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Le Pape François défenseur de la fortune apatride, anonyme et vagabonde - Par Henri Bec

 

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Les catholiques n’ont jamais été obligés de suivre ou d’approuver le Pape dans ses interventions politiques. D'autant que l'histoire nous apprend que L’Église a, sur ce point, commis d'irréparables erreurs.

Mais les commentaires qui ont accueilli les déclarations du Pape François sur les migrants méritent d’être sérieusement affinés. Il ne suffit pas en effet de constater qu’elles démontrent une méconnaissance du phénomène migratoire et de ses dangers pour en venir aux propositions classiques d’expulsion ou de fermeture des frontières. Il convient de les critiquer à l'aune de principes beaucoup plus fondamentaux.

Parce que ses déclarations vont beaucoup plus loin : "La sécurité des migrants passe toujours avant celle des nations". Et le pape d’expliquer que les individus passent avant les communautés auxquelles ils appartiennent.

C’est plus qu’une erreur, une faute d’analyse politique gravissime. Cette conception subversive, qui renverse toutes les vérités naturelles héritées de la sagesse et de l'expérience des âges, a toujours présidé aux fondements du totalitarisme oppresseur, de l’anarchisme libertaire ou du libéralisme bourgeois plus ou moins doucereux.

Nous sommes en effet loin des conceptions aristotéliciennes ou thomistes sur la société, et, sans remonter aussi loin, des écrits du cardinal Ratzinger, futur Benoit XVI, qui, puisant ses réflexions au plus profond d'une théologie supérieure, écrivait en 1962 : "Les nations ne sont pas des réalités dues au hasard mais des grandeurs métaphysiques". Et Léon XIII rappelait que la société civile, créée sous l’inspiration de la nature, avait pour finalité, non seulement la réalisation du bien être matériel mais aussi du perfectionnement intellectuel et moral. L’Église s’est toujours attachée à la défense de l’idée de nation ou de groupement naturel des hommes, à défaut desquels seule demeurerait "une agrégation d’êtres sans raison" (Pie XI). Le principe de "la centralité de la personne humaine" invoquée par le pape est contraire à cet immuable enseignement, de même qu’aux leçons immémoriales de l’histoire. Il n’est pas d’individus qui n’appartinssent à une communauté naturelle dont l’Église rappelle constamment que les cellules de base sont en premier lieu la famille, puis les multitudes de corps intermédiaires et enfin la nation, famille des familles. C’est au sein de ces communautés que l’homme y puise ses racines les plus profondes et les plus vitales et donc son équilibre général. Elles sont ses protections élémentaires.

Prétendre comme le fait le pape que le droit des migrants est supérieur à celui des nations qu’ils traversent est susceptible d’encourager ces vagues déferlantes et les actes de guerre qui les accompagnent. Ce ne sont que propos démagogiques qu’un sain raisonnement politique ne saurait admettre. Le pape François a-t-il en outre réalisé que ces mêmes migrants appartiennent eux aussi à leur propre communauté naturelle, l'Ouma par exemple pour les musulmans, et qu’il eut été de loin préférable de les encourager à les regagner, dans leur propre intérêt, plutôt que de les réduire à des êtres sans raison, marchandise ballotée entre les réseaux de passeurs et le CAC 40. Quand on sait que ces apports de main d’œuvre sont encouragés et favorisés par le capital le plus apatride et le moins soucieux du respect élémentaire du à tout homme, on est pétrifié par cette lourde méconnaissance des phénomènes internationaux et sociaux. Considérer que les hommes sont dans l'ordre de priorités, supérieurs à ces entités naturelles, revient à leur enlever toute structure protectrice. Déjà le en 1791, la loi Le Chapelier avait, au nom de la Liberté et de prétendus intérêts communs, supprimé toutes les corporations, organisations ouvrières et paysannes. A l'aube de la révolution industrielle, le prolétariat qui se constituait s'est retrouvé sans aucune protection, aux mains des dictateurs de haine et ceux du capital sans frein. Il fallu attendre un siècle de lutte difficile, notamment contre les libéraux, menés par les royalistes La Tour du Pin, Albert de Mun ou Léon Hamel, pour retrouver un peu d'équilibre social. Les financiers de Macron ont envie de recommencer cette désastreuse expérience. Il est désolant de constater que celui qui devrait tirer la sonnette d'alarme semble ignorer, ou feint d'ignorer, ces élémentaires fondamentaux politiques et sociaux.

Les annonces irréfléchies,  dégoulinantes de bonnes intentions sont souvent de redoutables boomerangs. Selon l'heureuse expression de Raymond Aron, il y a une spécificité du politique comme tel. Ne pas la connaître ou tenter de la contourner par utopie ou ignorance, conduit irrémédiablement à des catastrophes.

De tels propos tenus par la plus haute autorité spirituelle ne sont pas admissibles.

Henri Bec

Commentaires

  • " ... D'autant que l'histoire nous apprend que L’Église a, sur ce point, commis d'irréparables erreurs. " L' Eglise n' a jamais commis aucune erreur, puisqu' elle est Une, Sainte, Catholique et Apostolique . Si des erreurs ont été commises par des Papes, ils ne peuvent qu' en avoir la responsabilité personnelle qui n' engage aucunement l' Eglise .
    Ce soi disant Pape est un hérétique , donc non Pape, un déracineur :

    http://pocombelles.over-blog.com/2014/09/simone-weil-l-incandescente-par-robert-redeker-marianne-net.html
    Or, l’enracinement est l’un des besoins primordiaux de l’âme, et la patrie est la réalité qui y répond le mieux. Mais il faut entièrement la repenser, en l’articulant à deux autres besoins aussi intenses : la vérité et la justice. La résistance a une mission spirituelle autant que politique et militaire.

