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  • C'est à Téhéran ? Non, à Londres !

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    Sans trop de commentaires.

    Pendant ce temps, nos députés, devenus les clowns d'un cirque grotesque qui ridiculise une fois de plus notre pays aux yeux du monde entier, ne trouvent rien de mieux que de s'étriper stupidement sur le pouvoir d'achat, et pour finir, se rallier à Emmanuel Macron… ! Vous le connaissez, c'est celui qui ne prend aucune disposition contre l'immigration massive, et n'a toujours pas l'intention d'en prendre…

    Il va bien falloir, rapidement, changer de système si nous voulons garantir  notre survie !

     

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  • Compte rendu de l'assemblée générale TGV SUD T.E.

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    Compte rendu de l'assemblée générale TGV SUD T.E

    MVA salle Jean Farret Vendredi 17 juin 2022

     

    Notre Assemblée s'est enfin déroulée à la MVA car à cause des restrictions entraînées par la « Covid », nous n’avions pas pu retrouver la MVA.

          Nous avions longtemps en avance réservé la salle Jean Farret mais le week-end des élections n’était pas encore prévu ; un certain nombre de nos adhérents ou sympathisants mobilisé par cet événement n’a donc pas assisté à notre AG.

    Pourtant l’année écoulée a été riche en événements :

    - Réunions avec les responsables régionaux de la SNCF ; les élus Régionaux ;

    - Conférence de presse au Club de la Presse à Montpellier avec la Fnaut Occitanie, l’ASSECO-CFDT, FNE-LR et la CRI-LNMP.

    - Deux temps forts pour le projet LNMP : la concertation qui s’est déroulée fin 2020 – début 2021, et surtout l’Enquête Publique pour le tronçon Montpellier Béziers.

    Certains sujets ne sont pas prévus dans la phase 1 et ne seront débattus que pour la phase2 (mixité au-delà de Béziers et gares nouvelles) mais il est bon que soit noté notre avis sur : la mixité ; le tunnel dans les Corbières pour préserver la nature et notre opposition à des gares nouvelles mal situées ou ne permettant pas les correspondances avec les TER et Intercités.

    Toutes ces rencontres sont l’occasion pour nos associations et fédérations de défendre l’intérêt général pour le rail alors que la gouvernement mise sur la route et refuse d’accorder au rail les moyens nécessaires à sa modernisation indispensable pour permettre un report de la route vers le rail. Les « petites lignes sont plus que jamais menacées. La FNAUT nationale a dénoncé cette situation dans un communiqué que vous trouverez joint à ce compte rendu.

    Rappelons que le mode de transport routier est celui qui consomme le plus d’espace au détriment de terres agricoles et d’espaces naturels ; il pollue par le rejet de gaz à effet de serre, et par l’usure des pneus qui produit des micros particules qui non seulement polluent l’atmosphère mais aussi les cours d’eau, les mers et les océans.

    L'utilisation de l’hydrogène serait moins polluante mais ne résoud pas les deux autres problèmes et reste moins performant que le rail en consommation d’énergie

    Nous devons rencontrer l’Agglo de Béziers pour discuter du projet de la gare nouvelle TGV près de l’A75, car ce projet n’est pas abandonné dans la tête des élus même si des échos rapportent qu’une gare connectée serait en projet (?)

     Clermont.jpgBéziers-Clermont-Ferrand. Malgré nos messages et l’adhésion au Comité Pluraliste de défense de la ligne Béziers Neussargues, nous n’avons que peu de nouvelles des projets sur cette ligne. La Région soutient à bout de bras son maintien : des travaux importants sont prévus pour cet été, mais avec fermeture de la ligne pendant les deux mois d’été. Dommage pour les usagers et les touristes intéressés par notre région !

     

    Vie de l’association

     La reprise d’activité s’est faite progressivement mais nos amis décédés Alain CHARBONNIER et Eric ARE nous manquent et il serait important d’avoir de nouveaux membres.

    Nos finances sont saines mais témoignent de la baisse d’activités liée à la pandémie.

    Nous avons procédé à l’élection du Conseil d’Administration.

    La journée des Associations sur les Allées à Béziers aura lieu le samedi 10 septembre de 10h00 à 18h00 et nous serons présents.

    Notre présence, notre mobilisation et notre vigilance restent nécessaires pour la suite des événements.

    Nos échanges se sont poursuivis autour du traditionnel (de retour) verre de l’amitié.

  • L'image du jour

    Le gouvernement se penche

    sur les restrictions énergétiques

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  • Livre - Notre sélection : "La famille en question", de Pierre de Meuse

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    Qu’est-ce que la famille ? Un contrat amoureux passé entre deux individus qui s’aiment, quel que soit leur sexe ? Certainement pas. Face aux dérives modernes de la famille, notre ami Pierre de Meuse nous convie à un retour sur le passé afin de réfléchir aux conditions de sa renaissance. Originellement, la structure familiale est toujours au centre d’un ordre social plus vaste : lignées, clans, communautés, etc. Sa déliquescence moderne est le résultat d’un long processus d’individualisation, qui a vu le triomphe des désirs éphémères de chacun des partenaires. Pour défendre efficacement la famille, il ne suffit pas d’en rester à l’affirmation minimaliste que celle-ci se compose d’un homme et d’une femme : il faut rejeter le modèle de l’individu-roi.

    Pour commander, c'est ICI

  • Revue de presse - Riposte laïque - À lire et à méditer

    Le site "Riposte laïque" vient de publier un article sous la plume de Cédric de Valfrancisque, qui ne manque pas de qualité ni de piquant. L'article a vocation à une diffusion nationale. C'est pourquoi les biterrois trouveront, dans la première partie, des informations connues depuis toujours. C'est la deuxième partie qui les intéressera.

