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Société - Page 4

  • Michel Maffesoli : la fracture entre le peuple et les élites est de plus en plus visible

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    Le sociologue Michel Maffesoli a accordé un entretien très pédagogique au site Atlantico. Il insiste avec raison sur les cafouillages et les incohérences de la politique gouvernementale. Les propos délirants entendus actuellement sur les médias imposent de se recentrer sur des analyses saines et empiriques. Cet entretien nous en donne l'occasion.

    Avec des expressions de simple bon sens : " Très clairement la société française explose plus que d’autres encore parce qu’elle a, dès la Révolution française, voulu ignorer les solidarités de proximité, les communautés locales, territoriales, les regroupements divers, qualifiés de communautaristse ou corporatistes".

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    Après de nombreuses péripéties, la garde des Sceaux Nicole Belloubet ne recevra finalement pas la famille Traoré au sein du ministère de la Justice, suite au refus de cette dernière au nom de la séparation des pouvoirs. Comment un tel cafouillage a-t-il pu se produire ? Est-il symptomatique de la déliquescence de notre État de droit ?

    Michel Maffesoli : On pourrait en préliminaire constater que le confinement ordonné par le gouvernement a peut-être été la manière dont il a, pour un moment, « calmé » la rue, et cru reprendre le pouvoir.

    Ce confinement succédait en effet aux manifestations des gilets jaunes suivies de celles contestant la réforme des retraites. Ces deux « crises » ont été gérées de façon pour le moins chaotique : on a vu en même temps le maintien répressif de lordre, les manifestations de force militaire, l’exacerbation des violences, la surdité du pouvoir face aux réactions des populations à des mesures technocratiques qui les blessaient directement dans leur quotidien, puis la mise en scène grandiloquente du débat « avec la base » suivie dune avalanche de cadeaux fiscaux et sociaux.

    S’agissant de la réforme des retraites, réforme à prétention simplificatrice et universaliste, les contestations traduisaient essentiellement le fossé existant entre cette prétention technocratique aussi lisse et sans âme qu’un devoir de Sciences-Po et la réalité concrète et symbolique que représente la retraite dans une société très fractionnée. La difficulté qui ne tient pas au gouvernement actuel mais qui est un témoignage du passage de l’idéal universaliste démocratique à ce que j’ai nommé l’idéal communautaire se lisait dans cette tentative désespérée de réaliser enfin le projet d’une protection sociale généralisée, universelle, obligatoire.

    Ceci dit, peu importe le fond, le prétexte, l’heure est aux soulèvements. Ainsi que je l’ai écrit dans de nombreux ouvrages, la fracture entre le peuple et les élites est de plus en plus visible. Elle n’est absolument pas une « lutte des classes », une sorte de révolution visant à remplacer les têtes par d’autres, telle la Révolution française et ses nombreux remake marxistes sanglants et totalitaires. Il n’y a pas dans les soulèvements actuels de projet, de programme, pas même de leaders.

    Il y a tout juste la manifestation de cette secessio plebis qui montre que le peuple ne se sent plus représenté par ses élites, une volonté de dégagisme sans véritable solution de remplacement.

    D’une certaine manière l’épidémie a saisi tout le monde.  Ce virus inconnu, cette maladie aux formes bizarres, alliant labsence totale de symptômes à des « orages immunitaires », les formes bénignes aux formes létales a permis au chef de lEtat de mettre en place tous les attributs dun chef de guerre : état durgence, confinement, programmes spéciaux dans les médias, répétant en boucle et sur un ton on ne peut plus macabre des instructions destinées à enfin vider les rues !

    Le déconfinement nous remet dans le bain on ne peut plus violemment ! Et de manière on ne peut plus chaotique.

    Le cafouillage qui devient presque habituel entre les décisions de l’Élysée, celles des ministres, Intérieur et Justice, les jeux de déclarations à la presse est bien un signe de la déliquescence de notre Etat de droit. Décadence même qui dépasse bien sûr la seule actualité politique.

    Je dirais d’abord que le maintien de l’ordre et les nombreux débordements auxquels donnent lieu toutes les manifestations actuelles témoignent bien du fait qu’il n’y a plus d’autorité d’Etat. L’autorité n’est pas la répression, elle n’est pas le modelage des corps et des âmes, mais la capacité d’un Etat à permettre à tous de se réaliser dans un destin individuel et collectif. C’était le sens du contrat social. La loi ne devait restreindre les libertés de chacun que dans la mesure où leur expression portait atteinte aux libertés d’autrui.

    Mais nous ne sommes plus dans une société individualiste, dans laquelle s’opposaient de manière régulée les libertés individuelles et l’ordre collectif. Les manifestations des gilets jaunes comme celles qui prennent pour prétexte des violences racistes sont des expressions communautaires, c’est à dire la volonté de divers groupes réunis par des liens émotionnels, affectifs, d’être ensemble et de mettre en scène cet être ensemble. De telles manifestations peuvent être festives, violentes, pacifiques, bon enfant ou profondément manipulatrices et manipulées.

    Les manifestations des gilets jaunes ont été plutôt spontanées et festives, même si certains groupements étaient plus violents. La répression surdimensionnée et violente des forces de l’ordre a exacerbé leur côté violent et désespéré.

    Les manifestations actuelles qui prennent à la fois le prétexte des évènements états-uniens et celui de l’affaire « Traoré » sont plus politiques, largement orchestrées par diverses personnalités gauchistes, mais tout aussi incohérentes du point de vue politique, mêlant les réactions des petits gangs de banlieue aux mises en scènes « révolutionnaires » de quelques intellectuels en mal de frissons.

