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Politique - Page 4

  • Ça promet !

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    Nous publions de temps en temps des images qui n'ont besoin d'aucun commentaire ou explication. Elles valent tout un discours.

    Eh oui, il promet, il promet comme il l'avait fait en 2017. Et la France continuera de décliner. Toute une frange de l'opinion, qui en réalité ne partage pratiquement aucune de ses positions et réformes, dont les plus abjectes comme les lois dites "sociétales", qui ne sont rien d'autres que de monstrueuses atteintes à la vie et plus généralement à la nature humaine, iront quand même voter pour le maître d'œuvre de l'eugénisme en marche.

    Ce sont bien souvent ceux qui, comme au début du XVIIIe siècle se répandaient dans les salons pour critiquer l'autorité, l'équilibre politique et les structures millénaires qui avaient fait de la France le premier pays. Ils vont aujourd'hui se joindre comme autrefois aux révolutionnaires les plus extrêmes pour participer à ce travail mortifère. 

    Ils ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas ! Ce sera trop tard.

  • Pourquoi les catholiques ne revoteront pas pour Macron

    Catholiques.jpg"Non possumus". Voici le titre de la conclusion de l’ouvrage de Loïc Simonet, en référence aux paroles des premiers chrétiens (« nous ne pouvons pas ») qui refusaient de renier le Christ en marchant vers la croix. L’auteur explique : "Sans exagérer dans la grandiloquence, il me semble que tout devrait faire entrer ce qui reste de chrétien en France en dissidence intellectuelle vis-à-vis du macronisme, qui constitue un système de valeurs que nous ne pouvons raisonnablement cautionner."

    Ce "système de valeurs", Loïc Simonet l’explique avec beaucoup de profondeur tout au long du livre. Tout en étayant son argumentation par des exemples très précis d’événements ou d’actes effectués par des "Marcheurs", il puise dans des registres variés : philosophie, droit, histoire, enseignement de l’Église.

    Il pointe du doigt l’"entourloupe" du discours des Bernardins de 2018 devant la Conférence des évêques de France (CEF) pendant lequel Emmanuel Macron a loué la "beauté de l’action associative et de l’engagement des catholiques", ce qui constitue "une tentative de réduire l’Église à son action horizontale et de supprimer sa dimension verticale, vieux rêve de ses adversaires". Ce discours était une manière de se mettre les catholiques dans la poche, avant de les mépriser à bien des reprises, dont les plus flagrantes furent la non-réouverture des lieux de culte à la fin du premier confinement en mai 2020, montrant à quel point les considérations spirituelles sont parfaitement étrangères à la Macronie (Olivier Véran a indiqué combien il lui semblait superflu de "passer une demi-heure sur les cultes »)…

    L’auteur dénonce également la mise à mal du "bien commun", qu’il définit en reprenant les termes de l’encyclique Gaudium et spes : "Cet ensemble de conditions sociales qui permet, tant aux groupes qu’à chacun de leurs membres, d’atteindre leur perfection d’une façon plus totale et plus aisée." Ce bien commun, tel que saint Thomas l’avait théorisé, se voit inversé, avec Emmanuel Macron : "Le bien de chacun n’est plus ordonné au bien commun, mais le bien commun est désormais asservi aux exigences particulières et antagonistes de chacun."  C’est ainsi que l’on assiste, selon l’auteur, à un délitement de la société où coexistent des groupes d’individus qui partagent de moins en moins de "commun" et qui s’affrontent dans un "ensauvagement" grandissant. Certes, ces problèmes n’ont pas commencé avec Emmanuel Macron, mais il a fait bien peu pour tenter de les pallier.

    La raison la plus importante du non possumus se situe dans la "démolition de l’humanisme" opérée depuis cinq ans : "Au-delà des discours, des postures et des effets d’annonce, c’est donc sur la qualité de son respect de l’homme qu’il va nous falloir jauger […] le bilan du Président sortant." L’auteur rappelle la Note doctrinale concernant certaines questions sur l’engagement et le comportement des catholiques dans la vie politique, publiée le 24 novembre 2002 par le cardinal Joseph Ratzinger, qui forge le concept de "principes non négociables", qui sont ceux qui n’acceptent "ni dérogation, ni exception, ni aucun compromis". Voilà ce que Ratzinger dit précisément : "La conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé par la présentation de propositions différentes de ce contenu ou opposées à lui." Autrement dit, tout ce qui concerne les enjeux bioéthiques (les questions d’avortement, de PMA, de GPA et d’euthanasie) entre dans ces "principes non négociables". Car comme le dit Loïc Simonet : "Il est un domaine dans lequel aucun accommodement ne paraît possible et qui relève d’une loi absolue et sans exception, c’est le respect de la vie de la conception jusqu’à la mort, puisque c’est du droit à la vie que relèvent tous les autres droits, et de sa négation la disparition de tous les autres."

