G-BDQD17ZWM0

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Et de quatre !

    Angeli copie.jpg

    C’est tout de même curieux cette manie de démissionner des élus municipaux de Béziers.

    Après Michel Bousquet, conseiller municipal, Henri Fabre-Luce, conseiller municipal et Benoît d’Abbadie, adjoint chargé du commerce, c’est le tour de Gérard Angeli, adjoint aux sports, qui, dit la presse, n’avait même pas informé le maire de sa décision avant de la faire connaitre à la préfecture ! Ambiance ! On sait que Victor Alzingre, conseiller municipal, refuse de siéger depuis de nombreux mois…

    Quatre démissions dont deux adjoints, c’est à relever parce que peu fréquent.

    Mais que se passe-t-il donc ?

    Les biterrois eussent certainement aimé recueillir quelques explications du maire, d’habitude toujours prompt à proférer des anathèmes à l’encontre de quiconque jette sur son image une ombre jugée aussitôt complotiste. En vain !

    Il eut été de même utile de connaître l’avis d’une autre conseillère municipale, également députée. En vain !

    Mais par application systématique de la formule bien connue de ceux que terrifie la vérité, surtout lorsqu’elle n’est pas bonne à dire, « courage fuyons », le clan déclare qu’il n’a rien à déclarer.

    Comme les prestidigitateurs font disparaître ce que vous ne devez plus voir, « passez muscade » !

    Henri Bec

  • Général Roure (2S) : "Le chaos dans la Loi"

    projet-de-loi.jpg

    Par le général (2S) Henri Roure

    Roure.jpgNotre système politique dégradé a produit d’inquiétantes bizarreries et d’étranges personnages qui ont fini par fâcher le peuple français réel, et malheureusement par choquer aussi nos amis étrangers qui ne sont, évidemment, ni anglo-saxons, ni européens de l’ouest. L’État français est méconnaissable.

    Le citoyen est, en principe, l’objet ultime des Lois. Elles visent, autant que je sache, à organiser la vie nationale et à protéger chacun de nous individuellement et collectivement selon, globalement, les références du Décalogue. (Nous les connaissons tous: tu honoreras Dieu ainsi que ton père et ta mère… tu ne mentiras pas… tu ne voleras pas…tu ne tueras point… tu respecteras ton prochain et ne convoiteras pas son bien…). Souvent, cependant, ceux qui nous dirigent et que - paraît-il - nous avons élus, oublient l’être humain derrière le citoyen, membre reconnu de la seule communauté nationale, et le besoin d’élévation et de sacré, moteur de toute civilisation. Ils se roulent dans l’abaissement et les turpitudes, sans que la presse « grand public », aux mains des hiérarques davosiens concepteurs de cette décomposition des âmes, n’émette autre chose qu’une brève et neutre information, quand ce n’est pas une approbation. L’immoralité et la sottise associées ayant perverti le pouvoir et vendu notre souveraineté, le mot scandale est devenu un vocable démodé, d’autant plus que la laïcité est désormais interprétée comme un athéisme pro-islam ou une liberté de transgresser la simple morale naturelle. Elle n’inspire plus le dépassement de soi, ni le service de l’État, ni la recherche du Bien commun. Elle ne se réfère plus à une morale solide. Je rappelle que les Lois sur la laïcité n’avaient d’autre but que d’éviter l’ingérence de l’Église dans la politique et qu’elles se sont traduites dès 1907 et 1908, par un partage tacite des responsabilités entre l’État, ayant la charge de la vie citoyenne, et l’Église (essentiellement catholique) tournée vers la vie spirituelle de la Nation. La concertation et la coopération n’étaient pas exclues. La loi de 1905, sans être abolie, avait été reconnue comme brutale et manquant de lucidité[1].

    L’abus de mauvaises lois, associé au mélange des normes, finit par tuer la Loi. La hiérarchie originellement établie, plaçant la Constitution au dessus des Lois, des décrets et des arrêtés, est bousculée. Ce qui était la logique de notre Droit est écrasé. La Constitution se voit désacralisée, notamment par l’inclusion de lois de confort individuel, établissant une confusion entre droit et liberté. Elles répondent à des revendications acharnées de minorités agressives et stipendiées. Elle est aussi bafouée par le chef de l’État lui-même qui, entre autres exemples, sans la moindre honte, méprise son article 2 faisant du Français la langue officielle de la République.

