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Revue de presse

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    BÉZIERS : LE CENTRE DE SURVEILLANCE A ÉTÉ INAUGURÉ

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  • La Nouvelle Revue de Presse

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    Cela fait des mois, pour ne pas dire des années que l'on parle et reparle de la salinisation des sols. Des études longues et couteuses ont été effectuées. Des réunions se sont tenues où responsables locaux, administratifs, élus, maires, sous-préfet et compagnie n'ont pas manqué de prendre la parole pour exposer les mêmes banalités, répéter ce que l'on sait depuis longtemps, mais sans omettre de se faire prendre en photo.

    Mais aucune solution n'a été mise en œuvre, le serpent de mer revient régulièrement, occupe le devant de la scène puis disparaît.

    Il y a là un scandale (un de plus) qu'il est indispensable de dénoncer. Ce blog est là pour relayer ce genre de situation.

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    En 2016, l'ensemble des prélèvements obligatoires au profit des administrations publiques et des institutions européennes représente 44,4% du produit intérieur brut (PIB), comme en 2015. Malgré cette stagnation du pourcentage, les montants prélevés ont augmenté en valeur d'une année à l'autre, passant de 975 milliards à 990,7 milliards d'euros. Un chiffre qui fait de la France le premier pays en termes de prélèvements obligatoires en 2015 au sein de l'Union européenne.

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  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    Le Midi Libre

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     Le Midi Libre

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    Maroc : Les antennes paraboliques

    sur les façades des bâtiments désormais interdites

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    Un décret qui vient d'être publié au bulletin officiel du 1er janvier (n°6635) interdit l'installation des antennes paraboliques sur les façades et les balcons des bâtiments.

    Fixant les conditions de la copropriété, le décret sur le statut de la copropriété des immeubles bâtis interdit dans son article 13 l'installation des différents appareils, dont les climatiseurs et les paraboles sur les façades des bâtiments.

    L'article 11 dudit décret, dont la mise en œuvre est attribuée au ministère de l'Aménagement du territoire national, de l'urbanisme, de l'habitat et de la politique de la ville, interdit les tâches ménagères, tels que le dépoussiérage des tapis sur les terrasses ou dans les couloirs. Tandis que l'article 12 du même décret relatif aux règles de santé et d'hygiène souligne la nécessité de respecter les espaces verts et les règles d'hygiène.

    Figurent également parmi les conditions de la copropriété, l'interdiction du lavage des voitures, l'usage des klaxons dans les lieux communs et l'évacuation des couloirs et des entrées, consacrés uniquement aux piétons.

    Concernant les animaux domestiques, l'article 19 interdit la possession d'animaux dangereux qui troublent la quiétude, la propreté et la sécurité des habitants.

    Le360

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    Le Petit Journal

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    La croix du Panthéon

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    L’affaire de la croix de Ploërmel, au dessus de la statue de Jean-Paul II, n’a pas fini de faire des vagues, parce qu’elle pose quelques questions élémentaires que les rigoureux partisans de la laïcité sont bien en peine d’esquiver. Sans doute, l’arrêt du Conseil d’État est conforme à une certaine logique, qui peut se réclamer formellement de la loi de séparation de 1905. Mais d’innombrables protestataires ont déjà objecté et continuent à objecter que des croix, il y en a partout dans l’espace public. Il y en a jusqu’au centre des plus humbles de nos hameaux. Faudrait-il donc toutes les éradiquer, comme cela se déroula d’ailleurs au moment de la révolution culturelle de l’an II, où l’on procéda à une radicale sécularisation de l’espace public. Cela se passait, il est vrai, en pleine Terreur, et cela anticipait la fameuse révolution culturelle chinoise qui voulut aussi arracher violemment l’ancien empire du Milieu à sa civilisation traditionnelle.

