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Politique

  • Biterrois, nous avons compris !

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    C’est un sentiment de honte, si ce n’est de colère qui s’est emparé d’une grande majorité de Français devant le spectacle indigne que nous donne la macronie et tout le monde politicien actuellement au pouvoir. Après avoir prétendu redonner la parole aux Français, voilà qu’ils tentent de la lui retirer, par des manœuvres dont l'indignité a rarement atteint ce niveau. Il est fort probable que dimanche, le résultat des urnes provoque une saine et plaisante réaction contre cette tambouille nauséabonde. 

    Loin du terrain, loin de la réalité quotidienne, ils s’imaginent encore disposer d’un crédit illimité pour continuer à nous tromper. Même devant l’évidence des urnes, ils persistent dans leur cécité. Le pays réel (notre blog n'a jamais aussi bien porté son nom) va leur montrer la mesure de son exaspération. 

    En réalité, ce n’est rien d’autre qu’une tentative désespérée des uns et des autres pour conserver les places qu’ils se sont partagées depuis des années. Tout le cirque des manifestations de ces dernières années, amplifié par les médias, les spectacles indignes de l’Assemblée nationale, n’étaient que pures comédies destinées à nous faire accroire à l’existence d’une opposition qui, nous le voyons aujourd’hui, n’était que façade. Des larrons en foire ! C’est ainsi que l’ex-présidente de l’Assemblée, qui a plusieurs fois sanctionné LFI pour ses débordements, soutient désormais un candidat de cette mouvance… Il n'est en outre pas exclu que Macron craigne l'exhumation des placards de dossiers embarrassants. Tout cela est pitoyable ! Quelle image donne à l'étranger notre belle France autrefois "mère des arts, des armes et des lois".

    Mais tous ces escrocs, ayant un profond mépris pour ceux qui ne sont pas eux, ont oublié que lorsque la colère déborde, le peuple peut avoir des réactions inattendues. Aujourd’hui il l’a montré dans les urnes. Faisons en sorte que l’exaspération n’aille pas au-delà. On sait alors quand ça commence, jamais quand ça finit.

    Les faiseurs de révolution , les Macron, Mélanchon et autres Bertrand, sont au pouvoir. Dimanche, nous avons l’occasion de les déloger. Ne nous en privons pas.

    Emmanuelle Ménard est de ceux-là. Elle nous l’a démontré pendant son mandat avec une insolence et un cynisme indécents, en soutenant E. Macron, dans toutes les phases de la mandature, pour tenter de se raccrocher encore plus à cette clique peu recommandable, et décrocher, on ne sait jamais, le strapontin de la fourberie, n’hésitant pas à trahir ceux qui l’avaient soutenu et fait élire. À titre d’exemple, elle n’a voté AUCUNE motion de censure.

    Montrons-lui qu’elle a été démasquée. Sur notre circonscription nous avons finalement le choix entre un candidat LFI, une candidate macronisée et Julien GABARRON. Les Biterrois ont montré qu'ils avaient compris. Dimanche, enfonçons le clou.

    VOTONS JULIEN GABARRON !

    Henri Bec

  • L'hésitation ou l'abstention ne sont plus de mise !

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    Ce sera notre dernière contribution avant l’échéance de dimanche, 30 juin. Une échéance dont l’importance est inversement proportionnelle à l’état de la France.

    Depuis plusieurs dizaines d’années, des gouvernements irresponsables, avec une accélération brutale donnée par E. Macron, ont fait glisser le pays vers une catastrophe dont nous avons du mal à imaginer les conséquences. En 1972, le Président Pompidou annonçait que la France n’avait plus de dette. Elle est aujourd’hui de trois mille milliards d’euros ! Les enchaînements ne peuvent qu’être sévères ; la réalité est impitoyable.

    Inutile de développer en outre le danger imminent de l’immigration, le niveau désastreux de l’éducation, la liquidation volontaire de nos trésors industriels, les folies de la politique extérieure avec le risque assumé d’une guerre contre la Russie (!), la remorque aux intérêts allemands et américains dans tous les domaines, tout cela au service exclusif d’une ambition personnelle démesurée, accompagnée, comme le reconnaissent maintenant plusieurs spécialistes, d’un dérèglement psychiatrique évident.

    Au risque de se perdre douloureusement, on ne peut poursuivre cette descente plus longtemps. Ce ne sont plus les médiocres « jeux » politiciens qui doivent nous occuper, comme on se rend à un spectacle de cirque, oubliés dès le rideau tombé. Au-delà des préférences superficielles ou de raidissements d’amour propre, force est de constater que se présente aujourd’hui l’étonnante hypothèse d’une modification majeure des orientations mortifères actuelles. Nous n’avons pas le droit, pour nous et nos successeurs de la laisser passer !

    Gabarron-2 copie.jpgIl en est ainsi à Béziers. Certains peuvent encore rester sur le mythe Ménard qui n’était, nous le réalisons tous désormais, qu’une tromperie comme une autre, fondée sur l’état de l’opinion et donc susceptible de permettre une élection. Depuis tout a changé, les yeux se sont ouverts et nous avons vu. Emmanuelle Ménard n’est plus qu’une classique candidate macroniemnne sans relief. Ses positions à l’Assemblée ne trompent pas, comme le refus de voter une seule des motions de censure, même déposée par le RN qui l’avait faite élire… Tout est à l’avenant. Il faudrait des pages pour lister les votes favorables au gouvernement, au mépris des engagements pris, une succession de renoncements pitoyables, pour ne pas dire de piètres trahisons.

    La déambulation permanente et inutile dans les rues de Béziers, un sourire peu naturel toujours figé, cachent la seule motivation non avouée, parce que non avouable, de conservation d’une place confortable, sans être gênée par un appareil, et de tenter de décrocher un strapontin à Paris. Autrement dit, voter pour une députée sans appui, sans projet, uniquement accompagnée et pénétrée d’un ego démesuré, n’aurait, dans la situation dramatique actuelle strictement aucune utilité, si ce n’est de continuer à servir de ridicule supplétif à un pouvoir désavoué et de risquer l’échec de la politique qui s’impose.

    À Béziers, comme ailleurs, c’est donc un enjeu national qui se présente. Ne risquons pas de subir la gênante question de nos enfants ou petits enfants lorsque les drames arriveront : qu’avez-vous fait pour éviter ça ? Il nous faut envoyer à l’Assemblée un député RN. N’omettons pas de voter pour Julien Gabarron, au risque de nous en mordre les doigts, toujours trop tard. 

    Henri Bec

  • En effet, la France ne veut pas mourir

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    Vous lirez avec un plaisir non dissimulé le texte de l'intervention du journaliste Pascal Praud dès l'ouverture de son émission du 10 juin dernier, lendemain des élections européennes.

    *****

    " Hier soir, à 20 heures, la France a dit NON !…

    NON à Emmanuel Macron, bien sûr. NON à l’Europe fédérale qu’elle ne veut pas. NON à madame von der Leyen. NON à Jean-Luc Mélenchon. NON à la « bordélisation » du pays. NON à l’immigration incontrôlée, sinon massive. NON à l’insécurité de ses villes et de ses villages. NON au Conseil constitutionnel ou au Conseil d’État, ces nouveaux censeurs de l’expression populaire. NON à l’islamisation. NON au wokisme. NON évidemment à cet espace médiatique qui, de France Inter jusqu’à l’émission « Quotidien », explique que le Rassemblement National est une menace pour la démocratie et insulte ses électeurs en refusant parfois de recevoir ses dirigeants. La France a dit NON aux minorités actives qui saturent les antennes. Elle a dit NON à ce qu’est devenu Sciences Po. Elle a dit NON à l’écologie politique qui s’effondre, sans doute à cause des folies proposées lors de la dernière décennie. 

     Je ne sais pas si la France a dit OUI sans réserve au Rassemblement National. Ce que je sais, en revanche, c’est qu’elle a dit OUI à l’autorité, OUI à plus de sécurité, OUI à ce que l’inversion des valeurs cesse enfin dans ce pays. Quand un jeune homme de 15 ans conduit une voiture volée et refuse d’obtempérer, il prend son risque !… La France a dit OUI à la police qui fait le job et surtout, surtout, elle a dit OUI à son passé, OUI à son Histoire, OUI à sa culture, de Versailles à Notre-Dame, en passant par l’Élysée. 

    Les Français en ont assez d’expier des fautes qu’ils n’ont pas commises. Assez d’entendre, matin, midi et soir, ce qu’ils sont ou ce qu’ils ont été. Beaucoup de Français ont dit qu’ils ne reconnaissent plus le pays dans lequel ils avaient grandi. Au fond, la France a dit hier soir qu’elle ne voulait pas mourir… et c’est plutôt rassurant ! 

    Pascal PRAUD  en ouverture

    de "L’Heure des pros"  sur la chaîne CNews.

