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Presse

  • Les entretiens de politique magazine

    Le mensuel Politique magazine fête cette année ses vingt ans d'existence.

    Il n'a cessé d'alerter les français

    sur les problèmes institutionnels de la France.

    Hilaire de Crémiers, son créateur, revient sur cet aspect essentiel.

     

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    Le N° 207 vient de paraitre

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  • Le dernier "POLITIQUE MAGAZINE" est sorti - Lisez l'article d'Hilaire de Crémiers

     

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    Ce bulletin, vous le savez, n'est pas là pour se livrer à des propos et manœuvres démagogiques. L'article ci-dessous, que certains trouveront un peu long, analyse avec finesse les dernières élections. Il provoque la réflexion. Allons jusqu'au bout

    ***

    Un certain désarroi s’empare de la classe politique

    qui n’en continue pas moins

    dans sa course éperdue vers le pouvoir et les places.

     

    Hilaire-1.jpgLes élections départementales et régionales ont donc eu lieu fin juin, alors que Macron, on s’en souvient, eût préféré les reporter après les présidentielles. Et, en effet, un tel calcul était compréhensible ; les résultats du scrutin en ont confirmé la pertinence : une déroute dont les conséquences sont loin d’être négligeables tant dans l’immédiat de son action présidentielle que pour l’avenir même de son pouvoir.

    Son audace n’a pu aller en cette circonstance jusqu’au bout de son cynisme et de sa désinvolture qui caractérisent sa carrière tant personnelle que politique ; il a reculé devant le risque énorme d’un soulèvement de toutes les oppositions qui auraient crié au détournement démocratique et à la captation autocratique, ce qui est sa méthode depuis le début de sa vie politique. Lui restait pour satisfaire l’électorat à décider souverainement, lui et lui seul, de rendre au peuple français qui étouffait sous le carcan sanitaire, quelque liberté de respirer, de se déplacer, de se rassembler, de se divertir, en espérant en retour un mouvement de reconnaissance des citoyens. Le souci électoral opère des retournements singuliers.

    Nombre de ministres étaient chargés de porter la bonne nouvelle d’une macronie non plus punitive mais bienveillante. Ces petites ruses tactiques, qui entraient dans la mirifique stratégie des Solère et des Séjourné, n’ont guère produit d’effet. Au contraire. Sauf en Paca où Thierry Mariani n’a pu résister à la conjonction de tous les appareils politiciens, jusqu’au retrait forcé du pitoyable écologiste, tous ligués pour empêcher son accession au pouvoir régional qui eût signifié une vraie nouveauté dans le paysage politique français. En vérité, la seule ! Tout le reste demeurant en l’état, sans changement, sauf à la Réunion, et pour bien peu, malgré tous les beaux discours de rénovation et malgré toutes les prétentions macroniennes. Marion Maréchal, aux élections précédentes de 2015, avait déjà été victime de la même coalition haineuse, alors qu’elle était très largement majoritaire ; le front républicain des minoritaires devait l’emporter. Il faut y voir, sans doute, la fine pointe de l’esprit démocratique.

    Il y a bien un système

    C’est que l’enjeu est considérable. Comme l’a dit Thierry Mariani, toute la question se résume globalement dans l’existence d’un système. Système contraignant dont tout le monde reconnaît la réalité tout en feignant de croire qu’il n’entrave pas la liberté du suffrage ! Cet extraordinaire paradoxe constitue depuis toujours l’ordinaire de la République française. C’est le fameux précepte « Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté » qui est au commencement de toute l’œuvre républicaine et en justifie toute la finalité.

    Ce mot « système » est, certes, employé à toutes les sauces du discours politique pour synthétiser des interactions partisanes qui échappent à l’analyse rationnelle ; toutefois, en l’occurrence, rien, de fait, n’est plus approprié comme dénomination. Il s’agit bien, en effet, d’un système, perçu et voulu comme tel, et dont relève nécessairement, physiquement et métaphysiquement, le fonctionnement de la République qui ne saurait appartenir qu’aux candidats et aux partis qui y font allégeance. Tout est permis, y compris le coup de force ou le coup d’État, ou plus simplement le coup électoral, dissimulé ou déclaré peu importe, pour éviter le risque de sortir de cette combinaison, en quelque sorte ontologique et qui sauvegarde les intérêts majeurs de ceux qui vivent du régime. Par le régime et pour le régime.