    Pape Léon XIII, Encyclique « Sapientiae Christianae », 1890 :
    « L’amour surnaturel de l’Eglise et l’amour naturel de la patrie procèdent du même et éternel principe. Tous les deux ont Dieu pour auteur et pour cause première ; d’où il suit qu’il ne saurait y avoir entre les devoirs qu’ils imposent de répugnance ou de contradiction. »

    Pape Benoît XV, Lettre du 15 juillet 1919 :
    « Si la charité s’étend à tous les hommes, même à nos ennemis, elle veut que soient aimés par nous d’une manière particulière ceux qui nous sont unis par les liens d’une commune patrie. »

    Pape Pie XII, Encyclique « Summi Pontificatus », 1939 :
    « Il existe un ordre établi par Dieu selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le Divin Maître Lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur “l’imminente destruction de la Cité sainte”. »

    Cardinal Feltin, 20 avril 1956 :
    « L’Église qui proclame que tous les hommes sont frères, corrige l’interprétation erronée qu’on donne parfois à cette fraternité universelle. Elle déclare, en effet, que chacun doit aimer particulièrement ceux qui sont nés sur le même sol que lui, qui parlent la même langue, ont hérité des mêmes richesses historiques, artistiques, culturelles, qui constituent dans l’humanité cette communauté spéciale que nous appelons notre patrie, véritable mère, qui a contribué à former chacun de ses enfants. Elle a droit à un amour de préférence. »

    Saint Augustin, docteur de l’Eglise, IVè siècle:
    « Aime tes parents, et plus que tes parents ta patrie, et plus que ta patrie aime Dieu seul. »

    Cardinal Joseph-Désiré Mercier, archevêque de Malines, lettre «Patriotisme et Endurance», 1er janvier 1915 :
    « Il n’y a point de parfait chrétien qui ne soit point un parfait patriote ! »

    Cardinal Louis-Édouard Pie (1815-1880) :
    « Vous serez davantage de votre pays, à mesure que vous serez plus chrétiens. »

    Pape Saint Pie X (1903-1914) :
    « Si le catholicisme était ennemi de la patrie, il ne serait pas une religion divine. »

    Maréchal Pétain: lettre de l’Ile d’Yeu, avril 1948 :
    » C’est vers ceux qui m’ont obéi et qui sont emprisonnés que va d’abord ma pensée. C’est leur liberté qui m’importe et qui importe à la France. Pour ma part, j’ai fait le sacrifice de ma personne et je ne songe qu’à l’union des Français. »

    Don Fransico Franco Bahamonde, Caudillo d’Espagne, consécration de l’Espagne au Sacré-Cœur de Jésus, 1952 :
    » Mon Seigneur et Mon Dieu, avec l’humilité qui convient à un bon chrétien, je viens proclamer la foi catholique, apostolique et romaine de la Nation espagnole, son amour du Sacré-Cœur de Jésus et de notre insigne pasteur, sa sainteté Pie XII. »

    Chesterton , dans « Le Défenseur » . :
    » Si nous sommes condamnés un jour, ce ne sera pas seulement pour la faute intellectuelle de n’avoir pas su apprécier les autres nations, mais pour la faute beaucoup plus surprenante de n’avoir pas su nous apprécier nous-mêmes. »

    Notre Dame de Fatima à Lucie le 13 Octobre 1917 :
    “ Beaucoup de nations disparaîtront de la face de la terre.”

    Benoît XVI : in “ caritas in veritate “ et là ça dérape sérieusement ….!!!!!!!!!!!!!!
    “ Il est urgent que soit mise en place une véritable Autorité politique mondiale telle qu’elle a déjà été esquissée par mon Prédécesseur, le bienheureux Jean XXIII . ”

    Réponses à Benoit 16 soupapes , le serpent dérapeur :

    Nicolas Gomez Davila :
    La fonction de l’Eglise n’est pas d’adapter le christianisme au monde, ni même d’adapter le monde au christianisme, mais de maintenir un contre-monde à l’intérieur du monde.

    Exorcisme de Léon XIII :
    “ L’Église, épouse de l’Agneau immaculé, des ennemis très rusés l’ont saturée d’amertume et abreuvée d’absinthe ; ils ont porté leurs mains impies sur tout ce qu’elle a de plus précieux. Là où a été établi le Siège du bienheureux Pierre et la Chaire de la Vérité pour la lumière des nations, là ils ont posé le trône de l’abomination de leur impiété ; de sorte qu’en frappant le Pasteur, ils puissent aussi disperser le troupeau .”

    Mgr Lefebvre , 1989 : bientôt 30 ans !!! Et les Ratzingophiles n’ ont rien compris !
    “ Je crois sincèrement que nous avons affaire à une contrefaçon de l’Eglise et non pas à l’Eglise catholique ….On doit croire que l’Église est occupée par cette contre Église que nous connaissons bien …il y a tout simplement une loge maçonnique au Vatican …obéissance , obéissance , obéissance !!! Obéissance à l’Eglise , oui ! obéissance à la franc maçonnerie , non !…L’ennemi s’est infiltré dans l’Eglise . Il y est . Il y est .” Oui, Benoit 16 est bien l’ ennemi, le serpent ordinaire ! Et Dingoglio son digne successeur .

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