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Religion - Page 3

  • Complices par aveuglement, négligences et opportunisme ! Dehors !

     

    “Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous !” (Marion Maréchal-Le Pen).

    Saint-Etienne-du-Rouvray a sa mosquée salafiste !

    Et nos députés s'opposent à la fermeture de ces mosquées, foyers du terrorisme désormais implanté sur notre sol. Depuis 40 ans tous les responsables politiques successifs ont préparé ces tueries pour préserver leur situation. Ils sont complices par fourniture de moyens, aide et assistance. Il est urgent de s'en séparer.

    Henri Bec

     

    Liste des députés qui ont voté contre ces fermetures :

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     En septembre 1792, 223 prêtres furent égorgés par les révolutionnaires français républicains. Ces députés sont leurs héritiers.

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  • M. Tillinac, pour éviter de dire des âneries, la meilleure solution est de ne pas parler de ce qu'on ne connaît pas

     

    Dans Famille chrétienne du 28 avril dernier, Denis Tillinac affirme que "le maurrassisme [est] la pire des insultes à l'encontre de l’Église catholique".

    Pour reprendre un jugement de Maurras sur le Père Laberthonnière, les divagations de Denis Tillinac ne peuvent résulter que d'une concupiscence de l'erreur, et n'avoir que deux explications possibles : ou il n'a jamais lu Maurras, ou il n'y a rien compris. N'ayant aucune raison de douter de ses capacités intellectuelles, accordons lui le bénéfice de la première hypothèse. Bien que ne donnant aucune raison de fond à cette curieuse affirmation, il est vraisemblable que Tillinac fasse allusion à la condamnation de Maurras et de l'Action française par le Pape Pie XI en 1926.

    Il est donc toujours nécessaire de rappeler que cette condamnation, dont tous les ouvrages récents * sur le sujet, écrits à la lumière des archives du ministère des affaires étrangères et de celles du Vatican, qui se sont récemment ouvertes, confirment sa cause exclusivement politique (Aristide Briand, "le voyou de passage" comme l'appelait Léon Daudet, était à la manœuvre), a été levée par le Pape Pie XII en 1939. Ce Pape, secrétaire d'Etat de Pie XI depuis 1930, connaissait bien le dossier et à mis fin, dès le début de son pontificat, à cette monstrueuse iniquité, sans que par ailleurs Maurras n'ait modifié une virgule de sa pensée (ce qui rapportait bien la preuve que cette condamnation n'avait rien à voir avec l'enseignement de l’Église).

    Il n'est pas non plus anodin de redire que le Pape Saint Pie X, avait qualifié Maurras de "grand défenseur de la foi". Nous savons, ici à Béziers, que le cardinal de Cabrières, évêque de Montpellier, a toujours apporté son soutien le plus total à Maurras. Le clergé, dans son immense majorité, avait désapprouvé les positions de Pie XI.

    A la lecture du splendide texte repris ci-dessous, extrait de "La Démocratie religieuse", ouvrage de 600 pages sur le sujet, on comprend la formule de Pie X. Et l'on comprend d'autant moins les critiques de ceux qui se contentent de reprendre des affirmations éculées, mais qui continuent de passer d'esprits incompétents en mauvais esprits.

     

    Henri Bec

     

    * Notamment les ouvrages de Philippe Prévot :

    - La condamnation de l'Action française, une affaire politique (Centre d'études contemporaines).

    - La condamnation de l'Action française vue à travers les archives du ministère des affaires étrangères. (Librairie canadienne)

    - Analyse d'une crise politico-religieuse, la condamnation de l'action française 1926-1939 (Librairie canadienne). Cet ouvrage est écrit à la lecture des archives du Vatican ouvertes en 2006, de celles des archevêchés de Paris et Cambrai et de celles des Jésuites à Vanves.

    * Ouvrage collectif : Un acte sans précédent, la levée de la condamnation de l'Action française. (Les amis de Jehanne).

