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  • Gérard Leclerc : la profondeur d'une pensée

    Évadons-nous un moment des tourbillons médiatiques et des analyses à l'emporte-pièce où la réflexion est souvent absente. Il est regrettable que des journalistes de la qualité de Gérard Leclerc ne soient pas reconnus à leur juste valeur.

    Gérard Leclerc est un des derniers grands journalistes chrétiens en charge de la religion dans la presse française. Il est aussi l'une des voix les plus écoutées de Radio Notre-Dame et KTO. Pour TV Libertés, il revient sur son riche parcours personnel et évoque le trouble que suscite le pape François chez une partie significative des catholiques.

    Cliquez sur la photo ci-dessous pour visionner l'entretien qu'il a accordé à TV LIBERTES (21 mn).

     

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  • Jean Raspail le prophète

     

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    (Jean Raspail, écrivain, auteur du Camp des Saints)

     

    J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé.

    Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile.

    C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.

    D’autant plus qu’en 1973, en publiant "Le Camp des saints", j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’"ils sont chez eux chez moi" (Mitterrand), au sein d’une "Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes" (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les Français de souche se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

    TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT

    La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation.

    Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.

    Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.

    LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS

    Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.

    Cela ne leur sera pas facile.

    Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.

    Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

    Cela ne plaira pas.

    Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.

    Et ensuite ?

    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.

    Ce processus est déjà amorcé.

    LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »

    Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » (lire « De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.

    Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.

    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.

    Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces "intelligents" qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.

    LES RENÉGATS DE LA FRANCE

    Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot "renégat", mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.

    Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.

    Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour- là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »

    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure:

    "Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie". (Président Boumediene, mars 1974.)

    Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : "Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée"

    Jean Raspail

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    SUR LE CANTON

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    SON ET LUMIÈRE AU PROFIT

    DES CHRÉTIENS D'ORIENT

     

    Le Midi Libre s'était employé à minimiser le spectacle son et lumière donné au profit des chrétiens d'Orient et plus spécialement de la ville de Maaloula, ville syrienne jumelée avec Béziers.

    Résultat : la cathédrale Saint-Nazaire était noire de monde ! Ce qui démontre une fois encore le peu d'impact de ce journal.

    Et ce fut en effet un très beau et émouvant spectacle.

     

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    Le tennis-club de Valras a été sollicité, avec bonheur, pour organiser un tournoi handisport. Ses installations sont en effet parfaitement adaptées. Ce furent des matchs d'une très grande qualité exécutés par des champions aguerris, venus de loin pour certains.

    Le Conseil départemental, en la personne d'Henri Bec a soutenu cette belle manifestation.

    Ce succès permet  d'envisager de prochaines initiatives.

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    EN FRANCE

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    Macron, roi des sondages

    Macron-Colère.jpgDevinez qui est vice-président du groupe de sondages Kantar Sofres Institut ?


    Le beau-fils de Monsieur Macron ! Vous savez dorénavant ce qu'il adviendra de vos opinions...
    Sébastien Auzière... ça vous parle ? Non, c'est normal. Il s'agit du fils aîné de Brigitte Trogneux devenue Macron par épousailles. A 42 ans, soit 3 ans de plus que l'actuel mari de sa maman, il est devenu, en janvier 2016, Senior Vice-Président de la société Kantar...


    Kantar Health à capitaux en partie qataris... qui a acheté il y a quelques années l'institut de sondages Sofres devenu depuis Kantar-TNS-Sofres, filiale de WPP, leader mondial des études d'opinions (basé depuis 2009 à Jersey).


    Laissez-vous sonder en toute quiétude...

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    DANS LE MONDE

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  • L’Agence France-Presse et le quotidien 20 minutes ont été condamnés le 19 octobre pour avoir inventé des faits dans le but de salir le Front national

     

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    1. L’AFP a été condamnée pour une dépêche datée du 5 avril 2016 et titrée «Panama Papers : la liste des pratiques fiscales opaques s’allonge, le FN et la Société générale épinglés», alors que, relève le tribunal correctionnel de Paris, l’article du Monde sur lequel l’AFP base sa dépêche, « n’évoque ni ne suggère aucune implication du FN ».
    2. 20 minutes a lui été condamné pour le sous-titre d’un article du 5 avril 2016 indiquant «Fraude : le système dénoncé aurait été utilisé par le FN pour sortir de l’argent de France au moyen de sociétés-écrans et de fausses factures». Mais, dit le tribunal, «aucun élément de nature à caractériser l’utilisation d’un système offshore par le FN » n’existe nulle part.

    L’affaire est si importante, venant d’une agence dont les médias tirent leurs informations en toute confiance, que la presse a décidé de ne pas en parler du tout.

    Mise au point

    Personne ne m’accusera de soutenir le Front national, mes objections contre ce parti politique sont de notoriété publique, elles sont à la fois anciennes, nombreuses et solidement argumentées, mais il ne me viendrait pas à l’idée de mentir pour salir le FN, ce qu’ont fait l’Agence France-Presse et 20 minutes, sans doute parce qu’ils considèrent comme un devoir moral de protéger les Français contre la tentation du Front national, ce qui n’est pas leur rôle, faut-il le rappeler dans cette époque où la frontière entre rapporter les faits honnêtement et avec objectivité et exprimer son opinion a été effacée par les salles de rédaction.

    L’AFP, c’est la mort de la démocratie

    Au lieu de rapporter cette confondante affaire aux retentissements incalculables sur les fondements de la démocratie, à savoir le droit de tout citoyen à une information honnête et non partisane afin d’exercer sans influence son droit de vote, vos médias tous bien noté par le Décodex du Monde ont préféré couvrir une affaire bien plus importante pour la survie de la société : Marine Le Pen a été augmentée de 2000 € !

    Que signifie cette condamnation

    Les responsables de  la publication de l’AFP et de 20 Minutes ont été reconnus coupables de «diffamation publique», à savoir que le tribunal a reconnu qu’ils ont inventé que le Front national était coupable d’actions immorales et répréhensibles tout en sachant qu’ils les inventaient, ceci dans le but de porter atteinte à sa réputation.

    Un code civil qui détruit la liberté d’expression quand il devrait la protéger

    En France, les condamnations de ce genre sont extrêmement légères.

    • D’une part, le montant de la condamnation n’est pas proportionné au dommage, donc la réparation ne répare pas grand-chose.
    • Ensuite, une personne qui dit avoir subi un préjudice n’a pas à le démontrer, ce qui ouvre la porte à une réduction dramatique de la liberté d’expression. Il suffit que quelqu’un dise avoir subi un préjudice pour qu’un juge condamne celui qu’il accuse. Le juge n’a pas le droit de se demander si le préjudice est réel ou s’il a est inventé ! Il n’a pas le droit de se demander si l’accusation n’est pas destinée à faire taire un opposant ou une opinion qu’il n’aime pas !
    • Les diffamateurs ont donc été condamnés à des amendes infiniment faibles par rapport au mal qu’ils ont fait au parti dit d’extrême droite (pour moi, il s’apparente à un parti sérieusement à gauche doublé de nationalisme) : 1 000 euros d’amende et 2 000 euros de dommages et intérêts à verser au Front National (FN), ainsi que 2 000 euros chacun pour les frais de justice. Dire que ces montants sont ridicules pour une agence qui encaisse 300 millions de chiffre d’affaires par an, a quelque 5000 clients/médias qui pour beaucoup ont reçu la dépêche infâme, se passe de démonstration.