    Ce qui est curieux, c’est que la réaction du pouvoir est mimétiquement aussi incohérente.

    Incohérence dès le départ dans le traitement de cette bavure policière. Qui est plus qu’une bavure puisqu’il y a mort d’homme. Plus de dix expertises contradictoires démontrent bien qu’on ne peut plus rendre justice au nom de la science. Le fait que des forces de l’ordre dans les interpellations ne sachent pas doser la force pour contraindre sans tuer témoigne d’un véritable affaiblissement de l’autorité. On sait bien que l’autorité dégénère en autoritarisme voire en violence quand ceux qui l’exercent ne se sentent plus soutenus et sûrs de leur droit à l’exercer. Quand le pouvoir n’est plus légitimé par la puissance populaire.

    Ce qu’on ne dit pas assez c’est qu’il y a une profonde proximité entre les policiers de base et la plupart des manifestants et que dès lors ne se sentant pas légitimes à empêcher la manifestation ou à la contenir, les forces de l’ordre usent d’une violence qui les dépasse eux-mêmes.

    La déliquescence de notre Etat de droit est donc tout simplement le fait qu’il ne correspond plus aux mœurs, que les règles qui fondent notre vivre ensemble ne sont plus ressenties comme légitimes par le peuple qu’il s’agisse de l’ensemble de la population ou des personnes chargées d’appliquer la politique gouvernementale : les policiers mais aussi les soignants, les postiers…

    Nous changeons d’époque et les valeurs qui fondaient l’être ensemble ne fonctionnent plus, ne rassemblent plus. Elles sont coquille vide, pure incantation. Notamment le triptyque liberté, égalité, fraternité. C’étaient des valeurs qui rassemblaient, un idéal commun ; cest devenu un objet de revendication, un sujet de contestation.

    Pourtant, dans ces manifestations, en tout cas celles des gilets jaunes et d’une certaine manière celles qui contestaient la réforme des retraites, il y avait en germe des élans de solidarité, une volonté de construire un être ensemble plus respectueux, un mode collaboratif, une expression des émotions collectives ritualisée qui témoignent de valeurs émergentes largement partagées.

    On les retrouve moins dans les manifestations Traoré qui donnent plutôt à voir une espèce de mise en scène partagée entre le pouvoir et ses contestataires. Curieusement ce type de manifestation appartient plus que les mouvements de l’année précédente au passé : elle vise quasiment une prise de pouvoir politique plus qu’elle ne manifeste un être ensemble concret et impliqué.

    En ce sens le pouvoir est pris à son propre jeu et les réactions émotionnelles sont d’autant plus dangereuses qu’elles sont en quelque sorte artificielles, surjouées. Par les deux parties, le gouvernement et les manifestants, la famille Traoré dans le rôle de la famille « maffieuse » s’appuyant sur divers militants en mal de cause à défendre.

    Nos institutions portent-elles une responsabilité dans la gestion chaotique des problématiques sociales actuelles ?

    Michel Maffesoli : « Le droit suit les mœurs », nous disait déjà Emile Durkheim. Nos institutions, cest-à-dire vite, la démocratie représentative, la République Une et Indivisible, la centralisation et l’universalisme sont issues de l’imaginaire de la modernité. Elles ont été adaptées à cette époque où les valeurs prédominantes étaient l’individualisme, une organisation sociale fondée sur les stratifications liées au statut socio-économique et où l’égalité de droits tenait lieu de ciment social.

    Très clairement la société française explose plus que d’autres encore parce qu’elle a, dès la Révolution française, voulu ignorer les solidarités de proximité, les communautés locales, territoriales, les regroupements divers, qualifiés de communautaristse ou corporatistes.

    Or, et je l’ai écrit dès 1988 (Le temps des tribus, le déclin de l’individualisme dans les sociétés de masse), cet idéal démocratique est saturé. Le peuple ne se sent plus représenté par ses élites. Qui s’accrochent à leur pouvoir et à leurs privilèges. Le mouvement des gilets jaunes a été symptomatique de cette évolution. Et plus encore la profonde adhésion qu’il a rencontrée dans toute la population.

    Il s’agit de trouver collectivement de nouvelles manières de faire vivre ensemble les différentes composantes de la société : non plus une république une et indivisible, mais une « res publica » en mosaïque.

    Ce qui me frappe dans l’affaire Traoré c’est qu’elle se déroule je dirais sur le mode ancien, politiste, contestataire. En témoigne la réponse « juridique » de la famille Traoré faisant la leçon au gouvernement sur la séparation des pouvoirs.

    Le gouvernement cherche-t-il à diviser pour régner, à faire s’affronter les différentes « tribus », Traoré, gilets jaunes, etc. pour mieux les discréditer ? Les réactions sur les réseaux sociaux confortent cette hypothèse : tribu contre tribu. Pourquoi laisse-t-on manifester les Noirs et a-t-on tant réprimé les Gilets jaunes ?

    Ce serait une tactique très dangereuse, aussi risquée que l’usage démesurée des armes par les forces de l’ordre pour maintenir la tranquillité dans l’espace public.

    Car nous sommes entrés dans une époque où les réactions émotionnelles, les communions collectives prennent le pas sur les comportements rationnels. Si l’on ne sait pas intégrer la composante émotionnelle dans les échanges, si l’on se contente de balancer entre parfois un technocratisme rationaliste et d’autres fois une émotionnalité mièvre, les digues vont céder. C’est cela la déliquescence de l’état de droit.