  • C'est le chemin vers une véritable Union nationale

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    La situation de notre pays, au bord de la faillite, dépossédé de son capital industriel, d’un niveau scolaire catastrophique, dernier élève dans bien des domaines, moqué du monde entier, impose désormais un redressement urgent.

    Une immense majorité de Français a pris conscience de l’impérieuse nécessité d’avoir enfin des structures étatiques responsables et efficaces, disposant des moyens nécessaires pour mettre en œuvre la politique que les Français attendent. Partout en France, nos concitoyens ont réalisé le besoin d’oublier de prétendues et mesquines différences, dont se sont toujours servi les ennemis de la France, pour permettre la réalisation de l’Union nationale tant espérée.

    C’est ce qui a été fait à Béziers. Toute la structure de Reconquête, par son responsable Franck Manogil s’est ralliée au Rassemblement national dès le résultat des élections européennes connu. Son candidat aux précédentes élections législatives, Henri Fabre-Luce, qui avait réalisé le meilleur score de l’Occitanie s’est, avec un beau sens du devoir, désisté en faveur de Julien Gabarron. Les LR, par la voix d’un de ses anciens responsables, Henri Gas, avec le sens politique qu'on lui connait, a, dans un très clair communiqué pris la hauteur nécessaire, à l’instar du jeune Carayon, président national des jeunes LR, et a demandé à ses amis de se rallier à la candidature de Julien Gabarron (voir ses déclarations ICI) Et d’ailleurs, aucun candidat LR n’est présent à Béziers. La décision de Ciotti fait tache d’huile.  

    Nous comprenons tous qu’une majorité relative à l’Assemblée ne permettrait aucune mesure salvatrice. Elle créerait un désordre tel que les conséquences sont difficiles à imaginer à ce jour. On entrerait alors dans une confusion totale, rendant le pays ingouvernable.

    Outre l’exaspération que suscitent les fantaisies incohérentes et finalement malsaines du clan Ménard, qui ont, en leur temps amusé certains, la reconduction de l’ex-député ne serait d’aucune utilité. Et que dirions-nous, quelle serait notre responsabilité si la majorité absolue serait manquée d’un député, celui de Béziers ?

    Alors désormais, finis les déclarations croquignolesques, les retournements intempestifs, les entrechats embrouillés, les pirouettes ridicules, les reniements divers et variés. Nous n’avons plus les moyens de nous disperser dans des solutions sans avenir.

    Nous devons porter à l’Assemblée Julien GABARRON. C’est ce qu’on appelle couramment et et ici à Béziers, comme ailleurs, « le vote utile ».

    Henri Bec

  • On croir rêver !

    Nos dirigeant sont de véritables ennemis de l'intérieur.

    Il est plus qu'urgent d'assainir l'économie . Nous avions la situation telle qu'exposée par le président Pompidou.

    Nous devons la retrouver

    Cliquez ICI

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  • ÉMMANUELLE MÉNARD OU L'IMPOSTURE

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    LISEZ JUSQU'À LA FIN - C'EST ÉDIFIANT !!!

     

    On sait que le clan Ménard ne cesse d’intervenir dans la presse. La com., la com., il n'y a que ça de vrai …

    La liberté d’expression est leur thème favori. Il leur permet de faire valoir ce que l'un et l'autre considèrent comme une sublime ouverture d’esprit avec la phrase maintes fois entendue : « je ne suis pas d’accord avec vous, mais je me battrai… » que le clan attribue à Voltaire alors que celui-ci ne l’a jamais prononcée (mais l’inculture ménardienne est un sujet bien connu des Biterrois).

    SAUF QUE 

    Nous connaissons tous l’affaire Assange. Journaliste renommé, il a, au travers de sa plateforme WikiLeaks fondée en 2006, publié de nombreux documents critiques : des preuves de corruption et d’abus des droits de l’homme au Kenya, les rapports incriminants des banques islandaises et de leur rôle dans le krach bancaire de 2008, les manuels de scientologie, la liste de comptes off-shore de la banque suisse Julius Bär, etc. Mais ce n’est qu’au moment de la publication des documents fournis par Chelsea Manning que l’organisation acquiert sa notoriété en s’attaquant à un ennemi de taille : les États-Unis. Assange dénonce en effet, en 2010, les dessous de la guerre en Irak au travers de 400 000 documents révélant les tortures, crimes de guerre et massacres (109 032 morts dont 60% de civils) alors que les États-Unis vendaient aux médias des « frappes chirurgicales » et affirmaient ne pas disposer de bilan chiffré. Bien d'autres scandales seront alors dévoilés.

    Depuis, Julien Assange est poursuivi par la vindicte américaine. Il serait trop long de détailler les détails des procédures (voir article suivant). Résumons : il est détenu en Angleterre dont la Haute cour a ouvert les voies de son extradition vers les USA où il risque la prison à vie. Au pays de la "Liberté" et de la "Démocratie", on ne badine pas avec la liberté d'expression trop librement utilisée. La décision définitive est très proche. D'innombrables soutiens à travers le monde se mobilisent en sa faveur.

    Alors, les champions de la liberté d’expression, l’ex président de Reporters sans frontières et la député, ancienne responsable de la très gauchiste Fédération internationale des droits de l’homme, où sont-ils passés ? Ont-ils émis une quelconque protestation ? Rien. Depuis plus de 10 ans Assange est soumis à l'isolement et ILS N'ONT PAS EU UN MOT de compassion et de soutien.

    MAIS CE N’EST PAS TOUT…

    Le 4 février 2022 à l’Assemblée nationale, une proposition de résolution est déposée, invitant le gouvernement français à accorder l’asile politique à Julian Assange et à faciliter l’accès au statut de réfugié pour les lanceurs d’alerte étrangers (article 34-1 de la Constitution).

    EMMANUELLE MÉNARD

    N'A PAS VOTÉ CETTE RÉSOLUTION !

    Pas mal pour quelqu'un se recommandant de la défense des journalistes…

    Nous avons avec cette prise de position l'illustration désormais définitive :

    - de l'allégeance du clan Ménard aux intérêts américains dont ils ne sont que les serviles marionnettes. Ceci avait déjà été démontré dans un livre « Le dossier Ménard » (Lancelot Éditeur – 2004) qu’ils se sont bien gardés de diffuser dans Béziers !

    - de l’imposture que représente les prises de position d'Emmanuelle Ménard à Béziers comparées à ses actes à l'Assemblée dont la discrétion (qui en attend parler à Béziers ?) établi la manœuvre engagée. Véritable tromperie à usage purement personnel, démontrant, s'il en était encore besoin, sa parfaite soumission au clan macronien dans l'espoir de décrocher un strapontin. 

    Mais cette affaire Assange est extrêmement grave : elle est la preuve manifeste de la docilité envers des intérêts étrangers. Comment pourrait-on continuer à admettre dans les rangs du Parlement français une député aussi étrangère aux intérêts français? La confiance des Biterrois ne peut que lui être désormais refusée.

    ______________________________

    Emmanuelle Ménard s'est bien sûr ralliée à la position du gouvernement, opposé à cette proposition pour ne pas fâcher ses amis américains auxquels il est totalement inféodé.

    Lisez ICI la belle déclaration de Jean Lassale qui s'est honoré par cette intervention. Elle montre l'importance qu'a ce dossier et l'honneur de la France qui est en jeu. Honte à ceux qui s'y sont opposés !

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    Pris sur le site de l'Assemblée :

    Analyse du scrutin n° 4381
    Troisième séance du 04/02/2022

    Scrutin public sur la proposition de résolution invitant le Gouvernement à accorder l'asile politique à Julian Assange et à faciliter l'accès au statut de réfugié pour les lanceurs d'alerte étrangers (article 34-1 de la Constitution).

    ________________________

    Résultat du vote : Suffrages exprimés 48 - 17 pour, 31 contre.

  • Il sait de quoi il parle

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    L'expérience de Philippe e Villiers, sa participation au gouvernement de Giscard, sa connaissance de l'histoire en font un témoin privilégié.

    Il s'exprime régulièrement sur les chaines de télévision avec un succès renouvelé.

    On se souvient que le clan Ménard l'avait fait venir à Béziers avant que les vestes se retournent… plusieurs fois. Lui n'a pas changé !

    Écoutons-le avant de le regretter :

    "Il faut que tous les Français comprennent que nous sommes au bord du gouffre.
    A la France qui veut rester la France, je dis ceci :
    Ne vous laissez plus intimider.
    Ne vous laissez plus culpabiliser.
    Ne vous laissez plus désigner par les incendiaires et les démolisseurs"

  • Bonne année !

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    Par Hilaire de Crémiers

    Hilaire-2.jpgIl était une fois… En ce temps-là, celui qui exerçait la fonction de chef de l’État en France, était un homme calme et mesuré, plein en toute circonstance d’une dignité souveraine. Grave quand il assumait ce qu’il considérait comme son devoir d’état, enjoué et amène dans la vie courante, sans jamais rien d’excité ni de précipité.

