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  • Le bobo Macron et ses "jeunes soutiens", symboles de l'Antifrance

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    La "gueule" du renouveau proposé par Macron

     

    Après les catastrophiques cinq dernières années, qui ont montré de quoi étaient capables des idéologues obtus accouplés à des énarques incompétents, le parti socialiste s'est posé la bonne question : comment rester au pouvoir avec un tel bilan ?

    Ainsi est née l'idée de la fabrication d'un candidat qui serait issu du sérail et dans le même temps donnerait l'impression de se détacher de cette gauche en faillite, pour rallier à lui tout ce que le pays compte de bobos, de crédules et d'ignorants, ce qui, en effet, pouvait constituer une importante base de départ.

    Il fallait également qu'il soit compatible avec l'ensemble des ligues de vertu qui n'ont pour seules pensées et seul catéchisme qu'un salmigondis d'expressions indigestes, telles que "le vivre ensemble", "les droits de l'homme", "les valeurs de la République, et " les heures les plus sombres de notre histoire", autant de formules concrètes ayant une incidence directe sur les intérêts et la sécurité des français !

    Il était de même indispensable de respecter les souhaits ou les injonctions de ceux qui mènent le monde, cercle Bilderberg, Trilatérale, loges diverses et variées, finance internationale anonyme et vagabonde ...

    Enfin, la mise en œuvre de cette grossière stratégie satanique exigeait la complicité bienveillante de la quasi totalité de la presse, ce qui ne fut pas difficile à obtenir, celle-ci étant soutenue et financée par les précédents. Qui paye commande.

    La recherche de la perle espérée ne fut pas non plus très compliquée, chacun pouvant, dans son propre giron, présenter une marionnette susceptible de répondre à ces critères. C'est finalement le candidat d'Attali, découvert chez Rothschild ("mon adversaire c'est la finance" disait celui auquel il s'est rallié), qui a été retenu. Et c'est ainsi que nous avons, de plus en plus souvent depuis plusieurs mois, aperçu sur les premières de toute la presse, un jeune homme sans grande personnalité, à la fois beau parleur, ignorant, léger et irresponsable, le type parfait de la carpette obéissante.

    Le numéro de cirque que nous subissons depuis des mois pourrait être repris  par les meilleurs chansonniers, qui doivent d'ailleurs y puiser une inspiration inépuisable. Tout cela en effet ne serait que comique si le sort du pays n'était pas en jeu, dans un moment où la bascule dans le camp ennemi est imminente. Les collaborateurs de cette espèce et tous leurs affidés devront, un jour, rendre des comptes.

    Quand il qualifie la colonisation de crime contre l'humanité, tout en lui reconnaissant des éléments de civilisation (on a ainsi appris qu'un crime contre l'humanité comportait des éléments de civilisation - Hitler et Staline n'en demandaient pas tant !), quand il réprouve l'humiliation faite à la Manif pour tous, pour approuver la PMA quelques heures après, qu'il se dit socialiste à la radio et non socialiste au Puy du Fou, favorable à la dépénalisation du cannabis tout en souhaitant un renforcement des contrôles ... (il y en a des pleines vidéos que chacun a pu visionner), son indigence en matière politique apparaît au grand jour. Mais c'est le propre de ces représentant du pays légal de prendre le pays réel pour un ramassis d'imbéciles. Gare à l'effet boomerang !

    Avec des phrases comme :"C’est le printemps, le printemps sera à nous, il faut penser printemps" ou "Les Français ont du talent et du potentiel qui n’attend que d’être reconnu pour partir de l’avant" on peut s'attendre au pire.

    Espérons que les français, qui ne disent rien mais n'en pensent pas moins, feront exploser cette bulle artificielle. Sinon, comme disait Bainville "on aura les conséquences".

    Henri Bec

  • Macron : l'essence de l'escroquerie politique

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    Comment Macron

    a dragué toutes les minorités,

    l'une après l'autre

    Un article de Capital

    Le candidat d’En Marche reprend à son compte la recette qui avait permis, en 2012, à François Hollande, de réunir dans l’isoloir les bobos des métropoles et les habitants des cités de banlieue. L’édito de Patrick Fluckiger.

    A Orléans, il célèbre Jeanne d’Arc… non sans narcissisme, puisque son discours est un long parallèle entre le destin de la Pucelle et sa propre trajectoire. Au Puy-du-Fou en Vendée, il s’affiche avec le très droitier Philippe De Villiers, parangon du roman national. Mais à Alger il accuse la France coloniale de « crime contre l’humanité » et à Lyon, il affirme qu’il « n’y a pas de culture française », seulement « une culture en France » qui est « diverse ».

    Dans L’Obs il déplore que les adversaires au mariage pour tous aient été « humiliés ». Mais dans son programme, il veut aller plus loin encore en ouvrant aux lesbiennes le droit à la procréation médicale assistée (PMA). Ce que François Hollande avait prudemment évité pour ne pas provoquer (et humilier à nouveau ?) les opposants.

    Lors du débat sur TF1 il s’attaque vivement à Marine Le Pen qui s’en prend au burkini. Tout en précisant que « le burkini est un problème » et que certains arrêtés municipaux antiburkini étaient « parfois justifiés ».

    Segmentation des cibles

    En bon candidat à la présidentielle, Emmanuel Macron s’adresse à tous les Français. Mais il le fait à sa manière : non pas comme un De Gaulle sublimant la Nation une et indivisible mais à l’inverse, en segmentant minutieusement ses cibles. Les catholiques, les musulmans, les femmes, les minorités sexuelles : il y en a pour tout le monde… successivement.

    Le think tank Terra Nova, proche du Parti socialiste, avait formalisé cette stratégie en 2011, en prônant la constitution d’une majorité « progressiste » par l’amalgame de toutes les minorités possibles et imaginables. Voyant partir l’électorat ouvrier de plus en plus massivement vers le Front National, Terra Nova conseillait, non sans cynisme, au candidat socialiste de 2012 de faire une croix sur ce vote traditionnel de la gauche et de s’appuyer sur des électorats ciblés façon « marketing » : les enfants d’immigrés, les jeunes, les minorités sexuelles et religieuses, les femmes.

    L'alliance des bobos et des banlieues

    François Hollande avait parfaitement appliqué la stratégie terranovienne en 2012, en réalisant notamment l’alliance inattendue des bobos des métropoles et des habitants des cités de banlieue. La gauche, pourtant loin d’être majoritaire dans le pays, raflait la mise comme l’avait raflée en 2008 aux Etats-Unis un Barack Obama qui avait réussi, lui aussi, à segmenter les électorats. Les noirs, les hispaniques, les musulmans, les homosexuels, les femmes avaient massivement voté pour le premier président métis.

    Aujourd’hui, le candidat socialiste ne peut plus refaire le coup : Benoît Hamon traîne comme un boulet le bilan du quinquennat (il s’en plaint) et, au sein de ce bilan, le mariage homosexuel, qui a mis fin au mythe de l’alliance des « progressistes ». Ca, il n’en souffle mot. On a beaucoup écrit sur l’opposition des catholiques au mariage pour tous, mais celle des musulmans est au moins aussi profonde. Et elle ne se restreint pas à une minorité, comme chez les catholiques…

    Devenir milliardaires

    Hamon plombé, c’est donc Macron qui reprend (avec brio) la stratégie de Terra Nova. Il sait parler aux bobos, bien sûr, et tout autant aux jeunes des banlieues. « Il faut des jeunes Français qui aient envie de devenir milliardaires », explique-t-il en janvier 2015 depuis le salon high-tech de Las Vegas. Rien que le mot milliardaire, soigneusement choisi, fait tilt, tout particulièrement dans les cités où le chômage règne en maître. Et Macron refait tilt chez le même électorat des cages d’escalier quand il désapprouve « l’humiliation » imposée aux opposants au mariage pour tous. Bien sûr, il n’oublie pas l’association LGBT pour autant, et jure quelques jours plus tard : « La communauté homosexuelle trouvera toujours en moi un défenseur. » Il vient de cocher toutes les cases du sceptre sociétal…

    La volonté de ne fâcher personne risque parfois de mécontenter tout le monde. François Hollande en sait quelque chose. Emmanuel Macron, s’il est élu, pourrait vite en faire l’expérience et d’abord sur la « mère des réformes », le marché du travail. Il promet – comme Hollande – de favoriser le dialogue social, tout en annonçant qu’il passera par des ordonnances pour simplifier le code du travail et pour rendre la loi El Khomri « beaucoup plus radicale ». La carotte et le bâton, mais attention : tenu par une main gantée de velours. Toujours est-il que le 49-3 si contesté sous Valls pourrait passer pour une aimable taquinerie face aux ordonnances d’Emmanuel Macron.

