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  • Conseil départemental. Une discrétion inhabituelle : décryptage

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    À l’ouverture de chaque assemblée générale du Conseil départemental, le président procède à l’appel des membres présents, pour vérifier notamment si le quorum est atteint. Rien de plus normal.

    Lors de l’assemblée du lundi 20 mai il fallait une oreille aiguisée et une attention sans faille pour entendre, à l’appel du nom de Mme Irène Tolleret, l’observation du président : « j’ai reçu ce matin une lettre de démission » prononcée très rapidement et presque à voix basse.

    Que s’est-il passé ?

    Mme Tolleret était la remplaçante de Mme Marie-Christine Bousquet, maire socialiste de Lodève, décédée le 15 novembre 2018. Elle a, tout naturellement, pris sa place dans l’hémicycle.

    Mais Mme Tolleret, qui s’est appliquée pendant six mois à voter toutes les délibérations hostiles à la politique gouvernementale, conformément aux consignes socialistes, s’est brusquement retrouvée en neuvième position, c’est-à-dire éligible, sur la liste de La République en Marche aux élections européennes !

    Sa démission du Conseil départemental, tout à fait logique en raison de sa nouvelle orientation, a mis le président dans ce qui n’est rien d’autre qu’une froide colère. On imagine qu’aucun argument n’a été efficace pour la dissuader de renoncer. Lui qui ne manque aucune occasion de se livrer à des commentaires politiques toujours désobligeants, a gardé, pour l’occasion, une discrétion pour le moins embarrassée. Vous ne verrez pas cette information dans la presse aux ordres. Il faut donc la faire connaître.

    Pourquoi ?

    Tout simplement parce que cette démission va entraîner, dans les semaines prochaines, une élection partielle sur le canton de Lodève. Et compte tenu de l’évolution de l’opinion, l’élection d’une candidate du Rassemblement National n’est pas exclue et affaiblirait sensiblement la majorité de l’assemblée. Pour peu que dans deux ans cette évolution s’amplifie, on comprend l’embarras, la gêne et certainement la panique qui s’insinue dans les rangs socialistes.

    Le pays réel, qui a désormais compris à qui il avait à faire ne manquera pas de donner son point de vue…, dimanche prochain pour commencer.

    Henri Bec

     

    Et ils ont osé appeler leur liste RENAISSANCE !

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  • Passe-temps préféré de nos envahisseurs : le viol collectif des Européennes

    A six jours des européennes, c’est à peine si on ne se réjouit pas de chaque nouvelle agression, dans l’espoir bien maigre, bien ténu, que certains vont enfin comprendre.

    C’est cela que vous voulez après le 26 mai ?
    Le viol des captives et esclaves est autorisé par le Coran et la Sunna. Pendant le jihâd, la femme de l’ennemi fait partie du butin. A ce titre, le musulman dispose de son corps une fois qu’il l’a réduite en esclavage. Le rite malékite, officiel au Maroc et en Algérie, choisi par l’Institut de théologie de la Grande mosquée de Paris, se base sur un ouvrage fondamental : Al-Muwatta’ appelé communément « l’imam des imams ». Al-Muwatta’ est tellement populaire chez les musulmans qu’il s’en vend à la Fnac et au Virgin Mégastore ! (Bande de vendus, c’est tellement énorme qu’il faudrait tous les boycotter !)

    Ou ceci ?
    2500 jeunes filles britanniques victimes d’un gang de violeurs islamistes implanté nationalement. Selon  le directeur du Conseil Islamique de Oxford, Taj Hargey, ces crimes sont promus par des imams qui encouragent les fidèles à croire que les femmes blanches méritent d’être « punies ». Il écrit que « les musulmans en Grande-Bretagne ont été nourris au goutte à goutte pendant des années avec une doctrine qui dénigre toutes les femmes, et traite les blanches avec un mépris particulier. Dans l’orthodoxie erronée qui prévaut dans de nombreuses mosquées, on enseigne aux hommes que les femmes sont des citoyennes de seconde classe, à traiter comme des biens meubles ou leur propriété sur lesquelles ils ont autorité absolue «
    Mais la tradition, c’est aussi le couplet d’Yûsuf `Abd Allâh Al-Qaradâwî : Louanges à Dieu et paix et bénédiction sur le Messager de Dieu. Au sujet de la relation sensuelle, Dieu a révélé le verset suivant : « Vos épouses sont pour vous un champ de labour ; allez à votre champ comme vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l’avance. Craignez Dieu et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants ! »

    Ou ceci, peut-être?
    Une fatwa émise par Yasser al-Ajlawni – salafiste jordanien résident à Damas – a été postée sur un réseau social, qui déclare légale pour les opposants au régime de Bachar al-Assad le viol commis contre toute femme syrienne non sunnite. Selon le cheikh, la capture et le viol de femmes alaouites ou chrétiennes ne sont pas contraires aux préceptes de l’islam.

    Pour les tortionnaires, c’est l’occasion de tirer un coup à plusieurs avec une « salope » qui l’avait bien cherché. Pour les filles, un traumatisme qui se vit dans la honte et la solitude. Chez les ‘jeunes’ des cités, on appelle ce jeu, ce passe-temps, cette tradition, une « tournante ». Le scénario est presque à chaque fois le même. La fille sort avec un garçon qui décide d’en faire profiter les copains. Les barbares peuvent avoir quatorze-quinze ans, la fille est souvent encore plus jeune.  Bien entendu, les médias font l’impasse. Les viols collectifs sont monnaie courante dans les cités d’immigrés, en France. Dans l’absolu l’islam n’interdit nullement le viol: le viol des infidèles, le viol des captives. Quand ni la religion ni la morale n’interdit le viol, il reste la loi, et sa sanction. Cela amuse les jeunes musulmans. Quand est-ce qu’on ‘tourne’?

    A16 ans, Nina était une jolie fille, de longs cheveux noirs, de beaux yeux bruns en amande. Elle ne peut dire combien de bourreaux l’ont violée. La justice en a retrouvé dix-huit. Nina se souvient que certains soirs, dans les caves ou les cages d’escalier de Fontenay-sous-Bois, il y en avait au moins 25. Des témoins ont vu une cinquantaine de gamins dépravés «faire la queue» dans la cour de l’école où Nina «se faisait passer dessus». Un de ses violeurs a expliqué qu’«il y avait parfois tellement de monde que tout le monde ne pouvait pas passer».

    France. On cache les noms des violeurs musulmans: Pour éviter au populisme de se réveiller les médias français donnent des prénoms chrétiens à la place de prénoms musulmans, pour dissimuler la part beaucoup trop importante des personnes issues de l’immigration dans les viols. C’est ce qu’avait révélé Jean Quatremer, au cours de l’émission28 minutes sur Arte, suite aux viols collectifs qui ont eu lieu lors du passage au nouvel an à Cologne et dans de nombreuses autres villes d’Europe occidentale en 2016.

