Il y a quelques jours, nous rappelions dans ce blog que « certains, toujours les mêmes n’acceptent le suffrage populaire que lorsqu’il leur donne raison. »
Nous ne pensions pas si bien dire.
Aujourd’hui nous avons la démonstration que les mêmes ne réclament la liberté d’expression que lorsqu’ils sont les seuls à s’exprimer.
Robert Ménard était invité samedi 5 mai 2018 à participer à une réunion à Saint-André-de-Cubzac (Gironde). Ç’en était trop pour les censeurs professionnels. Un certain nombre d’élus et militants de LREM, du MODEM, du PS et d'EELV ont appelé publiquement à la mobilisation pour s’opposer à cette réunion.
La main d’œuvre classique, composée de voyous de service, s’en sont pris physiquement au maire de Béziers qui a été projeté au sol. Les blessures sont, fort heureusement sans gravité.
Bien entendu, aucun membre des forces de l’ordre, qui, rappelons-le, sont sous l’autorité du préfet et donc de l’État, n'est intervenu. La manifestation ayant été annoncée, c’est en toute connaissance de cause que l’ordre public, et la protection d’un élu, n’ont pas été assurés, au risque de conséquences plus graves.
Tout cela est inadmissible et démontre, s’il en était encore besoin que tous ceux que nous appelons couramment dans ce blog les « Démocrates-Républicains-Donneurs de leçons », sentant la fin de leur pitoyable hégémonie, tirent leurs dernières cartouches. L’histoire nous a toujours montré qu’ils ne savaient le faire que dans la violence.
Les conseillers départementaux ont immédiatement assuré Robert Ménard de toute leur sympathie et la renouvellent ici.
Toutes les marques d’estime que vous pourriez lui témoigner dans les commentaires de ce blog lui seront, bien sûr, retransmises.
Henri Bec
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