    Conclusion

    Le mensonge de 20 minutes mais surtout de l’AFP, doublé de la couverture du mensonge par les grands médias, enfonce les derniers clous dans le cercueil de la neutralité du journalisme.

    Mais comme me disait mon père, celui qui te ment une fois, honte sur lui, celui qui te ment deux fois, honte sur toi.

    J’ai par exemple assez peu d’indulgence pour ceux qui savent, preuves en main, que l’AFP manipule, désinforme et ment toute l’année sur le conflit du monde arabe contre Israël, et avalent sans discernement les calomnies qu’elle écrit sur le Président Trump.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Allemagne: 75% des migrants seront chômeurs de longue durée et allocataires sociaux à vie

     

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    L’idée que la Hijrah (immigration musulmane) résoudrait le problème de main d’œuvre en Europe est aussi absurde, que la politique du multiculturalisme et la politique de tolérance (conforme à la charia) de l’UE face à l’intolérance islamique.

     

    90% des demandeurs d’asile en Autriche finissent à l’aide sociale.

    60% des 50 millions de musulmans en Europe vivent de prestations sociales financées par nos impôts. Et cela est aussi reconnu par le Cheikh Khalid Yasin, que l’on ne saurait traiter d’islamophobe :

    En Allemagne, le nombre de migrants au chômage atteint un chiffre record. Le rêve de Merkel de voir les “réfugiés” remplacer la main d’œuvre vieillissante allemande s’évanouit en fumée.

    Souvenez-vous de cette phrase magique: les « réfugiés » sont une chance pour l’Europe.

    « Ce que nous apportent les réfugiés est plus précieux que l’or » avait assuré Martin Schulz à ses compatriotes, assistant médusés à l’invasion de leur pays.

    Angela Merkel à son tour rassura le Allemands de plus en plus anxieux en leur promettant que le boum sur le marché du travail était juste au coin de la rue.

    “L’Allemagne a besoin de solutions viables pour intégrer les réfugiés sur le marché du travail » avait déclaré Angela Merkel l’année dernière , à la Deutsche Welle

    « De nombreux réfugiés suivent des cours d’intégration ou sont sur la liste d’attente. Nous devons tous être patients, mais nous devons être toujours prêts à développer des solutions viables. »

    Non seulement les politiciens allemands, mais aussi les médias officiels des deux côtés de l’Atlantique continuaient à colporter de fausses narrations.

    « La Société allemande voit les réfugiés comme une opportunité » écrivait Der Spiegel, quelques semaines avant l’ordre de Merkel d’ouvrir les frontières du pays à plus d’un million de migrants.

    « Les migrants apportent leurs compétences, leurs qualifications, leur savoir faire et peuvent les transmettre à leurs collègues allemands. » affirmait avec autorité le Huffington Post en 2015. Et la diversité sur les lieux du travail peut « booster » la productivité » !!! Les travailleurs allemands devaient apprécier !

    « Les migrants, un espoir pour la main d’œuvre vieillissante allemande!  » Wall Street Journal

    « La vague de migrants affluant en Allemagne pourrait être exactement ce dont la plus grande économie européenne aurait besoin pour rajeunir sa main d’œuvre grisonnante » US Business Daily

    Mais après l’euphorie, retour à la réalité, et c’est loin d’être un joli rêve bleu.

    Plus de deux ans après la fatidique décision de Merkel d’ouvrir les frontières de son pays à des centaines de milliers de migrants illégaux, l’Allemagne a toujours une main d’œuvre vieillissante et les « réfugiés » supposés répondre aux offres d’emploi restent invisibles. Les migrants – majoritairement des hommes jeunes, en âge de combattre, arabo-musulmans – au lieu de répondre à l’appel des Teutons se sont réfugiés dans le généreux système social allemand. Les statistiques de l’Agence fédérale pour l’emploi (Bundesagentur für Arbeit – BA) révèlent que le taux d’emploi parmi les réfugiés plafonne à 17%.

    Selon le Bild Zeitung de plus en plus de réfugiés dépendent de l’État allemand. L’an dernier, le nombre d’étrangers à la recherche de prestations sociales avait augmenté de 25%. Si vivre aux crochets de l’État à vie est une façon de « booster » l’économie, c’est une théorie nouvelle, à laquelle seuls les idéalistes d’une politique migratoire débridée peuvent encore y croire.

    D’après les dernières statistique publiées par l’Agence fédérale pour l’Emploi, le nombre de migrants bénéficiaires d’allocations de chômage a atteint des niveaux records : 1.997.519 étrangers pointaient au chômage fin juin, soit 25.6% de plus qu’en 2016 à la même période.

    Cerise amère sur le gâteau, l’intégration de ces populations risque d’être très dure et très longue. L’exemple de l’immigration turque, la plus proche culturellement parlant, ne prête pas à l’optimisme, puisque de tous les immigrés présents sur le sol allemand, ce sont ceux qui s’intègrent le plus difficilement sur le marché du travail, contrairement aux immigrés originaires des pays slaves. Ils se bercent d’illusions ces politiciens, qui s’imaginent pouvoir intégrer une communauté, dont la mission sacrée est d’islamiser les mécréants. Le musulman appartient avant tout à l’Oumma, la communauté des croyants et n’obéit qu’à Allah.

    S’imaginer compenser la pénurie de main d’œuvre et le vieillissement démographique de la population par un accueil massif de réfugiés du Moyen – Orient et d’Afrique est une erreur monumentale, qui va s’avérer dramatique pour les peuples européens. Pour résoudre ces problèmes, il ne suffit pas de faire venir des centaines de milliers de gens de pays du tiers monde, aux cultures, valeurs et traditions diamétralement opposées aux nôtres, leur demander de se former et de s’intégrer et croire que le pari est gagné. Non ! Pour qu’ils puissent s’intégrer facilement et remplacer les Occidentaux qui partent à la retraite, les migrants doivent avoir les mêmes valeurs, le même niveau d’éducation, de qualification, de maîtrise de la langue que les futurs retraités. Or c’est loin d’être la cas.

    Aydan Özoguz, ministre de l’intégration, d’origine turque, a déclaré au Financial Times:  "moins d’un quart des réfugiés intègreront le marché du travail au cours des 5 prochaines années et pour beaucoup d’autres, peut-être dans 10 ans. Le pays est confronté à un défi énorme face au problème d’intégration d’un nombre aussi énorme de migrants".

