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Quel est donc ce pays dont le peuple est dirigé par un enfant ?

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Notre société de plus en plus puritaine cumule les interdits, les tabous, les directives des technocrates pour aboutir à une démission généralisée.

 

 Les grèves ? Voilà des dizaines d’années que sous pression d’une infime minorité, on nous oblige à subir la déconstruction progressive de notre beau pays. Les grévistes, les syndicats, les médias, la culture, les ONG, les minorités tyranniques ? À qui la faute ?

Est-ce ce paradigme mélangeant autorité et soumission avec d’un côté une nomenklatura dirigeante et sa cour et de l’autre une minorité de profiteurs, syndicalistes professionnels, intrigants, comploteurs et médias soumis ? Entre les deux le peuple, docile et parfois révolté. L’Histoire renseigne sur ces sociétés basées sur ce même modèle dominants-dominés, possédants-démunis, seigneurs-esclaves. La démocratie n’a quasi jamais été une réalité sauf quelques rares accidents comme chez les Grecs anciens ou seule l’élite était concernée. Le peuple a toujours été la grande caisse plus ou moins résonnante des systèmes.

Depuis le XVIIIe siècle on a commencé à croire que la démocratie était possible, notamment depuis la révolution de 1789 dont les Français sont si fiers. Avec les Lumières la contestation est devenue un droit.

Un long déclin

Après guerre, l’Éducation nationale et la gloire culturelle du modèle français dont le cinéma de gauche, Mai 68, le rejet de l’autorité, les profs idéologisés ont progressivement, insidieusement influencé l’éducation donnée aux enfants qui à l’âge adulte ont oublié les valeurs de mérite et de travail au bénéfice de droits et de revendications. De génération en génération la situation a empiré avec pour résultat la désaffection et l’irresponsabilité dont les conséquences sont le stress, l’anxiété, la déprime, les rêves irréalistes, les frustrations, la révolte, la révolution.

Et dans notre société actuelle nous en arrivons à une perte de la valeur autorité avec le droit à la paresse, le féminisme, l’égalitarisme, le wokisme et de nombreuses autres exigences extravagantes et ultra minoritaires accompagnées d’une féminisation de la société. Depuis Mitterrand les différents présidents ont successivement et très méthodiquement démissionné dans le soutien à l’État. La vision à long terme a été remplacée par l’action immédiate sans souci de ce qui suivra leur mandat. Chirac, Sarkozy, Hollande ont tous brillé par un manque de courage politique et ont laissé faire, à l’instar de notre société en général…

En conséquence, l’État est devenu de plus en plus voleur et de plus en plus mal géré par une armée de fonctionnaires s’acharnant à embêter les derniers producteurs de richesses que sont les entreprises.

Notre société de plus en plus puritaine cumule les interdits, les tabous, les directives des technocrates pour aboutir à une démission généralisée. S’ensuivent des mouvements de révolte du genre Gilets jaunes, ce qui est plutôt sain dans le fond, mais vite censurés par nos politiques froussards qui fanfaronnent, expliquent, théâtralisent et mentent…

Ainsi Emmanuel Macron, intrigant redoutable, manipulateur, bon orateur et comédien, est en train de couler le pays. Déficit abyssal, endettement irresponsable, chômage non maîtrisé, décisions démagogiques coûteuses qui ne cherchent qu’à satisfaire telle ou telle minorité ou en acheter d’autres. Ces catastrophes nombreuses annoncent peut-être la fin de la démocratie. Trop d’abus finissent par détruire cette belle conquête de l’Homme.

Avec les fortes probabilités de conflits sociaux à venir et d’explosion de la bulle financière donc de désastre économique, nous allons nous retrouver avec très peu de munitions pour résister. Un pays appauvri et un peuple déprimé dirigé par des incompétents est vraiment en mauvaise posture pour passer le cap. Car le cap passera, comme toujours depuis que les sociétés sont dirigées par des Hommes.

Mais après le cap ?

Jean Kircher

Contrepoints

Commentaires

  • Après Le CAP = * C'est Waterloo ! Tout Simplement !
    * Yves GOLDTSIMMER

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