  • BHL et ses valeurs

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    « Oui, bien sûr, je suis avec le gouverneur Maxim Marchenko. Un homme courageux. Je l'ai rencontré dans les tranchées du Donbass, où il combattait les chiens de guerre de Poutine qui attaquaient l'Ukraine. Aujourd'hui, il défend Odessa. Donc l'Europe et les valeurs démocratiques. »

    BHL est à Odessa. Avec son ami Marchenko, qu’il a rencontré « dans les tranchées du Donbass », quand il massacrait les pro-russes.

    Maxim Marchenko a été nommé gouverneur de l’oblast d’Odessa par Zelensky le 2 mars dernier (il y a deux semaines).

    Si BHL l’a rencontré au Donbass, c’est parce que le colonel Marchenko était alors le commandant en chef du bataillon Aïdar, la première milice formée pour combattre les pro-russes, théoriquement subordonnée au ministère de la Défense, en réalité n’ayant de comptes à rendre à personne. Le bataillon Aïdar, qui est l’un des deux principaux régiments néo-nazis ukrainiens, est accusé par Amnesty International et par l’OSCE, dès 2014, quelques mois après le début des opérations, de nombreuses exactions (vols, rackets, assassinats de civils, détentions arbitraires), dont des décapitations de prisonniers pro-russes – une mère témoignera avoir reçu la tête de son fils dans une boîte.

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    En ce temps-là le magazine Elle fit sa une sur les valeureuses jeunes femmes ukrainiennes qui prennent les armes contre les méchants pro-russes (les chiens de Poutine, en langage démocratique selon les valeurs de l’Europe). Les photo de sont celles de Vita Zaveroukhas. On trouvera rapidement que cette héroïne ukrainienne fait l’apologie du nazisme sur les réseaux sociaux. Ce qui n’a rien d’étonnant puisqu’elle fait partie du bataillon Aïdar. Extraits :

    « Qu’on fasse le génocide de la population russe ! Je fais la propagande du nazisme, de la terreur et du génocide. En même temps, je ne suis pas quelqu'un de mauvais. Tout se justifie par "La guerre au nom de la paix" Si je partais avant de terminer l'affaire, uniquement dans ce cas mes actions ne pourront pas être justifiées. On ne juge pas les vainqueurs. »

    Par la suite Vita Zaveroukhas a été arrêtée pour meurtres et vols.

    Elle n’était pas la seule, loin de là. La plus connue était Nadia Savtchenko. Condamnée à 22 ans de prison pour complicité de meurtres, elle a été libérée deux mois plus tard en échange de deux prisonniers russes, et elle devenue député... Elle a été arrêtée une nouvelle fois en 2018 pour tentative d’attaque contre le Parlement ukrainien.

    Le 1er janvier 2015, la publication rFi, qui ne saurait avoir des penchants à droite, titrait : "Comment le magazine ELLE a été berné par une néo-nazi ukrainienne (voir l'article ICI)

    Ci-dessous le bataillon Aïdar défilant à Kiev un 1er janvier pour l’anniversaire du nazi Stepan Bandera, qui a aujourd’hui son avenue dans la capitale.

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    Mathieu Kassovitz aussi est en Ukraine. Lui aussi soutient les milices néo-nazies. Comme dit LCI :

    Il se souvient notamment des discussions avec les locaux au moment de la guerre du Donbass en 2014. « On a vite compris qu’on avait affaire à des gens qui étaient ultra-nationalistes dans le bon sens, c’est-à-dire qu’ils sont fiers de leur pays et ils veulent le protéger absolument », précise-t-il.

    Les néo-nazis ukrainiens sont « ultra-nationalistes dans le bon sens », les patriotes français sont nationalistes dans le mauvais sens. C’est simple, non ?

    Tiré du blog d'Yves Daoudal

  • Valérie Pécresse au service de la macronie

    Une image en dit souvent beaucoup plus qu'un long discours.

    Cette Une de Présent résume avec un humour décapent la campagne et ses suites.

    Il n'est besoin d'aucun autre commentaire !

