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Islam - Page 2

  • Livre. Notre sélection :« L’Islam à la conquête de l’Occident. La stratégie dévoilée »

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    Jean-Frédéric Poisson, président du Parti chrétien-démocrate (PCD), publie un livre « explosif » révélant un document stratégique adopté en 2000 par les États musulmans pour installer en Occident une « civilisation de substitution ». Explications.

    Votre livre examine un document intitulé « Stratégie de l’action culturelle islamique à l’extérieur du monde islamique », qui a été élaboré par l’ISESCO, département culturel de l’Organisation de la Coopération islamique (OCI), regroupant 57 États musulmans. Dans quelles circonstances avez-vous découvert ce texte dont personne ne parle et pour quels motifs avez-vous décidé d’en faire connaître le contenu au plus grand nombre ? 

    C’est en lisant un livre de l’universitaire libanaise Lina Murr Nehme (Tariq Ramadan, Tareq Obrou, Dalil Boubakeur – Ce qu’ils nous cachent, ed. Salvator) que j’ai découvert le titre de ce document auquel elle faisait référence. Ma curiosité a fait le reste : je suis allé le consulter sur internet (il est disponible sur le site isesco.org) et sa lecture m’a édifié. Il n’est pas fréquent que la deuxième plus importante organisation d’États au monde, en l’occurrence l’OCI, élabore un document stratégique visant purement et simplement à assurer la domination de sa civilisation sur le reste du monde, et le disant ouvertement. L’origine de ce texte, son caractère officiel et son objectif universaliste me sont apparus comme autant de raisons de le faire connaître au grand public… et aussi aux responsables politiques français ! On ne sait jamais… 

    Pouvez-vous esquisser rapidement les principes énoncés dans cette Stratégie ? 

    Chaque musulman a le devoir de protéger et de fortifier partout sa communauté (l’Oumma) et d’assurer la propagation de tous ce qui la constitue. Il y a une vingtaine d’années, les États islamiques constataient que les communautés musulmanes occidentales n’étaient plus en situation de transmettre l’Islam dans de bonnes conditions aux nouvelles générations, et donc de répondre à cette double obligation. La Stratégie culturelle islamique vise donc d’abord à ré-enraciner les musulmans occidentaux dans leur culture et leur foi, pour qu’ils soient acteurs de l’islamisation universelle. La déréliction actuelle de l’Occident, le vide que représente la société de consommation, ont évidemment, aux yeux des responsables musulmans, vocation à ouvrir la voie au seul projet de civilisation qui soit à la fois exigeant et profitable à l’homme : l’Islam. Le document que je commente dans mon livre planifie ce remplacement. Il évoque lui-même la volonté « d’installer une société islamique pure et saine » en Occident. Difficile d’être plus clair ! 

    Selon vous, pourquoi ce document, malgré son caractère officiel, n’a jamais été pris en considération par les dirigeants politiques occidentaux, français en particulier, et par les élites en général, depuis sa publication en 2000 ? 

    D’abord la majorité des responsables politiques français considèrent l’islam comme une sorte de christianisme des Arabes. Et qu’il évoluera donc comme le christianisme – à leurs yeux tout au moins – a évolué, c’est-à-dire dans le sens d’un adoucissement, pour ne pas dire d’un affadissement progressif de ses principes. En un mot, ils ne connaissent ni ne comprennent la nature profonde de l’islam. Ensuite, beaucoup d’entre eux sont tout de même biberonnés aux bienfaits du multiculturalisme, consciemment ou non. Et cette doctrine, qui est le premier moment de la conquête de l’Europe par l’Islam, entre facilement en résonance avec ce que souhaite ce dernier. Enfin, il y a le pire : la couardise, face à un phénomène – la progression de l’islam en France – qu’ils renoncent à traiter dans le débat public, à cause de la pression médiatique qui existe sur ce sujet. Tout cela est en train de changer un peu, mais très lentement. 

    Vous affirmez sans ambages, preuves à l’appui, que l’islam est porteur d’un projet conquérant. Votre position est rarissime chez les responsables politiques occidentaux. Comment expliquez-vous leur passivité face à cette menace, que je qualifierais volontiers d’« existentielle », alors que tant d’études sérieuses sur ce sujet ont été publiées par des experts ? 

    Aux raisons que je viens d’évoquer s’ajoute une stratégie de la réduction au silence menée par les Frères musulmans, en particulier contre leurs opposants. J’ai rencontré récemment un historien spécialiste de l’antisémitisme islamique qui subit procès sur procès dans le but de le faire taire : les musulmans français l’empêchent de dénoncer ce qui est une évidence pour tous. À l’intérieur même de la communauté musulmane, les promoteurs de l’islamisation de la France et de l’Europe exercent une forme de terreur, parfois physique, sur ceux qui voudraient les critiquer ou les empêcher de remplacer la loi française par la charia. Quant aux intellectuels musulmans, en France comme ailleurs, qui sont conscients des impasses de la doctrine islamique et du danger de son application politique, ils sont eux aussi réduits au silence, en particulier parce qu’en France, l’État ne les aide pas à prendre la parole et à promouvoir leurs travaux. 

    Vous estimez que le dialogue des responsables musulmans avec les non-musulmans s’inscrit dans le cadre d’un rapport de forces destiné à lever la méfiance des Occidentaux. Sur quoi repose cette conviction ? 

    Il n’y a pas à proprement parler de dialogue dans la conception islamique. Plutôt, l’islam ne reconnaît la légitimité du dialogue avec les non-musulmans que pour s’assurer leur conversion ou leur soumission. De sorte que, du point de vue de la doctrine islamique, il n’y a que deux issues au dialogue : l’islam (qu’on s’y convertisse ou qu’on s’y soumette) ou la mort (qu’elle soit purement et simplement physique ou qu’elle prenne la forme du bannissement). Tout cela s’explique d’ailleurs parfaitement : dans la mesure où l’Islam se perçoit comme la religion naturelle des hommes, la seule voulue par Dieu, on ne voit pas pourquoi ses fidèles perdraient leur temps à discuter avec des personnes qui croient dans des ersatz de religion, dépourvus de valeur. Le Coran est très clair sur le sujet : il appelle à combattre les adeptes d’autres religions ou les incroyants, pas seulement en situation de légitime défense mais du simple fait qu’ils ne sont pas musulmans.

    Le projet conquérant de l’islam est simple : dominer culturellement et juridiquement l’Europe et convaincre les Européens non musulmans d’agir en sa faveur. Il s’agit de rééditer la stratégie et l’œuvre de Mahomet, en sa double qualité de chef politique et militaire, qui sut utiliser les ressources des peuples conquis ou asservis. L’islam veut soumettre l’Occident à la dhimmitude, statut juridique qui autorise les juifs et les chrétiens à conserver leurs croyances moyennant le versement un impôt per capita. Tel est le sort des « mécréants » en pays musulman. En attendant que cette soumission s’instaure en Occident, nos pays sont très vivement priés de laisser s’installer sur leur sol les communautés musulmanes régies par leur droit propre et disposant de leurs écoles. Cette logique séparatiste n’est pas seulement destinée à conforter l’identité des musulmans occidentaux, elle vise aussi à fracturer nos sociétés pour permettre à l’islam de s’y installer plus facilement. Telle est l’essence même du projet politique de la Stratégie. 

    On est donc en train de passer du multiculturel au multi-juridisme ? 

    Oui, et c’est d’ailleurs ce passage qui fait la différence entre le communautarisme et le séparatisme. Indéniablement, il existe dans le projet de l’OCI la volonté d’installer une justice interne à la communauté musulmane, et par conséquent complètement séparée des institutions judiciaires françaises. Cette séparation existe d’ailleurs d’ores et déjà au Royaume-Uni. Avec elle, on transforme une communauté en un quasi proto-Etat, dont la vocation consiste à se débarrasser de la tutelle du pays-hôte. Cette transformation, à la fois juridique et politique, prouve que les motivations des musulmans – du moins leurs représentants et leurs militants - ne sont pas que religieuses mais qu’ils sont bel et bien dans une démarche de conquête du pouvoir. 

    Depuis quelques années, les souffrances endurées par les chrétiens ressortissants de pays musulmans, au Proche-Orient mais aussi en Afrique et en Asie (cf. le cas d’Asia Bibi au Pakistan), semblent avoir réveillé la conscience des Français sur des réalités de l’islam qu’ils ne voyaient plus. Ce réveil serait-il dû, selon vous, à la présence croissante de musulmans dans nos pays, ou bien lui attribuez-vous d’autres causes plus désintéressées ? 

    La générosité habituelle des Français lorsqu’il s’agit de soutenir des opprimés partout dans le monde se vérifie envers les chrétiens d’Orient. Mais si l’expansion de l’islam dans notre pays a pu favoriser la solidarité envers les chrétiens orientaux, je ne reconnais pas dans cet intérêt pour eux la cause que j’aimerais y voir : la conscience de partager un héritage civilisationnel commun et par conséquent le devoir strict de tout faire pour que ne disparaissent pas du Levant les traces de cette civilisation. Il reste, malgré tout, que les injustices et les cruautés que les chrétiens d’Orient ont subies dans l’histoire, et qu’ils endurent encore, sont très certainement une marque de ce dont l’islam est capable envers les non-musulmans. Cette dimension interroge sans doute nos compatriotes et accroît leur mobilisation. 

    En réfléchissant aux probables adaptations de la loi de 1905 envisagées par le président Emmanuel Macron, vous suggérez des révisions compatibles avec l’esprit de cette loi. Le contrôle des associations cultuelles que vous préconisez ne risque-t-il pas de conduire à un contrôle identique de l’Etat sur l’enseignement dispensé dans les institutions chrétiennes, si celui-ci contredit les évolutions législatives, notamment en matière de droit de la famille ou de bioéthique ? 

    Ce n’est jamais sans risque qu’on encadre une liberté. Toutefois, il existe une différence importante entre les associations cultuelles islamiques relevant par nature de la loi de 1905, et les écoles relevant par nature de la loi de 1901.
    Et par ailleurs, il est tout de même difficile, même avec la plus parfaite mauvaise foi, de considérer qu’une opinion différente de la pensée unique sur les questions de bioéthique, par exemple, a le même statut politique et représente pour la cohésion sociale le même risque qu’un discours ouvertement anti-occidental, fondé sur la violence et le mensonge comme des outils légitimes ! Le problème, pour la puissance publique française, n’est pas d’apprendre à traiter avec la plus grande fermeté les doctrines considérées comme adversaires. Elle le fait déjà. Le problème est de considérer que l’Islam comme doctrine fait partie de ces adversaires. Or, nous en sommes très loin. C’est pourquoi toutes les démarches pédagogiques portant sur le contenu et les stratégies de l’islam sont bienvenues : il s’agit d’éclairer autant que possible le peuple français comme ses responsables. 

    Poisson.jpgVous-même, en tant qu’homme politique, que préconisez-vous comme mesures politiques concrètes face à l’extension de l’islam en France ? 

    Le document de l’ISESCO montre que l’islamisation de la France relève d’une volonté stratégique portée par des Etats, agissant sur le champ culturel, et soutenue par des moyens financiers importants. Par conséquent, si la France veut y répondre, elle doit le faire sur ces trois plans.

    D’abord, faire de l’islamisation un enjeu de politique publique, porté par le gouvernement, et ne pas laisser les maires se débrouiller seuls. Il est aussi impératif de réinvestir le champ culturel par la promotion de notre civilisation, notamment à travers les réformes des programmes de l’Education nationale, en histoire comme en français. Il faut réapprendre à nos jeunes la fierté d’un héritage si beau malgré ses imperfections et ses dérives. Enfin, des moyens conséquents doivent servir cet objectif afin de répondre d’égal à égal aux pays musulmans qui, au moins sur ce plan, sont nos adversaires. Nous ne pouvons pas accepter que les Etats du Golfe continuent d’acquérir les plus beaux fleurons de notre hôtellerie et de nos châteaux, ou nos clubs de football – pour ne citer que ces exemples.

    Ensuite, l’islamisation relève d’un « gagne-terrain » favorisé par le renoncement de la puissance publique à appliquer la loi française, dans sa lettre et son esprit. Ainsi, même s’il n’est pas illégal de réserver des horaires de piscine aux musulmanes, une telle pratique est violemment contraire à l’esprit d’égalité et de confiance dans la personne humaine qui est la marque de notre civilisation. Il convient donc, là aussi, de réaffirmer la force de l’Etat.

    Enfin, tout doit être fait pour soutenir notre démographie. Il y a longtemps que, pour le bien commun de notre pays, nous réclamons un contrôle strict des flux migratoires, la suspension du droit du sol pour l’acquisition de la nationalité française et le renforcement de la politique familiale. Ces dispositions ne portent pas directement sur la contention de l’islam, mais leurs effets permettraient de lutter contre le déséquilibre démographique alimenté par sa progression. Evidemment, la dénonciation sans réserve du Pacte de Marrakech sur les migrations que la France a récemment signé, s’inscrit dans cette perspective.   

    L'ISLAM, Annie Laurent,
    Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    Annie Laurent

    Annie Laurent.jpgSpécialiste du Proche-Orient, des chrétiens d’Orient et de l’islam, Annie Laurent est à l’origine de l’association Clarifier et est l’auteur notamment de L’Islam, pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore) (Artège, 2017), L’islam peut-il rendre l’homme heureux (Artège, 2012), Les chrétiens d’Orient vont-ils disparaître ? (Salvator, 2017). 

     

     

     

        L'ISLAL'Islam-Laurent.jpgM, Annie Laurent,
        Éditions Artège, 285 p., 19,90 €

  • Une gauche sans migrants, le mouvement Debout en Allemagne. Qu’en disent les médias français ?

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     Une gauche anti-migrants en Allemagne ? Un mouvement de stupeur et d’incompréhension risque-t-il de parcourir les rédactions des médias parisiens ? Tour d’horizon.

    Un impossible ? La naissance d’une gauche clairement opposée à l’immigration massive. Pour un journaliste français de média officiel, la pilule est difficile à avaler. En règle générale, dans la majorité des médias régimistes français, être anti-migrants va de pair avec xénophobie, racisme, populisme, extrême-droite et reductio ad hitlerum. Du coup, comment ces médias, massivement de gauche ou libéraux libertaires, se sortent-ils de cette nasse en évoquant la création de Aufstehen (« Debout ! ») par Sahra Wagenknecht, membre du parti de gauche radicale Die Linke, épouse d’Oskar Lafontaine, qui fut ministre des finances avant de participer à la création de Die Linke et d’en devenir co-président. Sahra Wagenknecht, surnommée « Sahra la Rouge » par L’Obs en 2015, en référence à Rosa Luxembourg, hebdomadaire qui la considérait aussi comme « l’icône anti Merkel ».