    Telle est la règle intangible depuis le début de la République, née avec elle, dans les affres de ses origines mouvementées. Même si le non-dit couvre d’un voile pudique ce qui est une perpétuelle machination politicienne, il n’est pas besoin d’être un grand expert pour déceler la trame qui sous-tend la réalité de la vie politique dans notre démocratie dont le modèle a eu tendance à se reproduire ailleurs dans toutes ses formes, libérales ou totalitaires. Avec les mêmes mécanismes. Pour des raisons impérieuses de survie, la République est obligée de transformer son modèle en credo, en faisant de tout citoyen, par l’Éducation qu’elle détient comme par l’Administration et la Législation qu’elle met en œuvre, un adepte de ses formules, un religionnaire de ses combats. Son modèle est tellement sa raison d’être, sa religion et son unique morale, que, sous le nom de France qu’elle s’est si indûment approprié, elle veut l’imposer, en plus et à son image, au monde entier ; c’en est grotesque ; et l’histoire, aussi bien passée que présente, prouve qu’à chaque fois cette prétention philosophico-politique s’est retournée concrètement contre la France et ses intérêts, entraînant déconvenues et désastres. Ce qui n’empêche pas les corniauds qui, parce qu’ils tiennent le pouvoir avec de tels schémas intellectuels, s’imaginent façonner la politique française, de continuer indéfiniment sur la même lancée de conceptions dont l’ineptie frôle le crime. Comme jadis un Brissot, niais à force de crédulité républicaine, comme avant-guerre un Briand, le roublard qui se fit jouer par l’Allemand plus roublard que lui, comme plus récemment encore une décolonisation si absurdement conçue et menée que la France en paye aujourd’hui les funestes conséquences, tout comme les malheureux pays livrés à des engeances dont les peuples ne peuvent plus se libérer. Il faudra bien un jour revenir sur toute cette histoire et en tirer le bilan qui s’impose.

    Au-delà du système, le régime

    En politique intérieure comme en politique extérieure, la République ne tient que par ses présupposés sur lesquels il est convenu que nul n’a le droit de revenir ou même seulement d’exercer un doute méthodologique. La logique du système, puisque système il y a, lie dans cette perspective toutes les formes diverses et successives du régime. La 1ère République ne pouvait, dans une analyse objective, que déboucher sur la monocratie impériale de Napoléon qui ne pouvait finir qu’en catastrophe ; la 2e République ne pouvait trouver son issue pour résoudre son problème existentiel que dans l’autocratie de Napoléon III qui devait s’achever à Sedan dans une défaite mémorable. « La République était belle sous l’Empire », disait-on, car la III e ne fut qu’une succession de contradictions, d’incapacités, de guerres civiles larvées et de scandales qui aboutit au désastre sans nom de 1940. De Gaulle fut la solution pour sauver la République d’elle-même et de ses crises permanentes qui jetaient la IVe dans les poubelles de l’histoire. Depuis, la Ve République, à chaque changement, annonce qu’elle va se renouveler ; elle sera toujours plus belle demain à défaut d’avoir jamais été belle dans le passé, de Giscard en Mitterrand, de Chirac en Sarkozy, de Hollande en Macron qui devait définitivement la tirer d’affaire par sa moderne gouvernance. Même propos novateur, et même décrépitude de fait, loin des discours ampoulés de la Sorbonne ou du Forum de Davos au début du quinquennat. Finalement, le régime seul compte dont il est toujours le garant attitré. Macron n’y a rien changé, sauf à en tirer toutes les ficelles exécutives et législatives à son profit. Il n’a pas dérogé à la règle des règles. Le seul principe véritable de l’action politique est que le détenteur de la principale fonction se doit d’être en tant que tel le sauveur du régime. Comme par le passé. C’est la constance républicaine, ce qui fait que les vraies questions, qui portent précisément sur les vices essentiels du régime et sur ses mécanismes effroyablement diviseurs et contraignants, ne sont jamais posées. Telle est la condition sine qua non de l’existence politique dans pareil cadre. Tous ceux qui font de la politique le savent pertinemment et tous les candidats sans exception qui, au vu des résultats des régionales dès le soir du dimanche 27 juin, ont pensé que leurs ambitions présidentielles étaient confortées, se sont présentés comme les sauveurs de demain – encore et toujours ! – et ont donc obéi à la règle imprescriptible qui les force à se déclarer d’abord comme défenseur du régime et adversaire implacable de tout ce qui peut le remettre en cause, qualifié d’« extrémisme », l’extrémisme étant, comme nécessairement, de droite, celui de gauche n’étant dénoncé en vis-à-vis que pour mieux équilibrer le panorama du bel alignement de la légitimité républicaine.