    L’ensemble du système juridique se voit soumis à des directives étrangères concoctées par les fonctionnaires nettement idéologisés et apatrides de Bruxelles, ou parasité par des « lois mémorielles » qui dénient à la science historique, la recherche de la vérité et le constat des faits. Je relève aussi que le citoyen n’est plus réellement protégé par le Droit de son pays puisqu’il est soumis à la prédominance de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des Droits de l’Homme. L’essence même de sa citoyenneté est menacée par son inclusion dans une aberrante « citoyenneté » de l’Union Européenne, qui n’est qu’une organisation internationale. Des comités, dont un hypocrite comité d’éthique, et des commissions se substituent au Parlement au gré des besoins du Prince. Même les Conseils Constitutionnel et d’État, oublient leur rôle et versent dans le soutien politique. Il est vrai que pour faire fidèle à l’internationale financière de référence, il est fait appel à des cabinets de conseil étatsuniens payés grassement pour inventer ce qui existe. N’omettons pas non plus le risque encouru par les citoyens dans leurs activités économiques internationales; ils peuvent subir les condamnations des Lois étasuniennes externalisées, sans que l’État français n’intervienne. Dans ce fouillis, où se trouve l’esprit des Lois, la finesse des projets et propositions, la hiérarchie des normes et la constance de leur objectif? Où sont la Patrie, l’État et le Citoyen? Le référendum, cet acte démocratique par excellence, où le peuple peut exprimer directement son choix sur un sujet fondamental, est regardé avec crainte par ces gens, persistant à poursuivre leurs dérives. Il est vrai que la consultation sur une « Constitution européenne », sous un autre président, le 29 mai 2005, n’avait pas donné les résultats escomptés. Il avait fallu contourner l’incompréhension du peuple, par un vote du Parlement sur un texte cousin, au titre et à quelques alinéas à peine modifiés. Cette forfaiture avait permis la signature du traité de Lisbonne, imposant à la France (et à d’autres) les règles d’une organisation internationale. Il est donc peu probable qu’un référendum d’initiative partagée ait lieu un jour, tant les conditions mises à son organisation s’avèrent lourdes.

    La loi déviante prévoit le meurtre des enfants in utero. Elle épargne la vie des pires monstres, entretenus, leur vie carcérale durant, par le contribuable. Elle se prépare à assassiner les personnes âgées qui disparaissent déjà dans les EHPAD avec une fausse et inutile compassion des pouvoirs publics après que des droits leur aient été retirés, comme celui de conduire et - pourquoi pas - celui de voter. Elle tue les innocents et les faibles et n’ose se défaire des pires coupables qu’elle finit par libérer au prétexte souvent de « bonne conduite ». Mais la loi tente de dédouaner l’État de cette indignité et de sauver les apparences, en traitant - il est vrai modestement - du handicap. Dans un même mouvement elle légalise le mariage, évidemment stérile et contre nature, entre deux hommes ou deux femmes…Ainsi l’avenir est banni, le passé maudit et seul le présent est accepté dans un terrible mouvement égoïste. C’est la continuité et la solidarité de la Nation qui sont ainsi rejetées par les acteurs inconséquents de ce système. C’est la Nation qui est ébranlée et l’être humain dans sa dignité qui est outragé. Le citoyen n’est plus protégé, du fait de cette perversion intellectuelle, qui accorde presque autant de droits à des étrangers, rentrés en France illégalement, et majoritairement responsables du terrorisme, de l’insécurité générale et des trafics de stupéfiants.

    La pente de la décadence s’accentue avec la promotion de l’irrespect et la soumission aux modes et normes étrangères, et de l’oubli de nos origines. L’État dénaturé laisse finir de s’effondrer une éducation nationale qui, depuis longtemps, n’instruit et ne sélectionne plus. Il abandonne l’université à la déconstruction promue par la « culture transgenre » et le « wokisme ». La loi ne protège plus et, en conséquence, la violence devient le moyen d’expression de jeunes au cerveau perturbé et au vocabulaire réduit. Dans cette logique de sape, la Police et la Gendarmerie, instruments du respect de la loi, sont dénigrées, par ceux-là même qui devraient les louer, et regardées avec sévérité par une justice dévoyée qui devrait, au contraire, sans la moindre hésitation, les soutenir.

    Cette affaire de l’âge de départ à la retraite et toute la procédure mise en oeuvre pour imposer le choix d’un seul, ont non seulement mis en émoi les Français, mais surtout mis en évidence le viol de notre démocratie. L’utilisation de l’article 49-3 est évidemment constitutionnelle, mais en l’occurence, sur un sujet majeur et sensible, elle se traduit comme l’aveu d’une carence démocratique en permettant à un pouvoir décrié de s’affranchir de l’avis du peuple.

