Emmanuel Macron n’a cessé d’avoir une attitude douteuse vis-à-vis de l’islam, comme la plupart des dirigeants politiques français. C’est, hélas, logique.
La France est un pays en voie de soumission, et le mouvement s’accélère
L’accroissement du nombre de Musulmans en France fait qu’il va devenir impossible, dans ce pays, de se faire élire à quelque position politique que ce soit, sinon, peut-être, maire d’un village rural, sans compter sur le vote musulman.
Les investissements du monde musulman en France représentent par ailleurs des sommes très importantes dont le pays désormais dépend. La France est un pays en voie de soumission, et le mouvement s’accélère.
Emmanuel Macron a, dans ce cadre et ce contexte procédé déja à des déclarations nauséabondes. Qu’il soutienne le terrorisme “palestinien”, comme ses prédécesseurs, est une chose (répugnante), qu’il puisse recevoir Mahmoud Abbas en le remerciant pour son action au service de la non-violence est une toute autre chose, et constitue un pas de plus en direction de ce qui est répugnant, et fait d’Emmanuel Macron un propagandiste de la pire espèce.
Les propos qu’Emmanuel Macron a récemment tenus à Abu Dhabi lui ont fait franchir un grand pas en direction de quelque chose d’autre encore : la falsification de l’histoire.
Et le fait qu’il venait signer des contrats et inaugurer un musée qui va faire rentrer de l’argent dans les caisses (très vides) de l’État français n’excuse rien.
- Avoir déclaré que le Proche-Orient est la “région ou tous les grands monothéismes sont nés” est admissible, et exact.
- Avoir ajouté, je cite, “l’islam est né de ce palimpseste de cultures et de civilisations qui font que, de manière indétricotable, irréductible, nos religions sont liées, nos civilisations sont liées”, implique l’usage d’un mot adéquat, et l’ajout tout aussitôt d’une affirmation gravement fausse, et absolument scandaleuse.
Le mot palimpseste décrit l’action consistant à effacer sur un parchemin un texte antécédent pour écrire ensuite à la place du texte concerné un autre texte: l’islam a effectivement voulu effacer ce qui l’avait précédé pour inscrire sa propre narration.
- Il a, cela dit, mis en place un étrange “lien” avec le judaïsme et le christianisme, qui a consisté, tout en voulant les effacer, à réécrire leur propos en les déformant monstrueusement et en les accusant, eux, de déformer le vrai message (celui de l’islam). Traiter cet étrange “lien” comme l’a fait Emmanuel Macron est une imposture.
- Ajouter que ce lien est “indétricotable” est une imposture supplémentaire, qui équivaut à considérer que les déformations du judaïsme et du christianisme par l’islam font désormais partie de leur message, et que les déformations et accusations inhérentes à l’islam sont valides et légitimes.
- La phrase la plus falsificatrice et la plus immonde qu’Emmanuel Macron ait prononcée est, cela dit, celle qui sa suivi immédiatement : “ceux qui veulent faire croire, où que ce soit dans le monde, que l’islam se construit en détruisant les autres monothéismes sont des menteurs et vous trahissent”.
En prononçant cette phrase, Emmanuel Macron s’est plié totalement et pleinement au “palimpseste” islamique et a insulté tous ceux qui sont morts tués par l’islam conquérant au fil des siècles, tous ceux qui ont combattu l’avancée de l’islam, tous ceux qui ont voulu que leur propre civilisation, juive, chrétienne, vive malgré l’avancée sanglante de l’islam, tous ceux, en outre, qui ont fait scrupuleusement leur travail d’historien.
L’islam a constitué son empire sur des millions de cadavres, un plus grand nombre encore d’êtres humains réduits à l’esclavage ou à la servitude qu’est la condition de dhimmi. Il s’est construit, précisément, par la destruction, par la prédation et par le pillage de ce qui n’est pas lui.
Il a reflué parce que le monde occidental lui a résisté. Il est reparti à l’assaut dès qu’il en a eu les moyens et les possibilités.
Ceux qui ont écrit l’histoire de l’islam et qui n’étaient pas musulmans ont écrit des centaines de livres sur le sujet. Les traiter de menteurs et de traîtres tout en énonçant une fausseté absolue est d’une gravité infinie et constitue un immense mensonge, et une trahison de la civilisation occidentale, du judaïsme, du christianisme et de l’histoire elle-même.
Macron pouvait être poli à Abou Dhabi. On peut être poli quand on est dans le besoin, qu’on signe des contrats, et qu’on reçoit un chèque. On peut, quand on dirige un pays en voie de soumission, faire un geste de soumission: c’est honteux, certes.
Mais parler comme l’a fait Emmanuel Macron est bien davantage que honteux.
Que quasiment personne en France ne se soit indigné montre où en est la France, hélas.
Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron, l’air hilare et niais, lâchait des ballons à Paris en souvenir des morts du 13 novembre 2015. Il posait des fleurs sur les lieux des attentats et massacres. Il manquait des ours en peluche et des bougies.
Sur les plaques commémoratives des attentats et massacres, on lit que les victimes du terrorisme ont été “assassinées”. Les mots attentats, massacres ou terrorisme ne figurent nulle part. Le mot “islamique” ne figure nulle part non plus. C’est ainsi que la soumission avance.
Depuis, Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien au terroriste anti-juif Salah Hamouri et aux suppôts du terrorisme anti-juif soumis à l’islam radical et adeptes de l’assassinat de Juifs israéliens qui voulaient se rendre en Israël pour rendre visite à un terroriste islamique tueur de Juifs.
Depuis aussi, Macron a prononcé un discours dans lequel il a parlé de “radicalisation” : voulait-il parler de Juifs et de Chrétiens radicalisés ? Il ne l’a pas dit, mais au point où il en est, c’est possible. Il a parlé de “représentants d’une religion déformée » : j’ai voulu songer qu’il faisait allusion aux déformations inhérentes à son discours d’Abou Dhabi. Ila souligne que “la République a démissionné” : il incarne la démission de l’Occident dans toute sa laideur, et j’aimerais penser qu’il parlait de lui-même et de ce qu’il incarne.
Que les Français aient pu porter ce personnage à la présidence continue à me faire horreur.
Des dirigeants du monde musulman peuvent faire preuve d’infiniment plus de courage qu’Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi, par exemple. Extraits d’un discours tenu à al Azhar en 2014 :
“ Est-il concevable que 1,6 milliard de personnes puissent penser qu’ils doivent tuer les autres membres de l’humanité aux fins de pouvoir vivre ?… Nous sommes face au besoin d’une révolution religieuse… La communauté des croyants est ravagée, détruite.”
Emmanuel Macron fait preuve d’infiniment de lâcheté.
© Guy Millière pour ;Dreuz.info