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Science

  • Une belle leçon à tous les incompétents et démagogues, le clan Ménard notamment

    N'oublions pas que la députée E. Ménard, qui ose se représenter, n'a cessé d'appuyer les mesures de confinement et de se déclarer favorable à une OBLIGATION de se faire vacciner. Quand on ne comprend rien à une question, la meilleure solution est de ne rien dire.

    Quand on se prétend défenseur des libertés, la première mesure est d'éviter de les supprimer. On ne l'a pas non plus entendu sur la réintégration du personnel médical, injustement mis à l'écart. Le clan Ménard ne sait plus comment sortir de ses contradictions.

    Nous n'avons plus aucune confiance. Ne repartons pas pour cinq ans d'incohérence

    Le professeur Peyromaure, chef du service urologie à l'hôpital Cochin remet les idées à l'endroit !

     

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  • Covid-19 : pourquoi n’y a-t-il aucun décès au Vietnam ?

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    Un pays encore très pauvre. Très peuplé. Limitrophe de la Chine. Et dont le bilan sanitaire face au Sars-Cov-2 et à la maladie qu’il provoque, la Covid-19 est d’exactement zéro mort pour 369 cas confirmés, dont 90% guéris aujourd’hui.

    Quel est ce pays au résultat à faire pâlir d’envie les riches France, Italie, Espagne, Grande-Bretagne ou Etats-Unis ? Le Vietnam. Comment y est-il parvenu, alors que le premier cas de Covid-19 identifié dans le pays remonte au 23 janvier ? Une analyse de la Johns Hopkins University le révèle. Une analyse précieuse alors que le nombre de décès approche désormais les 580.000 (chiffre minimum) pour plus de 13 millions de cas détectés.

    La réaction des autorités politiques et sanitaires vietnamiennes devant la menace venue du géant voisin fut rapide, vigoureuse, systématique. L’annonce par l‘Organisation mondiale de la santé de l’émergence de la maladie date du 10 janvier 2020. Or, dès le 11 janvier – le jour où le gouvernement chinois annonce son premier mort de la maladie -, le gouvernement vietnamien organise une surveillance rigoureuse de ses frontières. Tous les passagers des aéroports internationaux sont soumis à une recherche de suspicion de la Covid-19 et ceux provenant de régions à haut risque sont soumis à une quarantaine obligatoire et conduits directement en bus à la sortie de l’avion dans des centres isolés. Cette surveillance des frontières restera très stricte en février et mars, avec des fermetures de lignes aériennes en provenance des régions à risques et quarantaines pour toutes les arrivées, sans s’arrêter aux conséquences économiques en particulier sur le tourisme dont le rôle est pourtant croissant dans les revenus des populations vietnamiennes.

    Tests massifs

    Dès le 15 janvier, le ministère de la santé décide d’une stratégie de lutte, en coopération avec l’OMS. Un comité scientifique de prévention de l’épidémie est constitué. L’une des premières mesures sera la fermeture des écoles. Les mesures de confinement local sont décidées sur la base des tests : le premier confinement est décidé à la mi-février pour 20 jours et concerne une population rurale de 10 000 habitants après la détection de 7 cas. En avril, les trois premières semaines voient un confinement national décidé par le gouvernement.

    La stratégie suivie est fondée sur des tests massifs, dès que le pays en a réuni les moyens. Dès la fin avril, le Vietnam peut tester 27 000 personnes par jour et environ 1000 personnes sont testées pour chaque cas détecté. Un taux plus élevé que des pays comme la Nouvelle-Zélande. Les personnes mises en quarantaine sont testées en début et fin, les populations jugées à risques sont massivement testées.

    Traçage systématique

    Le traçage de tous les contacts des personnes détectées positives est systématisé à l’aide de 63 centres provinciaux, 700 centres de districts et 11.000 dispensaires de santé. Les médias informent les populations où des personnes ont été détectées positives afin qu’elles se présentent aux centres de tests. L’objectif est de tester, à partir de chaque cas confirmé – et donc mis en quarantaine et non renvoyés chez eux comme en France – les contacts des contacts des contacts de cette personne (trois degrés de proximité).

    La mobilisation des populations dans une action présentée comme une « guerre contre le virus » se fait par des moyens de communication de toutes sortes : journaux, télévision, radio, internet… Une vidéo et une chanson en vietnamien expliquant le mode de propagation du virus et les gestes barrières a été vue plus de 53 millions de fois…

    La précocité, la rapidité, la vigueur et la rigueur de la réaction gouvernementale, ainsi que l’efficacité des mesures prises avec une population participante, ont permis au pays de bloquer la propagation du virus. De sorte que le coût économique de la crise sanitaire est resté plutôt bas si l’on compare aux pays d’Europe de l’ouest par exemple, car la période de confinement a pu rester limitée.

    Sylvestre Huet

  • Les nouvelles nuisances de Monsieur Hulot


     

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    Jourdier François.jpgMonsieur Hulot a encore frappé.

