre au goupillon

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    C'est peu de dire que la hiérarchie de l'Église est en dessous de tout. À l'image de la haute administration, sa démagogie est sans limite. 

    Ce dimanche, l’archevêque de Strasbourg, Mgr Luc Ravel, a annoncé qu’il voterait pour Emmanuel Macron.

    Ancien commandant de la brigade parachutiste, le général Emmanuel Maurin lui a répondu dans une lettre qu’il accepte de rendre publique sur L’Incorrect. Il est maintenant nécessaire que les meilleurs officiers leur rappellent le cours élémentaire de catéchisme !

     

    Monseigneur,

    J’ai eu la stupeur de lire dans la presse votre déclaration qui annonce que « le citoyen Ravel votera Emmanuel Macron, bien entendu ».

    Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui annonce vouloir inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution.

    Bien entendu, vous voterez pour un candidat dont la majorité entend faire de l’euthanasie la grande cause sociétale du prochain quinquennat.

    Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui souhaite légiférer pour la PMA sans père en attendant le trafic des GPA.

    Bien entendu, vous voterez pour un candidat qui trouve beau de rencontrer une femme voilée, préférant manifestement le racolage électoral à la dignité de la femme.

    Bien entendu, vous voterez pour un candidat « plus capable de fédérer » après avoir pourtant fractionné à dessein la société en trois blocs et, accessoirement, avoir « emmerdé » les non-vaccinés (je précise que je suis trois fois vacciné).

    Bien entendu, tout cela vous l’avez longtemps mûri, oint de votre onction ecclésiastique d’évêque et de successeur des Apôtres. Bien entendu, vous le dites en conscience.

    Bien entendu, vous acceptez donc de porter votre part de responsabilité dans ces lois à venir.

    Je pensais pourtant, naïvement sans doute, qu’en qualité de successeur des Apôtres, vous aviez à guider vos fidèles vers le Christ qui est le Chemin, la Vérité et la Vie. Souhaiteriez-vous aujourd’hui les guider vers l’impasse, le Mensonge et la Mort ? Impasse d’un projet de société libertaire qui détruit la famille, arrache l’homme de tous ses racinements comme disait Péguy pour une liberté chimérique et prométhéenne. Mensonge d’un projet de société qui nie la nature essentiellement mixte de l’humanité.

    « Homme et femme il les créa », avez-vous entendu comme moi samedi soir lors de la veillée pascale.

    Culture de mort d’une société qui ne reconnaît plus la dignité des plus fragiles et des plus diminués. Culture de mort d’une société sans Dieu qui dès lors, par peur et refus de la mort, ouvre grand la porte à l’eugénisme et au transhumanisme.

    L’évêque de Carthage, Saint Cyprien disait au IIIe siècle : « Dès le début de mon épiscopat, je me suis fait une règle de ne rien décider d’après mon opinion personnelle sans votre conseil, à vous les prêtres et les diacres et sans le suffrage de mon peuple ». Manifestement dix-huit siècles plus tard, le citoyen-évêque Ravel s’est bien émancipé. Votre « bien entendu » sonne comme l’acte manqué d’un pasteur de l’Église qui préférerait la quiétude de l’approbation des puissants à l’affirmation à temps et à contretemps que la sagesse de Dieu est et reste une folie aux yeux des hommes.

    Votre fallacieuse distinction entre l’évêque et le citoyen a pour seul et triste mérite, au pire de mal masquer une hypocrisie pharisienne, au mieux de voiler difficilement comme une sorte de gêne, une sorte de scrupule, comme un petit caillou dans la conscience d’un homme coincé dans le conformisme de l’entre-soi des gens respectables. Votre « bien entendu » sonne comme une recherche de respectabilité, il est comme l’acte manqué d’un pasteur de l’Église qui préférerait la quiétude de l’approbation des puissants à l’affirmation à temps et à contretemps que la sagesse de Dieu est et reste une folie aux yeux des hommes.

    Je ne sais quel était votre but en faisant cette déclaration malheureuse. Je sais en revanche quel en est d’ores et déjà le résultat : une déchirure plus grande encore dans la tunique du Christ.

    Monseigneur, à la personne que vous êtes, j’adresse l’expression de toute ma profonde considération. À l’évêque que vous êtes et au Pasteur que vous devriez être, l’expression de ma totale incompréhension, de mon entier désaccord et de ma profonde colère.

    Général Emmanuel Maurin

  • Appel lancé par un membre des Républicains

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    Le communiqué ci-dessous, émanant d'un membre des Républicains montre bien le réalisme et le courage de certains. L'appel lancé aux électeurs LR est sans ambiguïté.

     

    Bravo aux patriotes pour la forte mobilisation au premier tour de l'élection présidentielle 2022 ! En effet, la somme des résultats obtenus par chacun des candidats du camp patriote, national, conservateur et souverainiste confirme la tendance du basculement idéologique vers la droite dite « forte » ou « dure ». On peut le dire aujourd'hui : plus que jamais, le camp patriote est installé dans le paysage politique en France. D'ailleurs, comment aurions-nous pu en douter, puisque depuis des années, toutes les enquêtes d'opinion ne font que confirmer le phénomène de droitisation de la société.

    L'élection présidentielle a permis de développer des idées que les Français ont, dans l'ensemble, validées. On pourra dénoncer a posteriori l'outrance de certaines positions, mais force est de constater que les débats qui s'ensuivirent n'ont pas vraiment choqué. Le camp patriote n'est plus très loin d'accéder au pouvoir.

