Kléber Mesquida, Président du département
et Le Midi Libre en appui
font semblant de na pas comprendre
La position de notre groupe lors de la session consacrée au vote du budget a été empreinte à la fois de modération, de rigueur et de logique. A tel point que les réponses du président, vraisemblablement gêné par cette démonstration, n'ont eu rien à voir avec ce qui avait été soutenu :
1) Nous avons voté un grand nombre de propositions, qui nous sont apparues conformes à l'intérêt général ou à celui des plus faibles. Ce n'est pas le lieu de rentrer dans les détails : le budget est tout de même de près de 1 400 000 000 €.
En revanche nous nous sommes fermement opposés à une nouvelle augmentation du taux d'imposition sur le foncier bâti.
Cette position nous a très naturellement amené à nous abstenir sur le vote général du budget. Nous n'allions pas voter contre ce que nous avions approuvé ou pour ce que nous avions rejeté ! Les commentaires du Midi Libre sont soit le résultat d'une totale mauvaise foi (comme d'habitude), soit d'un manque évident de compréhension de ce qui s'est dit et passé, ce qui n'est pas exclu ... soit les deux à la fois !
2) L'augmentation du taux d'imposition sur le foncier bâti sera pour l'année 2017 de 0,7 %. Son incidence sur le montant de l'imposition ne peut être qualifiée en effet de matraquage. Sous deux réserves que nous n'avons pas manqué de relever :
- L'année dernière avait vue une augmentation équivalente. Le président n'a pas caché qu'elle serait identique tous les ans. Nous ne pouvons en aucun cas cautionner cette augmentation de principe, résultat en effet d'une prise de position idéologique et non d'une saine gestion des finances publiques. Celle-ci doit en effet, d'une part veiller en permanence à maintenir le pouvoir d'achat des français les plus touchés par les difficultés économiques en prélevant le moins possible et d'autre part ajuster ces prélèvements au seul besoin indispensable des services publics.
- Cette "philosophie" de l'augmentation systématique ne donne pas un bon signe à l'économie, aux jeunes qui veulent s'installer ou aux entreprises qui souhaitent embaucher, mais au contraire créent un état d'esprit que ne renieraient pas les systèmes collectivistes de l'ancien bloc soviétique. Ce fut donc une réflexion d'ordre général tendant à démontrer que l'augmentation des prélèvements n'est en aucun cas susceptible d'établir la confiance indispensable à la vie d'une nation.
Nous avons donc voté contre cette augmentation.
Telles sont, brièvement résumées les positions que nous avons soutenues. Toute autre interprétation est purement fallacieuse.
Henri Bec
Cliquez sur la photo ci-dessous pour visionner notre intervention sur l'augmentation du taux d'imposition de la taxe foncière.