    Le phénomène connaît une recrudescence inquiétante (tiens, comme les chiffres de l’invasion migratoire !): on dénombre entre quatre et cinq viols collectifs, en moyenne, chaque semaine en Belgique, le petit pays. Plus d’un tiers des dossiers sont classés sans suite.
    Près de Liège, sept ‘jeunes’ (Je traduis, ou vous savez ?), dont plusieurs mineurs, ont été interpellés après la diffusion sur les réseaux sociaux d’images d’un viol collectif. Vidéos parfaitement explicites et profondément choquantes. Ils sont tellement débiles, ces ‘jeunes’ dont on tait soigneusement les noms, qu’ils se filment en pleine action. Faut le faire ! Sordide affaire de viol collectif diffusé sur Snapchat. Les faits s’étaient produits à Chaudfontaine (Belgique) dans la nuit du 30 au 31 mars. La victime de ce viol est une toute jeune fille. Elle a été agressée par 7 jeunes. 7 contre un, c’est cela que vous voulez, les hurleurs ? « Welcome refugees » ?

    Les faits ont été filmées par un des violeurs, encore plus godiche que les autres. De courts extraits ont été diffusés via Snapchat et ensuite partagées à plus large échelle, notamment sur le compte d’un ‘jeune’, qui souhaitait faire le buzz. La pauvre petite était droguée par ses agresseurs. Et si c’était votre fille ? Votre sœur ? Votre petite fille ?

    Les extraits sont courts, mais suffisamment explicites. La jeune fille est dénudée, totalement inerte, probablement sous influence de GHB (drogue du viol). Ses agresseurs, facilement identifiables sur les vidéos, plaisantent autour de la jeune victime. Ils lui placent des coussins sous le bassin, pour un meilleur confort personnel. Ils rigolent et s’ovationnent mutuellement. La police judiciaire a mis la main sur la vidéo complète du viol qui a duré plusieurs heures. Elle a pu remonter jusqu’aux auteurs, ils étaient à visage découvert sur les vidéos. Ils n’ont pas pu nier les faits. Les deux vermines majeures ont été placées sous mandat d’arrêt. Les mineurs, eux, ont été renvoyés à oumma qui les a surement privés de cornes de gazelles, les pauvres.


    Selon le premier substitut du procureur du Roi au micro de RTL INFO: « Les auteurs ont été arrêtés mardi et jeudi. Cinq mineurs et deux majeurs. Les cinq mineurs ont été placés en IPPJ (Ce sont ces institutions publiques de protection de la jeunesse gérées par la Communauté française et investies de la prise en charge pédagogique, le tout aux frais du contribuable). Les deux majeurs ont été placés sous mandat d’arrêt par le juge d’instruction ». Ces deux ‘jeunes’ (surtout ne pas évoquer les noms à consonance maghrébine) ont été inculpés de viol. « La victime a porté plainte suite aux faits. Des faits graves. Ceux qui ont diffusé les images les ont partagées (viol d’une mineure). Ce sont des images à caractère pédopornographique.

    Ou plutôt ceci ?
    Affaire des viols collectifs d’Oxford (2013). Si vous aviez pensé que les misérables étaient anglais, voire danois ou suédois, vous vous êtes fourré le doigt dans l’œil. Parmi les sept hommes condamnés figurent : Mohammed Karrar (38), Bassam Karrar (33), Akhtar Dogar (32), Anjum Dogar (31), Kamar Jamil (27), Hussain al-Assad (32) et Zeeshan Ahmed (27)12. Cinq sont britanniques (ce que se sont empressés les médias de diffuser bruyamment !) d’origine pakistanaise et deux d’Afrique de l’Est3.

    Mais l’affaire la plus retentissante a eu lieu en Allemagne
    Durant les célébrations du Nouvel An le 31 décembre 2015, une vague d’agressions sexuelles collectives, de vols, de braquages et de viol — tous dirigés contre des femmes — est rapportée à travers l’Allemagne, principalement à Cologne, mais aussi en Finlande, en Suède, en Suisse et en Autriche.

    En Allemagne, outre Cologne, onze villes sont touchées : Hambourg, Stuttgart, Bielefeld et Düsseldorf. Le nombre d’agresseurs est estimé à 1.500 rien que pour Cologne. Les agressions sont coordonnées (parfaitement organisées !) et commises par des groupes de 2 à 40 hommes, décrits comme nord-africains ou arabes. Principalement des demandeurs d’asile et des immigrés en situation illégale. J’ai eu l’occasion de visionner un documentaire sur une chaîne allemande à l’époque, il faut vous imaginer 5 ou 6 charognes empoignant une jeune fille par derrière, pendant que 4 ou 5 autres attendent leur tour devant. Grâce à Merkel et à ses médias résolument assujettis, qui ont répandu des fausses informations, aucun de ces criminels n’a fait de prison. Je me rappelle même de l’interview de l’un d’eux, rendu à sa famille et posant hypocritement sur une terrasse au soleil, ses enfants sur les genoux. Sa fatma souriante, empaquetée, approuvait stupidement de la tête.

    Et je lis ce matin qu’en Allemagne, ce week-end, des milliers d’ahuris ont manifesté, contre le nationalisme dans plusieurs villes.


    Je vais voter dimanche, et je sais pour qui. Les femmes se sont battues pour ce fameux droit de vote. Certaines y ont laissé leur vie. Une chance pour nous, je vais en profiter.

    Anne Schubert

    Riposte Laïque

  • Patrick Buisson : « le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice »…

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    Patrick Buisson s’exprime à brûle-pourpoint sur la notion d’autorité et de légitimité du pouvoir, en particulier dans le contexte de la crise des gilets jaunes, donnant de précieuses clés d’analyse de la situation française actuelle. Pour lui, « le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice »

    Pour écouter, cliquez sur la photo ci-dessus (3 mn)

    Texte ci-dessous :

    Pour la première fois depuis très longtemps se pose, en France, la question de la légitimité du pouvoir. Le pouvoir n’est pas simplement la potestas, l’exercice du pouvoir, c’est aussi l’auctoritas, quelque chose qui transcende et légitime ce pouvoir.

    Or, la dissociation entre les deux n’est jamais apparue aussi évidente. Je parle en termes de politologie. Les Français ont ressenti un problème de légitimité. Macron l’a aussi ressenti, il a essayé de resacraliser le corps physique du roi, du chef de l’État en essayant de lui donner une dignité qu’il semblait avoir perdue avec ses prédécesseurs.

    Cela ne suffit pas dans la mesure où l’auctoritas n’est pas simplement ce qui grandit, mais ce qui civilise l’usage du pouvoir. L’idée fondamentale est que l’exercice du pouvoir doit passer par une ascèse. Le service du bien commun doit être conçu comme un sacrifice.

    Les Français n’ont pas le sentiment de percevoir ce service à travers les trois ou quatre derniers présidents de la République qui se sont succédé. On ne peut pas rétablir l’autorité comme fonctionnalité si on ne la rétablit pas comme transcendance et si on ne donne pas au peuple les raisons d’estimer leurs dirigeants.

    C’est le point central de la légitimité, à savoir l’estime qu’on peut avoir du service rendu au bien commun. Cette estime-là est dissoute. Elle a disparu, n’existe plus et pose la question fondamentale de la légitimité du pouvoir. Il n’est pas étonnant que ceux qui ne sont pas prisonniers de nos vieux débats et de nos vieilles querelles se tournent, aujourd’hui, vers une réflexion où les a priori et les postulats qui avaient prévalu jusqu’ici n’ont plus la même force.

    Pensez-vous que le mouvement des gilets jaunes est un symptôme de ce que vous venez de décrire ?

