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  • Livre. Notre sélection : La super-classe en pleine lumière

    La super classe.jpgÉnarque, rédacteur pour le site de Polémia et suppléant de Jean-Yves Le Gallou à l’émission « I – Média » sur TV Libertés, Michel Geoffroy vient de publier une somme considérable à la convergence de la sociologie, de la politique, de la médiologie, de l’histoire, de l’économie et de la philosophie. Parue chez Via Romana, La super-classe mondiale contre les peuples (475 p., 24 €), agrémentée par une préface de Jean-Yves Le Gallou, fera date parce qu’elle révèle les mutations idéologiques en cours.

    En effet, Michel Geoffroy a longtemps suivi les travaux du Club de l’Horloge, ce cercle de pensée libérale-nationale-conservatrice pro-occidental « déviationniste » de la « Nouvelle Droite ». Il n’hésite pourtant pas dans cet essai à fustiger le libéralisme et à dénoncer, à l’instar des « Casseurs de pub » et des lecteurs de l’Internationale situationniste, l’emprise spectaculaire. Il observe que « l’interdit sanctionne aujourd’hui avant tout les domaines inaccessibles au marché (p. 217) ». « Le cercle financier de la superclasse mondiale, note-t-il ensuite, réussit la performance, avec la complicité des médias, de mettre en accusation les victimes de sa propre politique (p. 256). »

    Par « superclasse mondiale », l’auteur « désigne une véritable classe sociale – au sens sociologique du terme – présentant des caractéristiques communes, principalement celles d’être justement une classe transnationale de riches contre les nations et contre les peuples. Une super-classe, c’est-à-dire une oligarchie qui se prétend au-dessus des États, dont elle programme de toute façon le dépérissement (p. 14) ». Cette catégorie planétaire au comportement homogène, mais dont les intérêts financiers peuvent – le cas échéant – se concurrencer, d’où d’incontestables rivalités internes parfois féroces, s’organise autour de « quatre cercles ou réseaux transnationaux […] : le cercle de l’élite économique et financière, celui des médias et de la culture, celui des entités non gouvernementales, enfin celui des élites publiques (p. 30) ».

    Michel Geoffroy insiste sur la nocivité des ONG souvent financées par Soros et d’autres milliardaires d’origine « anglo-bancaire ». Il pointe aussi l’influence discrète et déterminante des « sociétés de pensée et de pressions » mondialo-atlantistes. Sans craindre d’être qualifié par les larbins du Système de « complotiste », il évoque par exemple le Council on Foreign Relations (CFR), l’Institut Montaigne, la fondation Terra Nova, Le Siècle bien sûr, la French-American Foundation, le Forum de Davos, le groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale. Toutes agissent en faveur d’un gouvernement mondial, au service d’une dangereuse illusion, car « le mondialisme n’est pas la solution, mais bien le problème (p. 340) »

    Georges Feltin-Tracol

  • Attentat de la préfecture de police : souvenons-nous des promesses de l’État islamique

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    Le profil de l’assassin de la préfecture de police de Paris s'est précisé malgré les tentatives classiques de le faire passer pour un déséquilibré : islam radical, accointances avec une organisation terroriste, opération préméditée. L’assassinat est désormais un attentat. Le terroriste une taupe ?

    Souvenons-nous des promesses de l’État islamique. C’était encore l’époque où on l’appelait par son nom : État islamique en Irak et au Levant. Ce n’était pas encore le Califat, et on n’utilisait pas encore l’acronyme arabe de Daech pour rendre moins évident à l’oreille française son caractère religieux et prophétique. À cette époque, l’État islamique inondait Twitter, Facebook et YouTube de ses clips de propagande, de ses visuels imitant les jeux vidéo, de ses citations coraniques et des numéros de sa revue, Dabiq, qui a, depuis, changé de titre et de format.

    Alors qu’il consolidait ses conquêtes en Irak et en Syrie, l’État islamique avait un slogan principal : « Dawlat-al-Islam baqiya ! » ou, plus simplement, « Baqiya ! » (« L’État islamique restera ! »). Il avait un slogan secondaire abondamment relayé sur les réseaux sociaux : « We are coming, o Rome! » Il promettait l’accomplissement de la prophétie sunnite selon laquelle les cavaliers aux étendards noirs prendraient le Levant et soumettraient la capitale de la chrétienté, établissant la domination de l’islam sur le monde.

    Mais pour conquérir Rome, il faut d’abord passer sur le corps de la France, protectrice de la papauté depuis le règne de Pépin le Bref et considérée comme telle par l’État islamique. Le numéro 15 de Dabiq, publié à la suite des attentats de Paris en 2015, illustrait son dossier « Pourquoi nous vous haïssons » par une photographie de la messe traditionnelle ad orientem.

    Attentats des marchés de Noël, attentat de Charlie Hebdo, attentats de Paris, attentat de Nice, attentat des Champs-Élysées… L’État islamique l’a promis, l’État islamique l’a fait. L’État islamique avait appelé ses fidèles à tuer les Français partout, tout le temps, au couteau, par le poison, sous les roues des voitures… et les égorgements, renommés « coups de couteau à la gorge », partout ont fleuri.