     

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                               I

     

    On se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d'une sourde tendresse et d'une profonde affection. — C'est de la politique, dit-on souvent. Et l'on ajoute : — Simple goût de l'autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d'aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d'un propos de M. Brunetière : « L'Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

    Tout cela est frivole, pour ne pas dire plus. Quelque étendue que l'on accorde au terme de gouvernement, en quelque sens extrême qu'on le reçoive, il sera toujours débordé par la plénitude du grand être moral auquel s'élève la pensée quand la bouche prononce le nom de l'Église de Rome. Elle est sans doute un gouvernement, elle est aussi mille autres choses. Le vieillard en vêtements blancs qui siège au sommet du système catholique peut ressembler aux princes du sceptre et de l'épée quand il tranche et sépare, quand il rejette ou qu'il fulmine ; mais la plupart du temps son autorité participe de la fonction pacifique du chef de chœur quand il bat la mesure d'un chant que ses choristes conçoivent comme lui, en même temps que lui. La règle extérieure n'épuise pas la notion du Catholicisme, et c'est lui qui passe infiniment cette règle. Mais où la règle cesse, l'harmonie est loin de cesser. Elle s'amplifie au contraire. Sans consister toujours en une obédience, le Catholicisme est partout un ordre. C'est à la notion la plus générale de l'ordre que cette essence religieuse correspond pour ses admirateurs du dehors.

    Il ne faut donc pas s'arrêter à la seule hiérarchie visible des personnes et des fonctions. Ces gradins successifs sur lesquels s'échelonne la majestueuse série des juridictions font déjà pressentir les distinctions et les classements que le Catholicisme a su introduire ou raffermir dans la vie de l'esprit et l'intelligence du monde. Les constantes maximes qui distribuent les rangs dans sa propre organisation se retrouvent dans la rigueur des choix critiques, des préférences raisonnées que la logique de son dogme suggère aux plus libres fidèles. Tout ce que pense l'homme reçoit, du jugement et du sentiment de l'Église, place proportionnelle au degré d'importance, d'utilité ou de bonté. Le nombre de ces désignations électives est trop élevé, leur qualification est trop minutieuse, motivée trop subtilement, pour qu'il ne semble pas toujours assez facile d'y contester, avec une apparence de raison, quelque point de détail. Où l'Église prend sa revanche, où tous ses avantages reconquièrent leur force, c'est lorsqu'on en revient à considérer les ensembles. Rien au monde n'est comparable à ce corps de principes si généraux, de coutumes si souples, soumis à la même pensée, et tel enfin que ceux qui consentirent à l'admettre n'ont jamais pu se plaindre sérieusement d'avoir erré par ignorance et faute de savoir au juste ce qu'ils devaient. La conscience humaine, dont le plus grand malheur est peut-être l'incertitude, salue ici le temple des définitions du devoir.

    Cet ordre intellectuel n'a rien de stérile. Ses bienfaits rejoignent la vie pratique. Son génie prévoyant guide et soutient la volonté, l'ayant pressentie avant l'acte, dès l'intention en germe, et même au premier jet naissant du vœu et du désir. Par d'insinuantes manœuvres ou des exercices violents répétés d'âge en âge pour assouplir ou pour dompter, la vie morale est prise à sa source, captée, orientée et même conduite, comme par la main d'un artiste supérieur.

    Pareille discipline des puissances du cœur doit descendre au delà du cœur. Quiconque se prévaut de l'origine catholique en a gardé un corps ondoyé et trempé d'habitudes profondes qui sont symbolisées par l'action de l'encens, du sel ou du chrême sacrés, mais qui déterminent des influences et des modifications radicales. De là est née cette sensibilité catholique, la plus étendue et la plus vibrante du monde moderne, parce qu'elle provient de l'idée d'un ordre imposé à tout. Qui dit ordre dit accumulation et distribution de richesses : moralement, réserve de puissance et de sympathie.