    Permettre le vivre ensemble de tous, de toutes les communautés ne passe pas par le déni du « tribalisme postmoderne », mais par son acceptation. Le monde moderne, dans lequel le seul affrontement était entre ceux qui croyaient en Dieu et ceux qui n’y croyaient pas n’est plus. Il nous faut gérer le polythéisme des valeurs. Pour le meilleur et pour le pire.

    Le pire c’est l’affirmation tribale criminelle et délinquante face à une autorité qui masque ses défaillances par une violence non maitrisée.

    Le meilleur ce sont les mouvements quotidiens, plus ou moins médiatisés, de solidarité, d’entraide et de respect mutuel.

    Diviser pour régner est face à l’époque dans laquelle nous entrons la stratégie la pire.

    Michel Maffesoli vient de publier "La Nostalgie du sacré", aux éditions du Cerf

  • Macron, un agent de Soros ?

     

     

    C’était l’homme providentiel, le « superdoué » sorti de nulle part, inconnu, avant qu’il ne soit imposé à François Hollande, et qui a réussi à fonder un parti « En Marche » et à devenir le président de la République française.

    Emmanuel Macron avait été programmé et mis sur orbite par une caste parfaitement organisée et dans l’unique but de la servir loyalement et qui faisait déjà partie de son carnet d’adresses à l’époque de son passage à la banque Rothschild.

    Je ne parle pas des ralliements politiques, qu’ils soient de gauche, de droite ou du centre, il ne s’agit là que d’opportunistes, mais uniquement des «parrainages» financiers autrement plus sérieux… et plus dangereux :

    Patrick Drahi (le troisième milliardaire français, SFR-Numéricable, L’Express, Libération, BFM TV, BFM Business et RMC)) et Pierre Bergé (milliardaire et copropriétaire de L’Observateur et du Monde) mais aussi Claude Bébéar (Axa et Institut Montaigne – le siège de départ d’En Marche était à l’adresse de l’Institut dirigé par Laurent Bigorgne), Bernard Arnault (LVMH, Le Parisien, Les Échos), Alexandre Bompard (Darty-Fnac), Marc Simoncini (Meetic), Vincent Bolloré (Vivendi), Henri de Castries (ex-PDG d’Axa), Pierre Danon (ex-PDG de Numéricable), Henry Hermand (Terra Nova-PS), Xavier Niel (Free, L’Observateur, Le Monde, La Vie Catholique, Télérama), sans oublier Pierre Gattaz, patron du Medef et, à un degré inférieur, Mourad Boudjellal (BD Soleil et président du Toulon-Rugby-Club), Jacques Attali, Alain Minc, Mohamed Saou (proche de l’UOIF) Bariza Khiari (Institut des cultures de l’islam) et des dizaines d’autres.

    Cela, c’est la face visible de l’iceberg, mais la face cachée, quelle est-elle ?

    N’est-il pas question en coulisses de ce nom cité à voix basse : Georges Soros ?

    Qui est George Soros ?

    Fondateur du « Soros Fund Management », il est surnommé « L’homme qui a fait sauter la banque d’Angleterre ».

    Il fut à l’origine du mercredi noir, le 16 septembre 1992 : spéculant massivement sur la baisse de la livre sterling, il a obligé la monnaie britannique à sortir du système monétaire. Soros a gagné un milliard en une seule nuit.

    Déjà, lors de l’été 1993, Georges Soros avait tenté de provoquer un raid identique contre la Banque de France. Elle s’était trouvée devant l’obligation de vider ses réserves pour parer l’attaque et elle avait été soutenue par la Bundesbank, réussissant ainsi à le repousser.

    Une information du Wall Street Journal nous apprenait que Soros avait invité discrètement à dîner, dans un restaurant New-Yorkais renommé, début 2010, les hedge funds les plus puissants de la planète : Paulson et Co, Pimco, Soros Fund Management, SAC capital Advisors.

    Dans quel but ? Parier sur la dette grecque et sur la baisse de l’euro. L’objectif à atteindre étant de ramener l’euro à une parité avec le dollar :

    1 euro = 1 dollar (ce premier objectif, comme l’on peut le constater aujourd’hui, a été atteint !)

    Or, à présent que la crise des subprimes est passée, et qu’ils ont amassé quelques milliards, il est nécessaire de découvrir une nouvelle proie, et cette nouvelle proie cela a été d’abord la Grèce.

    Aujourd’hui, à cause de la pandémie causée par le Covid-19, mis à part l’Allemagne, la Hollande et quelques rares autres pays européens, les grandes puissances de l’Union : la France, l’Italie, l’Espagne, la Belgique, l’Irlande, le Portugal, et même l’Angleterre, confrontée également au « Brexit », se sont trouvés devant l’obligation d’appliquer un confinement qui a bouleversé l’économie et la finance, faute de moyens pour l’empêcher de progresser (masques et tests).

    Bien que figurant parmi les pays les plus solvables au monde, tous ces pays européens se trouveront attaqués sur le marché de la dette internationale.

    En spéculant sur les taux d’intérêts, ils obligeront ces pays à se mettre en austérité pour tenter de s’en sortir.

    Pour éviter de couler, ils devront entrer en récession économique forcée, réduire leurs charges, leurs budgets, le chômage augmentera et la consommation ne viendra pas relancer la croissance.

    Des dizaines de millions d’habitants doivent déjà, et devront, se serrer la ceinture, connaître encore davantage de misère, pour subventionner les gains des spéculateurs, qui, eux, se frottent les mains, sans avoir besoin de liquide hydroalcoolique pour les désinfecter.

