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Conseil départemental : le monde du silence

 

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Depuis notre élection au Conseil départemental, au mois de mars 2015, nous participons très régulièrement et rès assidument au travail des commissions et aux assemblées générales.

Lors de ces assemblées publiques, nos interventions sont fréquentes. En avez-vous entendu parler ? Vraisemblablement non. La presse ne fait jamais état de nos prises de position et surtout pas des abus ou des décisions idéologiques que nous dénonçons. Il faut dire que cette presse, avide de petites phrases et de mots déplacés, repart toujours très déçue "Ah ! si l'un d'entre eux pouvait prononcer un de ces mots tabous qui déclenchent le lynchage médiatique ! "

Après une étude approfondie des dossiers lors de nos séances de travail, les positions sont adoptées et les interventions décidées : Mme Zénon sur les solidarités départementales, Mme des Garets sur l'aménagement rural, agriculture, viticulture, pêche et forêt, Mme Camous sur le développement économique, tourisme, politique de l'insertion et économie solidaire, M. Manogil sur l'éducation, culture, jeunesse, sport et loisir, M. Corbière sur l'environnement et M. Bec sur les finances et marchés publics, administration générale et relations extérieures, aménagement du territoire, logement et politique foncière. (Détail de ces commissions en cliquant ICI)

Et malheureusement pour les amateurs de scandale, ces décisions s'efforcent d'être réfléchies, motivées et empreintes du plus grand sérieux, prises non dans un intérêt partisan ou dans le souci de  préserver quelque place ou prébende, mais avec la seule préoccupation de l'intérêt général et du bien commun. C'est ce qui, à l'évidence, met tout le monde mal à l'aise.  

A titre d'exemple, les interventions reproduites ci-dessous n'ont fait l'objet d'aucun écho dans la presse locale, mais seulement d'une réponse courte, vague et embarrassée du président, qui ne pouvait contester ni les faits ni nos analyses.

Henri Bec

 

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Intervention de Nicole Zenon, Conseillère Départementale du Canton de Béziers 3 sur une subvention de 730.000,00€ accordée en complément d'une dotation européenne du même montant à une association venant en aide aux migrants sans papiers.

Monsieur le Président,

« nous votons contre cette subvention.

La première raison , vous le savez , c'est que nous pensons que les problèmes migratoires sont du ressort de l'état.
Le département n'a pas à subir la politique des gouvernements qui refusent de fermer les frontières nationales.
Vous allez me répondre que c'est une obligation faite par la loi d'accueillir  les jeunes migrants isolés.
Dans la mesure ou nous contestons cette politique, nous ne cautionnons pas cette loi.
Je vous ferai remarquer que cette loi crée une inégalité entre les citoyens. Tous les départements n'accueillent pas le même nombre de migrants. Les habitants des départements les plus touchés dont l'Hérault, sont amenés à contribuer plus.

La deuxième raison est que cette action n'est pas une obligation légale, car c'est une initiative menée avec une association qui d'ailleurs élargit l'action aux jeunes jusqu'à 25 ans.
Le département dépense beaucoup d'argent pour répondre à son obligation dans de mauvaises conditions d'ailleurs.
Est-il nécessaire de rajouter des dépenses supplémentaires ?
Nous ne le pensons pas.
Dans de mauvaises conditions, puisque la presse fait régulièrement état d'agressions, vols, viols parfois et autres violences commis par ces jeunes.
Rappelons le, ces jeunes sont hors la loi, sans papiers, entrés illégalement sur le territoire.
Ils doivent être pris en charge certes, mais par l'état, aux frais de l'état, de l'europe aussi, dans des structures adaptées qui ne leur permettent pas de se livrer à des actes de délinquance, mais certainement pas par nos concitoyens Héraultais.

La troisième raison concerne des éléments liés au budget de ce projet.

Sur les 1.460.000€ sur 2 ans, 920.000€ soit 63 % du budget sont des frais de personnel.
Normal ! Me direz vous, il faut un encadrement, des enseignants, des éducateurs…..
le tableau « détail des frais de personnel » fait en effet apparaître 13 CDI pour ce projet.
Ce qui nous gêne et qui nous donne une raison supplémentaire de ne pas voter cette subvention c'est de constater dans ce même tableau que deux personnes, le directeur et le chef de service, sur les 13 vont coûter 35 % du budget  « frais de personnel » soit 188.000€ pour le directeur et 132.000€ pour le chef de service...sur 2 ans,
c'est à dire un coût mensuel du directeur 7833€, et 5500€/mois pour le chef de service.
Je ne peux alors m'empêcher de penser aux bénévoles d'associations caritatives, auxquels nous accordons généreusement quelques subsides.
Que vont-ils penser quand ils découvriront cela ?

La quatrième raison enfin fait suite à ce que je viens d'exposer.