    On a fait remarquer aussi que le monument de Paris qui symbolise le plus la laïcité républicaine, le Panthéon, restait surmonté d’une croix. Le temple laïque n’a pu être totalement arraché à sa destination première d’église dédiée à sainte Geneviève, patronne de Paris. Mais c’est une histoire assez époustouflante. Dans le projet primitif, ce n’était pas une croix qui était prévue au sommet du dôme, mais une grande statue de Geneviève. Une première croix avait provisoirement remplacé la statue en projet. Mais avec la transformation de l’église en mausolée, une autre statue de neuf mètres de hauteur représentant une femme embouchant une trompette avait été installée, avant que, sous la Restauration, on y replace une croix en bronze doré.

    Mais il faut abréger. Je croyais que cette croix avait été retirée pour les obsèques de Victor Hugo en 1885, sur la foi du cher Philippe Muray. Mais c’est inexact, Muray a peut-être confondu avec la fin de l’usage liturgique de l’édifice. Que conclure de tout cela ? Peut-être que nous ne nous sommes toujours pas au bout de nos difficultés, pour ne pas associer une saine laïcité de l’État à la furie éradicatrice d’une mémoire, qui est beaucoup plus qu’une mémoire, et qui tient aux fibres les plus secrètes et les plus persistantes de notre être profond. 

    Leclerc.jpgGérard Leclerc

    France catholique

    Chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 2 novembre 2017

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    SUR LE CANTON

     

    A Valras, le National Tennis Club

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    DANS LE DÉPARTEMENT

     

    Vos conseillers départementaux Marie-Emmanuelle Camous, Isabelle des Garets et Henri Bec étaient présents aux obsèques civiles et religieuses de Mme Bousquet, qui outre ses mandats de maire et de présidente de l'agglo, était conseillère départementale.

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    EN FRANCE

    Gaspillage de l'argent public

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    Au palais Bourbon, Emmanuelle Duverger-Ménard

    dénonce la presse sous perfusion

     

    Alléluia ! La représentation nationale peut enfin s’enorgueillir de compter parmi ses membres un député courageux.

    Alléluia ! La représentation nationale peut enfin s’enorgueillir de compter parmi ses membres un député courageux, en l’occurrence une femme, Emmanuelle Duverger-Ménard, défenseur acharné de la liberté d’expression, ancienne juriste à la Fédération internationale des droits de l’homme devenue journaliste (elle a même enseigné à l’Institut des hautes études de journalisme de Montpellier), plume bien connue de Boulevard Voltaire qu’elle dirigera de sa fondation, en 2012, jusqu’à son élection à l’Assemblée nationale en juin dernier.

    Bref, un député qui… en a ; cela nous change considérablement de ces verbeux incontinents et creux dont le seul vrai courage politique se borne à éviter de serrer publiquement la main à leurs collègues du FN ou apparentés.

    Un député qui, citant intelligemment – car fort opportunément – Jean Jaurès, fondateur de L’Humanité (premier titre le plus aidé de la presse française), lequel considérait qu’« un journal n’est libre de son action qu’à condition de rejeter les subventions à la presse », ce député, donc, a osé braver le tabou des aides publiques directes et indirectes à la presse en sollicitant leur suppression pure et simple, propos essuyant l’assourdissant silence du ministre franco-belge de la Culture Françoise Nyssen.

    « N’est-il pas aberrant, observe pertinemment notre élue de la nation, de faire vivre sous perfusion une presse que les lecteurs n’achètent plus, dont ils ne veulent plus, au prix, peut-être, de l’éclosion d’autres titres plus en adéquation avec les attentes de ces mêmes lecteurs ? N’en déplaise à une corporation trop souvent soucieuse d’elle-même, l’argument de la liberté d’expression a bon dos. Il faut, comme le disait le camarade Jaurès, couper le cordon ombilical entre l’État et les journalistes ; il faut arrêter les petits arrangements entre amis ; il faut en finir avec cette presse subventionnée par l’État ou propriété de quelques milliardaires. » Et notre Louise Michel de la liberté de la presse d’exhorter à « redonner du souffle à une presse qui se meurt, à une information qui se disloque, à une vérité qui se perd ».