    Sans mâcher ses mots l'auteur confirme ce que nous ne cessons d'écrire depuis plus d'un an. Nombreux sont en effet les biterrois qui, réalisant l'escroquerie intellectuelle du clan Ménard, se sentent désormais grugés et bafoués, et jurent, "mais un peu tard qu'on ne [les] y reprendra pas". il y a encore toutefois ceux qui regardent sans voir et continuent de s'accrocher aux basques de ce qui, en effet, n'est plus qu'une vilaine trahison, s'imaginant, ou faisant semblant de s'imaginer, qu'ils entendent toujours dans leur mémoire les paroles des premiers temps. Pour l'instant, leur réflexion et leur conscience présentent quelques ratés. Espérons que la clairvoyance et le bon sens ne sont que partie remise !

    C'est pourquoi il ne faut pas oublier tous ceux qui ont déjà claqué la porte avec lucidité et courage. La machine communication du clan s'est, bien sûr, mise tout de suite en marche lors de chaque départ, pour étouffer une malencontreuse diffusion des motifs avancés par les uns et les autres. Nous ne les avons pas encore évoqués dans la présente publication, ce n'est que partie remise. Nous ne manquerons d'y consacrer une édition le moment venu

    ***

     

    Par Cédric de Valfrancisque - Riposte laïque

     

    Il faut virer les Ménardier de Béziers !

     

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    "Ce n’est pas la girouette qui change, c’est le vent." (Edgar Faure).

    "Un traître est plus dangereux qu’un fou" (Jules-Paul Tardivel).

    Si j’étais Biterrois, j’aurais la très nette impression de m’être fait rouler dans la farine, duper, tromper, flouer, cocufier, aux élections municipales et législatives. En effet, depuis 2014 (élection de Robert à la mairie), et 2017 (élection d’Emmanuelle à la députation), ils sont sous la coupe réglée du couple Ménardier, les Ceausescu occitans. Certes le couple a été légalement élu mais les Biterrois – entre autres l’importante communauté "pieds-noirs" – croyaient voter pour des gens de droite. Ils ont si souvent été bernés dans leur histoire ; les pauvres, ils ne méritaient pas ça !

    On dit que Béziers pourrait être la plus ancienne ville de France, avec Marseille.

    La renommée de la ville vient de la viticulture, de son équipe de rugby, et de sa féria qui se déroule autour du 15 août. Béziers est membre de l’ "Union des villes taurines françaises" au même titre qu’Arles, Bayonne, Dax et Mont-de-Marsan. C’est une ville de bien-vivre et pourtant…

    La cité a souffert au XIIIe siècle. Le 14 janvier 1208, le pape Innocent III décidait de lancer une croisade contre les Cathares. Autour de Simon de Montfort, elle sera menée par de grands barons du Nord. Le vicomte de Béziers, Raimond-Roger Trencavel, entreprend alors de résister aux assauts des croisés venus châtier les "Albigeois". Le 22 juillet 1209, des croisés, et parmi eux beaucoup de ribauds avides de pillage, pénètrent dans la ville. Quelques milliers d’habitants sont passés par les armes ou périssent dans les flammes. Le massacre est illustré par la fameuse formule "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens !", restée dans la mémoire collective (et sans doute apocryphe).

    Certains chroniqueurs estiment le nombre de victimes à 22 000. Pierre des Vaux de Cernay parle de 7 000 morts dans la seule église Sainte-Madeleine. Sachant que la population de Béziers, à l’époque, était de 10 000 âmes, on peut supposer que ces chiffres sont exagérés. Les historiens retiennent que la moitié de la population fut passée par les armes, c’est déjà énorme !

    Beaucoup plus tard, la ville allait encore souffrir. À la fin du XIXe siècle, alors que partout en France la vigne était en régression, elle augmentait dans l’Aude, le Gard, l’Hérault et les Pyrénées-Orientales. À eux quatre, ces départements fournissaient 40 % de la production française de vin.

    Pour faire face à la concurrence étrangère, des vins trafiqués apparaissent sur le marché. Les fraudeurs restent impunis. En 1892, les viticulteurs du Midi réclament "la suppression du sucrage officiel et le rétablissement des droits de douanes". Mais le marché reste en partie occupé par des vins élaborés à partir de raisins séchés importés, de vins dits "mouillés" (allongés d’eau), chaptalisés ou même élaborés sans raisin. Les vignerons du Sud s’insurgent contre cette concurrence déloyale (qui ne représentait pourtant pas plus de 5 % du marché).

    Le 12 mai 1907, le rassemblement de Béziers pour défendre la viticulture méridionale voit 150 000 manifestants envahir la ville. Venus de 200 communes, ils sont rejoints par des employés et des commerçants biterrois. La manifestation est clôturée par les discours prononcés sur la place de la Citadelle. Prennent la parole Marcelin Albert qui lance un vibrant ultimatum au gouvernement en lui demandant de relever le cours du vin, Ernest Ferroul qui prône la grève de l’impôt et le maire de Béziers, Émile Suchon, qui prend position pour les viticulteurs en lutte.

    Le 16 mai, tout le conseil municipal de Béziers, de tendance radical-socialiste, démissionne. La pression de la rue continue. Le poste de police et la façade de la mairie sont incendiés.

    Alerté, Georges Clemenceau décide de contre-attaquer. Le 17e régiment d’infanterie de ligne composé de réservistes et de conscrits du pays, est muté sur ses ordres de Béziers à Agde le 18 juin 1907. Le soir du 20 juin, apprenant la fusillade de Narbonne, 500 soldats du 17e RI se mutinent, pillent l’armurerie et prennent la direction de Béziers. Ils parcourent une vingtaine de kilomètres de nuit. Le 21 juin, au matin, ils arrivent en ville. Accueillis chaleureusement par les Biterrois, "ils fraternisent avec les manifestants, occupent les allées Paul Riquet et s’opposent pacifiquement aux forces armées en place". La population leur offre du vin et de la nourriture.

    Le Midi est au bord de l’insurrection. À Paulhan, la voie ferrée est mise hors service par des manifestants qui stoppent un convoi militaire chargé de mater les mutins.