     Quand il répondait aux journalistes ou aux citoyens qui l’interrogeaient, il ne prétendait pas leur faire la leçon, ne cherchait pas à les dominer par un flot de paroles plus ou moins incongrues, débitées à toute allure et de fort haut, comme jaillies d’un ciel jupitérien et dont l’infaillible élocution ne saurait être contestée ; non, il écoutait poliment et attentivement et quand il ne savait pas, il affirmait tout bonnement qu’il étudierait la question à tête reposée et ne se lançait pas dans des logorrhées incompréhensibles, aussi péremptoires que vaniteuses. Bref, un homme vraiment homme, intelligent et instruit, mais ne jouant pas au monsieur qui sait tout et qui répond à tout. C’était, bien sûr, en ce temps-là qui était devenu, comme chacun le devine, le plus heureux des temps dont on souhaiterait qu’il fût effectivement là et pour le plus long temps possible. Oui, en ce temps-là…

    Ce chef de l’État français respecté et aimé avait une épouse plus jeune que lui, comme il convient, et les enfants de sa femme étaient ses enfants à lui. Il avait une vie de famille en public et en privé ; il n’avait rien à cacher, mais il menait cette vie familiale avec la pudeur requise, laissant à son épouse tout son rôle et, dans les cérémonies officielles, lui donnant toute la place qui revient de droit à l’épouse légitime d’un chef de l’État, reconnu comme tel et traité en successeur de la longue lignée de ceux qui, avant lui, avaient exercé la même haute fonction : chef de l’État de la France, le plus vieux royaume d’Europe, dans la suite des quarante rois qui ont fait la France. Lui savait ce que cet énoncé représentait.

    Il avait un entourage politique, amical aussi, où certains détenaient des charges ministérielles, où d’autres s’impliquaient dans des fonctions de conseillers. Là, les messieurs étaient des messieurs et les dames des dames, ce qui était naturel et rassurant, et non pas l’inverse, ce qui ne laisse pas d’inquiéter, non pas tant en tant que tel, mais du fait que, dès lors, se trouve affichée ostensiblement comme une règle de comportement une manière d’être intime et qui doit rester personnelle. Il n’était pas dit dans cet entourage qu’il fallait absolument un nombre équivalent dans chaque sexe, quel que fût le mérite des détenteurs des différents portefeuilles. La compétence était la norme, si bien que chacun savait les vraies raisons qui l’avaient fait choisir ; la confiance du chef de l’État reposait sur le principe de vérité. Pas de calculs sordides ni d’équilibre de façade, d’autant plus que les choix n’étaient inspirés que par l’intérêt du pays.

    Le chef de l’État aimait la France

    Et, en effet, pour étonnant, voire pour stupéfiant, qu’une telle assertion puisse paraître, quand l’historien se souvient de ce qui a précédé, en ce temps-là le chef de l’État était un homme qui d’abord aimait la France et même la France seule, d’un amour singulier et à part, ce qui ne l’empêchait nullement de porter son intérêt ailleurs et, bien sûr, en priorité, sur les pays traditionnellement amis de la France, avec qui de vieilles alliances avaient été nouées lors de longues et cruelles guerres où tant de services réciproques avaient été rendus.

    L’affection du chef de l’État pour les Français, le peuple en général, mais chaque Français en particulier, se sentait dans chacun de ses propos : jamais une injure, une invective pour condamner, vilipender, rejeter, mépriser, écraser ses compatriotes quels qu’ils fussent. Pas du tout du genre à dire : « je les emmerde » ou « je n’ai rien à en foutre de ces réfractaires idiots », propos invraisemblables dans sa bouche, littéralement impossibles à sortir de son esprit, totalement inexistants dans son cœur. D’une vulgarité dégoûtante qui lui aurait spontanément répugné, mais qui, pourtant avaient été tenus avant lui.

    C’était l’inverse de tels sentiments qui animait la pensée et l’action de ce chef de l’État. En ce temps-là… Oui, l’inverse. Il louait la France d’exister, de continuer malgré les épreuves et les difficultés ; il exaltait son passé héroïque, ses vertus dont son œuvre à travers les âges rendait compte, son intelligence, son goût, son raffinement, sa politesse légendaire et il lui arrivait même de comprendre, peut-être même d’apprécier ses défauts. « La sotte vanité nous est particulière », dit le fabuliste avec justesse. Raison de plus pour la ménager !

    Plus question de salir le drapeau français

    Jamais, au grand jamais, il n’eût soutenu qu’il n’y avait pas de culture française et qu’il ne l’avait pour sa part jamais rencontrée. C’était pour lui plus qu’une culture, une civilisation et qu’il chérissait par-dessus tout, son architecture incomparable depuis les cathédrales, ses arts, ses villes, ses villages, ses paysages, ses jardins, sa littérature unique en son genre, son art de vivre, sa cuisine, sa conversation, sa langue… Il aimait tout ce qui était français, ce qui était marqué du sceau du génie français. Il n’aurait jamais imaginé qu’il fût possible de prétendre que tout ce patrimoine reçu comme un héritage béni pût être critiqué ou de concevoir d’en réviser les lignes directrices, l’esprit, les normes que l’usage des siècles avait consacrées. Par exemple de chambouler le langage « françois », façonné par tant d’histoire, pour émettre d’innommables borborygmes, sous prétexte de féminisation qui, loin de relever de l’éternel féminin, le souille d’abominables contrefaçons : « celles zé ceux » ou autres prétendues formules inclusives. Toute cette barbarie qui avait essayé d’envahir le pays jadis ou naguère, il la rejetait résolument, s’en tenant au bon sens qui doit régir en France les rapports humains.

    Surtout, il ne supportait même pas l’idée qu’il puisse être admissible que la France fût coupable. Et encore moins de crime contre l’humanité. Comme l’avait claironné un imposteur de prédécesseur, publiquement et face à de fausses autorités prises comme juges et devant lesquelles il avait cru bon de dénoncer, d’accuser et de condamner la France. Ce salopard, au nom de la France, avait osé faire cette démarche, puis avait eu le culot de maintenir ses accusations pour la honte de la France. C’était au point qu’il était permis de se demander comment le peuple français avait pu accepter une telle insulte et quelle compensation avait pu recevoir celui qui avait commis un tel sacrilège dont la seule énonciation convenait si bien aux intérêts de ceux qui profitaient de cette rente de situation établie sur le déshonneur français.

    Alors, la résolution avait été prise par le nouveau chef de l’État : plus question de salir le drapeau français, de conchier l’œuvre de la France qui fut ce qu’elle fut avec toutes ses grandeurs et même ses faiblesses humaines.

    Immigration jugulée et trafics bannis

    En ce temps-là, donc, le chef de l’État français, à la différence des prédécesseurs, se préoccupait de la France et des Français. Le gouvernement n’était plus un réseau de parvenus qui cherchaient le pouvoir pour les avantages, les honneurs et la gloriole qui s’y attachaient, ni un panier de crabes où chacun se poussait pour gagner une place plus prépondérante. Le ministère avait été réduit à l’essentiel, les fonctions régaliennes ramenées à leur véritable finalité : justice, ordre intérieur, autrement dit sécurité, défense, diplomatie, monnaie et finances, économie générale dans ses grands axes. Il y avait suffisamment de grands fonctionnaires et de serviteurs de l’État pour assurer une excellente répartition des tâches. La justice était simplifiée, les juges étant cantonnés dans leur strict devoir, sans empiètement sur la politique ; les codes et les lois étaient revus à la baisse ; leurs rédactions étaient clarifiées ; l’esprit des légistes du XVIIIe siècle était retrouvé et continué. Pas question non plus de soumettre le droit français à quelque subordination étrangère, anglo-saxonne ou germanique, ou prétendument européenne ou mondiale. Le droit français, selon son ancienne habitude, se construit par lui-même dans sa logique nationale sans directives contraignantes qui le dominent. Les hautes juridictions françaises étaient redevenues souveraines. Et le chef de l’État était le garant de l’ordre juridique et juridictionnel, la justice étant, par principe, déléguée selon l’antique adage : les juges ne possèdent pas la justice.

    ll en était de même de l’ordre intérieur. Être ministre de l’Intérieur ne consistait pas à s’agiter pour se donner de l’importance et briguer les plus hauts postes. Les mesures les plus précises étaient prises pour assurer l’ordre sur tout le territoire sans exception ; l’immigration était jugulée par les décisions les plus simples ; les trafics en tous genres bannis, punis des peines les plus sévères. Inutile de faire lois sur lois qui ne résolvent jamais rien. Le chef de l’État avait démontré sa détermination et ça suffisait.