L'action humanitaire ou caritative peut-elle devenir un métier, rentable au demeurant ? la misère peut-elle devenir un buiseness ?
Je l'ai dit plus haut, 13 CDI pour un projet de 2 ans.
Des CDD n'auraient ils pas été plus logiques ?
Cette question me conduit à penser que les responsables de cette association comptent bien pérenniser ce projet.
Si c'était le cas cela aurait trois conséquences pour notre territoire :
- cela créerait un appel d'air pour attirer de nouveaux clandestins.
- nos concitoyens continueraient à subir de plus en plus d'actes de délinquance.
- les habitants de notre département seraient amenés à financer sans limites.
Pour ces raisons nous votons contre cette subvention. »
 
Manogil.jpgIntervention de Franck Manogil, Conseiller Départemental du Canton de Béziers 3 sur l'attribution de matériels informatiques réformés.
Monsieur le Président, mes chers collègues
Vous nous proposez de mettre à la disposition de plusieurs associations héraultaises des postes informatiques, dont 7 que vous comptez attribuer à La CIMADE.
Cette association que vous subventionnez et dont j'ai mis en évidence le sectarisme lors d'une précédente assemblée, s'est illustrée il y a encore quelques mois, dans ses locaux, dans notre département, en invitant la porte parole du Parti des Indigènes de la République, Houria Bouteldja. Le titre de son dernier livre qu'elle a présenté lors de sa conférence : "Les Blancs, les Juifs et nous" devrait à lui seul faire bondir les plus fervents défenseurs du vivre-ensemble ici présents.
Mais savez-vous vraiment à qui cette association subventionnée par le Conseil Départemental offre une tribune ? Savez-vous au moins qui est Houria Bouteldja ?
Elle a été la première à être accusée publiquement de racisme anti-blanc, parlant des blancs comme des « souchiens ».
Selon elle, l'homme blanc l'oppresse, je cite :  « Au-dessus de moi, il y a les profiteurs blancs. Le peuple blanc, propriétaire de la France : prolétaires, fonctionnaires, classes moyennes. Mes oppresseurs." 
Autre citation, toujours à propos des blancs, je cite :"Je n'ai jamais pu dire nous en vous incluant, vous ne le méritez pas". Combien d'entre-vous cautionnent le fait que l'auteur de tels propos soit invité dans les locaux d'une association que vous subventionnez ?
Dans son livre, comme l'a révélé le politologue Thomas Guénolé sur le plateau de l’émission Ce Soir Ou Jamais, elle s'en prend aussi aux homosexuels, je cite : "Comme chacun sait, la tarlouze n'est pas tout à fait un homme, ainsi, l'arabe qui perd sa puissance virile n'est plus un homme".
Il serait aussi surprenant que vous partagiez le point de vue de cette invitée quant à sa vision du multiculturalisme. Extrait d'une interview donnée en avril 2015 : "L'idéologie selon laquelle les couples mixtes, la rencontre entre deux cultures c'est beau, c'est pourri".
Et enfin, et j'en terminerai là en vous invitant à rechercher sur internet cette photo où l'invitée de La CIMADE, cette association que vous subventionnez, pose fièrement à côté du slogan suivant : "Sionistes au goulag"
Je vous propose donc de retirer uniquement de cette délibération, l'attribution des 7 postes informatiques à La CIMADE. Notre collectivité n'est pas là pour permettre à cette association déjà grassement subventionnée de faire des économies et d'utiliser ainsi le reste de ses fonds pour inviter des intervenants venus y prêcher leur haine.
Je vous remercie
 
Intervention de Franck Manogil, Conseiller Départemental du Canton de Béziers 3, sur le Fonds Asile Migration
Monsieur le Président, mes chers collègues,
Je ne m'attarderai pas, comme lors de notre dernière assemblée du 14 novembre, à énumérer les nombreux articles de presse mettant en avant les vols, les rackets et les violences commises par ces mineurs clandestins logés et pris en charge par notre collectivité.
Mes chers collègues, la grande majorité d'entre vous vote favorablement l'ensemble des subventions à destination d'associations pro-migrants, et se montre partisane à l'ouverture voire à la suppression totale des frontières extérieures.
Lorsque l'on habite des quartiers résidentiels sécurisés, là où le prix du mètre carré permet de se protéger naturellement des réalités les plus déplaisantes de la mixité sociale, lorsque l'on choisit pour ses enfants les meilleurs établissements, traduisez les moins mixtes, lorsque l'on a suffisamment de moyens pour pratiquer sans complexe le vivre-séparément, l'entre-soi, lorsque l'on s'abrite derrière des frontières intérieures mais que l'on donne, par pur égoïsme de classe, des leçons de morale à la terre entière, il existe malgré tout un moyen de mettre en adéquation son vote, ses beaux discours et son mode de vie.
Mes chers collègues, puisque cette délibération propose aussi la prise en charge par notre collectivité de majeurs, je vous propose donc de vous rapprocher directement de l'entreprise airbnb. Cette entreprise spécialisée dans l’hébergement de particulier à particulier peut désormais vous aider à mettre ou remettre un pied dans le réel.
En partenariat avec les associations pro-migrants SINGA France et Réfugiés Bienvenue, airbnb, propose désormais l'accueil à domicile ou le prêt de son logement à des migrants sur simple inscription en ligne.
Mes chers collègues, vous voulez toujours plus de migrants ? Et si vous commenciez par les accueillir chez vous ?

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