    L’Institut pour la Rechercher sur l’Emploi, (IAB) a dévoilé que seulement 45% des réfugiés syriens en Allemagne possèdent un certificat scolaire et 23% un diplôme de l’Enseignement secondaire.

    L’immigration de masse a été présentée par la classe politique et les médias comme une chance inouïe pour l’Europe vieillissante. Dans la réalité, ce ne fut qu’un tas de mensonges. Les statistiques publiées par l’Agence fédérale pour l’Emploi lèvent le voile sur le désastre en cours. Mais ne vous attendez pas à ce que les « élites » ou les médias corrigent leurs hypothèses à la lumière de la nouvelle accablante réalité.

    Ce que l’Allemagne importe avant tout, c’est l’extrémisme islamique, l’antisémitisme arabo-musulman, les conflits ethniques de gens venus d’ailleurs, une compréhension différente de nos Sociétés et de nos lois, la déstabilisation de nos pays et du continent européen.

    Concerts, festivals, marchés de Noël, célébrations du Nouvel An, fêtes populaires traditionnelles disparaîtront peu à peu de la vie publique dans le but très louable de prévenir les risques d’attentats, d’attaques meurtrières, d’agressions sexuelles… sans toutefois préciser l’origine ethnique et la « religion » des fauteurs de troubles, à savoir les membres d’une certaine communauté, soi-disant importée pour « enrichir » nos pays et payer nos futures retraites.

    A leur place, sous le faux prétexte de respecter l’islam, nous aurons l’immense joie d’assister aux rituels et traditions « culturelles » musulmanes.

    Au pays d’Angela, deux ans après la décision fatidique de Mutti Merkel d’ouvrir les portes de son pays à plus d’un million de « réfugiés » les jeunes migrants, l’avenir de l’Allemagne, manifestent leur gratitude à leur façon.

     Fellbach2.jpgUn exemple parmi d’autres rapporté par le Stuttgarter Nachrichten : une soixantaine de jeunes migrants, âgés entre 15 et 19 ans, ont créé des émeutes et perturbé une fête populaire allemande à Fellbach, petite ville viticole au pied de la Kapelberg près de Stuttgart.

    C’est la manière islamique de montrer de la « reconnaissance » à ces cafards de mécréants pour leur généreux accueil en Germanie ou « Germoney » et un avant-goût de ce que ces « richesses » réservent à leurs hôtes à l’avenir.

    Fellbach3.jpg La « Fellbacher Herbst » est à la fois une fête d’action de grâce pour la récolte d’automne et la fête du vin, qui se déroule le deuxième week-end d’octobre.

    Les citoyens de Fellbach, tout comme les femmes de Cologne avant eux, ont eu l’occasion d’expérimenter les joies de cet « enrichissement » culturel prophétisé par Merkel & Co .

    Si l’Europe échoue à endiguer cette vague de migrants au plus vite , ces incidents ne seront que le prélude de futurs conflits, qui s’amoncellent déjà à l’horizon, tels de gros nuages noirs .

    La période bénie, au cours de laquelle l’Allemagne et les autres pays occidentaux jouissaient de la paix, de la sécurité , de la prospérité et du respect international, est maintenant révolue. Cet âge d’or, cette période heureuse, où les Européens se sentaient libres chez eux ne sont plus que de beaux souvenirs.

    © Rosaly pour Dreuz.info.

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  • La politique éducative de Jean-Michel Blanquer uniquement destinée aux enfants des banlieues ?

     

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    "Il est désespérant de voir se répandre dans la « Grande Presse » et jusque dans les commentaires de personnalités de qui l’on serait en droit d’attendre un plus grand discernement, tous les commentaires élogieux  qui accueillent – « avec soulagement » vont même jusqu’à dire certains - la nomination au poste de ministre de l’Education Nationale de Jean-Michel BLANQUER  ainsi que les premières mesures annoncées ou prises. Cette véritable psychose collective est d’autant plus désespérante qu’elle induit en erreur l’ensemble du public en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif qu’il pense avoir trouvé à tort en lui et que nous perdons ainsi un temps précieux que nous n’avons pas, non seulement en n’opposant pas de résistance mais en gratifiant le ministre des plus belles intentions. Comment se fait-il que ce mythe se répande au sujet d’un ministre  dont le lourd passé au sein de l’administration de l’Education Nationale ait laissé tant de marques durables et préjudiciables à l’avenir de notre société ?

    Comment se fait-il également que les premières mesures annoncées ou prises de ce ministre qui s’inscrivent dans le prolongement de ses actions antérieures, reçoivent un accueil empressé alors qu’elles sont toutes porteuses d’excellence uniquement pour les élèves des REP et REP+ (réseaux d’éducation prioritaire) - populations issues de l’immigration -  sans aucune incidence positive pour nos enfants mais au contraire, prises à leur détriment ?

    RAISONS DE LA MÉPRISE

    Le public se méprend parce qu’il n’appréhende pas la question de l’Education Nationale dans son ensemble et sur un temps long. En conséquence, beaucoup ne saisissent pas les tenants et aboutissants de la situation, ni l’impact des décisions annoncées et parfois prises. Egalement parce que la désinformation  est omniprésente, notamment dans les grands medias, à cela s’ajoutant le langage subversif de nos gouvernants qui nous porte à ne pas percevoir la toxicité des mesures et à considérer qu’elles sont bénéfiques pour nos enfants, les intentions étant toujours louables, à l’opposé de l’effet prétendument recherché. Egalement parce que beaucoup se contentent d’une lecture rapide des  discours de nos gouvernants et que, « le diable étant dans les détails », la réalité apparaît souvent de façon incidente au détour d’une phrase ou en fin de discours : « in cauda venenum ».

    Par surcroît,  beaucoup ignorent le passé de Jean-Michel BLANQUER.   Sa carrière professionnelle ? Au sein de l’Education Nationale…entre autres… De 2006 au 21 mars 2007, JM.BLANQUER devient directeur adjoint du Cabinet de Gilles de Robien, époque à laquelle le ministre a voulu rétablir la méthode alphabétique de lecture. Quand on sait, de l’aveu même de Gilles de Robien qu’il a été court-circuité par son administration dont faisait partie Jean-Michel BLANQUER, on peut être en droit de se poser quelques questions… Puis, de 2007 à 2009, il devient recteur de l’Académie de Créteil et c’est lui l’initiateur des 20000 places d’internats d’excellence réservées aux élèves issus de l’immigration, politique mise en cause à la fois par l’Inspection générale  et par la Cour des comptes, d’une part en raison de l’atteinte au principe d’égalité, d’autre part en raison du coût prohibitif du projet, les dépenses induites dépassant tous les délires - JM.BLANQUER proposait même de rémunérer les élèves ! Toujours à ce poste, il est à l’origine des « conventions d’éducation prioritaire » qui dispensent les élèves relevant de la politique de la ville et des ZEP du concours de recrutement pour intégrer Sciences Po, l’admission se faisant – pour eux seulement – sur dossier.

