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SPECIAL MAROC - UNE BELLE LEÇON POLITIQUE

 

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A l’occasion de la Fête du Trône, le roi du Maroc, Mohamed VI, a prononcé une allocution qui est, comme il se doit, demeurée ignorée. Les principaux journaux français, dont on sait maintenant qu’ils sont la propriété de quelques-uns et se doivent d’obéir aux instructions qui leur sont données, n’en ont soufflé mot. E. Macron a été élu grâce à eux.

Très rapidement on constate que nous rentrons dans le même processus qu’avec les précédents présidents. Les promesses en plus ou en moins ne sont pas tenues, les mauvaises surprises apparaissent, l'impression générale est désastreuse, d’où le mécontentement accéléré de l’opinion qui se rend compte, toujours trop tard, qu’elle a été trompée. Se met alors systématiquement en place une succession de mises en scène médiatiques pour tenter de sauver les apparences.

Au cours de la campagne présidentielle, nous avons, maintes fois dans ce blog, développé cette analyse. Parce qu'il ne faut pas être grand devin pour comprendre que les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets. On qualifie fréquemment la Vème république de monarchique, parce qu'elle varie, au cours des années, sur les pouvoirs plus ou moins importants donnés au Président. C'est un faux sens, et même un contre-sens. Avec la remise en cause de ce Président tous les cinq ans (ce serait la même chose tous les sept ans) qui a pour effet de plonger le pays dans une campagne démagogique permanente et de paralyser toute réforme nécessaire, nous en sommes loin. Ce président n'est ni indépendant ni capable de s'attaquer à une politique de longue haleine. Ce n'est pas l'homme qui est en cause mais le système. Les meilleures volontés se heurteront toujours à la même mécanique.

Nous avons, en revanche, avec le Maroc et son chef de l’État une très belle leçon politique. Son indépendance et l’assurance de pouvoir gouverner dans la durée, soutenues par un véritable amour de son peuple, lui ont permis de remettre chacun à sa place, ici les fonctionnaires chargés du fonctionnement de l’État et les partis politiques, et de demander un travail plus efficace et plus constructif. Assurément, ils ont entendu et compris le mécontentement du roi. Immédiatement les responsables ont mis en œuvre les moyens susceptibles de rectifier la situation.

Gageons que dans les années prochaines une attention toute particulière sera portée par le Palais sur le résultat de ces demandes.

Les français devraient y réfléchir.

 

Prenez connaissance des documents relatifs à l'intervention du roi du Maroc en cliquant sur les titres :

 

1 - Le roi met les partis politiques face à leurs responsabilités

2 - La réaction du chef du gouvernement

3 - Le commentaire de Tahar Ben Jelloun

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