    Florilège des réactions des médias français

    Le Monde, habituellement prompt à analyser et à développer les articles quand apparaît un fait s’opposant aux migrants (le quotidien multiplie ainsi les articles consacrés aux manifestations qualifiées « d’extrême droite » de Chemnitz) est plus discret quant aux prises de positions de Sahra Wagenknecht. Un article paru le 3 septembre 2018, signé du correspondant à Berlin, et dans la rubrique « Allemagne ». Avec « Debout ! », il s’agirait d’un mouvement visant à « reprendre le terrain laissé à l’extrême droite ». Ce qui n’empêche pas de remarquer que la gauche allemande est « en pleine crise existentielle ». Wagenknecht est présentée comme ayant continué à se dire marxiste, soutenu la Russie, critiqué l’OTAN et développé un discours sur l’immigration « en décalage avec celui qui prévaut dans son camp ». Elle s’est opposée dès 2015 à la politique de Merkel à ce propos et est montée sur scène pour fustiger les viols de Cologne, viols dont il est dit ici qu’ils ont été perpétrés « par des hommes pour la plupart originaires d’Afrique du Nord », ce que Le Monde, comme l’essentiel de la presse officielle française avait eu des difficultés à accepter à l’époque, au point d’éviter autant que possible le sujet. Que lui reproche-t-on ? De vouloir limiter l’immigration. Le Monde insiste sur le fait que son discours serait différent de celui de l’AFD, que le quotidien considère comme un parti d’extrême droite. Une petite inquiétude perce en conclusion, vu que « 60 000 personnes se sont enregistrées » sur le site depuis la création du mouvement.

    Libération affiche plus clairement son inquiétude, dans un portrait consacré à la « femme du jour » dès le 22 août 2018. Pour la correspondante à Berlin de Libération, il y a « les relents anti-migrants d’une figure de proue de la gauche allemande » (avoir une opinion différente au sujet des migrations n’est pas pour Libération du domaine des libertés liées à la démocratie mais de celui de la puanteur, le mot relents est un marqueur classique) et la reprise « des accents de l’extrême droite sur la question migratoire ». Le quotidien en profite aussi pour critiquer les plus récentes mesures du gouvernement Merkel dans le domaine migratoire, jugées « trop dures ». Libération conclut en supposant qu’à l’approche des élections régionales dans plusieurs Länder de l’Est, la création de ce mouvement pourrait permettre la mise en œuvre de coalitions entre Die Linke et la CDU pour contrer le grand méchant AFD. L’embêtement est assez grand pour que le CheckNews du quotidien se demande : « Que dit exactement Sahra Wagenknecht sur l’immigration ? ». Que lit-on ? « On peut résumer ses positions ainsi. Sahra Wagenknecht défend le droit d’asile dans sa forme actuelle et s’est opposée à son durcissement. Elle estime cependant que pour régler la crise des réfugiés, il ne suffit pas d’ouvrir les frontières du pays mais de traiter les causes, qui justifient que des personnes quittent leur pays en guerre ». Par contre, elle considère qu’une « position d’ouverture totale des frontières n’est pas une position de gauche, car l’immigration de main-d’œuvre étrangère augmente la concurrence entre les travailleurs allemands et immigrés et tire, selon elle, les salaires vers le bas » (en gros, la position du parti communiste français avant l’élection de François Mitterrand). Elle considère aussi que ces migrations provoquent « un manque à gagner pour les pays d’origine ». Suivent ensuite des extraits de discours de la responsable politique. Le choix proposé vient à l’appui de l’analyse des journalistes de Libération.

    Le Huffpost a repris les informations de l’AFP et insiste sur « la critique d’une supposée naïveté de la gauche » soutenue par Wagenknecht, ainsi que sur ses critiques contre « l’ouverture incontrôlée des frontières » et sa remise en cause « du droit d’asile dont ont bénéficié les auteurs, pour beaucoup originaires du Maghreb, d’agressions sexuelles le 31 décembre 2015 à Cologne » (à l’époque, ce média avait de même été peu prompt sur le sujet). Le média insiste aussi sur le fait que le nouveau mouvement ne s’apparente pas à l’AFD mais qu’il veut « juguler la montée de l’extrême droite » et termine par un sondage indiquant que 33 % des personnes interrogées seraient susceptibles de voter pour Debout.

    Les Échos publie le 4 septembre 2018 un véritable article journalistique, tout en retenue et en neutralité, qui pourrait être lu pour l’exemple par les rédactions de nombreux médias Français.

    Ce n’est pas le cas du Point, du moins en son titre : « Sahra Wagenknecht, la gauche allemande sur le créneau antimigrants » et son accroche : « La coprésidente du groupe parlementaire Die Linke mise sur la préférence nationale. Et espère chiper des voix à l’extrême droite ». On rappelle l’entartage « antifa », la ligne « pro-russe », mais on développe aussi sur son père iranien « porté disparu » et sur son adhésion au parti communiste de RDA en 1989, quelques mois à peine avant la chute du Mur de Berlin. Notons que cet article propose un lien conduisant à un article du même hebdomadaire paru fin août et intitulé « Nationalistes et socialistes à la fois », illustrée d’une photo de Mélenchon en tribun agité. Le début de l’article fait encore plus fort que le titre : « National et socialiste à la fois ». National et socialiste… On sent que la période des européennes va être agitée au sein du Point, et la mobilisation pointe déjà pour aider Macron à imposer ses élus.

    La télévision à l’unisson

    Le site infomigrants de la chaîne de télévision publique France 24 propose cette accroche : « Avec le mouvement de gauche Aufstehen, Sahra Wagenknecht veut reconquérir l’électorat populaire en Allemagne. Pour ce faire, elle n’hésite pas à emprunter à la rhétorique du parti d’extrême droite AFD. » Pour ce média, Debout ! a été un peu vite « catalogué comme une version germanique de la France Insoumise de Mélenchon ». Ce ne serait pas illogique, sauf que Wagenknecht n’hésite pas à emprunter « à la rhétorique anti-immigrés des populistes d’extrême droite de l’AFD, là où Mélenchon s’est toujours présenté comme le premier opposant au Rassemblement National ». On indique que « ses adversaires affirment qu’elle est autiste » et suppose que « la création de son mouvement résulterait d’une sorte de frustration de ne jamais s’être imposée à la tête de Die Linke. » Est indiqué en fin d’article que celui-ci a été initialement publié sur France 24. Un article visant clairement à distinguer le mouvement Debout ! du parti de Jean-Luc Mélenchon, ce qui laisse penser que finalement La France Insoumise ne dispose pas seulement du Média mais parfois aussi d’un autre organe de presse, France 24.

    TV5 Monde s'était encore plus inquiété, en titrant le 26 août 2018 : « Immigration, la gauche allemande chasse-t-elle sur les terres de l’extrême droite ? ». Pour ce média, Debout ! « reprend la rhétorique de l’extrême droite allemande, notamment de l’AfD (…) ce parti qui mène les cortèges contre la présence d’étrangers en Allemagne dans la ville de Chemnitz ». TV5 Monde choisit de présenter une vidéo de Sahra Wagenknecht entartée par « un militant antifasciste » (selon le média, qui n’interroge pas la pratique en question sur le plan du débat politique démocratique). La chaîne précise que Die Linke se « désolidarise des idées anti immigration » de ce mouvement. Un encart indique que debout ! « n’est pas sans rappeler l’alliance rouge-brune en Italie, entre le mouvement 5 étoiles, anticapitaliste, et la Ligue du Nord, parti d’extrême droite anti immigration ». On suppose que le stagiaire responsable de cet encart est encore étudiant à Sciences-po, sans quoi sa connaissance des mouvances dites rouges-brunes seraient sans doute plus fine

    France 3, en son JT  se demandait si l’AFD ne serait pas « pillée »? Cette gauche allemande chasserait sur les terres de l’extrême droite indique le correspondant. Cela se ferait sur l’idée que les réfugiés récents « capteraient les aides sociales », ce qui serait une idée de Debout ! L’écoute de la vidéo donne à penser que le jeune journaliste s’exprimant en direct de Berlin parle du FN des années 80 du siècle passé.

    Le JT de France 2 du 4 septembre 2018 proposait un reportage centré sur Sahra Wagenknecht, dont le ton est celui usuellement usité pour les reportages traitant de sujets effrayants, type Allemagne nazie, qui indique qu’elle « veut dynamiter la vie politique allemande », cette femme longtemps « ardente défenseur de la RDA communiste ». Citation de la femme politique : « j’en ai marre de laisser la rue aux partis d’extrême droite, parce que beaucoup de gens qui les suivent ne sont pas seulement xénophobes, ils se sentent plutôt laissés de côté, abandonnés par la vie politique ». Suite à cet extrait, le commentaire (extraordinaire) du journaliste est : « Le grand écart politique ». Il semble difficile de voir en quoi la citation précédente peut conduire à ce commentaire. C’est que sur la question des migrants « cette fille d’un père iranien rejoint le discours de la droite populiste, elle dénonce l’ouverture incontrôlée des frontières ». Citation de la femme politique : « Il y a beaucoup de colère contre les immigrés car il y a un lien avec les problèmes sociaux ».

    Ainsi, pour France 2, ne pas être favorable à l’ouverture incontrôlée des frontières n’est pas une opinion libre dans le débat démocratique mais un marqueur d’extrémisme de droite. C’est un discours largement partagé par les médias français au sujet de cette initiative politique en Allemagne. Le plus étonnant est cependant ailleurs : aucun média français n’interroge les causes de la naissance de Debout !, ni les faits concrets, ce qui est pourtant la base du journalisme  avec une question simple : ce qui est affirmé par Sahra Wagenknecht correspond-il au réel de la situation allemande ?

    Observatoire du journalisme

  • Fiché S, Chérif Chekkat était surtout fiché FSPRT et c’est beaucoup plus grave !

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    Chérif Chekatt, le suspect identifié après la tuerie sur le marché de Noël de Strasbourg ce mardi 11 décembre 2018, avait déjà été condamné pour des dizaines de délits. Il était fiché S mais aussi inscrit sur un autre registre pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (…)

    Depuis 2016, son nom figure au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), un registre qui regroupe les profils les plus inquiétants, de façon plus précise encore que le fameux fichier “S”, sur lequel il était aussi inscrit depuis plus longtemps.

  • Général Gomart : « l’invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée »

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    Le général Gomart, patron du renseignement militaire, qui a quitté l’armée en mai 2017, explique : « Cette invasion de l’Europe par les migrants est programmée, contrôlée et acceptée ».

    Et « rien du trafic migratoire en Méditerranée n’est ignoré des autorités françaises, militaires et civiles ».

     

    Le général de corps d’armée (quatre étoiles) Christophe Gomart, patron de la DRM (Direction du renseignement militaire) était chargé de recueillir toutes les informations susceptibles d’aider la France à prendre ses décisions d’ordre militaire.

    Il a expliqué, en ouverture du colloque GEOINT (Géospatial Intelligence), qui s’est tenu à la Société de Géographie à Paris, les 11 et 12 septembre 2018, comment le trafic migratoire au Moyen-Orient et en Méditerranée n’échappe au Renseignement français.

    • La Direction du Renseignement Militaire, qui est leader en France sur le renseignement d’origine imagerie (ROIM) fourni par les satellites-espions militaires, a inauguré le 19 janvier dernier un très discret centre d’expertise, le CRGI (Centre de Renseignement Géospatial Interarmées).
    • Pluridisciplinaire, il intègre une trentaine de spécialistes civils, militaires et réservistes de haut niveau dont la principale fonction consiste à fusionner le renseignement recueilli par la DRM à partir d’une multitude de capteurs (interceptions, satellites, sources ouvertes, cybersurveillance, etc.).
    • C’est ainsi que la DRM peut présenter au gouvernement français une situation précise de la présence des migrants subSahariens en Libye, ainsi que les identités exactes, les modes opératoires et les stratégies des « passeurs » de migrants.
    • Ces informations sont transmises par la France à l’état-major de la mission européenne en Méditerranée (Eunavfor Med) lancée en mai dernier.

    Le général Gomart a déclaré, lors du colloque, que les militaires français avaient repéré les principaux points d’entrée des filières de trafic humain sur le territoire libyen, notamment à partir de la zone des trois frontières (Libye, Soudan, Égypte).

    • Le renseignement français sait où les passeurs échangent leurs cargaisons humaines, où ils les hébergent.
    • Il les voit préparer les départs vers l’Europe depuis les plages de Tripolitaine et de Cyrénaïque, imposant aux migrants un processus immuable.

    Avant tout départ en mer, les passeurs appellent le Centre de Coordination Italien des Secours Maritimes, et c’est ainsi que les bateaux européens vont recueillir directement en mer les masses migratoires, pour les transporter à bon port, de crainte qu’ils ne s’égarent sur les côtes africaines…

    Le GEOINT est devenu « l’outil idéal pour valoriser des données massives géo localisées. Il joue le rôle d’un accélérateur de prises de décisions en donnant une vision claire et complète aux chefs militaires et aux décideurs politiques ».

    L’invasion n’avance pas au hasard

    Il n’y a donc aucun mystère, tout se sait.

    • On sait où les « passeurs » vont s’approvisionner en bateaux.
    • On sait que la Turquie délivre de faux passeports et que les autorités de réception ferment les yeux.
    • Le Renseignement français est capable de voir le trafic migratoire en Afrique jusque dans ses détails, et il pourrait le voir également en Europe.

    Mais peut-être regarde-t-il, par ordre, dans d’autres directions !

    Manuel Gomez pour Dreuz.info

  • Centres de rétention de migrants : le niet catégorique du Maroc

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    Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement.

    © Copyright : DR

     

    Si le monde évolue de la sorte, il ne restera bientôt plus qu'Emmanuel Macron  pour laisser son pays envahi sans résistance. Aux ordres de la finance internationale et du grand patronat, entouré d'idéologues dépourvus de tout sens des réalités, il sacrifie le peuple de France et sa substance millénaire. Il  faudra bien qu'un jour tous ces félons criminels rendent des comptes.

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    Mustapha El Khalfi a été très ferme sur cette question, lors du point de presse hebdomadaire donné à l’issue du Conseil de gouvernement. Il a de nouveau expliqué la stratégie du Maroc sur l’épineuse question migratoire, chiffres à l’appui.

