« En un siècle, à force de bras, les colons ont, d’un marécage infernal, mitonné un paradis lumineux. Seul, l’amour pouvait oser pareil défi… Quarante ans est un temps honnête, ce nous semble, pour reconnaître que ces foutus colons ont plus chéri cette terre que nous, qui sommes ses enfants » (Boualem Sansal – 2002)
Les nouveaux porteurs de valises
On prend les mêmes et on continue. Il fut une époque où les lâchetés, accouplées aux trahisons, ont provoqué la perte de notre empire colonial, à l’issue d’une guerre qui avait été gagnée sur le terrain. L’ennemi n’était pas le peuple algérien mais une minorité d’agitateurs révolutionnaires, financés, manipulés et entrainés par des puissances étrangères (URSS et Chine en particulier) qui ont eu vite fait de nous remplacer dès notre départ.
Des français n’ont pas hésité à aider et collaborer avec l’ennemi et se faire complices des massacres les plus abjects ; les mêmes qui en 1939 avaient soutenu le pacte germano-soviétique entre l’Allemagne de Hitler et l’URSS de Staline.
Françoise Sagan avait pu écrire que « le Monde du spectacle et le Tout Paris littéraire furent mis à contribution pour porter les valises du FLN ». Rien n’a changé, ils sont toujours là ceux qui ont pour vocation de représenter l’Anti-France. Le réseau Jeanson est toujours actif.
"Rome a pour ma ruine une hydre trop fertile,
Une tête coupée en fait renaître mille". (Corneille - Cinna)
Tel Esaü qui perdit son âme pour un plat de lentilles, Macron, pour quelques voix, vient de déclarer la colonisation « crime contre l’humanité ». C’est une insulte intolérable et inacceptable faite à cette œuvre civilisatrice où les meilleurs des français avaient donné le meilleur d’eux-mêmes, une insulte aux pieds noirs qui avaient fait passer ces terre africaines de l’état de misère et de violences tribales à un pays riche, civilisé et heureux. C’est une insulte à tous les harkis qui avaient, depuis des années, compris que le salut de leur pays venait de la France, à laquelle ils ont donné leur fidélité et leur vie. C'est une insulte à la France.
Peut-on imaginer avoir un chef de l’État, chef des armées, qui à son tour renie, trahit et déshonore ? Il ne lui suffisait pas d’être la marionnette des puissances d’argent apatrides, de ceux qui rêvent de mettre le monde en coupe réglée au profit de quelques-uns et au mépris des peuples et des nations. Il lui fallait en plus cracher sur son pays.
Nous n’avions aucune raison de voter pour lui. Nous les avons désormais toutes pour le renvoyer manger son plat de lentilles.
Henri Bec
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