     

    II

     

    On pourrait expliquer l'insigne merveille de la sensibilité catholique par les seules vertus d'une prédication de fraternité et d'amour, si la fraternité et l'amour n'avaient produit des résultats assez contraires quand on les a prêchés hors du catholicisme. N'oublions pas que plus d'une fois dans l'histoire il arriva de proposer « la fraternité ou la mort » et que le catholicisme a toujours imposé la fraternité sans l'armer de la plus légère menace : lorsqu'il s'est montré rigoureux ou sévère jusqu'à la mort, c'est de justice ou de salut social qu'il s'est prévalu, non d'amour. Le trait le plus marquant de la prédication catholique est d'avoir préservé la philanthropie de ses propres vertiges, et défendu l'amour contre la logique de son excès. Dans l'intérêt d'une passion qui tend bien au sublime, mais dont la nature est aussi de s'aigrir et de se tourner en haine aussitôt qu'on lui permet d'être la maîtresse, le catholicisme a forgé à l'amour les plus nobles freins, sans l'altérer ni l'opprimer.

    Par une opération comparable aux chefs-d'œuvre de la plus haute poésie, les sentiments furent pliés aux divisions et aux nombres de la Pensée ; ce qui était aveugle en reçut des yeux vigilants ; le cœur humain, qui est aussi prompt aux artifices du sophisme qu'à la brutalité du simple état sauvage, se trouva redressé en même temps qu'éclairé.

    Un pareil travail d'ennoblissement opéré sur l'âme sensible par l'âme raisonnable était d'une nécessité d'autant plus vive que la puissance de sentir semble avoir redoublé depuis l'ère moderne. « Dieu est tout amour », disait-on. Que serait devenu le monde si, retournant les termes de ce principe, on eût tiré de là que « tout amour est Dieu » ? Bien des âmes que la tendresse de l'évangile touche, inclinent à la flatteuse erreur de ce panthéisme qui, égalisant tous les actes, confondant tous les êtres, légitime et avilit tout. Si elle eût triomphé, un peu de temps aurait suffi pour détruire l'épargne des plus belles générations de l'humanité. Mais elle a été combattue par l'enseignement et l'éducation que donnait l'Église : — Tout amour n'est pas Dieu, tout amour est « DE DIEU ». Les croyants durent formuler, sous peine de retranchement, cette distinction vénérable, qui sauve encore l'Occident de ceux que Macaulay appelle les barbares d'en bas.

    Aux plus beaux mouvements de l'âme, l'Église répéta comme un dogme de foi : « Vous n'êtes pas des dieux ». À la plus belle âme elle-même : « Vous n'êtes pas un Dieu non plus ». En rappelant le membre à la notion du corps, la partie à l'idée et à l'observance du tout, les avis de l'Église éloignèrent l'individu de l'autel qu'un fol amour-propre lui proposait tout bas de s'édifier à lui-même ; ils lui représentèrent combien d'êtres et d'hommes, existant près de lui, méritaient d'être considérés avec lui : — n'étant pas seul au monde, tu ne fais pas la loi du monde, ni seulement ta propre loi. Ce sage et dur rappel à la vue des choses réelles ne fut tant écouté que parce qu'il venait de l'Église même. La meilleure amie de chaque homme, la bienfaitrice commune du genre humain, sans cesse inclinée sur les âmes pour les cultiver, les polir et les perfectionner, pouvait leur interdire de se choisir pour centre.

    Elle leur montrait ce point dangereux de tous les progrès obtenus ou désirés par elle. L'apothéose de l'individu abstrait se trouvait ainsi réprouvée par l'institution la plus secourable à tout individu vivant. L'individualisme était exclu au nom du plus large amour des personnes, et ceux-là mêmes qu'entre tous les hommes elle appelait, avec une dilection profonde, les humbles, recevaient d'elle un traitement de privilège, à la condition très précise de ne point tirer de leur humilité un orgueil, ni de la sujétion le principe de la révolte.