    En 2012, dans un ouvrage à succès – mais guère auprès des médias, et pour cause ! –, Benjamin Dormann, dans Ils ont acheté la presse (aux Éditions Jean Picollec) dénonçait la mainmise du trust État-financiers privés sur une presse muselée par la publicité. En 2014, Sébastien Fontenelle, dans un roboratif libelle non moins explicitement intitulé Éditocrates sous perfusion. Les aides publiques à la presse, trente ans de gabegie (Éd. Libertalia) opérait le même constat accablant : « Les aides publiques à la presse constituent ce qui ressemble d’assez près à une tartufferie en bande organisée. […] Dans le même temps qu’elle ensevelit l’État sous une avalanche d’exhortations à mieux maîtriser ses dépenses, [la presse française] se gave de subventions étatiques. »

    En 1985, la très sérieuse et inébranlable Cour de comptes publiait un substantiel Rapport sur les mécanismes d’aide publique à la presse, lesquels, selon les magistrats de la rue Cambon, n’en finissaient pas de représenter « une charge croissante pour les finances publiques ». Les mêmes réitéraient en 2013 en jugeant que « ces aides n’ont pas démontré leur utilité puisque la crise de la presse persiste et s’accroît ». Invitée sur le plateau de Jean-Jacques Morandini (CNews, 17 novembre), Emmanuelle Duverger-Ménard souligne qu’« un journaliste de presse écrite, en France, coûte 10.000 euros par mois, toutes aides confondues, les taux de TVA réduits, etc. »

    De là à parler d’une véritable fonctionnarisation de la profession, il n’y a qu’un pas que nous franchirons sans tergiverser, étant donné la mono-coloration éditoriale et le psittacisme idéologique de ces chiens de garde de la non-pensée inique. Leurs lecteurs valent moins que les électeurs de leurs maîtres.

    Aristide Leucate

    Docteur en droit, journaliste et essayiste

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    SUR LE CANTON

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    SON ET LUMIÈRE AU PROFIT

    DES CHRÉTIENS D'ORIENT

     

    Le Midi Libre s'était employé à minimiser le spectacle son et lumière donné au profit des chrétiens d'Orient et plus spécialement de la ville de Maaloula, ville syrienne jumelée avec Béziers.

    Résultat : la cathédrale Saint-Nazaire était noire de monde ! Ce qui démontre une fois encore le peu d'impact de ce journal.

    Et ce fut en effet un très beau et émouvant spectacle.

     

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    Le tennis-club de Valras a été sollicité, avec bonheur, pour organiser un tournoi handisport. Ses installations sont en effet parfaitement adaptées. Ce furent des matchs d'une très grande qualité exécutés par des champions aguerris, venus de loin pour certains.

    Le Conseil départemental, en la personne d'Henri Bec a soutenu cette belle manifestation.

    Ce succès permet  d'envisager de prochaines initiatives.

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    EN FRANCE

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    Macron, roi des sondages

    Macron-Colère.jpgDevinez qui est vice-président du groupe de sondages Kantar Sofres Institut ?


    Le beau-fils de Monsieur Macron ! Vous savez dorénavant ce qu'il adviendra de vos opinions...
    Sébastien Auzière... ça vous parle ? Non, c'est normal. Il s'agit du fils aîné de Brigitte Trogneux devenue Macron par épousailles. A 42 ans, soit 3 ans de plus que l'actuel mari de sa maman, il est devenu, en janvier 2016, Senior Vice-Président de la société Kantar...


    Kantar Health à capitaux en partie qataris... qui a acheté il y a quelques années l'institut de sondages Sofres devenu depuis Kantar-TNS-Sofres, filiale de WPP, leader mondial des études d'opinions (basé depuis 2009 à Jersey).


    Laissez-vous sonder en toute quiétude...