    Bravo aux électeurs d'Éric Zemmour pour leur courage, bravo à ceux de Marine Le Pen pour leur fidélité, bravo aux électeurs de Nicolas Dupont-Aignan et, de façon générale, bravo à toutes les personnes qui ont effectué leur acte citoyen en pensant d'abord à la France ! J'ai milité 34 ans chez LR, j'y ai même été élu au sein des instances nationales avant de démissionner car refusant clairement la phagocytose du parti par Emmanuel Macron et ses ouailles. Aujourd'hui, je suis un soutien inconditionnel de Marine Le Pen.

    Héritier des valeurs conservatrices qui ont toujours caractérisé la droite, le parti Les Républicains avait le champ libre pour s'installer durablement dans la sphère idéologique du camp patriote et national, mais à force de reniements, de renoncements et d'accumulation de mensonges, LR s'est éloigné de ses fondamentaux. La faute à des cadres qui, depuis quarante ans, promettent aux électeurs le contraire de ce qu'ils font lorsqu'ils arrivent au pouvoir. En 2017, ce sont les cadres LR qui ont facilité l'élection d'Emmanuel Macron comme président de la République puis, durant tout le quinquennat, ces mêmes cadres ont dénoncé la politique de l'exécutif.
    En 2022, ce parti et ses cadres, toute honte bue, appellent à se fourvoyer avec le Président sortant candidat... Ces gens ne retiendront donc rien !

    Emmanuel Macron réélu, le pays ne se relèvera jamais de dix ans, que dis-je, de quinze années (depuis François Hollande) de destruction de notre modèle culturel, social, de nos valeurs et de tout ce qui fait France. Réélire Macron, c'est installer le concept woke, cette dérive progressiste qui tend à effacer la culture millénaire de la France.
    Réélire Macron, c'est ouvrir la porte à l'immigration clandestine et subir le pacte de Marrakech.
    Réélire Macron, c'est imposer le laxisme partout et sur tous les sujets.
    Réélire Macron, c'est accepter de se faire insulter et humilier.
    Réélire Macron, c'est accepter les mensonges de celui qui avait promis, en 2017, de faire de la politique autrement et qui a fait comme avant, en pire.

    Alors oui, j'assume lancer aux électeurs LR l'appel à battre Macron, le battre en votant, quitte à se pincer le nez pour certains, pour Marine Le Pen. Certes, ils peuvent arguer partager peu de choses politiquement avec la candidate issue du RN, mais l'essentiel n'est-il pas de se rassembler face aux mondialistes ? L'heure est grave, le temps de l'hésitation est passé, il faut du courage, il faut oser car le combat pour la France en vaut la peine.

    Article paru dans Boulevard Voltaire le 12 avril 2022

  • ATTENTION !

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    Les cinq années du mandat d’Emmanuel Macron ont fait l’objet de multiples critiques toutes plus justifiées les unes que les autres. Comment en effet ne pas évoquer l’abaissement de la France dans de nombreux domaines, la désinstrualisation, la culture, l’éducation, les atteintes multiples à des libertés essentielles, l’appauvrissement d’une immense partie de la population au profit d’une minorité qui lui avait donné mandat… N’oublions pas les lois bien mal nommées « bioéthiques », véritable guerre anthropologique qui n’est pas près de s’éteindre. Ce n’est pas pour rien que la gauche la plus radicale va lui apporter son soutien. Elle sait que sur le sujet il sera au rendez-vous, et au besoin le lui rappellera. Et c’est ainsi qu’une droite libérale ou prétendue telle, s’engagera avec ceux qui ont décidé de la ruiner, puis de la supprimer. Ceux qui ont un minimum de culture historique se souviendront de la lutte menée par la monarchie contre les « libertins » (c’est-à-dire nos bourgeois actuels) et la façon dont tout cela s’est terminé.

     Ils ne pourront pas dire qu’ils n’étaient pas avertis et informés !

     Mais le motif principal qui doit nous convaincre de na pas voter Macron est encore plus fondamental, le risque de guerre.

    Nous savons tous ce qui se passe au centre de l’Europe, une guerre qui n’aurait jamais dû avoir lieu. Les Américains en sont en très grande partie responsables, eux qui ne cessent depuis des décennies de rêver à la domination du monde. N’a-t-on pas vu le président des États-Unis venir s’immiscer dans cette guerre par une visite très préoccupante en Pologne, et se livrer à des déclarations de va-t-en-guerre, même si elles étaient, en partie, à usage interne, en direction de son électorat qui s’effrite. Ce qui explique que rien n’a été fait pour exiger de l’Ukraine le respect de ses engagements à l’égard de la Russie. Celle-ci, obsédée par sa sécurité depuis l’entrée dans l’OTAN d’anciens pays de la Russie soviétique, a estimé, à tort ou à raison, la question n’est pas là, qu’il lui était vital d’intervenir.

    Or, la quasi-totalité des pays européens, qui sont à la botte de l’Amérique, ne cessent non seulement de multiplier les déclarations hostiles, ce qui, en soi, n’a qu’une importance très relative, mais surtout de livrer des armes à l’Ukraine, véritable participation active à la guerre. C’est beaucoup plus grave. Il suffira maintenant d’une étincelle pour embraser le continent (exemple un convoi anglais rappé par l’armée russe). Et ce ne sont pas les Américains qui souffriront d’un tel conflit, pas plus qu’ils ne souffrent des sanctions qu’ils suscitent.