    Oui, parfaitement. Il est rare de voir un mouvement social s’accompagner d’une demande de refondation du politique. Le référendum d’initiative populaire ou citoyenne est la volonté de se réinstituer en tant que sujet politique. C’est être maître et acteur de son propre destin. C’est la volonté du peuple d’être gouverné selon ses intérêts propres et non pas selon les intérêts privés. Cela fait partie de la singularité du mouvement et de son originalité. Aucun mouvement social ne s’était risqué jusqu’à présent sur ce terrain.

  • Livre. Notre sélection :« L’Islam à la conquête de l’Occident. La stratégie dévoilée »

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    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), publie un livre « explosif » révélant un document stratégique adopté en 2000 par les États musulmans pour installer en Occident une « civilisation de substitution ». Explications.

    Votre livre examine un document intitulé « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique », qui a été élaboré par l’ISESCO, département culturel de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), regroupant 57 États musulmans. Dans quelles circonstances avez-vous découvert ce texte dont personne ne parle et pour quels motifs avez-vous décidé d’en faire connaître le contenu au plus grand nombre ? 

    C’est en lisant un livre de l’universitaire libanaise Lina Murr Nehme (Tariq Ramadan, Tareq Obrou, Dalil Boubakeur – Ce qu’ils nous cachent, ed. Salvator) que j’ai découvert le titre de ce document auquel elle faisait référence. Ma curiosité a fait le reste : je suis allé le consulter sur internet (il est disponible sur le site isesco.org) et sa lecture m’a édifié. Il n’est pas fréquent que la deuxième plus importante organisation d’États au monde, en l’occurrence l’OCI, élabore un document stratégique visant purement et simplement à assurer la domination de sa civilisation sur le reste du monde, et le disant ouvertement. L’origine de ce texte, son caractère officiel et son objectif universaliste me sont apparus comme autant de raisons de le faire connaître au grand public… et aussi aux responsables politiques français ! On ne sait jamais… 

    Pouvez-vous esquisser rapidement les principes énoncés dans cette Stratégie ? 

    Chaque musulman a le devoir de protéger et de fortifier partout sa communauté (l’Oumma) et d’assurer la propagation de tous ce qui la constitue. Il y a une vingtaine d’années, les États islamiques constataient que les communautés musulmanes occidentales n’étaient plus en situation de transmettre l’Islam dans de bonnes conditions aux nouvelles générations, et donc de répondre à cette double obligation. La Stratégie culturelle islamique vise donc d’abord à ré-enraciner les musulmans occidentaux dans leur culture et leur foi, pour qu’ils soient acteurs de l’islamisation universelle. La déréliction actuelle de l’Occident, le vide que représente la société de consommation, ont évidemment, aux yeux des responsables musulmans, vocation à ouvrir la voie au seul projet de civilisation qui soit à la fois exigeant et profitable à l’homme : l’Islam. Le document que je commente dans mon livre planifie ce remplacement. Il évoque lui-même la volonté « d’installer une société islamique pure et saine » en Occident. Difficile d’être plus clair ! 

    Selon vous, pourquoi ce document, malgré son caractère officiel, n’a jamais été pris en considération par les dirigeants politiques occidentaux, français en particulier, et par les élites en général, depuis sa publication en 2000 ? 

    D’abord la majorité des responsables politiques français considèrent l’islam comme une sorte de christianisme des Arabes. Et qu’il évoluera donc comme le christianisme – à leurs yeux tout au moins – a évolué, c’est-à-dire dans le sens d’un adoucissement, pour ne pas dire d’un affadissement progressif de ses principes. En un mot, ils ne connaissent ni ne comprennent la nature profonde de l’islam. Ensuite, beaucoup d’entre eux sont tout de même biberonnés aux bienfaits du multiculturalisme, consciemment ou non. Et cette doctrine, qui est le premier moment de la conquête de l’Europe par l’Islam, entre facilement en résonance avec ce que souhaite ce dernier. Enfin, il y a le pire : la couardise, face à un phénomène – la progression de l’islam en France – qu’ils renoncent à traiter dans le débat public, à cause de la pression médiatique qui existe sur ce sujet. Tout cela est en train de changer un peu, mais très lentement. 

    Vous affirmez sans ambages, preuves à l’appui, que l’islam est porteur d’un projet conquérant. Votre position est rarissime chez les responsables politiques occidentaux. Comment expliquez-vous leur passivité face à cette menace, que je qualifierais volontiers d’« existentielle », alors que tant d’études sérieuses sur ce sujet ont été publiées par des experts ? 

    Aux raisons que je viens d’évoquer s’ajoute une stratégie de la réduction au silence menée par les Frères musulmans, en particulier contre leurs opposants. J’ai rencontré récemment un historien spécialiste de l’antisémitisme islamique qui subit procès sur procès dans le but de le faire taire : les musulmans français l’empêchent de dénoncer ce qui est une évidence pour tous. À l’intérieur même de la communauté musulmane, les promoteurs de l’islamisation de la France et de l’Europe exercent une forme de terreur, parfois physique, sur ceux qui voudraient les critiquer ou les empêcher de remplacer la loi française par la charia. Quant aux intellectuels musulmans, en France comme ailleurs, qui sont conscients des impasses de la doctrine islamique et du danger de son application politique, ils sont eux aussi réduits au silence, en particulier parce qu’en France, l’État ne les aide pas à prendre la parole et à promouvoir leurs travaux. 

    Vous estimez que le dialogue des responsables musulmans avec les non-musulmans s’inscrit dans le cadre d’un rapport de forces destiné à lever la méfiance des Occidentaux. Sur quoi repose cette conviction ? 

    Il n’y a pas à proprement parler de dialogue dans la conception islamique. Plutôt, l’islam ne reconnaît la légitimité du dialogue avec les non-musulmans que pour s’assurer leur conversion ou leur soumission. De sorte que, du point de vue de la doctrine islamique, il n’y a que deux issues au dialogue : l’islam (qu’on s’y convertisse ou qu’on s’y soumette) ou la mort (qu’elle soit purement et simplement physique ou qu’elle prenne la forme du bannissement). Tout cela s’explique d’ailleurs parfaitement : dans la mesure où l’Islam se perçoit comme la religion naturelle des hommes, la seule voulue par Dieu, on ne voit pas pourquoi ses fidèles perdraient leur temps à discuter avec des personnes qui croient dans des ersatz de religion, dépourvus de valeur. Le Coran est très clair sur le sujet : il appelle à combattre les adeptes d’autres religions ou les incroyants, pas seulement en situation de légitime défense mais du simple fait qu’ils ne sont pas musulmans.

    Le projet conquérant de l’islam est simple : dominer culturellement et juridiquement l’Europe et convaincre les Européens non musulmans d’agir en sa faveur. Il s’agit de rééditer la stratégie et l’œuvre de Mahomet, en sa double qualité de chef politique et militaire, qui sut utiliser les ressources des peuples conquis ou asservis. L’islam veut soumettre l’Occident à la dhimmitude, statut juridique qui autorise les juifs et les chrétiens à conserver leurs croyances moyennant le versement un impôt per capita. Tel est le sort des « mécréants » en pays musulman. En attendant que cette soumission s’instaure en Occident, nos pays sont très vivement priés de laisser s’installer sur leur sol les communautés musulmanes régies par leur droit propre et disposant de leurs écoles. Cette logique séparatiste n’est pas seulement destinée à conforter l’identité des musulmans occidentaux, elle vise aussi à fracturer nos sociétés pour permettre à l’islam de s’y installer plus facilement. Telle est l’essence même du projet politique de la Stratégie. 

