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Une représentation à ne pas manquer : Casimir Péret, L'insurrection bittéroise de 1851. Entrée gratuite

 

La pièce évoque les troubles qui se sont déroulés à Béziers le 4 décembre 1851, deux jours après le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte. Quatre tableaux :

 

Une pièce en quatre tableaux :

1er tableau

Après l'abdication de Louis-Philippe, le 24 février 1848, la deuxième République est proclamée. Dès le mois de décembre elle aura un président. Louis-Napoléon Bonaparte sera élu le 10 décembre 1848 avec près de 75 % des voix.

La nouvelle de l'instauration de la République est connue à Béziers deux jours après. La foule envahit alors la mairie, et la municipalité est remplacée par une commission municipale de six membres parmi lesquels figurent Casimir Péret et Auguste Fabregat.

Quatre mois plus tard le conseil démissionne. Casimir Péret n'assumera pas ses fonctions, comme il aurait du le faire, jusqu'à son remplacement. Beaucoup ont assimilé cette attitude à une désertion.

Le 2 septembre 1849, Auguste Fabregat est nommé en qualité de maire.

Alors qu'il travaille sur ses dossiers, une douzaine d'individus fait irruption dans son bureau.

2ème tableau

Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1851, après plusieurs mois de conflit avec l'Assemblée, Louis-Napoléon Bonaparte procède à un coup d'État. Un décret dissout l'Assemblée et rétablit le suffrage universel. Quelques députés sont arrêtés.

Ceux qui tentent de s'opposer sont rapidement neutralisés. 10000 déportations sont prononcées. Les 21 et 22 décembre 1851, 92 % des électeurs (7,4 millions de suffrages) approuvent ce coup d’État et donnent carte blanche à Louis-Napoléon Bonaparte pour promulguer une nouvelle constitution.

A Béziers, sitôt parvenue la nouvelle du coup d'État, plusieurs milliers d'énergumènes se répandent dans les rues de la ville au cris de "Robespierre", chantant Marseillaise et Carmagnole. Les dirigeants " Montagnards " sont arrêtés rue de Lignan, dans la quartier de Saint-Nazaire.

Nous voici donc aux premiers jours de décembre 1851. Une réunion secrète se tient dans une maison de la rue Saint- Aphrodise - La Rue Droite - au domicile de Casimir Péret, l'ancien maire.

(Curieux républicain qui prend les armes contre la IIème République, et contre son Président qui rétablit le suffrage universel et reçoit l’approbation de la quasi totalité des électeurs. Alors, républicain, vraiment ? ou graine de dictateur révolutionnaire ?) NDLR


3ème tableau

Nous sommes le 4 décembre 1851, deux jours après le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte.

Devant ces événements, M. Collet Meygret, sous-préfet de Béziers, convoque le maire, Hippolyte Lognes, le commissaire de police et le commandant d'arme, tous trois chargés du maintien de l'ordre.

Cette réunion se tient en l'Hôtel de la sous-préfecture, actuellement le Palais de justice. Elle a pour but de faire le point sur la situation insurrectionnelle qui règne dans la ville et, au besoin, d'y faire face. Le événements ne vont pas tarder, en effet, à dégénérer.

4ème tableau

Au lendemain de ces événements, la répression s'abat. La nouvelle prison est édifiée sur un ancien couvent jouxtant le cloître de la cathédrale. Elle sera vite pleine.

Ce quatrième tableau évoque  l'audience du Conseil de guerre, chargée de statuer sur le sort de plusieurs prévenus, qui se tient à Montpellier le 18 mars 1852.

                                                               _________________________


Le 7 novembre 1852, le Sénat proposera le rétablissement de l’Empire, ce qui sera approuvé le 21 novembre par 7,4 millions de suffrages contre 250 000.

 

Commentaires

  • Une suggestion :
    Messieurs du Plaa, Couquet, pourriez-vous prendre modèle sur Casimir Peret svp ?
    Vos désertions respectives donneraient un peu d'oxygène à notre ville.

  • j'ai eu peu !
    de voir un coup d'état du sieur couquet

  • @ marousez roger :
    sieur couquet risque quand même de finir en merguez, par ses protégés venus de Syrie .
    tant pis pour lui, c'est pourquoi je lui suggère la désertion avant qu'il ne soit trop tard pour lui...
    sans compter que pour nous ça nous ferait des vacances !

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