    A propos de Hollande, Martine Aubry avait lancé : « Quand c’est flou, c’est qu’il y a un loup. » Avec Macron, le loup est déguisé en mère-grand, comme dans le Petit chaperon rouge.

    Patrick Fluckiger, journaliste, sillonne la vie politique depuis 40 ans. Il fut notamment rédacteur en chef adjoint du bureau parisien des journaux du groupe EBRA (L'Est républicain, Dernières Nouvelles d'Alsace, Le Progrès...). Il a également signé les éditos politiques du quotidien l'Alsace de 2000 à 2012.

  • Danse - Cirque - Musique - A vos agendas

     

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    La compagnie Sylvie Guillermin, en création au théâtre des Franciscains du lundi 10 au dimanche 23 avril 2017, vous invite à assister à la présentation publique du travail accompli durant la résidence de création.

    Birds sur la Branche est un hommage à Charlie Parker, musicien inné et compositeur à l'imaginaire débordant. Sa vie fût constamment sur le fil, entre l'exaltation de l'artiste et la détresse du solitaire. Les danseurs représentent l'énergie, la passion et le désespoir qui caractérisaient ce musicien de génie. Accompagnés par un sangliste, ils évoluent sur la scène et donnent l'impression de s'envoler.

     

    Birds sur la branche
    par la compagnie Sylvie Guillermin

    sortie de résidence
    le vendredi 21 avril 2017 à 20 h 00

    théâtre des Franciscains
    13 boulevard du Guesclin à Béziers
    entrée gratuite

  • Une absence de «décence ordinaire»

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    Cet article est tiré du magazine Causeur et date du 15 février 2016. Bien que légèrement dépassé par l'actualité, il expose parfaitement à quel individu nous pourrions avoir à faire. Sa trajectoire politique, que chacun connaît maintenant, à ses prises de position récentes, tout nous incite à tenter d'écarter du pouvoir ce représentant de l'Anti-France.

     

    L’infirmité d’Emmanuel Macron

    Une extraordinaire absence de «décence ordinaire»

    Par Régis de Castelnau

    La participation aux gouvernements de la présidence de François Hollande aurait-elle un caractère toxique ? Ce fut d’abord Thomas Thévenoud souffrant d’une « phobie administrative » qui l’empêchait de déclarer et de payer ses impôts, en temps et en heure. Aujourd’hui, c’est Emmanuel Macron qui nous annonce souffrir d’un « inconfort philosophique ». Qu’un brutal retournement de veste soit physiquement inconfortable, certes, mais pourquoi philosophiquement ?

    À la réflexion, quelque chose de très simple. Emmanuel Macron se fout du monde, et prenant en compte la réalité de la nasse dans laquelle François Hollande s’est enfermé avec son histoire de déchéance de nationalité, il a mesuré tout l’intérêt qu’il y avait à changer de posture. De pour, il serait devenu contre, sachant que lorsque l’on veut se faire passer, contre l’évidence, pour un homme de gauche, c’est probablement plus décoratif de prétendre avoir des états d’âme « philosophiques » pour le justifier.

    C’est également une coquetterie pour nous rappeler qu’il est philosophe, comme d’ailleurs presque tout le monde aujourd’hui. Sauf que lui a des titres universitaires à faire valoir et qu’il a été collaborateur d’un vrai philosophe celui-là, le grand Paul Ricoeur. On sait bien que la proximité des grands hommes ne protège de rien, et finalement, cette nouvelle saillie nous renvoie à l’opération médiatique que le mainstream nous fourgue depuis quelques semaines.

    Juppé et Macron, nos sauveurs ?

    L’Europe est au bord de l’effondrement, la crise des migrants est ingérable, la situation internationale est très inquiétante, chômage et terrorisme pourrissent la vie des Français, et ce n’est pas la petite bande qui prétend au gouvernement de la France qui est de nature à les rassurer. Et c’est qu’ils sont capables de faire des bêtises les Français, comme les Hongrois ou les Polonais d’un côté ou les Espagnols et les Portugais de l’autre. Alors on va leur concocter un casting imparable qui devrait permettre de poursuivre comme avant, de rester dans les salons et de garder les bons fauteuils.

    D’abord, le politicien loser qui a soutenu toutes les réformes, tous les abandons qui ont conduit notre pays dans l’impasse où il se trouve : Alain Juppé. Celui-ci a très bien compris l’opportunité, s’est rendu rapidement aux États-Unis pour s’y faire adouber, et chez Bilderberg pour recevoir sa feuille de route. Mais dites donc, il y a quand même un problème, toutes les études démontrent que les Français souhaitent un renouvellement. Et Nestor n’est quand même pas un perdreau de l’année. Idée lumineuse, on va le flanquer d’un jeune, aimable et souriant bien coulé dans le moule obligatoire. Ça aurait de l’allure quand même Juppé président et Macron Premier ministre ! En habit de grande coalition à l’allemande, pour faire plaisir à tous ceux qui, de Franz-Olivier Giesbert à Laurent Joffrin, en passant par Jean Quatremer, et de Cohn-Bendit à Cambadélis, en passant par François Bayrou, ont si peur des Français et de la démocratie.

    Un pur produit de l’énarchie

    Alors, au-delà de l’image complaisante et utilitaire qui nous est servie, que peut-on dire d’Emmanuel Macron ? « Il incarne l’élitisme républicain » répond Jean-Pierre Chevènement, qui aurait pu d’éviter de se renier à ce point. Effectivement, pur produit de l’énarchie, appartenant à la caste des inspecteurs des finances, pratiquant des allers-retours lucratifs avec la finance privée pour valoriser son carnet d’adresses. Un petit coup d’œil sur sa trajectoire et celles de ses camarades de promotion est de ce point de vue tristement édifiant.

    Jusque récemment inconnu au bataillon, il vient d’être parachuté dans la sphère politique. Il s’est spécialisé depuis qu’il est ministre dans l’agitation de chiffons rouges sous le nez de cette gauche orpheline et désemparée par la catastrophe François Hollande. Gauche qu’il regarde goguenard essayer de le transformer en tête de Turc. Il serait fastidieux de dresser la liste de ces provocations, ou de revenir sur la « loi Macron » dont beaucoup disent qu’elle n’est qu’un décalque du « consensus de Washington ». On soulignera simplement que lui aussi est allé se faire adouber à Davos.

    Le vrai Macron révélé

    Je vais simplement relever quatre séquences qui établissent pour moi la réalité du personnage :

    - Il y a d’abord le sourire de Jean-Pierre Jouyet, son parrain, prononçant son nom de nouveau ministre de l’Economie sur le perron de l’Élysée. Jouyet, incarnation concentrée de la caste, jubilant du bon tour joué aux Français.

    - Il y a ensuite le « dérapage » à propos des ouvrières de l’entreprise Gad. Pour sa première interview radio sur Europe 1, parlant d’un dossier suivi par son ministère, il proféra la phrase suivante : « Dans mes dossiers, il y a la société Gad : il y a dans cet abattoir une majorité de femmes, il y en a qui sont pour beaucoup illettrées ! » Aucune méchanceté, aucun mépris dans cette phrase, juste une inconscience meurtrière. Monsieur Macron, même si cet illettrisme est réel et constitue une difficulté supplémentaire pour reclasser ces ouvrières promises au chômage, on n’a pas le droit de faire état publiquement de ce qui est toujours vécu comme une humiliation. La langue et l’écriture sont un terrible marqueur social, et si l’on peut encore être fier d’être ouvrier, on a toujours honte d’être illettré. Si vous aviez un minimum d’expérience, et de sensibilité sociales, vous auriez évité, en vous disqualifiant, de faire blêmir ces femmes déjà dans la détresse. Vos excuses postérieures n’y changeront rien.