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  • Le naufrage politique, intellectuel et moral de ceux qui se prennent pour les « élites »

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    Les romains de la décadence (Thomas Couture)

    Nous voguons de crises en crises, comme si un réalisateur hollywoodien voulait à tout prix nous vendre un « film catastrophe » aux suspens et à l’action ininterrompus : après « Contagion » (dans lequel le monde bataille avec un méchant virus mais est heureusement sauvé par toute la clique gouvernementale travaillant pour notre bien à tous, évidemment), nous voilà dans « La somme de toutes les peurs » (où, comme d’habitude, les hommes de l’ombre vont sauver la mise à l’Humanité juste avant le feu nucléaire). Si cette succession de violents soubresauts dans l’actualité ne nous laisse guère de répit, elle autorise cependant, avec les changements trop rapides de décor, à entrevoir les coulisses de la politique actuelle. Et ce n’est pas fameux…

    La pandémie et sa gestion auront ainsi permis de révéler, au grand jour, les penchants particulièrement dictatoriaux de certains dirigeants occidentaux, tout en montrant l’ampleur de l’autocensure dans le milieu des médias. En quelques mois, la preuve fut faite que rien ne semblait plus fort que le désir de se conformer douillettement à la pensée dominante qui s’est faite étouffante (avec et sans masque) pour garantir que pas une tête ne devrait dépasser, pas un bras ne resterait sans picouse, pas un citoyen ne se dispenserait de son petit numéro de série républicain.

    L’arrivée, en fanfare, de l’actualité ukrainienne a dégagé de façon stupéfiante toute référence à une pandémie dont on sentait depuis des semaines qu’elle ne répondait plus du tout aux critères nécessaires pour captiver (ou asservir) les foules, et, de la même façon que la précédente crise avait dévoilé la noirceur de certaines âmes de plateau télé et de pupitre républicain, il n’a pas fallu attendre plus de quelques jours pour écrire un nouveau chapitre dans le naufrage politique, intellectuel et moral de nos élites.

    Un naufrage politique

    Ainsi, il est vraiment consternant de constater que nos politiciens ne semblent toujours pas capables de planifier au-delà de leur prochaine échéance électorale, et, pire que tout, à quelques semaines de leurs échéances tout au plus.

    Le domaine de l’énergie, qui devrait être le pilier des réflexions économiques d’ampleur de tout pays un tant soit peu bien dirigé, ne semble déclencher un intérêt qu’avec la crise ukrainienne et le risque que font peser les manœuvres de Poutine sur l’approvisionnement en gaz de l’Europe. Les réflexions atterrantes de certains leaders politiques (notamment écologistes mais pas seulement) découvrant la nécessité d’approvisionner en gaz leurs lubies intermittentes imbéciles donnent une excellente idée de leur niveau (ou de leur absence de niveau, disons).

    Apparemment, on découvre que l’énergie est une question sérieuse et que des faux-pas en la matière ont des conséquences graves pouvant aller jusqu’à se mettre dans des positions inextricables.

    Il en va de même sur le constat, pourtant historiquement évident, que l’accumulation des dettes et de l’inflation provoque systématiquement misère et guerres (civiles ou extérieures). La période actuelle, où l’on observe de l’inflation dans tout le monde occidental lui-même baigné de dettes colossales, devrait laisser plus que songeur sur notre avenir.

    Mais rassurez-vous, nos « élites » semblent relativement imperméables à ces éléments.

    Un naufrage intellectuel

    On ne peut que se demander comment ceux qui, pendant deux ans, ont surjoué la carte de la peur devant un virus avec un taux de létalité tournant autour de 0.1% peuvent à présent paraître crédibles lorsqu’ils se lancent dans des discours grandiloquents à base de sanctions, de muscle, de testostérone lourdement armée saupoudrée d’envois de troupes et de « vous allez voir ce que vous allez voir ». C’est grotesque.

    On ne peut pas passer deux ans à imposer aux uns et aux autres de rester chez soi, de se laver les mains et de mettre un masque en tissus à peu près complètement inutile pour ensuite espérer être crédible lorsqu’il s’agira d’aller défendre la veuve et l’orphelin dans un pays étranger. Au mieux, on passe pour un clown qui brasse du vent, au pire pour un faible. C’est exactement ce qui s’est passé, du reste : l’Europe, déjà naturellement éparpillée et rarement capable de parler d’une voix forte et claire, a cette fois encore agité ses petits bras en l’air sans jamais frôler la moindre crédibilité. Et au niveau de ses États membres, le décalage entre les discours, les postures et la gravité de la situation n’a été que cruel.

    Du reste, la tendance n’est pas nouvelle et le naufrage intellectuel pas neuf : le dévoiement des mots, le relativisme érigé en seul mode de pensée autorisé, le rejet de la culture traditionnelle, des traditions et coutumes séculaires jugées vieillottes voire barbares, la tendance maintenant affirmée de conspuer le beau, le classique pour lui préférer le subversif, l’anormal voire le laid, tout ceci participe de ce naufrage intellectuel de moins en moins lent qui caractérise maintenant et bien malheureusement les « élites » de l’Occident (ou, plus exactement, celles qui nous sont systématiquement proposées comme des références modernes).

    Un naufrage moral

    Et ces naufrages politiques et intellectuels s’accompagnent d’un naufrage moral qui s’est instillé dans toute notre société. Il ne se passe plus une semaine sans qu’on apprenne le dévoiement, la corruption de nos « élites » dans des affaires sordides qui s’accumulent sans, d’ailleurs, que cela semble freiner les dirigeants dans leur lancée.