    Emmanuel Macron ne s’intéresse pas à la France. Son idée fondamentale, c’est l’utopie européenne, et au-delà mondialiste. Il s’est ainsi institué grand patron de la défense de l’Ukraine, alors que ce conflit ne nous concerne pas au premier chef. Il est tenu, sans en être affecté, par l’OTAN, sous direction américaine, que Sarkozy avait eu l’immense tort de rejoindre, pour des raisons identiques d’europhobie. Il lui apporte aujourd’hui, et sans surprise, son soutien.

    Le rôle de la France, son rôle naturel, était, au contraire, de convaincre les belligérants d’arrêter les hostilités par l’institution d’une neutralité de l’Ukraine (à définir bien sûr, c’est le rôle des diplomates), et non de se livrer à des invectives, des critiques, des menaces éminemment dangereuses. Macron n’en a ni l’envie, ni les moyens.

    Remarquons que les prises de positions des occidentaux ne reposent en aucune manière sur des arguments de réalisme politique, sur une analyse rationnelle des rapports internationaux, mais sur des motifs moraux et romantiques, de « débordement émotionnel ». Ce n’est pas de la bonne politique.

    Enfin, comme l’histoire ne cesse, malheureusement de nous le rappeler, la politique extérieure est toujours au service de la politique intérieure. Ce fut, de manière constante, un véritable obstacle au maintien de la paix.

    La situation d’aujourd’hui ne déroge pas à la règle : nous voyons avec un réel souci le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’insérer dans la campagne présidentielle française en suggérant de voter Macon. Il va bien falloir, s’il est élu, qu’il lui renvoie l’ascenseur ! La France, à la remorque de l’Europe et des Etats-Unis, adopte une position très dangereuse, source de tensions pernicieuses. Cette situation est extrêmement préoccupante. Avec Macron à l’Élysée, nos lendemains ne vont pas chanter.

     Personne ne pourra dire qu’il n’était pas averti et informé !

    Henri Bec

  • Quelquefois, il vaut mieux en rire…

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    Vous allez assister à un miracle.

    Ou comment les médias occidentaux se font blouser rien que pour avoir un scoop.

    Regardez bien la vidéo ! … avec le son.

    Un enfant palestinien " assassiné par les israéliens" est porté publiquement pour être filmé par les médias occidentaux…

    Soudain une sirène annonce un bombardement....c’est la fuite générale et le miracle se produit !!!

    Cliquez sur l'image

  • Sport favori du clan Ménard : le coup de poignard dans le dos

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    Dans la famille Judas, je demande le père

    Sans vraiment y croire, d'aucun pensait que l'impensable s'arrêterait avant l'ignoble. Mais il est vrai qu'avec les Ménard tout est possible, surtout "le dégueulasse" pour reprendre ses fines expressions. Après avoir renié à plusieurs reprises les idées sur lesquelles il avait été élu, trompant sans complexe ses électeurs, avoir laissé lâchement tomber Éric Zemmour qui ne convenait plus à ses ambitions (souvenons-nous "mon pote Zemmour" qui ne disait rien d'autre qu'aujourd'hui), voilà qu'il abandonne Marine Le Pen à dix jours du second tour, pour se rapprocher encore un peu plus de Macron. 

    Cette exécrable manœuvre n'est pas nouvelle, encore moins improvisée. Elle est apparue au grand jour à l'occasion de ces élections, arrivant à petits pas depuis plusieurs mois. Nous l'avions diagnostiquée il y a un an environ. Il suffit de se reporter à ce que nous écrivions le 24 juillet 2021 ICI, le 31 août 2021 ICI ou le 10 septembre 2021 ICI. Nous écrivions également en septembre 2021 ce texte prémonitoire :

    Il est plus que probable, comme nous l'annoncions, que nous allons assister à Béziers, d’ici les prochaines élections présidentielles et législatives, à un glissement progressif mais rapide sur la pente du politiquement le plus correct. Le premier mot d’ordre à respecter sans discussion se résume désormais dans la formule : "pas de vagues" ! Il y avait l’UMPS, nous allons maintenant découvrir la nouvelle configuration ménardo-républicano-socialo-macronienne. Le maire de Béziers ne disait-il pas, avant les élections, à qui voulait l’entendre, que le bilan de Carole Delga était globalement positif ? Et aujourd'hui que l'on pourrait se rallier à... Xavier Bertrand ! Le système a imposé son dictat : appliquer toutes les tromperies et déloyautés, tous les mensonges, renversements et reniements pour un second mot d'ordre fondamental : tout pour être élu, "la place d'abord" !

    Quelques amis estimaient que nous nous égarions et qu'il n'irait pas jusque là. Il est vrai que nous nous sommes trompés : nous étions loin d'imaginer une telle capacité de nuisance !

    À l'origine il s'était attribué le rôle du capitaine, seul capable de réaliser l'union des droites qui devait le porter, parce qu'on a peur de rien, au plus hautes destinées nationales ! Ce fut, en mai 2016 le très médiatique "OZ' TA DROITE', réunissant à Béziers le panel le plus hétéroclite de quelques personnalités de la droite ( on s'est vite aperçu qu'il manquait la plupart des plus importantes). Ce fut un magnifique fiasco dont on n'entendit plus parler au bout de deux jours, Marion Maréchal ayant par ailleurs claqué la porte un quart d'heure après l'ouverture ! Puis ce fut le très éphémère "Appel d'Angers" qui a duré, lui aussi, l'espace d'un matin. Dernière tentative sans lendemain. Et voila donc le clan Ménard privé de toute ouverture vers les lendemains qui chantent.