    En fait la crise sociale actuelle, a agi comme un révélateur du détournement de notre souveraineté, de notre civilisation et de notre liberté, avec en arrière-plan la guerre russo-étatsunienne et tous ses mensonges, une laïcité dénaturée, une invasion migratoire islamique, la domination des mafias et une Europe totalitaire.

    Ces gens se sont écartés non seulement de la route de notre histoire, mais aussi de la règle intangible portant l’humanité. De génération en génération, l’Homme, dans sa vocation originelle, tente lentement de devenir plus grand et meilleur, avec pour phare sa place et son rôle dans la Création. Il lui arrive de chuter, de nier son destin, mais il finit par se relever pour aller plus haut et se rapprocher du Divin. Son nouvel essor nécessite une puissante stimulation et le rejet de ce qui l’a fait tomber. Là réside le fondement de la civilisation. Aller dans ce sens est la mission des vrais chefs. L’histoire est faite par eux et par les peuples, par adhésion à des objectifs d’élévation proposés. Seule la confiance permet ce progrès. Je ne vois pas, à ce jour, l’émergence d’un tel personnage. Dans le fatras politique présent, nul esprit noble, nul penseur, nul visionnaire, nul ambitieux pour son pays, ne peut se distinguer, sinon quelques débatteurs préoccupés davantage par leur carrière que par la satisfaction de l’orgueil légitime et les désirs du peuple de France.

     Dans ce système exclusif, ayant dévié des principes d’un régime où la souveraineté appartient au peuple et à lui seul, les grands-hommes, qui existent sûrement, sont interdits d’accès à la notoriété. Si nous laissons cette clique poursuivre ses sournoiseries, la France disparaîtra et son territoire, comme son peuple, deviendront des proies pour le fanatisme islamique beaucoup plus puissant et stratège que les vices bruxellois et washingtonien. Rome est tombée par la faute du Patriciat, ce cercle fermé aux autres, qui avait abandonné valeurs et vertus.

    Les Français sont en manque des encouragements et des motivations qu’ils attendent, car leurs dirigeants n’ont plus la vocation à l’exemplarité, ni la force que procure l’amour des autres, l’amour de la Nation. Ils se vautrent dans la rouerie et la tromperie médiatique. Leur faiblesse ou leur ignominie les amène à se soumettre, et à soumettre ceux que le malheur a placé sous leur responsabilité, à des étrangers qui leur dictent leurs lois, leurs règles et usages. Le relais se passe ainsi de nations abandonnées, en sociétés charpentées, de peuples aux dirigeants à la morale altérée, en peuples aux chefs ambitieux ou à l’idéologie conquérante. L’avenir n’appartient plus à un Occident dénaturé.

    Autour de nous l’humanité avance. Elle condamne ceux qui réfutent ce besoin impératif de transcendance et de respect du tréfonds de l’être humain en tant qu’individu, bien sûr, mais aussi en tant que membre de la collectivité à laquelle il appartient.

    Certains, du haut de leur autorité, accusent les Français d’être usés par leur passé. Ils ne mériteraient donc plus d’exister en tant que nation. La France aurait fait son temps ! Fausseté, affirmation d’esprits troublés, de marionnettes maniées par les faussaires de l’américanisation de la planète en voie heureusement d’avortement !

    méfaits !

    Pour la génération actuelle, les efforts consentis par celles qui l’ont précédée, doivent venir comme un encouragement à leur ressembler et à agir sur le monde avec fermeté et indépendance.

    Ceux dont nous subissons le mépris, récusent cette continuité générationnelle. Par précaution ils dénaturent notre histoire quand ils ne la relèguent pas au rang de matière insignifiante.

    Pour imposer leur vision de l’avenir, ils croient pouvoir badigeonner leurs desseins d’un bavardage insipide ou valoriser les pires aberrations de minorités extrémistes en les qualifiant de progrès, ou encore, imbus d’eux-mêmes, décider contre le peuple, considéré par anticipation, comme une simple masse de manœuvre décérébrée.

    Mais le peuple français existe toujours. Il ne veut pas disparaître. Il est en train de se rappeler que le pouvoir lui appartient…Le Droit n’est, au demeurant, que la conclusion provisoire d’un rapport de force. Quand la force change de camp, inévitablement le Droit est modifié.

     Le heurt est inévitable.

     

    Henri ROURE

     

    [1] Henri ROURE; Sauvons notre laïcité, essai sur la crise musulmane en France, Éditions ED2A,

     

  • Chaos

    Pif.jpgEmmanuel Macron dans « Pif Gadget ».