    Ceux qui nous dirigent, ceux qui nous disent quoi et comment penser, ceux même qui nous jugent sont régulièrement pincés, sans que s’émeuve vraiment la presse dont on comprend qu’elle est elle-même descendue aussi bas que ceux-là.

    L’évidence de la vacance

    Il faut se rendre à l’évidence : s’il existe encore, heureusement, des élites intellectuelles ou morales, elles se sont retirées du monde bruyant dans lequel nous vivons. Elles ont laissé la place à des dirigeants qui ne sont plus des cadors ou des intellectuels aguerris et mûrement affinés, mais des saltimbanques approximatifs, des acteurs pusillanimes et impressionnables, des branleurs ou des psychopathes qui seraient comiques si tant de monde ne devaient pas subir les conséquences de leurs actions hystériques.

    Il n’y a plus de vraies élites mais que des clans de parasites sans valeurs et sans intelligence.

    Ce pays est foutu.

    Tiré du site HASHTABLE

  • Ça se corse !

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    Une sommation interpellative a été délivrée par Huissier de Justice à la requête de l’association BonSens, directement à l’Assemblée Nationale, auprès de plusieurs députés ayant voté directement ou par abstention en faveur de l’obligation vaccinale des soignants et en faveur de la prolongation du passe sanitaire.

    Cette sommation interpellative de quinze pages a notamment pour objectif d’obtenir des réponses de la part des députés pendant les discussions relatives à la mise en place du passe vaccinal au Parlement.

    Cette sommation est accompagnée d’une plainte pénale déposée et enregistrée auprès de la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République.

    Cette pièce complémentaire, qui mentionne l’ensemble des chefs d’accusation (délits et crimes dont empoisonnement et génocide), est ainsi destinée à informer chaque député des incohérences relevées dans le cadre des mesures sanitaires mises en place et des responsabilités engagées en matière criminelle.

    Pour prendre connaissance de la sommation, cliquez ICI

    N'oublions pas qu'en bonne macronnienne, notre députée a voté ce texte ! Et malgré une débauche, jusqu'à l'indigestion, de messages et de tweet, n'en a pas soufflé mot... Y aurait-il un arrière gout de culpabilité ?

     

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  • Obligation du masque

    Philippe GUILLEMANT est un ingénieur physicien français diplômé de l’école Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe.

    Il est Docteur en Physique du Rayonnement et habilité à diriger des recherches.

    Il exerce son activité au CNRS où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe.

    Spécialiste d’intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur la création de deux entreprises innovantes licenciées par le CNRS : Synapsys et Uratek, qui lui ont valu plusieurs distinctions dont le Cristal du CNRS.

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  • Les entretiens de politique magazine

    Le mensuel Politique magazine fête cette année ses vingt ans d'existence.

    Il n'a cessé d'alerter les français

    sur les problèmes institutionnels de la France.

    Hilaire de Crémiers, son créateur, revient sur cet aspect essentiel.

     

    Cliquez sur la photo

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    Le N° 207 vient de paraitre

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  • Il claque votre argent ! Macron dépense 424 milliards d’euros en deux ans...

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    Image d'illustration / Photo: Pixabay

    Dans les colonnes du Figaro, Nicolas Baverez, avocat et directeur de l’Institut Montaigne, définit à la perfection la situation de l’économie française. 

    “En application du mantra “quoi qu’il en coûte”, la France a engagé 424 milliards d’euros de dépenses publiques supplémentaires pour les années 2020 à 2022. Il en résulte une envolée de la dette qui a atteint 118,2% du PIB.”

    424 milliards ! La somme est tellement inouïe qu’elle dépasse l’entendement !

    “Cette dégradation des finances publiques sans précédent en période de paix est présentée comme une adaptation efficace au nouveau cours de la politique économique dans les pays développés, fondé sur le renouveau des interventions de l’État ainsi que sur le financement illimité des déficits par les banques centrales.”

    “Dégradation des finances publiques sans précédent en période de paix.” Une formule-choc, que chaque français devrait savoir par cœur, tant elle résume bien le macronisme économique.

    “Il n’en est rien : l’épidémie de Covid-19 ne marque pas une rupture mais l’accélération d’un modèle économique et social insoutenable, fondé sur l’endettement. Loin d’être dans la norme, la France fait plus que jamais exception au sein des pays développés par son addiction à la dépense publique, qui culmine à 61% du PIB.”

    Oui, la France est une exception. Exceptionnellement incompétente. Exceptionnellement endettée. Exceptionnellement en danger. C’est ça, la Macronie. Et il faut que ça cesse.

    Pascal Tenno

    Source : Le Figaro

  • L’Assemblée nationale a voté un nouvel abandon de souveraineté. E. Ménard ne s’y est pas opposé !