    - Devant Jean-Claude Bourdin sur BFM ensuite, nous avons eu cette petite leçon adressée aux chômeurs, ces paresseux, ces assistés : « Si j’étais au chômage, je n’attendrai pas tout des autres ». Pouvait-il faire preuve de plus de morgue, sachant qu’il ne sera jamais au chômage ? Emmanuel Macron, avec son diplôme de l’ENA, a son passeport pour une tranquillité confortable, voire très confortable, toute sa vie. Les alternances politiques ne lui poseront aucun problème, et avec quelques allers-retours public-privé dont il a déjà eu la pratique, il pourra même, marchant sur les traces de ses prédécesseurs Naouri et Pigasse, amasser une jolie fortune.

    - Plus récemment, notre récidiviste a remis le couvert : « La vie d’un entrepreneur est bien souvent plus dure que celle d’un salarié. Il ne faut jamais l’oublier. Il peut tout perdre, lui, et il a moins de garanties ». Parce que le salarié, ne peut pas tout perdre lui ? Parmi ceux de Goodyear, foutus à la porte parfois après trente ans de maison, il y en a quatorze qui ont vraiment tout perdu. Jusqu’à leur vie, suicidés, morts de désespoir. Qui peut contester que la vie d’un petit patron peut être très dure, difficile et risquée, mais elle a le premier mérite d’être un choix, et le second de permettre de commander. Pour avoir fait les deux, je sais ce que cela veut dire. Mais Monsieur Macron qui n’a fait ni l’un ni l’autre, n’hésite pas à comparer ce qui n’est pas comparable. Il se prétend philosophe, alors on ne saurait trop lui conseiller de jeter un coup d’œil sur les écrits d’un autre philosophe, allemand, barbu et d’un certain calibre celui-là. Il y apprendrait, que si chef d’entreprise est un métier, le salariat c’est un rapport. Un rapport de production dans lequel, le salarié vend sa force de travail qui devient une marchandise, le travail salarié étant alors une dépossession et une aliénation. Qui peut être confortable, pour certains protégés, mais pour le plus grand nombre, surtout aujourd’hui, terriblement difficile.

    Alors, ces quatre séquences, caractérisent pour moi, l’infirmité qui frappe Emmanuel Macron, nouvel emblème que nous sert complaisamment le mainstream pour essayer de sauver les meubles. L’absence totale chez lui de ce qu’Orwell repris par Michéa, appelle la « décence ordinaire ». Acculturation qui s’explique par la trajectoire déjà empruntée, et les ambitions affichées. Le service de l’oligarchie ne nécessite pas de s’intéresser au peuple.

  • Cet homme est dangereux ...

     

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    La nouvelle coqueluche des médias et, hélas, de 21 % des Français – si l’on en croit les sondages -, a l’incroyable pouvoir d’effacer sa vie passée, profitant de notre mémoire courte et de la complicité universelle de la presse. Car, enfin, comment ce sourire d’angelot habillé par quelque grand couturier peut-il à ce point effacer le passé d’un Emmanuel Macron ?

    Lui qui s’affirme n’être ni de gauche, ni de droite, ni sans doute du centre et surtout pas socialiste, lui qui fut secrétaire général adjoint de François Hollande puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, et participa à la chute de la maison France, lui qui, de meeting en meeting, nous promet le paradis et se moque de la France comme du peuple français, le voilà au pied du perron de l’Élysée.

    J’ose espérer que ce même peuple « qu’il aime comme sa femme Brigitte » saura se ressaisir, qu’il aura un ultime sursaut, un éclair de lucidité dans l’isoloir. Car, enfin, qui est Macron ?

    Il est, pour faire court, la marionnette de Jacques Attali qui, en découvrant le côté beau gosse du personnage, l’a poussé dans les bras de François Hollande, espérant ainsi en faire un poulain bien frais pour sauver des griffes de Fillon ou de Marine, la mondialisation, le pouvoir de la finance et l’élite de l’industrie.

    L’imposture du golden boy Macron a été démasquée par « Le Petit Journal » et Bernard Asselineau dans un sujet à voir absolument sur YouTube. On y apprend que son clip de campagne a utilisé une partie du clip de Bernie Sanders, faisant passer pour de bons petits Français quelques Américains ! Asselineau y décrypte le discours vide de sens de ce candidat « marionnette » du style : « Les Français ont du talent et du potentiel qui n’attend que d’être reconnu pour partir de l’avant. » Un charabia qui nous a été offert à Lyon, pendant une heure, sur toutes les chaînes d’info, à tel point que les milliers de jeunes gens qui étaient venus l’écouter semblaient être tombés sous le charme d’un gourou, énonçant des mots n’ayant souvent aucun sens et qui, professés avec la diction d’un curé, semblaient être le summum de la béatitude…

    Et que dire de cette réunion à Clermont-Ferrand où, comme un prophète, il répéta plusieurs fois avec un air éberlué : « C’est le printemps, le printemps sera à nous, il faut penser printemps. » C’est sûr que voilà un programme.

    Mais que dire de la réalité de ce qu’il a réalisé comme ministre ou comme numéro 3 de l’Élysée ? Qu’il a vendu Alstom Energie à General Electric, mettant des centaines de Français au chômage. Qu’il a permis à son nouvel ami Patrick Drahi de pouvoir racheter SFR, devenu Numericable, et qui, désormais, avec son empire de la presse écrite, fait une campagne inouïe pour Macron. Qu’il n’ait pas été indifférent à la nomination de Mathieu Gallet à la place enviée de patron de Radio France atteinte de macronite aiguë.

    Avec les médias à sa botte, il sera difficile de savoir qui finance les millions d’euros que coûte la campagne de ce candidat, qui s’affirme être hors système, mais qui en est issu, qui en est même la créature. Il sera difficile, durant les dix semaines qu’il nous reste, de se refaire une opinion authentique sur le personnage. De réaliser que le vide de son discours tend à nous endormir, nous le peuple de France, afin de mieux veiller sur les intérêts de ceux qui l’on créé.

    Ce n’est plus « Allons enfants de la patrie », c’est « En marche toute », ce qui est curieux pour un homme qui avait déclaré que « passer par l’élection est un cursus de l’ancien temps »

     

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    IL NOUS AURA AU MOINS PRÉVENU !

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  • BOURRAGE DE CRÂNE

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    Notre peuple a montré à de multiples occasions combien il n’aime pas qu’on le trompe en lui bourrant le crâne.

     

    Par Floris de Bonneville

    Journaliste
    Ancien directeur des rédactions de l’Agence Gamma

     

    BFM TV n’est vraiment plus la télé à regarder. L’influence, que ses propriétaires ont sur les rédactions de celle qui se veut être la première en audience, est remarquable ! Marianne a relevé que, depuis les quatre derniers mois, Macron, le chouchou de Drahi et de ses potes millionnaires, a eu droit à 426 minutes de direct alors que l’ensemble de ses concurrents a eu droit à 440 minutes : 182 pour Fillon, 135 pour Mélenchon, 63 pour Marine et 60 minutes pour Hamon – à savoir, pour les deux derniers, la seule diffusion d’un de leurs meetings…

    Et sur le même plateau de BFM TV, samedi soir, j’entends deux journalistes du Point et de L’Express, soutenus sans doute par le lecteur de prompteur de la station, affirmer que tout cela est un complot que de penser que Macron est favorisé. Le FN, soulignent nos trois confrères, a la culture du complot, c’est bien connu. Complots médiatique et judiciaire qui sont, pourtant, incontestables.