    L’impossible gageure

    Macron voulait jouer seul la partie dans ce grandiose scénario. Le voilà concurrencé par ce qu’on appelle déjà les candidats de droite, les Bertrand, les Pécresse, les Wauquiez, peut-être bientôt ceux de gauche. Et chacun de parler avec emphase des valeurs de la République pour bien signifier son opposition radicale à l’extrême-droite.

    Tout ce qui n’est pas dans la « norme » républicaine ou qui est soupçonné d’avoir un regard différent, est stigmatisé de cette désignation qui est déjà une incrimination. Le procédé est facile. L’extrémisme a bon dos ; il suffit de l’invoquer pour rejeter tout ce qui serait susceptible de modifier le système ou de contredire l’ambition politique de s’en emparer.

    Aussi ce fut une erreur de calcul de Marine Le Pen de vouloir se normaliser pour être acceptée dans ledit système, ce qui était une manière de vouloir elle aussi s’en emparer à sa manière. Il fallait s’attendre à ce que la manœuvre ne prît pas. Le pouvait-elle ? L’astuce de ses adversaires et du régime en lui-même était de la maintenir dans la malignité absolue d’un dilemme impossible : ou tu restes en-dehors du système et tu ne parviendras jamais à tes fins, ou tu consens à rallier le système et tu perds toute la qualité spécifique qui te permet de briguer la place que tu convoites pour transformer l’état des choses. Elle a cherché assez naturellement à se désaffubler de l’épithète « extrémiste », d’ailleurs infamante et injuste, et il est vrai qu’une telle qualification se porte comme une tunique de Nessus dont la jalouse marâtre de République vous revêt pour mieux vous carboniser. Les électeurs ont, semble-t-il, compris la gageure qui lui était imposée et qui rendait inutile son combat électoral. Tous les médias étaient chargés de répéter la leçon en boucle, reprise par tous les affidés du système. Le vote Rassemblement National en a été le plus affecté. Cette pente est difficile à remonter. Il y faudrait des stratèges décidés à aller au fond des choses.

    Ceux qui se croient vainqueurs avec des scores qui ne sont que de façade puisqu’ils sont calculés sur le nombre de votants qui fut, presque partout, dérisoire, ne sauraient se targuer d’avoir une quelconque onction populaire. Et, pourtant, ils s’y voient déjà, se substituant à Macron dans le scénario anti-Le Pen ! Alors que le système justement rend vaines toutes leurs promesses. Toujours la même chose. La France n’en sort pas. Quant à La République en marche, elle a montré ce qu’elle était, un ectoplasme au service d’un Macron qui, lui, ne croit plus en la France au point de décider de favoriser systématiquement les investissements étrangers en France, sans doute pour mieux la brader, en primant et en aidant de l’argent de l’État et de l’Europe ceux qui viennent chez nous s’installer ou faire leurs emplettes, comme si les Français n’étaient plus capables de rien faire par eux-mêmes. Macron reste celui qu’il a toujours été, l’homme de Davos et du mondialisme friqué, dénoncé justement par tous les patriotes.