    La douce main qu'elle leur tend n'est point destinée à leur bander les yeux. Elle peut s'efforcer de corriger l'effet d'une vérité âpre. Elle ne cherche pas à la nier ni à la remplacer par de vides fictions. Ce qui est : voilà le principe de toute charitable sagesse. On peut désirer autre chose. Il faut d'abord savoir cela. Puisque le système du monde veut que les plus sérieuses garanties de tous les « droits des humbles » ou leurs plus sûres chances de bien et de salut soient liées au salut et au bien des puissants, l'Église n'encombre pas cette vérité de contestations superflues. S'il y a des puissants féroces, elle les adoucit, pour que le bien de la puissance qui est en eux donne tous ses fruits ; s'ils sont bons, elle fortifie leur autorité en l'utilisant pour ses vues, loin d'en relâcher la précieuse consistance. Il faudrait se conduire tout autrement si notre univers était construit d'autre sorte et si l'on pouvait y obtenir des progrès d'une autre façon. Mais tel est l'ordre. Il faut le connaître si l'on veut utiliser un seul de ses éléments. Se conformer à l'ordre abrège et facilite l'œuvre. Contredire ou discuter l'ordre est perdre son temps. Le catholicisme n'a jamais usé ses puissances contre des statuts éternels ; il a renouvelé la face de la terre par un effort d'enthousiasme soutenu et mis en valeur au moyen d'un parfait bon sens. Les réformateurs radicaux et les amateurs de révolution n'ont pas manqué de lui conseiller une autre conduite, en le raillant amèrement de tant de précautions. Mais il les a tranquillement excommuniés un par un.

     

    III

     

    L'Église catholique, l'Église de l'Ordre, c'étaient pour beaucoup d'entre nous deux termes si évidemment synonymes qu'il arrivait de dire : « un livre catholique » pour désigner un beau livre, classique, composé en conformité avec la raison universelle et la coutume séculaire du monde civilisé ; au lieu qu'un « livre protestant » nous désignait tout au contraire des sauvageons sans race, dont les auteurs, non dépourvus de tout génie personnel, apparaissaient des révoltés ou des incultes. Un peu de réflexion nous avait aisément délivrés des contradictions possibles établies par l'histoire et la philosophie romantiques entre le catholicisme du Moyen-Âge et celui de la Renaissance. Nous cessions d'opposer ces deux périodes, ne pouvant raisonnablement reconnaître de différences bien profondes entre le génie religieux qui s'était montré accueillant pour Aristote et pour Virgile et celui qui reçut un peu plus tard, dans une mesure à peine plus forte, les influences d'Homère et de Phidias. Nous admirions quelle inimitié ardente, austère, implacable, ont montrée aux œuvres de l'art et aux signes de la beauté les plus résolus ennemis de l'organisation catholique. Luther est iconoclaste comme Tolstoï, comme Rousseau. Leur commun rêve est de briser les formes et de diviser les esprits. C'est un rêve anti-catholique. Au contraire, le rêve d'assembler et de composer, la volonté de réunir, sans être des aspirations nécessairement catholiques, sont nécessairement les amis du catholicisme. À tous les points de vue, dans tous les domaines et sous tous les rapports, ce qui construit est pour, ce qui détruit est contre ; quel esprit noble ou quel esprit juste peut hésiter ?

    Chez quelques-uns, que je connais, on n'hésita guère. Plus encore que par sa structure extérieure, d'ailleurs admirable, plus que par ses vertus politiques, d'ailleurs infiniment précieuses, le catholicisme faisait leur admiration pour sa nature intime, pour son esprit. Mais ce n'était pas l'offenser que de l'avoir considéré aussi comme l'arche du salut des sociétés. S'il inspire le respect de la propriété ou le culte de l'autorité paternelle ou l'amour de la concorde publique, comment ceux qui ont songé particulièrement à l'utilité de ces biens seraient-ils blâmables d'en avoir témoigné gratitude au catholicisme ? Il y a presque du courage à louer aujourd'hui une doctrine religieuse qui affaiblit la révolution et resserre le lien de discipline et de concorde publique, je l'avouerai sans embarras. Dans un milieu de politiques positivistes que je connais bien, c'est d'un Êtes vous catholiques ? que l'on a toujours salué les nouveaux arrivants qui témoignaient de quelque sentiment religieux. Une profession catholique rassurait instantanément et, bien qu'on n'ait jamais exclu personne pour ses croyances, la pleine confiance, l'entente parfaite n'a jamais existé qu'à titre exceptionnel hors de cette condition.

    La raison en est simple en effet, dès qu'on s'en tient à ce point de vue social. Le croyant qui n'est pas catholique dissimule dans les replis inaccessibles du for intérieur un monde obscur et vague de pensées ou de volontés que la moindre ébullition, morale ou immorale, peut lui présenter aisément comme la voix, l'inspiration et l'opération de Dieu même.