    Situation d'autant plus critique et inquiétante que la place venait d'être rapidement prise par Éric Zemmour dont personne ne peux contester la culture historique et politique, l'analyse serrée des événements, sa capacité à exposer des notions claires, et la fidélité à ses idées, autant d'atouts qui font, à l'évidence, défaut à la mairie de Béziers. C'est donc l'explication la plus simple qui s'impose : la jalousie sourde et prégnante, le ressentiment amer et rancunier, l'animosité grossissante se sont peu à peu emparés du clan Ménard. 

    Il imagina alors pouvoir exercer une influence dans le jeu des présidentielles. N'écoutant que son courage, et surtout son ambition, il fit connaître, à grand roulements de tambour, son invitation lancée à Marine Le Pen et Éric Zemmour à venir discuter à Béziers. Ils l'ont, l'un et l'autre envoyé promener. 

    Patatrac ! Le clan Ménard constate désormais qu'il n'intéresse plus les candidats, la presse, le public, les journalistes… L'abime de l'anonymat le guette désormais.

    Le réflexe naturel dans ces situations est d'en vouloir à la terre entière. D'où les épisodes récents que nous connaissons : agressivité inutile et malsaine à l'encontre d'Éric Zemmour, soutien à Marine Le Pen à la manière de la corde qui soutien le pendu… jusqu'à ces derniers jours, où le maire de Béziers, avec une formule où l'hypocrisie le dispute à la duplicité et à l'imposture annonce se "mettre en retrait de la campagne de Marine Le Pen" et cesser toute expression dans les médias jusqu'au second tour.

    Si le procédé est d'une déloyauté majeure, il nous permet toutefois, avec un immense soulagement, de ne plus l'entendre.

     

    Dans la famille Perfide, je demande la mère.

    Mais où est-elle donc passée ? Les anciens racontent qu'il y a déjà longtemps (trop longtemps disent beaucoup) elle avait été élue député, avec la mission, qu'elle a du estimer purement théorique, de représenter les français. Elle avait donc un rôle qui, en principe, devait l'amener à prendre des positions politiques, au moins au cours des périodes électorales ; et la présidentielle est à l'évidence l'une d'elles, si ce n'est la plus importante. Eh bien non ! Après avoir été très occupée par les pailles en plastiqueEn partance pour l'Ukraine-5.jpg et les gardes champêtres, s'être gargarisée de ses présences constantes dans l'hémicycle  pour pouvoir plus facilement grenouiller avec les RM, LR, UDI et autres formations aux convictions chamallow, trahir au passage le groupe auquel elle appartient, elle est revenue sur les terres biterroises dont elle ne manque pas l'occasion, elle originaire de Lille, de se déclarer amoureuse (vous entendez les ricanements ?) pour visiter les marchés, inaugurer les chrysanthèmes, assister à des concerts, sourire aux élèves de CM1, et même croire se rendre intéressante en faisant un ridicule aller retour en Pologne avec les véhicules et le personnel de la mairie. Mais des déclarations, aucune. Silence radio total. Incolore, inodore et sans saveur. Pour qui a-t-elle voté ? Pour qui va-t-elle voter ? Quels sont les thèmes de cette campagne qu'elle approuve ou conteste ? Mystère : la politique ne l'intéresse peut-être pas ! Mais personne n'est dupe. C'est en commun que sont élaborées les stratégies de la désertion. Ils partagent, comme ils le répètent à satiété, l'ensemble des écrits et prises de position. C'est dire qu'à son tour, disons plutôt "en même temps", elle fait sienne les retournements de veste, coups bas et autres forfaitures… quand elle ne les suscite pas ! Pendant que l'un s'agite sur les plateaux, véritable amuseur public (autrefois on aurait dit "fou du roi"), excellent faire-valoir des journalistes avides de clowneries, l'autre joue les sensées et pondérées pour ne pas choquer la macronie. C'est fin comme du gros sel.  

    Tout cela n'est pas très beau, c'est le moins qu'on puisse dire. C'est certes pitoyable et répugnant, mais surtout odieux. Ils donnent ainsi l'image la plus piètre et piteuse qui soit, renforçant l'opinion des français sur les acteurs politiques de ce système qui s'effondre, uniquement préoccupés par leur place et prébendes. C'est finalement le faible taux d'abstention qui est étonnant.

    Henri Bec

  • Ça promet !

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    Nous publions de temps en temps des images qui n'ont besoin d'aucun commentaire ou explication. Elles valent tout un discours.

    Eh oui, il promet, il promet comme il l'avait fait en 2017. Et la France continuera de décliner. Toute une frange de l'opinion, qui en réalité ne partage pratiquement aucune de ses positions et réformes, dont les plus abjectes comme les lois dites "sociétales", qui ne sont rien d'autres que de monstrueuses atteintes à la vie et plus généralement à la nature humaine, iront quand même voter pour le maître d'œuvre de l'eugénisme en marche.

    Ce sont bien souvent ceux qui, comme au début du XVIIIe siècle se répandaient dans les salons pour critiquer l'autorité, l'équilibre politique et les structures millénaires qui avaient fait de la France le premier pays. Ils vont aujourd'hui se joindre comme autrefois aux révolutionnaires les plus extrêmes pour participer à ce travail mortifère. 

    Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ! Ce sera trop tard.

  • Avant l’élection, il est élu

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    L’air fûté de celui qui est sûr de gagner

     

    Par Hilaire de Crémiers.  

    Hilaire.jpgEst-il permis au citoyen ordinaire de s’interroger sur un tel mystère ?

    Tout le monde l’a compris : l’élection présidentielle est une formalité. Et, encore, à peine ! Une procédure, convenue constitutionnellement, qui va encore agiter la France pendant une quinzaine de jours et qui n’est que la ratification par un vote d’apparence libre et populaire d’un choix qui n’est plus un choix, puisqu’il est prédéterminé par le mécanisme électoral lui-même, habilement instrumentalisé.