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    DANS LE MONDE

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  • L’Agence France-Presse et le quotidien 20 minutes ont été condamnés le 19 octobre pour avoir inventé des faits dans le but de salir le Front national

     

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    1. L’AFP a été condamnée pour une dépêche datée du 5 avril 2016 et titrée «Panama Papers : la liste des pratiques fiscales opaques s’allonge, le FN et la Société générale épinglés», alors que, relève le tribunal correctionnel de Paris, l’article du Monde sur lequel l’AFP base sa dépêche, « n’évoque ni ne suggère aucune implication du FN ».
    2. 20 minutes a lui été condamné pour le sous-titre d’un article du 5 avril 2016 indiquant «Fraude : le système dénoncé aurait été utilisé par le FN pour sortir de l’argent de France au moyen de sociétés-écrans et de fausses factures». Mais, dit le tribunal, «aucun élément de nature à caractériser l’utilisation d’un système offshore par le FN » n’existe nulle part.

    L’affaire est si importante, venant d’une agence dont les médias tirent leurs informations en toute confiance, que la presse a décidé de ne pas en parler du tout.

    Mise au point

    Personne ne m’accusera de soutenir le Front national, mes objections contre ce parti politique sont de notoriété publique, elles sont à la fois anciennes, nombreuses et solidement argumentées, mais il ne me viendrait pas à l’idée de mentir pour salir le FN, ce qu’ont fait l’Agence France-Presse et 20 minutes, sans doute parce qu’ils considèrent comme un devoir moral de protéger les Français contre la tentation du Front national, ce qui n’est pas leur rôle, faut-il le rappeler dans cette époque où la frontière entre rapporter les faits honnêtement et avec objectivité et exprimer son opinion a été effacée par les salles de rédaction.

    L’AFP, c’est la mort de la démocratie

    Au lieu de rapporter cette confondante affaire aux retentissements incalculables sur les fondements de la démocratie, à savoir le droit de tout citoyen à une information honnête et non partisane afin d’exercer sans influence son droit de vote, vos médias tous bien noté par le Décodex du Monde ont préféré couvrir une affaire bien plus importante pour la survie de la société : Marine Le Pen a été augmentée de 2000 € !

    Que signifie cette condamnation

    Les responsables de  la publication de l’AFP et de 20 Minutes ont été reconnus coupables de «diffamation publique», à savoir que le tribunal a reconnu qu’ils ont inventé que le Front national était coupable d’actions immorales et répréhensibles tout en sachant qu’ils les inventaient, ceci dans le but de porter atteinte à sa réputation.

    Un code civil qui détruit la liberté d’expression quand il devrait la protéger

    En France, les condamnations de ce genre sont extrêmement légères.

    • D’une part, le montant de la condamnation n’est pas proportionné au dommage, donc la réparation ne répare pas grand-chose.
    • Ensuite, une personne qui dit avoir subi un préjudice n’a pas à le démontrer, ce qui ouvre la porte à une réduction dramatique de la liberté d’expression. Il suffit que quelqu’un dise avoir subi un préjudice pour qu’un juge condamne celui qu’il accuse. Le juge n’a pas le droit de se demander si le préjudice est réel ou s’il a est inventé ! Il n’a pas le droit de se demander si l’accusation n’est pas destinée à faire taire un opposant ou une opinion qu’il n’aime pas !
    • Les diffamateurs ont donc été condamnés à des amendes infiniment faibles par rapport au mal qu’ils ont fait au parti dit d’extrême droite (pour moi, il s’apparente à un parti sérieusement à gauche doublé de nationalisme) : 1 000 euros d’amende et 2 000 euros de dommages et intérêts à verser au Front National (FN), ainsi que 2 000 euros chacun pour les frais de justice. Dire que ces montants sont ridicules pour une agence qui encaisse 300 millions de chiffre d’affaires par an, a quelque 5000 clients/médias qui pour beaucoup ont reçu la dépêche infâme, se passe de démonstration.

    Conclusion

    Le mensonge de 20 minutes mais surtout de l’AFP, doublé de la couverture du mensonge par les grands médias, enfonce les derniers clous dans le cercueil de la neutralité du journalisme.

    Mais comme me disait mon père, celui qui te ment une fois, honte sur lui, celui qui te ment deux fois, honte sur toi.