    A la suite de controverses sur cette politique, il abandonne ce poste en 2009 et devient directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de Luc Chatel jusqu’en 2012. Dans cette fonction, Jean-Michel BLANQUER supprime 80 000 postes d’enseignants et met en œuvre la réforme du lycée qui constitue une véritable révolution culturelle puisqu’elle repose entre autres, sur :

    • Un appauvrissement des contenus matérialisé par une réduction importante des horaires de cours remplacés par des pédagogies de projet …
    • Une autonomie des établissements scolaires non plus dans le cadre d’une déconcentration mais d’une décentralisation où il n’y a pas d’obligation de résultat mais seulement de moyens, à savoir des activités en remplacement des cours,
    • Une désagrégation de la transmission de la culture française avec une survalorisation de la LVE au détriment du français
    • Une valorisation de l’engagement lycéen dans et hors établissement...

    Ce qui explique que JM BLANQUER veuille modifier le  bac …basé essentiellement sur le contrôle continu, véritable « auberge espagnole ». De 2013 à 2016 , il devient directeur général de l’ESSEC, Ecole en pointe pour la politique d’ « éducation prioritaire » et à l’origine d’une multitude de dispositifs en faveur des élèves des ZEP.  500 000 d’entre eux ont déjà bénéficié de ces différents dispositifs.

    Outre ce cursus, il faut signaler que JM.BLANQUER est très proche de l’Institut Montaigne, Institut proche du CAC 40  et des cercles mondialistes dont le club  Bilderberg. D’ailleurs, il appartient au comité directeur d’ « Agir pour l’école » , organisation satellite de l’Institut Montaigne dédié à l’école élémentaire qu’il a aidée pour lancer un projet « lecture » dans les écoles des quartiers populaires « voulant sauver les gamins des banlieues  en contournant - ce qu’il  considère comme - les « archaïsmes  de l’école publique » ! C’est dire si nos hommes politiques savent bien ce qu’ils font pour nos enfants, très préoccupés par contre, d’en préserver « les  gamins des banlieues ».

    La Grande Presse en délire…

    Si l’on se reporte aux manchettes de différents journaux,  nous aurions enfin trouvé l’homme de la situation pour sauver le système éducatif :

    VALEURS ACTUELLES du 1er juin 2017 :« Un hussard noir rue de Grenelle  » !…Excellence au programme… le projet éducatif éloigne de la sempiternelle démagogie égalitariste, retour aux fondamentaux, condamnation franche de la méthode globale, retour de la chronologie dans les cours d’histoire, revalorisation de l’épreuve du bac…

    Le PARISIEN DU 08/0617 : « Le redoublement fait surface »… BLANQUER à l’Education nationale, c’est une vraie rupture idéologique, le pédagogisme progressiste n’est pas son truc…retour aux fondamentaux…efface le tableau du quinquennat précédent…éclatement du cadre national pour les rythmes scolaires, inflexion importante pour le redoublement, stages de remise à niveau, devoirs faits au collège…

    LIBERATION du 08/06/17 : parle  de « casse » et de « revirement » : « rythmes scolaires à la carte, réforme du collège assouplie, autonomie des établissements…

    LE POINT 22/06/2017 : JM.BLANQUER serait « l’ homme qui veut arrêter les bêtises », serait également celui du « détricotage », du rétablissement des classes bi-langues et du retour du redoublement, souhaiterait « que tout le monde maîtrise l’orthographe »…

    WIKIPEDIA : La première action de JM.BLANQUER serait est de revenir sur une partie de la réforme du collège en publiant un décret qui rétablirait les classes bi-langues,  renforcerait les langues anciennes, rendrait facultatifs les E.P.I., augmenterait l’autonomie des établissements…

    REVENANT SUR TERRE…. QUELLES DÉCISIONS ? QUELLES RÉALITÉS ?

    1 - A l’école primaire :

    Pour cette année, les classes de CP (cours préparatoire) sont dédoublées mais pour les REP+ seulement, sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcés » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « migrants » et ce que le système éducatif appelle  les « élèves allophones nouvellement arrivés ». 2500 classes et 2500 postes sont redéployés, à raison de 12 élèves par classe, ce qui fait un total de 60 000 élèves, sachant qu’à la rentrée 2018, seront également dédoublées les classes de CP (cours préparatoire) et de CE1 des REP et des REP+ (1100 en tout sur le territoire national) : 12000 classes seront concernées, à raison de 12 élèves par classe, ce qui donne un total de 144000 élèves.

    Dans ces classes seulement, ce dédoublement est accompagné du maintien du dispositif « plus de maîtres que de classes » et de « la qualité de la pédagogie déployée dans ces classes …enjeu majeur » a bien précisé JM. BLANQUER, son objectif étant de « garantir pour chaque élève, à la sortie du CP,  l’acquisition des savoirs fondamentaux ». Rappelons que, pour nos enfants, cet objectif doit être atteint seulement fin de 3ème !

    Pour ce qui est de la méthode de lecture sur laquelle JM.BLANQUER reviendrait, dit-on. En réalité, le 28 août, sur BFM-TV-RMC, il a simplement dit : « …il y a une vieille querelle entre méthodes globales et syllabique qui a été tranchée en faveur de la syllabique » -  et non « qui est désormais » - ce qui veut dire « circulez, il n’y a rien à voir » ; il considère donc que la méthode utilisée est syllabique et qu’il n’y a rien à changer : les méthodes de nature globale sont et seront donc toujours utilisées mais « vendues » aux parents comme syllabiques.

    En ce qui concerne les « rythmes scolaires », JM.BLANQUER confère davantage de liberté dans l’organisation de la semaine scolaire, ce qui est une pure question de forme. Par contre, il ne revient nullement sur la question de fond à savoir, pourquoi y a-t-il eu changement des rythmes scolaires ? tout simplement  pour introduire des activités périscolaires dans l’horaire scolaire au détriment des heures de cours et transformer l’école en lieu de vie et ceci,  seulement pour nos enfants. De cela, il n’est nullement question.

    Pour ce qui est du redoublement, JM. BLANQUER le réserve aux R.E.P. car il précise que « ce redoublement n’est possible … qu’en complément d’autres mesures de lutte contre l’échec scolaire… ». Or, les « autres mesures de lutte contre l’échec scolaire » - accompagnement toute l’année, stages de soutien - concernent uniquement les élèves des R.E.P. A cet égard, en juin, JM.BLANQUER avait annoncé  des stages de remise à niveau  pour fin août – « au moins dans les REP » avait-il bien précisé. D’ailleurs, le redoublement ne se justifierait absolument pas dans le système « refondé » pour nos enfants puisque basé sur une obligation de moyens – des activités en remplacement des cours - et non de résultat.