    C’est un refus catégorique que le Maroc vient d'exprimer, encore une fois, à l'Union Européenne. Le Royaume n'acceptera en effet jamais d'accueillir sur son territoire des centres de débarquement de migrants qui auront été refoulés du vieux continent. Cette position, très ferme, a été récemment transmise aux ambassadeurs de l'Union européenne et des pays africains accrédités dans le Royaume.

    "Nous nous sommes réunis avec les représentants diplomatiques, et leur avons expliqué la stratégie marocaine de lutte contre l'émigration clandestine", a ainsi déclaré Mustapha El Khalfi, porte-parole du gouvernement.

    Le ministre a également précisé que la question de la migration, et tout particulièrement à travers la récente opération de rapatriement vers le Maroc de 120 migrants africains ayant transité par l'Espagne, a été l’un des principaux sujets qui ont été débattus lors de la dernière réunion hebdomadaire de l’équipe gouvernementale.

    Le premier point sur lequel le gouvernement insiste porte sur le refus catégorique du Maroc d'accueillir sur son sol des centres de rétention de migrants. Le second, et non des moindres, est que "le Royaume ne peut à lui seul jouer le rôle de gendarme de l'Europe".

    En d'autres termes, selon Mustapha El Khalfi, le Maroc demande à l'UE de contribuer à la fois techniquement et financièrement aux efforts qu’il mène dans ce domaine. "Tout comme le Maroc refuse d’endosser ce rôle de gendarme, il refuse aussi que son territoire soit utilisé par des réseaux de trafic humain vers l'Europe", insiste le ministre.

    Le Maroc mènera une lutte implacable contre ces "mafias", a-t-il ainsi martelé, faisant allusion aux incursions et aux passages illégaux de migrants dans les enclaves de Sebta et Melilla, à travers les clôtures grillagées séparant les deux villes occupées.

    Le porte-parole du gouvernement a par ailleurs fourni des chiffres édifiants sur la lutte anti-migration clandestine actuellement menée par le Maroc. En 2018, a-t-il ainsi affirmé, 74 réseaux de trafic humain ont été démantelés, et 260 trafiquants ont été traduits devant la justice. Lors du seul mois d'août dernier, les services de sécurité marocains ont mis en échec quelques 14.600 cas de tentatives d’émigration clandestine vers l'Europe.

    Mustapha Khalfi a conclu son point de presse en insistant sur le fait que la stratégie migratoire du Maroc a permis de régulariser, depuis 2017,  la situation de près 50.000 sans-papiers qui résident désormais en toute légalité au Maroc.

    Par Mohamed Chakir Alaoui

    Le 360

  • Yves Mamou : "Face à l'islamisme, nos élites ont trahi"

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    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Alors que l'existence de tensions communautaires a été reconnue par Gérard Collomb lui-même, le journaliste Yves Mamou accuse les élites françaises de s'être coupablement désintéressées de l'immigration, et d'avoir fermé les yeux sur l'islamisation du pays.

     

    FIGAROVOX.- Selon vous, l'immigration et l'islamisation auraient pour conséquence d'empêcher les Français de « faire nation » ? Quel lien faites-vous entre la supposée émergence perturbatrice de l'islam et la supposée désagrégation de la nation française ?

    Yves MAMOU - Le Grand Abandon est une tentative de reconstitution. J'ai essayé de savoir pourquoi et comment, à côté de la nation française, une nation islamique avait pu progressivement se constituer. Les déclarations fracassantes de Gérard Collomb, ex-ministre de l'Intérieur, au matin de sa passation de pouvoir à Édouard Philippe, Premier ministre, montrent que la juxtaposition de ces deux nations aujourd'hui en France engendre un risque d'affrontement. Nous sommes aujourd'hui « côte à côte » (sous-entendu musulmans et non-musulmans) a dit Gérard Collomb, mais rien ne garantit que demain nous ne serons pas «face à face». Cet avis de guerre civile en bonne et due forme a été proféré par l'homme qui, pendant un an et demi, Place Beauvau, a eu sous les yeux, au quotidien, tous les rapports de police et de gendarmerie.

    Gérard Collomb est partie prenante de l'élite politique française. Il abandonne son poste en informant que la guerre civile est à nos portes. Une fuite qui à elle seule justifie mon titre « Le Grand Abandon ». L'avertissement aurait eu plus de force s'il avait été proféré par un ministre en exercice. L'avoir prononcé sur le pas de la porte a fait que certains médias ne l'ont même pas repris.

    La guerre civile se définit comme le déchirement d'une nation. Je ne sais pas si cette guerre aura lieu, mais il m'a semblé utile de m'interroger sur la présence de deux nations sur le même territoire national. Parfois, ce sont des frontières mal tracées qui créent les conditions d'un affrontement entre deux nations. Mais en France, la nation islamique a été fabriquée de toutes pièces. Elle est le résultat d'une politique. Les élites françaises, c'est-à-dire les grands corps de l'État, les partis politiques, les experts, les magistrats, les médias, les élites culturelles… ont, pour de multiples raisons, plusieurs décennies durant - et encore aujourd'hui - encouragé et légitimé l'immigration musulmane.

    Cette préférence des élites pour l'islam a produit un fossé abyssal entre la France d'en haut et la France d'en bas. Le Baromètre de la Confiance que le Cevipof, le centre de recherches de Sciences Po, publie année après année, illustre parfaitement le phénomène: la majorité de la population française témoigne à l'égard de sa classe politique d'une gamme de sentiments qui va de l'écœurement au dégoût, en passant par le rejet et l'indifférence. Et sur quoi se cristallise cette rupture entre le haut et le bas de la société? Sur l'islam jugé trop invasif et l'immigration jugée excessive.

    Curieusement, ce baromètre du Cevipof sauve la mise de deux institutions, l'armée et la police qui jouissent d'un taux de confiance de près de 80 %.

    Peut-être, mais est-ce suffisant pour affirmer comme vous le faites que l'islamisme et l'immigrationnisme ont été voulus, théorisés, écrits et préparés à l'avance ?

    L'immigration a été voulue et organisée, mais l'islamisation de cette immigration n'était sans doute pas inscrite au menu. Si l'immigration se poursuit malgré l'islamisation, c'est sans doute que nos élites la jugent insignifiante. Ou bien qu'elle leur est indifférente. Et c'est cette indifférence au risque de guerre civile que j'ai voulu souligner.

    La constance avec laquelle le Conseil d'État a aidé à la constitution d'une nation islamique en France est sidérante. Je liste dans mon livre tous les arrêts du Conseil d'État favorables à l'immigration musulmane, favorables au voile, favorables au burkini, favorables à la burqa, favorables aux familles polygames et j'en passe. Idem pour le Conseil constitutionnel qui trouve conforme à l'intérêt général de laisser les écoles salafistes proliférer ou de supprimer, au nom de la « solidarité », les peines qui frappaient autrefois les délinquants qui facilitaient l'immigration clandestine. Mon livre passe également au crible l'étrange aveuglement de l'Observatoire de la laïcité quand il est question d'islam et l'étrange sensibilité du Conseil supérieur de l'audiovisuel aux récriminations des téléspectateurs musulmans.

    Il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l'islam.

    Tout ce que j'avance dans mon livre est sourcé. Le Grand Abandon est riche de plus de 700 notes et références. L'ordonnancement et la mise en relation de ces faits étayés et vérifiés entre eux mettent en lumière une évidence: il existe bel et bien une préférence des élites françaises pour l'islam.

    Ce qui nous ramène à votre première question. Ce n'est pas seulement l'islam qui empêche aujourd'hui de faire nation. Les élites aussi ne veulent plus faire nation.

    « L'antiracisme politique qui sévit aujourd'hui n'a jamais eu pour but de combattre le racisme. » Que voulez-vous dire ?

    Je n'ai pas remarqué de mobilisation des organisations antiracistes contre le rappeur Nick Conrad qui a chanté le meurtre des Blancs et des enfants blancs dans les crèches. Ni contre les Indigènes de la République ou le syndicat SUD Éducation qui ont organisé des séminaires «racisés» fermés aux « Blancs », ni contre Médine qui rêve de crucifier les laïcards au Golgotha, ni contre Mmes Ernotte (France Télévisions) et Nyssen (ministère de la culture) qui souhaitaient voir moins de « Blancs » à la télévision.

    En revanche, quand Éric Zemmour a affirmé que les immigrés étaient surreprésentés dans les prisons, ou quand Georges Bensoussan a tenté d'expliquer que l'antisémitisme sévissait dans une large frange de la population musulmane en France, les associations antiracistes se sont unies pour les traîner devant un tribunal. Au nom de la lutte antiraciste!

    Ces quelques exemples permettent de situer la zone d'action de l'antiracisme: faire taire tout critique de la «diversité». La « diversité » n'est pas un slogan antiraciste un peu creux. Je démontre dans mon livre que la « diversité » est en réalité une politique. Et cette politique passe par les organisations antiracistes subventionnées par l'État, par l'école où l'apprentissage de l'arabe est proposé aujourd'hui dès le primaire, par une politique du ministère de la Culture qui subventionne la « diversité » au cinéma et au théâtre, par l'Afnor qui labellise les entreprises pour plus de «diversité», par le Conseil supérieur de l'audiovisuel qui, avec son Baromètre de la «diversité» rêve d'imposer des quasi quotas ethniques sur le petit écran, et par divers lobbys comme le Club XXI d'Hakim el Karoui ou l'association Coexister...

    Le Grand Abandon démontre que l'antiracisme politique et le discours diversitaire n'ont pas pour but de combattre le racisme. Ce sont des outils au service d'une réinitialisation des consciences. Ils servent à marteler

    La gauche clientéliste flatte le communautarisme islamique.

    que les immigrés de couleur sont par essence des victimes. Les services du Premier ministre diffusent actuellement des clips contre les violences sexistes. L'un de ces clips montre un « Blanc » qui agresse sexuellement une jeune fille d'origine maghrébine laquelle est défendue par une « Blanche » en couple avec un homme noir. Ce clip d'État d'une grande pureté idéologique assigne la violence sexuelle aux hommes Blancs et refuse d'évoquer celle qui peut aussi exister chez les «victimes» de couleur. J'affirme que cette victimisation forcenée des Français de couleur participe à la fabrication de la violence d'aujourd'hui.

    Quand vous parlez des « élites », qui désignez-vous exactement ? Peut-on mettre tous les responsables politiques, économiques, culturels, médiatiques… dans le même panier ? 

    Mon livre passe en revue les partis politiques, le ministère de la justice, les associations antiracistes, l'université, l'école, les experts, les intellectuels, le monde du cinéma et du théâtre et de quelques autres encore… Chacun de ces groupes ou institutions œuvre, dans le champ qui est le sien, à la promotion de la « diversité » et de son corollaire le « vivre-ensemble ». J'ai déjà évoqué le cas du Conseil d'État, du Conseil constitutionnel et du Conseil supérieur de l'audiovisuel. Mais je liste également le cas des intellectuels qui pétitionnent et lynchent médiatiquement toute personnalité publique qui émet des opinions non conformes aux leurs. L'écrivain algérien Kamel Daoud en a ainsi fait les frais quand il a expliqué que les viols de masse de Cologne en 2015 étaient dus à l'importation en Allemagne d'une culture patriarcale des relations entre les sexes. Les experts justifient et encouragent l'immigration au nom de supposés bienfaits économiques. Le ministère de la justice met à mal la liberté d'expression des Zemmour et Bensoussan… etc. J'ai 600 pages d'exemples et de logiques qui s'emboîtent les unes dans les autres et qui tous ensemble concourent à une révolution, « par le haut ».

    En trente ans, la société française a quitté un modèle laïque républicain pour être projetée dans un modèle multiculturaliste, communautariste et anti-laïque. Il s'agit d'une authentique révolution qui se poursuit encore aujourd'hui sous nos yeux. Les élites politiques, économiques et institutionnelles ont balayé le vieux modèle laïque et républicain sans demander l'avis du reste de la population. Les élites françaises ont été à l'origine du plus grand casse du siècle, lequel s'avère être aussi un casse de la démocratie et de la laïcité. Pour quel profit ? Je crains que seul l'islamisme soit à même de tirer les marrons du feu.

    Les politiques ont selon vous une responsabilité toute particulière dans la diffusion de l'islamisme. Tous, y compris le Front national, pourquoi ?

    Le Front national a joué les repoussoirs. Par sa seule présence, le Front national a empêché l'émergence de tout débat sérieux sur l'islam et l'immigration. Les éructations de Jean-Marie Le Pen toujours à la limite du racisme et de l'antisémitisme ont contribué au caractère hégémonique du discours antiraciste. Marine Le Pen a bien tenté de redresser l'image de son parti, mais le mal était fait. Et il dure encore.

    Quant aux gouvernements de gauche, ils portent une responsabilité historique que j'expose dans Le Grand Abandon.

    Vous reprochez aux politiques, notamment de gauche (« islamo-gauchistes ») leur clientélisme, mais vous le reconnaissez vous-même en introduction, les musulmans deviennent une composante à part entière de la population: il faut bien que des politiques leur parlent à eux aussi ?

    La gauche clientéliste flatte le communautarisme islamique: baux emphytéotiques pour la construction de mosquées, heures de piscine réservées aux femmes, etc., cela dans le but de recueillir les voix des musulmans. L'islamo-gauchisme accompagne la violence islamiste pour conquérir le pouvoir. Ce sont deux démarches différentes, mais les deux instrumentalisent les musulmans comme outil de conquête du pouvoir.

    En trente ans, la société française a quitté un modèle laïque républicain pour être projetée dans un modèle multiculturaliste, communautariste et anti-laïque.

    Cette instrumentalisation de l'islam par la gauche a creusé la tombe de la laïcité. La laïcité non plus n'est pas un mot creux. C'est l'espace de la citoyenneté. Et la citoyenneté c'est l'espace du politique parce qu'il est débarrassé de tous les sujets qui ne prêtent pas à la discussion et à la négociation. Si la laïcité a cantonné la religion au domicile et aux lieux de culte, c'est précisément pour les sortir de l'espace politique. En réintroduisant la religion - et surtout la religion musulmane - dans l'espace de la politique, la gauche (mais aussi la droite) a disséminé les germes de la guerre civile.

    Une République laïque ne doit reconnaître que des citoyens et non des communautés, et moins encore des communautés religieuses. Penser comme le font nos élus de droite et de gauche que la République doit des mosquées aux musulmans est une erreur et une trahison. Une erreur parce qu'elle conforte le communautarisme et le sécessionnisme musulman. Et une trahison parce que ce que la République doit aux Français, quelle que soit leur confession ou leur couleur de peau, ce sont des écoles, la liberté de pensée et d'expression.