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    Le texte a été publié le 25 août. Il s’agit d’une résolution européenne, procédure autorisée par la Constitution, qui permet aux assemblées d’adopter des résolutions portant sur des projets juridiques européens. La présente résolution procède à un transfert pur et simple de souveraineté à l'Europe.

    - Elle salue notamment les propositions de la commission pour développer l'autonomie stratégique européenne dans le domaine pharmaceutique ;

    - Elle soutient la création d'une nouvelle agence sanitaire ;

    - Elle évoque l'opportunité d'une modification des traités.

    Il convient de noter que la Constitution de 1958 avait interdit ce type de déclaration de principe… Mais ça, c'était avant, quand un semblant de souci national demeurait encore présent dans les esprits et les cœurs.

    On voit d'ores et déjà que ce texte n'a pour seule utilité que d'annoncer et demander une nouvelle renonciation à notre indépendance nationale, ici dans le domaine de la santé, comme cela s'est pratiqué dans de nombreux autres disciplines.

    L’histoire récente de la pandémie nous permet d'analyser les expériences vécues, en particulier la décision qui a été prise à l’été 2020 de confier à la Commission européenne l’achat en commun des doses de vaccins qui sont, pour la quasi-totalité, contrôlées par des entreprises pharmaceutiques hors Union Européenne, ce qui a entrainé d’importantes tensions quant aux difficultés d’approvisionnement.

    On a vu alors l’importance qu’il y avait, pour les autorités nationales, de pouvoir contrôler l’essentiel de la gestion d'une crise sanitaire. Constatons, par exemple, que l’Espagne a parfaitement su gérer la vaccination, avec rapidité et efficacité. Nous avons vu également les vives tentions quant à la fermeture des frontières.

    L’Union Européenne n’est cependant pas dépourvue de politique sanitaire. Le traité sur le fonctionnement de l’UE précise qu’elle "oriente les politiques de santé". Il n’en reste pas moins que ces dispositions n’ont pas indiqué, loin de là, qu'elles avaient pour finalité d’orienter les réformes des systèmes de santé propres à chaque pays. Ceux-ci doivent impérativement rester entre les mains des pouvoirs nationaux qui ont, par nature, mission et devoir de décider des politiques qu'ils estiment les plus adaptées à la préservation de la santé de leurs concitoyens et de mettre en place les moyens les plus appropriés pour y parvenir. Les décisions différentes qui ont vu le jour montrent bien la diversité des doctrines de prévention. Elles sont, tout naturellement, adaptées aux systèmes mis en place, souvent hérités d'une longue histoire, et donc bien intégrés par les populations, même si des ajustements permanents sont nécessaires.

    L’expérience démontre, en outre, que plus une organisation est vaste et complexe, et avec l’Union Européenne nous avons un modèle du genre, plus le frein sera mis à des prises de décisions rapides et adaptées à la situation.

    Cette loi, présentée par une députée socialiste et une députée LREM, votée en catimini (la presse nous en a peu ou pas parlé), entre bien dans le souci macronien permanent, c'est le fil rouge du quinquennat, de déposséder notre pays de toute trace de souveraineté au profit de puissances et pouvoirs étrangers, dont le bien commun français n’est certes pas leur premier souci.

    Nous avons écrit dernièrement que nous ne serions pas surpris que les prises de positions futures du Clan Ménard se rapprochent du socle socialo-macronien. Toutefois, nous ne pensions pas que cela serait aussi rapide. E. Ménard a été la seule du groupe des non-inscrits à ne pas voter contre cette loi antinationale. Mais "en même temps", restons macronien jusqu’au bout, après s'être abstenue sur cette loi le 25 juillet, E. Ménard appelle à l'union des droites le 26 août sur BFM. Nous nageons en pleine imposture !

    La conclusion en est vite tirée : le Clan Ménard ne s’oppose plus désormais au délitement progressif du pays, pour donner à d’autres les manettes de la décision. Dans ces conditions nous n’avons pas fini de subir capitulations et renoncements.

    Henri Bec

    PS : Pour prendre connaissance de la liste des députés ayant participé au scrutin, cliquez ICI

  • Charles Maurras : le retour ? Un excellent article de Philippe Bilger

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    Bilger.jpgDans cette période du confinement, une étrange alternative existe sur le plan médiatique.

    Une hypertrophie de la dérision, un culte des fous rires ou une focalisation sur les larmes.

    Ou le droit, comme nous vivons au quotidien une expérience hors norme, de nous intéresser à des sujets inédits ou à des personnalités en général exilées, ostracisées, méconnues.

    Il faut remercier la nouvelle Revue Universelle qui publie un passionnant numéro sur "Le nouvel âge du maurrassisme" avec des contributions notamment d'Alain Finkielkraut ou d'Éric Zemmour.