    Aucun contrôle extérieur de ce qui est ainsi cru le bien et le mal absolus. Point de juge, point de conseil à opposer au jugement et au conseil de ce divin arbitre intérieur. Les plus malfaisantes erreurs peuvent être affectées et multipliées, de ce fait, par un infini. Effrénée comme une passion et consacrée comme une idole, cette conscience privée peut se déclarer, s'il lui plaît, pour peu que l'illusion s'en mêle, maîtresse d'elle-même et loi plénière de tout : ce métaphysique instrument de révolte n'est pas un élément sociable, on en conviendra, mais un caprice et un mystère toujours menaçant pour autrui.

    Il faut définir les lois de la conscience pour poser la question des rapports de l'homme et de la société ; pour la résoudre, il faut constituer des autorités vivantes chargées d'interpréter les cas conformément aux lois. Ces deux conditions ne se trouvent réunies que dans le catholicisme. Là et là seulement, l'homme obtient ses garanties, mais la société conserve les siennes : l'homme n'ignore pas à quel tribunal ouvrir son cœur sur un scrupule ou se plaindre d'un froissement, et la société trouve devant elle un grand corps, une société complète avec qui régler les litiges survenus entre deux juridictions semblablement quoique inégalement compétentes. L'Église incarne, représente l'homme intérieur tout entier ; l'unité des personnes est rassemblée magiquement dans son unité organique. L'État, un lui aussi, peut conférer, traiter, discuter et négocier avec elle. Que peut-il contre une poussière de consciences individuelles, que les asservir à ses lois ou flotter à la merci de leur tourbillon ? 

  • Joyeuses fêtes de Noël !

     

    Cette année 2015 restera dans les mémoires une mauvaise année pour la France.

    Outre les terribles attentats de janvier et de novembre, qui n'ont fait que confirmer ce que beaucoup annonçaient depuis plusieurs années et que des politiciens de tous bords, ambitieux, inconséquents et irresponsables, n'ont rien fait pour éviter, la France s'est un peu plus enfoncé dans son déclin. Déclin de son influence dans le monde, déclin moral, déclin de sa civilisation, déclin politique.

    On ne répètera cependant jamais assez que le problème majeur et dramatiquement urgent posé à notre pays est celui du phénomène migratoire et de la politique immigrationiste mise en œuvre depuis 40 ans. Cette politique est menée en conformité avec les exigences de l'Union européenne, laquelle invoque, à la suite de l'ONU, le prétexte démographique, alors que cette même Europe ne fait volontairement rien pour encourager les politiques familiales des États membres, le tout noyé dans un mondialisme apatride et funeste. Au coût financier de l'immigration s'ajoute un coût en termes de communautarisme et de cohésion nationale. En 2004 déjà, l'Union européenne concluait à la nécessité d'un processus "à double sens, de compromis réciproque", c’est-à-dire à l'éclosion forcée de sociétés multiculturelles, et donc multi conflictuelles. Il ne s'agit pas de minimiser cette question comme le font presse et politiciens aveuglés par les slogans inconsistants des "valeurs de la République" ou du "vivre ensemble", une immigration de masse pouvant se trouver à l'origine d'une substitution ethnique ou culturelle de population.

    A l'évidence cette grave question n'aura pas de solution humainement satisfaisante en dehors de la mise en route d'une nouvelle dynamique française, détachée de l'emprise excessive des partis politiques. Le point crucial reste toujours la question institutionnelle. Tant qu'elle ne sera pas réglée, toutes contestations, protestations, manifestations, voire même révolutions demeureront inutiles et stériles. Ce n'est pas dans les combinaisons politiciennes, si savantes soient-elles, aggravées par l'élection du président de la République au suffrage universel et le quinquennat, qui polarisent à eux seuls toute la vie politique française, que l'on trouvera les solutions à nos échecs successifs.

    Au-delà des slogans, des annonces démagogiques à finalité exclusivement électorale, dans lesquelles la notion du bien commun est totalement absente, au-delà des promesses de "reprise" ou de "changement" annoncées, nous subissons presque quotidiennement le spectacle affligeant du grouillement des ambitions désordonnées de politiciens uniquement préoccupés par le final du grand spectacle qui nous attend en mai 2017. La France est en panne, chacun le sait. Panne politique, économique, sociale, surtout panne d'énergie, d'ambition, d'imagination. Toute espèce de volonté collective est peu à peu dissoute.