    À cette époque, l’État islamique avait aussi promis de déstabiliser l’Europe en la submergeant sous une vague de millions de réfugiés, parmi lesquels ses fidèles se cacheraient comme des loups au milieu du troupeau. L’État islamique l’a promis, l’État islamique l’a fait.

    L’État islamique a été fondé par d’anciens cadres des renseignements irakiens qui ont mis leurs compétences au service de cette organisation. Pour faire tomber la Syrie, ils avaient placé ou retourné des hommes dans chaque ville et chaque village. Au moment opportun, ceux-ci avaient su indiquer sur qui s’appuyer, qui arrêter, qui exécuter.

    Le terroriste de la préfecture de police de Paris avait accès, par son accréditation secret défense, à des données sensibles du renseignement antiterroriste. On ne sait pas encore s’il a prêté allégeance à l’État islamique, s’il a été retourné pour devenir une source de renseignement… Étant donné le profil des fondateurs de cette organisation, c’est possible et il pourrait ne pas être le seul.

    Souvenons-nous que l’État islamique tient ses promesses. Sous-estimer un ennemi peut faire du bien au moral, mais cela ne fait pas gagner la guerre.

  • La fondatrice des Femen au Brésil demande pardon aux chrétiens

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    Spectaculaire revirement de Sarah Winter, fondatrice des Femen au Brésil en 2012 : elle présente ses excuses aux chrétiens pour les offenses des ultra-féministes et devient pro-vie.

    « Ce n’est pas une chose facile à faire, mais je demande pardon aux chrétiens pour nos protestations féministes… Nous sommes allées trop loin. » Répercutée quelques jours après Noël par le site LifeSiteNews, la repentance dans une vidéo YouTube de Sarah Winter, pseudonyme de militante de Sara Fernanda Giromini, fondatrice des Femen au Brésil puis militante du mouvement pro-bisexualité « Bastardxs », remonte au mois d’octobre dernier. Un mois après la naissance de son deuxième enfant, elle a exprimé son repentir pour l’avortement de son premier enfant, et a reconnu que la récente naissance du deuxième avait changé son regard sur le droit à la vie.

    « Des comportements offensants »

    Ce revirement a fait beaucoup de bruit au Brésil où « Sarah Winter » avait notamment défrayé la chronique en posant à moitié dénudée avec une autre fille, toutes deux s’embrassant devant l’église de Notre-Dame de la Candelaria à Rio de Janeiro, en janvier 2014. Une photo devenue un emblème de la militance homosexuelle et antichrétienne au Brésil.

    La repentance de Sara ne concerne pas seulement les agressions contre les lieux de culte et « les comportements offensants » contre les chétiens dont les Femen se sont fait une spécialité partout dans le monde, mais aussi leur militance pour l’avortement. Après la naissance de son fils, elle a écrit sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde ».

    « La destruction de la famille et de toutes les valeurs morales »

    Tournant le dos au mouvement dont elle a été l’une des dirigeantes (mais qu’elle a quitté dès 2013 en dénonçant son « business »), elle accuse les Femen de former une secte qui « promeut la destruction de la famille traditionnelle et de toutes les valeurs morales de la société ».

    « Dans un ouvrage de témoignage publié récemment, Vadia não ! Sete vezes que fui traída pelo feminismo, (Pas salope ! Sept fois trahie par le féminisme), la jeune femme explique de quelle manière les activistes du mouvement l’ont poussée à consommer des drogues, avoir des relations non consenties avec des inconnu(e)s, alors même que le mouvement prétend combattre pour le droit des femmes » (Infochrétienne .com).

    Elle-même est devenue une militante pro-vie et lance un vibrant plaidoyer à l’intention des femmes : « S’il vous plaît, vous qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez, faites attention. Je regrette énormément l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose ».

    Sarah Giromini milite à présent dans un groupe appelé « Pro-Femme » qui rejette le féminisme et l’idéologie du genre. Elle a écrit deux livres de témoignage et donne des conférences au côté d’une psychologue évangélique, Marisa Lobo.

    En France, le modèle de Marianne…

    Rappelons qu’en France, le mouvement Femen a multiplié les provocations et profanations notamment en 2013 à Paris, à la cathédrale Notre-Dame, le 12 février 2013, et en l’église de la Madeleine. C’est malheureusement la figure de proue des Femen, l’Ukrainienne Inna Schevchenko, qui a servi de modèle au dessinateur du timbre « Marianne » lancé il y a trois ans, avec la bénédiction du président de la République…

    Aleteia

  • Et voilà une nouvelle année...

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    Les conseillers départementaux du biterrois

    vous adressent tous leurs vœux pour cette nouvelle année

    Qu'elle soit faste et heureuse pour vous et vos familles

    mais également pour notre pays emporté

    dans une nouvelle tourmente

    qu'un système impuissant et partisan

    apparaît incapable de maîtriser et de régler

    avec le bien commun comme unique critère