    On est donc en train de passer du multiculturel au multi-juridisme ? 

    Oui, et c’est d’ailleurs ce passage qui fait la différence entre le communautarisme et le séparatisme. Indéniablement, il existe dans le projet de l’OCI la volonté d’installer une justice interne à la communauté musulmane, et par conséquent complètement séparée des institutions judiciaires françaises. Cette séparation existe d’ailleurs d’ores et déjà au Royaume-Uni. Avec elle, on transforme une communauté en un quasi proto-Etat, dont la vocation consiste à se débarrasser de la tutelle du pays-hôte. Cette transformation, à la fois juridique et politique, prouve que les motivations des musulmans – du moins leurs représentants et leurs militants - ne sont pas que religieuses mais qu’ils sont bel et bien dans une démarche de conquête du pouvoir. 

    Depuis quelques années, les souffrances endurées par les chrétiens ressortissants de pays musulmans, au Proche-Orient mais aussi en Afrique et en Asie (cf. le cas d’Asia Bibi au Pakistan), semblent avoir réveillé la conscience des Français sur des réalités de l’islam qu’ils ne voyaient plus. Ce réveil serait-il dû, selon vous, à la présence croissante de musulmans dans nos pays, ou bien lui attribuez-vous d’autres causes plus désintéressées ? 

    La générosité habituelle des Français lorsqu’il s’agit de soutenir des opprimés partout dans le monde se vérifie envers les chrétiens d’Orient. Mais si l’expansion de l’islam dans notre pays a pu favoriser la solidarité envers les chrétiens orientaux, je ne reconnais pas dans cet intérêt pour eux la cause que j’aimerais y voir : la conscience de partager un héritage civilisationnel commun et par conséquent le devoir strict de tout faire pour que ne disparaissent pas du Levant les traces de cette civilisation. Il reste, malgré tout, que les injustices et les cruautés que les chrétiens d’Orient ont subies dans l’histoire, et qu’ils endurent encore, sont très certainement une marque de ce dont l’islam est capable envers les non-musulmans. Cette dimension interroge sans doute nos compatriotes et accroît leur mobilisation. 

    En réfléchissant aux probables adaptations de la loi de 1905 envisagées par le président Emmanuel Macron, vous suggérez des révisions compatibles avec l’esprit de cette loi. Le contrôle des associations cultuelles que vous préconisez ne risque-t-il pas de conduire à un contrôle identique de l’Etat sur l’enseignement dispensé dans les institutions chrétiennes, si celui-ci contredit les évolutions législatives, notamment en matière de droit de la famille ou de bioéthique ? 

    Ce n’est jamais sans risque qu’on encadre une liberté. Toutefois, il existe une différence importante entre les associations cultuelles islamiques relevant par nature de la loi de 1905, et les écoles relevant par nature de la loi de 1901.
    Et par ailleurs, il est tout de même difficile, même avec la plus parfaite mauvaise foi, de considérer qu’une opinion différente de la pensée unique sur les questions de bioéthique, par exemple, a le même statut politique et représente pour la cohésion sociale le même risque qu’un discours ouvertement anti-occidental, fondé sur la violence et le mensonge comme des outils légitimes ! Le problème, pour la puissance publique française, n’est pas d’apprendre à traiter avec la plus grande fermeté les doctrines considérées comme adversaires. Elle le fait déjà. Le problème est de considérer que l’Islam comme doctrine fait partie de ces adversaires. Or, nous en sommes très loin. C’est pourquoi toutes les démarches pédagogiques portant sur le contenu et les stratégies de l’islam sont bienvenues : il s’agit d’éclairer autant que possible le peuple français comme ses responsables. 

    Poisson.jpgVous-même, en tant qu’homme politique, que préconisez-vous comme mesures politiques concrètes face à l’extension de l’islam en France ? 

    Le document de l’ISESCO montre que l’islamisation de la France relève d’une volonté stratégique portée par des Etats, agissant sur le champ culturel, et soutenue par des moyens financiers importants. Par conséquent, si la France veut y répondre, elle doit le faire sur ces trois plans.

    D’abord, faire de l’islamisation un enjeu de politique publique, porté par le gouvernement, et ne pas laisser les maires se débrouiller seuls. Il est aussi impératif de réinvestir le champ culturel par la promotion de notre civilisation, notamment à travers les réformes des programmes de l’Education nationale, en histoire comme en français. Il faut réapprendre à nos jeunes la fierté d’un héritage si beau malgré ses imperfections et ses dérives. Enfin, des moyens conséquents doivent servir cet objectif afin de répondre d’égal à égal aux pays musulmans qui, au moins sur ce plan, sont nos adversaires. Nous ne pouvons pas accepter que les Etats du Golfe continuent d’acquérir les plus beaux fleurons de notre hôtellerie et de nos châteaux, ou nos clubs de football – pour ne citer que ces exemples.

    Ensuite, l’islamisation relève d’un « gagne-terrain » favorisé par le renoncement de la puissance publique à appliquer la loi française, dans sa lettre et son esprit. Ainsi, même s’il n’est pas illégal de réserver des horaires de piscine aux musulmanes, une telle pratique est violemment contraire à l’esprit d’égalité et de confiance dans la personne humaine qui est la marque de notre civilisation. Il convient donc, là aussi, de réaffirmer la force de l’Etat.

    Enfin, tout doit être fait pour soutenir notre démographie. Il y a longtemps que, pour le bien commun de notre pays, nous réclamons un contrôle strict des flux migratoires, la suspension du droit du sol pour l’acquisition de la nationalité française et le renforcement de la politique familiale. Ces dispositions ne portent pas directement sur la contention de l’islam, mais leurs effets permettraient de lutter contre le déséquilibre démographique alimenté par sa progression. Evidemment, la dénonciation sans réserve du Pacte de Marrakech sur les migrations que la France a récemment signé, s’inscrit dans cette perspective.   

    L'ISLAM, Annie Laurent,
    Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    Annie Laurent

    Annie Laurent.jpgSpécialiste du Proche-Orient, des chrétiens d’Orient et de l’islam, Annie Laurent est à l’origine de l’association Clarifier et est l’auteur notamment de L’Islam, pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore) (Artège, 2017), L’islam peut-il rendre l’homme heureux (Artège, 2012), Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ? (Salvator, 2017). 

     

     

     

        L'ISLAL'Islam-Laurent.jpgM, Annie Laurent,
        Éditions Artège, 285 p., 19,90 €

  • Délinquants étrangers : faut-il n’accuser que la xénophobie ?

    Il y a deux mois de cela, dans l’excellent Politique Magazine, je vous entretenais de la question des délinquants étrangers qui peuplent nos prisons et dont nous ne parvenons pas à nous débarrasser, une fois leur peine effectuée. Il se trouve que l’actualité nous offre un cas d’école, une illustration particulièrement atroce de mon propos, que je me sens tenu de partager avec vous, car il est des choses qu’il est de notre devoir de porter à la connaissance de nos compatriotes, par tous les moyens dont nous pouvons disposer, si modestes soient-ils.

    La cours d’assises de Seine-Maritime a jugé il y a quelques semaines, Jean-Claude Nsengumukiza, pour un double meurtre « accompagné ou suivi d’un viol en récidive ». La Cour d'assises de Rouen l'a condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie de 22 ans de sureté et d'une interdiction définitive de séjour en France.