    À Lodève, le sous-préfet est pris en otage. Les autorités militaires ne peuvent accepter cette mutinerie. L’exemple du 17e  RI pourrait  donner des idées à d’autres régiments de la région.

    À Paris, la République tremble, Clemenceau doit faire face à un vote de défiance. Il intime au commandement militaire de rétablir l’ordre dans la journée. Dans l’après-midi, les soldats du 17e de ligne déposent enfin les armes et se dirigent vers la gare sous bonne escorte, avec la promesse qu’ils ne seraient pas sanctionnés. Le 22 juin, par train, ils regagnent leur caserne. Clemenceau annonce la fin de la mutinerie et obtient la confiance au gouvernement par 327 voix contre 223.

    Le 23 juin une loi est enfin votée, qui réprime la chaptalisation massive des vins.

    Les mutins du 17e sont affectés à Gafsa, en Tunisie, garnison des fameux "Bats’d’Af" (1) mais ils restent sous un statut militaire ordinaire. Il n’y eut donc pas de sanctions pénales à la révolte du 17e, contrairement à une légende bien établie (2).

              1) En fait c’est l’abréviation de « Bataillons d’Afrique ». Elle désigne les BILA : Bataillons d’Infanterie Légère d’Afrique qui incorporaient des voyous, des proxénètes et des repris de justice. Certains auteurs confondent les BILA et l’armée d’Afrique ou la Légion étrangère, c’est faire offense à notre glorieuse armée d’Afrique et à cette « phalange magnifique » qu’est la Légion.

                   2) Mais, jugés peu fiables, ils furent souvent envoyés en première ligne dès 1914.

    Pourquoi ce long préambule pour parler de Béziers ? Juste pour démontrer que les Biterrois – les gens du Sud en général – sont capables de colères, de débordements, de coups de gueule et, si besoin, de coups de poing. Aussi je me pose la question suivante : comment peuvent-ils supporter les foucades, les volte-face, les trahisons et les revirements idéologiques de celui qu’ils ont élu à la tête de leur ville  en 2014, et réélu en 2020 ? Qu’attendent-ils pour le virer manu militari ?

    Ce type passe sa vie sur les plateaux télé, et on nous annonce qu’il va devenir chroniqueur d’une chaîne d’infos. Quand a-t-il le temps de s’occuper de sa mairie ?

    Dernier coup foireux en date : dans une tribune du 11 juillet dans "Le Figaro", Ménardier appelle à faire émerger de la modération dans la vie politique. Venant de lui, on croît rêver !!!

    Il en profite pour confirmer son soutien à Emmanuel Macron, et attaque violemment ses ex-amis politiques (dont le RN qui vient pourtant de faire réélire son épouse).  Le constat de celui qui fut, durant son premier mandat de maire, à la droite de l’extrême droite, est cinglant.

    Il estime que "la nouvelle norme, c’est d’être figé, pétrifié dans sa pensée", et il fustige "les haineux de Twitter qui détestent autant la complexité que la modération", tout en bavant sur ses ex-camarades anti-système, qu’il qualifie désormais de "nouveaux conservateurs, aigris, rances".

    Et il se livre à un ridicule exercice de repentance. Face aux  "racailles de la pensée, d’extrême gauche ou d’extrême droite", il veut aller à contre-courant des pensées politiques dominantes, pour lui, c’est un acte quasi révolutionnaire. Il continue sa confession impudique par une envolée qui vaut son pesant de moutarde  quand on connaît son pédigrée : "Être révolté, être punk aujourd’hui, c’est être modéré ! Être punk, c’est rêver d’Europe, aimer la bannière bleue étoilée. Être punk, c’est préférer l’Otan à l’alliance des salles de tortures Moscou-Damas-Pékin. Être punk, c’est admettre ses erreurs. Être punk, c’est refuser de se vautrer dans la démagogie ou le complotisme".

    Dis-donc Ménardier, il faut arrêter de fumer la moquette !

    Sa tribune est une ode à la Macronie et une attaque vacharde et frontale contre son ex-famille politique. Il rêvait d’être ministre, finalement il sera chroniqueur pour LCI. Il pourra ainsi continuer à baver sur ceux qui l’ont fait élire maire de Béziers ; ce "front des radicaux qui insultent leurs adversaires jour et nuit… généralement tous anti-vaccins, anti-passe sanitaire, anti-américains viscéraux, poutinolâtres, tout en qualifiant Macron de… dictateur".

    Dans un précédent appel du pied à Macron, le fourbe avait déjà déroulé un argumentaire appelant à voter pour les candidats de la majorité en vue des élections législatives.

    Il y a quelques années, pour se faire élire maire par la communauté "pieds-noirs" de Béziers, Ménardier  flirtait avec le diable. Ses discours étaient résolument droitiers et anti-immigration.

    Élu maire de "sa" ville – comme il se plaît à le dire, comme si elle lui appartenait – il a réarmé la police municipale et baptisé une place (ou un rue ?) "Commandant Hélie Denoix de Saint-Marc".

    Nous, les réacs, les fachos aux idées nauséabondes, nous avons été bluffés.

    Mais depuis l’élection présidentielle de 2022, les masques sont tombés : Ménard revient à ses premières amours (ou à ses vieux démons ?). Il a expliqué à "Causeur" qu’il est rongé par le repentir, qu’il veut adoucir son discours, qu’il "aime les gens plutôt que les idées", bref qu’il est redevenu gentil. Qu’on me permette de douter de sa sincérité, car il aura été, durant toute sa carrière, un ambitieux et une girouette évoluant en fonction de ses propres intérêts.

    Ménardier est cofondateur de l’association "Reporters sans frontières" (RSF), dont il a été le secrétaire général de 1985 à 2008, ainsi que du site internet "Boulevard Voltaire", lancé en 2012 (3). Son parcours commence à gauche ou, plus exactement, à la gauche de la gauche.

                   3) Les dirigeants de « Boulevard Voltaire » ne manquent pas une occasion de signaler que Robert Ménard et sa femme n’ont plus rien à voir avec  leur site. On les comprend !