    Vous critiquez beaucoup aussi l'Église. Mais n'est-elle pas dans son rôle lorsqu'elle exprime une compassion à l'égard des migrants ? Faut-il toujours tout ramener à une vision politique ?

    Le rôle des journalistes n'est pas de prendre les apparences pour le réel. Quand Macron va au Collèges des Bernardins et déclare aux plus hautes personnalités du catholicisme français qu'il faut « réparer » le lien abîmé entre l'Église et l'État, que croyez-vous qu'il fasse? Une bonne action? Non, il fait de la politique. Il s'adresse à une Église catholique blessée par cent ans de laïcité et qui souffre d'une hémorragie de fidèles. Il lui dit: oublions la laïcité, revenez dans le jeu politique. Pourquoi Macron fait-il cela? Pour se constituer des alliés dans son grand projet de bâtir ce qu'il appelle l' « Islam de France ». Macron a besoin d'alliés pour se débarrasser de la laïcité. Quel meilleur allié que l'Église?

    Quant à la compassion de l'Église pour les migrants musulmans, il est bon de rappeler que cette compassion est sélective. L'Église ne défend pas les Coptes quand ils sont massacrés en Égypte, elle proteste à peine contre l'authentique épuration ethnique qui frappe les chrétiens d'Orient, et elle n'a guère eu de mot charitable pour les Yazidis massacrés par l'État islamique. C'est cette sélectivité compassionnelle qui interroge. J'essaye de montrer dans mon livre que la charité affichée de l'Église envers les musulmans est aussi une politique.

    Quant aux médias, pour finir, vous y voyez des «falsificateurs de la vérité» ?

    Il y a quelques jours, le Journal télévisé de France 2 a diffusé un reportage sur l'épidémie d'attaques au couteau qui sévit à Londres. Mais la même épidémie sévit en France et aucun média ne dresse un tableau de la situation. Il faut feuilleter la presse de province, journal par journal, pour se rendre compte de l'ampleur des violences gratuites, souvent mortelles, commises au quotidien. Quand un journal évoque une attaque au couteau, on ignore le nom de l'agresseur et ses motivations. Comme s'il y avait une volonté d'anonymiser le « déséquilibré »! Les médias, dans leur grande majorité, participent au casse du siècle. Ils n'informent plus sur les problèmes, ils prêchent la « diversité » et le « vivre ensemble ».

    Mamou Yves-Le grand abandon.jpgYves Mamou est un ancien journaliste du Monde. Il a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune. Collaborateur régulier du site américain The Gatestone Insitute, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont Hezbollah, dernier acte (éd. Plein jour, 2013) et Le Grand abandon. Les élites françaises et l'islamisme (éd. L'Artilleur), paru le 25 septembre 2018.

  • Immigration : quand la gauche se réveille...

     

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    Est-ce la fin de la sacralisation de l’immigration à gauche ? Les postures humanistes sont encore bien ancrées chez les progressistes. Mais elles sont désormais ouvertement contestées par l’égérie de la gauche radicale allemande, Sahra Wagenknecht, présidente du groupe Die Linke au Bundestag. Mardi, elle a lancé son propre mouvement, "Debout" ("Aufstehen"), qui se propose de répondre aux demandes de protection d’un électorat populaire qui se tourne massivement vers la droite radicale. "Je ne veux pas laisser la rue au mouvement (anti-islam) Pegida ou à l’extrême droite", a-t-elle expliqué hier en estimant que ceux qui protestent "se sentent laissés pour compte" (Le Figarode ce mercredi). Pour elle, les électeurs de l’afD, ce mouvement populiste qui prend de l’envergure, "ne sont pas tous des nazis (…) Il y a parmi les gens qui votent actuellement afD des personnes en colère qui se sentent abandonnées". Partant de cette analyse, Sahra Wagenknecht appelle à en finir avec "la bonne conscience de gauche sur la politique de l’accueil" promue par des responsables "vivant loin des familles modestes qui se battent pour défendre leur part du gâteau". Elle ajoute : "Une frontière ouverte à tous, c’est naïf. Ce n’est surtout pas une politique de gauche", car elle estime que les milliards dépensés par Angela Merkel pour accueillir plus d’un million de migrants en 2015 "auraient permis d’aider beaucoup plus de nécessiteux en Allemagne". Difficile de contester ce bon sens, même s’il faut faire confiance à la gauche européenne pour s’accrocher à ses tabous.
     
    Reste que Jean-Luc Mélenchon ne semble guère éloigné de Sahra Wagenknecht. A Marseille, récemment, ses propos ont laissé voir une inflexion : "Oui il y a des vagues migratoires (…) Elles posent de nombreux problèmes quand certains s’en servent pour faire du profit sur le dos des malheureux (…) Nous disons : honte à ceux qui organisent l’immigration par les traités de libre-échange et qui l’utilisent ensuite pour faire pression sur les salaires et les acquis sociaux". Dans une lettre publiée dans L’Humanité le 7 janvier 1981, Georges Marchais, secrétaire général du PCF, avait déjà tenu un tel raisonnement : "Dans la crise actuelle, l’immigration constitue pour les patrons et le gouvernement un moyen d’aggraver le chômage, les bas salaires, les mauvaises conditions de travail (…) C’est pourquoi nous disons : il faut arrêter l’immigration sous peine de jeter de nouveaux travailleurs au chômage". Cette quête de l’électorat ouvrier par une gauche jusqu’alors prolophobe, si elle se confirme, pourrait bouleverser le paysage politique en affaiblissant le Rassemblement national. Au premier tour de la présidentielle de 2017, 37% du vote ouvrier s’était porté sur Marine Le Pen. La gauche française, adepte de la position de l’autruche, est-elle prête à entendre prioritairement les Français plutôt que les immigrés ?
    Mardi, la gauche anglaise a dû admettre que son discours islamo-gauchiste avait généré des propos antisémites dans les rangs. Fin d’une époque ?


    Paru sur blog.lefigaro.fr/rioufol,

    Yvan Rioufol

  • Emmanuel Macron, dhimmi et falsificateur de l’histoire

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    Emmanuel Macron n’a cessé d’avoir une attitude douteuse vis-à-vis de l’islam, comme la plupart des dirigeants politiques français. C’est, hélas, logique.

    La France est un pays en voie de soumission, et le mouvement s’accélère

    L’accroissement du nombre de Musulmans en France fait qu’il va devenir impossible, dans ce pays, de se faire élire à quelque position politique que ce soit, sinon, peut-être, maire d’un village rural, sans compter sur le vote musulman.

    Les investissements du monde musulman en France représentent par ailleurs des sommes très importantes dont le pays désormais dépend. La France est un pays en voie de soumission, et le mouvement s’accélère.

    Emmanuel Macron a, dans ce cadre et ce contexte procédé déja à des déclarations nauséabondes. Qu’il soutienne le terrorisme “palestinien”, comme ses prédécesseurs, est une chose (répugnante), qu’il puisse recevoir Mahmoud Abbas en le remerciant pour son action au service de la non-violence est une toute autre chose, et constitue un pas de plus en direction de ce qui est répugnant, et fait d’Emmanuel Macron un propagandiste de la pire espèce.

    Les propos qu’Emmanuel Macron a récemment tenus à Abu Dhabi lui ont fait franchir un grand pas en direction de quelque chose d’autre encore : la falsification de l’histoire.

    Et le fait qu’il venait signer des contrats et inaugurer un musée qui va faire rentrer de l’argent dans les caisses (très vides) de l’État français n’excuse rien.

    • Avoir déclaré que le Proche-Orient est la “région ou tous les grands monothéismes sont nés” est admissible, et exact.
    • Avoir ajouté, je cite, “l’islam est né de ce palimpseste de cultures et de civilisations qui font que, de manière indétricotable, irréductible, nos religions sont liées, nos civilisations sont liées”, implique l’usage d’un mot adéquat, et l’ajout tout aussitôt d’une affirmation gravement fausse, et absolument scandaleuse.

    Le mot palimpseste décrit l’action consistant à effacer sur un parchemin un texte antécédent pour écrire ensuite à la place du texte concerné un autre texte: l’islam a effectivement voulu effacer ce qui l’avait précédé pour inscrire sa propre narration.

    • Il a, cela dit, mis en place un étrange “lien” avec le judaïsme et le christianisme, qui a consisté, tout en voulant les effacer, à réécrire leur propos en les déformant monstrueusement et en les accusant, eux, de déformer le vrai message (celui de l’islam). Traiter cet étrange “lien” comme l’a fait Emmanuel Macron est une imposture.
    • Ajouter que ce lien est “indétricotable” est une imposture supplémentaire, qui équivaut à considérer que les déformations du judaïsme et du christianisme par l’islam font désormais partie de leur message, et que les déformations et accusations inhérentes à l’islam sont valides et légitimes.
    • La phrase la plus falsificatrice et la plus immonde qu’Emmanuel Macron ait prononcée est, cela dit, celle qui sa suivi immédiatement : “ceux qui veulent faire croire, où que ce soit dans le monde, que l’islam se construit en détruisant les autres monothéismes sont des menteurs et vous trahissent”.

    En prononçant cette phrase, Emmanuel Macron s’est plié totalement et pleinement au “palimpseste” islamique et a insulté tous ceux qui sont morts tués par l’islam conquérant au fil des siècles, tous ceux qui ont combattu l’avancée de l’islam, tous ceux qui ont voulu que leur propre civilisation, juive, chrétienne, vive malgré l’avancée sanglante de l’islam, tous ceux, en outre, qui ont fait scrupuleusement leur travail d’historien.

    L’islam a constitué son empire sur des millions de cadavres, un plus grand nombre encore d’êtres humains réduits à l’esclavage ou à la servitude qu’est la condition de dhimmi. Il s’est construit, précisément, par la destruction, par la prédation et par le pillage de ce qui n’est pas lui.

    Il a reflué parce que le monde occidental lui a résisté. Il est reparti à l’assaut dès qu’il en a eu les moyens et les possibilités.

    Ceux qui ont écrit l’histoire de l’islam et qui n’étaient pas musulmans ont écrit des centaines de livres sur le sujet. Les traiter de menteurs et de traîtres tout en énonçant une fausseté absolue est d’une gravité infinie et constitue un immense mensonge, et une trahison de la civilisation occidentale, du judaïsme, du christianisme et de l’histoire elle-même.

    Macron pouvait être poli à Abou Dhabi. On peut être poli quand on est dans le besoin, qu’on signe des contrats, et qu’on reçoit un chèque. On peut, quand on dirige un pays en voie de soumission, faire un geste de soumission: c’est honteux, certes.

    Mais parler comme l’a fait Emmanuel Macron est bien davantage que honteux.

    Que quasiment personne en France ne se soit indigné montre où en est la France, hélas.

    Quelques jours plus tard, Emmanuel Macron, l’air hilare et niais, lâchait des ballons à Paris en souvenir des morts du 13 novembre 2015. Il posait des fleurs sur les lieux des attentats et massacres. Il manquait des ours en peluche et des bougies.

    Sur les plaques commémoratives des attentats et massacres, on lit que les victimes du terrorisme ont été “assassinées”. Les mots attentats, massacres ou terrorisme ne figurent nulle part. Le mot “islamique” ne figure nulle part non plus. C’est ainsi que la soumission avance.

    Depuis, Emmanuel Macron a réaffirmé son soutien au terroriste anti-juif Salah Hamouri et aux suppôts du terrorisme anti-juif soumis à l’islam radical et adeptes de l’assassinat de Juifs israéliens qui voulaient se rendre en Israël pour rendre visite à un terroriste islamique tueur de Juifs.

    Depuis aussi, Macron a prononcé un discours dans lequel il a parlé de “radicalisation” : voulait-il parler de Juifs et de Chrétiens radicalisés ? Il ne l’a pas dit, mais au point où il en est, c’est possible. Il a parlé de “représentants d’une religion déformée » : j’ai voulu songer qu’il faisait allusion aux déformations inhérentes à son discours d’Abou Dhabi. Ila souligne que “la République a démissionné” : il incarne la démission de l’Occident dans toute sa laideur, et j’aimerais penser qu’il parlait de lui-même et de ce qu’il incarne.

    Que les Français aient pu porter ce personnage à la présidence continue à me faire horreur.

    Des dirigeants du monde musulman peuvent faire preuve d’infiniment plus de courage qu’Emmanuel Macron, Abdel Fattah al-Sissi, par exemple. Extraits d’un discours tenu à al Azhar en 2014 :

    “ Est-il concevable que 1,6 milliard de personnes puissent penser qu’ils doivent tuer les autres membres de l’humanité aux fins de pouvoir vivre ?… Nous sommes face au besoin d’une révolution religieuse… La communauté des croyants est ravagée, détruite.”

    Emmanuel Macron fait preuve d’infiniment de lâcheté.

    © Guy Millière pour ;Dreuz.info

  • La voiture du Prince William lapidée par les Palestiniens aux cris d’Allahu Akbar lors de sa visite à Ramallah

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    Vous ne la lirez nulle part l'information qui suit ; elle est soigneusement cachée du grand public. Les musulmans palestiniens ont bombardé la voiture du Prince William de jets de pierres près de Ramallah lors de sa visite pour rencontrer le leader palestinien Abbas.

    Un média arabe (qudsn.co) rapporte qu’un certain nombre de musulmans palestiniens, criant « Allahu Akbar », ont jeté des pierres sur la voiture du prince William alors qu’il se trouvait près de Ramallah.

    Alors que le convoi du Prince William traversait le camp de réfugiés de Jalazun au nord de Ramallah, des enfants ont jeté des pierres sur sa voiture. Cet événement a été très embarrassant pour le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas et l’Autorité palestinienne. L’excuse officielle pour cette lapidation du Prince William a été qu’ils n’avaient pas « préparé » les résidents du camp de réfugiés à l’arrivée du Prince. Cela en dit long sur la reconnaissance de ces Arabes qui vivent grassement aux frais des Européens et leur crachent dessus – en l’occurrence leur jettent des pierres – lorsqu’ils leur rendent visite.

    Selon le Centre Jalazun, les résidents du camp n’ont pas souhaité participer à la réception du prince.

    Le Prince William était accompagné de personnalités officielles de l’Autorité palestinienne et d’autres de l’UNRWA, tandis que le Comité populaire, qui représente les résidents du camp ni aucune personnalité officielle du camp, ne faisait partie de la visite.

