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Cet homme est dangereux ...

 

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La nouvelle coqueluche des médias et, hélas, de 21 % des Français – si l’on en croit les sondages -, a l’incroyable pouvoir d’effacer sa vie passée, profitant de notre mémoire courte et de la complicité universelle de la presse. Car, enfin, comment ce sourire d’angelot habillé par quelque grand couturier peut-il à ce point effacer le passé d’un Emmanuel Macron ?

Lui qui s’affirme n’être ni de gauche, ni de droite, ni sans doute du centre et surtout pas socialiste, lui qui fut secrétaire général adjoint de François Hollande puis ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, et participa à la chute de la maison France, lui qui, de meeting en meeting, nous promet le paradis et se moque de la France comme du peuple français, le voilà au pied du perron de l’Élysée.

J’ose espérer que ce même peuple « qu’il aime comme sa femme Brigitte » saura se ressaisir, qu’il aura un ultime sursaut, un éclair de lucidité dans l’isoloir. Car, enfin, qui est Macron ?

Il est, pour faire court, la marionnette de Jacques Attali qui, en découvrant le côté beau gosse du personnage, l’a poussé dans les bras de François Hollande, espérant ainsi en faire un poulain bien frais pour sauver des griffes de Fillon ou de Marine, la mondialisation, le pouvoir de la finance et l’élite de l’industrie.

L’imposture du golden boy Macron a été démasquée par « Le Petit Journal » et Bernard Asselineau dans un sujet à voir absolument sur YouTube. On y apprend que son clip de campagne a utilisé une partie du clip de Bernie Sanders, faisant passer pour de bons petits Français quelques Américains ! Asselineau y décrypte le discours vide de sens de ce candidat « marionnette » du style : « Les Français ont du talent et du potentiel qui n’attend que d’être reconnu pour partir de l’avant. » Un charabia qui nous a été offert à Lyon, pendant une heure, sur toutes les chaînes d’info, à tel point que les milliers de jeunes gens qui étaient venus l’écouter semblaient être tombés sous le charme d’un gourou, énonçant des mots n’ayant souvent aucun sens et qui, professés avec la diction d’un curé, semblaient être le summum de la béatitude…

Et que dire de cette réunion à Clermont-Ferrand où, comme un prophète, il répéta plusieurs fois avec un air éberlué : « C’est le printemps, le printemps sera à nous, il faut penser printemps. » C’est sûr que voilà un programme.

Mais que dire de la réalité de ce qu’il a réalisé comme ministre ou comme numéro 3 de l’Élysée ? Qu’il a vendu Alstom Energie à General Electric, mettant des centaines de Français au chômage. Qu’il a permis à son nouvel ami Patrick Drahi de pouvoir racheter SFR, devenu Numericable, et qui, désormais, avec son empire de la presse écrite, fait une campagne inouïe pour Macron. Qu’il n’ait pas été indifférent à la nomination de Mathieu Gallet à la place enviée de patron de Radio France atteinte de macronite aiguë.

Avec les médias à sa botte, il sera difficile de savoir qui finance les millions d’euros que coûte la campagne de ce candidat, qui s’affirme être hors système, mais qui en est issu, qui en est même la créature. Il sera difficile, durant les dix semaines qu’il nous reste, de se refaire une opinion authentique sur le personnage. De réaliser que le vide de son discours tend à nous endormir, nous le peuple de France, afin de mieux veiller sur les intérêts de ceux qui l’on créé.

Ce n’est plus « Allons enfants de la patrie », c’est « En marche toute », ce qui est curieux pour un homme qui avait déclaré que « passer par l’élection est un cursus de l’ancien temps »

 

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IL NOUS AURA AU MOINS PRÉVENU !

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