    2 – Au collège

    JM.BLANQUER prévoit d’instaurer le programme « devoirs faits » qui consiste à proposer aux collégiens volontaires  « un soutien gratuit après la classe, l’objectif étant de s’appuyer sur les expériences qui fonctionnent, notamment en éducation prioritaire », dit-il. Ce système fonctionne donc déjà dans les  REP et non pour nos enfants  et continuera à fonctionner ainsi, car dans le collège « refondé » pour nos enfants, le principe de l’ « interdisciplinarité » est maintenu, - « interdisciplinarité » signifiant activité se substituant au cours  et dont  JM .BLANQUER estime qu’elle « va dans le bon sens » – pour nos enfants - ce qu’il faut traduire « dans le sens d’une école lieu de vie » ! Dans cette perspective, il n’y a pas de transmission de savoir, simplement la construction d’un projet par l’élève, il n’y a donc pas de devoirs et en disant « devoirs faits », on laissera croire aux parents qu’ils l’ont été à l’école.

    JM.BLANQUER prétend vouloir donner davantage de liberté aux équipes pédagogiques mais c’était déjà prévu dans le système éducatif « refondé » pour nos enfants  où il s’agit d’activités à réaliser et non plus de transmission de savoir, les activités se feront en fonction du contexte local. Cela n’apporte rien de plus à la qualité du système éducatif.

    JM.BLANQUER rétablirait les classes bi-langues ?

    En réalité, elles n’avaient pas été supprimées mais au contraire élargies, puisque toutes les classes de collèges le deviennent en vertu de la circulaire de rentrée 2017 de NV.BELKACEM : «…les EILE (Enseignement International de Langues Etrangères)  sont ouverts à partir du CE1…au collège, la continuité est assurée principalement dans le cadre de dispositifs bi-langues…pour l’année scolaire 2017-2018, l’objectif est le passage de tous les pays de langue arabe au nouveau dispositif EILE … », l’enseignement de l’arabe se faisant par la lecture du Coran, il s’agira en plus, d’un enseignement religieux !

    JM.BLANQUER  rétablirait un véritable enseignement du latin et du grec ? En réalité, Il n’a pas dit qu’il revenait sur l’incorporation, par NV BELKACEM,  du latin et du grec dans les « enseignements pratiques interdisciplinaires » , il a simplement déclaré : « les établissements qui le souhaitent peuvent faire évoluer l’organisation par la mise en place d’un véritable enseignement du latin et du grec », c’est-à-dire qu’en réalité, ceux qui veulent continuer à faire cours peuvent le faire, il s’agit d’un simple assouplissement : il n’organise pas le rétablissement du latin et du grec, il ne prend aucune décision à cet égard et notamment, il n’envisage pas le rétablissement du CAPES de lettres classiques supprimé en 2013.

    Au cours de son entretien à « Valeurs actuelles » du 31 août 2017, nous apprenons que « des cérémonies de remise des prix existent dans certains cas, » dit JM.BLANQUER «  pudiquement » au journaliste qui l’interroge…il oublie seulement de préciser que c’est uniquement dans les REP puisque c’est uniquement dans ce cadre, que l’excellence est recherchée.

    CONCLUSION

    La politique éducative de JM BLANQUER est la continuité de la politique éducative de NV.BELKACEM et de celle engagée depuis des années par tous les ministres de l’Education. Toutes les mesures cohérentes et porteuses d’excellence sont pour les REP et non pour nos enfants. D’ailleurs, JM.BLANQUER le révèle dans son entretien à « Valeurs actuelles » du 31 août 2017 :  «… L’Ecole doit apporter une attention spécifique aux plus fragiles et donner plus à ceux qui ont besoin de plus. C’est la clé de la véritable égalité…donner des savoirs solides et une culture générale…  toute ma philosophie consiste à tirer le système vers le haut au bénéfice des plus fragiles, car c’est d’abord à eux que bénéficie une telle approche … », …Sachant que « les plus fragiles » dans le langage de nos gouvernants, ce sont les élèves des REP . Il faut bien s’imprégner de cette réalité dévastatrice de notre identité et de la trahison de ceux qui nous gouvernent.

    Ceux – beaucoup trop nombreux - qui pensent que JM.BLANQUER veut restaurer la qualité du système éducatif pour nos enfants sont dans l’erreur la plus totale : subsistent bien deux système éducatifs parallèles en vertu de la loi de « refondation » de l’Ecole du 7 juillet 2013 :

    • Un pour nos enfants, basé sur le constructivisme, sans obligation de résultat,
    • Un pour les REP, basé sur la transmission du savoir et la recherche de l’excellence des résultats, politique élitiste s’il en est !

    Fabriquer une élite avec les populations immigrées et  faire de nos enfants les larbins : voilà la poursuite de l’objectif du mondialiste et immigrationniste BLANQUER, politique qu’il poursuit avec une délectation d’autant plus grande qu’il est applaudi pour ce qu’il ne fait précisément pas pour nos enfants ! Notre devoir est d’ouvrir grands les yeux, de ne pas refuser de voir la funeste réalité en face pour prendre impérativement et en urgence,  les moyens  de combattre cette politique destructrice qui met gravement en péril, non seulement l’avenir de nos enfants mais celui de la société française.

    La destruction du système éducatif pour nos enfants se poursuit et s’amplifie pendant que dans le même temps, les mesures prises visent à amplifier l’excellence des résultats dans les REP et REP+. Nous avons donc tout intérêt à nous pencher, à la fois sur le passé de JM BLANQUER et sur l’impact des mesures prises pour comprendre la réalité de la situation et ne pas nous laisser abuser."

    Extrait de Civitas

  • Réservez votre soirée

    Les chrétiens d'Orient ont besoin de notre soutien. Ils sont depuis des années victimes de persécutions menaçant directement leur existence. Beaucoup vivent entassés dans des camps de réfugiés, fuyant la terreur islamiste.

    La ville de Béziers est jumelée avec le village de Maaloula, particulièrement éprouvé.

    Soyez nombreux à lui apporter votre aide.

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  • La Nouvelle Revue de Presse

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    LE CANTON

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    Le Midi Libre

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    VALRAS

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    RÉGION

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    EN FRANCE

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    Boulevard Voltaire

    Miard Jacques.png« Ce n’est pas un gouvernement mais un conglomérat d’opportunistes ! »

     

     

     

    Le député-maire Jacques Myard dénonce les multiples incohérences du nouveau gouvernement, qui ne pourront se traduire que par des couacs préjudiciables. Il s’insurge, en particulier, contre la nomination de Sylvie Goulard, « une idéologue de l’euro-béatitude », comme ministre des Armées. Quant au ralliement des ministres LR, il permettra au moins de renforcer la cohésion du parti.

    Vous avez qualifié le nouveau gouvernement d’opportuniste et d’idéologue. Est-ce qu’un tel gouvernement n’est pas nécessairement voué à l’échec avec des personnalités et des lignes qui semblent un peu parfois en désaccord ?