    Pourquoi ?

    Parce qu'il convient de saluer tout ce qui cherche à réduire l'inculture générale, historique, littéraire et politique.

    Parce qu'il est utile, dans un temps d'intolérance et de sectarisme - on déteste en ayant mal lu ou, encore mieux ou pire, sans avoir lu - d'introduire de force dans un monde étriqué les ferments de la curiosité, de la liberté et de l'ouverture, de quelque côté qu'ils se tournent.

    Parce qu'il est navrant que certaines superbes intelligences et incontestables talents littéraires ne soient connus que pour leurs déboires, leurs fautes et leur condamnation.

    Charles Maurras né en 1868 et mort en 1952, relève de ces influentes, transgressives et capitales destinées.

    Loin d'être un bloc, cet homme a été contraste, littérature et engagement, pertinence prophétique, contradiction, haine, violence verbale mais aussi lucidité, repentance et regret.

    Anglophobe certes mais encore plus germanophobe, n'ayant soutenu le maréchal Pétain et le régime de Vichy qu'à cause de cette "divine surprise" de voir le sursaut national.

    Puisque l'Action française, dont il a été le principal animateur, est le vecteur du monarchisme, du nationalisme intégral et se revendique contre-révolutionnaire et antidémocratique. Partisan d'un antisémitisme d'État - contre la double nationalité des Juifs qu'il qualifie pourtant de "glorieuse" pour celle qui ne serait pas française -, il comprend plus tard, emprisonné, ses erreurs sur ce plan, affirmant avoir ignoré en 1944 le sort tragique réservé aux juifs arrêtés par l'Allemagne nazie et il récuse l'extrémisme scandaleux d'un Maurice Bardèche.

    C'est ce même homme qui reproche à Robert Brasillach d'avoir envisagé de faire reparaître "Je suis partout" à Paris en 1941 "parce qu'il ne reverra jamais les gens qui admettent de faire des tractations avec les Allemands".

    Entre 1886 et 1952, il est si prolifique qu'il publie la bagatelle de 10 000 articles dont certains sont féroces à l'égard des ultras de la collaboration.

    Arrêté lors d'une conférence de presse, son procès durera du 24 au 28 janvier 1945. Il sera condamné, pour haute trahison et intelligence avec l'ennemi (alors que toute son existence intellectuelle et politique il l'a haï), à la réclusion criminelle à perpétuité avec dégradation nationale. Les jurés avaient été choisis sur une liste établie par les ennemis de Maurras.

    Son incarcération sera l'occasion pour lui d'une réflexion lui permettant d'approfondir ou d'amender certaines de ses convictions.

    Il serait trop long - des historiens objectifs l'ont fait - de décrire l'itinéraire intellectuel et politique de Maurras qui serait incompatible avec le caractère simpliste et manichéen de l'ignorance contemporaine. Il me suffit de mentionner quelques-uns de ceux qui ont été marqués et influencés par lui. Ainsi Jacques Bainville, Georges Bernanos, Jacques Maritain, la famille littéraire des Hussards, notamment Michel Déon qui a été un temps son secrétaire et bien sûr de Gaulle dont le terreau a été maurrassien.

    Pour dire la vérité, si j'ai eu envie d'écrire ce billet, ce n'est pas parce que j'ai été saisi par une illumination mais à cause de cette pensée très profonde de Charles Maurras qui m'a poussé à faire partager mon assentiment. Il se pose cette question : "Y a-t-il un progrès ?... Il y en aurait à coup sûr si chaque âge ne s'oubliait à perdre d'un côté ce qu'il gagne de l'autre ; si, la plupart du temps, l'homme ne négligeait de mettre bout à bout ses plus admirables profits".

    C'est totalement juste et remarquablement écrit.

    C'est aussi Charles Maurras.

    Président de l'Institut de la parole

    https://www.philippebilger.com/blog/2020/04/charles-maurras-le-retour-.html

     

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  • La terreur, cette arme révolutionnaire

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    Le père Michel Viot évoque la période de Thermidor et la continuité du terrorisme républicain. Terreur toujours active aujourd’hui, même sans guillotine… pour l'instant !

