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Quelqu’un m’a demandé : « Vous êtes sûr que cet entretien est fictif ? »

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L'actualité biterroise nous a incité à publier une communication téléphonique entre Marine Le Pen et Éric Zemmour, qui, parait-il, est fictive. Mais après sa lecture, quelqu'un m'a demandé : "Vous êtes bien sûr qu'elle est fictive ?"

*****

- Marine Le Pen : Allo, Éric, c’est Marine.

- Éric Zemmour : Ah Marine, comment vas-tu ? Ravi de t’entendre. Qu'est-ce qui t'amène ?

- MLP : Je voulais d'abord t'apporter mon soutien à la suite de ton éviction de Cnews. Cette censure du CSA est tout de même scandaleuse. Et te parler aussi de notre caméléon.

- ÉZ : Merci, ton soutien me réconforte. Pour le second, Je crois deviner , la nouvelle trouvaille du Clan Ménard, je suppose.

- MLP : Bien sûr Éric. Toi aussi tu as du bien rigoler. Ça fait six ans qu’il me tape dessus et, comme par hasard, quelques mois avant les élections il m’invite pour déjeuner avec toi. Ici, au siège de Nanterre, je ne les arrêtais plus. Ils avaient tous attrapé un fou-rire monumental en apprenant cette fantaisie.

- ÉZ : Ici c’est pareil. Moi y compris, j’en pleurais de rire. Tu sais, avec moi c’est la démarche inverse. Au début, tout allait bien et à la fin ça s’est gâté.

Comme je l'ai rappelé dans l'émission On est en direct il m'a envoyé il y a deux ans une longue lettre pour me demander de me présenter d'abord aux européennes puis à la présidentielle, et maintenant c'est le contraire ! Mais c'était à l'époque où il voulait t'éliminer. Et  j'ai ajouté : "Robert varie, fol qui s'y fie". 

En février 2020, d’accord avec Bompard, le maire d’Orange (il faut toujours qu’il aille chercher quelqu’un pour se mettre en valeur), il t’avait dit que ma candidature était souhaitable. Mais c’était à l’époque où il avait estimé plus opportun de s’éloigner de toi ; et puis moi, je commençais à avoir du succès à la télé. Il a dû penser que me faire des compliments lui permettrait d’y passer plus souvent. Et maintenant il raconte que ce n’est plus du tout opportun. Il faut dire que lorsqu’il est revenu vers le RN, il ne connaissait pas mes intentions, sinon il aurait été plus prudent, wait and see. Maintenant il se sent un peu coincé et il tente de s’en sortir comme il peut.

Lors de la convention de la droite, il avait piqué sa fausse grosse colère pour, là encore, faire l’intéressant, et maintenant il dit le contraire. Tout cela est vraiment pitoyable.

- MLP : Oui, bien sûr, on le sait, il adore faire des coups en s’imaginant qu’il va remonter dans l’opinion, mais à part quelques bénis oui-oui, la mayonnaise ne prend plus. Et en plus, il ne pense qu’à se produire à la télévision ou à la radio. On m’a rapporté les propos d’une personne de son conseil « quand il voit un micro ou une caméra, il rentre en transe » ! Mais dans le milieu de la presse il paraît qu’on commence à en avoir assez de ses demandes incessantes, d’autant qu’il raconte toujours les mêmes choses « dans "MA" ville, il y a trop de musulmans, etc. » Au début ils ont bien aimé parce que ces coups de menton ridicules faisaient de l’audience, mais tu le sais comme moi, le public s’aperçoit vite quand c’est creux et l’audience chute d’un coup.

Tu vas voir qu'après le succès de ton livre, et  ta cote qui  monte, il va peut-être en venir à te soutenir !

- ÉZ : Ne le dis pas trop fort Marine, pas de malheur, tu vas finir par m’attirer la scoumoune ! Il ne me manquerait plus que ça !

C’est toujours pareil avec les egos démesurés. Ils ne se rendent que rarement compte de la situation. Ils s’imaginent toujours être le centre du monde. Pour en revenir à notre affaire, refuser ce repas au prétexte que tu ne voulais pas de publicité était très bien vu. Je n’avais plus qu’à dire que je voulais de la publicité pour faire tout capoter. En un tour de main on avait tout réglé.

- MLP : Tu comprends bien que je n’allais pas me déplacer à Béziers pour ses beaux yeux. Je n’ai pas vocation à servir de faire valoir au Clan Ménard. D’autant qu’à l’Assemblée, elle s’ingénie souvent à ne pas voter comme nous. Et après avoir tapé sur tout le monde, le Clan prêche pour l’union des droites. Au siège j’entends souvent : « tu as des nouvelles du père Ubu ? » C’est vrai que tout cela devient brindezingue.  Comme on dit, un peu ça va, trop c’est trop.

- ÉZ : Moi non plus, je n’ai aucune envie de me ridiculiser. J’y suis allé pour vendre mes livres, c’est suffisant. Surtout si maintenant il passe son temps à me critiquer, tout en enrobant le tout de grandes déclarations d’amitié… Il a toujours tendance à prendre les autres pour des imbéciles.

- MLP : D’autant qu’il était capable de nous demander de nous retirer tous les deux de la présidentielle à son profit, parce qu’il ose tout, tu sais.

- ÉZ (après un grand éclat de rire) : Je n’avais pas pensé à cette option. Je vais la raconter au président de mon comité de soutien, il va s’étrangler de rire lui aussi.

Et tu as vu la dernière, il sort un nouvel opuscule pour te donner des leçons de stratégie politique. C’est de plus en plus calamiteux. Je me souviens de la maxime de La Rochefoucauld que tu m’avais rappelée quand on évoquait le sujet : « le propre de la médiocrité est de se croire supérieur ».  Elle est, décidemment, chaque jour un peu plus d’actualité.

- MLP : Éric, je vois sur mon agenda qu’on déjeune ensemble bientôt. On ajustera mieux notre position pour les présidentielles. On ne va pas perdre notre temps avec ces incidents mineurs. J’estime maintenant que ce genre de plaisanterie a assez duré. On a quand même autre chose de plus sérieux à faire. Toi, tu vas pouvoir attirer cette vielle droite réactionnaire et me laisser le champ libre pour cette vielle gauche réactionnaire. Nous aurons tout le temps de faire ami-ami au second tour.

- ÉZ : C’est parfait. Tu sais, je veux apporter un témoignage. C’est la lecture de Bainville qui m’a décidé à m’engager pour appuyer ce que j’écris ou ce que je dis à la télé.

- MLP : Oui, je sais. Il faut rester sur la même ligne. C’est comme cela que l’on pourra peut-être parvenir à remplir les urnes, c’est l’essentiel ; et non en organisant de grands baroufs qui se cassent la figure deux jours après.

- ÉZ : Marine, on reparle de tout cela bientôt. Bonne continuation pour ta campagne.

- MLP : Merci Éric, toi aussi.

Commentaires

  • Nous allons de désillusions en désillusions. Que d'espoirs déçus ! L'état de la France est calamiteux et nous devons subir les trahisons de ceux en qui nous avions mis toute notre confiance .

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