    Rappelons les faits : Dans la nuit du 19 au 20 décembre 2015, Elise Fauvel, 24 ans, et Julien Tesquet, 31 ans, sortent d’une soirée entre amis au bar rouennais le XXL. Il est environ 4h du matin et la soirée a certainement été très arrosée car Julien Tesquet est ivre et titube dans rue. Voyant son état, Élise décide de le raccompagner chez lui. En chemin, les deux jeunes gens croisent la route de Jean-Claude Nsengumukiza, qui propose à Elise de l’aider. Elle accepte. La caméra d’un restaurant, situé juste à côté, les filme tous les trois rentrant dans le hall d’immeuble d’Élise Fauvel, à 4 h 21.

    Le lendemain, en fin d’après-midi, les policiers, sollicités par un proche d’Élise, rentrent dans le studio de la jeune femme. Ils découvrent les cadavres d’Elise et Julien, disposées dans une sorte de mise en scène macabre : ils sont partiellement enlacés ; leurs visages sont recouverts d’une écharpe rose et leurs corps d’un drap blanc. La jeune femme est partiellement dénudée. Tous deux présentent de multiples traces de coups. L’autopsie effectuée révèle de nombreuses lésions sur le corps d’Élise Fauvel. Elle met également en évidence que les deux jeunes gens sont morts par strangulation et que la jeune femme a été violée.

    Comme même son avocate le reconnaissait, la culpabilité de Jean-Claude Nsengumukiza ne faisait aucun doute. Son ADN a été retrouvé à de multiples endroits de l’appartement d’Elise et sur le corps de cette dernière, il a été identifié sur des images de vidéo surveillance, son téléphone a « borné » tout au long du parcours des jeunes gens.

    Inexpulsable avec quatorze identités différentes

    Qui est cet homme ? Sa nationalité n’a pas pu être déterminée avec certitude. Il est sans doute originaire du Rwanda, ou bien d’Ouganda. Ce que l’on sait, c’est qu’il est rentré illégalement en France en 2002, et qu’il a ensuite endossé pas moins de quatorze identités différentes pour pouvoir y rester. Jean-Claude Nsengumukiza n’est pas un idiot : durant près de quinze ans il a très bien su jouer avec les règles de l’administration française en exploitant leurs failles.

    Avec les règles de la justice aussi, puisqu’il a multiplié les condamnations durant son séjour en France. En 2011, il est condamné à huit ans de prison ferme pour avoir violé une femme, à Rouen. Il s’était introduit à son domicile par une fenêtre, après avoir escaladé la façade de son immeuble. En dépit de la gravité de son crime, en dépit de sa dangerosité certaine, en dépit de ses multiples condamnations passées, en dépit du fait qu’il est en situation irrégulière sur le territoire nationale, Jean-Claude Nsengumukiza bénéficie de remises de peine qui réduisent sa peine, déjà légère, à seulement six ans. En dépit du fait que la cour d’assises avait prononcé à son encontre une interdiction définitive du territoire, il est libéré en novembre 2015, sans aucune contrainte ni aucun suivi : l’incertitude sur sa nationalité empêche son expulsion.

    2015. Libéré en novembre, il récidive en décembre

    Le voici donc libre comme l’air. Et n’importe quelle personne ayant lu son dossier aurait dû comprendre que cela signifiait, inévitablement : libre de commettre de nouveaux méfaits. Un mois plus tard, il tuait Elise et Julien.

    Je pourrais m’arrêter là, car les faits parlent d’eux-mêmes : l’atrocité du crime, son caractère plus que prévisible, l’indifférence ordinaire de l’administration, lorsque personne n’est vraiment responsable de rien, l’absurdité meurtrière de certains pans de notre législation, qui amènent non seulement à garder sur notre sol des gens comme Jean-Claude Nsengumukiza mais aussi à leur laisser suffisamment de liberté pour qu’ils puissent massacrer des innocents…

    Je pourrais m’arrêter là, mais il se trouve que je lis, le même jour que le compte-rendu du procès de Jean-Claude Nsengumukiza, qu’une certaine personne a publiquement regretté « une mentalité xénophobe » dans les pays occidentaux confrontés à l’immigration. Elle a notamment appelé la jeunesse occidentale à "ne pas se laisser enrôler dans les réseaux de ceux qui veulent les opposer à d’autres jeunes qui arrivent dans leurs pays, en les présentant comme des êtres dangereux".

    Cette personne, dont la fonction éminente lui assure l’écoute, et même le respect, d’un grand nombre de gens de par le monde a ainsi montré, une nouvelle fois, son incapacité à saisir certaines réalités humaines élémentaires et fondamentales. Et aussi sa propension, qui semble malheureusement irrésistible, à tenir des propos irresponsables.

    Car ce sont des opinions semblables à celles professées par cet éminent personnage qui sont à l’origine des lois, ainsi que des mœurs judiciaires et administratives, qui ont permis à Jean-Claude Nsengumukiza de massacrer deux innocents. A savoir : l’idée que les frontières et les nations sont des créations arbitraires et néfastes, qui séparent indûment l’homme de l’homme et engendrent la plupart des maux dont souffre l’humanité. L’idée que nous devrions accueillir « l’autre » sans aucune réticence, et même avec reconnaissance, précisément parce qu’il est différent de nous, tout en nous aveuglant méthodiquement quant à la portée et à la profondeur de ces différences.

    En soutenant ces opinions, avec tout le poids que lui donne son magistère, cette personne les renforce, inévitablement, et tout aussi inévitablement les opinions finissent par se traduire par des actes. Et au bout de ces actes, il y a des conséquences.

    Il y a actuellement plus de 15 000 détenus étrangers dans les prisons françaises, soit un peu moins d’un quart des prisonniers. Encore ces chiffres ne prennent-ils pas en compte les binationaux, et pas davantage tous ceux que l’on pourrait appeler les Français de papier, et qui sont sans aucun doute fort nombreux dans nos prisons, car les mêmes principes qui nous poussent à accueillir « l’autre » sans réserve nous poussent aussi à distribuer les cartes d’identité française comme des pochettes surprises.

    Ils ne se considèrent pas comme Français

    Or, comme le reconnaissait récemment un haut magistrat : « Judiciairement parlant, je dois à la vérité de vous dire que je vois passer des « Français de souche », comme on dit, qui sont de parfaites ordures, mais que j’ai principalement affaire – à requérir puisque tel est mon métier – à des étrangers ou à des Français d’origine étrangère qui sont souvent issus du bassin méditerranéen. C’est un constat. J’irais même plus loin dans la description : nous, magistrats, sommes considérablement alimentés par des gens qui enfreignent plus ou moins gravement la loi française parce que, en réalité, ils ne se considèrent pas comme Français. » (Jean-Paul Garraud, avocat général près la cour d’appel de Poitiers. – L’Incorrect n°11 juillet/août 2018)

    Il est totalement inutile d’objecter que tous les étrangers et les Français de fraîche date ne sont pas des délinquants. Tout crime commis par un immigré « clandestin », comme Jean-Claude Nsengumukiza, devrait être considéré comme inacceptable, parce qu’il s’agit d’un crime « supplémentaire », qui n’aurait pas été commis si nos frontières avaient été correctement gardées et si la justice avait fait correctement son travail. Tout crime commis par un Français de papier, comme Chérif Chekatt, comme Mohammed Merah, comme les frères Kouachi, comme tant d’autres, devrait être considéré comme inacceptable, par qu’il s’agit d’un crime qui n’aurait pas été commis si nous avions conservé une conception raisonnable de la nationalité.

