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EDF-CCAS-CGT-PC : ce que la presse aux ordres ne vous a pas dit

 

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Dans une ordonnance de 49 pages, le juge d'instruction Jean-Marie Huy a renvoyé devant le tribunal correctionnel (après huit ans d’enquête) une dizaine de dirigeants proches du Parti Communiste (PCF) et d’administrateurs du comité d'entreprise d'EDF et GDF (CCAS) et de son institut de formation, des organisateurs de la fête de L'Humanité, l’Iforep, la CGT, sa puissante fédération de l’énergie, son organe de presse, La Nouvelle Vie ouvrière, et la Société nouvelle du journal l’Humanité. Selon leurs fonctions, les prévenus ont répondu de détournement de fonds, d’abus de confiance, de recel, de faux et d’usage de faux, de complicité…

C'est en 2004 que l'un des jeunes cadres de la CGT, Jean-Claude Laroche, tout juste nommé à la tête de la richissime CCAS, décide de ne pas cautionner ce qu'il voit alors comme un système de financement déguisé du syndicat.

La caisse bénéficie depuis la Libération d’un statut hors norme et particulièrement juteux. Le pactole représente quelque 400 millions d’euros et revient presque intégralement au CE d’EDF et de GDF. Cet argent est géré depuis plus de cinquante ans par la CGT.

Ainsi, le comité d'entreprise des électriciens et gaziers (CCAS) est alimenté par une taxe de 1 % (créé par un ministre communiste) sur les factures des clients, ce qui lui permet de disposer de moyens beaucoup plus importants - plus de 450 millions d'euros - que les comités d'entreprises traditionnels.

Plus technicien que militant, Jean-Claude Laroche découvre notamment que la CCAS s'obstine à faire affaire avec une liste de fournisseurs aux prix peu compétitifs, mais disposant de liens d'amitié avec le syndicat ou le Parti Communiste, notamment dans le domaine du tourisme et de la restauration.

Des marchés très importants puisque la caisse gère un très grand parc immobilier dans toute la France pour le loisir des agents (dont des chateaux).

Le système d'embauche des 4000 salariés qui travaillent à l'organisation des loisirs des électriciens de France est également biaisé - la proximité syndicale constituant un critère déterminant. La Cour des comptes dénonce en vain d'importants dysfonctionnements depuis deux décennies. À défaut de démonter l'ensemble des liens entre la CCAS, la CGT et le PCF, l'enquête judiciaire a mis au jour des subventions déguisées à la Fête de L'Humanité pour 1,12 million d'euros. Le juge d'Huy a également établi des emplois fictifs pour plus de 560.000 euros. Des salariés inscrits dans l'organigramme de la CCAS qui rendaient en fait leurs services à la CGT et au Parti Communiste (PCF) disposant de bureaux au siège du CCAS mais qui n’ont en réalité jamais fréquenté l’établissement. Le juge a également retrouvé çà et là des factures irrégulières pour des prestations au profit de manifestations syndicales au mont Valérien ou à Roubaix… Chaque fois, ce sont quelques centaines de milliers d’euros en cause…

À l’instar de Jean Lavielle, président du conseil d’administration de la CCAS de 1997 à février 2004, tous les personnages de ce dossier appartiennent à la CGT et au Parti Communiste (PCF). Jean Lavielle est notamment accusé d’avoir détourné des fonds au profit des organisateurs de la Fête de l’Humanité, d’avoir pris en charge plusieurs emplois fictifs au sein de la CCAS en réalité au service du Parti Communiste (PCF) et d’avoir endossé de faux bons de commande pour des magazines du syndicat et du Parti Communiste. Un exemple de mélange des genres, Pascal Lazarre, directeur artistique et technique de la Fête de l’Humanité, occupait également des fonctions de direction dans l’institut de formation (Iforep) et d’administrateur au sein de la CCAS.

source : Le Figaro

source : Le Journal du Dimanche

 

L’IFOREP appartient à un système social unique en France et en Europe, celui des organismes sociaux des industries électrique et gazière. L’Institut a été créé en 1972 par la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales) et les CMCAS (caisses mutuelles complémentaires et d’actions sociales) du personnel d’EDF-GAZ-de-France, organismes exclusivement gérés par les représentants du personnel, via leurs fédérations syndicales.

Jean Lavielle, ex président du Comité d’entreprise EDF, a écopé d’une lourde condamnation : 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 4 000 euros d'amende. Il était le principal inculpé et présidait le Comité d'entreprise EDF, la CCAS, ou Caisse centrale d'activités sociales.

Son ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, est condamné à 8 mois de prison avec sursis. 

La sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin écope de 10 mois de prison avec sursis pour emploi fictif grassement rémunéré par le CE alors qu’elle travaillait pour la fédération du parti communiste des Hauts-de-Seine.

Jacques Lefèvre, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d'emprisonnement avec sursis,

Jean-Paul Escoffier, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d'emprisonnement avec sursis. 

Pascal Lazarre, ex-vice-président de la CCAS, 8 mois d'emprisonnement avec sursis, 

La CGT a été condamnée à 20 000 euros d’amende, La fédération des Mines et de l’énergie CGT, 20 000 euros d’amende, l’Iforep, qui a détourné plus d'un million d'Euros avec l'Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende, l'Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende aussi.

Au total, huit personnes et quatre organisations ont été condamnées.

En juin, l'audience avait duré trois semaines, « trois semaines de silences gênés des médias ».« Trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens » fait remarquer Jean Nouailhac dans le Point en précisant que « les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT » comme pour passer sous silence les connivences et liens idéologiques forts qui lient les uns aux autres.

Le comité d'entreprise EDF, ou CCAS, détient plus d'un milliard d'Euros d'actifs et un budget de 500 millions d'Euros par an sans aucune raison sur vos factures EDF.

Et cette grosse machine à sous, caisse noire du Parti communiste, est entre les mains de la CGT !

Ainsi, tandis que les journalistes étalaient leur jouissance à évoquer l'affaire Bygmalion (mai 2014) contre des hommes de droite, ils ont observé un silence de mort sur ces condamnations fermes et lourdes des cols blancs de la CGT, du Parti communiste, du journal l'Humanité,

Silence de La presse et de la télé française !

 

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