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La Cinquième République à l’agonie

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C'est toujours avec le même plaisir que nous publions les réflexions de notre ami Jean-Pierre Pelaez. La fessée qu'il donne ici à toute la caste politicienne est tonique et réconfortante. D'autant que nous en connaissons près de nous qui ne l'ont pas volée !

Et combien cette analyse est adaptée aux articles précédents ! Merci Jean-Pierre.

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Pélaez1.jpgÀ part les aveugles — mais ils entendent ce qui se passe —, qui ne voit pas aujourd’hui que la Cinquième République est à l’agonie ?

La France est devenue ingouvernable, et à force de mensonges, de trahisons et de lâchetés, la fracture entre le peuple et une soi-disant élite, surtout cupide et carriériste, est devenue abyssale, comme le montrent des taux d’abstention jamais connus.

Avec son gouvernement sans majorité, l’exécutif n’est plus qu’un 49.3 en rafales et à répétition. Le Parlement n’est pas plus efficace, avec ses deux blocs dits extrêmes empêchés de trouver le moindre accord, en raison de la sempiternelle lutte contre le fascisme d’une gauche psychopathe et sclérosée, préoccupée surtout de sa boutique ; avec son centre minoritaire, son marécage macroniste qui s’accroche au pouvoir comme des filets d’algue verte au rocher, dans un océan d’événements qu’il ne contrôle plus ; avec son groupuscule républicain ridicule, qui rêve encore d’un illusoire retour à son pouvoir d’antan. Avec un PS en voie d’extinction, pris dans les méandres de la farce écolo-LFI, entre Aymeric Caron, Sandrine Rousseau et Olivier Faure, entre délires bobo et valeurs de la République en voie de momification. Et la vie politique est un jeu de communicants sur fond de propagande et de matraquage par des journalistes bien pensants.

La Cinquième République agonise surtout de s’être depuis trop longtemps privé du référendum qui était son fondement. Car de Gaulle, craignant à juste titre le régime des partis — et l’UMPS ou le LRPS n’ont-ils pas corroboré ses craintes ? — voulait un pouvoir qui soit dialogue et harmonie entre un monarque républicain et son peuple. Mais de référendum, il n’y a plus. Il était l’apanage des hommes sincères et des grands démocrates. Les petits carriéristes, les marionnettes de la finance, les gouvernants à la corbeille, les européistes cabris qui lui ont succédé se gardent bien d’y avoir recours. Ils vantent la démocratie, mais ils méprisent un peuple qualifié de populiste.

Pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent pour se montrer vraiment démocrates. Et le premier d’entre eux, l’immigration qui est au cœur de tous les débats, avec l’insécurité qu’elle génère : pourquoi ne pas régler la question par voie de référendum ? Que le peuple décide !

L’éducation, le système de santé : qu’attend-on pour faire les réformes qui s’imposent ? Encore une occasion d’en remettre au bon sens populaire ? Et le soutien à l’Ukraine, comment a-t-il été décidé ? Le peuple a-t-il été consulté ? Et tant d’autres… Mais le peuple encombre ce pouvoir pseudo-démocrate : panem et circenses, plutôt que référendum ! La Rome de la décadence, et non celle de Caton l’ancien…

Giscard, Mitterrand et Chirac ont sapé l’édifice, détruit les services publics, privatisé, bradé. Les copains d’abord ! Le bi-président sarkhollande, qui enfanta le bébé Macron, a continué. L’adolescent est sans complexe, il achève le travail. La Cinquième République n’est plus qu’une ruine, dans une Europe otanisée, gouvernée par les financiers mondialistes et leurs alliés objectifs ou idiots utiles, les libertaires sociétaux ; elle finit par faire douter de la république elle-même.

Quel nouveau régime lui succèdera ? Sixième République, monarchie constitutionnelle, comme en Espagne ou en Angleterre, monarchie de droit divin, avec le christianisme rétabli en tant que religion d’État ? La prochaine révolution le dira, les Français en décideront… À moins qu’avec LFI, ils n’optent carrément pour une République islamique ou un régime à la libanaise. Un suicide assisté, en quelque sorte !

Jean-Pierre Pelaez

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