    Actuellement il n’est plus possible à des spéculateurs de vendre une monnaie européenne contre une autre monnaie puisqu’il n’en existe plus qu’une, l’euro, et qu’elle a atteint le premier objectif qu’ils s’étaient fixés : sa parité avec le dollar.

    Cela c’est la théorie, mais la pratique peut se révéler bien plus dangereuse. Pourquoi ?

    Parce que la zone euro a mis en service une monnaie unique, l’euro, sans que soit constitué un état fédéral possédant une autorité sur les finances de tous les pays de la zone.

    Dès lors les pays de la zone euro ne peuvent pas mener une politique monétaire adaptée à leurs intérêts.

    À cela est venu s’ajouter l’élargissement de la zone euro vers les pays de l’Est.

    Autre faille, et de taille, à l’euro : les dettes souveraines des différents pays qui n’ont jamais été maîtrisées.

    Aujourd’hui, les pays membres de l’Union européenne se trouvent devant des situations identiques à celles de l’Angleterre et de la France en 1993 : sans aucune possibilité d’agir sur leur monnaie car elle est liée par une valeur identique pour tous les pays.

    Ensuite parce qu’il n’existe aucune réglementation de cette finance sauvage. Elle échappe à tout contrôle et est totalement incomprise par les ministres concernés.

    George Soros a la puissance d’un dieu. Il peut acculer un pays ou une banque nationale à la faillite. Il a parié des milliards sur l’effondrement de l’euro, c’est là son deuxième objectif, et il n’est plus très loin d’avoir gagné son pari.

    Manuel Gomez

    Riposte laïque

  • Livre. Notre sélection : le génocide voilé

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    Le 10 mai dernier était consacré à la commémoration de l’esclavage en France, il eut été opportun de rappeler aux ethnomasochistes de tout poil, que la traite négrière n’est pas uniquement le fait des blancs (et des juifs) d’Europe vers les États-Unis. En effet, « les Arabes ont razzié l’Afrique subsaharienne pendant treize siècles sans interruption. La plupart des millions d’hommes qu’ils ont déportés ont disparu du fait des traitements inhumains ».

    Le génocide voilé, une enquête du chercheur Tidiane N’Diaye, éclaire un drame passé à peu près inaperçu : la traite des Noirs d’Afrique par le monde arabo-musulman. Cette traite a concerné dix-sept millions de victimes tuées, castrées ou asservies, pendant plus de treize siècles sans interruption. Les razziés étaient contraints de traverser le désert à pied pour rejoindre le Maghreb, l’Égypte ou la péninsule Arabique via Zanzibar, par bateaux… Pourtant, cette traite négrière a été minimisée, contrairement à la traite occidentale vers l’Amérique. Pourquoi ? Parce que seule la conversion à l’islam permettait d’échapper à l’esclavage. De nos jours, la majeure partie de l’Afrique est devenue musulmane. Un livre polémique et courageux selon Joachim Véliocas.

    Ecoutez l'émission du 5 mai 2017 vec Tidiane N’Diaye qui présente son livre « Le génocide voilé » :  ICI

    Source : Observatoire de l’islamisation

  • Endettement, propreté... le désastreux bilan d'Hidalgo à Paris

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    Anne Hidalgo. Photo © ZIHNIOGLU KAMIL/SIPA

     

    Dans une enquête publiée il y a quelques mois, Capital.fr dressait le bilan de la maire parisienne à la tête de la ville. 

    Si Anne Hidalgo semble bien partie pour rempiler à la mairie de Paris, son bilan n'a rien de bien reluisant. C'est ce qu'il ressort d'une longue enquête publiée par Capital.fr, ce lundi 29 juillet. Et parmi les nombreux reproches auxquels l'édile doit faire face, l'un porte sur l'endettement de la ville.

    L'endettement à « un niveau absolument insoutenable »

    Entre 2013 et 2017, la dette par habitant est passée de 1 636 à 2 835 euros, indique le site d'information, ajoutant que le chiffre s'est alourdi depuis. Une note confidentielle de la mairie évalue même l'endettement à 7 milliards d'euros en 2020. Pire encore : le même document révèle que le remboursement des annuités d’emprunt devrait atteindre 300 millions d’euros dès 2021, alors qu'il n'était que de 200 millions en 2014. En 2030, il devrait même être de 400 millions. « Un niveau absolument insoutenable », estime d'ailleurs Cédric Villani, candidat malheureux à l'investiture LREM pour les municipales de 2020.

    Capital.fr explique par ailleurs que la facture officielle est « très inférieure à la réalité » et que « pour masquer l’ampleur du mal, la municipalité a recours à de fines astuces comptables », comme de faire peser une partie de la dette de ville sur les sociétés d’économie mixte qu’elle contrôle. Paris puiserait également dans les caisses de ses organismes HLM « en leur demandant de lui verser par avance plusieurs décennies de loyers », écrit encore le média. En outre, l'administration de la capitale a augmenté la taxe de séjour, les tarifs de stationnement, les droits de voirie, le prix des PV. Au final, les recettes fiscales de la ville ont augmenté de 23%, soit 18% hors inflation.