    D’abord proche des milieux anarchistes, puis trotskistes, militant à la "Ligue Communiste Révolutionnaire", de 1973 à 1979. Puis militant du Parti Socialiste, qu’il rejoint via le courant du CERES, l’aile gauche du PS (il sera même délégué du CERES pour la fédération de l’Hérault en 1979).

    À Béziers, en 1979-1980, il participe au lancement, sous la mandature du communiste Paul Balmigère, d’un journal gratuit d’information  "Le Petit Biterrois".

    Le 25 juin 1985 à Montpellier, il crée l’association "Reporters sans frontières". Il bénéficie du soutien de François Mitterrand et de Jean-Michel Du Plaa, conseiller général PS de l’Hérault.

    Ce type bouffe allégrement à tous les râteliers de la gauche alimentaire !

    Ce parcours de socialo-gaucho et de godillot du système lui vaudra, le 22 mars 2008, d’être fait chevalier de la Légion d’honneur sur proposition de… Bernard Kouchner.

    Mais il sent que le vent tourne et qu’il y a des opportunités à ne pas manquer.

    Les villes du Sud de la France souffrent d’une immigration maghrébine invasive, or Ménard voudrait se présenter à la mairie de Béziers, "sa" ville. Il va donc changer son fusil d’épaule.

    À l’issue des municipales de 2014, après une campagne aussi à droite qu’adroite, il est élu maire de Béziers avec le soutien du Front national, de "Debout la République" et du "Mouvement pour la France". Catalogué à l’extrême-droite, son premier mandat sera marqué par quelques mesures courageuses et des coups de gueule médiatiques qui font polémique. En fait Ménardier, un brin mégalomane, a surtout besoin qu’on parle de lui.

    Réélu dès le premier tour des municipales de 2020, il prend la présidence de la communauté d’agglomération "Béziers-Méditerranée". La terre ne le porte plus et il rêve d’un plus grand destin.

    On le verra ensuite caresser tantôt Emmanuel Macron, tantôt Marine Le Pen dans le sens du poil, tout en se disant "ami d’Éric Zemmour" et… en lui tirant dans le dos.

    Léo Ferré chantait "pour tout bagage on a sa gueule". Ménardier a une gueule de faux-cul et, contrairement à ce qu’on dit, on devrait toujours juger les gens sur leur mine !

     

    Si vous souhaitez lire un autre article du même auteur et du même genre c'est ICI

  • Livre - Notre sélection : L'urgence, "Défaire le parti des médias"

    Nous vous révélons le vrai coup d’Etat des médias !

     

    Hunter Biden, le fils du président de la 1ère puissance mondiale est confronté à des scandales financiers de grande ampleur : silence gêné des médias occidentaux !

    Le même Hunter Biden doit faire face depuis quelques jours à un déferlement de révélations sordides qui tendent à prouver son implication personnelle dans des affaires de prostitution, de drogue et même d’inceste : silence total de la caste médiatique !

    Circulez, il n’y a rien à voir !

    Va-t-on encore accepter l’omerta imposée par le Parti des médias, tout particulièrement en France ?
    Avec Philippe Milliau, nous avons remonté le fil de la prise de pouvoir du Parti des médias, ce quatrième pouvoir devenu le premier ! Nous avons découvert la date précise du coup d’Etat des médias en Occident : nous sommes le 5 novembre 2020 ! Ce jour-là, une voix s’élève et s’écrie :  Coupez !

    Ce jour-là, dans l’indifférence générale, on assiste à un formidable basculement de légitimité.
    Dans "Défaire le Parti des médias", nous vous racontons tout le processus d’usurpation de la souveraineté politique par le système médiatique.

    Et nous vous donnons les pistes pour créer des bastions de résistance.
    Il est urgent de mener le combat ! Lisez cet ouvrage de toute urgence...

    Martial Bild
    Directeur général TVLibertés

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    Nenikekamen ! « Nous sommes victorieux ! »

    C’est pour annoncer cette nouvelle de la victoire des siens contre les Perses à Marathon que le Grec Philippidès alla jusqu’au bout de ses forces physiques.

    Ce récit fondateur de l’histoire de l’Occident est aujourd’hui entièrement inversé. Les porteurs officiels d’informations ne meurent plus pour la patrie. Et c’est la patrie qui, déjà à bout de souffle, périt de leur emprise.

    Les médias dominants occidentaux mènent une entreprise d’extinction du pluralisme des opinions et de leur confrontation. L’étranglement de l’expression publique et la tyrannie médiatique aboutissent à une véritable syncope de la civilisation européenne.

    Face à cette immense menace, TVLibertés a forgé un modèle alternatif qui entraine un for­mi­dable mouvement de recomposition. Qu’est-ce qu’une authentique presse alternative ? Quels sont les obstacles qui se dressent devant elle, dans l’ignorance desquels le public est entretenu ? Quel est le rôle des plateformes vidéo dans le coup de force contre l’information et la liberté d’expression ? Répondre est un devoir.

    Ensemble avec Philippe Milliau, président de TVLibertés, nous avons cherché à donner toutes les pistes et les moyens de défaire « le parti des médias ». Ces réflexions et analyses constituent un ouvrage qui permet de définir les lignes de combat pour construire une presse vraiment libre.

    Défaire le parti des médias est un élément de destruction massive de la mortifère entreprise de standardisation idéologique des peuples menée par les médias de masse.

    Tout cela en mémoire de Philippidès.

    Philippe MILLIAU,  Président de TVLibertés.  Il a fondé au cours d’une carrière professionnelle intense plus de quinze entreprises et associations. Amoureux d’Homère et de Nietzsche, sa vie est structurée par le combat politique identitaire et la défense de la civilisation européenne.

    Martial BILD, Directeur général de TVLibertés. Journaliste et homme de communication, il est l’animateur de nombreuses émissions dont « Bistro Libertés ». Défenseur de l’esprit français, il enseigne aussi l’art oratoire comme forme d’expression de l’intelligence humaine.