     

    […] Aujourd’hui, c’est le couperet de l’injonction au progrès qui s’abat. Il ne coupe plus les têtes, il les fait tourner, toujours au nom de la liberté et du bonheur, toujours contre la vieille ennemie, l’Église, l’Infâme, qu’on n’en finit pas d’écraser. Et la mort est plus que jamais là, compagne inséparable du progressisme messianiste rêvant du paradis sur la terre. C’est par milliers, par dizaines de milliers, par centaines de milliers que l’on détruira ainsi des embryons humains dans toutes sortes d’opérations cauchemardesques de démiurges voulant créer la vie et reformater l’homme. On ira même jusqu’à tuer des enfants viables au nom d’une « détresse psycho-sociale » dans le cadre de « l’IMG, interruption (pseudo) médicale de grossesse ». Les transgressions en tout genre n’ont pas leur pareil pour faire perdre toute raison à ce qui reste d’humain, et l’on rouvre donc le chantier de nouvelles tours de Babel. Les constructeurs du monde nouveau, tels ceux du livre de la Genèse, veulent s’unir et se faire un nom. A leur image, à celle des inventeurs de la première terreur en chrétienté lors de la révolution française, puis de leurs nombreux disciples de par le monde, les députés qui ont voté cette loi de prétendue bioéthique se sont placés sous le signe de Babel et de sa double signification, selon qu’on se réfère à la langue de Babylone ou à celle des Hébreux : porte des cieux ou confusion.

    Ces législateurs prétendent toujours ouvrir la porte des cieux grâce à des lois monstrueuses. Ils sont toujours pleins de ces bonnes intentions dont l’enfer est pavé. Aussi quand les portes s’ouvrent, c’est la confusion, et Dieu n’a plus qu’à tout laisser crouler. Il a pris au mot les hommes des Lumières qui lui ont dit « Va-t’en. Nous ne voulons plus de toi ». Il leur a répondu « Faites » et tout s’est effondré (petite paraphrase de Joseph de Maistre). Je n’entre pas dans le détail des horreurs qu’impliquera cette nouvelle loi quand elle sera définitivement adoptée. D’autres l’ont fait, qu’on se reporte aux textes récents de Monseigneur Pierre d’Ornellas, de Monseigneur Michel Aupetit, de Monseigneur Marc Aillet, et d’une manière générale aux positions de la Conférence des Évêques de France et de son président, ainsi qu’aux textes du Salon beige et d’Alliance Vita, pour ne citer qu’eux. Tout y est. Je me permets seulement d’y ajouter une remarque et une suggestion.

    Remarque :

    Pour rendre l’horreur ordinaire et faisable, on a toujours eu recours au procédé de la terreur. La première assemblée qui a décidé de l’instauration de la république le 21 septembre 1792 fut précédée des massacres du début de ce mois dans les prisons françaises, d’où une abstention massive et une élection très « orientée » ! La grande terreur de 1794 fut précédée de la loi des suspects du 17 septembre 1793 (rédigée dans des termes tels que n’importe qui pouvait être emprisonné ou assigné en résidence), puis des lois de prairial (10 juin 1794) supprimant la défense au tribunal révolutionnaire et accélérant son fonctionnement. La guillotine ne chôma pas. Mais la terreur ne cessa pas avec la chute de Robespierre. Il fallut éliminer ses partisans, neutraliser les déçus du nouveau régime et toujours combattre l’Église catholique. On déporta donc beaucoup, et tellement à la fois que bien peu arrivaient vivants en Guyane. Le régime suivant eut constamment recours à l’armée pour se maintenir en place, ce qui donna certainement des idées au jeune et talentueux général Bonaparte. Ceux qui avaient pris le pouvoir en 1792, et dont beaucoup subsistaient à la chute de Robespierre, étaient prêts à tout pour le garder, qu’ils fissent partie de la classe des nouveaux riches de la révolution, ou qu’ils en furent les représentants stipendiés. Les caisses de l’Etat étaient vides. La situation de banqueroute existait de fait depuis au moins 1788. Le trésor public agonisait malgré la perfusion d’un cocktail composé du produit du vol des biens du clergé et des émigrés, et de la fausse monnaie des assignats, le tout créant une situation économique et sociale particulièrement affreuse. Seules la crainte de l’invasion étrangère (donc la guerre) et la terreur pouvaient maintenir l’ordre. Quand la victoire militaire fut assurée (celle de Fleurus, 26 juin 1794), il ne resta plus que la terreur, condamnée à s’amplifier pour cause de paix, et qui le pouvait légalement grâce aux lois de prairial qui avaient précédé de peu l’événement. C’est pourquoi, la situation économique ne s’étant guère améliorée, la terreur dut continuer après la chute de Robespierre.

    Et cela permit à un ministre des finances, Dominique Ramel, du nouveau régime (le Directoire à partir de 1795) d’annuler les deux tiers de la dette publique le 30 septembre 1797. Ce fut la fameuse banqueroute des deux tiers, dite aussi, pour rassurer ceux qui étaient susceptibles de l’être, la consolidation du tiers de la dette publique (affaire rendue possible par le coup d’Etat du 18 Fructidor an V – 4 septembre 1797). Les nouveaux riches de la révolution pouvaient dormir tranquilles, les créanciers de l’Etat étant ruinés et totalement anéantis, et les masses populaires neutralisées par l’inflation ! Qu’importe ! Les finances de l’Etat étaient enfin assainies, le règne de la Banque pouvait commencer, pourvu qu’un pouvoir politique fort tienne la barre. C’est ce qui arriva le 9 novembre 1799 (18 brumaire an VIII) lorsque le général Bonaparte devint Premier Consul au moyen d’un coup d’Etat bien préparé par Sieyès, et impliquant tout un cartel bancaire.