    Où est la légitimité ?

    Depuis la fin juin, que de flots de paroles ! Des explications à n’en plus finir. Surabondance de commentaires. Pour qu’ils soient si nécessaires, faut-il que plus rien ne soir clair en République française. Et faut-il que la leçon politique soit inquiétante pour ne dire en de telles circonstances que des banalités de peur d’affronter de trop rudes réalités ? Mille discours s’essaient dans la psychologie et la sociologie électorales afin d’éviter d’aborder la seule question qui fâche : la remise en cause pratique d’un régime qui ne fonctionne plus que pour ceux qui en vivent et en profitent. Rien n’est plus fort que la passion du pouvoir, à quelques exceptions près, souvent locales, de dévouements sincères au bien commun.

    Les Français ne votent pas. S’ils votaient franchement, il est probable qu’ils ne voteraient pas comme il faut. De votation en votation, le phénomène prend de l’ampleur. Quoi demain ? Aucune offre ne satisfait la demande et, plus simplement, l’inutilité d’un système fermé sur lui-même décourage le zèle électoral. Rien ne sert de rien, c’est ce qui se dit dans les marchés et sur les comptoirs des bars. Malgré tous les appels pressants à la mobilisation citoyenne, les résultats du second tour ont rejoint ceux du premier. Entre 66 et 67 % d’abstentions !

    Il est question de désenchantement. Soit ! La vie démocratique serait quasi éteinte : bravo, Macron ! La République serait à l’arrêt et, de fait, sans citoyens comment pourrait-elle fonctionner ? Ce qui n’empêche pas Macron, ses sbires, ses concurrents de continuer sur leur lancée comme si de rien n’était : oui, oui, disent-ils en chœur, nous allons réformer, réformer, réformer ! Malgré les Français ?

    La crise est gravissime, ajoutent certains. Et même il en est qui consentent à avouer que la légitimité du pouvoir politique et, par voie de conséquence, de presque tout pouvoir qui y est rattaché, administratif, législatif, éducatif, même juridictionnel, est désormais compromise. Ce qui est annoncé régulièrement dans ces colonnes.

    Mélenchon qui ne peut s’empêcher de faire son intéressant, en est à décréter que des élections sans électeurs sont sans valeur ! Admirable apophtegme ! À ce compte-là, aucune désignation des membres des assemblées révolutionnaires, aucune élection de 1792 à 1799, votation ou référendum, car il y en eut, n’aurait de légitimité. D’après les sources les mieux établies, dans le meilleur des cas, entre 15 et 20 % du corps électoral répondait présent, plus souvent entre 5 et 10 %, ce qui représentait à peine 1% de la population. L’historiographie officielle passe sur ce néant de représentation. Évidemment. La révolution, en tant que telle, n’a jamais été menée que par des intrigants et des rhéteurs, profitant d’une envie réelle de changements dans le pays, et qui se disputaient le pouvoir en se servant de bandes aussi criminelles que fanatisées. Aucune légitimité, Mélenchon ! Aucune ! Et quand le risque royaliste pointait le nez, le coup de force pour l’écraser s’imposait comme en Vendémiaire. Et le général « Vendémiaire », Bonaparte lui-même, finit par faire son propre coup d’État un certain 18 brumaire pour clore le cycle révolutionnaire sur sa propre personne. Les votations ne lui servaient plus qu’à asseoir sa nouvelle légitimité, mais pour quelle durée ? Et dans quelle incertitude ?

    Ainsi va l’histoire de France qui se répète, comme le soulignait Bainville. Et si tout le problème politique français ne revenait jamais qu’à cette question de légitimité. 

    Hilaire de Crémiers

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  • MEDIAPART, CONDAMNÉ À PAYER 1,4 MILLION AU FISC

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    LE MÉDIA QUASI TOUT EN LIGNE EST UN SUCCÈS FINANCIER, CE QUI N’EMPÊCHE PAS QUELQUES ENTOURLOUPES AVEC LE FISC.