    J’ai par exemple assez peu d’indulgence pour ceux qui savent, preuves en main, que l’AFP manipule, désinforme et ment toute l’année sur le conflit du monde arabe contre Israël, et avalent sans discernement les calomnies qu’elle écrit sur le Président Trump.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    LE CANTON

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    VALRAS

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    RÉGION

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    EN FRANCE

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    Boulevard Voltaire

    Miard Jacques.png« Ce n’est pas un gouvernement mais un conglomérat d’opportunistes ! »

     

     

     

    Le député-maire Jacques Myard dénonce les multiples incohérences du nouveau gouvernement, qui ne pourront se traduire que par des couacs préjudiciables. Il s’insurge, en particulier, contre la nomination de Sylvie Goulard, « une idéologue de l’euro-béatitude », comme ministre des Armées. Quant au ralliement des ministres LR, il permettra au moins de renforcer la cohésion du parti.

    Vous avez qualifié le nouveau gouvernement d’opportuniste et d’idéologue. Est-ce qu’un tel gouvernement n’est pas nécessairement voué à l’échec avec des personnalités et des lignes qui semblent un peu parfois en désaccord ?

    Est-ce que c’est un gouvernement? On peut en douter !
    J’ai plutôt l’impression que c’est un conglomérat d’opportunistes et de gens en opposition frontale les uns aux autres. Je suis donc intimement convaincu qu’il va y avoir de multiples couacs. Il n’y a aucune cohérence d’ensemble entre ces personnalités.
    Vous avez un Premier ministre qui est en faveur du nucléaire et vous avez monsieur Hulot qui est le bateleur de l’écologie, comme chacun sait.
    Tout ça ne peut pas fonctionner. Vous avez d’une part, Lemaire et Gérald Darmanin qui ont toujours milité pour la réduction de la dépense publique de manière drastique sur le modèle de la purge bruxelloise. Et puis d’autre part, vous avez un certain nombre de ministres qui vont vouloir de l’argent pour agir et donc accroître la dépense publique.
    Mais ce qui est une certitude est que nous allons avoir un président de la République qui a décidé qu’il fallait augmenter la CSG pour tous les Français et notamment les retraités. On est en pleine incohérence.
    J’ai toujours appris qu’en politique, la première qualité du politique c’est la cohérence, la responsabilité et la ligne droite.
    Or là, ce n’est plus une ligne droite, c’est une ligne brisée. Et on ne sait pas dans quel sens va aller le gouvernement, une fois dans un sens et le lendemain dans un autre sens.
    Avec ce gouvernement on aura ce qu’on appelle « la vérité du jour ». Encore faudra-t-il tourner le poste de radio pour savoir si la vérité d’il y a dix minutes est encore la vérité des quinze minutes qui suivent.

    Vous avez notamment évoqué une phrase de Sylvie Goulard, ministre des armées. Elle vous avait confié: » je ne me sens pas Française ».
    Est-ce que c’est un état d’esprit ou une phrase qui vous inquiète aujourd’hui ?

    Pour ce qui est de Sylvie Goulard, que je connais depuis longtemps et que j’ai toujours considérée comme une amie professionnelle, j’ai été bouleversé et profondément choqué lorsqu’il y a quelques années, elle m’a effectivement dit : « je ne me sens pas Française », mais Européenne.
    Et qu’on puisse nommer cette personne à la tête des armées, cela m’inquiète! D’ailleurs, on a rebaptisé ce ministère, « ministère des armées » et non pas « ministère de la défense » car la défense était nationale et le ministère des armées, c’est un outil.
    Je pense que c’est une erreur qu’on va vite voir véritablement en œuvre.
    Alors, peut-être qu’elle peut tout à coup se convertir à l’effet de la Pentecôte, mais je crains fort que c’est une idéologue de l’euro-béatitude.
    Et donc, elle va vouloir à tout prix prendre des initiatives pour aller vers une Europe fédérale voire, mais ça je doute qu’elle réussisse, vers une armée fédérale en Europe. Ce qui est une totale chimère!