    A Paris, « 20% des balayeuses étaient en panne »

    Côté propreté, le constat est, là aussi, désastreux. Capital.fr rappelle d'ailleurs que, selon un sondage réalisé en 2018, 74% des Parisiens jugent que le bilan de la municipalité en la matière n'est « pas satisfaisant ». « Des plans propreté, on en a annoncé trois. Avec, à chaque fois, beaucoup de communication, mais il n’y a jamais eu de suivi malheureusement », lâche même « un ancien membre influent de l’équipe municipale ». Symboles de cette désastreuse gestion, l'anecdote livrée par Éric Azières, conseiller municipal UDI-MoDem à Paris : « La mairie s’est récemment rendu compte que 20% des balayeuses étaient en panne, et elle a dû en commander 180 en urgence ».

    En revanche, la ville a bien tenté de prendre la mesure du problème. C'est à cette fin qu'elle a commandé, il u a plusieurs mois de cela, une enquête visant à recueillir l'avis des Parisiens sur la propreté de leur cité. Coût du sondage : 224 580 euros. Et une conclusion : « La perception de la propreté de Paris se fonde en négatif sur des constats relatifs à la malpropreté ».

    Valeurs actuelles

  • Livre. Notre sélection : La super-classe en pleine lumière

    La super classe.jpgÉnarque, rédacteur pour le site de Polémia et suppléant de Jean-Yves Le Gallou à l’émission « I – Média » sur TV Libertés, Michel Geoffroy vient de publier une somme considérable à la convergence de la sociologie, de la politique, de la médiologie, de l’histoire, de l’économie et de la philosophie. Parue chez Via Romana, La super-classe mondiale contre les peuples (475 p., 24 €), agrémentée par une préface de Jean-Yves Le Gallou, fera date parce qu’elle révèle les mutations idéologiques en cours.

    En effet, Michel Geoffroy a longtemps suivi les travaux du Club de l’Horloge, ce cercle de pensée libérale-nationale-conservatrice pro-occidental « déviationniste » de la « Nouvelle Droite ». Il n’hésite pourtant pas dans cet essai à fustiger le libéralisme et à dénoncer, à l’instar des « Casseurs de pub » et des lecteurs de l’Internationale situationniste, l’emprise spectaculaire. Il observe que « l’interdit sanctionne aujourd’hui avant tout les domaines inaccessibles au marché (p. 217) ». « Le cercle financier de la superclasse mondiale, note-t-il ensuite, réussit la performance, avec la complicité des médias, de mettre en accusation les victimes de sa propre politique (p. 256). »

    Par « superclasse mondiale », l’auteur « désigne une véritable classe sociale – au sens sociologique du terme – présentant des caractéristiques communes, principalement celles d’être justement une classe transnationale de riches contre les nations et contre les peuples. Une super-classe, c’est-à-dire une oligarchie qui se prétend au-dessus des États, dont elle programme de toute façon le dépérissement (p. 14) ». Cette catégorie planétaire au comportement homogène, mais dont les intérêts financiers peuvent – le cas échéant – se concurrencer, d’où d’incontestables rivalités internes parfois féroces, s’organise autour de « quatre cercles ou réseaux transnationaux […] : le cercle de l’élite économique et financière, celui des médias et de la culture, celui des entités non gouvernementales, enfin celui des élites publiques (p. 30) ».

    Michel Geoffroy insiste sur la nocivité des ONG souvent financées par Soros et d’autres milliardaires d’origine « anglo-bancaire ». Il pointe aussi l’influence discrète et déterminante des « sociétés de pensée et de pressions » mondialo-atlantistes. Sans craindre d’être qualifié par les larbins du Système de « complotiste », il évoque par exemple le Council on Foreign Relations (CFR), l’Institut Montaigne, la fondation Terra Nova, Le Siècle bien sûr, la French-American Foundation, le Forum de Davos, le groupe Bilderberg ou la Commission Trilatérale. Toutes agissent en faveur d’un gouvernement mondial, au service d’une dangereuse illusion, car « le mondialisme n’est pas la solution, mais bien le problème (p. 340) »

    Georges Feltin-Tracol

  • Attentat de la préfecture de police : souvenons-nous des promesses de l’État islamique

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    Le profil de l’assassin de la préfecture de police de Paris s'est précisé malgré les tentatives classiques de le faire passer pour un déséquilibré : islam radical, accointances avec une organisation terroriste, opération préméditée. L’assassinat est désormais un attentat. Le terroriste une taupe ?

    Souvenons-nous des promesses de l’État islamique. C’était encore l’époque où on l’appelait par son nom : État islamique en Irak et au Levant. Ce n’était pas encore le Califat, et on n’utilisait pas encore l’acronyme arabe de Daech pour rendre moins évident à l’oreille française son caractère religieux et prophétique. À cette époque, l’État islamique inondait Twitter, Facebook et YouTube de ses clips de propagande, de ses visuels imitant les jeux vidéo, de ses citations coraniques et des numéros de sa revue, Dabiq, qui a, depuis, changé de titre et de format.

    Alors qu’il consolidait ses conquêtes en Irak et en Syrie, l’État islamique avait un slogan principal : « Dawlat-al-Islam baqiya ! » ou, plus simplement, « Baqiya ! » (« L’État islamique restera ! »). Il avait un slogan secondaire abondamment relayé sur les réseaux sociaux : « We are coming, o Rome! » Il promettait l’accomplissement de la prophétie sunnite selon laquelle les cavaliers aux étendards noirs prendraient le Levant et soumettraient la capitale de la chrétienté, établissant la domination de l’islam sur le monde.

    Mais pour conquérir Rome, il faut d’abord passer sur le corps de la France, protectrice de la papauté depuis le règne de Pépin le Bref et considérée comme telle par l’État islamique. Le numéro 15 de Dabiq, publié à la suite des attentats de Paris en 2015, illustrait son dossier « Pourquoi nous vous haïssons » par une photographie de la messe traditionnelle ad orientem.