    Des témoins oculaires ont dit à Qods News qu’un certain nombre de membres du Comité Populaire étaient présents dans la région pendant l’arrivée du Prince William, mais ils ont boycotté la réception, n’ont pas serré la main du prince William et n’ont représenté les gens du camp dans aucun message. Ils sont restés à côté des spectateurs de la visite.

    Pendant ce temps, le président du Comité populaire Mahmoud Moubarak a dit à Quds News que les résidents du camp ont boycotté la visite et n’ont pas participé à la réception, disant seulement qu’ils étaient par hasard dans la région pendant la visite.

    Vous ne verrez certainement pas cette information dans vos journaux grand public. Ni Le Monde, ni France télévision ne vous montreront les images. Les médias refusent de rendre compte d’incidents qui pourraient nuire à l’image de l’Islam.

    Et si nous n’avions pas mentionné la source d’un média arabe, les médias nous attaqueraient – encore – pour Fake News.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • La France est proche d’une explosion islamique

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    Le texte que vous allez lire n’a pas été écrit par un Français mais par un journaliste italien, Giulio Meotti.

    Il n’a pas été écrit pour un média français mais israélien, Arutz sheva 7.

    C’est toute son importance.

    L’observateur extérieur a un double atout : il ne subit pas les pressions politiquement correctes de la presse française, et il a le recul et la distance que n’ont pas ceux qui marinent dans la bobosphère parisienne – Albert Bertold.

    La guerre ouverte avec les musulmans français n’a pas encore éclaté, mais les événements récents la rapprochent.

     

    En 1961, alors que le sort de l'Algérie n'était pas réglé, les idées sur la partition de ce pays d’Afrique du Nord s’épanouirent. L’une d’entre elles, qui a été sérieusement envisagée, suggérait la création d’une réserve pour les Blancs et les Harkis autour de la ville d’Oran, alors qu’Alger aurait été, comme Berlin, une ville divisée en deux parties.

    Le général de Gaulle finit par rejeter le plan d’Alain Peyrefitte. Mais il s’est produit ailleurs. La Grèce et la Turquie ont échangé leurs populations en 1922 pour mettre fin à une guerre qui a duré 100 ans et, par conséquent, la guerre à Chypre a pris fin. Le Soudan a fermé la page sur sa guerre civile en accordant l’indépendance au sud du pays. La même chose s’est produite en Irlande du Nord.

    La « guerre de France » n’a pas encore commencé. De nombreuses attaques islamistes meurtrières ont eu lieu et de vastes territoires sont déjà hors du contrôle de la République française.

    Même si le conflit n’en est qu’à ses prémisses, la notion de « partition » ou sécession progresse dans l’opinion publique. C’est pourquoi dans le mensuel Causeur, une publication respectée éditée par Elizabeth Levy, un long article vient de soutenir l’idée d’une division de la France.

    un territoire, un gouvernement, mais deux peuples : les Français avec les lois habituelles et les musulmans avec un statut coranique

    « Tout le monde se rend compte qu’un second peuple s’est formé en France, une branche qui veut définir sa vie sur les valeurs religieuses, et s’oppose fondamentalement au consensus libéral sur lequel notre pays a été fondé », écrit Christian de Moliner. « Mais une nation repose toujours sur un pacte fondamental, un minimum de lois que tous approuvent. Ce n’est plus le cas ».

    Alors que la France n’est pas encore en guerre ouverte, les fidèles du Prophète sont déjà regroupés dans des domaines régis par des règles particulières (voile obligatoire, antisémitisme, vie conjugale régulée selon les principes coraniques). « Par crainte de paraître ‘islamophobes’ et pour satisfaire cette frange naissante des musulmans, les gouvernements français sont prêts à accepter la diffusion de pratiques radicales dans tout le pays: le voile à l’école et au travail, l’obligation de viande halal dans toutes les cantines. »

    Il n’ y aura pas adhésion de tout le pays à l’Islam comme dans la « Soumission » de Michel Houellebecq, mais simplement la situation où une minorité religieuse impose ses règles à une grande partie de celle-ci.

    « L’expulsion des extrémistes, que l’on appelle élégamment ‘remigration’, est impossible si l’on garde un cadre démocratique.

    Déporter les descendants d’immigrés serait brutal et intolérable et il suffit pour en être convaincu d’observer le sort terrible des Rohingyas. Une séparation totale, territoriale et politique, est impossible. Aucune nation viable ne peut être formée à partir de multiples ghettos musulmans qui n’ont pas d’unité géographique.

    La seule solution qui me semble convenir aux différentes tendances de la société actuelle serait un territoire, un gouvernement, mais deux peuples :

    • les Français avec les lois habituelles et les musulmans avec un statut coranique.
    • Un conseil des oulémas fixera la loi religieuse, mais l’autonomie s’arrêtera là.

    Il est évidemment hors de question qu’un gouvernement musulman embryonnaire s’installe en France. L’idée apporterait la paix en France, briserait les excès de l’islam et préserverait un cadre démocratique pour 95% de la population » .

    La proposition pratique de Moliner est clairement utopique, mais le simple fait que des écrivains et des journalistes en France essaient d’imaginer de telles solutions à la situation actuelle du pays vous donne une idée de ce qui se passe à Paris.

    C’est la panique.

    • Les extrémistes musulmans et les voyous musulmans ont pris le contrôle de nombreuses régions françaises interdites.
    • Les Juifs quittent leurs régions historiques pour se regrouper en zones plus sûres.
    • Le magazine Charlie Hebdo subit une nouvelle vague de menaces de mort.
    • Emmanuel Macron vient de rentrer d’un voyage à Abu Dhabi et Ryadh où il a loué l’islam, et
    • les combattants étrangers français rentrent dans leur pays après la défaite d’ISIS en Syrie.
    • [et partout les Français marchent la tête basse pour éviter les « regards de travers » prétextes à de violentes agressions]

    Tout revient maintenant à sa place. Prêt pour une future explosion islamiste.

    Publié par Dreuz Info

  • Bernard Lugan : « L’Afrique va continuer à se déverser inéluctablement en Europe … »

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    Parmi les spécialistes francophones de l’Afrique se trouve Bernard Lugan, directeur de la revue L’Afrique réelle, qui vient de publier son 100e numéro. Une revue lue attentivement chaque mois par de nombreux militaires, officiers et personnalités français qui s’intéressent de près au continent africain.

    L’actualité de ce continent étant chargée, et lourde de conséquence pour l’avenir de l’Europe, nous l’avons sollicité pour une interview, dans laquelle nous évoquons sa revue, la situation au Mali, le sort des  Blancs en Afrique du Sud, la démographie, l’immigration en Europe.

    Avant de conclure par une allusion sur son dernier ouvrage, « Mai 68 vu d’en face », qui devrait faire grincer les dents (il leur en reste sûrement quelques-unes) des gauchistes que Bernard Lugan a affrontés en mai 68.

    Entretien accordé au site Breizh-info.com

    Breizh-info.com : L’Afrique réelle sort son centième numéro. Quel bilan tirez-vous jusqu’ici de votre revue, unique en son genre, et de son lectorat ?

    Bernard Lugan : Le bilan est particulièrement positif, notamment en raison du grand nombre et de la fidélité des lecteurs (80 % de réabonnement). Un public de très haute qualité, qui demande des informations précises. Moi je ne donne pas des informations de première main, pour cela il y’a les agences, les journaux… Moi ce que je donne ce sont des éclairages. Je donne des explications qui ne vont pas dans le sens de la doxa. Des explications qui parlent du réel, de la géographie, des ethnies, et des véritables rapports humains.

    Breizh-info.com : La situation au Mali — thème de votre 100e numéro — est elle inquiétante ? Quelles répercussions possibles dans toute la région ?

    Bernard Lugan : Oui c’est un gros numéro d’une quarantaine de pages uniquement consacrées au Mali. Je ne me contente pas d’expliquer la situation actuelle, comme dans tous les numéros de l’Afrique Réelle. Je pars de très loin. Je pars de quasiment la préhistoire, je remonte à travers le temps long africain, je montre que les phénomènes que nous observons aujourd’hui sont la résultante de constantes historiques présentes depuis 2000/2500 ans. Avec notamment la question du rapport entre les populations du Nord, prédatrices, et les populations du Sud, souvent victimes.

    Je montre que la colonisation avait mis entre parenthèses ces rapports conflictuels et que depuis la fin de la colonisation, les grandes constantes (les marxistes auraient dit les lignes de force) historiques reviennent.

    Je montre surtout que le djihadisme n’est qu’un aspect totalement secondaire de la question. Selon une formule que j’utilise régulièrement, je dis que le djihadisme n’est que la surinfection d’une plaie ethnoraciale.

    Imaginons que nous puissions détruire tous les groupes islamistes, cela ne résoudra absolument pas la question du Mali, car la question du Mali n’est pas une question djihadiste. Elle réside dans l’impossibilité de faire vivre dans le même État des nordistes qui ont une tradition prédatrice et des sudistes qui ont une tradition victimaire. À partir de ce moment là, même si les djihadistes étaient éliminés, le problème touareg continuerait de se poser.

    Breizh-info.com : Quid de la situation des fermiers blancs en Afrique du Sud ? Il semblerait que contrairement à l’Australie, l’Europe ne jette même pas un coup d’œil dans le pays de Nelson Mandela ?

    Bernard Lugan : L’Afrique du Sud est sortie de l’histoire, elle n’intéresse plus personne. Le pays n’est plus un pays stratégique et ne se trouve plus pour le moment sur un axe stratégique sauf si bien sûr demain les rapports devenaient conflictuels avec la Russie et la Chine et que le contrôle des mers soit de nouveau important. Quant aux Blancs ils sont sortis totalement de l’histoire.

    Mais les Blancs d’Afrique du Sud sont responsables de ce qui leur arrive. Dans les années qui ont précédé la remise du pouvoir à l’ANC, le président De Klerk, qui a trahi son peuple, avait donné une dernière chance à son peuple de s’exprimer à l’époque où seuls les blancs pouvaient voter. Il avait organisé un référendum en demandant aux blancs d’Afrique du Sud : « Voulez-vous que je continue le processus de discussion avec l’ANC — qui aboutira à leur prise du pouvoir — ou alors êtes-vous opposé à cela ? » Si les blancs avaient voté non, le processus aurait été différent de celui qui s’est produit. Ils ont voté majoritairement pour que De Klerk continue à négocier. Ils ont mathématiquement aujourd’hui les résultats qui se produisent.

    Il était évident qu’un jour ou l’autre, l’ANC dont le programme contenait la reprise des terres allait reprendre les terres. C’était inéluctable. Je l’ai annoncé depuis 1985.

    Breizh-info.com : Mais qu’est-ce qui explique que les Pays-Bas, l’Angleterre, ferment les yeux sur le sort de ceux qui, génétiquement, appartiennent à leurs peuples ?

    Bernard Lugan : Nous vivons dans le monde de la repentance, de la culpabilité. Ce terme génétique, pour les Européens, ne veut rien dire. L’Afrique du Sud est un nouveau paradis par définition. C’est le pays arc-en-ciel, celui de Mandela, nouveau Dieu vivant, nouveau Gandhi, donc rien ne peut arriver. Nous vivons dans un monde d’aveugles, d’idéologues et d’ethnomasochistes.

    Breizh-info.com : La démographie de l’Afrique est un des enjeux majeurs du 21e siècle. Est-ce que cela vous inquiète ? Quelles solutions pour éviter l’explosion démographique qui pourrait conduire à la ruée vers l’Europe ?

    Bernard Lugan : Il n’y a pas de solution. Absolument aucune. Les résultats de la médecine coloniale et de la coopération ont fait que la démographie africaine a bondi. La planète entière a fait sa mutation démographique sauf l’Afrique. L’Afrique continue à faire des enfants comme dans les conceptions que l’on pourrait qualifier d’Ancien Régime d’un point de vue démographique.

    Elle avait par le passé des enfants pour compenser une mortalité très importante. Aujourd’hui la mortalité infantile a diminué, les Africains continuent à faire des enfants. La situation va aller en s’aggravant à partir du moment où le vaccin contre la Malaria va être répandu. L’Afrique va doubler sa population. À l’heure actuelle, le seul frein à la surpopulation africaine, c’est la Malaria qui tue, malheureusement des jeunes enfants. Mais le vaccin est quasiment prêt à sortir, et mis dans les 10 années qui viennent sur le marché et distribué par les ONG, ce qui fait que l’Afrique va encore doubler sa population.

    Donc il n’y a pas de solution, car l’Afrique est partagée entre deux grandes religions, l’Islam et le Christianisme, qui sont deux religions contre les politiques de natalité, de contrôle.

    Breizh-info.com : Mais justement, est-ce qu’écologiquement parlant, puisqu’il s’agit d’écologie humaine mondiale, une politique de l’enfant unique imposée à l’Afrique ne pourrait pas être envisageable en persuadant les gouvernants africains ?

    Bernard Lugan : C’est impossible, car il n’y a pas un État africain, mais 52 États. Chacun a sa politique. Dans les pays musulmans par ailleurs, le poids de la religion est tel que ce n’est même pas envisageable. Dans les zones chrétiennes idem.

    Nous sommes enfin dans des sociétés africaines d’ethnomathématique électorales, donc il est bien évident qu’aucune ethnie ne va accepter de diminuer sa population, ce qui la mettrait en faiblesse par rapport aux ethnies qui ne la contrôleraient pas. Donc tout concourt pour la course à la démographie.

    Ajoutez à cela les catastrophes écologiques, il n’y a pas de solution. Un pays comme le Niger, qui est un désert total, avait moins de 500 000 habitants en 1900, moins de 800 000 à l’indépendance, et bientôt 40 millions d’habitants. Et c’est un désert, sans production ni rien. Où vont aller ces gens ? Pas vers le sud, forcément vers le Nord. Donc la seule solution, et nous n’avons qu’une seule marge de manœuvre, c’est d’établir des partenariats avec les pays d’Afrique du Nord, qui eux, sont en première ligne. Ce n’est pas l’Europe qui est en première ligne, mais bien eux.

    Ces pays sont des pays que nous devons renforcer au maximum. C’est pour cela que la guerre déclarée par Sarkozy et Bernard Henry Levy contre la Libye est une entreprise profondément criminelle, car la seule lucarne d’émigration qui soit véritablement généralisée en Afrique du Nord, c’est la Libye. Alors que du temps de Khadafi, cette émigration était contrôlée. L’Afrique va continuer à se déverser inéluctablement en Europe avec la complicité des autorités européennes.

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    Breizh-info.com : Vous avez évoqué la Libye, mais ne doit-on pas s’inquiéter également de l’Algérie à la chute de Bouteflika ?