    Ne serait-il pas plus correct, chers confrères, d’avouer que vous êtes financés tous les trois par l’argent de la haute finance, celui de Patrick Drahi et François Pinault, tous deux soutiens du jeune Manu ?

    Est-il utile de répéter que Patrick Drahi, dont les dettes ne s’élèvent qu’à 50 milliards (on ne prête qu’aux riches, n’est-ce pas, MM. les banquiers ?), n’a acquis le groupe SFR que grâce à l’intervention personnelle d’un certain ministre de l’Économie dont je ne vous ferai pas l’injure de vous donner le nom – celui que vous entendez du matin au soir.

    La cerise sur le plateau d’En Marche ! est la nomination de Bernard Mourad comme conseiller financier du candidat. Mourad, patron d’Altice Media Group, propriétaire d’un empire médiatique, racheté par SFR/Drahi, ami de quinze ans de Macron, a, en effet, été détaché auprès de son vieux copain pour toute la durée de la campagne. Et n’oublions pas le transfert de Guillaume Dubois, directeur de BFM TV, à la direction de L’Express.

    Et on voudrait nous faire croire que la pub gratuite faite à Macron n’a rien à voir avec quelque favoritisme… Une pub qui s’est transformée en des dizaines de couvertures de magazines et des heures de télé…

    Pour le bourrage de crâne, on ne pouvait mieux faire, et comme Hollande a institué que la campagne officielle contrôlée par le CSA ne commencerait que deux semaines avant le premier tour, le… tour est joué !

    Mais le scandale risque d’éclater à la figure du sémillant candidat. Enfin, si la Justice se fait tout à coup impartiale dans cette campagne présidentielle. Car, qui a accordé à Patrick Drahi le droit de racheter SFR et de constituer un empire médiatique considérable ? Un droit que seul Bercy peut accorder pour le rachat d’une société de télécom et qu’Arnaud Montebourg, alors ministre de l’Économie et du Redressement productif, avait refusé à Drahi. Mais trois mois plus tard, en septembre 2014, Macron arrivait à Bercy et revint sur le refus de son prédécesseur. On suppose, sans rire, que Drahi lui sera redevable à jamais…

    Ainsi va la politique des gredins. Ainsi le veut le système dont Emmanuel Macron se défend d’être l’un des plus illustres représentants. Ainsi pense-t-il tromper le peuple français sur sa véritable personnalité.

    Mais ce peuple a montré, à de multiples occasions, combien il n’aime pas qu’on le trompe en lui bourrant le crâne.

  • MACRON ET LES AFFAIRES - UN PUITS SANS FOND

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    MACRON IMPLIQUÉ DANS LES AFFAIRES

     Les médias n'en parlent pas

     

    Un militant payé par … l’Assemblée nationale

    Marianne révèle  que :

    « Florian Humez… le fondateur des Jeunes avec Macron est employé par le député macroniste de Fresnes Jean-Jacques Bridey, à mi-temps. En deux jours, il gagne donc assez pour militer pour Macron les autres jours de la semaine, tout en contournant la loi qui interdit aux assistants parlementaires de participer à la campagne d’un candidat »

    Gêné, Florian Humez avait évité « de rendre public ce nouvel engagement professionnel…il se présente uniquement, sur les réseaux sociaux, comme « militant » et « cofondateur des Jeunes avec Macron »

    Et puisqu’on parle beaucoup ces temps-ci des emplois des assistants parlementaires, Marianne précise que Bridey a une enveloppe de « 9.561 euros à distribuer entre trois temps partiels. Ou quand le budget de l’Assemblée aide à militer l’esprit léger… »

     

    L’Elysée aide Macron à lever des fonds à l’étranger pour financer sa campagne

    • Le 25 janvier 2017, Les inrocks lâchent que :

    « le président de la République a discrètement organisé le déplacement de son ancien ministre de l’Economie au Liban, “l’occasion pour ce dernier de se donner une stature internationale et d’organiser quelques levées de fonds”

    […]

    Emmanuel Macron aurait reçu un sérieux coup de pouce de la part de l’Elysée, du ministère des Affaires étrangères, et de l’ambassade de France au Liban au cours de sa visite à Beyrouth les 23 et 24 janvier.

    […]

    Lors de ce déplacement, le président d’En marche s’est entretenu avec le président libanais Michel Aoun et le Premier ministre Saad Hariri. Une rencontre qui aurait été, une fois de plus, organisée par l’Elysée.

    Emmanuel Macron aurait été également présent à deux repas de levée de fonds.

    • le vent se lève : “une place dans de ces dîners aurait coûté de 10 000 à 15 000 euros”, alors que le plafond légal de dons pour une campagne présidentielle s’élève à 4 600 euros pour ceux provenant de personnes privées et que le financement d’un parti politique par des dons privés ne peut dépasser les 7 500 euros.

    La Grande braderie

    Alstom : vendu ! Aéroport de Toulouse-Blagnac : vendu ! SFR : vendu ! Aéroport de Nice, de Lyon : vendus aussi. Emmanuel Macron brade des entreprises françaises à des firmes étrangères.

    Aéroport de Toulouse-Blagnac, une affaire chinoise très opaque

    • Mediapart a dénoncé les mensonges de Macron autour de la vente de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac aux Chinois de Casil Europe. Le 16 juin 2016, le journaliste Laurent Mauduit écrivait :

    « le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron [est] piégé par le retentissant mensonge qu’il avait commis lors de la privatisation [de l’aéroport]. À l’époque, il avait en effet promis publiquement que la société resterait contrôlée par ses actionnaires publics, la société chinoise restant minoritaire. Mais avec ces investisseurs chinois, l’État avait au même moment conclu un pacte d’actionnaires secret, aux termes duquel il lui donnait l’assurance qu’il voterait à ses côtés toutes les résolutions qu’il présenterait.

    L’affaire du dividende qui survient un an plus tard prend donc valeur de test : on apprendra le 28 juin si Emmanuel Macron a menti à ses concitoyens ou aux investisseurs chinois.

    L’affaire risque donc d’avoir un grand retentissement, d’autant que le ministre de l’Économie rêve depuis peu un destin national. »

    • Et pan ! le 19 octobre, écrit ladepeche.fr, les actionnaires, c’est-à-dire les Chinois, se versent 15 M€ de dividendes. Macron, comme le soupçonnait Mediapart, a menti.

    Aéroport de Nice : vendu à l’italien Benetton pour calmer les réticences d’Estrosi

    • 28 juillet 2016, le Figaro annonce que « Le consortium Azzurra, détenu majoritairement (65%) par l’italien Atlantia contrôlé par la famille Benetton, avec à ses côtés l’aéroport de Rome et EDF Invest, se porte acquéreur des 60% détenus par l’Etat. Produit de la vente : 1,22 milliard d’euros. »

    Problème, « c’est la même erreur que pour les autoroutes » commentent ceux qui suivent le sujet :

    « Les pouvoirs publics (et donc nos impôts) ont réalisé ces investissements très lourds qui commençaient seulement à être amortis. Leur vente va certes apporter du cash à court terme, mais va aussi nous priver des bénéfices qui iront aux acheteurs pendant des décennies, au lieu de rentrer dans les recettes publiques. »

    • Le 25 janvier 2017, la vente est contestée en justice, selon Nice-Matin. En cause, « une clause illégale aurait été introduite [par Bercy, c’est à dire Macron] dans le cahier des charges de la vente », qui avantagerait l’acheteur, mais représente pour les compagnies aériennes et donc les voyageurs qui paieront la note, « une inflation des redevances aéroportuaires ».

    Aéroport de Lyon : polémique sur un régime de faveur

    • Fin juillet 2016, Macron boucle la vente de l’aéroport de Lyon à Vinci.

    Immédiatement, »le président LR de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, annonce son intention, avec le département du Rhône, d’intenter une action en référé devant le tribunal administratif de Paris … visant à annuler le processus de privatisation.