    Pour situer le problème de la production française de "gaz à effet de serre" il faut savoir qu’elle se limite à 1% de la production mondiale, tout ce qu’on tentera pour la diminuer aura un effet parfaitement négligeable ; la France, grâce à l’énergie nucléaire est d’ailleurs un bon élève, mais elle le sera moins quand, pour des raisons purement idéologiques, on aura arrêté, comme prévu, 17 réacteurs capables de fonctionner dix ou vingt ans de plus.

    C’est à la production nationale d’hydrocarbures que s’en prend maintenant Monsieur Hulot. Un projet de loi vise à interdire tout nouveau permis d’exploration et d’exploitation sur le territoire national ce qui arrêterait la production d’hydrocarbures nationaux en 2040. Il veut en finir "avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone". La loi prévoit également de bannir totalement la recherche d’hydrocarbures non conventionnels et ceci même si on invente une autre méthode d’extraction que la fracturation hydraulique.

    Pour les pétroles conventionnels, s’il ne s’agissait que de la métropole, il n’y aurait que demi mal, les ressources étant fort limitées mais l’interdiction couvre également le plateau continental et les 11 millions de km2 de nos Zones exclusives. Actuellement des permis de recherches d’hydrocarbures conventionnels sont en cours en Guyane et dans le canal du Mozambique près de Juan de Nova, où on a de sérieux espoirs de trouvailles importantes.

    Remarquons que la prospection et la production d’hydrocarbures n’ont rien à voir avec la consommation et que nous continuerons à enrichir le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Russie. Le Qatar pourra ainsi continuer à acheter nos clubs de football, nos palaces et construire n’importe quoi à Doha. Le Qatar et l’Arabie Saoudite pourront même continuer à financer le terrorisme qui nous frappe en France.

    Quant aux pétroles non conventionnels dont on pense qu’ils sont abondants dans le sous-sol national, on préfère y renoncer a priori alors que les Etats Unis depuis qu’ils les exploitent sont excédentaires en hydrocarbures. Pour des raisons purement idéologiques on préfère continuer à dépenser bon an mal an 70 milliards d’euros, à peu près le montant de notre déficit commercial.

    Pour éviter une dépense supplémentaire on compte réduire la consommation d’hydrocarbures de 30 % d’ici 2030, objectif qui semble inatteignable si on remplace dix sept réacteurs nucléaires par des milliers d’éoliennes qui nécessitent la mise en œuvre de centrales à gaz pendant les périodes où Eole refuse de souffler. La fin de la production de pétrole et de gaz est programmée pour 2040. Il est peu probable qu’à cette date on puisse se passer d’hydrocarbures qu’il faudra donc importer. Aberrant.
     
    A ce sujet la construction de nouvelles éoliennes par milliers commence à rencontrer une sérieuse opposition. On leur reproche, ce qui est évident, d’atteindre aux paysages et aux monuments auprès desquels on les construit.

    Dans le parc naturel régional du haut Languedoc il est prévu d’implanter trois cents éoliennes. Si on continue nos campagnes ne seront plus des campagnes et les paysages seront constellés de machines tournantes de 200m de haut. Il semble que pour les écologistes, ces considérations relatives à notre patrimoine sont de peu de poids par rapport à la nécessité de réduire les émissions de CO2,  Et pourtant la part actuelle de production d’électricité issue des énergies fossiles est très faible, de l’ordre de 4 % et l’arrêt idéologique de réacteurs nucléaires ne fera que l’augmenter. Les centrales nucléaires entrainent infiniment moins de perturbation de l’environnement que les éoliennes. Si on renonce à la prolongation de vie des centrales actuelles de dix à vingt ans cela coutera, en termes d’investissement 93 milliards d’euros. Il faudra en plus remanier entièrement le réseau de transport du courant pour desservir les 17 000 éoliennes nécessaires. Qui va payer ? le consommateur final. Ce n’est pas à la production qu’il faut s’en prendre mais à l’isolation des bâtiments, aux transports routiers.

    Mais pour faire le choix de la meilleure solution il faut s’affranchir de l’idéologie actuelle qui nous amène à nous tirer une balle dans le pied. Il paraît qu’il s’agissait d’une promesse de Macron. On pourrait toutefois demander aux Français s’ils tiennent à payer l’électricité plus cher et à avoir un champ d’éoliennes dans leur fenêtre.

    François Jourdier
    Contre amiral (2°S)
    Directeur du Centre d'Essais de la Méditerranée (1981-1986)
    Inspection des Armements nucléaires (1978-1980)
    Commandant du Bâtiment Atelier Jules Verne (1975-1976)
    État-major des Forces Françaises du Sud de l'Océan Indien 
    à Madagascar puis à la Réunion (1972-1974)
    Commandement du bâtiment de débarquement de chars (BDC) Bidassoa (1968-1969)
    École des Applications militaires de l'énergie atomique (1963-1968)
    Divers embarquements
    Guerre d'Indochine dans les forces fluviales du Sud Vietnam (1952-1954)