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EN RÉGION
Il ne reste plus qu'à transformer l'essai ...
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EN FRANCE
M. Macron, membre du parti socialiste de 2006 à 2009, secrétaire général adjoint de l’Élysée en 2012, puis ministre de l'économie et des finances le 10 juin 2014 est très directement concerné par l'augmentation dramatique du chômage. Rien d'étonnant bien sûr qu'il n'ait maintenant aucune idée des solutions à apporter. Et il voudrait cependant diriger le pays !
Les gens ensés ne cessent de le répéter : "tout sauf Macron".
0 pensionnaire, 2,5 millions par an :
le fiasco du centre de déradicalisation de Pontourny
Des parlementaires pointent du doigt les errements de plusieurs initiatives visant à lutter contre l'endoctrinement de potentiels djihadistes. En ligne de mire, notamment, ceux du centre de déradicalisation de Pontourny en Indre-et-Loire.
Ce n'est qu'un bilan d'étape, mais le rapport de la mission d'information de la commission des lois du Sénat sur la déradicalisation promet déjà d'être gratiné. Les deux rapporteures ont en effet dénoncé mercredi la "hâte" avec laquelle ces programmes de désendoctrinement des potentiels djihadistes avaient été conçus et pointé l'échec de plusieurs initiatives.
Les sénatrices relèvent que cette priorité donnée à la lutte contre la radicalisation, menée sous la pression des événements, a parfois créé des "effets d'aubaine financière". "Ont pu être évoqués successivement lors des auditions un "gouffre à subvention" ou un "business de la déradicalisation" ayant attiré des associations venues du secteur social en perte de ressources financières du fait de la réduction des subventions publiques", indiquent-elles.
Symbole de ce fiasco, le centre de déradicalisation de Pontourny en Indre-et-Loire, qui devait préfigurer l'ouverture de 13 structures similaires. Mis en place à l'automne 2016, ce centre employant 27 personnes (psychologues, infirmières psy, éducateurs spécialisés…) avait pour but d'accueillir des personnes volontaires et ne faisant pas l'objet de poursuites judiciaires, afin de leur faire suivre un programme de 10 mois.
Las : ce centre n'a jamais compté plus de 9 pensionnaires (c'était au moment de son ouverture). Aucun n'est resté plus de 5 mois et la structure est même vide depuis début février, en raison du départ du dernier pensionnaire suite à une condamnation pour violences, ont ainsi expliqué Catherine Troendlé, sénatrice Les Républicains du Haut-Rhin, et Esther Benbassa, sénatrice EELV du Val-de-Marne. Malgré tout le gouvernement maintient pour le moment son intention de ne pas fermer ce centre. En attendant, la structure continue de coûter de l'argent : son budget de fonctionnement annuel avoisine 2,5 millions d'euros…
Le Midi Libre
DANS LE MONDE
Le 360
L'étrange alliance entre les régimes
de Pyongyang et d'Alger
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a reçu lundi 24 avril, à Alger, le ministre délégué nord-coréen des Affaires étrangères. L'événement a même fait l'ouverture du journal de la télévision publique algérienne. Alger/Pyongyang, il y a des similitudes et des... dangers.
Une rencontre a réuni hier, lundi, à Alger, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, et le ministre délégué nord-coréen des AE, Sin Hong Chol.
Cette rencontre, rapportée par la télévision publique algérienne, avait notamment pour objet l’examen des relations bilatérales qui remonteraient à 1958, selon les dires du ministre d'Etat algérien.
Dans sa déclaration, Lamamra fait un cours d’histoire en rappelant l’appartenance des deux Républiques au mouvement des non-alignés. Lamamra pousse même le bouchon plus loin et affirme que l'Algérie et la Corée du Nord se battront pour «la victoire des causes justes dans le monde!»
Quant au représentant du régime de Kim Jong-un, il annonce que son «pays accompagnera le développement économique de l’Algérie».
La rencontre entre le responsable algérien et son homologue nord-coréen intervient dans un contexte où la Corée du Nord est régulièrement pointée du doigt par l'ONU pour la menace qu'elle fait peser non seulement sur ses voisins, mais aussi sur la paix dans le monde. Ce pays est dirigé par Kim Jong-un, un président considéré comme un militariste fou dangereux. La mégalomanie de ce dirigeant menace la paix dans le monde et empêche de dormir les membres du Conseil de sécurité. A ce sujet, la Corée du Nord collectionne les condamnations du Conseil de sécurité, en raison de ses programmes militaires et de la paranoïa de son président. La dernière condamnation en date remonte au 20 avril 2017.
Ce n'est pas tout. Au moment même où Lamamra recevait le ministre nord-coréen, une crise dangereuse menace d'embraser la mer du Japon. Washington vient en effet de dépêcher un porte-avions nucléaire dans la péninsule coréenne. C’est dans ce contexte explosif qu’Alger a décidé de choisir son camp: celui des États voyous et des pays au ban de la communauté des nations.