    Pour commander, c'est ICI

  • La lucidité et le courage de certains élus. Occasion de méditer pour beaucoup ...

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    Jacques Bompard, maire d'Orange, ancien député

     

    Cet entretien a été enregistré avant la dernière campagne électorale. Il montre la lucidité et surtout le courage dont peuvent faire preuve certains responsables. Fort heureusement, même si beaucoup, bien que conscients de la situation, n'ont pas encore eu le cran de quitter leur confort servile, ces nouveaux paladins deviennent de plus en plus nombreux et maintiennent l'espoir de parvenir à un redressement du pays. Rien n'est jamais perdu !

    Notons que les positions prises par E. Ménard, dont il est fait état dans cet entretien, ont été rapidement mises à mal par les déclarations récentes du clan qui s'est insurgé avec violence contre l'arrêt rendu par la Cour suprême américaine sur l'avortement. Elles confirment, comme nous l'avons toujours soutenu, que tous ces boniments et bonimenteurs n'ont en tête que le seul intérêt de leur triste personne.

    Pour écouter l'entretien, sur l'image ci-dessous (12 minutes)

  • Redécouvrir le domaine de Trianon au château de Versailles

    C’était le "Grand siècle". La France était alors la première puissance et servait de modèle au monde civilisé, l’Autriche qui a essayé de recopier Versailles, la Russie où la culture française était à l’honneur… Histoire de l’exception française et de son modèle culturel et politique, rayonnement intellectuel et artistique, crainte universelle de ses armées, « modèle d’État unique en son genre » ayant permis, sur près de mille ans la construction du pays…

    Il nous est apparu opportun et rafraichissant, dans l’état de décomposition générale que nous connaissons, de publier ce reportage.

     

    Le domaine de Trianon fait peau neuve

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    photo 1/10© Thomas Garnier/Château de Versailles

    Pour l'été 2022, le château de Versailles propose aux visiteurs de redécouvrir le domaine de Trianon tel qu'ils ne l'ont jamais vu grâce à une nouvelle création végétale et à une restauration du hameau de la Reine.

     

    Un jardin sur le thème de la faune sauvage

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    photo 2/10© Kevin Domas

    Les jardiniers s'appliquent à perpétuer la tradition initiée sous l'impulsion de Louis XV qui avait fait du domaine un vrai terrain d’expérimentation botanique. Chaque été, ils redoublent ainsi d'ingéniosité pour imaginer une conception végétale unique. Pour 2022, ils ont choisi le thème de la faune sauvage.

     

    Des plantes... aux noms d'animaux

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    photo 3/10© Emeline Férard

    C'est ainsi une vraie ménagerie qui peuple désormais les parterres du Grand Trianon. Les jardiniers ont planté des espèces dont les noms vernaculaires rappellent des animaux ou une partie de leur anatomie. Exemple avec ces pièces florales violettes dégoulinant au milieu de larges feuilles vertes : Amanranthus candatus également appelée queue de renard.

     

    Le hameau de la Reine

    retrouve son paysage d'antan

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    photo 4/10© Thomas Garnier/Château de Versailles

    Pour continuer la tournée des nouveautés, c'est vers le hameau de la Reine qu'il faut se diriger. Cette extension du Petit Trianon a été créé dans les années 1780 pour Marie-Antoinette désireuse d'échapper aux foules qui avaient investi les autres bâtiments. Mais elle a un temps été laissée à l’abandon et a connu plusieurs transformations.

     

    La laiterie de propreté restaurée

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    photo 5/10© Kevin Domas

    Les derniers travaux ont visé à compléter les précédentes restaurations réalisées et reconstituer le paysage d'origine conçu par l'architecte Richard Mique au XVIIIe siècle. Parmi les bâtiments restaurés, figure la laiterie de propreté dont l’extérieur et l’intérieur ont fait l’objet de diverses interventions afin de lui rendre son raffinement d'autrefois.

     

    Un nouveau cheminement

    et un lac aux eaux claires

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    photo 6/10© Kevin Domas

    Les travaux ont également consisté à revoir le cheminement reliant les différentes fabriques du hameau et à restaurer complètement le grand lac afin de restituer la clarté et le bon écoulement de ses eaux. N'y manquent plus que le gazon et quelques plantations prévues pour l'automne prochain.

     

    Un ensemble emblématique et pittoresque

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    photo 7/10© Kevin Domas

    Le hameau de la Reine est constitué d'une dizaine de fabriques, des petites maisons à l'aspect rustique, disposées à travers un paysage faussement rural qui tranche avec le reste du domaine. Les visiteurs peuvent aujourd'hui se balader autour du lac pour contempler l'ensemble emblématique (presque) tel qu'il était à l'époque de Marie-Antoinette, certains bâtiments ayant été détruits après sa mort.

     

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    photo 8/10© Kevin Domas

    Outre sa création annuelle, le domaine de Trianon donne d'autres merveilles végétales à voir notamment des arbres qui se démarquent par leur beauté, leur histoire ou leur rareté botanique. Le château de Versailles compte une trentaine d'"arbres admirables" dont treize à travers le Domaine. Il est possible de les découvrir grâce à un parcours disponible sur l'application du château.

     

    D'autres nouveautés pour 2023

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    photo 9/10© Thomas Garnier/Château de Versailles

    Le château de Versailles concocte déjà plusieurs nouveautés pour 2023 dont un "jardin du parfumeur" qui s'installera au sein de l'Orangerie et mettra en lumière les parfums et senteurs. Si certaines plantations ont déjà commencé, il faudra attendre le printemps 2023 pour aller balader son nez au milieu de cette "exposition végétale".

     

    Un Buffet d'eau en cours de restauration

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    Autres travaux en cours : la restauration du Buffet d'eau du Grand Trianon, une fontaine monumentale constituée de multiples effets d'eau édifiée sous Louis XIV et qui montrait des altérations tant sur les marbres et les différents décors que sur le fonctionnement de ces effets d'eau. L'intervention devrait s'achever au printemps 2023.