    « L’élu critique le fait que le deuxième tour prévu pour l’examen des six candidatures n’ait pas eu lieu et que la décision finale se soit résumée à un choix entre Vinci et l’australien Macquarie », rapportent Les Echos.

    Alstom : bradé aux Américains, une affaire de corruption à la clef

    Bloqué par décret par son prédécesseur Arnaud Montebourg, Emmanuel Macron passe outre, et crée le scandale en vendant ce fleuron industriel français, en lui faisant payer une amende de 630 millions d’euros à la place de GE.

    Macron aurait participé directement à la mort d’Alstom, et Patrick Kron, le PDG du groupe Alstom, n’aurait pas averti le gouvernement de la vente à General Electric.

    Montebourg avait pourtant pris un décret négocié avec le gouvernement et Alstom pour bloquer la vente … Hélas A. Montebourg est coiffé au poteau par Macron, favorable au rachat par General Electric, qui vend Alstom dès qu’il le remplace à Bercy.

    SFR : pour Drahi, avec un beau retour d’ascenseur de BFMTV

    Alors que Numericable est sous le coup d’un contrôle fiscal, que Montebourg avait critiqué ce projet, Macron a donné son feu vert au rachat de SFR par Numericable appartenant au groupe de Patrick Drahi, rapporte BFM Business du groupe de Patrick Drahi.

    En mars 2014, Arnaud Montebourg s’était opposé au rachat de SFR par Numericable (surendettement, absence de concurrence dans le câble, problèmes fiscaux), détenu par des capitaux étrangers et domicilié dans un paradis fiscal, préférant l’offre rivale de Bouygues.

    Son successeur, Emmanuel Macron le voyait d’un autre œil. Le 28 octobre, le ministre de l’Économie donnait discrètement son feu vert à l’opération avec Numericable.

    Bercy confirmait cette opération, en précisant, pour rassurer, qu’Emmanuel Macron sera « attentif aux suites de l’opération, notamment dans un secteur aussi stratégique que les télécoms ». D’attention il ne fut point puisque Macron donna sa démission.

    Ainsi vont les affaires pour qui a la mémoire courte.

    Depuis, BFMTV est devenu l’organe quasi officiel de la campagne Macron.

    Alain Leger

  • LES SOUTIENS DE MACRON - TOUS LIÉS CONTRE LA FRANCE

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    Pierre Bergé, Jacques Attali, Alain Minc, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit

     

    LES SOUTIENS DE MACRON

     

    Par Eric Zemmour

    Ils l'aiment. C'est beau comme ils l'aiment. Ils lui déclarent leur flamme, le trouvent beau, jeune, intelligent, moderne, humaniste. Et plus encore. Leurs patronymes incarnent les années Mitterrand, mais la plupart ont été très proches de Sarkozy aussi.

    Ils s'appellent Attali, Minc, Bergé, Kouchner, ou encore Tapie ou Cohn-Bendit. Macron est leur chouchou, Macron est leur chéri, Macron est leur candidat. Macron ne leur demande rien comme ils ne lui demandent rien. Ni poste ni circonscription : ils sont au-dessus de ça !

    Ils sont au-dessus de tout. Ils incarnent, avec un éclat souvent hautain, l'establishment. Les « élites mondialisées », comme disait naguère Jean-Pierre Chevènement. Le « système », comme dit Marine Le Pen. Les « belles personnes », comme dit Mélenchon.

    Chacun incarne un petit morceau de la vraie croix d'une gauche qui a imposé ses valeurs depuis quarante ans. Minc, c'est «la mondialisation heureuse » ; Bergé, c'est « le Mariage pour tous » ; Attali, c'est entre autres, la guerre aux rentes et l'ubérisation de la société ; Kouchner, l'ingérence humanitaire ; Tapie, le capitalisme débridé des années 80 et la politique de la ville ; Cohn-Bendit, l'héritage libéral-libertaire de Mai 68. Tous sont pour l'Europe, le libre-échange, le multiculturalisme. Tous sont probusiness et promigrants. Anti-Brexit et anti-Trump.

    Depuis le début de sa campagne, Emmanuel Macron ne dit pas grand-chose. Ne propose rien de précis. Reste dans une ambiguïté protectrice. Incarne la nouveauté, la modernité, le changement.

    Parfois, il laisse échapper un mot, un signe, un geste qui le révèle, comme son discours fait en anglais devant un parterre allemand. Ses soutiens parlent pour lui. L'éclairent malgré lui. Lui donnent une épaisseur idéologique, historique, politique. Sociologique aussi.

    On sait aussitôt d'où il vient et où il va. On détermine « d’où il parle », selon le vieux langage marxiste. Il est le candidat de l'establishment de gauche. Le candidat de la mondialisation, de l'Europe, du multiculturalisme.

    Il a raison de se dire et de droite et de gauche : il est le candidat de la gauche qui se veut libérale et de la droite qui se veut moderne. Plus encore que les élus centristes qui l'ont soutenu, et leurs collègues socialistes qui, écœurés par la victoire d'Hamon sur Valls, le rejoindront, ces quelques noms prestigieux fixent la candidature Macron dans sa « pureté de cristal ».

    Déjà, Ségolène Royal le couve du regard de Chimène, tendresse qui annonce le ralliement ultime de François Hollande. Avec des amis comme ça, Macron n'a pas besoin d'ennemis.  • 

  • La Nouvelle Revue de Presse

    SUR LE CANTON

     

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    EN RÉGION

     

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    EN FRANCE

     

    Appel de juristes contre un coup d’État institutionnel
    Un appel signé par plusieurs juristes (avocats et professeurs de droit) à propos des manœuvres employées à l’encontre de François Fillon.

     

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    Atlantico

    Le pouvoir a dévoyé le droit pénal et la procédure pénale pour tenter de détruire la réputation de son principal adversaire.

    Les termes de « coup d’Etat institutionnel » définissent parfaitement les manœuvres employées à l’encontre de François Fillon, pour tenter de l’empêcher, à tout prix, de concourir à l’élection présidentielle.
     
    Le pouvoir a dévoyé le droit pénal et la procédure pénale pour tenter de détruire la réputation de son principal adversaire ; le but de cette vaste opération étant de favoriser l’élection d’un successeur déjà coopté, faux nez d’une candidature sociale-démocrate ou sociale-libérale qui était d’avance vouée à l’échec.
     
    Le candidat de la droite et du centre était jugé dangereux car il avait déjà recueilli la confiance de plusieurs millions de ses compatriotes lors de primaires irréprochables. Il fallait donc, pour tenter de le discréditer, lui imputer à délit des faits qui ne tombent manifestement pas sous le coup de la loi. L’allégation d’un « détournement de fonds publics » est contraire aux termes du code pénal et incompatible avec les principes constitutionnels.
     
    Contraire aux termes du Code pénal d’abord : le texte qui définit ce délit, l’article 432-15, ne vise, comme auteurs possibles de celui-ci, qu’une « personne dépositaire de l’autorité publique » ou « chargée d’une mission de service public », qu’un « comptable public » ou un « dépositaire public », qualités que n’a évidemment pas un parlementaire.
     
    Au surplus, il est plus que douteux que les sommes versées à un parlementaire pour organiser son travail de participation au pouvoir législatif et au contrôle du pouvoir exécutif puissent être qualifiés de fonds publics.
     
    Contraire aux principes constitutionnels ensuite : à celui de la séparation des pouvoirs, seul garant du caractère démocratique des institutions et obstacle à la tyrannie. L’indépendance dont dispose le parlementaire, y compris dans la gestion de ses crédits destinés à rémunérer ses collaborateurs, n’est pas un simple caprice. C’est le préalable nécessaire à l’une de ses missions constitutionnelles qu’est le contrôle de l’exécutif. Pour préserver le principe de séparation des pouvoirs, les assemblées disposent comme elles l’entendent, de leurs crédits de fonctionnement. Incriminer l’emploi discrétionnaire de ces dotations serait s’en prendre à l’exercice de la fonction d’un parlementaire, s’attaquer par là-même au principe constitutionnel de l’indépendance des assemblées parlementaires, corollaire de la séparation des pouvoirs.Pour l’exécutif, prétendre contrôler l’utilisation des dotations d’un parlementaire au moyen d’une procédure pénale enfreint donc ce principe.
     