    TU AIMES LE FISC ? MON NON PLUS

    Vous payez des impôts ? Vous considérez que vous en payez trop ? Rien de plus facile, vous faites comme Médiapart, vous décidez vous-même de ce que vous devez payer. Résumé : les médias en ligne payent (plus exactement payaient) 20% de TVA sur leurs abonnements contre 5,5% pour la presse écrite. Médiapart et Arrêt sur images ont considéré la mesure injuste et se sont auto attribués une TVA à 5,5%. Un peu comme si, imposé à 20% de votre revenu déclaré, vous décidiez que la somme justement due correspondait à seulement 5% et non 20% ; oui, Monsieur le percepteur, c’est comme ça et pas autrement ! Vous pouvez essayer…

    PREMIÈRE CONDAMNATION ET AMNISTIE

    L’histoire a duré de 2008 à 2015, condamnation des deux médias par le fisc, un peu plus de 4 M€ (arriérés et amende inclus) à payer pour le plus gros et 500 K€ pour le plus petit.

    Bonheur, au moment des élections régionales une amnistie est votée par les députés pour les deux médias qui se voient dispensés provisoirement de payer le différentiel de TVA. Un peu comme en 2013 lorsque L’Humanité avait reçu un cadeau fiscal de 4 M€ (oui, 4 millions d’euros). Mais l’affaire de la TVA a continué devant les tribunaux.

    PAIERA ? PAIERA PAS ?

    L’administration fiscale, revenue à la charge, réclamait 3,3 M€ d’arriérés plus 1,4 M€ supplémentaires pour manquement caractérisé et mauvaise foi. Manquement caractérisé cassé par un tribunal administratif en 2018. Mais le tribunal administratif d’appel vient de rétablir l’amende en novembre 2020. Médiapart a réglé les 3,3M€ et fait appel pour le reste au Conseil d’État. Avec un bénéfice supérieur à 2 M€ en 2019 et des réserves, le média peut voir venir. La TVA à taux réduit a été uniformisée en 2015 pour la presse en ligne.

    Observatoire du journalisme

  • Aphatie, le prototype du minable de plateau !

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    Si Aphatie a osé dire sur le plateau de Canal+ que « Zemmour est l’archétype de la violence… c’est un cochon de la pensée », je m’autorise à penser que ce minable de plateau est le prototype de raclure de caniveau.

    Mais, pour respecter les formes de la bienséance, je m’en tiendrai à dire que c’est un crétin de la « rien-pensance ».
    Car Aphatie est un type tellement imbu de sa personne et de sa déontologie qu’il ne peut « débattre avec n’importe qui… en dehors de ce qu’est le champ acceptable du débat ».

    Alors débattre avec Zemmour, Aphatie est catégorique « je n’ai pas envie, merde ! » Comprendre : pas envie de me prendre une taule !
    Ce qui accrédite l’idée que Aphatie est un champion de la « rien-pensance ».

    Ce qui avait déjà été confirmé par ses assertions délirantes sur le plateau de Public Sénat où Aphatie affirmait :
    « savez-vous ce que je ferais, si j’étais président de la République ? Je raserais le château de Versailles, afin que nous n’allions pas là-bas, en pèlerinage, cultiver la grandeur de la France ».

    Mais quand Aphatie traite Zemmour de « cochon de la pensée », on pourrait y voir aussi le message « subliminal » de son islamo-prosternation.
    En référence au verset 60 de la sourate 5 : « ceux qu’Allah a maudits, ceux qui ont encouru sa colère, ceux dont il a fait des singes et des porcs, ceux qui sont le plus égarés de son chemin ». Ou un appel à fatwa ? Mais Aphatie n’a pas lu le Coran.

    Et on se souvient qu’après la tuerie perpétrée à la préfecture de police de Paris par un fonctionnaire de confession musulmane, Aphatie avait tweeté : « Intégrer l’islam à la République est une nécessité. Cela doit nous conduire à réformer profondément la loi de 1905 ».