    Intégration, assimilation, le vrai problème était de faire respecter la France, d’en faire la règle suprême, d’obliger à s’y rallier, sauf à la quitter sur le champ. Même pas besoin d’OQTF, l’État de droit n’était plus rien d’autre que la France dans toute sa réalité, ses lois, son passé, son avenir. Ne pas vouloir entrer dans ses normes, même progressivement, c’était s’en exclure. « Les valeurs de la République », la « laïcité » et autres calembredaines d’une vaine rhétorique avaient suffisamment montré précisément leur insuffisance.

    Dans l’intérêt de la France

    L’esprit militaire typiquement français avait été remis à l’honneur. Les lois de la Défense n’étaient plus des marchandages et des chiffres jetés pour cacher une misère profonde. Le chef de l’État, chef des Armées, lui-même formé militairement dans la grande tradition nationale, avait tenu à restaurer dans ce domaine essentiel l’intégrale souveraineté française en lui donnant tous les moyens appropriés et surtout le souffle spirituel qui doit l’animer. Enfin parti le jeune freluquet qui occupait la place précédemment, qui ne savait même pas tenir un fusil, qui n’avait jamais pris d’autre risque dans sa vie que financier, qui ne connaissait d’aventure que politicienne et qui se permettait de jouer au chef en répétant comme un gamin immature : « c’est moi le chef » !

    L’industrie d’armement française avait été heureusement relancée et, cette fois-ci, dans l’intérêt de la France ; les accords avec les autres puissances s’établissaient en fonction des besoins supérieurs de la nation. Pas question de se laisser avoir par un prétendu couple franco-allemand qui n’a jamais existé que pour brider l’indépendance française. Car, auparavant, dans l’État français, c’était perpétuellement à la limite de la trahison.

    La trahison au sommet de l’État, le chef de l’État y avait mis fin, en assumant lui-même les directions nécessaires et les grandes options, dans la visée stratégique de remettre la France à niveau dans les domaines financiers, économiques, militaires. L’industrialisation n’était plus laissée au seul argent du capitalisme international, principalement étranger, invité comme c’était le cas jadis à Versailles pour répondre aux charmes d’un faiseur sans consistance. Il s’agissait de renouer avec une séculaire tradition française et d’arrêter de jouer au « startuper » d’une nation sans histoire et sans avenir.

    C’en était fini des partis de gouvernement

    La diplomatie française s’inscrivait à nouveau dans l’esprit de la France de toujours, cette France qu’avaient attendue vainement, pendant tant d’années, des peuples qui l’aimaient et qui, du coup, se sentant abandonnés, s’étaient tous éloignés. Comment croire en effet en une France représentée en ces mauvais temps par un agité qui ne connaissait rien à rien, qui méprisait ses interlocuteurs, qui faisait son malin avec son « en même temps » dont ne sortait aucune solution, ni la moindre ligne directrice. Avec le nouveau chef de l’État, la France avait retrouvé son rang international. D’ailleurs, il avait rétabli le corps diplomatique dans toutes se prérogatives, comme aussi le corps des préfets.

    Tout le reste de l’administration, en grande partie inutile ou complètement démantibulé, fut révisé selon le principe que l’État n’était pas chargé de mener les Français du berceau au cercueil, de manier l’aiguille de l’avortement et la seringue de l’euthanasie, de s’occuper de la formation de tous les esprits selon des normes concoctées dans des bureaux fermés. En outre, les résultats de l’État éducateur et moralisateur et docteur et « socialisateur » étaient si catastrophiques qu’il n’était pas besoin de longs discours pour définitivement le disqualifier : le nombre de professeurs assassinés ou déprimés ou démissionnaires était suffisamment éloquent pour justifier la réforme. Elle se fit simplement et chacun y gagna en liberté à commencer par les familles, les institutions et les établissements. Faut-il préciser que toutes les agences, autorités, instituts qui offraient mille prébendes aux caciques de la République, furent supprimés sans inconvénient.

    Restait à restaurer la représentation française tellement mise à mal par les jeux imbéciles et destructeurs d’un exécutif transformé en machine à tout faire et pratiquement à tout détruire, mais aussi bien par les inconvénients d’un système qui par lui-même annihile et ridiculise le Parlement. De multiples scènes grotesques avaient scandé les rapports chaotiques d’un exécutif manipulateur et d’un législatif sans envergure. Tout le monde avait compris que c’en était fini des partis de gouvernement, ce dont avait profité l’énergumène qui s’était à l’époque emparé du pouvoir et de tout le pouvoir.

    La France se retrouvait comme à la veille de 1789. Cinq républiques successives – sans compter quatorze constitutions – n’avaient pas su régler la question de la direction de l’État ni celle de la représentation. Représentation non pas d’un peuple fictif – dit légal – tel que le définit la conception rousseauiste et constitutionnaliste, mais vraie représentation d’un peuple réel.

    Comment cet incroyable retournement put-il s’accomplir ?

    À cet effet, il fallait fonder la représentation nationale sur la base solide de ce qu’on appelle les territoires, à la condition que de mauvais découpages et de fausses lois de décentralisation ne pervertissent pas la réalité sociale. Le chef de l’État s’était attelé à cette œuvre, reprenant l’idée originaire du Sénat qui redevenait ainsi ce qu’il aurait toujours dû être, l’assemblée représentative des intérêts français dans leur diversité territoriale, sociale, économique, culturelle, à partir de représentations locales, non plus partisanes, mais en symbiose avec les populations concernées. Pour quelles raisons, s’il vous plaît, une ville, une région, un territoire, appartiendraient-ils à un parti ? Il est évident que c’est un non-sens. Voilà pourquoi les républicains pur jus ont toujours voulu abolir le Sénat et les tyranneaux de passage à l’Élysée avec leurs affidés l’ont toujours considéré comme leur ennemi.

    Si les partis veulent être représentés, avait déclaré le chef de l’État, fermement assis sur son fauteuil de représentant permanent de la France, libre à eux de former une chambre à leur convenance pour continuer leurs disputes et leurs chamailleries indéfinies. Il y aura toujours des rhéteurs pour s’époumoner derrière des micros, en s’illusionnant sur leur importance de prétendu député du peuple qui n’est jamais qu’un ridicule hochet de vanité que le peuple français, dans son ensemble, a toujours profondément méprisé.

    Et alors ? Comment cet incroyable retournement put-il s’accomplir ? À ce jour, nul ne le sait vraiment. Une sorte de grâce descendue d’En-Haut qui ouvrit les yeux des Français au milieu des ténèbres de leur nuit et qui illumina d’un coup le ciel du plus beau royaume qui fut jamais sur la terre. Il est ainsi des mystères qui ne s’expliquent pas. Les chimères qui encombraient et obscurcissaient l’intelligence des Français, trompés depuis si longtemps, ont laissé place aux clartés musicales d’un ciel de vérité. Ils ont été heureux d’avoir été apostrophés pour se rendre eux-mêmes à la rencontre de leur Salut. Car, oui, maintenant, ils ont le droit de se rendre à la Crèche, de la voir et de la contempler : elle n’est plus interdite. Et le chef de l’État lui-même, avec toute sa famille, s’y rend, lui aussi, en tête de son peuple.

    Alléluia, alléluia ! Noël, Noël !

    Tant on crie Noël qu’à la fin il s’en vient.

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    Paru dans Politique magazine

    n° 231 - Janvier 2024

  • La meilleure nouvelle de la fin d'année 2023 ! Naissance d'Alphonse d'Orléans le 31 décembre

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    Le Comte de Paris, prétendant légitime au trône de France, est désormais le père de six enfants : Gaston, Antoinette, Louise-Marguerite, Joseph, Jacinthe et Alphonse, né le 31 décembre 2023.

    Ici le Comte et la Comtesse de Paris entourés de leurs cinq premiers enfants. Une superbe famille française.  (Photo de David Nivière).

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    L'excellent site JE SUIS FRANÇAIS a eu la bonne idée de reproduire un article du journaliste Péroncel-Hugoz, paru en 2017 (ce qui explique la référence à l'élection d'Emmanuel Macron), plus que jamais d'actualité. Au-delà de la bonne nouvelle qu'apporte la naissance du sixième enfant de la famille de France, le 31 décembre dernier, ces propos ne peuvent que nous faire réfléchir aux solutions susceptibles d'assurer la pérennité de notre nation.

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    Peroncel-Hugoz.jpgL’élection cette année à la présidence française d’Emmanuel Macron (39 ans, né en 1977), le plus jeune chef d’Etat français depuis Napoléon Bonaparte (Premier consul à 30 ans, en 1799) a suscité l’attention de chercheurs catholiques nord-américains, dont le journaliste Phil Lawler, connus pour investiguer dans les affaires intimes de leurs contemporains. Ils en ont déduit, par exemple, que si le président Macron reste marié à son épouse actuelle, Brigitte Trogneux (née en 1953, 64 ans, mère de trois enfants par son mariage précédent avec un certain M. Auzière qu’on donne pour « financier »), il n’aura pas de postérité. 