    Bernard Lugan : Oui et non. Il n’est pas sûr que le pire arrive en Algérie. Il y’a un an je vous aurai dit que le pire allait arriver, maintenant je suis à 50/50. Parce que les oligarques qui tiennent le pays n’ont pas intérêt à ce qu’il y’ait anarchie, ce serait mauvais pour leurs affaires, pour leurs trafics. Il est possible que la situation — bien que ce pays s’enfonce dans le néant — ne soit pas dans le futur apocalyptique comme elle l’est en Libye.

    En plus, l’Algérie sort d’une guerre civile, je la vois mal replonger dedans.

    En revanche, le danger serait une guerre avec le Maroc. On sent à l’heure actuelle une crispation très forte sur la frontière à propos du Sahara occidental et il ne serait pas impossible que l’Algérie ait besoin d’un dérivatif guerrier pour ressouder sa population. Il y’a ce danger qui est latent, qu’il ne faut pas grossir, mais qu’il faut avoir à l’esprit. L’Algérie se surarme. Et pas avec du matériel pour lutter contre sa guérilla islamiste résiduelle. Elle s’arme avec des armes lourdes. Du blindé, de l’aviation… C’est forcément pour lutter contre le Maroc.

    Breizh-info.com : Ce n’est pas réjouissant pour l’Europe à moyen terme tout cela.

    Bernard Lugan : Non d’autant plus que nous n’avons plus de Marine. La priorité des priorités à l’heure actuelle c’est d’en recréer une. C’est fondamental, car tout va se passer sur la Méditerranée. Nous allons devoir défendre nos positions avancées dessus. Ce n’est pas avec le Charles de Gaulle qui est en réparation six mois par an que nous allons faire quelque chose. Il nous faudrait plusieurs porte-avions, une Marine puissante pour pouvoir aider éventuellement tel ou tel point d’appui sur le littoral nord-africain.

    Il y’a une véritable politique méditerranéenne à avoir, et nous ne l’avons pas.

    Breizh-info.com : Un peu plus positif, et pour sortir de l’Afrique, vous revenez du colloque de l’Iliade, qui a attiré plus de 1000 personnes, vos impressions ?

    Bernard Lugan : C’est remarquable. On sent un immense courant d’air, un grand nettoyage intellectuel. Nous sortons de la vieille politique, des vieux combats obsolètes. Moi qui ai une grande expérience de ce genre de chose, j’ai eu l’impression d’avoir l’élite de notre famille qui était là. Une élite qui comprit le problème, qui réfléchit. La qualité des interventions était remarquable, le sérieux du public, tout était étonnant. C’est monté en puissance par rapport à il y a deux années quand je m’y étais rendu.

    Breizh-info.com : Vous sortez par ailleurs un ouvrage sur Mai 68, « vu d’en face ». Parlez-nous de votre livre et de votre expérience de mai 68 ?

    Bernard Lugan : Oui c’est un ouvrage différent de ceux que j’écris d’habitude. Rédigé, car nous arrivons à l’anniversaire de ce stupide mai 68 qu’on nous présente comme un évènement considérable. Il a eu des conséquences considérables, mais l’évènement en lui même était d’une nullité, d’une platitude, c’était une révolte de petits bourgeois nantis. Je savais qu’il y aurait des dizaines de bouquins écrits et évoquant la même chose, donc ce que j’ai voulu faire, c’est raconter des souvenirs montrant qu’il y a eu une guérilla, menée par des groupes minoritaires — j’étais responsable de l’un d’entre eux. Je raconte comment nous avons essayé de mener notre petite guerre face à la marée montante du conformisme et de la moutonnerie de tout ce mouvement.

    Je raconte mai 68 à travers une dizaine d’anecdotes, d’épisodes assez décalés. Ce n’est pas du tout un livre d’ancien combattant. Je montre surtout à quel point ce mouvement n’a rien représenté sur le terrain. Si le gouvernement avait voulu le stopper, il l’aurait fait immédiatement. Il n’y a jamais eu d’affrontements directs entre la police et les manifestants, ils se battaient à distance — pavés contre gaz lacrymogène — il n’y a pas eu de prise d’assaut de barricades, il y a eu la volonté du gouvernement de ne pas intervenir en force contre ces gauchistes.

    Au bout de quelques semaines, les syndicats et les partis de gauche ont voulu eux tenter la prise de pouvoir, mais ça, c’est une autre histoire.

    Propos recueillis par Yann Vallerie

  • L'Afrique continue à se déverser sur la France

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    Mais, curieusement, les médias français préférant ignorer les sujets qui fâchent, ne parlent plus des dizaines de milliers de ces clandestins qui continuent d’arriver sur les côtes européennes.

    Pourtant, ce ne sont pas nos proches voisins italiens ou espagnols qui s’en plaindraient. Parce que ces deux pays, situés à quelques encablures des côtes nord-africaines, subissent, journellement, les assauts des « migrants ».

    Dans un article du 20 novembre, Le Figaro révèle que ces nouveaux arrivants ne viennent pas de l’Afrique subsaharienne, mais directement d’Algérie. Et ce ne sont pas les meilleurs puisqu’il s’agirait de repris de justice renvoyés de leur pays et qui refusent catégoriquement toute inspection ou vérification d’identité.

    Ainsi donc, l’Algérie se met également à suppurer du clandestin pendant que le gouvernement français multiplie les visas pour les demandeurs de ce pays dont plus de six cent mille ont été délivrés pour la seule année 2017.

    Mais les Algériens n’entrent pas seulement par la porte italienne. L’Espagne, à portée des côtes algériennes, voit depuis quelques mois une hémorragie de clandestins se déverser sur les plages de Murcie.

    Selon un article de tsa-algerie.com, plus de 13.533 harraga sont arrivés en Espagne depuis janvier dont un millier pour le seul mois d’octobre, à bord de 824 bateaux. Le 19 novembre, sur le site espagnol ABC opinion, le journaliste Hermann Tertsch se dit horrifié par le silence des médias espagnols qui commentent ce qu’il appelle le débarquement algérien comme un vulgaire événement.

    Ce sont en effet 44 bateaux qui ont abordé, en 24 heures, vendredi dernier, déversant quelque 500 hommes, tous de jeunes arabes, sur les côtes de Murcie.

    Non. Ils n’ont plus le droit de nous taire la vérité. La Libye et son marché aux esclaves ne doivent pas cacher la réalité de l’intensification de l’invasion arabe que nous subissons.

    Et cette nouvelle invasion nous vient des pays anciennement français, l’Algérie, la Tunisie et le Maroc. Que ce soient les présidents des deux premiers ou le roi du troisième, aucun d’eux n’a la volonté réelle d’empêcher ces hommes de partir de leur pays. Au contraire, nous dirons qu’ils les encouragent à émigrer dans la clandestinité sachant que les pays européens les garderont.

    Mais, alors, que font les dirigeants européens ? Que fait la France ?

    Ils sont les complices des dirigeants africains et nord-africains. Ils sont les complices de tous ces clandestins qui débarquent chez nous. Mais ils ne veulent pas l’avouer. Ainsi, nous devrons nous laisser envahir par ces hordes de Maghrébins et Africains dont nous savons tous, pour les avoir depuis plus de 40 ans chez nous, qu’ils sont inassimilables dans notre société.

    Des dizaines de millions de ces gens-là y vivent déjà. Le chômage est toujours en hausse. Nous n’avons quasiment plus d’industrie. Nous ne pouvons pas leur offrir du travail. Le ministère de l’Immigration (et de l’Intégration !) voit son budget 2018, réduit de 1,4%.

    Qui financera et avec quoi ces charges supplémentaires ? Parce qu’il faudra les nourrir, les loger et… les subir. Nous devons nous rendre à l’évidence. Les dirigeants européens sont décidés à remplacer la race blanche par une race indéfinie, un peu africaine, un peu arabe, un peu de tout mélangé.

    Et, finalement, nous n’aurons plus de pays. Donc, plus d’identité. Rien.

    Seulement des gens pauvres et des gens riches. Les riches sont et resteront les décideurs d’aujourd’hui. Les pauvres seront plus pauvres encore parce qu’ils ne seront rien que des sujets malléables à souhait puisqu’ils seront sans race, sans identité, sans origine.

    Comment en sommes-nous arrivés à ce stade-là ? Comment avons-nous pu accepter cette déchéance ? Nous avons manqué de courage.

    Dans l’état actuel de sa situation, la France est vouée à disparaître en tant que Nation. Elle a été détruite par ceux qui ont eu la charge de la diriger. Le dernier n’étant pas le moindre artisan, elle lui devra sa disparition inexorable dans les quelques années à venir.

    © Danièle Lopez pour Dreuz.info.

  • Livre : notre sélection

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    Connaître l’Islam

    C’est un traité simple et profond : l’Islam pour tous ceux qui veulent en parler, mais ne le connaissent pas vraiment. Il est devenu difficile de tenir sur l’Islam un discours clair et conforme à la réalité. Le conformisme ambiant, la peur d’être accusé de racisme ou d’islamophobie, concept forgé précisément afin d’en interdire toute critique et analyse, une vision erronée de la tolérance, une ignorance abyssale ont contribué, ces dernières décennies, tandis que l’implantation musulmane s’accroissait, à en présenter une image apaisée, « en phase avec la laïcité et la modernité », mais fausse. L’actualité ne cesse d’ailleurs de rappeler combien le discours officiel sur la question est mensonger et absurde, ce qui suscite, chez un nombre croissant de Français, interrogations et angoisses.

    C’est à ces gens ignorants, désinformés, inquiets, à raison, que s’adresse ce nouveau livre d’Annie Laurent, spécialiste incontestée du Proche-Orient et des rapports difficiles entre musulmans et chrétiens.

    À l’origine, il y a les Petites feuilles vertes publiées par l’association Clarifier, qui présentent, de manière synthétique et accessible mais très sérieuse et complète, l’histoire de l’Islam, ses courants, sa pensée, ses croyances, ses divisions internes, son droit, sa conception de la place de la femme dans la société, ses ambitions de domination mondiale, son recours à la violence institutionalisée, l’idée qu’il se fait de ses rapports avec les autres religions.

    Dans ces dossiers, enfin regroupés et mis à la portée de tous, Annie Laurent n’emploie pas la langue de bois. Jamais elle ne prétendra, comme il est de bon ton de le dire, que l’Islam est une « religion de paix, de tolérance et d’amour ». Elle sait qu’entretenir de tels mensonges désarme des populations d’accueil, rendues déjà vulnérables par la déchristianisation ambiante, le relativisme, la perte du sentiment national, et empêche l’assimilation des arrivants.

    Dire la vérité est une nécessité vitale, une question de survie pour nos nations. Cela ne signifie pas manquer à la charité envers les musulmans, au demeurant souvent les premières victimes d’une croyance qui a refusé, une fois pour toutes, d’évoluer ou se réformer.

    Cette prise de conscience nécessaire et urgente s’accompagne d’un appel vibrant à aimer, même s’ils se donnent parfois beaucoup de mal pour ne pas l’être, les disciples de Mahomet, c’est-à-dire à leur offrir les moyens de découvrir le Christ et son amour. C’est à l’Église, aux évêques, au clergé, tout aussi prisonniers de leurs idées fausses que le sont journalistes et politiciens, que s’adresse Annie Laurent, pas dupe d’un « dialogue interreligieux » à sens unique, dans un remarquable développement consacré aux erreurs et naïvetés trop répandues parmi les catholiques au sujet des prétendues convergences entre les monothéismes.

    Ce n’est qu’en apprenant à connaître vraiment l’Islam qu’il sera possible d’assurer notre avenir. Lire Annie Laurent est un excellent moyen de le faire.

    L’Islam, Annie Laurent, Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    Anne Bernet

    Historienne et journaliste

     

     

    Sévilla.jpgLes appréciations de Jean Sévilla

    Consacré à islam — conçu à la fois comme religion, civilisation et donnée politique et sociale — et portant un sous-titre qui annonce son objet Pour tous ceux qui veulent en parler (mais ne le connaissent pas encore), le livre d'Annie Laurent, spécialiste du Proche-Orient, des chrétiens d'Orient et de leurs relations avec les musulmans, est un chef-d'oeuvre de pédagogie.

    Du Coran aux différentes familles de cette confession (sunnisme, chiisme, alaouitisme...), du djihad à la conception islamique de l'Etat, du statut de la femme en islam aux rapports des musulmans avec les autres religions, l'auteur décrypte tout dans un langage très clair.

    Un guide très sûr pour aborder un sujet brûlant en mariant lucidité sur la réalité et respect pour les personnes.

  • Jean Raspail le prophète

     

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    (Jean Raspail, écrivain, auteur du Camp des Saints)

     

    J’ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d’un colis piégé.

    Difficile de l’aborder de front sans qu’il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile.

    C’est pourtant l’interrogation capitale. J’ai hésité.

    D’autant plus qu’en 1973, en publiant "Le Camp des saints", j’ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n’ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites. Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu’"ils sont chez eux chez moi" (Mitterrand), au sein d’une "Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes" (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu’au basculement définitif des années 2050 qui verra les Français de souche se compter seulement la moitié - la plus âgée - de la population du pays, le reste étant composé d’Africains, Maghrébins ou Noirs et d’Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l’islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

    TOUTE L’EUROPE MARCHE À LA MORT

    La France n’est pas seule concernée. Toute l’Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas - rapport de l’ONU (qui s’en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment -, mais ils sont systématiquement occultés et l’Ined pousse à la désinformation.

    Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l’Europe des Quinze est l’un des phénomènes les plus sidérants de notre époque.

    Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l’incurie des « gouvernances » et qu’il lui faudra affronter dans son âge d’homme. Sans compter que les « Français de souche », matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l’homme, de « l’accueil à l’autre », du « partage » cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites « antiracistes », conditionnés dès la petite enfance au « métissage » culturel et comportemental, aux impératifs de la « France plurielle » et à toutes les dérives de l’antique charité chrétienne, n’auront plus d’autre ressource que de baisser les bras et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule « citoyen » du Français de 2050.

    LA PREMIÈRE HYPOTHÈSE : LES ISOLATS RÉSISTANTS

    Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu’on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français - et pas nécessairement tous de race blanche - qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s’obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu’elles nous ont été transmises de génération en génération.

    Cela ne leur sera pas facile.

    Face aux différentes « communautés » qu’on voit se former dès aujourd’hui sur les ruines de l’intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c’est nous qu’on intègre à « l’autre », à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s’agira en quelque sorte - je cherche un terme approprié - d’une communauté de la pérennité française.