    Est-ce que c’est un gouvernement? On peut en douter !
    J’ai plutôt l’impression que c’est un conglomérat d’opportunistes et de gens en opposition frontale les uns aux autres. Je suis donc intimement convaincu qu’il va y avoir de multiples couacs. Il n’y a aucune cohérence d’ensemble entre ces personnalités.
    Vous avez un Premier ministre qui est en faveur du nucléaire et vous avez monsieur Hulot qui est le bateleur de l’écologie, comme chacun sait.
    Tout ça ne peut pas fonctionner. Vous avez d’une part, Lemaire et Gérald Darmanin qui ont toujours milité pour la réduction de la dépense publique de manière drastique sur le modèle de la purge bruxelloise. Et puis d’autre part, vous avez un certain nombre de ministres qui vont vouloir de l’argent pour agir et donc accroître la dépense publique.
    Mais ce qui est une certitude est que nous allons avoir un président de la République qui a décidé qu’il fallait augmenter la CSG pour tous les Français et notamment les retraités. On est en pleine incohérence.
    J’ai toujours appris qu’en politique, la première qualité du politique c’est la cohérence, la responsabilité et la ligne droite.
    Or là, ce n’est plus une ligne droite, c’est une ligne brisée. Et on ne sait pas dans quel sens va aller le gouvernement, une fois dans un sens et le lendemain dans un autre sens.
    Avec ce gouvernement on aura ce qu’on appelle « la vérité du jour ». Encore faudra-t-il tourner le poste de radio pour savoir si la vérité d’il y a dix minutes est encore la vérité des quinze minutes qui suivent.

    Vous avez notamment évoqué une phrase de Sylvie Goulard, ministre des armées. Elle vous avait confié: » je ne me sens pas Française ».
    Est-ce que c’est un état d’esprit ou une phrase qui vous inquiète aujourd’hui ?

    Pour ce qui est de Sylvie Goulard, que je connais depuis longtemps et que j’ai toujours considérée comme une amie professionnelle, j’ai été bouleversé et profondément choqué lorsqu’il y a quelques années, elle m’a effectivement dit : « je ne me sens pas Française », mais Européenne.
    Et qu’on puisse nommer cette personne à la tête des armées, cela m’inquiète! D’ailleurs, on a rebaptisé ce ministère, « ministère des armées » et non pas « ministère de la défense » car la défense était nationale et le ministère des armées, c’est un outil.
    Je pense que c’est une erreur qu’on va vite voir véritablement en œuvre.
    Alors, peut-être qu’elle peut tout à coup se convertir à l’effet de la Pentecôte, mais je crains fort que c’est une idéologue de l’euro-béatitude.
    Et donc, elle va vouloir à tout prix prendre des initiatives pour aller vers une Europe fédérale voire, mais ça je doute qu’elle réussisse, vers une armée fédérale en Europe. Ce qui est une totale chimère!

    On a vu le ralliement et la présence au gouvernement d’Édouard Philippe de Bruno Le Maire et de Gérald Darmanin, vous l’avez dit.
    Est-ce que ces nominations peuvent avoir, selon vous, des conséquences pour Les Républicains notamment aux législatives ?

    Je tiens à vous dire que notre électorat tout comme les députés républicains sont outrés par ces reniements et qu’ils ne le pardonnent pas.
    Comme disait le Général de Gaulle, il y a déjà un certain nombre d’années: « Nos rangs se sont éclaircis. Et bien nous y voyons plus clair ! ».
    Et donc aujourd’hui au sein des LR, c’est toute la cohésion qui se renforce parce que ces gens qui sont toujours en états d’âme permanents, qui se posent toujours favorables à une collaboration avec l’adversaire politique et bien s’ils partent, tant mieux!

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    DANS LE MONDE

     

    Les activistes de gauche, qu’ils travaillent dans les médias ou ailleurs, sont des apologistes de la terreur, par fascination historique.

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    Ils sont toujours les premiers à diffuser leurs messages de haine, même sur le dos des cadavres et des drames, auxquels ils sont totalement insensibles – ils n’ont jamais exigé le procès des 100 millions de morts du communisme, au contraire, ils les justifient et les aiment, ces morts, au nom de l’altermondialisme sans frontières qu’on appelait hier l’internationale.

    Après le drame de Las Vegas qui a fait 58 morts et 515 blessés parmi les spectateurs d’un concert de Country music, Hayley Geftman-Gold, une des vice-présidentes de CBS News, un média de centre gauche dont les journalistes sont comme un peu partout engagés dans les discours de haine et le soutien des plus grands criminels de l’humanité (Mao, Castro, Che Guevara, Staline, Chavez…), a été virée sur-le-champ par la chaîne.

    Alors que la nation pleure ses morts, et que des signes de solidarité arrivent de partout, la terrible femme n’a pas résisté – sa haine de la droite étant irrépressible – à dire que les victimes méritaient leur sort.

    La bassesse, à gauche, on le constate en permanence dans le harcèlement des médias contre ceux qu’ils désignent comme cibles, n’a plus de limites. Les activistes de gauche sont prêts à tout pour détruire leurs ennemis politiques.

    Dans l’espoir de marquer des points politiques, affichant son plus total mépris, montrant la plus grande froideur et son indifférence pour les morts et leurs familles, elle a écrit sur Facebook que les morts de Las Vegas “ne lui sont même pas sympathique” car : « Les fans de concert de Country sont souvent des Républicains porteurs d’armes ».

    “je n’ai aucun espoir que les « Repugs » [pour Républicains] fassent jamais quelque chose de bien,” a-t-elle ajouté pour expliquer son indifférence que 50 personnes aient été tuées, 500 aient été blessées, car elle les soupçonne d’être Républicains, et de souvent posséder des armes.

    La gauche n’a plus aucune limite, plus aucune moralité. Elle n’ose d’ailleurs même plus trop donner de leçons de morale. Elle s’est engagée dans un tourbillon de haine qui l’engouffrera plus vite qu’elle ne croit.

    Je ne serais pas étonné de lire que cette dame est une combattante pour la dignité humaine, qu’elle soutient les causes humanitaires, qu’elle milite pour la diversité, qu’elle soutient Black Lives Matter et je serais encore moins surpris qu’elle considère les attentats commis par les Arabes palestiniens contre les bébés juifs que l’AFP appelle « colons » lorsqu’ils se font égorger, comme des actes de résistance.

    Encore un détail qui ne surprend pas : Hayley Geftman-Gold a activement soutenu Hillary Clinton – qui se ressemble s’assemble dans l’indifférence envers les victimes – souvenez-vous comme Clinton a froidement menti aux familles des tués de l’attentat de Benghazi dont elle porte la responsabilité.