    On a vu le ralliement et la présence au gouvernement d’Édouard Philippe de Bruno Le Maire et de Gérald Darmanin, vous l’avez dit.
    Est-ce que ces nominations peuvent avoir, selon vous, des conséquences pour Les Républicains notamment aux législatives ?

    Je tiens à vous dire que notre électorat tout comme les députés républicains sont outrés par ces reniements et qu’ils ne le pardonnent pas.
    Comme disait le Général de Gaulle, il y a déjà un certain nombre d’années: « Nos rangs se sont éclaircis. Et bien nous y voyons plus clair ! ».
    Et donc aujourd’hui au sein des LR, c’est toute la cohésion qui se renforce parce que ces gens qui sont toujours en états d’âme permanents, qui se posent toujours favorables à une collaboration avec l’adversaire politique et bien s’ils partent, tant mieux!

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    DANS LE MONDE

     

    Les activistes de gauche, qu’ils travaillent dans les médias ou ailleurs, sont des apologistes de la terreur, par fascination historique.

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    Ils sont toujours les premiers à diffuser leurs messages de haine, même sur le dos des cadavres et des drames, auxquels ils sont totalement insensibles – ils n’ont jamais exigé le procès des 100 millions de morts du communisme, au contraire, ils les justifient et les aiment, ces morts, au nom de l’altermondialisme sans frontières qu’on appelait hier l’internationale.

    Après le drame de Las Vegas qui a fait 58 morts et 515 blessés parmi les spectateurs d’un concert de Country music, Hayley Geftman-Gold, une des vice-présidentes de CBS News, un média de centre gauche dont les journalistes sont comme un peu partout engagés dans les discours de haine et le soutien des plus grands criminels de l’humanité (Mao, Castro, Che Guevara, Staline, Chavez…), a été virée sur-le-champ par la chaîne.

    Alors que la nation pleure ses morts, et que des signes de solidarité arrivent de partout, la terrible femme n’a pas résisté – sa haine de la droite étant irrépressible – à dire que les victimes méritaient leur sort.

    La bassesse, à gauche, on le constate en permanence dans le harcèlement des médias contre ceux qu’ils désignent comme cibles, n’a plus de limites. Les activistes de gauche sont prêts à tout pour détruire leurs ennemis politiques.

    Dans l’espoir de marquer des points politiques, affichant son plus total mépris, montrant la plus grande froideur et son indifférence pour les morts et leurs familles, elle a écrit sur Facebook que les morts de Las Vegas “ne lui sont même pas sympathique” car : « Les fans de concert de Country sont souvent des Républicains porteurs d’armes ».

    “je n’ai aucun espoir que les « Repugs » [pour Républicains] fassent jamais quelque chose de bien,” a-t-elle ajouté pour expliquer son indifférence que 50 personnes aient été tuées, 500 aient été blessées, car elle les soupçonne d’être Républicains, et de souvent posséder des armes.

    La gauche n’a plus aucune limite, plus aucune moralité. Elle n’ose d’ailleurs même plus trop donner de leçons de morale. Elle s’est engagée dans un tourbillon de haine qui l’engouffrera plus vite qu’elle ne croit.

    Je ne serais pas étonné de lire que cette dame est une combattante pour la dignité humaine, qu’elle soutient les causes humanitaires, qu’elle milite pour la diversité, qu’elle soutient Black Lives Matter et je serais encore moins surpris qu’elle considère les attentats commis par les Arabes palestiniens contre les bébés juifs que l’AFP appelle « colons » lorsqu’ils se font égorger, comme des actes de résistance.

    Encore un détail qui ne surprend pas : Hayley Geftman-Gold a activement soutenu Hillary Clinton – qui se ressemble s’assemble dans l’indifférence envers les victimes – souvenez-vous comme Clinton a froidement menti aux familles des tués de l’attentat de Benghazi dont elle porte la responsabilité.