    Les commentateurs l’ont dit à satiété dès avant l’élection elle-même, du moins ceux qui ont encore un souci d’honnêteté : l’affaire est pliée avant même le scrutin. Ils rediront encore plus demain que tout était joué d’avance, après que le scrutin se sera déroulé effectivement comme prévu le 24 avril prochain ; et avant les prochaines élections législatives qui seront peut-être anticipées pour permettre à l’heureux gagnant de mieux profiter de sa victoire. Là aussi il ne s’agit que de disposer de l’élection à l’avance. La démocratie a ses exigences, n’est-ce pas ?

    Beaucoup de paroles donc, sans que soit tirée la moindre conclusion de cet ensemble pourtant significatif de constatations. Sans que rien ne change au fond de la question fondamentale du mode de désignation du chef de l’État, dans une vieille nation comme la France. C’est ainsi ! Personne n’envisage un seul instant, – même pas les perdants qui croient toujours naïvement pouvoir gagner à cette stupide loterie –, une remise en cause d’un système qui aboutit, pourtant, à l’absurde homologation d’un président de la République qui ne représente ni la France ni les Français – en a-t-il même conscience ou même envie, lui qui se sent si peu Français ? –, qui n’est même pas l’expression d’une opinion majoritaire – à peine le cinquième du corps électoral au premier tour ! Soit quatre fois rien ; et, cependant, ce rien constitue le tout de l’opération si bien menée à son terme. En quelque sorte, la mise de départ pour l’emporter totalement. D’autres ont réussi le même coup avant lui.

    Réussir à tout coup

    Dans la réalité du champ politique français d’aujourd’hui, le gagnant est l’aventurier chanceux qui a su le mieux combiner son affaire ; le joueur sagace qui a raflé toute la mise sans rien laisser aux autres, réduits à leurs seuls gémissements, pauvres LR, PS, RN, nationaux, écologistes et autres insoumis ; le flibustier accapareur qui s’empare de tout le butin de la puissance publique et le distribue à ses complices, jeunes et vieux, ses copains des premières maraudes politiques, et, maintenant, à ses nouveaux affidés dont le ralliement même tardif mérite récompense, car rien ne resserre autant et si bien les liens de solidarité entre professionnels de la politique que l’attrait et la jouissance du pouvoir. Ah, la jouissance du pouvoir, leur unique raison d’être !

    Les quelques jours prochains de trémoussements électoraux que la France s’apprête à connaître, malgré sa morosité due aux circonstances de plus en plus tragiques, n’offrent donc plus aux citoyens qu’une comédie sociale, plus ou moins obligée, d’ailleurs bien ressentie comme telle, surtout chez les abstentionnistes, mais où la médiacratie va donner à plein sa partition pour faire accroire à l’électeur incrédule son rôle décisif. Ce sera juste un rite, devenu pratiquement superfétatoire, comme le prouvera largement le taux de participation, quoique nécessaire dans le cadre de la religion républicaine officielle, pour sacraliser publiquement l’élu du destin démocratique qui s’est imposé bien autrement et bien auparavant pour des raisons tout autres dont les secrètes convenances et connivences échappent au commun des mortels qui vont participer à cette votation. En l’occurrence le champion de la République en marche réussit sans coup férir pour la deuxième fois consécutive ! Alors que la majorité des Français n’en veulent plus. Épatant ! Telle est l’utilité de jeter un bulletin dans une urne. Le sort de la France en est scellé ! Pour cinq ans encore ; ça fera donc dix ! Attention, il n’est pas dit ici qu’il ne faut pas aller voter. Au contraire ! Et le plus nationalement possible pour bien marquer les lignes de rupture. Il n’est question seulement que de n’être pas dupes d’un système constitutivement truqué. Et depuis l’origine pour qui veut bien voir les faits dans leur implacable réalité. Et, il est vrai, en nos jours macroniens plus que jamais.

    Par son déroulement même, cette élection présidentielle et celles qui suivent en conséquence, ne sont pas sans rappeler le temps des clans, ces structures sociales primitives, terriblement efficaces, soit les clans des époques protohistoriques, avant l’histoire des nations, avant même l’invention de la cité, avant que la politique se soit civilisée, soit, plus classiquement, les clans de toujours, d’aujourd’hui comme d’hier. Ainsi fonctionnent les mafias, maintenant comme de tous temps, sur tous les continents, surtout quand elles visent à s’approprier le pouvoir pour le confisquer à leur profit, ce qui est le cas dans beaucoup de pays en notre beau siècle démocratique et pas seulement dans ceux qui sont désignés par les ligues de vertu politique à la vindicte publique.

    En France pareillement. Investissement de l’État par une bande organisée et sous forme légale : formidable avancée démocratique ! Ne nous leurrons pas, c’est le cas depuis bien plus longtemps sans doute qu’il n’est cru généralement ; mais, à ce jour et désormais, un tel processus est devenu patent. Pas un parti comme les autres, soit, pour reprendre la terminologie en usage dans la majorité présidentielle, un superparti si on veut, mais bien une entente en vue d’une rapine des postes publics. La légalité sert de couverture à la friponnerie, le droit à l’immoralité, la constitution à la forfaiture. Bel aboutissement du rousseauisme et du kantisme, constitutifs de la pensée républicaine et de l’idéal démocratique ! Pas même du Machiavel, du sous-Hobbes avec un Léviathan qu’il s’agit de mettre à son service.