    Jeff Zeleny, un journaliste de CNN, a sous-entendu lui aussi que les victimes méritaient bien leur sort en déclarant que la foule du concert était certainement remplie de supporters de Donald Trump.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Les critères du "vivre-ensemble" de la gauche caviar

    Pendant 5 jours, la gauche morale a tenté d’étouffer les agressions sexuelles de l’un des siens, le magnat d’Hollywood Harvey Weinstein, gros donateur au parti Démocrate : il est l’ami d’Hillary Clinton depuis 25 ans.

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    A Hollywood, épicentre de la gauche milliardaire et totalitaire qui se pense supérieure aux simples mortels à en donner des leçons de bonne conduite, tout le monde savait. Et se taisait. Angelina Joly, Gwyneth Paltrow, Rosanna Arquette, Emma De Caunes, parmi tant d’autres, ont été victimes de son harcèlement sexuel. Glenn Close a reconnu qu’elle savait que des jeunes actrices passaient sur le billard pour obtenir des rôles du puissant Weinstein. Et elle se taisait. Belle solidarité féminine. Belle gauche féministe. Belle bande d’hypocrites.

    Où étaient les féministes d’Hollywood qui dans la minute où l’enregistrement d’une conversation de vestiaires entre Trump et un journaliste a été rendu public on hurlé au violeur ? On les cherche encore.

    Où est passé Robert de Niro qui promettait de mettre son poing dans la gueule de Trump tellement il le dégoûtait ? Apparemment, de Niro a le dégoût sélectif.

    Le scandale Harvey Weinstein a été révélé il y a une semaine. Les leaders de la gauche sont restés silencieux pour protéger ce puissant donateur dans l’espoir qu’il serait étouffé. Il n’a pas été étouffé.

    Le New-Yorker avoue seulement maintenant que les rumeurs d’harcèlement du prédateur sexuel Harvey Weinstein sont connues depuis 20 ans. Seulement Weinstein menaçait, soudoyait, récompensait ou écrasait les carrières (il a produit entre autres “Sex, Lies, and Videotape,” “The English Patient,” “Pulp Fiction,” “The Crying Game,” “Shakespeare in Love,” et “The King’s Speech…) pour étouffer celles de ses victimes qui voulaient parler.

    13 femmes pour l’instant ont parlé d’avoir été agressées ou violées par Weinstein entre les années 90 et 2015.

    Et puis Ambra Gutierrez, une jeune actrice plus courageuse que les autres a déposé plainte. Le FBI lui a fait porter un micro-espion pour vérifier ses allégations. L’enregistrement qui a été rendu public par le New Yorker donne froid dans le dos. Weinstein y admet avoir fait des attouchements sur le modèle philippino-Italienne Ambra Battilana Gutierrez.

    Bill Clinton, Harvey Weinstein, Anthony Weiner : trois des plus gros scandales sexuels tout près d’Hillary

    • L’affaire Lewinsky – les jeunes générations ne sont pas informées car les médias prennent un soin minutieux à effacer l’histoire qui dérange les siens – implique Bill Clinton alors président des Etats-Unis. Il a forcé sa jeune assistance Monica Lewinsky à lui faire des fellations et une procédure d’impeachment a été lancée lorsqu’il a juré être innocent et que les faits ont éclaté au grand jour. Ce qu’on sait encore moins est qu’il a violé plusieurs femmes qu’Hillary Clinton a tenté de traîner dans la boue et détruire leurs carrières, elle qui maintenant se pose en grande défenseur des femmes sexuellement abusées et protectrice du droit des femmes.
    • Anthony Weiner était le mari d’Huma Abedin, la proche collaboratrice et confidente et amie d’Hillary Clinton, engagée à la Maison-Blanche lorsqu’elle était Secrétaire d’Etat, employée de la fondation Clinton, et directrice de campagne pour l’élection présidentielle. En 2011, alors qu’il était député de New-York, Weiner a été une première fois impliqué dans une affaire de voyeurisme avec six femmes, où il leur a envoyé des photos explicites sur Twitter. Il a dû démissionner du Congrès.

    Mais le scandale sexuel ne s’est pas arrêté là, un an plus tard. il recommençait. En 2013, alors qu’il est dans la course pour la mairie de New-York, il envoie des photos de lui, nu, à une jeune femme de 22 ans, Sydney Leathers.

    En 2016, le New York Post révélait que Weiner avait recommencé, et le Daily Mail annonçait que sa dernière victime sexuelle était une mineure de 15 ans. Le 19 mai de cette année, Weiner se rendait au FBI et plaidait coupable. Il a été condamné à 21 mois de prison le 25 septembre dernier.

    • Pour que CNN (Clinton News Network) soit choquée par Hillary Clinton, il en faut beaucoup. Et là, elle a dépassé les bornes. « Il lui a fallu 5 jours pour publier un communiqué sur Harvey Weinstein » titre la chaîne.Hillary Clinton est amie avec Weinstein depuis 25 ans. Et son comportement sexuel est tellement connu de tous à Hollywood et dans sa propre compagnie Miramax que personne ne peut croire qu’elle l’ignorait. D’autant que le mot qui la qualifie le mieux selon les sondages est « menteuse ».Seulement voilà, le 21 juin 2016, Weinstein faisait une deuxième levée de fonds de 1,8 million de dollars lors d’une soirée de soutien à la campagne présidentielle de son amie Hillary auprès des stars qu’il avait invitées pour la soirée (dont DiCaprio, Jennifer Lopez, Sarah Jessica Parker, et Matthew Broderick). Il en organisera au moins deux autres en automne
      2016 (Stronger together rapporta 2 millions de dollars le 17 octobre). En été 2014, elle louait une villa de vacances pour 100 000 dollars (alors qu’elle venait de déclarer qu’elle était ruinée) attenante à celle de son ami Harvey.Weinstein, rapporte en juin 2016 the Washington Times, a également fait un don de 250 000 dollars à la fondation Clinton.Voilà pourquoi Clinton a attendu 5 jours dans l’espoir que l’affaire soit étouffée par les médias, comme lorsqu’un Démocrate est impliqué.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Billet d'humour : parlez-vous le Macron ?

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    Emmanuel Macron devant le Congrès réuni à Versailles. ©Ja cques witt/pool/REA.

     

    Avec ses "celles et ceux" et ses "tous et toutes", le nouveau président veut aussi casser les codes du langage. Au secours !

    Le clin d'oeil de Philippe Eliakim

    C’est cela le talent. Avant même de lancer la moindre réforme, Emmanuel Macron a déjà apporté à la France une conquête qui fera sans doute date dans l’histoire : le celzécisme. Pour dire la vérité, ce sont Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo qui, les premiers, ont commencé à dire "celles et ceux" à la place de "ceux", afin, imagine-t-on, de se concilier les faveurs de leurs électrices. Mais c’est bien le nouveau président de la République qui, par sa constance à la répéter sur toutes les estrades, est parvenu à populariser cette expression joyeuse et bienvenue. En quelques mois à peine, le celzécisme est devenu une sorte de sésame langagier dans tout le pays, témoignant de notre volonté collective de réhabiliter les femmes et de les insérer enfin dans la société. "Celles et ceux qui s’apprêtent à commettre un attentat…", disait l’autre matin un journaliste à la radio. C’est le moindre respect qu’on doit aux porteuses de ceinture d’explosifs.