    Attentats des marchés de Noël, attentat de Charlie Hebdo, attentats de Paris, attentat de Nice, attentat des Champs-Élysées… L’État islamique l’a promis, l’État islamique l’a fait. L’État islamique avait appelé ses fidèles à tuer les Français partout, tout le temps, au couteau, par le poison, sous les roues des voitures… et les égorgements, renommés « coups de couteau à la gorge », partout ont fleuri.

    À cette époque, l’État islamique avait aussi promis de déstabiliser l’Europe en la submergeant sous une vague de millions de réfugiés, parmi lesquels ses fidèles se cacheraient comme des loups au milieu du troupeau. L’État islamique l’a promis, l’État islamique l’a fait.

    L’État islamique a été fondé par d’anciens cadres des renseignements irakiens qui ont mis leurs compétences au service de cette organisation. Pour faire tomber la Syrie, ils avaient placé ou retourné des hommes dans chaque ville et chaque village. Au moment opportun, ceux-ci avaient su indiquer sur qui s’appuyer, qui arrêter, qui exécuter.

    Le terroriste de la préfecture de police de Paris avait accès, par son accréditation secret défense, à des données sensibles du renseignement antiterroriste. On ne sait pas encore s’il a prêté allégeance à l’État islamique, s’il a été retourné pour devenir une source de renseignement… Étant donné le profil des fondateurs de cette organisation, c’est possible et il pourrait ne pas être le seul.

    Souvenons-nous que l’État islamique tient ses promesses. Sous-estimer un ennemi peut faire du bien au moral, mais cela ne fait pas gagner la guerre.

  • La fondatrice des Femen au Brésil demande pardon aux chrétiens

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    Spectaculaire revirement de Sarah Winter, fondatrice des Femen au Brésil en 2012 : elle présente ses excuses aux chrétiens pour les offenses des ultra-féministes et devient pro-vie.

    « Ce n’est pas une chose facile à faire, mais je demande pardon aux chrétiens pour nos protestations féministes… Nous sommes allées trop loin. » Répercutée quelques jours après Noël par le site LifeSiteNews, la repentance dans une vidéo YouTube de Sarah Winter, pseudonyme de militante de Sara Fernanda Giromini, fondatrice des Femen au Brésil puis militante du mouvement pro-bisexualité « Bastardxs », remonte au mois d’octobre dernier. Un mois après la naissance de son deuxième enfant, elle a exprimé son repentir pour l’avortement de son premier enfant, et a reconnu que la récente naissance du deuxième avait changé son regard sur le droit à la vie.

    « Des comportements offensants »

    Ce revirement a fait beaucoup de bruit au Brésil où « Sarah Winter » avait notamment défrayé la chronique en posant à moitié dénudée avec une autre fille, toutes deux s’embrassant devant l’église de Notre-Dame de la Candelaria à Rio de Janeiro, en janvier 2014. Une photo devenue un emblème de la militance homosexuelle et antichrétienne au Brésil.

    La repentance de Sara ne concerne pas seulement les agressions contre les lieux de culte et « les comportements offensants » contre les chétiens dont les Femen se sont fait une spécialité partout dans le monde, mais aussi leur militance pour l’avortement. Après la naissance de son fils, elle a écrit sur sa page Facebook : « Je me suis repentie d’avoir eu un avortement et aujourd’hui je demande pardon. Il y a un mois hier que mon bébé est né et ma vie a un sens nouveau. J’écris ceci pendant qu’il dort sereinement sur mes genoux. C’est la sensation la plus extraordinaire du monde ».

    « La destruction de la famille et de toutes les valeurs morales »

    Tournant le dos au mouvement dont elle a été l’une des dirigeantes (mais qu’elle a quitté dès 2013 en dénonçant son « business »), elle accuse les Femen de former une secte qui « promeut la destruction de la famille traditionnelle et de toutes les valeurs morales de la société ».

    « Dans un ouvrage de témoignage publié récemment, Vadia não ! Sete vezes que fui traída pelo feminismo, (Pas salope ! Sept fois trahie par le féminisme), la jeune femme explique de quelle manière les activistes du mouvement l’ont poussée à consommer des drogues, avoir des relations non consenties avec des inconnu(e)s, alors même que le mouvement prétend combattre pour le droit des femmes » (Infochrétienne .com).

    Elle-même est devenue une militante pro-vie et lance un vibrant plaidoyer à l’intention des femmes : « S’il vous plaît, vous qui cherchez désespérément à avorter, réfléchissez, faites attention. Je regrette énormément l’avoir fait. Je ne veux pas qu’il vous arrive la même chose ».

    Sarah Giromini milite à présent dans un groupe appelé « Pro-Femme » qui rejette le féminisme et l’idéologie du genre. Elle a écrit deux livres de témoignage et donne des conférences au côté d’une psychologue évangélique, Marisa Lobo.

    En France, le modèle de Marianne…

    Rappelons qu’en France, le mouvement Femen a multiplié les provocations et profanations notamment en 2013 à Paris, à la cathédrale Notre-Dame, le 12 février 2013, et en l’église de la Madeleine. C’est malheureusement la figure de proue des Femen, l’Ukrainienne Inna Schevchenko, qui a servi de modèle au dessinateur du timbre « Marianne » lancé il y a trois ans, avec la bénédiction du président de la République…

    Aleteia

  • Joyeuses fêtes de Noël !