    Dans le cas de François Fillon, l’atteinte à la Constitution est d’autant plus grave que la procédure pénale est engagée illégalement. En admettant qu’il y ait eu violation du règlement d’une assemblée parlementaire, une enquête n’aurait pu être menée que par le bureau de l’assemblée en cause. C’est bien d’ailleurs la procédure qu’a retenue le Parlement européen pour sanctionner une candidate à l’élection présidentielle française.
     
    A plus forte raison le pouvoir ne pouvait-il laisser le parquet national financier (PNF) se saisir d’une telle enquête (ou l’y inciter). Il saute aux yeux que les faits allégués contre le candidat n’entrent pas dans les chefs de compétence énumérés par l’article 705 du code de procédure pénale (loi du 6 décembre 2013) de ce ministère public : non seulement ces faits ne répondent à la définition d’aucune des infractions mentionnées dans ces chefs de compétence, mais encore nul ne saurait prétendre sérieusement qu’ils présentent « une grande complexité », au sens dudit article.
     
    C’est encore au prix d’une double erreur que le président de la République se retranche derrière l’indépendance de la justice. D’abord, les officiers du ministère public ne sont pas « la justice », la Cour européenne des droits de l’homme leur dénie l’appartenance à l’autorité judiciaire. Ensuite, ils ne sont pas statutairement indépendants du gouvernement, mais subordonnés au ministre de la justice.
     
    Il y a pire.Le bras armé du pouvoir,en l’espèce, est ce parquet national financier.Il est un organe d’exception au sens technique du terme, d’un organe à compétence dérogatoire au droit commun, limitativement définie.  Faut-il rappeler sa genèse, à savoir le refus du pouvoir de se conformer au fonctionnement régulier du ministère public, faute d’avoir réussi à museler un procureur général de la Cour de Paris trop indocile à ses yeux(il est loin le temps où les tenants de ce pouvoir socialiste remettaient en cause le caractère exceptionnel de certaines juridictions, comme les cours d’assises spéciales en matière de terrorisme, sans parler de la Cour de sûreté de l’Etat).
     
    Dès le début de l’enquête visant François Fillon, le parquet national financier s’est comme ingénié à justifier la suspicion légitimement née de cette origine : la précipitation avec laquelle l’enquête a été ouverte, sans même le respect d’un délai suffisant pour lire à tête reposée le Canard enchaîné laisse perplexe ; surtout, la publication dans Le Monde par deux « journalistes » familiers du président de la République, de son secrétaire général etc., des procès-verbaux de l’enquête à peine sont-ils clos, au mépris de secret de l’enquête, démontre irréfutablement une collusion entre les officiers du ministère public ou leurs délégataires et ces « investigateurs ». Le même journal combat d’ailleurs les moyens de défense constitutionnels invoqués par la défense de François Fillon en faisant appel à un civiliste…
     
    Dans leur acharnement, ceux qui ont ourdi cette machination ont pourtant négligé ou sous-estimé un risque : celui d’une action engagée contre l’Etat, en application de l’article L.141-1 du Code de l’organisation judiciaire, en réparation du dommage causé par le fonctionnement défectueux du service public de la justice au cas de faute lourde. En effet, il ne se discute pas que la violation du secret de l’enquête ou de l’instruction en matière pénale constitue un fonctionnement défectueux du service public de la justice et que le rôle actif ou passif du parquet dans cette violation caractérise une faute lourde.
     
    Il reste que la tentative de déstabilisation et de disqualification du candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle est sans précédent par sa violence et par l’implication ouverte de l’Etat.
     
    Sans doute dans le passé d’autres candidats ont-ils été visés par des attaques venant pour la plupart des mêmes journaux : affaire Markovic, diamants de Bokassa, affaire Clearstream. Mais jamais le pouvoir en place n’avait orchestré la campagne avec une pareille impudence.
     
    Au-delà du seul piétinement de la présomption d’innocence, principe dont s’enivrent constamment les zélateurs de l’actuel pouvoir, pour refuser d’endiguer la délinquance ordinaire, ce sont tous les principes essentiels d’un Etat démocratique qui sont bafoués.
     
    Au-delà de la défense du candidat François Fillon, aucun juriste ne peut cautionner ce dévoiement voulu et partisan des institutions, préalable à un « coup d’Etat permanent ». Ni la magistrature ni la police n’ont vocation à servir de supplétifs à un pouvoir moribond.
     
    C’est pourquoi les juristes signataires de cet appel entendent alerter leurs compatriotes sur cette forfaiture et ses dangers pour la démocratie. Ce n’est pas une poignée de substituts militants trop zélés qui feront obstacle aux millions de Français qui ont déjà choisi démocratiquement François Fillon comme candidat de la droite et du centre. Nous n’acceptons pas un coup d’Etat institutionnel, au profit de l’héritier désigné par le pouvoir.
     
    Philippe FONTANA Avocat au barreau de Paris  
    André DECOCQ Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
    Geoffroy de VRIES Avocat au barreau de Paris
    Yves MAYAUD Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
    Serge GUINCHARD Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas, ancien recteur
    Pauline CORLAY Professeur agrégé des facultés de droit, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation
    Guillaume DRAGO Professeur à l’Université Panthéon-Assas Paris II
    Guillaume MASSE Avocat au barreau de Paris
    Jean-Luc ELHOUEISS Avocat au barreau de Paris, Maître de conférences
    Georges BONET Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
    Raymonde VATINET Professeur émérite à l’Université Panthéon-Assas
    Anne-Marie LE POURHIET Professeur de droit public à l'université Rennes-I
    Bernard de FROMENT Avocat au barreau de Paris
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    Armes chimiques en Syrie : Gérard Bapt n’exclut pas une manipulation

    Président du groupe d’amitié France-Syrie, Gérard Bapt réagit au bombardement du village de Kahn Cheikhoun. Le député de la Haute-Garonne évoque une possible manipulation et demande la création d’une commission d’enquête pour vérifier si le régime syrien a utilisé (comme le prétendent Paris, Londres et Washington) des armes chimiques.

     

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    Gérard Bapt lors d’un voyage en Syrie en 2015

     

    72 morts dont 20 enfants. Le bombardement d’un village syrien par le régime de Bachar Al-Assad suscite un tollé international. François Hollande parle d’un « crime de guerre ».

    L’usage d’armes chimiques est dénoncé par Paris, Londres et Washington. Un projet de résolution de l’ONU est lancé. Moscou, fidèle allié de Damas, défend la thèse d’une frappe accidentelle d’un site industriel. Le président du groupe parlementaire France-Syrie, Gérard Bapt, député PS de la Haute-Garonne, n’est pas sur la ligne de la Russie. Mais le député prend ses distances avec la diplomatie française.

    Le député de la Haute-Garonne demande des preuves d’une utilisation d’armes chimiques par le régime syrien :

    Je suis très, très troublé par ces images (ndlr des victimes du bombardement). De deux choses l’une. Soit ce que dit la Russie est vrai et un hangar contenant des produits chimiques a été touché. Soit c’est une attaque du régime syrien. J’avoue qu’il y a déjà eu d’énormes mensonges sur l’utilisation d’armes de destruction massive, notamment en Irak, pour déclencher des réactions. Il faut une enquête avec des inspecteurs indépendants pour vérifier qu’il ne s’agit pas d’une provocation.

    Gérard Bapt a effectué plusieurs voyages en Syrie. Le député se défend de toute proximité avec le régime de Bachar Al-Assad et met en avant des raisons humanitaires. Gérard Bapt insiste : « je n’ai jamais rencontré des représentants de l’appareil militaro-sécuritaire du régime syrien« .

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  • Bernard Lugan : "M. Macron, vous êtres un ignorant butor !"