    Ce n'est pourtant qu'en rendant aux français le goût de la France, le désir de la faire avancer, de la faire gagner que l'on rendra possible un véritable redressement. Englués dans leur système mortifère, nos responsables n'en sont plus capables.

    Mais au milieu des décombres, dans un paysage de ruine et de désolation, la fête de Noël nous apprend qu'il n'est pas chimérique de croire à un retournement qui nous donnera l'espérance. Il faudra le provoquer par la volonté, l'énergie, le courage, l'abnégation, la persévérance et la constance. Dans son histoire la France a souvent montré qu'elle en était capable. Ce sont les vœux que nous formons pour cette nouvelle année.

    D'ici là les conseillers départementaux de Béziers et leurs remplaçants, vous souhaitent de joyeuses fêtes de Noël.

    Henri Bec

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    Nous aussi sur ce blog, nous allons respecter la trêve de ces fêtes jusqu'au début janvier. Profitons en tous pour consolider nos idées et nos convictions. De nombreux ouvrages que nous avons répertoriés (ICI) sont là pour nous y aider. La liste est loin d'être limitative. Relisons également les éditoriaux de Politique magazine (ICI), la présentation de la Nouvelle Revue Universelle (ICI) ou l'analyse du livre de Philippe de Villiers (ICI).

    Si le temps vous en laisse le loisir, n’hésitez pas à écouter ci-dessous cette leçon de politique nationale dans l’interview donné par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine à TV Libertés (52 minutes). L'enregistrement a déjà quelques jours. Certains points ne sont plus d'une actualité brûlante, mais l'essentiel demeure.


     

  • C'est le temps des crèches dans notre France de tradition chrétienne, mais c'est aussi celui de la vigilance

     

    Au mois de janvier dernier, un incendie criminel est signalé dans l’église Saint-Christophe-du-Bois de Cholet, dans le Maine-et-Loire. La crèche est détruite et l’église, endommagée, doit fermer ses portes. Dans la nuit du 18 au 19 février, une statue de la Vierge est profanée à Châtel, en Haute-Savoie. Les vandales l’ont renversée et lui ont arraché les bras. Le 18 février, des ouvriers découvrent des croix brisées et des plaques renversées sur douze tombes du cimetière de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude. Le lendemain, 19 février, c’est au tour des gendarmes de Wignehies, dans le Nord, de constater que des croix de l’ancien cimetière municipal ont été arrachées de leur socle et jetées à terre avant d’être piétinées.

    Au cours de l'année de tels actes n'ont cessé de se renouveler sur le territoire français. En ce moment même se déroule à Fort de France une parodie blasphématoire de la scène. 

    Consultez le rapport sur les actes christianophobes en cliquant ICI

    L’Observatoire de la christianophobie rapporte des faits similaires presque quotidiennement. Ainsi, pendant que nos médias et nos hommes politiques s’interrogent sur l’identité des profanateurs du cimetière juif de Sarre-Union dans le Bas-Rhin – « des Français de souche » a dit le président de la République au diner du Crif –, les violations de tombes chrétiennes et le saccage du mobilier d’église prennent, d’année en année, la tournure d’une effroyable banalité. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, sur 667 lieux de culte vandalisés en 2012, 543 étaient des sites chrétiens dont 352 édifices religieux et 191 sépultures. A ces profanations s’ajoutent une agressivité devenue courante à l’égard des Chrétiens – pour ne pas dire des Catholiques. En 2013, une dizaine de prêtres ont été agressés.

    Première remarque : en France, comme partout dans le monde, les Chrétiens sont ceux qui subissent le plus d’agressions en raison de leur confession. Il est d’autant plus permis de le dire que les actes manifestement christianophobes ne sont pas toujours qualifiés comme tels par le ministère et que les chiffres fournis par les autorités sont sans doute en dessous de la réalité.