    Ce qui démontre une nouvelle fois qu’Aphatie est un rien-pensant minable à côté de la plaque. Incapable de voir ni de comprendre que c’est l’islam au cœur de l’État, au Saint des saints de la préfecture de police qui est la cause du problème. Malgré la succession terrifiante d’attentats commis au jour le jour au nom d’Allah.

    Car Aphatie a horreur de l’islamophobie puisqu’il n’a pas lu le Coran. Comme toute l’indigente islamo-collabosphère qui croit que l’islam, cette théocratie totalitaire qui veut nous soumettre à la charia, est compatible avec les grotesques "valeurs de la République".

    Mais ne désespérons pas d’Aphatie, ce fossoyeur de la Nation et de son histoire. Le moment n’est pas loin où Aphatie, en déséquilibré coranisé, pourrait proclamer à qui veut l’entendre :Apathie2.jpg

    « savez-vous ce que je ferais, si j’étais président de la République ?
    J’irais en pèlerinage à la Mecque, cultiver la grandeur d’Allah ».

    C’est ainsi qu’Aphatie serait grand !

    Alain Lussay

  • La compagne communiste algérienne de Mélenchon devient chroniqueuse de BFMTV

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    « Pendant des années, Sophia Chikirou a accusé les journalistes de BFMTV d’à peu près tous les maux. Que ce soit sur les questions sociales, les affaires de Jean-Luc Mélenchon ou bien évidemment sa couverture de la France insoumise, la chaîne d’information en continu a eu droit à des tweets et déclarations incendiaires récurrents de la part de la communicante.

    Mais comme l’a remarqué l’Obs en étudiant la grille de rentrée de BFMTV, celle qui a dirigé Le Média jusqu’en juillet 2018 a visiblement changé son fusil d’épaule. À partir du mois de septembre, elle interviendra effectivement de manière régulière à l’antenne, dans le cadre d’un débat opposant l’éditorialiste Alain Duhamel à des personnalités de sensibilité différente.

    Comme Natacha Polony ou l’ancienne ministre Aurélie Filippetti, Sophia Chikirou se retrouvera ainsi en face-à-face avec l’ancien chroniqueur politique de RTL, à une heure de grande écoute. Un retournement de veste notable de la part d’une femme qui n’a eu de cesse de critiquer les médias en général, avec un attachement tout particulier à la condamnation de BFMTV. » (source)

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    Source : Contre-info

  • Politique magazine de juillet est paru - Lisez l'entretien avec Emanuelle Ménard

     

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    Entretien avec Emmanuelle Ménard,

    député de la 6e circonscription de l’Hérault

     

    Ménard.E.jpgQuelles sont les affaires de liberté d’expression, récentes ou non, qui vous ont le plus étonnée ?

    Je voudrais rappeler un point très particulier : lorsque j’ai défendu la liberté d’expression dans l’hémicycle, l’été dernier, je me suis retrouvée toute seule… Souvenez-vous de cet article 1er de la loi sur la confiance dans la vie politique, qui menaçait d’inéligibilité quiconque aurait été condamné pour diffamation ou pour discrimination. Seule députée à dénoncer la véritable forfaiture qu’allait constituer une telle disposition à l’égard de la liberté d’expression – heureusement retoquée ensuite par le Conseil constitutionnel –, je n’ai pas entendu une voix pour me soutenir. Bien au contraire, mon intervention a été chahutée, à commencer par l’extrême gauche de l’Assemblée. Rendre inéligibles des hommes ou des femmes politiques qui se sont rendus coupables de délits financiers ou de conflits d’intérêts, en clair, qui ont commis des infractions liées à la probité, rien de plus normal ! En revanche, tout ce qui concerne des faits de discriminations, d’injures et de diffamation publiques, cela peut évidemment glisser très rapidement vers une condamnation politique. Vous savez bien que lorsqu’on ne se fond pas dans le moule du politiquement correct, il n’est rien de plus facile en France que de poursuivre des élus. De nombreuses associations – je peux vous en citer toute une liste – font cela très bien. Si cet article n’avait pas été retoqué par le Conseil constitutionnel, ces personnes seraient devenues inéligibles. Un moyen très efficace de se débarrasser de ses opposants !