    Tiré, en partie, du magazine Géo

  • Une analyse plus que pertinente !

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    Ce blog essaie, depuis sa création, sept ans déjà, de sélectionner les meilleures analyses, afin de sortir des médiocres déclarations politico‑politiciennes qui encombrent nos écrans. En voilà une qui n'est pas passée inaperçue !

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    En mettant la Constitution au-dessus du peuple, Macron affirme tranquillement que celui-ci n’est pas souverain. Évacuée, la fiction républicaine ! Et avec elle, la nécessité de se sentir obligé par la patrie charnelle.

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    Par Jean-Luc Coronel de Boissezon

    Coronel.jpgLe propos est passé inaperçu de beaucoup, alors qu’il est déterminant pour comprendre ce que représente le président nouvellement réélu du point de vue politique, spécialement à la lumière des critères du droit public. C’était à la fin du morne débat télévisé d’entre-deux-tours. À partir de 2 heures, 40 minutes et dix secondes, on put entendre en effet l’échange suivant :

    – Marine Le Pen : « Mais écoutez, le souverain, c’est le peuple, c’est dans notre Constitution. Le seul souverain, c’est le peuple, c’est pas le Conseil constitutionnel, c’est pas c’qu’y a marqué ! ».

    – Emmanuel Macron : « Non, c’est la Constitution, Madame Le Pen ».

    Rarement le choc des conceptions politiques aura été plus frontal : populisme d’un côté, ne s’épargnant pas le topique d’une expression relâchée, mais parfaitement ferme sur son principe ; de l’autre, une idéologie antipopulaire qui ne s’était jamais aussi nûment trahie chez un président de la Ve République. Ce n’est rien de moins que la Constitution de cette dernière que M. Macron a foulée aux pieds à l’instant où il prétendait s’en réclamer. On sait en effet que le texte du 4 octobre 1958 dispose, en son article 3 : « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » Mme Le Pen ne faisait que rappeler l’évidence. En la niant explicitement, dans l’un de ces moments de relâchement de la duplicité politicienne qui font le rare intérêt de ce genre de débat, M. Macron a dévoilé brutalement ce que tout observateur attentif a pu constater non sans vertige : l’actuel chef de l’État est en réalité une manière de factieux, refusant de reconnaître le souverain qui seul lui a pourtant délégué l’exercice du pouvoir.

    Il ne saurait s’agir, dans la bouche d’Emmanuel Macron, d’un lapsus : à la parole, il joint le geste qui la confirme, que l’on peut revoir sur l’image télévisée. Levant sa main gauche au-dessus de sa tête, il trace de son index une barre de niveau, signifiant ainsi que la Constitution est au-dessus de celui du peuple. L’index est en l’air ; le souverain auquel fait allégeance M. Macron ne l’est pas moins. C’est une pure abstraction. Sa fonction est précisément de vider de sa substance la souveraineté, de liquider le souverain concret, d’en finir avec la corporéité du peuple historique, d’effacer la patrie charnelle.

    Censurer la volonté du peuple

    Cette opération de neutralisation vient cependant de loin et a été suffisamment cultivée par un certain courant juridique et politique pour expliquer l’aplomb avec lequel le garant supposé des institutions a pu contrevenir verbalement à la disposition fondamentale du texte constitutionnel. Il n’était que de lire les tribunes de juristes favorables au pouvoir en place dans l’entre-deux-tours. Leur obsession est d’empêcher le recours à l’art. 11 pour toute révision de la Constitution, afin que ne s’impose que l’art. 89, qui a, à leurs yeux, l’avantage de soumettre tout projet de révision au vote préalable, en termes identiques, de l’Assemblée nationale et du Sénat. En bref, d’empêcher le peuple de modifier la « loi suprême » qu’il s’est pourtant donnée, donc le texte qui précisément lui attribue la souveraineté !

    Comment un tel projet d’enfermement du peuple dans la prison d’une expression temporaire de sa volonté peut-il être justifié ? Tout une école juridique y œuvre depuis une quarantaine d’années, dans le but de voir « la politique saisie par le droit », selon l’expression de l’initiateur que fut en la matière le doyen Louis Favoreu. Ce courant confie aux juges, spécialement aux cours constitutionnelles, le pouvoir de censurer la volonté du peuple, exprimée par ses représentants dans la création de la loi. Ne pouvant se donner librement sa loi, ce qui est la définition étymologique de l’autonomie, le peuple est traité en mineur, nécessitant un ou plusieurs tuteurs. La « première marque de la souveraineté » selon Jean Bodin, à savoir le pouvoir de faire et casser la loi, est ainsi bridée par un pouvoir judiciaire, non élu quant à lui, ne représentant en rien le souverain. Sa légitimité résiderait dans son statut constitutionnel, autrement dit sa présence dans la norme suprême ; le peuple se méfiant de lui-même aurait pourvu à ses dérives prévisibles en se dotant d’un contrôle de constitutionnalité. La vérité est, en tout cas en France, tout autre : les constituants de 1958 ne prévoyaient pas du tout un contrôle extensif de la loi par le Conseil constitutionnel sur la base de vagues principes tirés de Déclarations et de Préambules ; on sait que les juges constitutionnels se sont arrogés ce pouvoir par la décision du 16 juillet 1971. Le peuple ne leur avait rien demandé ; pas davantage ne leur avait-il concédé un tel pouvoir au moment d’approuver la Constitution.

    Le référendum est contraire à la démocratie !