    Les conseillers départementaux du biterrois

    vous souhaitent de joyeuses fêtes de Noël

    et vous proposent d'admirer

    les cloîtres de plusieurs abbayes,

    symboles et piliers de notre civilisation.

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  • Une élue PS de l'Hérault détourne 340.000 euros et est condamnée à 4.000 euros d’amende en toute discrétion

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    L’information a été discraitement divulguée. Béatrice Négrier, élue PS au conseil régional, et maire de Plaissan dans l’Hérault a été condamnée fin mai à 4.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour « détournement de fonds ».

     

    L’hebdomadaire l’Agglorieuse et le site d’actualité Lengadoc Info ont révélé cette information gardé jusque-là sous silence par les journalistes aux ordres des “grands” médias.

    Voici l’article de Lengadoc Info :

    « C’est une condamnation qui n’a pas fait beaucoup de bruit dans la région et pourtant l’affaire est loin d’être anecdotique. Le 24 mai dernier, le maire de Plaissan (Hérault), Béatrice Negrier (PS), était appelé à la barre du tribunal correctionnel de Montpellier pour une affaire de détournement de fonds. La somme escroquée s’élève à 340 000 €. Une somme considérable que Béatrice Negrier a détourné au dépens du Mouvement Républicain et Citoyen, le parti fondé par Jean-Pierre Chevènement et dont Béatrice Négrier était membre, mais également d’une association pour enfants qu’elle présidait.

    Devant les juges, le maire de Plaissan, qui est également vice-présidente de la région Occitanie en charge de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, a reconnu qu’elle avait « eu une année noire ».

    Les 340 000 € détournés ont, en effet, servi à renflouer son compte bancaire personnel. Dans cette affaire, le procureur de la République a requis une amende de 4 000 € et une peine de non éligibilité. Si le tribunal a confirmé l’amende de 4 000 € dans son jugement, il a également décidé que cette condamnation ne serait pas inscrite au casier judiciaire de Béatrice Negrier.

    Mais le plus inquiétant dans cette affaire, c’est qu’elle a été l’objet d’un silence total de la part de la presse locale. Alors que les condamnations en justice d’élus pour des délits financiers sont généralement largement commentées par la presse, dans ce cas là, on a comme l’impression que personne n’a souhaité en parler. A tel point que la personne qui a informé la rédaction de Lengadoc Info de cette affaire, avait auparavant contacté d’autres médias locaux, tous ont refusé de traiter l’affaire ou se sont abstenus de répondre ». Sans le scoop de Lengadoc Info, Midi Libre n’aurait jamais évoqué cette condamnation judiciaire.

  • « Conglomérat de sous-merdes », « salafistes » : Marlène Schiappa dérape contre La Manif Pour Tous

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    Au surlendemain de la 1ère manifestation contre la PMA sans père et la GPA qui a rassemblé des centaines de milliers de manifestants, la Secrétaire d’Etat à l’égalité Femme-Homme a « liké » sur Twitter un message d’un certain M. Alex Dimeck-Ghione, s’adressant à La Manif Pour Tous et la qualifiant de « conglomérat de sous-merdes, pas même bonnes à faire pousser des champignons. Vous êtes de la même engeance que les salafistes, et devez être considérés avec la même crainte. »

    Ces propos sont graves. Il est plus grave encore qu’un membre du gouvernement les soutienne ainsi publiquement, avec la mention « j’aime ». Notre pays a été frappé par le terrorisme islamiste à de multiples reprises au cours de dernières années et il y a quelques jours encore au cœur même de Paris. Faire un amalgame odieux entre le terrorisme et la foule de manifestants rassemblés pour défendre le droit des enfants à ne pas être volontairement privés de père est indigne d’un membre du gouvernement. Cet amalgame est doublé d’une insulte caractérisée : « sous-merdes ».

    Comment un membre du gouvernement peut-il soutenir et souscrire à de tels propos qui, tout à la fois, insultent les sympathisants de La Manif Pour Tous et relativisent le terrorisme islamiste ? Alors que le Président de la République avait appelé à un « débat serein et apaisé » sur les questions de bioéthique, l’attitude de Marlène Schiappa est une fois de plus à l’opposé.

    La Secrétaire d’Etat n’en est pas à son premier dérapage. En février dernier, elle avait évoqué des « convergences idéologiques » entre La Manif pour tous et les « terroristes islamistes » dans une interview à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Après une demande répétée de La Manif Pour Tous et l’annonce d’une saisine de la Cour de Justice de la République, Marlène Schiappa avait présenté ses excuses dans un communiqué, affirmant que « depuis près de deux ans au gouvernement », « [elle] défend aussi (…) une forme de bienveillance dans le débat d’idées » et qu’« [elle souhaite] depuis le début de [ses] missions [s’adresser] à tout le monde, sans sectarisme. » Force est de constater qu’elle agit en réalité à l’inverse.

    Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous, souligne :

    « Nous attendons de nouveau des excuses car on ne peut laisser passer ces amalgames scandaleux et ces insultes visant des centaines de milliers de personnes ». « La manifestation de dimanche s’est déroulée dans un climat paisible, ce qui est notable compte tenu du climat ambiant et des violences à déplorer dans tant de manifestations depuis le début de ce quinquennat ».

  • Encore une agression contre la culture française…

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    La Tribune de l’Art n’est certes pas un journal politique, mais, compte tenu de l’aversion de nos dirigeants contre la civilisation européenne et la culture française, c’est désormais souvent dans ses colonnes que l’on découvre les méfaits de nos gouvernants.