    Il n’est pas au pouvoir de nos gouvernements de faire disparaitre la faim dans le monde, ni la guerre, ni la misère, pas plus que la maladie et la mort. Il est en revanche en leur pouvoir, et il est de leur devoir, de préserver l’intégrité du corps politique dont ils ont la charge et de garantir la sécurité des individus qui le composent.

    Un homme politique anglais a prophétisé, il y a désormais longtemps déjà, que l’immigration incontrôlée ferait un jour couler « des fleuves de sang » dans son pays. Comme chacun le sait, les grandes rivières qui vont se jeter dans les fleuves sont faites de petits ruisseaux, et les petits ruisseaux eux-mêmes sont constitués de petites gouttes, de destins individuels, comme celui d’Elise et Julien. Peut-être, au moment de mourir, Elise et Julien ont-ils eu le temps de regretter que nos gouvernants ne soient pas un peu plus « xénophobes », un peu plus tournés vers le bien réel de ceux qu’ils gouvernent, et un peu moins fascinés par un mirage « humaniste » aux conséquences inhumaines.

    Aristide Renou

    Politique magazine

  • Une gauche sans migrants, le mouvement Debout en Allemagne. Qu’en disent les médias français ?

    Gauche sans migrans.jpg

     Une gauche anti-migrants en Allemagne ? Un mouvement de stupeur et d’incompréhension risque-t-il de parcourir les rédactions des médias parisiens ? Tour d’horizon.

    Un impossible ? La naissance d’une gauche clairement opposée à l’immigration massive. Pour un journaliste français de média officiel, la pilule est difficile à avaler. En règle générale, dans la majorité des médias régimistes français, être anti-migrants va de pair avec xénophobie, racisme, populisme, extrême-droite et reductio ad hitlerum. Du coup, comment ces médias, massivement de gauche ou libéraux libertaires, se sortent-ils de cette nasse en évoquant la création de Aufstehen (« Debout ! ») par Sahra Wagenknecht, membre du parti de gauche radicale Die Linke, épouse d’Oskar Lafontaine, qui fut ministre des finances avant de participer à la création de Die Linke et d’en devenir co-président. Sahra Wagenknecht, surnommée « Sahra la Rouge » par L’Obs en 2015, en référence à Rosa Luxembourg, hebdomadaire qui la considérait aussi comme « l’icône anti Merkel ».

    Florilège des réactions des médias français

    Le Monde, habituellement prompt à analyser et à développer les articles quand apparaît un fait s’opposant aux migrants (le quotidien multiplie ainsi les articles consacrés aux manifestations qualifiées « d’extrême droite » de Chemnitz) est plus discret quant aux prises de positions de Sahra Wagenknecht. Un article paru le 3 septembre 2018, signé du correspondant à Berlin, et dans la rubrique « Allemagne ». Avec « Debout ! », il s’agirait d’un mouvement visant à « reprendre le terrain laissé à l’extrême droite ». Ce qui n’empêche pas de remarquer que la gauche allemande est « en pleine crise existentielle ». Wagenknecht est présentée comme ayant continué à se dire marxiste, soutenu la Russie, critiqué l’OTAN et développé un discours sur l’immigration « en décalage avec celui qui prévaut dans son camp ». Elle s’est opposée dès 2015 à la politique de Merkel à ce propos et est montée sur scène pour fustiger les viols de Cologne, viols dont il est dit ici qu’ils ont été perpétrés « par des hommes pour la plupart originaires d’Afrique du Nord », ce que Le Monde, comme l’essentiel de la presse officielle française avait eu des difficultés à accepter à l’époque, au point d’éviter autant que possible le sujet. Que lui reproche-t-on ? De vouloir limiter l’immigration. Le Monde insiste sur le fait que son discours serait différent de celui de l’AFD, que le quotidien considère comme un parti d’extrême droite. Une petite inquiétude perce en conclusion, vu que « 60 000 personnes se sont enregistrées » sur le site depuis la création du mouvement.

    Libération affiche plus clairement son inquiétude, dans un portrait consacré à la « femme du jour » dès le 22 août 2018. Pour la correspondante à Berlin de Libération, il y a « les relents anti-migrants d’une figure de proue de la gauche allemande » (avoir une opinion différente au sujet des migrations n’est pas pour Libération du domaine des libertés liées à la démocratie mais de celui de la puanteur, le mot relents est un marqueur classique) et la reprise « des accents de l’extrême droite sur la question migratoire ». Le quotidien en profite aussi pour critiquer les plus récentes mesures du gouvernement Merkel dans le domaine migratoire, jugées « trop dures ». Libération conclut en supposant qu’à l’approche des élections régionales dans plusieurs Länder de l’Est, la création de ce mouvement pourrait permettre la mise en œuvre de coalitions entre Die Linke et la CDU pour contrer le grand méchant AFD. L’embêtement est assez grand pour que le CheckNews du quotidien se demande : « Que dit exactement Sahra Wagenknecht sur l’immigration ? ». Que lit-on ? « On peut résumer ses positions ainsi. Sahra Wagenknecht défend le droit d’asile dans sa forme actuelle et s’est opposée à son durcissement. Elle estime cependant que pour régler la crise des réfugiés, il ne suffit pas d’ouvrir les frontières du pays mais de traiter les causes, qui justifient que des personnes quittent leur pays en guerre ». Par contre, elle considère qu’une « position d’ouverture totale des frontières n’est pas une position de gauche, car l’immigration de main-d’œuvre étrangère augmente la concurrence entre les travailleurs allemands et immigrés et tire, selon elle, les salaires vers le bas » (en gros, la position du parti communiste français avant l’élection de François Mitterrand). Elle considère aussi que ces migrations provoquent « un manque à gagner pour les pays d’origine ». Suivent ensuite des extraits de discours de la responsable politique. Le choix proposé vient à l’appui de l’analyse des journalistes de Libération.

    Le Huffpost a repris les informations de l’AFP et insiste sur « la critique d’une supposée naïveté de la gauche » soutenue par Wagenknecht, ainsi que sur ses critiques contre « l’ouverture incontrôlée des frontières » et sa remise en cause « du droit d’asile dont ont bénéficié les auteurs, pour beaucoup originaires du Maghreb, d’agressions sexuelles le 31 décembre 2015 à Cologne » (à l’époque, ce média avait de même été peu prompt sur le sujet). Le média insiste aussi sur le fait que le nouveau mouvement ne s’apparente pas à l’AFD mais qu’il veut « juguler la montée de l’extrême droite » et termine par un sondage indiquant que 33 % des personnes interrogées seraient susceptibles de voter pour Debout.

    Les Échos publie le 4 septembre 2018 un véritable article journalistique, tout en retenue et en neutralité, qui pourrait être lu pour l’exemple par les rédactions de nombreux médias Français.

    Ce n’est pas le cas du Point, du moins en son titre : « Sahra Wagenknecht, la gauche allemande sur le créneau antimigrants » et son accroche : « La coprésidente du groupe parlementaire Die Linke mise sur la préférence nationale. Et espère chiper des voix à l’extrême droite ». On rappelle l’entartage « antifa », la ligne « pro-russe », mais on développe aussi sur son père iranien « porté disparu » et sur son adhésion au parti communiste de RDA en 1989, quelques mois à peine avant la chute du Mur de Berlin. Notons que cet article propose un lien conduisant à un article du même hebdomadaire paru fin août et intitulé « Nationalistes et socialistes à la fois », illustrée d’une photo de Mélenchon en tribun agité. Le début de l’article fait encore plus fort que le titre : « National et socialiste à la fois ». National et socialiste… On sent que la période des européennes va être agitée au sein du Point, et la mobilisation pointe déjà pour aider Macron à imposer ses élus.