     

     

     

    Tétu.jpgOlivier Dussopt dans « Têtu ».

     

     

     

    Playboy.jpgMarlène Schiappa dans « Playboy ».

     

     

     

     

     

    La quintessence de ce courant néo-philosophique de la post-politique que nous avons pris l’habitude d’appeler macronisme.

    Autrefois, lorsque la pensée était moins complexe, on l’appelait chaos.

    Certains avaient même avancé l’hypothèse que c’était le vide absolu.   

    Radu Portocala

  • « Les Français qui ont coupé la tête de leur roi restent au fond, d’instinct, monarchistes » Guillaume Tabard (Le Figaro)

    Poutine-Versailles.jpg

    Le 29 mai 2017, Emmanuel Macron vient de s’installer à l’Élysée

    et reçoit Vladimir Poutine à Versailles. 

     

    Cet article est paru dans le Figaro. Décidément, l'idée apparaît de plus en plus souvent dans des organes de presse d'obédiences différentes. Il est vrai que les moments difficiles que nous connaissons, et qui nous font craindre le pire pour l'avenir, portent naturellement à évoquer ce que maints journalistes ne cessent de nommer, à juste titre, "une crise de régime".

    *****

     

    Par Guillaume Tabard - Le Figaro

    Tabard.pngLe roi Charles III n'est pas venu en France. Le climat social a eu raison de ce qui devait être la première visite à l’étranger du nouveau roi d’Angleterre. Outre la menace de débordements violents, il y avait aussi la crainte de l’impact d’images trop somptueuses du dîner d’État dans la galerie des glaces du château de Versailles.

    Ce rendez-vous manqué m’a rappelé un autre accueil à Versailles : celui de Vladimir Poutine. C’était le 29 mai 2017. Emmanuel Macron venait de s’installer à l’Élysée et la venue du président russe était son premier acte de portée internationale. C’était évidemment bien avant l’invasion de l’Ukraine, mais déjà les relations de «l’Occident» étaient tendues avec le président russe. Celui-ci était même suspecté d’avoir tenté, par quelques officines, de s’immiscer dans la campagne présidentielle française.

    Macron, disons-le sans détour, en avait jeté plein la vue à Poutine. C’était l’objectif : montrer qu’un jeune président de moins de 40 ans était capable de toiser le tsar tout-puissant. Et Versailles était la vitrine de cet orgueil français retrouvé. Dans la galerie des batailles du château de Louis XIV, c’était le témoignage d’un grand pays qui s’imposait au président russe.

    Les commentaires avaient été unanimes. «Chapeau !», avait concédé toute la classe politique, des mélenchonistes aux lepénistes. Au moins, ce nouveau président avait du cran, du panache et de l’audace. Au moins ranimait-il une réelle fierté française sur la scène internationale. Ce jour-là, Versailles fut mis au crédit de Macron. Nul n’a songé à dénoncer un chef de l’État hautain, arrogant ou mégalo. Dans la lignée de sa soirée de victoire à la pyramide du Louvre, de son installation solennelle à l’Élysée, cet accueil au château le plus visité d’Europe faisait dire qu’après le quinquennat de François Hollande, Emmanuel Macron redonnait du panache à la fonction.

    Six ans plus tard, que reste-t-il de tout cela ? C’est la difficulté à garantir les conditions d’un bon accueil à Charles III qui a justifié ce report. Mais au fond, pour Macron, Versailles n’est plus possible. Ce niveau maximal de solennité avait été mis à son crédit ; il serait mis aujourd’hui à son débit. Comme un symbole de sa déconnexion d’avec le peuple. Comme une provocation à l’égard des Français dans la difficulté. Comme l’expression de sa prétention. Indépendamment des risques en matière de sécurité, l’image de la splendeur royale, la richesse de la vaisselle, la splendeur du décorum auraient été présentées comme un entre-soi méprisant, voire insultant pour le commun des mortels.

    C’eût été injuste. Et les Français qui ont coupé la tête de leur roi restent au fond d’instinct monarchistes. Ils critiquent et jalousent les riches et les puissants, mais savourent la magnificence de Versailles et des châteaux de la Loire. La posture régalienne est applaudie quand tout va bien, et vilipendée quand tout va mal. Elle suscite de la fierté quand la popularité est encore là ; elle provoque du rejet quand l’impopularité a pris le dessous. Versailles, aujourd’hui est interdit à Emmanuel Macron.

    Au fond, en leur président actuel, les Français, en 2017, s’étaient inclinés devant Louis XIV. En 2022, ils stigmatisent Louis XVI.

    Bon courage à tous en ces moments incertains.