    Quel rapport avec aujourd’hui ? Cela crève les yeux. Dès 1788, la dette publique représentait 80% du produit intérieur brut, et ce chiffre ne cessa d’augmenter jusqu’à « l’assainissement. » de Ramel. Depuis plusieurs années la dette française ne cesse d’augmenter, bien au-delà des 80% désormais puisqu’elle a dépassé les 100% en décembre 2019. Pour cause de monnaie unique, une solution nationale est impossible. Comment le règne de la Banque va-t-il rétablir la situation ? Un nouveau 1929 ? Ou même une guerre, comme l’a dit, par humour noir, un ancien ministre ? Nous avons eu la crise financière de 2008 et des guerres ici ou là, mais on n’a pas permis à ces calamités de s’emballer, par crainte sans doute des risques encourus. Quant à la banqueroute, elle semble interdite par l’internationalisation financière et l’anonymat des capitaux. Le ministre des finances du Directoire avait à sa disposition le registre d’un de ses prédécesseurs, le conventionnel Cambon, qui comportait tous les noms des créanciers de l’Etat. On pouvait cibler très exactement les victimes ! Aujourd’hui une opération à l’identique serait incontrôlable. Et qui sait par ailleurs le pouvoir de cet argent anonyme ?

    Reste heureusement la terreur, bonne vieille recette jamais démodée. Plus besoin de dresser une guillotine place de la Concorde, le covid 19 est arrivé ! Et il a pris tout le monde de court. Que voulez-vous, l’erreur est humaine. Relisons ce que disait Basile sur la calomnie dans le Barbier de Séville. La distillation de la terreur a commencé ainsi dans toute la France. Que de « Basile » invités régulièrement sur les plateaux TV. Et malheur aux anti-Basile, surtout lorsque leurs propos sont de nature à contrarier les effets de la terreur, et en particulier amoindrir les bénéfices que pourraient engendrer le commerce des nouveaux médicaments que préparent certains laboratoires. Comme par magie, un vaccin apparaîtra en des temps records qui tiennent du miracle. Autre miracle, puisque nous sommes dans ce registre, l’argent réapparaît, les euros se multiplient comme jadis les assignats, mais sans crainte de banqueroute cette fois-ci. 

    Il ne s’agit donc certainement pas de relâcher la terreur, et la relative tranquillité qu’elle assure à nos dirigeants. Ils le savent car il leur arrive de penser, surtout quand il s’agit du maintien de leurs pouvoirs. Il faut donc que le covid 19 perdure et qu’il circule, qu’il devienne la seule préoccupation des Français. Pendant ce temps-là, ils seront occupés, ils auront peur et c’est très bien ainsi. Oui Thermidor, an 228, est un bon moment pour faire passer une sale loi ! Seuls des arriérés obscurantistes comme les catholiques en manifesteront un peu d’émotion. Les autres se préoccuperont de leurs masques, des nouveaux médicaments et du vaccin miracle, sans oublier bien sûr de vérifier qu’on leur verse bien leur petite prime de compensation pour collaboration fraternelle et citoyenne à la lutte contre le danger viral.

    Ma suggestion :

    Comme je constate avec joie que l’Église catholique en France ne s’est pas laissée enfumer, tant par la propagande que par l’incendie de ses cathédrales, je suggère la persévérance dans la prière et l’action de grâce pour les propos, clairs, déterminés et courageux tenus ou écrits par nos évêques de France , en y ajoutant des travaux pratiques. Pour le bien des âmes en général, il conviendrait de faire savoir aux catholiques qui, malgré les avertissements de leurs évêques, ont voté cette loi ou qui l’approuvent de quelque manière que ce soit, qu’ils encourent l’excommunication(1). En bafouant la loi naturelle et en ouvrant la porte à des crimes contre l’humanité, je pense qu’ils se sont eux-mêmes excommuniés. Ils n’ont donc plus accès à aucun des sacrements de l’Église, sinon la pénitence. Il serait d’ailleurs charitable de les avertir que les honneurs des funérailles chrétiennes risquent de leur être refusés, point qui est sans doute le plus sensible de tous, même pour des gens moyennement croyants. Il appartiendrait aux spécialistes en droit canon d’étudier cette question si l’Église voulait donner suite à cette suggestion. Elle m'apparaît comme le seul moyen fort pour elle de manifester clairement et publiquement sa désapprobation. Laquelle se place bien évidemment dans la perspective de la repentance des pécheurs et de l’enseignement du peuple de Dieu demeuré fidèle.

    Le Salon beige