    La télévision à l’unisson

    Le site infomigrants de la chaîne de télévision publique France 24 propose cette accroche : « Avec le mouvement de gauche Aufstehen, Sahra Wagenknecht veut reconquérir l’électorat populaire en Allemagne. Pour ce faire, elle n’hésite pas à emprunter à la rhétorique du parti d’extrême droite AFD. » Pour ce média, Debout ! a été un peu vite « catalogué comme une version germanique de la France Insoumise de Mélenchon ». Ce ne serait pas illogique, sauf que Wagenknecht n’hésite pas à emprunter « à la rhétorique anti-immigrés des populistes d’extrême droite de l’AFD, là où Mélenchon s’est toujours présenté comme le premier opposant au Rassemblement National ». On indique que « ses adversaires affirment qu’elle est autiste » et suppose que « la création de son mouvement résulterait d’une sorte de frustration de ne jamais s’être imposée à la tête de Die Linke. » Est indiqué en fin d’article que celui-ci a été initialement publié sur France 24. Un article visant clairement à distinguer le mouvement Debout ! du parti de Jean-Luc Mélenchon, ce qui laisse penser que finalement La France Insoumise ne dispose pas seulement du Média mais parfois aussi d’un autre organe de presse, France 24.

    TV5 Monde s'était encore plus inquiété, en titrant le 26 août 2018 : « Immigration, la gauche allemande chasse-t-elle sur les terres de l’extrême droite ? ». Pour ce média, Debout ! « reprend la rhétorique de l’extrême droite allemande, notamment de l’AfD (…) ce parti qui mène les cortèges contre la présence d’étrangers en Allemagne dans la ville de Chemnitz ». TV5 Monde choisit de présenter une vidéo de Sahra Wagenknecht entartée par « un militant antifasciste » (selon le média, qui n’interroge pas la pratique en question sur le plan du débat politique démocratique). La chaîne précise que Die Linke se « désolidarise des idées anti immigration » de ce mouvement. Un encart indique que debout ! « n’est pas sans rappeler l’alliance rouge-brune en Italie, entre le mouvement 5 étoiles, anticapitaliste, et la Ligue du Nord, parti d’extrême droite anti immigration ». On suppose que le stagiaire responsable de cet encart est encore étudiant à Sciences-po, sans quoi sa connaissance des mouvances dites rouges-brunes seraient sans doute plus fine

    France 3, en son JT  se demandait si l’AFD ne serait pas « pillée »? Cette gauche allemande chasserait sur les terres de l’extrême droite indique le correspondant. Cela se ferait sur l’idée que les réfugiés récents « capteraient les aides sociales », ce qui serait une idée de Debout ! L’écoute de la vidéo donne à penser que le jeune journaliste s’exprimant en direct de Berlin parle du FN des années 80 du siècle passé.

    Le JT de France 2 du 4 septembre 2018 proposait un reportage centré sur Sahra Wagenknecht, dont le ton est celui usuellement usité pour les reportages traitant de sujets effrayants, type Allemagne nazie, qui indique qu’elle « veut dynamiter la vie politique allemande », cette femme longtemps « ardente défenseur de la RDA communiste ». Citation de la femme politique : « j’en ai marre de laisser la rue aux partis d’extrême droite, parce que beaucoup de gens qui les suivent ne sont pas seulement xénophobes, ils se sentent plutôt laissés de côté, abandonnés par la vie politique ». Suite à cet extrait, le commentaire (extraordinaire) du journaliste est : « Le grand écart politique ». Il semble difficile de voir en quoi la citation précédente peut conduire à ce commentaire. C’est que sur la question des migrants « cette fille d’un père iranien rejoint le discours de la droite populiste, elle dénonce l’ouverture incontrôlée des frontières ». Citation de la femme politique : « Il y a beaucoup de colère contre les immigrés car il y a un lien avec les problèmes sociaux ».

    Ainsi, pour France 2, ne pas être favorable à l’ouverture incontrôlée des frontières n’est pas une opinion libre dans le débat démocratique mais un marqueur d’extrémisme de droite. C’est un discours largement partagé par les médias français au sujet de cette initiative politique en Allemagne. Le plus étonnant est cependant ailleurs : aucun média français n’interroge les causes de la naissance de Debout !, ni les faits concrets, ce qui est pourtant la base du journalisme  avec une question simple : ce qui est affirmé par Sahra Wagenknecht correspond-il au réel de la situation allemande ?

    Observatoire du journalisme

  • Des professionnels jugent impossible la reconstruction en cinq ans du charisme de Bruno Le Maire

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    La communauté scientifique internationale a écrit à Emmanuel Macron pour lui faire part de ses doutes concernant le projet de restauration en cinq ans du charisme du ministre de l’Economie.

    Dans une lettre ouverte adressée au président de la République, 1170 experts ont répondu à la volonté du gouvernement de reconstruire au plus vite le charisme de Bruno le Maire en s’asseyant sur toutes les procédures existantes et sur l’avis des spécialistes. « Le charisme de Bruno Le Maire, c’est un immense chantier, il est impossible de le restaurer en si peu de temps et dangereux de le laisser croire » ont écrit les signataires avant d’ajouter : « Des années d’absence de style et de déclarations grotesques ont fait du ministre de l’Economie une sorte de mélange entre Benoît Hamon et Nicolas Dupont-Aignan. Il faudra sans doute des siècles pour lui conférer un peu de charisme. Même Edouard Philippe a plus d’envergure ».

    Un mince espoir ?

    Les lettres ouvertes adressées au président de la République ne sont pas rares mais le nombre et la qualité des signataires sont cette fois-ci inédits puisqu’on trouve par exemple parmi ces derniers les experts chargés de reconstruire la crédibilité de Nathalie Loiseau. Après avoir dénoncé « l’attitude du gouvernement et du président de la République, qui n’écoutent rien ni personne », les spécialistes proposent toutefois une solution à court terme pour que Bruno Le Maire retrouve un semblant d’envergure par contraste : être constamment accompagné d’un bigorneau et de Jean-Marc Ayrault.

    Le Gorafi

  • Le président français ferait mieux de s'occuper des français

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    Le chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, le général Ahmed Gaïd Salah s’est exprimé sans ambiguïté. Il accuse la France de s’ingérer dans la politique algérienne et d’attenter à la sécurité de l’Algérie, d’une part en permettant des manifestations à Paris et dans toute la France destinées uniquement à semer le désordre.

     

    Il accuse le gouvernement français de réaliser un double-jeu bien que le président Macron affirme « suivre les événements d’Algérie sans ingérence mais également sans indifférence ».

    L’Ambassadeur Xavier Driencourt a été interpellé notamment sur certains médias télécommandé par le Quai d’Orsay qui influent sur le cours des événements, citant notamment « France 24 » et surtout l’AFP (Agence France-Presse), dont le directeur a été expulsé tout récemment et qui ne fonctionne plus en Algérie.