    C’est en lisant son site que j’ai pu mesurer la perversité des projets de «restauration» de Notre-Dame que caressaient le chef de l’État et sa majorité.
    Mais c’est également dans ses colonnes que j’ai découvert la folie «restitutionniste».

    De quoi s’agit-il ? Comme chacun sait, la France officielle (qui n’a décidément plus rien à voir avec la France tout court, cette dernière étant littéralement occupée par une puissance étrangère et hostile) est prise par une frénésie de repentance.

    Tout ce qui ne va pas dans ce monde est de notre faute : nous avons été colonialistes, impérialistes, racistes, esclavagistes, que sais-je encore ?

    Et, par conséquent, il faut payer. Payer d’abord en visas : les Africains et les Maghrébins naguère colonisés semblent disposer d’un droit illimité à s’installer chez nous, à exiger que nous renoncions à notre culture et à nous imposer la leur.

    Mais aussi, à terme, payer en espèces sonnantes et trébuchantes. Pour le moment, cette logique de « restitution » en reste à la démarche symboli­que, mais, naturellement, ce n’est pas rassurant pour autant.
    D’une part, parce que les symboles sont suprêmement importants en politique ; et d’autre part, parce que, si l’on admet la logique d’une restitution symbolique, tôt ou tard, nous serons contraints à accepter la logique d’une « restitution » financière.

    Il est à peine nécessaire de rappeler que la colonisation a énormément apporté à ces pays, à commencer par la fin de l’esclavage – qui revient avec la décolonisation et la recolonisation par l’islam radical.

    Mais il faut insister sur l’illégitimité de ces « restitutions ».

    Édouard Philippe s’apprête, si j’en crois la Tribune de l’Art (et, malheureusement, il y a de bonnes raisons de la croire), à « rendre » au Sénégal le sabre (qui se trouve actuellement au musée de l’Armée) d’El Hadj Omar, chef islamiste défait en 1893 par l’armée française, après avoir asservi d’immenses territoires.

    Cette restitution est évidemment illégale. Si je comprends bien, elle serait d’abord « déguisée » en prêt de musée à musée, mais l’agence Sénégal France Coopération parle bel et bien de « restitution » et il y a fort à parier que ce soit ainsi que l’entende le Premier ministre.

    En toute hypothèse, les projets de « restitution » fourmillent au sommet de l’État. De la même façon que, sous couvert de bonne gestion, on brade le patrimoine industriel de la France, on brade son patrimoine artistique sous couvert de bonnes relations diplomatiques.

    En tout cas, le symbole est désastreux : il prétend reconnaître que la France a eu tort de s’opposer à un chef de guerre djihadiste et esclavagiste. Autant dire que, si M. Macron voulait torpiller sa timide offensive contre l’« islam radical», il ne s’y prendrait pas autrement.

    Mais, en réalité, ce n’est qu’une manifestation de plus de l’aversion profonde de nos prétendus dirigeants pour la culture française. Le tout doublé d’un autoritarisme arrogant.

    Je parlais en commençant de Notre-Dame. La récente sortie du général Georgelin, désigné par Emmanuel Macron pour diriger le projet de reconstruction, et enjoignant l’architecte des bâtiments de France, qui demandait une reconstruction à l’identique, de «fermer sa g …», est révélatrice. Nous sommes gouvernés par des gamins capricieux et arrogants qui ignorent tout des dossiers qu’ils prétendent traiter et ne savent qu’une chose : la France paiera !

    Guillaume de Thieulloy

    Les 4 Vérités

  • De gauche, furieusement anticapitaliste et anti-“fric”, l’actrice Anémone avait au moins un compte en Suisse

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    L’information provient directement de l’Administration fédérale des contributions de l’État frontalier, l’équivalent de notre Ministère des Finances. Selon nos confrères de La Tribune de Genève, qui reprend une information de l’Agence télégraphique suisse, les services fédéraux ont lancé un appel pour que les héritiers de la comédienne, décédée en avril, se fassent connaître au plus vite auprès des autorités. L’appel a été lancé ce mardi et les héritiers ont dix jours pour y répondre…

    « Le fric s’est emparé de tout, partout ! » dénonçait Anémone dans une interview au Parisien en 2017. « Quand j’ai commencé dans les années 1980, ça allait encore, là, c’est insupportable. »

    Mais le plus beau, ce fut sa critique acerbe de la popularité de Johnny Hallyday : « Il a fait quoi ? À part se déguiser et mentir ? Voter à droite et fuir le fisc ? »

    Avec le recul, sachant ce que l’on sait désormais… toute cette posture se révèle particulièrement amusante… Vive la gauche !

  • Derrière Greta Thunberg, l’ombre de George Soros

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    Derrière beaucoup de manipulations de l’opinion publique, on retrouve la trace d’un même homme : le multimilliardaire apatride George Soros. Il en est encore ainsi avec Greta Thunberg, l’adolescente au visage renfrogné qui fait office de nouveau gourou pour la jeunesse et appelle à une dictature des khmers verts.

    Or, Greta Thunberg est accompagnée partout d’une jeune femme dont le nom est Luisa-Marie Neubauer.

    Luisa-Marie Neubauer est souvent présentée sobrement comme une écologiste allemande.

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    Mais cette Luisa-Marie Neubauer est aussi “ambassadrice” de ONE.

    Et ONE n’est autre qu’une des multiples officines financées par Georges Soros et quelques-uns de ses amis, comme Bill et Melinda Gates, comme on peut le lire sur le site internet de ONE.

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