    Il y a de quoi forcer l’admiration. Et entrer dans la danse macronienne en ralliant le si parfait parangon de progressisme démocratique qui s’est identifié à la France et qui veut imposer au monde, au nom de la France, sa propre vision de la société idéale.

    Étrange légitimité

    Le plat servi était préparé et cuit avant l’heure. Les gens avisés le savent. Ni Marine Le Pen, ni Valérie Pécresse, ni Jean-Luc Mélenchon n’ont changé la donne. La surprise Zemmour, heureuse en elle-même, malgré de magnifiques manifestations où soufflait le patriotisme protestataire d’une France qui ne demande qu’à vivre en dépit des oukases macroniens, n’a fait qu’activer plus violemment le réflexe de défense du système en place. Ce n’est pas dire que la réaction a été inutile. Au contraire. Zemmour a clamé les vérités qu’il fallait révéler et rassemblé les Français conscients des enjeux. Si la victoire n’est pas au rendez-vous, c’est qu’une fois de plus elle aura été volée par un système républicain qui, de toute façon, se refuse à l’admettre. D’ailleurs, l’addition des voix patriotiques auraient dû constituer normalement le socle largement majoritaire – même s’il était minoritaire, et de peu, par rapport à l’ensemble du corps électoral – suffisant pour légitimer dans le cadre des institutions actuelles non seulement une représentation du pays mais aussi un gouvernement – et un gouvernement d’union nationale dont la France a un urgent besoin. Il n’en sera rien. Même aux législatives. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire depuis les débuts de la République – qu’on se souvienne de Fructidor ! – ; c’est même régulier.

    Alors, la présidentielle ? Il n’y a même pas eu lieu d’imposer une désignation. L’homme s’est présenté à l’heure qu’il a voulue, ainsi qu’il l’a lui-même précisé. Il lui a suffi de dire simplement : « c’est moi, me voilà ! ». Tel Bonaparte se couronnant lui-même. Le suffrage chargé de corroborer cette affirmation de l’homme qui est déjà le chef, qui s’annonce à nouveau comme le chef et qui n’a même pas besoin de passer par la case préparatoire du candidat, tant à l’évidence c’est lui le chef, ne sera même pas une onction consécratoire : quelle utilité à un tel symbole ? Il faut bien comprendre l’esprit qui se dégage de tels procédés. Le résultat publié officiellement n’est qu’une confirmation nationale – et internationale –, entérinant un droit antérieur et supérieur à toute autre règle institutionnelle. À bon entendeur, salut. C’est le point capital.

    Ce droit qui désigne la personne et la promeut pour elle-même, est bien – au-delà des mots et des arguties – le ressort profond, simple et fort, qui anime le jeu apparemment compliqué de nos institutions. Tel, jadis, un De Gaulle ou, avant, en modèle de tous les monocrates de la République, un Bonaparte, peut-être même un Mitterrand, un Giscard, un Chirac. En fait, tous ont eu, comme nécessairement, la même tentation et ont usé de ce même ressort, même le pitoyable Sarkozy et le minable Hollande. « C’est moi, me voilà ! ». Et ça marche.

    Ce droit éminemment personnel qui domine le droit public, justifie et conforte une telle légitimité hors norme, au-delà de toute légitimité. La rencontre d’un homme et d’un peuple, dit-on pompeusement. Depuis De Gaulle. Non, pour qui examine les choses de près, la rencontre d’un homme et d’un système qui a autant besoin de lui que lui de s’appuyer sur sa volonté de survie. C’est l’explication de tout depuis l’origine.

    L’élu du destin, tel qu’il se présente, ne peut donc que se prêter volontiers, par complaisance, par convenance, voire avec condescendance, à un cérémonial d’investiture qui est censé magnifier la fonction et le titulaire qui l’incarne en l’inscrivant dans le cours historique des traditions nationales et royales que les mœurs républicaines se sont efforcé de reproduire et de continuer pour légitimer aux yeux du vulgum pecus l’exercice du pouvoir.

    S’il est une certitude qui habite Macron, c’est bien qu’il est le chef. L’est-il vraiment ? Ses comportements d’adolescent immature qui cherche toujours à briller ou se différencier, prouveraient que, s’il en soigne l’image, il lui manque l’étoffe humaine et la stature historique pour assumer le rôle. Mais voilà : il en est persuadé et il en persuade son entourage, suffisamment pour avoir une camarilla à sa dévotion.

    « C’est moi le chef »

    Être le chef devient son idée fixe. Ce qui l’autorise à tout. Même à l’inconvenant. « C’est moi le chef », avait-il intimé au général de Villiers qui s’était contenté de faire valoir quelques remarques de bon sens sur le budget de la Défense. Et le général de Villiers donna sa démission. La règle est toujours la même : Macron est le chef partout et toujours. C’est ainsi qu’il commande. D’où les innombrables structures dont il s’entoure et qui sont autant d’extensions de son pouvoir. Comme tous les faux chefs ou les mauvais chefs, il s’imagine que le propre du chef, c’est de tenir tous les pouvoirs. Tous. Et comme il s’applique, il se met à tout diriger avec des plans technocratiques sur toutes les matières, de l’économie à l’écologie, de la finance à la politique, de l’éducation à l’ordre social, de la petite enfance à la vieillesse et jusqu’à l’euthanasie, avec lois, règlements, commissions, agences, autorités. Son libéralisme théorique devient un socialisme d’État étouffant, cumulant les défauts de tous ces systèmes, comme le montrent amplement les derniers scandales.