    Deuxième remarque : si les hommes politiques gardent le silence sur ces actes d’hostilité au christianisme, quand ils ne cherchent pas purement et simplement à les escamoter sous couvert d’une « laïcité » à géométrie variable, c’est qu’ils sont partie prenante de ce climat ambiant.

    Alerte une crèche!!!.jpgUn coup d’œil à la loi Macron et à l’amendement socialiste visant à supprimer du calendrier des fêtes chrétiennes au profit de fêtes musulmanes et hindoues, suffirait à s’en convaincre. Le zèle de nos dirigeants à bannir les crèches des lieux publics, leur complaisance à l’égard des Femen, ces activistes anti-chrétiennes, leurs sympathies affichées pour des organisations manifestant une franche hostilité envers l’Église catholique, vont en effet dans le sens de ce que Karim Ouchikh a appelé une « christianophobie d’État ».

    Or, il faut le rappeler sans relâche : dans le monde, et notamment dans les pays musulmans, la christianophobie tue. L’évêque de Blois, Mgr Batut, s’est ainsi indigné du communiqué de l’Élysée condamnant « l’assassinat de 21 ressortissants égyptiens ». Comme si le chef de l’État ne pouvait se résoudre à admettre qu’il y a des pays où les chrétiens sont persécutés, où même assassinés, à cause de leur fidélité au Christ ! Alors, pourquoi quand des Juifs danois ou français sont agressés – ce qui devient une tragique habitude –, le sont-ils d’abord parce qu’ils sont juifs ? Pourquoi, quand il s’agit de Musulmans, l’État se sent-il obligé de lutter contre l’islamophobie au point d’en faire une consigne politique ?

    Chrétien, cette qualité n’existe donc pas ?

    Oui, n’en déplaise à François Hollande, la christianophobie tue. Et si la France était dirigée par des hommes à la hauteur de sa vocation, elle ne permettrait pas que des Chrétiens soient persécutés impunément. Face aux barbares, elle affirmerait la force de sa civilisation chrétienne, comme elle l’a fait au cours des siècles, y compris sous l’anticléricale IIIe République. Ils en sont loin, englués dans des institutions où seuls dominent leurs médiocres soucis électoraux.

    maaloula-drone.jpg

    Hélas, le drame vécu par les chrétiens d’Orient est symptomatique de la « christianophobie d’État » de nos dirigeants, pourtant tous de culture chrétienne. Lourde responsabilité qu’ils auront à assumer devant l’histoire.

    Henri Bec

  • Course de Noël : de crèche en crèche au profit des chrétiens de Syrie

     

    PLUS QUE JAMAIS SOUTENONS LES CHRÉTIENS DE SYRIE

     

    Avec l'association SOS MAALOULA, Béziers est la seule ville d'Europe à aider concrètement les chrétiens de Syrie, en récoltant de l'argent qui sert à la reconstruction du village dévasté par les islamistes.

     Si vous voulez vous aussi participer à cet élan de solidarité, inscrivez-vous à la première « course de Noël », le 11 décembre ! Une course originale qui permet de découvrir le patrimoine chrétien de notre cité en allant... de crèche en crèche !

     Les coureurs partiront pour 2 boucles, chaque boucle fait 4 km soit 8 km, avec un dénivelé + et - de 300m sur la totalité de la course. Des signaleurs se trouveront sur l'ensemble du parcours, associés avec la police municipale, afin de sécuriser et d'orienter les participants. L'arrivée se fera devant l'hôtel de ville aux alentours de 20h, où un pot d'arrivée sera offert à tous les participants.

     

    Plan de la course : cliquez sur l'image pour agrandir

    Parcours course de Noël

     

    Télécharger le réglement et le bulletin d'inscription.


    Pratique :
    17h à 18h : inscription.
    17h à 18h50 : enregistrement et remise des dossards.
    18h50 à 19h : explication du déroulement et des consignes.
    Départ : 19h devant l’hôtel de ville.

    10 €
    Le montant de l'inscription, à l'ordre de SOS MAALOULA .
    Le bulletin d'inscription et le chèque sont à envoyer ou à déposer :


    Maison de la Vie Associative
    Avenue du Général Margueritte
    Boite Aux Lettres 122
    34500 BEZIERS