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    Lancé sur le marché politique tel un nouveau smartphone, vous êtes, Monsieur Macron, un ignorant butor dont les propos concernant la colonisation sont doublement inadmissibles.

    1. En premier lieu parce qu’ils furent tenus à Alger, devant ces rentiers de l’indépendance qui, pour tenter de cacher leurs échecs, leurs rapines et la mise en coupe réglée de leur pays, mettent sans cesse la France en accusation. Certains qui, parmi votre auditoire, applaudirent à vos propos d’homme soumis (cf. Houellebecq), et devant lesquels vous vous comportâtes effectivement en dhimmi, sont en effet ceux qui, le 1er novembre 2016, publièrent un communiqué exigeant que la France : « (…) présente des excuses officielles au peuple algérien pour les crimes commis durant les 132 ans de colonisation et pour les crimes coloniaux perpétrés à l’encontre du peuple algérien afin de rappeler les affres de la répression, de la torture, de l’exil, de l’extermination et de l’aliénation identitaire car l’histoire du colonialisme restera marquée par ses crimes de sang et ses pratiques inhumaines ».

    Candidat à la présidence de la République française, vous avez donc donné votre caution à de telles exigences autant outrancières qu’insultantes. Ce faisant, vous vous êtes fait le complice des pressions et chantages que l’Algérie exerce à l’encontre de la France afin d’obtenir d’elle une augmentation du nombre des visas ou tel ou tel avantage diplomatique ou financier. En d’autres temps, vous auriez donc pu être poursuivi pour « Atteinte aux intérêts fondamentaux de la Nation ».

    2. Ensuite parce que vos propos constituent non seulement un recul de l’état des connaissances, mais également le viol de ce consensus historique auquel étaient arrivés les historiens des deux rives de la Méditerranée. Or, par ignorance ou par misérable calcul électoraliste, vous les avez piétinés. Au nom de quelle légitimité scientifique avez-vous d’ailleurs pu oser les tenir ? Avez-vous seulement entendu parler des travaux de Jacques Marseille, de ceux de Daniel Lefeuvre ou encore des miens ?

    Oser parler de « crime contre l’humanité », maladroitement rectifié en « crime contre l’humain », au sujet de la colonisation revient en réalité à classer cette dernière au niveau des génocides du XXe siècle, ce qui est proprement scandaleux. Sur ce terrain, vous voilà donc encore plus en pointe que Christiane Taubira, ce qui n’est pas peu dire... Pierre Vidal-Naquet, pourtant militant de la décolonisation et « porteur de valises » assumé du FLN écrivait à ce sujet : « Assimiler peu ou prou le système colonial à une anticipation du 3e Reich est une entreprise idéologique frauduleuse, guère moins frelatée que l’identification, à Sétif, (…)  de la répression coloniale aux fours crématoires d’Auschwitz et au nazisme (…). Ou alors, si les massacres coloniaux annoncent le nazisme, on ne voit pas pourquoi la répression sanglante de la révolte de Spartacus, ou encore la Saint-Barthélemy, ne l’auraient pas tout autant annoncé… En histoire, il est dangereux de tout mélanger. Un sottisier peut-il tenir lieu d’œuvre de réflexion ? (…) L’air du temps de la dénonciation médiatique (…), le contexte social, économique et politique actuel est encore fécond qui continuera à générer de telles tonitruances idéologiques à vocation surtout médiatique ».  J’ajoute électoralistes.

    Vous devriez pourtant savoir, Monsieur le candidat à la présidence de la République, qu’en créant l’Algérie, la France donna un nom à une ancienne colonie ottomane, traça ses frontières, unifia ses populations, y créa une administration et toutes ses infrastructures.

    Ce faisant, y aurait-elle commis  un « crime contre l’humanité » ou « contre l’humain » ? Les chiffres de l’accroissement de la population ne semblent pas l’indiquer puisqu’en 1830, la population musulmane de l’Algérie n’excédait pas 1 million d’habitants alors qu’en 1962 elle avait bondi à 12 millions. Serait-ce donc en commettant des « crimes contre l’humanité » que la France, ses médecins et ses infirmiers soignèrent et vaccinèrent les populations et firent reculer la mortalité infantile ? Serait-ce parce qu’elle commettait des « crimes contre l’humain » que chaque année, à partir du lendemain du second conflit mondial, 250 000 naissances étaient comptabilisées en Algérie, soit un accroissement de 2,5 à 3% de la population, d’où un doublement tous les 25 ans ? A ce propos, relisons René Sédillot : « La colonisation française a poussé l’ingénuité - ou la maladresse - jusqu’à favoriser de son mieux les naissances : non seulement par le jeu des allocations familiales, mais aussi par la création d’établissements hospitaliers destinés à combattre la stérilité des femmes. Ainsi, les musulmanes, lorsqu’elles redoutaient d’être répudiées par leurs maris, faute de leur avoir donné des enfants, trouvaient en des centres d’accueil dotés des moyens les plus modernes tout le secours nécessaire pour accéder à la dignité maternelle. (…) (L’histoire n’a pas de sens, Paris, 1965, page 71).

    Enfin, puisque vos propos indécents tenus à Alger obligent à faire des bilans comptables, voici, Monsieur le candidat à la présidence de la République, celui qui peut être fait au sujet de l’Algérie française : en 132 années de présence, la France créa l’Algérie, l’unifia, draina ses marécages, bonifia ses terres, équipa le pays, soigna et multiplia ses populations, lui offrit un Sahara qu’elle n’avait jamais possédé après y avoir découvert et mis en exploitation les sources d’énergie qui font aujourd’hui sa richesse. Comme je ne cesse de l’écrire depuis des années, en donnant l’indépendance à l’Algérie, la France y laissa 70.000 km de routes, 4300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels qui étaient propriété de l’Etat français ; 31 centrales hydroélectriques ou thermiques ; une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités. Dès l’année 1848, et alors que la conquête de l’Algérie était loin d’être achevée, 16 000 enfants en  majorité musulmans étaient scolarisés. En 1937 ils étaient 104 748, en 1952 400 000 et en 1960 800 000 avec presque 17 000 classes, soit autant d’instituteurs dont les 2/3 étaient Français (Pierre Gourinard, Algérie : l’œuvre française. Paris,  1986).

    En 1962, il y avait en Algérie, un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Tous ces équipements, toutes ces infrastructures, tous ces établissements ainsi que les personnels qui les faisaient fonctionner avaient été payés par la France et avec l’argent des Français.

    Monsieur le candidat à la présidence de la République, je vous poste ce jour en RAR mon dernier livre « Algérie, l’histoire à l’endroit »*, afin que vous puissiez mesurer l’abîme séparant la réalité historique de vos inacceptables propos. 

    Bernard Lugan  

    * Ce livre est uniquement disponible via l’Afrique Réelle. Pour le commander, c'est ICI

  • Emmanuel, le candidat du vide

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    Un article bien vu de M. Gregory Vanden Bruel, collaborateur parlementaire belge, paru dans Boulevard Voltaire.

    Compte tenu du formidable emballement médiatique, il est parfois difficile de réaliser la nocivité de cet individu qui, à part d'avoir amassé des millions au service de ceux pour lesquels il œuvre maintenant, et qui ont curieusement disparus, n'a connu que des échecs économiques depuis son arrivée à l'Elysée.

    Avec une outrecuidance et une arrogance éhontées, il n'hésite pas à s'attaquer à la culture française, modèle de beauté, d'équilibre et de sagesse, enviée par tout le monde civilisé.

     

    Tout amoureux épris de culture française, qui savoure un paragraphe de Chateaubriand comme une toile de Jacques-Louis David, a dû s’étrangler en entendant Emmanuel Macron prétendre qu’il n’existe pas de culture française.

    Dans l’esprit du candidat, qui marche à en perdre haleine et pour qui le monde est le seul pèlerinage qui vaille, la France elle-même n’a probablement pas d’existence propre et doit être envisagée, à ce titre, comme vestige du passé qu’il faut effacer au profit du village planétaire.