    Sur cette lancée, la curiosité démographique de nos chrétiens anglo-saxons les a conduits à dresser la liste des grands dirigeants d’Europe occidentale, mariés ou « en couple » – mais sans le moindre enfant. Cette liste est longue ; en voici « les stars » : la chancelière allemande, la Première ministre britannique ainsi que les chefs de gouvernement hollandais, suédois, écossais, italien, etc. Le Grand-Duché de  Luxembourg bat, si l’on ose dire, tous les records avec le tout-puissant président en exercice de la Commission européenne, marié sans postérité, et son compatriote le Premier ministre du minuscule Etat luxembourgeois, époux…d’un autre homme. Cette union officielle entre personnes de même sexe est légale depuis 2015 dans cette monarchie catholique créée en 1867 sur une base historique plus ancienne. 

    Lors du sommet du Pacte atlantique, ce printemps, à Bruxelles, les téléspectateurs du monde entier ont pu voir, avec stupéfaction pour pas mal d’entre eux, la photo des « premières dames » dont les époux participaient à ce sommet. A côté de la reine des Belges et de la « compagne » du Premier ministre belge, on notait la présence de Mme Trump en grand décolleté, de Mme Macron en robe courte, de Mme Erdogan, empaquetée en bleu, et enfin celle du « mari » du chef du gouvernement luxembourgeois… 

    Ce que ces chrétiens américains, férus de statistiques matrimoniales européennes, n’ont pas relevé, c’est le contraste abyssal entre la dénatalité en Europe occidentale, symbolisée par cette photo qu’on n’ose plus guère appeler de « famille » et le grand nombre d’enfants animant la plupart des cours européennes (Danemark, Norvège, Suède, Angleterre, Hollande, Belgique, Luxembourg, Liechtenstein, Monaco, Espagne) mais aussi la plupart des familles royales seulement prétendantes (Portugal, Italie, Grèce, Bulgarie, Allemagne, France, etc.). 

    Un constat s’impose : les couples politiques ne voient guère plus loin que leur propre vie ou carrière tandis que les couples princiers, ayant l’habitude héréditaire de la continuité nationale, essaient, eux, de se projeter dans l’avenir.

    Rendez-vous dans 50 ou 100 ans !  

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  • Dernier communiqué de presse de l'Association National de la Police Judiciaire

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    NI TOUR D'IVOIRE, NI RÉSIGNÉ

     

    À l’occasion de son premier anniversaire, l’ANPJ s’alarme de voir que les semaines et les mois passent sans qu’aucune information concrète n’ait encore été dévoilée sur la future organisation des services territoriaux de l’ex-DCPJ et des services d’investigation de l’ex-DCSP.

     En dehors de la parution d’organigrammes zonaux validés lors des derniers comités de pilotage de la DGPN le 06 juillet dernier, aucune question pratique n’est tranchée sur le devenir et les missions des enquêteurs, des personnels techniques, scientifiques et administratifs. Habilitation OPJ, cycle de permanence, arrêtés, fiche de poste, affectation zonale ou départementale, compétence territoriale, compatibilité des réseaux informatiques, gestion immobilière, gestion RH, … autant d’interrogations depuis la disparition de la DCPJ et de la DCSP le 1er juillet dernier auxquelles il est inlassablement répondu que les problèmes sont identifiés et que les réflexions sont en cours...
     
    À quatre mois de la mise en place effective de la réforme, l’ANPJ constate que rien n’est prêt et que l’équipe projet navigue toujours à vue. Alors qu’il est répété que cette réforme est préparée depuis 2020, l’improvisation est permanente dans sa mise en œuvre.
    L’avenir de l’investigation au sein de Police Nationale est donc toujours aussi incertain et morose, et les récentes expériences d’« acculturation » en marge des violences urbaines illustrent tristement ce que sera demain la réorganisation des services de police basée sur une approche globale et pluridisciplinaire. Engager sur des dispositifs de maintien de l’ordre des forces telles que le RAID, la BRI ou la BAC aura été aussi néfaste que demander au Service de Police Judiciaire d’ANGERS de suspendre la traque d’un fugitif soupçonné de meurtre au profit de constatations de dégradations commises par des émeutiers.
     
    Le mépris des spécificités et du savoir-faire de ces services aura eu dans ces deux cas des conséquences désastreuses laissant présager le pire quand cette acculturation sera généralisée. Le malaise engendré atteint toute une profession dont le moral était déjà au plus bas. Comment s’étonner de la multiplication des arrêts maladie au sein des services de voie publique, et avant eux des services d’investigation saturés des commissariats, quand à ce jour, moins de 10 % des enquêteurs de l’ex-DCPJ ont pu consulter un médecin de l’Administration.
    À la fin de l’été 2022, près de 1600 rapports dénonçant les risques psycho-sociaux liés à la mise en place de cette réforme avaient pourtant été transmis.
     
    À la veille des défis de sécurité majeurs que sont la coupe du monde de rugby et les jeux olympiques de PARIS, les démonstrations de violences de groupes criminels armés se multiplient, les policiers sont de plus en plus exposés et se sentent de moins en moins soutenus. Tandis que la Maison Police vacille, la réforme ne se concentre que sur la nomination et la prise de poste de ses dirigeants : directeurs zonaux adjoints, directeurs départementaux et interdépartementaux sans que ni leur rôle, ni leur mission ne soient encore clairement définis. Cette réforme de gouvernance, centrée sur l’unique promotion des commissaires de police est hors sujet et bien éloignée des réalités du terrain et des contraintes des métiers de l’investigation.
     
    Alors que l’ensemble de la profession est en souffrance, cette réforme reste aujourd’hui la seule préoccupation de l’Administration. La réorganisation des services au niveau départemental n’est toujours pas tranchée et les réunions de travail s’annoncent d’ores et déjà tendues. Certains chefs de services, ex-DDSP, pressentis au poste de chef de filière police judiciaire, ne cachent pas leur volonté d’absorber les effectifs PJ pour soulager les services de Sûreté Départementale.
     
    Les adhérents et sympathisants de l’ANPJ ne sont pas dupes. Leur répéter que cette réforme ne changera rien, qu’il n’y aura qu’une juxtaposition des services sans impacter la charge de travail des enquêteurs de l’ex-DCPJ est mensonger. Les intentions du futur DIPN d’île et Vilaine sont très claires sur le sujet. En continuant d’alimenter l’opposition insupportable entre les services traitant de la délinquance du quotidien et ceux de la délinquance spécialisée, il estime donc que les services de PJ devront prendre leur part à la première et que le temps long de l’enquête est révolu.
    Penser que la PJ est dans sa tour d’ivoire à l’heure où les services
    de PJ de Nîmes, Nantes ou Marseille sont étouffés par le traitement des règlements de comptes montre qu’il ne connaît manifestement rien de son fonctionnement alors qu’il devra diriger dans quelques mois ses effectifs. Ses propos honteux sont une énième illustration de la méconnaissance du métier de PJ que ces hauts fonctionnaires de Sécurité Publique méprisent maintenant publiquement.
     
    Les enquêteurs de l’ex-DCPJ continuent ainsi d’avancer dans un climat anxiogène sans aucune garantie fiable. Le projet de doctrine d’emploi des futures filières n’est toujours pas validé. En prévoyant le renforcement du niveau 2 par le niveau 3, la dernière version allait à l’encontre des préconisations de tous ceux qui se sont élevés contre les dangers de cette réforme. Certains parquets l’ont déjà compris et l’attribution des stocks de procédure non traités en matière financière aux services de Police Judiciaire est d’ores et déjà actée.
     
    Les mises en garde de l’ANPJ, confirmées par les missions d’information de l’Assemblée nationale et du Sénat, les audits des trois inspections et ses nombreux soutiens, ont de nouveau été mises en lumière dans le dernier rapport de la Cour des Comptes.
     
    Le ministre de l’Intérieur a, comme à son habitude, balayé d’un revers de la main le constat une nouvelle fois partagé et sans appel sur l’inefficacité, les dangers et les dérives de cette réforme qui n’améliorera en aucun cas l’efficacité du service public, ni ne réglera les problèmes des services de l’investigation. Crise de vocation, manque d’effectif, départs anticipés à la retraite, démissions, perte de motivation et du sens de la mission... Sans de bons remèdes, la future filière Police Judiciaire souffrira des mêmes maux.
     
    L’ANPJ a toujours défendu la complémentarité des différents services d’investigation et dénoncé les conditions de travail des enquêteurs en commissariat. Elle les assure de son soutien et constate que la sérénité, la bienveillance et l’accompagnement pourtant recommandés dans cette phase de préfiguration ne sont que de vains mots.


     Avant sa prochaine assemblée générale, l’ANPJ annonce qu’elle ne baissera pas la garde face à l’amateurisme et aux dangers de cette réforme. Elle rappelle que son objectif est de rassembler les policiers de tous corps, de tous grades et de tous horizons pour protéger et promouvoir leur attachement commun à l’enquête judiciaire.
     