    Les Algériens qui manifestaient pacifiquement, jusqu’alors, en Algérie, comprennent difficilement que les autorités françaises acceptent que de telles manifestations de « Français d’origine algérienne » brandissant de nombreux drapeaux d’un pays étranger (Algérie) puissent se dérouler en France, avec des heurts et des débordements.

    « Est-ce que l’on voit des manifestations, en Algérie, lors d’élections en France, d’Algériens d’origine française, brandissant des drapeaux français ? Non, bien entendu ! Ni même de Français naturalisés algériens. Vous avez fuis votre pays, vous êtes dans un pays étranger et vous savez parfaitement que vous ne retournerez jamais vous installer en Algérie, d’ailleurs nous ne souhaitons pas votre retour car vous êtes la lie de votre pays d’origine. Préoccupez-vous de la politique de votre pays d’accueil qui a certainement davantage besoin de vos conseils ».

    Il est vrai que dans d’autres pays, tel l’Espagne par exemple, qui abrite une très importante communauté d’Algériens originaires notamment de la région d’Oranie, aucune manifestation ne s’est déroulée pour ou contre Bouteflika.

    D’autre-part, devant l’intervention musclée des forces de police et de l’armée, ce dernier vendredi, Saïd Sadi, président et fondateur du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie), a demandé avec insistance au général Gaïd Salah de partir : « Le peuple demande votre retrait t ce n’est pas en recourant aux règlements de compte que nous allons redonner confiance aux citoyens. Vous avez une occasion unique de clore votre carrière par une décision patriotique. Faites rentrer l’armée dans les casernes et laisser les Algériens inventer le grand destin que le militarisme leur a interdit depuis le premier jour de l’indépendance. »

    Quelle sera la réponse du chef de l’Etat-Major, Gaïd Salah ? Partir ou menacer de rester de gré ou de force ?

    Attendons le prochain vendredi pour le savoir !

    © Manuel Gomez pour Dreuz.info.

  • Beaucaire : Carole Delga condamnée pour discrimination envers le maire RN

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    Il faut bien qu'un jour le masque tombe. Apeurés, tendus, aux abois, hantés par leurs prochains échecs électoraux, les représentants de la gauche, toujours  donneurs de leçons, se comportent en véritables autocrates, tentant d'éliminer par tous moyens tout ce qui n'est pas eux. Du département à la région, en passant par les autres échelons locaux, force est de constater qu'ils ont tous la même attitude. Abandonnés par leurs électeurs qui ont compris le mépris dont ils faisaient l'objet, récupérés par la finance apatride, sans plus aucun repère idéologique, ils ne pensent plus que par des slogans et n'agissent plus que par des coups tordus.

    La discrimination systématique à laquelle ils se livrent a reçu un coup de bâton judiciaire bien mérité. Carole Delga mettra-t-elle un bémol à son arrogance ? Rien n'est moins sûr.

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    La présidente (PS) de la région Occitanie, Carole Delga, a été condamnée ce 26 avril 2019 à 8.000 € d'amende et dommages et intérêts pour discrimination à l'encontre du maire (RN) de Beaucaire (Gard),

    Julien Sanchez et de sa commune. En cause : sa décision de ne pas y implanter un lycée.

    La présidente (PS) de la région Occitanie, Carole Delga, a été condamnée ce 26 avril 2019 à 8.000 € d'amende et dommages et intérêts pour discrimination à l'encontre du maire (RN) de Beaucaire (Gard), Julien Sanchez.

    La commune de Beaucaire indemnisée

    La chambre correctionnelle de la cour d'appel de Nîmes condamne notamment Carole Delga à verser 5.000 euros à la commune de Beaucaire au titre du préjudice moral. Elle était poursuivie pour "discrimination fondée sur des opinions politiques" et "entrave à l'exercice d'une activité économique".

    Plainte irrecevable en première instance

    En première instance, en décembre 2017, le tribunal correctionnel de Nîmes avait à l'inverse jugé la plainte de Julien Sanchez "irrecevable" car la date de la délibération municipale donnant pouvoir au maire pour porter plainte était "antérieure à l'infraction reprochée".

    Litige sur l'implantation d'un futur lycée

    La présidente du conseil régional d'Occitanie n'avait pas signé le contrat de ville tel qu'il avait été validé par les élus gardois. Une ancienne friche SNCF, proche du centre, n'avait pas été choisie pour accueillir un futur lycée général. Il devrait être construit sur une autre commune plus petite du Gard.

    Le maire parle de "mépris"

    Julien Sanchez a réagi à cette décision de justice auprès de nos confrères de l'Agence France Presse :
     

    Je suis satisfait que la discrimination soit enfin reconnue. Beaucaire est la quatrième ville du Gard, avec 16.000 habitants, et c'était le seul contrat de ville sur 38 dans le département qui n'avait pas été signé par la présidente de la région. Je n'ai rien contre Carole Delga en tant que personne, je souhaite la paix et que Beaucaire soit traitée comme les autres communes.

    Le maire de Beaucaire a appelé la présidente de Région à réétudier la question de l'implantation d'un lycée général sur sa commune.

    France 3 Occitanie

    Dans le même esprit voir notre article du 8 avril 2019 en cliquant ici

  • Décision tragique pour Vincent Lambert : le Conseil d’Etat confirme son euthanasie

    V. Lambert.jpg

    COMMUNIQUÉ

    Le Conseil d'État vient de confirmer le jugement du Tribunal Administratif (TA) de Châlons-en-Champagne conduisant à l’euthanasie de Vincent Lambert.

    C’est le pire dénouement possible pour Vincent, pour ses parents, les frères et sœurs qui le soutiennent, pour ses amis et les 110 000 soutiens du comité, mais aussi pour les milliers de patients qui vivent en France dans le même état pauci-relationnel que Vincent.

    Les experts mandatés par le Tribunal Administratif avaient eux-mêmes affirmé que sa prise en charge ne relevait pas de l'acharnement thérapeutique ou d'une obstination déraisonnable. Ils avaient préconisé son transfert. En avril 2018, alors que la vie de Vincent était déjà gravement menacée, 70 médecins avaient rappelé dans un quotidien national que Vincent Lambert n’était pas en fin de vie et que des unités spécialisées existaient dans notre pays pour le prendre en charge.

    La justice en a décidé autrement et préfère avaliser des pratiques d’élimination des handicapés sous couvert de lutte contre l’acharnement thérapeutique et de la manière la plus hypocrite qui soit : en provoquant la mort de faim et de soif pour éviter d’avoir à pousser sur la seringue.

    Vincent Lambert est dans un état stable. Il n’est pas en fin de vie. Il n’est pas sous assistance respiratoire ni cardiaque. Il n’a pas perdu le réflexe de déglutition. Ses parents qui le visitent chaque jour voient bien qu’il n’est pas le légume décrit par les médias et beaucoup de médecins le constatent avec eux (Tribune des 60 médecins). Vincent Lambert est un très grand handicapé, en état de conscience minimale, mais beaucoup d’autres le sont comme lui et accepter qu’il trouve la mort dans les conditions d’une euthanasie déguisée condamnerait de facto tous ses semblables.

    Cette décision du Conseil d’État n’est pas définitive. Les avocats qui défendent la vie de Vincent ont annoncé de nouveaux recours, en premier lieu devant les instances internationales défendant les droits des handicapés en application de conventions auxquelles la France a adhéré.

    Comité de Soutien Vincent Lambert