    Alors, bien sûr, nous disons bravo ! Mais notre devoir est aussi de mettre en garde les contribuables : cette généreuse avancée sémantique risque de leur coûter pas mal d’argent. Car le celzécisme ne consiste pas seulement à dire "celles et ceux" à la place de "ceux". Il s’agit d’une doctrine globale, d’un principe universel qui a vocation à se saisir du champ lexical dans son ensemble pour y faire entrer partout le principe d’égalité. Est-il acceptable, dans la France de 2017, de continuer à clamer que "l’homme est un loup pour l’homme", alors qu’en réalité ce sont "l’homme et la femme qui sont des loups et des louves pour l’homme et la femme" ? Combien de temps va-t-on devoir patienter pour que les livres d’histoire convertissent la honteuse "Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen" en ce qu’elle aurait toujours dû être, une "Déclaration des Droits de l’Homme et de la Femme et du Citoyen et de la Citoyenne" ?

    Et que penser de ces tournures impersonnelles auxquelles, c’est vrai, on ne prête guère attention aujourd’hui, mais qui, quand on y réfléchit, sonnent comme des insultes à la gent féminine ? "Celles et ceux qui ont pris leur parapluie ont eu tort, car il ou elle fait beau", voilà comment, demain, il ou elle faudra s’exprimer, car il ou elle n’est plus tolérable de laisser la discrimination se nicher au coeur même de nos phrases et de notre inconscient. Si, comme dit le vieil adage, "l’homme et la femme sont l’avenir de l’homme et de la femme", alors il n’y a plus une minute à perdre.

    Pour en revenir aux contribuables, il (ou elle) est encore trop tôt pour leur révéler combien coûtera la réécriture de millions de pages de formulaires administratifs, la réédition de la totalité des manuels scolaires et la reprise du fronton du musée de l’Homme. Mais cela ne sera pas donné. Que cela ne gâche pas notre plaisir ! Si l’on peut se permettre une dernière fois cette horrible transgression, le président Emmanuel Macron est quand même un grand homme.

    Note de la rédaction : il s'agit d'un "billet d'humour". S'il prend comme point de départ des faits réels, tout n'est pas à prendre au premier degré...

    Capital

  • Comptes de campagne

    Nous connaissons maintenant, sous réserve de révélations futures, le montant des sommes engagées lors de la campagne présidentielle. Serions-nous dans un régime où seul celui qui a le plus d'argent fini par être élu ? Du scandale, on passe vite à l’écœurement.

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  • Paradoxe algérien: quand la gérontocratie gouverne un pays de jeunes

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    Abdelmadjid Tebboune se retrouve, à 71 ans, à la tête du gouvernement algérien.

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    Un président de la République âgé de 80 ans, un nouveau Premier ministre qui en a 71 et un président du Parlement qui en compte 79. Pays jeune et composé majoritairement de jeunes, l’Algérie continue d’être dirigée par des leaders d’un autre âge. Décryptage.

    Le constat est sans appel. La caricature, poussée à l’extrême. Certains espéraient un changement, ne serait-ce que de façade, de la classe régnante en Algérie à l’issue des élections législatives du 4 mai dernier. Mais on sait désormais qu’il n’en sera rien. La même coalition au pouvoir (Front de libération nationale - Rassemblement national démocratique) a été reconduite avec un score stalinien (respectivement 164 et 97 sièges sur un total de 462 à pourvoir). Pire, c’est la même génération de leaders qui continue de régner. En atteste la nomination, ce mercredi, d’Abdelmadjid Tebboune, 71 ans, à la tête du gouvernement algérien.

    Abdelmajid Tebboune nouveau premier ministre algérien: la grande farce

    Le doyen de la chambre basse du Parlement algérien, Said Bouhadja, âgé de 79 ans, a, lui, été élu mardi, président du perchoir. Sans grande surprise. Tous deux sont issus du parti au pouvoir, le FLN, au même titre, faut-il le rappeler, qu’un président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans et à l’état de santé défaillant depuis des années. Si l’on ajoute aux trois dirigeants déjà nommés, Abdelkader Bensalah, âgé de 76 ans, et qui est le président du Conseil national (la chambre haute), on trouve que les premier, deuxième, troisième et quatrième personnages de l’Etat algérien sont tous âgés de plus de 70 ans. C’est sans doute le pays qui a à sa tête les dirigeants les plus âgés au monde.

    Après les législatives, le FLN consolide sa mainmise sur le Parlement algérien

    Il ne s’agit pas d’être "gérontophobe" et encore moins insulter l’expérience des septuagénaires et octogénaires, mais l’âge des dirigeants algériens tranche cruellement avec cette réalité, reflétée par les très officielles données de l’Office national algérien des statistiques: 55% de la population sont âgés de moins de 29 ans. 80% sont âgés de moins de 49 ans. La tranche d’âge à laquelle appartiennent les dirigeants algériens cités plus haut, soit 70 ans et plus, est de… 3,87%. Plus qu’une affaire d’âge, ce sont des références, idéaux, idées et visions de l’Algérie dont il est question. Quelles réponses aux questions d’aujourd’hui peut apporter une gérontocratie, imbue d’elle-même, et qui continue de rabâcher une gloire d’antan (la guerre de libération) pour justifier son maintien dans le jeu politique? Quelles réformes peut-elle incarner alors qu’elle a cumulé tout le passif et les échecs d’hier et d’aujourd’hui? La réponse est évidente: aucune. Pas pour un peuple algérien avide de changement et qui en a apporté la preuve lors des mêmes législatives…avec une abstention, selon les chiffres officiels, de plus de 65% et près de 2 millions de votes blancs.

    Assez pour faire réfléchir les Bouteflika, Bensalah, Boumahdja ou Tebboune? Nul n’en espérait tant de la part d’une génération dont le parti est inscrit, plutôt deux fois qu’une, dans la Constitution du voisin de l’Est. Le FLN peut certes se targuer d’avoir sorti le pays du joug colonialiste. Mais il l’a surtout, et depuis, plongé dans le sous-développement. Et à ce jour, aucune perspective de sortie n’est envisagée. Pour changer de cap, il faudra changer d’hommes. Mais cela, la classe régnante ne veut pas l’entendre, enfermée comme elle l'est dans des archétypes antérieurs à la chute du mur de Berlin et dans une haine maladive du Maroc. Cette situation est aussi désespérante pour le peuple algérien que pour les pays qui aspirent à un changement de génération au sommet de l’Etat en Algérie.

     

    Tarik Qattab

    Le360