    L’idée d’une telle usurpation sourdait elle-même de l’imprégnation doctrinale du normativisme de l’Autrichien Hans Kelsen, introducteur dans le droit constitutionnel des fictions du kantisme, théoricien d’une « théorie pure du droit » et d’une « hiérarchie des normes » dans laquelle la validité de toute norme est… d’être conforme à une autre norme. Dans ce système qui dissout la légitimité dans la pure légalité bureaucratique, la Constitution elle-même qui est le sommet de son système pyramidal ne découle pas de la volonté du peuple – politique, donc non juridique, et par là-même « impur » – mais d’une imaginaire « Grundnorm » de nature « logico-transcendentale » : la Raison des Lumières, implicitement accessible aux seuls esprits rationalistes d’élite, la dicterait. En Allemagne, sous l’effet de la culpabilisation consécutive à la Seconde guerre mondiale, cette doctrine de suspicion de la volonté politique, tout particulièrement de la volonté populaire, a débordé le champ juridique pour envahir les sciences sociales, aboutissant à la théorie du « patriotisme constitutionnel » de Jürgen Habermas : les citoyens ne sauraient oser se réclamer d’une appartenance, d’une patrie, que si celle-ci est de papier, abstraite, universelle, ouverte à tous – et dès lors privée de toute réalité substantielle. Proche de la classe politique allemande actuelle, M. Macron n’est pas insensible aux avantages de ce discours, qui aboutit à la vulgate orwellienne répandue dans les médias qui le soutenaient unanimement ces dernières semaines, selon laquelle « le référendum est contraire à la démocratie » !

    Mme Le Pen ne pouvait inquiéter M. Macron en lui faisant remarquer que, si le recours à l’art. 11 était inconstitutionnel, l’autorité du président de la République serait privée de fondement depuis 1962. La fin de l’élection présidentielle au suffrage universel direct est précisément ce dont rêve le progressisme oligarchique – pléonasme, en réalité – pour lequel l’idéal serait que le chef de l’État fût à nouveau désigné par une élite.

    L’hostilité constante à la possibilité d’une expression directe du peuple est apparue comme la dominante de la perspective macronienne, comme la suite de l’échange entre les deux candidats de second tour l’a montré :

    — MLP : « Aimons la démocratie, aimons la volonté du peuple directement exprimée... »

    — EM : « Donc vous venez vous-même de proposer une formule qui éradique le rôle de l’Assemblée nationale. » […]

    — MLP : « M. Macron, pardon de vous dire que, encore une fois le peuple est souverain… ».

    — EM : « Et l’Assemblée le représente ».

    Par ses réponses, le président en exercice ne confirmait pas seulement son inouïe dénégation des termes de l’art. 3 ; il trahissait en outre son intime conviction que les députés, quant à eux, ne représentent pas véritablement le peuple et qu’ils sont précisément en place pour ce motif dans la perspective libérale, para-censitaire et pseudo-épistocratique – sans quoi il n’eût pas opposé leur action à celle du référendum qui manifestement l’effraie, en tant qu’expression du peuple réel. C’est que la délégation de souveraineté ne peut que cesser dès lors que le souverain paraît. Les institutions refondées par le général de Gaulle, de sensibilité monarchiste, renouaient clairement en cela avec la royauté capétienne : le référendum est l’analogue du lit de justice qui suspendait le pouvoir délégué aux cours de parlements, comme l’élection par l’onction populaire est l’analogue du rituel du sacre. Dans le sein du peuple dont est originellement sorti le roi, la royauté est retournée comme en un sommeil de la manifestation du politique. Le peuple ressortit au sacré comme le roi qui l’incorporait autrefois. La quintessence de la politique libérale qu’incarne méticuleusement M. Macron est de le circonvenir par une oligarchie bourgeoise. À cet égard, le pouvoir reconduit le 24 avril dernier réitère en toute logique l’usurpation première : celle qui, le 17 juin 1789, vit quelques cinq-cents bourgeois rompre avec les mandats impératifs qui leur avaient été confiés par leurs électeurs, pour se déclarer sans les consulter « représentants de la Nation », ce qui était la façon la plus durablement habile de prendre le pouvoir au roi sans le rendre au peuple.  

    Cet article est paru dans Politique magazine

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  • Le clan Ménard a perdu son âme. Il n'a pas pour autant reçu son plat de lentilles

    Depuis un an (voir les articles que nous avons publiés dès juin 2021), le clan Ménard n’a cessé de jouer les carpettes auprès d’Emmanuel Macron. Il n’y avait plus de critiques à faire, le bilan était « globalement positif ». Oubliés les Gilets jaunes, l’augmentation exponentielle de l’immigration, la délinquance désormais non maitrisée, la dette abyssale et explosive, la justice en faillite, l'inflation galopante, la gestion incohérente de la crise sanitaire, le drame de l’hôpital, la politique extérieure au service des échéances électorales, etc.

    Au fur et à mesure des mois, les louanges et courbettes ont pris un tour quasi quotidien. Souvenons-nous de l’accueil indécent du Président à Béziers.

    Notre députée, prétendument catholique, qui avait cru pouvoir s’illustrer sur les questions bioéthiques, n’a rien trouvé de mieux que de critiquer avec violence l’arrêt rendu par la Cour suprême américaine sur l’avortement, choisissant ainsi la culture de mort contre celle de la vie. Le maire a emboité le pas avec allégresse, le lendemain même du prononcé de l’arrêt. Notons d’ailleurs, mais cela ne nous étonne pas, tellement nous sommes habitués aux analyses confuses et saugrenues, que la Cour suprême n’a pas supprimé l’avortement mais laissé les États libres d’en décider. Il était cependant indispensable, de vite rallier la doxa macrono-gauchiste, les mêmes qui avaient qualifié la colonisation de crime contre l'humanité ! Le Pied Noir Ménard a désormais dépassé les limites de l'indécence et du déshonneur. On est également surpris de l'absence de réaction de tous ceux, ils sont nombreux, qui pratiquant la politique de l'autruche, font semblant de ne pas voir ni entendre, complices objectifs de la grave crise intellectuelle et morale qui ronge le pays. L'amour propre et la dignité s'éloignent à grands pas ! Mais la nature a horreur du vide : d'autres se chargeront de les remplacer et ce ne sera pas pour le meilleur !