    Emmanuel Macron, ou Emmanuel Hollande (comme l’a surnommé avec malice François Fillon), ou encore Big Chouchou (selon le sobriquet peu flatteur dont l’affuble Marine Le Pen), est le candidat du monde mondialisé, du Monde et des autres médias, du monde des élites hors-sol, du monde sans racine.

    Il est l’homme du vide compris comme absence de matière et du vide entendu comme le gouffre qui s’ouvre devant l’imprudent qui s’approche trop près du bord de la falaise.

    Que peut-on, en effet, retenir du programme du candidat ? Parmi d’autres joyeusetés, Macron veut réaliser 60 milliards d’économie sur cinq ans, assouplir les 35 heures, transformer le RSA, instaurer un système de retraites à la carte, instaurer un pass culture pour les jeunes. Rien, donc, qui puisse transcender.

    Rien qui suscite l’espoir d’une relance économique et morale. Rien qui augure d’une reprise en main nationale et civilisationnelle.

    Preuve du manque d’enthousiasme, de nombreux sympathisants de Macron quittent ses « métingues » de campagne avant la fin de ceux-ci.

    Lorsqu’ils sont interrogés, les déçus pointent la « banalité » des propos tenus et la « superficialité » de l’impétrant.

    De programme, Emmanuel Macron n’a, en fait, que sa belle gueule érigée en idéologie moderne. Il appartient à la caste des hommes fringants – comprenez des « beaux gosses » – mise en avant par le système pour terrasser les infréquentables. Il est à la fois le Canadien Justin Trudeau, le Wallon Paul Magnette ou le Néerlandais Jesse Klaver, eux-mêmes autant de rejetons de Barack Obama.

    Sans surprise, Macron, « de gauche » et « libéral » (en fait, de gauche parce que libéral), se revendique de la « troisième voie » comme, avant lui, Tony Blair, Bill Clinton ou Gerhard Schröder. Et François Hollande, dont il est l’héritier et dont il perpétuera la politique mortifère.

    Au bord du gouffre, la France pourrait se voir précipitée dans le néant dès le 7 mai au soir si elle confie les clefs de son cœur à un homme sans consistance et sans ambition pour elle, un homme qui prend son style pour son génie et qui élève le vide au rang de programme

  • Pour l'Education, Macron a trouvé pire que Najat Vallaud-Belkacem

     

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    Lu dans Agoravox

    Le macronisme est une idéologie politique aux contours difficilement perceptibles. L’ambiguïté traverse de part en part Emmanuel Macron et les différentes personnalités politiques, essentiellement des caciques du PS et des élus de droite en déshérence, qui composent En Marche.

    Certes, la divagation en politique n’est pas née avec Macron, même si semble-t-il ce dernier œuvre continuellement à la légitimation et à la glorification de ces conduites qui ne font pas honneur à la fidélité et à la loyauté. Mais passons, car derrière la confusion et l’ambiguïté, on trouve parfois des zones d’ombres inquiétantes, qui laissent présager le pire pour une France exsangue après cinq années interminables de hollandisme.

    Tapis dans l’ombre du rassemblement se cachent parfois des personnalités inquiétantes, qui sous des aspects politiques rassurants et prétendument modernes s’avèrent être des porte-voix d’idéologies sournoises et mortifères pour la France.

     

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    Bariza Khiari fait partie de ces personnalités de l’ombre, qui à quelques jours de l’élection présidentielle, doivent impérativement être mises au jour. [...] Cette personnalité centrale d’En Marche, membre de la garde rapprochée de Macron et potentielle ministre de l’éducation en cas d’élection de ce dernier, a de quoi inquiéter les Français soucieux de préserver une certaine idée de la France, ainsi que de ne pas livrer la France aux idéologies mortifères. [...] En effet, cette franco-algérienne, née à Ksar Sbahi en Algérie de parents fervents militants du FLN et sénatrice PS de Paris depuis près de 15 ans, n’a jamais caché son militantisme pro-islam. [..] L'idéologie portée par Bariza Khiari est un danger pour la République, car sa proximité avec le CCIF, et notamment avec l’inénarrable Marwan Muhammad, est révélatrice de ce double discours insidieux que pratique à merveille une certaine frange de l’élite de la communauté musulmane.

    Pour rappel, en 2011, Bariza Khiari déclarait que pour elle, « le problème ce n’est pas Tariq Ramadan, c’est le gouvernement ». Cette phrase venant exempter Tariq Ramadan de toute logique idéologique tendant à paver la voie à l’islamisme a de quoi surprendre. [...] Pour la sénatrice PS, parler d’islam revient de facto à « créer des peurs » en agitant le chiffon rouge de l’immigration, et en procédant à des raccourcis fallacieux entre religion et fondamentalisme. [...] Et à ce titre, cette proche de Macron et future ministrable, s’est gravement fourvoyée il y a quelques mois dans un appel publié dans le JDD en faveur d’une réflexion sur la place de l’islam en France. Dans cet appel publié fin juillet 2016, et impulsé par Bariza Khiari, 42 « intellectuels » musulmans se déclarent être prêt à « assumer [leurs] responsabilités » en matière de réflexion autour de la structuration de l’islam. Si l’on excepte le flou inhérent à cet appel, et la confusion des genres tiraillant ce discours qui oscille perpétuellement entre politique et religieux, c’est surtout l’absence de toute référence aux victimes juives des attentats qui ont touché la France au cours de ces dernières années qui a suscité l’émoi. Alors que cet appel débute par une énumération des différents attentats ayant ciblé notre territoire, n’importe quel lecteur est très vite interloqué et choqué par l’absence de tout hommage aux victimes de l’école Ozar Hatorah à Toulouse et aux victimes de l’HyperCacher de Vincennes. [...]

    Dans Non je ne me tairai plus, livre publié le 8 mars de cette année, Amine El Khatmi, élu socialiste et musulman montre la face cachée des collusions entre une certaine élite socialiste et l’islamisme radical. Pour cet élu, difficilement soupçonnable d’islamophobie, les socialistes tendent à nouer des pactes du diable avec des acteurs ouvertement antirépublicains. « Sur des questions aussi fondamentales que celles de la laïcité et de la résistance au communautarisme, les socialistes ne sont pas en ordre de bataille. Sur le terrain, des élus passent des compromis inacceptables » écrit le jeune élu socialiste. Parmi les élus accusés de collusion avec l’islamisme radical par Amine El Khatmi on retrouve notamment une certaine Bariza Khiari. L’auteur explique ainsi que des élus locaux et des parlementaires ont trouvé la parade pour financer des lieux de culte sans enfreindre l’article 2 de la de 1905, qui précise que la République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte. Pour contourner cette loi majeure de notre République, certains élus versent leurs subventions à des associations présentées officiellement comme engagées dans un combat uniquement culturel, mais qui poursuivent en réalité une finalité bien plus perfide et sournoise : mettre en place des montages financiers complexes pour financer la création de mosquées grâce à de l’argent public.

    Archétype même de ces montages financiers complexes, l’Institut des Cultures d’Islam dirigé par Bariza Khiari est révélateur de ces pratiques qui bafouent ouvertement les valeurs républicaines. De concert avec Anne Hidalgo, toujours aussi complaisante à l’égard d’acteurs qui gravitent pourtant dans des sphères foncièrement anti-républicaines, Bariza Khiari a fait voler en éclats les frontières entre culturel et cultuel. L’ICI est situé dans le XVIIIe arrondissement de Paris, et cohabite en son sein une école où est enseigné l’arabe littéraire et…une salle de prière pilotée par la Grande Mosquée de Paris, mais financée par de l’argent public. Interrogée en septembre 2016 par Bernard de La Villardière dans le cadre de son émission « Dossier Tabou », Bariza Khiari, acculée par les faits manifestes et incontestables, reconnaîtra du bout des lèvres que le centre, financé par la municipalité de Paris, est bel et bien une seconde mosquée de Paris. [...]"

    Elle est déléguée nationale du mouvement En marche !