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La Nouvelle Revue de Presse

 

La suppression de la CCI de Béziers s'inscrit dans un mouvement général illustré par la création des grandes régions et destiné à faciliter une gouvernance européenne, au détriment des nations et des pays de proximité. Au sommet de la pyramide la finance internationale.

Nous ne pouvons qu'encourager la position des bittérois.

 

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Nous ne saurions laisser passer ce nouvel article consacré à notre ami le professeur de Lumley en reconnaissance de ses lumineuses explications sur nos lointains ancêtres, maintes fois données dans la Caune de l'Arago.

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Ceux ou celles qui consultent régulièrement notre blog ont constaté, du moins nous l'espérons, qu'il avait tout d'abord comme finalité d'être un instrument d'information objectif, mais également un lieu de réflexion Politique, au sens le plus noble du terme, sur nos institutions, le respect de l'intérêt général ou l'analyse des causes et des conséquences, dans la plus pure tradition de la méthode maurrassienne.

Nous évitons les polémiques inutiles, les conflits personnels et estimons que l’honnêteté intellectuelle est une des garanties essentielles de la pais sociale. Il nous a ainsi paru nécessaire de reproduire la note du maire de Valras, publiée dans Le Petit Journal.

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A QUOI JOUE LA GAUCHE ?

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Edwy Plenel

 

Jacques de Guillebon

Comme nous le remarquions il y a quelques jours, avant l’attentat de Nice et après la publication des propos du patron de la DGSI, M. Patrick Calvar, certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays.

Derrière l’attiseur de haine en chef Edwy Plenel, qui comme beaucoup l’ont noté n’a pas attendu que les cadavres de la Promenade des Anglais aient refroidi pour relayer un entretien donné par Jean-Yves Camus à Libération ainsi intitulé : « Terrorisme : la crainte d’une réplique de l’ultradroite », les forces de délation médiatico-politique se sont mises en branle.

 On sait depuis Debord que la principale activité du journaliste de gauche est de dénoncer. Il n’a malheureusement eu, ce journaliste, que de médiocres occasions de satisfaire sa passion depuis quatre ans que les attentats islamiques ensanglantent le sol de France. Une vague affaire Méric, un ancien brûleur d’églises suédois rangé des voitures, rien de bien tripant. Que font les fascistes ? s’impatiente-t-il. On leur offre de beaux motifs de racisme et d’islamophobie, du cousu main, du sur-mesure, et rien du tout. Nib. Aucune réaction, aucun lynchage, aucune belle ratonade. C’est à désespérer du ventre de la bête immonde. A croire qu’elle est ménopausée.

Alors ils font dans la prophétie auto-réalisatrice, dans le performatif : c’est le grand chef des renseignements qui dit de faire attention au choc des « communautés » ; c’est Jean-Yves Camus qui fait un éloge désolé du Bloc identitaire à Nice, « un garde-fou face au risque de violences » mais assure que la « guerre raciale » est néanmoins théorisée de longue date par l’ultradroite ; c’est Mohamed Sifaoui qui croit que « des mouvements d’extrême droite se préparent aujourd’hui au combat ».

Il y a assurément quelque chose de louche dans cette obsession digne du désert des Tartares. Un vrai boulevard pour complotistes. Plus qu’un attentat, vous dit-on, et les hordes fascistes se réveilleront. Car elles doivent se réveiller. Non qu’il s’agisse d’une manœuvre électoraliste, la gauche nue qui espérerait se refaire sur un bon Carpentras des familles : non, c’est plus inquiétant, c’est une névrose et cela relève de la psychanalyse. Au-delà même de la joie mauvaise qu’ils éprouveraient, s’il se passait quoi que ce soit, à pouvoir radoter qu’on nous l’avait bien dit que les Français étaient racistes, ils cherchent inconsciemment une Terreur blanche. Lacan les avait prévenus en 68 déjà : « Ce à quoi vous aspirez comme révolutionnaires, c’est à un maître. Vous l’aurez. »

Ils en tireraient plusieurs avantages : que quelqu’un fasse le sale boulot à leur place, et en finisse avec leur golem-islamiste dont ils n’arrivent plus à effacer les lettres sur le front ; que l’ordre de l’histoire soit respecté, démocratie-fascisme-révolution ; enfin qu’un substitut de père leur foute le coup de pied au cul qu’ils savent mériter.

Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national.

Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes.

 

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