    C’est ainsi que la clan Ménard s’attendait à recevoir la monnaie de sa pièce, après avoir, deux précautions valent mieux qu'une, effectué un détour à Matignon aux fins de sollicitations appuyées. Un petit poste au gouvernement semblait la récompense adaptée à ces renoncements. Les dernières semaines de campagne ont vu fleurir les déclarations dans ce sens avec une grotesque indécence. 

    Les discussions et interrogations en famille n’ont pas dû manquer :

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    Les ambitions démesurées sont le propre de ceux qui ne se sentent pas concernés par le principe de Peter. Et rêvent d'un destin qui n’est pas pour eux. Comment imaginer un instant qu’Emmanuel Macron ait pu s’encombrer d’un collaborateur sans personnalité affirmée, dont l’instabilité récurrente ne se traduit que par des improvisations permanentes, transitant de la Ligue communiste révolutionnaire au Front National, désavoué depuis, en passant par le très gauchiste "Reporters sans frontières", le parti socialiste ou l’UDI… Il faut une belle dose de complexe de supériorité et d’égocentrisme pour y croire. On a d’ailleurs compris que le refus avait été notifié dès le 30 juin, les critiques contre Macron ayant repris dès le lendemain !

    Dans ces conditions, la lecture des membres du gouvernement a eu de quoi les surprendre :

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  • Les clowns - Tout un programme...

     

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    Nous ne sommes pas toujours d'accord avec Maxime Tandonnet, un peu trop républicain quelques fois à notre gout, mais ses réflexions sont, la plupart du temps, marqué au coin du bon sens. L'article qui suit est fort réjouissant. Il décrit, sans langue de bois, le cirque que nous font subir les scrutins successifs. Sa conclusion porte loin quand il soutient que "se pose la question de l’effarante imbécilité criminelle d’un système politique". Ce n'est pas nous qui lui apporterons la contradiction sur ce point !

     

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    Par Maxime Tandonnet

    Maxime_tandonnet_leemage.jpgLe système politico-médiatique est donc parvenu à ses fins. Cinq années de propagande, de sondages obsessionnels et de matraquage intensif : le deuxième tour devrait être comme prévu dès le départ Macron-Le Pen en vue de l’élection quasi certaine du premier. Oh là là, ce fut serré nous dira-t-on par la suite ! Il s’en sera fallu de peu… Oui mais le résultat sera là. Le bilan de l’équipe au pouvoir est sans aucun doute le pire de l’histoire depuis 1945 : effondrement économique (déficit commerce extérieur), l’explosion vertigineuse de la dette publique que devront rembourser nos enfants, ravage des libertés, désastre scolaire (suppression des séries, déclin de l’enseignement du français et des maths), poussée de la violence, perte de la maîtrise des frontières, montée de la pauvreté et des inégalités. Nous avons assisté à une sidérante destruction de toute forme d’honneur dans l’avalanche de félonie, de courtisanerie et d’obséquiosité et aussi une vertigineuse banalisation de la corruption. Mais la catastrophe ne tient pas tellement dans la réélection annoncée. Cinq années de plus ou de moins, dans l’histoire d’une débâcle, n’y changeront pas grand-chose. Ce qui me terrifie, c’est la généralisation de la bêtise. Douze petits clowns candidats : l’élection reine, la présidentielle, a évacué toute forme de réflexion sur l’avenir de l’État et de la Nation. Elle n’est que gesticulations télévisuelles, pitreries et grimaces pour séduire l’électeur. Douze petits clowns qui se chamaillent et rivalisent de promesses démagogiques alors que les finances de l’État sont en ruines. L’électeur est invité à s’identifier à l’un de ces clowns, à sa petite gueule, ses cabrioles et ses pitreries. La réflexion sur l’avenir de la France, son économie, ses finances, son État, sa démocratie, sa société et sa place dans le monde est radicalement évacuée, bafouée, ridiculisée. Les Français sont invités à choisir leur prochain gourou, leur prochain paon et la couleur de son plumage : rien de plus, rien de moins. Mais dans ce pays – et c’est bien ce qui est terrifiant – aucun intellectuel (ou presque), responsable politique, écrivain, scientifique, vestige d’un homme d’État ne se pose la question de l’effarante imbécilité criminelle d’un système politique. La bêtise de ces intellectuels, dont le rôle est tout de même d’inviter à la réflexion, pas de lécher le cul des puissants, donne le vertige. J’ai absolument honte d’anciens amis, de gauche ou de droite, les jeunes comme les vieux, qui se bousculent pour aller à la soupe. Ils sont ridicules, minables, têtes à claques. Tout se passe comme si un immense troupeau de lâches et d’imbéciles se ruait vers sa pitance. Désormais, une révolution est inévitable, quand et comment, c’est une autre question.

    Son blog : https://maximetandonnet.wordpress.com

  • Livre - Notre sélection : Le rond de serviette est-il de droite ?

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    L’actualité récente nous a montré que le sapin de Noël est aussi politique qu’une constitution et le foie gras un marqueur de civilisation aussi manifeste que le droit de vote. Mais comment décider à coup sûr ce qui est de droite ou de gauche ? Désormais, chaque objet, chaque geste, chaque mot recèle une dangereuse charge politique qui peut exploser dans les mains ou à la face de celui qui les manipule innocemment. Fort heureusement, ce livre, fruit de plusieurs années d’examen objectif du réel, vient apporter une réponse pratique et pédagogique à cette question de la nature politique des choses. Désormais, vous pouvez apprendre ou vérifier que le sacrifice humain est de gauche et les herbes folles de droite et ne plus risquer inconsidérément d’utiliser un ouvre-bouteille ou une grelinette sans connaître ses caractéristiques politiques, sociales et morales. Tout à la fois guide pratique, discours méthodologique et traité politique, Le Rond de serviette est-il de droite ? est l’outil rassurant dont vous avez besoin.

    Richard de Seze vit et travaille à Paris. Il collabore régulièrement à L’IncorrectValeurs actuelles et Politique Magazine.

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    Pour commander le livre, c'et ICI