    Elle appelle l’ensemble des métiers de police judiciaire à rejoindre ses rangs pour préserver et défendre l’Investigation au sein de la Police Nationale.
    Cette réforme est aussi opaque et mortifère qu’il y a un an !

  • En finir avec les "valeurs de la République"

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    Article paru dans Politique magazine

    Par Yves Morel

    Cache pitoyable de la décrépitude de notre société et de son système politique, les « valeurs de la République » sont, par là même, un venin dont il convient de se purger.

    Les valeurs de la République dont on nous rebat continuellement les oreilles sont devenues la référence dernière de la gauche et de la droite, particulièrement du PS, des Républicains et de Renaissance, amalgame des deux précités. Ces formations se rabattent sur elles dans la mesure où elles ont perdu leur clientèle électorale, leurs idéaux d’autrefois, ont vu (et tous nos compatriotes avec eux) leurs idées démenties et la mise en œuvre de leurs programmes respectifs échouer totalement, si bien qu’elles n’ont plus de raison d’exister et n’intéressent plus personne. L’invocation permanente et assommante des « valeurs de la République » résulte de la faillite et de la mort des idéaux et idéologies politiques, et de l’échec patent des projets de société et programmes politiques qu’ils ont inspirés.

    Au temps où tous les partis de gouvernement se devaient de proclamer leur caractère républicain dans leur dénomination

    Depuis la Convention, les Français ont la République chevillée à l’âme. Au XIXe siècle, le parti républicain gangrena tous les régimes monarchiques de notre pays (sauf le Premier Empire en raison de sa puissance politique, et parce que Napoléon avait restauré en France une paix intérieure et une stabilité dont elle avait été cruellement privée sous la Révolution et le Directoire) et constitua le ferment d’un prurit révolutionnaire constant qui finit par provoquer l’instauration définitive de la République en 1870. Une fois les républicains définitivement maîtres du pouvoir (janvier 1879), ils se scindèrent entre « opportunistes » gambettistes et ferrystes (conservateurs) et « radicaux ». Ces derniers finirent par former le Parti républicain radical et radical-socialiste en 1901, cependant que les opportunistes, devenus la composante essentielle de la droite du régime, se groupaient en diverses formations (Alliance républicaine démocratique, Fédération républicaine, Républicains progressistes, etc.). Aucune formation politique, y compris celles qui contestaient la démocratie et le parlementarisme, ne se dispensait d’intégrer l’adjectif « républicain(e) » à sa dénomination, à l’exception notable de quelques monarchistes obstinés, de catholiques affirmés et peu ou prou « ralliés » (de Mun, Jacques Piou), et des divers partis socialistes, fondus en 1905 dans la Section française de l’Internationale Ouvrière (SFIO). Ceux-là, sans renier la République, la mettaient entre parenthèses pour faire prévaloir un projet de société qui leur était propre, inspiré du catholicisme social pour les uns, du socialisme d’orientation marxiste pour les autres. Les adversaires déclarés de la République, comme l’Action française, jouissaient d’une aura intellectuelle et faisaient grand tapage mais se tenaient en dehors de toute compétition électorale et ne disposaient donc d’aucune force au Parlement ou ailleurs.

    Le temps de l’oubli relatif de la référence expresse à la République

    Socialistes, nationalistes et catholiques progressistes provoquèrent, au fil des décennies, un glissement du débat politique de la question constitutionnelle (censément réglée, puisque plus personne ou presque ne contestait la République et ne se trouvait en mesure de l’abolir ou, tout au moins, de la menacer sérieusement) vers celle du type de société en lequel on souhaitait vivre, et considéré comme le plus juste ou le plus efficace. Ce glissement sembla être devenu définitif après 1945. Répartis entre gauche et droite, l’une et l’autre in essentia républicaines et n’imaginant pas une seconde une alternative institutionnelle à la République, les Français s’opposaient ou se rejoignaient, suivant les moments, sur des projets de société articulés sur les questions économiques et les rapports entre les classes (ou entre les groupes socio-professionnels) et le rôle de l’État dans leur règlement, et se divisaient entre communistes, socialistes, radicaux, centristes et conservateurs libéraux, et non plus entre « républicains » (démocrates) et anti-démocrates (monarchistes maurrassiens et autres nationalistes anti-parlementaristes) ou révolutionnaires de type blanquiste ou anarchiste. Dans la deuxième moitié du XXe siècle, la question de la forme du régime avait disparu du débat politique et, avec elle, les mots « République », « républicain » et ce qu’ils recouvraient de consensuel. L’usage de ces mots dans le discours politique était devenu rare et anodin, et aucun candidat, élu ou dirigeant ne les employait avec une volonté revendicative ou le désir d’affirmer ainsi une forte conviction.

    Les formations de gauche ne les incluaient pas dans leur dénomination courante. On disait : « le parti radical », non « le parti républicain radical », « le parti communiste », non « le parti communiste français ». Et la SFIO puis le PS n’incluaient pas l’adjectif « républicain(e) » dans leur dénomination officielle. Les formations de droite les utilisaient pour masquer la vacuité de leur projet politique, leur absence de références intellectuelles, leur attachement aux institutions et le désir de montrer que l’on pouvait être républicain et démocrate sans être de gauche, ce qui n’allait pas nécessairement de soi dans un pays comme le nôtre, empreint d’idéal révolutionnaire.

    Les « valeurs de la République », bouée de sauvetage des naufragés de la gauche et de la droite

    Mais de nos jours, répétons-le, tous les idéaux, toutes les idéologies, tous les projets politiques et de société se sont fracassés contre la dure réalité qu’on ne modèle pas comme de la glaise, qu’on ne rebâtit pas sur des idées. Ayant perdu tout crédit, les partis se raccrochent à ces fameuses « valeurs de la République » comme à une bouée de sauvetage, comme à la dernière planche d’un bateau naufragé. Les socialistes ne parlent plus depuis longtemps de socialisme, ou de « changer la vie ». La République est devenue leur seule référence, ils n’ont qu’elle et ses « valeurs » à la bouche, et leur parti devrait s’appeler « parti républicain ». Toute notre classe politique ne jure donc plus que par les « valeurs de la République ». D’ailleurs, en son temps, Manuel Valls proposa le changement de nom de son parti. Les adhérents du PS refusèrent ; beaucoup d’entre eux étaient inhibés par un scrupule, où la crainte superstitieuse le disputait à la mauvaise conscience et à la nostalgie, qui les empêchait de jeter aux orties, avec l’adjectif « socialiste », un idéal et un projet de société auxquels ils avaient renoncé depuis longtemps. On songe au mot d’un politologue disant que le parti radical des années 1950 n’était plus qu’un vieux parti frileux et petit-bourgeois qui, « en souvenir d’une folle jeunesse, s’appelle encore radical-socialiste ». Le même jugement pourrait s’appliquer, mutatis mutandis, aux adhérents du PS tenant, au mépris de la réalité, à qualifier leur parti de « socialiste ».

    Conséquence : les partis de droite n’ont plus le droit moral de s’intituler officiellement « républicains »

    La droite, elle, parce qu’elle était traditionnellement dépourvue de références idéologiques, de culture de parti et d’esprit militant, et du fait de son absence de projet de société, inclinait davantage à changer de nom lorsque les circonstances l’y invitaient. De plus, l’introduction de l’adjectif « républicain(e) » dans ses dénominations présentait deux avantages : elle montrait son attachement aux institutions démocratiques de la France contemporaine, elle permettait de la distinguer des socialistes et autres partis de gauche en la présentant comme le groupement des républicains purs, sans idéologie, celle-ci pouvant se révéler funeste. Ainsi, sous la Ve République, les héritiers de la droite parlementaire classique se regroupèrent sous l’appellation de Républicains indépendants (RI). Leurs successeurs sont moins heureux. Mais la récupération ostentatoire de la référence à la République et à ses inestimables « valeurs » (évitons d’employer l’expression peu laïque « sacro-saintes ») par les socialistes et toute la gauche a rendu très difficile pour eux la possibilité d’insérer les mots « République » et « républicaine(e) » dans leur dénomination. Le cas de leur principale formation actuelle est significatif à cet égard. En mai 1977, les Républicains indépendants décidaient de se constituer en Parti républicain sans que nul n’y vit le moindre inconvénient. Pendant vingt ans (de mai 1977 à juin 1997, date à laquelle ce parti décida de s’appeler Démocratie libérale, laquelle devait se fondre dans l’UMP en 2002), on parla du Parti républicain et de ses parlementaires – les députés et sénateurs républicains – sans que nul n’y trouvât à redire. Il n’en alla pas de même lorsque, en 2015, l’UMP décida de prendre le nom de Les Républicains. Cette décision provoqua, à gauche, un tonnerre de protestations indignées. Le PS tenta d’empêcher, par voie de justice, l’adoption officielle de cette appellation, invoquant l’appropriation abusive par la droite de ce qu’elle appelait un « patrimoine commun », et affirmant que ce nouveau nom sous-entendait, fort indûment, que les adhérents de ce parti conservateur étaient les seuls vrais républicains, ou étaient plus républicains que leurs adversaires de gauche… lesquels avaient pris l’habitude, depuis déjà plus d’une quinzaine d’années, de se réclamer de leurs fameuses « valeurs de la République », et non plus du socialisme, auquel plus personne ne croyait.