    Celle-ci s’appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

    Cela ne plaira pas.

    Le clash surviendra un moment ou l’autre. Quelque chose comme l’élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés.

    Et ensuite ?

    Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l’ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d’une espèce à jamais disparue qui s’appelait l’espèce française et n’annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom.

    Ce processus est déjà amorcé.

    LA SECONDE HYPOTHÈSE : LA « RECONQUISTA »

    Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu’en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c’est que les derniers isolats résistent jusqu’à s’engager dans une sorte de « Reconquista » (lire « De la Reconquête Française» - de Marc Noé) sans doute différente de l’espagnole mais s’inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus.

    Ce n’est pas moi qui m’en chargerai, j’ai déjà donné. Son auteur n’est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j’en suis sûr.

    Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c’est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d’hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n’ose dire cyniquement, à l’immolation d’une certaine France (évitons le qualificatif d’«éternelle» qui révulse les belles consciences) sur l’autel de l’humanisme utopique exacerbé.

    Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l’État (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces "intelligents" qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l’organisme encore sain de la nation française.

    LES RENÉGATS DE LA FRANCE

    Même si je peux, à la limite, les créditer d’une part de sincérité, il m’arrive d’avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot "renégat", mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République.

    Les « valeurs républicaines » se déclinent à l’infini, on le sait jusqu’à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d’abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n’est qu’une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d’idéologie, idéologie avec un grand « I », l’idéologie majeure.

    Il me semble, en quelque sorte, qu’ils trahissent la première pour la seconde. Parmi le flot de références que j’accumule en épais dossiers à l’appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l’étendue des dégâts. Elle est extraite d’un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : « Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d’une jeune Française issue de l’immigration, ce jour- là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République. »

    Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure:

    "Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d’êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie". (Président Boumediene, mars 1974.)

    Et celle-là, tirée du XXe chant de l’Apocalypse : "Le temps des mille ans s’achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée"

    Jean Raspail

  • Allemagne: 75% des migrants seront chômeurs de longue durée et allocataires sociaux à vie

     

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    L’idée que la Hijrah (immigration musulmane) résoudrait le problème de main d’œuvre en Europe est aussi absurde, que la politique du multiculturalisme et la politique de tolérance (conforme à la charia) de l’UE face à l’intolérance islamique.

     

    90% des demandeurs d’asile en Autriche finissent à l’aide sociale.

    60% des 50 millions de musulmans en Europe vivent de prestations sociales financées par nos impôts. Et cela est aussi reconnu par le Cheikh Khalid Yasin, que l’on ne saurait traiter d’islamophobe :

    En Allemagne, le nombre de migrants au chômage atteint un chiffre record. Le rêve de Merkel de voir les “réfugiés” remplacer la main d’œuvre vieillissante allemande s’évanouit en fumée.

    Souvenez-vous de cette phrase magique: les « réfugiés » sont une chance pour l’Europe.

    « Ce que nous apportent les réfugiés est plus précieux que l’or » avait assuré Martin Schulz à ses compatriotes, assistant médusés à l’invasion de leur pays.

    Angela Merkel à son tour rassura le Allemands de plus en plus anxieux en leur promettant que le boum sur le marché du travail était juste au coin de la rue.

    “L’Allemagne a besoin de solutions viables pour intégrer les réfugiés sur le marché du travail » avait déclaré Angela Merkel l’année dernière , à la Deutsche Welle

    « De nombreux réfugiés suivent des cours d’intégration ou sont sur la liste d’attente. Nous devons tous être patients, mais nous devons être toujours prêts à développer des solutions viables. »

    Non seulement les politiciens allemands, mais aussi les médias officiels des deux côtés de l’Atlantique continuaient à colporter de fausses narrations.

    « La Société allemande voit les réfugiés comme une opportunité » écrivait Der Spiegel, quelques semaines avant l’ordre de Merkel d’ouvrir les frontières du pays à plus d’un million de migrants.

    « Les migrants apportent leurs compétences, leurs qualifications, leur savoir faire et peuvent les transmettre à leurs collègues allemands. » affirmait avec autorité le Huffington Post en 2015. Et la diversité sur les lieux du travail peut « booster » la productivité » !!! Les travailleurs allemands devaient apprécier !

    « Les migrants, un espoir pour la main d’œuvre vieillissante allemande!  » Wall Street Journal

    « La vague de migrants affluant en Allemagne pourrait être exactement ce dont la plus grande économie européenne aurait besoin pour rajeunir sa main d’œuvre grisonnante » US Business Daily

    Mais après l’euphorie, retour à la réalité, et c’est loin d’être un joli rêve bleu.

    Plus de deux ans après la fatidique décision de Merkel d’ouvrir les frontières de son pays à des centaines de milliers de migrants illégaux, l’Allemagne a toujours une main d’œuvre vieillissante et les « réfugiés » supposés répondre aux offres d’emploi restent invisibles. Les migrants – majoritairement des hommes jeunes, en âge de combattre, arabo-musulmans – au lieu de répondre à l’appel des Teutons se sont réfugiés dans le généreux système social allemand. Les statistiques de l’Agence fédérale pour l’emploi (Bundesagentur für Arbeit – BA) révèlent que le taux d’emploi parmi les réfugiés plafonne à 17%.

    Selon le Bild Zeitung de plus en plus de réfugiés dépendent de l’État allemand. L’an dernier, le nombre d’étrangers à la recherche de prestations sociales avait augmenté de 25%. Si vivre aux crochets de l’État à vie est une façon de « booster » l’économie, c’est une théorie nouvelle, à laquelle seuls les idéalistes d’une politique migratoire débridée peuvent encore y croire.

    D’après les dernières statistique publiées par l’Agence fédérale pour l’Emploi, le nombre de migrants bénéficiaires d’allocations de chômage a atteint des niveaux records : 1.997.519 étrangers pointaient au chômage fin juin, soit 25.6% de plus qu’en 2016 à la même période.

    Cerise amère sur le gâteau, l’intégration de ces populations risque d’être très dure et très longue. L’exemple de l’immigration turque, la plus proche culturellement parlant, ne prête pas à l’optimisme, puisque de tous les immigrés présents sur le sol allemand, ce sont ceux qui s’intègrent le plus difficilement sur le marché du travail, contrairement aux immigrés originaires des pays slaves. Ils se bercent d’illusions ces politiciens, qui s’imaginent pouvoir intégrer une communauté, dont la mission sacrée est d’islamiser les mécréants. Le musulman appartient avant tout à l’Oumma, la communauté des croyants et n’obéit qu’à Allah.

    S’imaginer compenser la pénurie de main d’œuvre et le vieillissement démographique de la population par un accueil massif de réfugiés du Moyen – Orient et d’Afrique est une erreur monumentale, qui va s’avérer dramatique pour les peuples européens. Pour résoudre ces problèmes, il ne suffit pas de faire venir des centaines de milliers de gens de pays du tiers monde, aux cultures, valeurs et traditions diamétralement opposées aux nôtres, leur demander de se former et de s’intégrer et croire que le pari est gagné. Non ! Pour qu’ils puissent s’intégrer facilement et remplacer les Occidentaux qui partent à la retraite, les migrants doivent avoir les mêmes valeurs, le même niveau d’éducation, de qualification, de maîtrise de la langue que les futurs retraités. Or c’est loin d’être la cas.

    Aydan Özoguz, ministre de l’intégration, d’origine turque, a déclaré au Financial Times:  "moins d’un quart des réfugiés intègreront le marché du travail au cours des 5 prochaines années et pour beaucoup d’autres, peut-être dans 10 ans. Le pays est confronté à un défi énorme face au problème d’intégration d’un nombre aussi énorme de migrants".

    L’Institut pour la Rechercher sur l’Emploi, (IAB) a dévoilé que seulement 45% des réfugiés syriens en Allemagne possèdent un certificat scolaire et 23% un diplôme de l’Enseignement secondaire.

    L’immigration de masse a été présentée par la classe politique et les médias comme une chance inouïe pour l’Europe vieillissante. Dans la réalité, ce ne fut qu’un tas de mensonges. Les statistiques publiées par l’Agence fédérale pour l’Emploi lèvent le voile sur le désastre en cours. Mais ne vous attendez pas à ce que les « élites » ou les médias corrigent leurs hypothèses à la lumière de la nouvelle accablante réalité.

    Ce que l’Allemagne importe avant tout, c’est l’extrémisme islamique, l’antisémitisme arabo-musulman, les conflits ethniques de gens venus d’ailleurs, une compréhension différente de nos Sociétés et de nos lois, la déstabilisation de nos pays et du continent européen.

    Concerts, festivals, marchés de Noël, célébrations du Nouvel An, fêtes populaires traditionnelles disparaîtront peu à peu de la vie publique dans le but très louable de prévenir les risques d’attentats, d’attaques meurtrières, d’agressions sexuelles… sans toutefois préciser l’origine ethnique et la « religion » des fauteurs de troubles, à savoir les membres d’une certaine communauté, soi-disant importée pour « enrichir » nos pays et payer nos futures retraites.

    A leur place, sous le faux prétexte de respecter l’islam, nous aurons l’immense joie d’assister aux rituels et traditions « culturelles » musulmanes.

    Au pays d’Angela, deux ans après la décision fatidique de Mutti Merkel d’ouvrir les portes de son pays à plus d’un million de « réfugiés » les jeunes migrants, l’avenir de l’Allemagne, manifestent leur gratitude à leur façon.

     Fellbach2.jpgUn exemple parmi d’autres rapporté par le Stuttgarter Nachrichten : une soixantaine de jeunes migrants, âgés entre 15 et 19 ans, ont créé des émeutes et perturbé une fête populaire allemande à Fellbach, petite ville viticole au pied de la Kapelberg près de Stuttgart.

    C’est la manière islamique de montrer de la « reconnaissance » à ces cafards de mécréants pour leur généreux accueil en Germanie ou « Germoney » et un avant-goût de ce que ces « richesses » réservent à leurs hôtes à l’avenir.

    Fellbach3.jpg La « Fellbacher Herbst » est à la fois une fête d’action de grâce pour la récolte d’automne et la fête du vin, qui se déroule le deuxième week-end d’octobre.

    Les citoyens de Fellbach, tout comme les femmes de Cologne avant eux, ont eu l’occasion d’expérimenter les joies de cet « enrichissement » culturel prophétisé par Merkel & Co .

    Si l’Europe échoue à endiguer cette vague de migrants au plus vite , ces incidents ne seront que le prélude de futurs conflits, qui s’amoncellent déjà à l’horizon, tels de gros nuages noirs .

    La période bénie, au cours de laquelle l’Allemagne et les autres pays occidentaux jouissaient de la paix, de la sécurité , de la prospérité et du respect international, est maintenant révolue. Cet âge d’or, cette période heureuse, où les Européens se sentaient libres chez eux ne sont plus que de beaux souvenirs.

    © Rosaly pour Dreuz.info.

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  • Réservez votre soirée

    Les chrétiens d'Orient ont besoin de notre soutien. Ils sont depuis des années victimes de persécutions menaçant directement leur existence. Beaucoup vivent entassés dans des camps de réfugiés, fuyant la terreur islamiste.

    La ville de Béziers est jumelée avec le village de Maaloula, particulièrement éprouvé.

    Soyez nombreux à lui apporter votre aide.

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  • 50.000 musulmans radicalisés en Europe : l'avis de M. terrorisme

    DREUZ INFO

    Interview-vérité de « Monsieur terrorisme »,

    Gilles de Kerckhove : effrayant

     

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    Dans son interview dans le Morgen, relayée dans plusieurs quotidiens et magazines, le « Monsieur Terrorisme » de l’Union européenne, le belge Gilles de Kerckhove, ancien chef de Cabinet e Melchior Wathelet senior, met les points sur l’ « i » du mot Islam, et c’est une douche froide :

    – il y a au moins 50.000 musulmans radicalisés en Europe, soit l’équivalent de 100 bataillons, de 500 compagnies, de 5.000 commandos terroristes en puissance.

    – En Belgique, il y a approximativement 2.000 radicalisés. En proportion de la population belge, c’est 2,7 fois la moyenne européenne! Il est vrai qu’elle prend en compte, cette moyenne, les pays d’Europe centrale (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie,..) qui ont intelligemment fermé leurs portes à l’immigration musulmane voulue par Charles Michel ou Angela Merkel…

    Encore une fois, la Belgique se distingue, comme c’est le cas dans la proportion de terroristes musulmans ayant rejoint les rangs de l’Etat islamique en Syrie et en Irak (500 personnes). Gilles de Kerckhove ne peut donner qu’un ordre de grandeur approximatif. Cela signifie que de facto, cette « population » n’est pas monitorée correctement. La Sûreté de l’Etat navigue au sonar

    C’est la même impuissance qu’ailleurs en Europe: en Espagne, mis à part le gourou Es Satty, le commando terroriste de Barcelone n’était pas connu des services de police et encore moins de la Sûreté espagnole (voir notre article sur les manquements espagnols… et belges). Idem en Finlande, au Royaume-Uni, Allemagne, France ….

    Pour Gilles de Kerckhove, la déradicalisation n’est pas « la » solution. « Je ne crois pas que l’on puisse déradicaliser quelqu’un » déclare-t-il. Cela signifie que les budgets dégagés en Belgique dans la déradicalisation (missions out-sourcées à des « ASBL » composées d’amateurs) le sont à fonds perdus.

    L’expert auto-proclamé Montasser Alde’emeh (sous le coup d’une prévention de faux et usage de faux) a d’ailleurs jeté l’éponge.

    Il n’y a pas de solution. Les spécialistes s’accordent à penser que le “dénouement” au moins partiel de ce casse-tête – le désembrigadement des ouailles de l’EI – ne pourra être atteint, ou plutôt effleuré, que via des méthodes complexes, progressives et lentes. Il ne pourra s’opérer qu’à l’aide de volontés individuelles, du concours de citoyens, de policiers, d’éducateurs, de professeurs, d’imams. Et là encore bien sûr, sans garantie de succès. Gilles de Kerckhove a le courage de le reconnaître.

    Mais sa proposition de création d’un Islam « européen » relève du délire, d’une naïveté de boy-scout attardé. Le moye, serait la formation des imams par un cursus universitaire belge.