    Et, par exemple, à quoi sert un ministère des personnes âgées, puisqu’il s’est révélé incapable de voir ce que le quidam moyen voyait. Pourquoi ces ministres ? Pourquoi ces fonctionnaires ? Le résultat, dans tous les domaines, est un immense échec en dépit de la rhétorique macronienne. Et l’inquiétude s’avive devant l’avenir le plus incertain qui soit où la réalité économique et financière va se retourner soudainement contre la France et les intérêts français, en raison même des choix macroniens. La sécurité intérieure sera menacée. Le fléau de l’immigration se déploiera dans toute sa violence.

    La politique extérieure devient si périlleuse que la France devrait plus que jamais se concentrer sur sa propre stratégie. Il n’en est rien. Macron s’habille ridiculement en Zelensky pour se figurer en résistant. Le discours onusien, otanien et européen ne saurait constituer une ligne d’action pour un pays comme la France. Il risque de lui en coûter très cher. Toutes les chimères de Macron s’évaporent au soleil de la dure réalité. Qu’en restera-t-il dans 5 ans ? Et que restera-t-il de la France ?   

    Article publié dans Politique magazine. Cliquez sur l'image pour accéder au site

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  • Pourquoi les catholiques ne revoteront pas pour Macron

    Catholiques.jpg"Non possumus". Voici le titre de la conclusion de l’ouvrage de Loïc Simonet, en référence aux paroles des premiers chrétiens (« nous ne pouvons pas ») qui refusaient de renier le Christ en marchant vers la croix. L’auteur explique : "Sans exagérer dans la grandiloquence, il me semble que tout devrait faire entrer ce qui reste de chrétien en France en dissidence intellectuelle vis-à-vis du macronisme, qui constitue un système de valeurs que nous ne pouvons raisonnablement cautionner."

    Ce "système de valeurs", Loïc Simonet l’explique avec beaucoup de profondeur tout au long du livre. Tout en étayant son argumentation par des exemples très précis d’événements ou d’actes effectués par des "Marcheurs", il puise dans des registres variés : philosophie, droit, histoire, enseignement de l’Église.

    Il pointe du doigt l’"entourloupe" du discours des Bernardins de 2018 devant la Conférence des évêques de France (CEF) pendant lequel Emmanuel Macron a loué la "beauté de l’action associative et de l’engagement des catholiques", ce qui constitue "une tentative de réduire l’Église à son action horizontale et de supprimer sa dimension verticale, vieux rêve de ses adversaires". Ce discours était une manière de se mettre les catholiques dans la poche, avant de les mépriser à bien des reprises, dont les plus flagrantes furent la non-réouverture des lieux de culte à la fin du premier confinement en mai 2020, montrant à quel point les considérations spirituelles sont parfaitement étrangères à la Macronie (Olivier Véran a indiqué combien il lui semblait superflu de "passer une demi-heure sur les cultes »)…

    L’auteur dénonce également la mise à mal du "bien commun", qu’il définit en reprenant les termes de l’encyclique Gaudium et spes : "Cet ensemble de conditions sociales qui permet, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée." Ce bien commun, tel que saint Thomas l’avait théorisé, se voit inversé, avec Emmanuel Macron : "Le bien de chacun n’est plus ordonné au bien commun, mais le bien commun est désormais asservi aux exigences particulières et antagonistes de chacun."  C’est ainsi que l’on assiste, selon l’auteur, à un délitement de la société où coexistent des groupes d’individus qui partagent de moins en moins de "commun" et qui s’affrontent dans un "ensauvagement" grandissant. Certes, ces problèmes n’ont pas commencé avec Emmanuel Macron, mais il a fait bien peu pour tenter de les pallier.

    La raison la plus importante du non possumus se situe dans la "démolition de l’humanisme" opérée depuis cinq ans : "Au-delà des discours, des postures et des effets d’annonce, c’est donc sur la qualité de son respect de l’homme qu’il va nous falloir jauger […] le bilan du Président sortant." L’auteur rappelle la Note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique, publiée le 24 novembre 2002 par le cardinal Joseph Ratzinger, qui forge le concept de "principes non négociables", qui sont ceux qui n’acceptent "ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis". Voilà ce que Ratzinger dit précisément : "La conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé par la présentation de propositions différentes de ce contenu ou opposées à lui." Autrement dit, tout ce qui concerne les enjeux bioéthiques (les questions d’avortement, de PMA, de GPA et d’euthanasie) entre dans ces "principes non négociables". Car comme le dit Loïc Simonet : "Il est un domaine dans lequel aucun accommodement ne paraît possible et qui relève d’une loi absolue et sans exception, c’est le respect de la vie de la conception jusqu’à la mort, puisque c’est du droit à la vie que relèvent tous les autres droits, et de sa négation la disparition de tous les autres."

  • Le clan Ménard : on ne comptabilise plus ses perfidies

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    La plupart de nos lecteurs connaissent bien le site "Le Salon Beige" . Le 3 avril dernier il a publié la mise au point ci-dessous. Ce site n'est pas un habitué des polémiques virulentes, mais on sent bien ici l'exaspération de l'auteur devant ces retournements inadmissibles qui déconsidèrent définitivement le clan Ménard. Cet article avait pour titre :

     

    Robert Ménard, girouette, guignol

    ou agent double d'Emmanuel Macron ?

     

    Marine Le Pen avait accusé Nicolas Bay d’être un agent d’Eric Zemmour, sans apporter la moindre preuve crédible d’ailleurs. Elle ferait mieux de se méfier de Robert Ménard qui ne semble pas avoir compris que le 1er tour est dans trois jours. Il demande notamment “Quel homme politique aurait fait mieux ?”