    Quel est, pour vous, le rôle d’un journal et d’un journaliste : rendre compte, prendre position, certifier la vérité, mettre en garde…?

    Informer, tout simplement. Les éditorialistes sont là pour donner leur opinion. Les journalistes doivent rendre compte. Ils sont de moins en moins nombreux à le faire sérieusement en France. C’est dommage…

    Comment expliquer que certains médias prétendent être objectivement neutres tout en étant objectivement partisans dans le choix des sujets, des angles d’attaque, des vocabulaires employés ?

    Vous avez toujours intérêt à vous prétendre neutre et objectif pour votre image. Mais quand ce n’est pas le cas, il ne faut pas bien longtemps pour être démasqué, fort heureusement. Prenez Le Monde, un journal qui se prétend tellement « objectif » qu’il s’arroge le droit de délivrer des « pastilles » de sérieux aux autres médias. Ce même journal, il faut le rappeler, dont un des propriétaires s’est affiché en soutien d’Emmanuel Macron durant la dernière campagne présidentielle… Eh bien, c’est Le Monde qui a créé et mis en ligne le Decodex, cet « outil pour vous aider à vérifier les informations qui circulent sur Internet et dénicher les rumeurs, exagérations ou déformations ». Un journal qui s’érige en arbitre des vraies et des fausses informations, des bons et des mauvais journalistes, et qui s’auto-congratule. Car Le Monde est « en principe plutôt fiable » si l’on en croit ce même Décodex. Le Monde adoube Le Monde. On n’est jamais si bien servi que par soi-même… Plus besoin de censure, les journalistes sont véritablement conditionnés à être dans « le camp du bien », sans se poser la question de la véracité de l’information…

    Pensez-vous qu’il existe vraiment une caste médiatico-politique ?

    Oui. Il n’y a qu’à voir le décalage entre les discours politiques, relayés par les médias, et la réalité que vivent les Français au quotidien. On a parfois l’impression de deux mondes radicalement différents…

    L’État a-t-il un rôle à jouer dans la « gouvernance de l’information » : éduquer aux médias à l’école, encadrer la liberté d’expression, autoriser ou interdire une opinion, un journaliste, un média, posséder des médias d’État, etc. ?

    Lénine expliquait qu’il fallait « forcer à être libres » ces pauvres masses qui, décidément, ne comprenaient rien à rien, avaient besoin d’être mises sur le bon chemin. Vous comprenez le danger qui existe dès lors que l’État est tenté de dire, de décréter, d’imposer, à la place de ces « benêts de citoyens », ce qui est acceptable et ce qui doit être interdit… Trop stupides pour juger par eux-mêmes du caractère « vraisemblable » de telle ou telle information, nos concitoyens auraient donc besoin que nous pensions à leur place ? Je fais, moi, bien au contraire, le pari de l’intelligence.

    Est-ce à l’État de définir la vérité ?

    Poser la question, c’est y répondre. Est-il besoin de vous rappeler les grandes heures du communisme, où la vérité ne pouvait venir que de l’État ? C’est au nom de l’ordre public ou de la sécurité nationale que des États – pour le moins autoritaires – musellent la presse à l’étranger. C’est au nom de la morale ou des bons sentiments, qu’on risque, ici, chez nous, de criminaliser certaines opinions.

    Pourquoi les Français, dans leur ensemble (voir l’enquête du Cevipof) semblent si défiants vis-à-vis de la presse ?

    N’est-ce pas Xavier Niel lui-même, propriétaire du Monde, qui explique que lorsqu’un journal le dérange, il le rachète, et après « les journalistes lui foutent la paix » ? Comment voulez-vous que les Français aient confiance dans les médias dans ces conditions ?