    C’est une utopie … Le Ministre de la Justice et des Cultes l’a reconnu : il ne peut rien imposer. Idem pour l’Exécutif des Musulmans de Belgique. Nombre d’imams prêchant dans les mosquées belges reconnues et non reconnues sont « invités » et n’ont pas d’assises fixes en Belgique. Impossible de placer des observateurs de la Sûreté pendant les prêches. De plus, notre Sûreté, débordée par les tâches confiées à la légère par les politiciens du type de Charles Bizounours Michel, ne dispose pas d’assez d’experts qui parlent l’arabe. Il n’y a pas assez de personnel …

    Et quand bien même : il faudrait des générations pour changer le cours de cette idéologie politico-religieuse. Quant à un « Islam » européen … Commençons par ne plus accepter des Tariq Ramadan et autres prêcheurs haineux sur le territoire belge. Muselons ces « Foires musulmanes » que le PS laisse s’installer avec complaisance. Il est utopique de croire que par la grâce d’Allah, les sectes musulmanes sunnites, wahhabites, salafistes, chiites, soufiste, kémalistes, kharijites, ismaéliennes, qarmates, fâtimides, nosaïristes, … vont se mettre d’accord pour ne plus s’entretuer et s’accorder sur un Islam respectueux de la séparation entre l’Etat et la religion ; un Islam qui soit conforme aux Droits de l’Homme et de la Femme. Il y a de plus la Sharia, que tout bon musulman doit appliquer. Et la Sharia est TOTALEMENT IMBUVABLE dans nos démocraties.

    Pour Gilles de Kerckhove, le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, les métastases de l’Islam radical sont bien implantées en Belgique et en Europe. Il reconnait le lien clair entre Islam et terrorisme. Et des solutions qu’il préconise (l’Islam d’Europe) on peut conclure que l’éradication du cancer islamiste est impossible.

    Le Monsieur Terrorisme de l’UE est en place depuis 10 ans et son aveu d’impuissance aujourd’hui est effrayant. La menace n’a cessé de monter en 10 ans et les bombes en puissance que sont l’Algérie et dans une moindre mesure le Maroc, derniers havres de paix relative dans le monde musulman sont en train de devenir des casseroles à pression qui vont nous éclater à la figure… Pauvres de nous.

    Source : Lepeuple.be

  • Catalogne – La tentation de tous les dangers

    L’alliance des indépendantistes catalans,

    de l’extrême gauche espagnole

    et des islamistes

    pour briser la nation

     

     Catalogne-Islam-2.jpg

    Quel est le point commun entre Younès Abouyaaqoub, le tueur islamiste des Ramblas, Arnaldo Otegi, le marxiste et ancien membre de l’ETA à la tête du parti séparatiste d’extrême gauche basque EH Bildu, Nicolás Maduro, le président-dictateur, également marxiste, du Venezuela, Pablo Iglesias, le chef du parti espagnol d’extrême gauche (financé à l’origine par Chávez puis Maduro) et les indépendantistes catalans ? Leur engagement, à des degrés divers, en faveur d’un référendum d’autodétermination en Catalogne. A cette coalition des gaucho-libertaires, des marxistes et des séparatistes, il faut ajouter, comme dans les années 1930, les nationalistes basques de centre droit (PNV).
     
    D’après la mère du terroriste islamiste des Ramblas qui a parlé au journal italien Corriere della Serra, Younès Abouyaaqoub se sentait catalan et était favorable à l’indépendance de la Catalogne. Il avait même fait du travail bénévole en faveur du « Oui » au référendum illégal prévu pour le 1er octobre. Surprenant ? Pas du tout, cela fait des années que les séparatistes catalans encouragent l’immigration musulmane, font obstacle à la lutte contre l’immigration illégale menée par la police espagnole dans leur région et ferment les yeux sur l’activité des très nombreuses mosquées salafistes.
     
    On ne rappellera jamais assez les mots prononcés en 2010 par Abdelwalhab Houizi, imam de la mosquée Ibn Hazn de Lérida, devant des fidèles musulmans (l’enregistrement avait été diffusé sur Internet) : « Ils [les indépendantistes catalans] cherchent notre soutien pour obtenir des votes, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que quand ils nous laisseront voter, nous voterons tous pour les partis islamiques, car nous ne raisonnons pas en termes de gauche et de droite. Ceci nous fera gagner les mairies, et à partir de là, avec les compétences étendues des collectivités territoriales, l’islam commencera à s’implanter. » Lors de la « Consultation populaire » de 2014, les séparatistes catalans avaient encouragé – avec succès – les musulmans à voter et ils avaient même autorisé les résidents sans nationalité espagnole à se prononcer eux aussi sur la séparation de la Catalogne du reste de l’Espagne.
     

    L’extrême gauche en faveur de l’autodétermination de la Catalogne

     
    Pour le président vénézuélien Maduro, dont on connaît l’attachement à la démocratie et à l’État de droit, le Premier ministre espagnol, en refusant un référendum aux Catalans, agit en dictateur. Son allié et ami en Espagne, Pablo Iglesias, du parti d’extrême gauche Podemos, considère que les hauts fonctionnaires arrêtés la semaine dernière par la Garde civile dans le cadre de perquisitions du gouvernement de la Généralité de Catalogne sont des prisonniers politiques.
     
    Iglesias ne reconnaît pas en revanche la qualité de prisonniers politiques aux opposants de Maduro emprisonnés au Venezuela. S’il ne soutient pas directement le référendum illégal du 1er octobre (contrairement à sa branche catalane Podem), le parti Podemos se prononce en faveur d’un référendum d’autodétermination convenu avec Madrid en Catalogne et dans toute région d’Espagne qui pourrait vouloir se prononcer sur la question de son appartenance à une nation commune. Même chose pour la très gauchiste Ada Colau qui dirige la mairie de Barcelone. La non moins gauchiste maire de Madrid, l’ancien juge Manuela Carmena, va encore plus loin en soutenant ouvertement la tenue du référendum illégal. Et au sein même du camp séparatiste catalan, il y a bien sûr le parti d’extrême gauche CUP, et ses milices violentes.
     

    Les islamistes, favorisés par les indépendantistes catalans, voient dans la décomposition de l’Espagne une chance pour restaurer Al-Andalus

    Catalogne-Islam-1.jpgLes séparatistes basques voient bien sûr dans ce référendum  une chance pour leur propre programme d’autodétermination. Si le gouvernement espagnol laisse faire la Catalogne, d’autres régions pourront suivre, car avec le développement de l’individualisme et du libéralisme libéral-libertaire – qui s’accommode si bien du socialisme, à moins que ce ne soit l’inverse – depu

    is le retour de la démocratie dans les années 70, la nation n’est plus rien face aux « désirs » des communautés qui la composent. L’instauration d’un « mariage gay » par le gouvernement Zapatero en 2005 et la montée du séparatisme catalan ne sont que les deux facettes d’un même effort révolutionnaire de décomposition-recomposition de la société dont comptent bien profiter les islamistes pour faire avancer leur propre projet pour Al-Andalus.
     

    Olivier Bault

    reinformation.tv

  • Il y a un an, le Père Hamel était égorgé par des islamistes…

     

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    Allocution de M. Robert Ménard, maire de Béziers

    Le 26 juillet dernier, il y a tout juste un an, le Père Jacques Hamel était assassiné alors qu’il célébrait la messe. Egorgé par deux islamistes, aux cris d’Allah Akbar.

    Réunis, regroupés au pied de notre cathédrale, sur cette petite promenade qui porte son nom, résonnent encore, dans nos têtes, dans nos âmes, les derniers mots de ce vieux prêtre, de ce vieil homme, frêle, fragile, sans aucune défense. Sur le point de mourir, c’est en s’écriant « Satan, va-t-en ! Va-t-en Satan ! » qu’il s’est effondré, revêtu de son étole rouge, celle des martyrs justement.

    D’un côté un cri de haine, de l’autre le rejet de cette haine. D’un côté, ce qu’il faut bien appeler le mal ; de l’autre, une supplique pour y échapper, pour s’en défendre, pour le chasser.

    Mais échappe-t-on au mal ? On peut toujours, lâchement, refuser de le voir, de le désigner, de le combattre – qui, parmi nous, parle encore de Satan ? – il n’en reste pas moins présent au cœur de l’homme, au cœur des hommes.

    Le drame de Saint-Etienne-du-Rouvray nous dit, dans sa nudité, que certains ont fait allégeance au mal, ont juré notre perte, qu’ils sont prêts à perdre leur vie pour s’emparer de notre mort.

    Béatifier le Père Hamel, bien sûr. C’est l’affaire de l’Église et du Pape François qui entend saluer un martyre, un homme qui accepte – je cite le Saint Père – « une mort certaine et à court terme (…) par un don total, radical et sans retour de soi pour les autres ».

    Ce qui est en revanche notre affaire, c’est d’avoir le courage de dire, de donner un visage à ce mal qui, mois après mois, depuis des années maintenant, terrifie, ensanglante notre pays, gangrène notre monde.

    Les assassins du père Hamel ne visaient pas seulement un homme, un homme d’église, ils visaient à travers lui ce que nous sommes, cette civilisation vieille de 2000 ans, ce regard, fait de respect, que nous portons les uns sur les autres, les hommes sur les femmes, les croyants sur les non croyants. Ils visaient cette histoire et cette culture partagées, cet apprentissage d’une liberté qui se nourrit de celle des autres.

    C’est tout cela que ces deux islamistes ont tenté d’égorger un mardi, au matin, juste après l’homélie, dans une église, petite, humble, sans faste, où s’était retrouvée une poignée de fidèles.

    C’est cela que nous voulons défendre, que nous devons défendre. Sans esprit de vengeance mais avec fermeté. Une fermeté qui se nourrit du sentiment, de la conviction que nous sommes dans notre droit, qu’il en va du monde que nous laisserons à nos enfants, d’un monde que nous ne voulons pas voir menacé par de nouveaux Saint-Etienne-du-Rouvray. C’est inacceptable, c’est intolérable. Nous ne l’accepterons pas, nous ne le tolèrerons pas.

    Pour le Père Hamel, martyre de l’Eglise. Pour toutes les victimes de cet islamisme qui tue. Pour ne plus se contenter de fleurs et de couronnes. Pour l’obligation qui est la nôtre, non pas de pardonner, encore moins d’oublier mais de refuser cette culture de mort. Pour la vie, nous allons, ensemble, respecter une minute de silence.

  • Ecole d'ingénieurs de Brest. Incroyable !

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    Incroyable, la France leur apprend à fabriquer des bombes et sûrement à s'en servir.

    Le pire est que c'est du haut niveau d’études !

    France : École d'ingénieurs de Brest  : ... Mères en nikab et élèves prêtant serment sur le Coran. Et cela n'inquiète PERSONNE ????

    Nous lancions un cri d’alarme il y a quelques mois à propos des jeunes Qataris qui se lancent à l’assaut de la France et de ses écoles de la Marine :

    À présent nous apprenons que de jeunes Saoudiens fréquentent l’ENSTA-Bretagne, une école d’ingénieurs dépendant et de la Direction générale de l’armement et du Ministère de la Défense.

    Une cérémonie de passage au grade d’officiers a eu lieu et de nombreuses familles saoudiennes avaient fait le déplacement.

    Au vu de la photo, on peut non seulement s’interroger sur le nombre important de jeunes Saoudiens qui reçoivent une formation d’excellence, formation que nombre de nos jeunes patriotes méritants ne reçoivent pas, mais, en sus, les femmes sont restées voilées, ennikabées en contravention avec la loi française. La direction de l’école n’y a pas vu maldonne prétendant qu’il s’agissait d’une « cérémonie traditionnelle saoudienne ».

    Étrange argumentation quand on lit le compte-rendu du Télégramme ci-dessous :

    Le passage au grade d’officier dans une école française serait donc une cérémonie traditionnelle saoudienne  ???

    Je dois avouer que j’y perds mon latin et que, sur le coup, Bel Kacem n’y est pour rien !

    Puisque fêter le grade d’officier serait typiquement saoudien (mais qui sont donc des dizaines de jeunes qui n’ont pas le facies saoudien sur la photo ?) alors, l’ENSTA-Bretagne serait devenu, comme une mosquée ou une ambassade, un état dans l’État ?

    Tout cela parce que des Saoudiens viendraient y faire leurs études ?

    Il va falloir que nos ambassadeurs nous expliquent ce qui se passe, les dirigeants de l’école justifient sans état d’âme cette exception à la loi qui interdit, depuis octobre 2010, de dissimuler son visage dans l’espace public français.

    Or, si je ne m’abuse, récemment, le Ministre de l’Éducation nationale français affirmait que chaque pays était maître chez lui (notamment en matière d’enseignement) justifiant ainsi la censure effectuée dans les livres d’Histoire et de littérature du lycée français du Koweït ?

    Mais ce n’est pas tout :

    Mieux encore, les Saoudiens, dans NOTRE école française, laïque, PRETENT SERMENT SUR LE CORAN !

    « Il s’agit d’un temps particulier, d’une cérémonie qui est propre aux Saoudiens », justifie le directeur de l’Ensta, Patrick Puyhabilier.

    Les élèves prêtent serment sur le Coran, comme ils le font en Arabie Saoudite, au cours d’une cérémonie appelée « Al Qasam ».

    Il est vrai que l’Arabie Saoudite est une  « nation amie ».

    Elle peut condamner à mort à tour de bras, les pétrodollars lui donnent tous les droits, y compris celui d’appliquer en France sa propre loi, c’est-à-dire la charia.

    Le Préfet en personne le reconnaît :

    Et pourtant, le journaliste du télégramme a enquêté, il est formel, les mères ennikabées auraient dû être verbalisées…Vraiment ?

    La charia n’est pas encore tout à fait installée en France ?

    L’Arabie Saoudite et le Qatar ne font pas encore tout à fait la loi chez nous ?

    Complément de Béatrice Bontemps

    On rappellera que l’ENSTA Bretagne fait partie des 4 établissements supérieurs et de recherche qui sont sous tutelle de la DGA et du Ministère de la Défense (les 3 autres écoles sont l’École Polytechnique, l’ISAE  Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace et ENSTA Paris Tech), et tous reçoivent des étudiants du Moyen-Orient, organisent-ils aussi ce genre « cérémonie traditionnelle » ?  Est-ce que le simple « principe de précaution » ne voudrait pas plutôt que l’on fasse tout pour éviter que des citoyens d’états terroristes comme l’Arabie Saoudite et le Qatar aient accès aux enseignements très pointus délivrés par ces écoles ?

    Alors que le directeur de l’IUT de Saint-Denis fait face à des menaces de mort pour s’être opposé à l’emprise de l’islam dans son établissement, il est inquiétant de constater que les directions d’établissements prestigieux se soumettent à l’islam.

    Volontaires pour la France