    “Sur l’Ukraine, (…) je me dis voilà, (Emmanuel Macron) est chef de l’État, j’ai pas honte qu’il soit chef de l’État, il tient face à Poutine“, a lancé Robert Ménard. “Et puis je me dis, est-ce qu’il y en a un de tous ceux qui sont là qui serait mieux que lui à sa place?” a poursuivi celui qui a été élu avec le soutien du Front national, puis du Rassemblement national.

    Relancé sur le fait de savoir si sa candidate, Marine Le Pen, ne ferait pas mieux que l’actuel locataire de l’Élysée, Robert Ménard persiste et signe:

    “Sur ce terrain-là, non, sur l’Ukraine non“. “Mes amis, ils ont tous été pro-russes, c’est pas possible. Et ils le redeviendraient demain si la guerre était terminée, je trouve ça insupportable”, a-t-il taclé.

    Par ailleurs, il commence déjà à torpiller la possibilité d’une alliance de deuxième tour entre Marine le Pen et Eric Zemmour. Comme Marine Le Pen, il utilise les mêmes accusations que la gauche.  La victoire d’Emmanuel Macron passe justement par ce genre de nouveau front “républicain”. Robert Ménard est-il un guignol ou a-t-il négocié avec Macron la réélection de sa femme et un siège de sénateur pour lui ? L’avenir le dira…

    Ce que je ne supporte plus chez Eric Zemmour, c’est la dureté que porte son courant politique. J’ai listé tous mes désaccords avec lui et si demain Marine Le Pen faisait des concessions à Eric Zemmour sur ces désaccords là, je ne la soutiendrais pas, ce serait sans moi (…)
    Eric Zemmour a violé un certain nombre de lignes rouges qui sont à mes yeux inacceptables. Je ne suis pas de ce monde ni de cette dureté là (…) Je ne suis pas pour le port du voile mais jamais je ne refuserais un selfie à une dame […] Jai passé ma vie en Afrique pour Reporters sans frontières et vous croyez que si j’étais Burkinabé je ne rentrerais pas en France de façon illégale ? Je le ferais pour mes enfants sans hésiter

    La séquence est tellement surréaliste que même Sonia Mabrouk est obligé de rappeler à Robert Menard que son temps de parole est décompté sur celui du RN tant il fait l’éloge de Macron et tape sur Marine Le Pen…

     

    Nous espérons tous que l'avenir se fera sans eux. Cette menace de ne plus soutenir ni Éric Zemmour, ni Marine Le Pen ne désole plus personne. Elle sera au contraire un soulagement pour la camp national.

  • La nouvelle victoire d’Orban a un sens simple, évident : il existe des peuples qui refusent de mourir

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    Les Français qui font l’essai de l’expatriation dans les pays d’Europe centrale ou de l’est n’en reviennent pas : on peut donc vivre en Europe, pas trop loin de la France, dans des pays paisibles, agréables, où les relations entre l’Église et l’État sont normales, respectueuses, où un homme est un homme et une femme une femme, où l’on ne bourre pas le crâne aux enfants avec des déviances élevées au rang de religion, etc.

    Oui, il est possible de vivre en Europe comme l’on vivait en France jusqu’au 10 mai 1981.

    Il y a plusieurs manières d’approcher la chose. Il est des pays comme la Roumanie qui prétendent jouer le jeu européen, donnent des gages tout d’apparence, mais en réalité ne suivent que très peu les diktats de Bruxelles, pour continuer tranquillement leur vie et leurs pratiques…

    Et puis il y a ceux, comme la Hongrie, qui y vont plus fort, en résistant avec force aux coups de boutoir des post-modernes, menés par l’horrible Soros, lui-même né Hongrois.

    La Hongrie en paie le prix : la presse bien-pensante (et subventionnée) de l’occident lui vomit dessus à longueur d’articles, et les commissaires européens ne rêvent à son encontre que de sanctions, humiliations, etc. Comment, la Hongrie refuse d’accueillir les « réfugiés » hommes seuls et musulmans ? Comment… ? etc.

    On voit même ici et là fleurir des accusations d’élections truquées, alors qu’il n’en est rien.

    Il est très difficile pour les « élites » traitresses bruxelloises de faire face à une réalité qu’elle juge surannée et insupportable : des peuples qui ont une furieuse envie de garder leur mode de vie, de préserver la paix civile, de continuer à se promener sans danger le soir dans leurs villes, et de laisser seuls les clochers – ou les bulbes dorés – dessiner l’horizon du paysage national, à perte de vue.

    C’est insupportable pour Bruxelles. Et rien que pour ça, cette nouvelle victoire de Viktor Orban doit nous faire chaud au cœur.

    Julien Michel

    C'est une leçon dont nous devrions nous souvenir dimanche...

  • Livre. Notre sélection : "Les rats" de Jean-Pierre Pelaez

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    Nouvelle publication d'une de mes pièces, aux Editions Ex-Aequo (Collection Entr'Actes) : LES RATS, comédie -presque musicale- créée en France par le TPO / Théâtre Populaire d'Occitanie - Mise en scène de Jean Durozier (Texte lauréat de l'Aide à la Création / Ministère de la Culture) ; en Suisse, par la Radio Télévision Suisse Romande ; plus récemment, reprise par le Théâtre du Krypton Bleu et sélectionnée au Festival des Arlequins de Cholet.

    Un pièce inspirée de la légende populaire du Joueur de flûte de Hamelin, et qui fait la satire de l'immobilisme, des routines, et de ce que mon ami le grand acteur Claude Piéplu appelait au théâtre "l'apathie sclérosante" !