    Les socialistes ne parvinrent pas à interdire cette appellation de Les Républicains. Ils eurent cependant la consolation de faire en sorte, grâce à leurs relais dans les médias, que le parti de la droite constitutionnelle fût désigné par l’expression de « parti Les Républicains » (et non par leur simple dénomination de Les Républicains), et que leurs représentants au Parlement fussent appelés « députés LR » et « sénateurs LR » et non pas « Républicains ».

    Les « valeurs de la République », caution morale de la décadence

    L’expression, les « valeurs de la République » est le paravent de la vacuité intellectuelle, morale et politique de la gauche et de toute la classe politique. On se demande d’ailleurs ce que recouvre cette expression continûment assénée. Assurément, elle repose sur la devise républicaine Liberté-Égalité-Fraternité, dont on connaît la vanité. Ajoutons que tous les pays occidentaux se réclament de la liberté, de l’égalité et de la fraternité sans être nécessairement républicains, sans avoir connu l’équivalent de notre Révolution, sans rien nous devoir, et en entendant ces mots d’une façon différente de la nôtre. Il est vrai que nos vaillants républicains, socialistes et autres se sont trouvés une autre valeur cardinale : la laïcité. Mauvaise pioche : la laïcité, quand elle n’est pas le pur et simple alibi de l’offensive anti-chrétienne, est une notion juridique qui ne fonde en rien une civilisation. Mais nos gens de gauche ne sont jamais à court d’imagination. Depuis trois bonnes décennies, ils ont élargi le champ des « valeurs de leur République ». Ainsi, de nos jours, nos hommes et femmes politiques de tous bords estiment que les « valeurs de la République » imposent la reconnaissance du droit constitutionnel et illimité à l’interruption volontaire de grossesse, du mariage homosexuel, de la procréation médicale assistée (PMA, en attendant celle de la gestation pour autrui, GPA), de la plus large tolérance en matière d’immigration et, par ailleurs, légitiment une propagande aussi matraqueuse qu’insidieuse, diffusée par les médias, l’enseignement d’État et l’intelligentsia, destinée à étayer un conformisme intellectuel et moral totalitaire à base d’une conception sommaire, spécieuse et perverse des droits de l’homme, et impliquant la persécution des rebelles à l’orthodoxie instituée de ce fait. Bref, les « valeurs républicaines » sont celles du gauchisme le plus débridé et de la décadence de notre civilisation.  

    Yves Morel a publié La névrose française. Essai sur les causes de l’éternel malaise politique de notre nation, Dualpha,éd. 2022, et aussi La fatale perversion du système scolaire français, Via Romana, 2011.

  • C’est d’abord l’idéologie de gauche qui a tué à Nanterre !

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    Cet article est tiré du site Riposte laïque. Il fustige avec raison l'idéologie gauchiste, creuset du drame que nous connaissons. Mais il ne faut surtout pas oublier ceux qui, au pouvoir depuis des dizaines d'années, ont refusé de prendre les dispositions qui s'imposaient pour préserver l'unité nationale. Ils se faisaient et se font toujours qualifier de droite (?!), uniquement préoccupés de leur réélection, de leur place et de celle de leurs affidés. Ils portent, sur la situation désastreuse de notre pays, une lourde responsabilité.

    *****

    Des justifications ethniques et culturelles à la pelle pour des immigrés accueillis en masse et sans aucun souci de leur intégration au corps national ; des invectives contre quiconque suggère le recours à l’autorité ; une stigmatisation de la France à tous les niveaux et une exaltation de sa destruction identitaire ; un refus de rendre la vraie justice ; une propagande culturelle et éducative incessante couplée à une censure féroce  ; un recours systématique à l’intimidation des dissidents, avec de fréquentes violences physiques ; une réécriture imposée de l’Histoire ; une haine viscérale de la famille, etc.

    Voici ce qu’a apporté la gauche à notre pays depuis plus de quarante ans. Aussi, et peu importe que l’on considère ma proposition comme un syllogisme digne de Ionesco, mais le jeune garçon de 17 ans, mort à Nanterre, a d’abord été tué par l’idéologie de gauche et ses effets dévastateurs.

    Une idéologie qui s’est greffée sur la France pour en ronger les fondations et offrir en échange le chaos des ruines. Car, au risque de paraître réactionnaire, sans un minimum d’ordre et de règles il n’est rien de viable dans une société, alors en proie à la loi du plus fort. Une loi que subissent les habitants de Marseille et des cités en général.  Étonnant, à ce propos, de voir le nombre de personnes issues de l’immigration exiger l’armée pour rétablie l’ordre dans ce qu’on appelle les quartiers. Comme quoi, contrairement aux éructations de la gauche, tout n’est pas une affaire raciale dans ce dossier !

    Rappelons aussi que l’acte fondateur de la gauche fut le vote – à une très faible majorité – par la Convention nationale de la mort de Louis XVI, le 15 janvier 1793, conduisant l’intéressé à l’échafaud le 21 janvier de la même année. Ceux qui avaient voté pour la mort du roi se rangèrent à gauche et ceux qui avaient voté contre, à droite. Cette disposition est toujours en vigueur à l’Assemblée nationale.

    À partir de là, la gauche française embryonnaire devint la Terreur de la Nation, depuis la Vendée jusqu’aux exécutions de masse, dont l’aristocratie constitua un très faible pourcentage. Je conseille à chacun de visiter le cimetière de Picpus à Paris, où reposent de nombreuses victimes de ladite Terreur dans des fosses communes. Dans la chapelle attenante, Notre-Dame-de-la-Paix, on peut y lire les noms des guillotinés et se rendre compte que la plupart étaient des gens du peuple.

    Oui, la gauche n’est qu’un mensonge qui se pare des attributs de la vertu et la générosité quand elle n’est en réalité qu’un maelström de mauvaises intentions. Par exemple, la Commune de 1871, en plus des exécutions sommaires dont elle se rendit coupable, se proposait de brûler le Louvre et ses collections. Elle parvint, hélas, à incendier le palais des Tuileries et l’ancien Hôtel-de-Ville, entre autres.

    La gauche, qui entraîne toujours dans son sillage les plus humbles pour servir ses dessines ignobles, se dédouane de tout pour fustiger le camp adverse – c’est-à-dire tous ceux qui ne sont pas entièrement d’accord avec elle, ce qui fait du monde ! –, ainsi que l’a encore démontré Jean-Luc Mélenchon dans le drame de Nanterre.

    Lequel Mélenchon, s’il avait le pouvoir, serait un dictateur stalinien, rien de moins. Ainsi, ce personnage effrayant de fanatisme ose parler de peine de mort lorsque lui et sa bande ignorent superbement les victimes très nombreuses de l’immigration. LFI est un parti ennemi déclaré de la Nation. Idem pour les Verdâtres, dont l’une des représentantes les plus stupides, Marine Tondelier, a prétendu que le drame de Nanterre était de nature… raciste… ! Donc, si je la suis, le fait que des flics noirs – de plus en plus nombreux – tabassent des manifestants blancs, c’est du racisme ?! Pauvre carotte bio de gauche !

    Quant à Omar Siphonné, qui n’a jamais de pensées ni de prières pour les Blancs assassinés en France parce que Blancs, son avis sur la question nous est indifférent

    Abolir les règles, comme on aime à le faire à gauche, c’est abolir la cohésion nationale. C’est aussi livrer à elle-même une jeunesse qui, au lieu d’apprendre à se construire, se déconstruit et cède à toutes les bouffées délirantes, dont le refus de sa réalité morphologique, avec la folie transgenre, n’est pas des moindres.

    Alors non, je ne me réjouis pas de la mort d’un môme qui aurait pu bénéficier d’une éducation réelle au lieu d’un amalgame idéologique informe de gauche et, ainsi, ne pas mourir dans une rue de banlieue à un âge où l’on ne doit avoir que l’avenir comme phare. Quant au policier, je ne peux que le plaindre en même temps, car sa vie est détruite. Ce, quelles que soient les décisions de justice ultérieures.