    Est-il possible de définir précisément une fake news, ou l’imprécision du mot et la curieuse définition qu’en donnent les députés ne sont-elles pas le signe qu’il s’agit surtout d’intenter des procès d’intention ?

    Pour moi, une « fake news » est tout simplement une fausse information, un bobard. Elles ont malheureusement toujours existé ! Rappelez-vous Colin Powell, à la tribune des Nations Unies, mentant effrontément – jusqu’à montrer une pseudo-preuve de la présence d’armes biologiques en Irak – pour justifier l’invasion militaire de ce pays ? Rappelez-vous, quelques années plus tôt, l’affaire des couveuses qui a en partie justifié l’intervention occidentale pour défendre le Koweit des prétendues atrocités de Saddam Hussein ?

    Deux épisodes regrettables mais qui montrent qu’un État aussi peut être à la source de fausses informations ! Alors, qui va dire que l’information est vraie ou fausse ? Non, vraiment, il ne faut en aucun cas légiférer en la matière. Surtout avec une définition aussi floue que celle proposée par les députés de La République en Marche. Définition tellement mal préparée qu’elle a été modifiée en plein examen à l’Assemblée… Je le redis, la loi de 1881 suffit amplement. Elle permet déjà de sanctionner la diffusion de fausses nouvelles. Il est même possible de le faire en référé concernant Facebook et Twitter depuis la loi pour la confiance dans le numérique de 2004. Mais les politiques ne peuvent s’empêcher de faire voter les lois qui les arrangent et qui les servent, sans trop se préoccuper des conséquences qu’elles auront sur le long terme…

    Les Français sont de plus en plus nombreux à dénoncer les propos des autres Français : le CSA n’a jamais reçu autant de signalements que ces deux dernières années, dans des proportions qui explosent ; tous les sites d’information proposent de signaler les commentaires qui heurtent le lecteur, etc. Ce n’est pas que l’État qui cherche à museler les expressions différentes, ce sont les Français eux-mêmes qui veulent étouffer le débat ?

    La plupart du temps, il s’agit de signalements de commentaires sur Internet. Et il ne faut pas le nier, ils peuvent être problématiques : orduriers, injurieux, menaçants. Nous en avions pris la mesure quand je dirigeais Boulevard Voltaire. Et nous avons finalement fait le choix de les supprimer. Cela n’a en rien nui à notre audience…

    Facebook, Twitter, YouTube décident unilatéralement de fermer des comptes, sans que les politiques paraissent s’émouvoir de cette justice privée et orientée : l’Assemblée nationale compte-t-elle s’emparer du sujet ?

    C’est ce qui est arrivé tout récemment à TV Libertés… Non, aucune réaction à attendre de l’Assemblée. Les députés ne semblent s’émouvoir des atteintes à la liberté d’expression que lorsque ce sont leurs idées qui sont en danger… Autant dire jamais dans le système actuel. Sans vouloir se rendre compte que c’est précisément cela, la liberté d’expression : être capable de la défendre même lorsque des propos ou des opinions vous choquent…

    Quelle serait, selon vous, la bonne politique à avoir en matière d’information, à court terme et à plus long terme ?

    L’indépendance des médias et la qualité de l’information sont deux problèmes bien réels et étroitement liés. Au nom de la liberté de la presse, nous devrions supprimer toutes les aides directes et indirectes dont bénéficie la presse écrite et en ligne. Pourquoi cette presse ne fait-elle pas le pari de la qualité, qui lui permettrait de vivre… de ses lecteurs tout simplement ? Je suis toujours étonnée d’entendre des journalistes s’égosiller au nom de la liberté de la presse qui serait bafouée dès qu’on les critique, mais qui ne disent pas un mot sur leurs médias qui vivent pourtant sous perfusion des aides et subventions de l’État. Un seul chiffre : toutes subventions confondues, aides directes et indirectes, taux de TVA…, les aides de l’État représentent 32 % du chiffre d’affaire des grands groupes de presse en France ! Comment peut-on parler d’indépendance dans ces conditions ?

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