    Pour conclure, à force d’avoir voulu tout abolir, la gauche a aboli la Nation. Et je crains que le chemin ne soit bien long avant de la retrouver telle qu’en elle-même. Si cela est encore possible…

    Une chose est sûre : la gauche doit prendre sa part pleine et entière dans cette mort, car, si elle n’a pas directement tiré sur ce conducteur de 17 ans – qui roulait déjà sur l’autoroute de la délinquance, faute d’une société forte pour lui mettre des limites –, elle a indéniablement causé ce drame par sa politique néfaste et ainsi tacitement autorisé Naël à se moquer de la loi et mépriser ses représentants, avec le résultat que l’on sait.

    Mes pensées vont aux familles des deux victimes du système gauchiste criminel, le policier autant que le jeune Naël, lequel ne serait pas mort s’il avait eu affaire plus tôt à l’autorité de l’État, aujourd’hui absente des cités pour cause d’antiracisme imbécile et… gauchiste. Enfin, ceux qui menacent la vie de l’enfant et la femme du policier incriminé doivent être, quant à eux, neutralisés sans complexe.

    Charles Demassieux

    Riposte laïque

  • « Les Français qui ont coupé la tête de leur roi restent au fond, d’instinct, monarchistes » Guillaume Tabard (Le Figaro)

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    Le 29 mai 2017, Emmanuel Macron vient de s’installer à l’Élysée

    et reçoit Vladimir Poutine à Versailles. 

     

    Cet article est paru dans le Figaro. Décidément, l'idée apparaît de plus en plus souvent dans des organes de presse d'obédiences différentes. Il est vrai que les moments difficiles que nous connaissons, et qui nous font craindre le pire pour l'avenir, portent naturellement à évoquer ce que maints journalistes ne cessent de nommer, à juste titre, "une crise de régime".

    *****

     

    Par Guillaume Tabard - Le Figaro

    Tabard.pngLe roi Charles III n'est pas venu en France. Le climat social a eu raison de ce qui devait être la première visite à l’étranger du nouveau roi d’Angleterre. Outre la menace de débordements violents, il y avait aussi la crainte de l’impact d’images trop somptueuses du dîner d’État dans la galerie des glaces du château de Versailles.

    Ce rendez-vous manqué m’a rappelé un autre accueil à Versailles : celui de Vladimir Poutine. C’était le 29 mai 2017. Emmanuel Macron venait de s’installer à l’Élysée et la venue du président russe était son premier acte de portée internationale. C’était évidemment bien avant l’invasion de l’Ukraine, mais déjà les relations de «l’Occident» étaient tendues avec le président russe. Celui-ci était même suspecté d’avoir tenté, par quelques officines, de s’immiscer dans la campagne présidentielle française.

    Macron, disons-le sans détour, en avait jeté plein la vue à Poutine. C’était l’objectif : montrer qu’un jeune président de moins de 40 ans était capable de toiser le tsar tout-puissant. Et Versailles était la vitrine de cet orgueil français retrouvé. Dans la galerie des batailles du château de Louis XIV, c’était le témoignage d’un grand pays qui s’imposait au président russe.

    Les commentaires avaient été unanimes. «Chapeau !», avait concédé toute la classe politique, des mélenchonistes aux lepénistes. Au moins, ce nouveau président avait du cran, du panache et de l’audace. Au moins ranimait-il une réelle fierté française sur la scène internationale. Ce jour-là, Versailles fut mis au crédit de Macron. Nul n’a songé à dénoncer un chef de l’État hautain, arrogant ou mégalo. Dans la lignée de sa soirée de victoire à la pyramide du Louvre, de son installation solennelle à l’Élysée, cet accueil au château le plus visité d’Europe faisait dire qu’après le quinquennat de François Hollande, Emmanuel Macron redonnait du panache à la fonction.

    Six ans plus tard, que reste-t-il de tout cela ? C’est la difficulté à garantir les conditions d’un bon accueil à Charles III qui a justifié ce report. Mais au fond, pour Macron, Versailles n’est plus possible. Ce niveau maximal de solennité avait été mis à son crédit ; il serait mis aujourd’hui à son débit. Comme un symbole de sa déconnexion d’avec le peuple. Comme une provocation à l’égard des Français dans la difficulté. Comme l’expression de sa prétention. Indépendamment des risques en matière de sécurité, l’image de la splendeur royale, la richesse de la vaisselle, la splendeur du décorum auraient été présentées comme un entre-soi méprisant, voire insultant pour le commun des mortels.

    C’eût été injuste. Et les Français qui ont coupé la tête de leur roi restent au fond d’instinct monarchistes. Ils critiquent et jalousent les riches et les puissants, mais savourent la magnificence de Versailles et des châteaux de la Loire. La posture régalienne est applaudie quand tout va bien, et vilipendée quand tout va mal. Elle suscite de la fierté quand la popularité est encore là ; elle provoque du rejet quand l’impopularité a pris le dessous. Versailles, aujourd’hui est interdit à Emmanuel Macron.

    Au fond, en leur président actuel, les Français, en 2017, s’étaient inclinés devant Louis XIV. En 2022, ils stigmatisent Louis XVI.

    Bon courage à tous en ces moments incertains.  

  • Quel est donc ce pays dont le peuple est dirigé par un enfant ?

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    Notre société de plus en plus puritaine cumule les interdits, les tabous, les directives des technocrates pour aboutir à une démission généralisée.

     

     Les grèves ? Voilà des dizaines d’années que sous pression d’une infime minorité, on nous oblige à subir la déconstruction progressive de notre beau pays. Les grévistes, les syndicats, les médias, la culture, les ONG, les minorités tyranniques ? À qui la faute ?

    Est-ce ce paradigme mélangeant autorité et soumission avec d’un côté une nomenklatura dirigeante et sa cour et de l’autre une minorité de profiteurs, syndicalistes professionnels, intrigants, comploteurs et médias soumis ? Entre les deux le peuple, docile et parfois révolté. L’Histoire renseigne sur ces sociétés basées sur ce même modèle dominants-dominés, possédants-démunis, seigneurs-esclaves. La démocratie n’a quasi jamais été une réalité sauf quelques rares accidents comme chez les Grecs anciens ou seule l’élite était concernée. Le peuple a toujours été la grande caisse plus ou moins résonnante des systèmes.

    Depuis le XVIIIe siècle on a commencé à croire que la démocratie était possible, notamment depuis la révolution de 1789 dont les Français sont si fiers. Avec les Lumières la contestation est devenue un droit.

    Un long déclin

    Après guerre, l’Éducation nationale et la gloire culturelle du modèle français dont le cinéma de gauche, Mai 68, le rejet de l’autorité, les profs idéologisés ont progressivement, insidieusement influencé l’éducation donnée aux enfants qui à l’âge adulte ont oublié les valeurs de mérite et de travail au bénéfice de droits et de revendications. De génération en génération la situation a empiré avec pour résultat la désaffection et l’irresponsabilité dont les conséquences sont le stress, l’anxiété, la déprime, les rêves irréalistes, les frustrations, la révolte, la révolution.

    Et dans notre société actuelle nous en arrivons à une perte de la valeur autorité avec le droit à la paresse, le féminisme, l’égalitarisme, le wokisme et de nombreuses autres exigences extravagantes et ultra minoritaires accompagnées d’une féminisation de la société. Depuis Mitterrand les différents présidents ont successivement et très méthodiquement démissionné dans le soutien à l’État. La vision à long terme a été remplacée par l’action immédiate sans souci de ce qui suivra leur mandat. Chirac, Sarkozy, Hollande ont tous brillé par un manque de courage politique et ont laissé faire, à l’instar de notre société en général…

    En conséquence, l’État est devenu de plus en plus voleur et de plus en plus mal géré par une armée de fonctionnaires s’acharnant à embêter les derniers producteurs de richesses que sont les entreprises.

    Notre société de plus en plus puritaine cumule les interdits, les tabous, les directives des technocrates pour aboutir à une démission généralisée. S’ensuivent des mouvements de révolte du genre Gilets jaunes, ce qui est plutôt sain dans le fond, mais vite censurés par nos politiques froussards qui fanfaronnent, expliquent, théâtralisent et mentent…

    Ainsi Emmanuel Macron, intrigant redoutable, manipulateur, bon orateur et comédien, est en train de couler le pays. Déficit abyssal, endettement irresponsable, chômage non maîtrisé, décisions démagogiques coûteuses qui ne cherchent qu’à satisfaire telle ou telle minorité ou en acheter d’autres. Ces catastrophes nombreuses annoncent peut-être la fin de la démocratie. Trop d’abus finissent par détruire cette belle conquête de l’Homme.

    Avec les fortes probabilités de conflits sociaux à venir et d’explosion de la bulle financière donc de désastre économique, nous allons nous retrouver avec très peu de munitions pour résister. Un pays appauvri et un peuple déprimé dirigé par des incompétents est vraiment en mauvaise posture pour passer le cap. Car le cap passera, comme toujours depuis que les sociétés sont dirigées par des Hommes.

    Mais après le cap ?

    Jean Kircher

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