    Jeff Zeleny, un journaliste de CNN, a sous-entendu lui aussi que les victimes méritaient bien leur sort en déclarant que la foule du concert était certainement remplie de supporters de Donald Trump.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    SUR LE CANTON

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    Le Midi Libre

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    Le Midi Libre

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    DANS LE DÉPARTEMENT

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    EN FRANCE

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    Capital

    Le placard doré de Thierry Lepaon,

    ex-patron de la CGT

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    Sebastien Ortola/REA

     

    Il dirige l’Agence nationale de lutte contre l'illettrisme et la délégation interministérielle à la langue française pour la cohésion sociale. Après l’affaire des travaux, Thierry Lepaon a su se recaser.

    On peut dire que François Hollande a été grand seigneur avec Thierry Lepaon. Quand l'ex-patron de la CGT a dû quitter la tête du syndicat pour une affaire de travaux dans son appartement début 2015, il s'est en effet empressé de lui trouver un point de chute : la présidence de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, une structure de douze personnes installée à Lyon. Mais comme cela ne suffisait pas, il l'a aussi nommé en février dernier à la tête d'une délégation interministérielle à la langue française pour la cohésion sociale.

    Logée dans la tour Mirabeau, quai André-Citroën, à Paris, la petite cellule, actuellement composée de six personnes, “devrait atteindre huit ou neuf salariés début 2018”, assure Thierry Lepaon. En attendant, ce dernier devait créer un Conseil d'orientation stratégique sur la langue française et la cohésion sociale, avec une cinquantaine de personnes cette fois. Dix-huit délégués régionaux vont aussi être nommés. Question budget, les arbitrages sont en cours, mais Thierry Lepaon a demandé “30 millions pour commencer, et 50 millions en année pleine”.

    Vu les enjeux actuels avec la CGT sur la réforme du travail, il y a peu de chances qu'Emmanuel Macron se montre mesquin. Reste une question : comment cette nouvelle structure va-t-elle cohabiter avec l'actuelle Agence contre l'illettrisme, surtout si l'Agence de la langue française promise par le précédent gouvernement finit par voir le jour ? “Pour l'instant, on ne sait rien !”, se contente-t-on de répondre.

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    HONTEUX !

    Voilà comment la presse étrangère juge la politique française. Nous pensions que le ridicule se serait légèrement estompé avec le départ de Hollande. Il n'en est rien. Les successeurs ne sont toujours pas à la hauteur. Le journal marocain Le360 se scandalise à juste titre.

     

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    Gérard Collomb, ministre français de l'Intérieur.

    © Copyright : DR

     

    Le 360

    Explosifs en France,

    attentats en Espagne et au Maroc :

    l'insoutenable légèreté de Gérard Collomb

     

    S'exprimant sur la découverte d’explosifs en banlieue parisienne, le ministre français de l’Intérieur a établi un parallèle hasardeux avec les attentats de Catalogne, parlant de filières qui «remonteraient du Maroc». Il oublie que le propre d'un ministre de l'Intérieur est la précision.

    La sortie de Gérard Collomb, ministre français de l'Intérieur, est pour le moins surprenante. Sa phrase incongrue est tombée, hier jeudi 7 septembre, sur les ondes de la radio France Info. A la question du journaliste Jean-Michel Apathie sur les éventuels liens entre la récente découverte d'explosifs, à Villejuif dans la banlieue parisienne, et les attentats de Barcelone et de Cambrils, Collomb évoque… le Maroc (voir vidéo à partir de 22:40).

    Non seulement il n'a pas écarté la possibilité que des liens puissent éventuellement exister entre la trouvaille de RATP dans la banlieue parisienne et les attentats de Catalogne, même s'il n’a fourni aucune preuve de son assertion, mais il a également ajouté que «l'Espagne est un lieu de passage pour les filières qui remonteraient du Maroc», laissant supposer que c'est le royaume qui envoie des terroristes en Europe. Or, un ministre de l'Intérieur devrait savoir que c'est en Europe que les terroristes de la Catalogne ont grandi. «Je n'en sais pas plus», s'est-il contenté de conclure.

    C'est léger, surprenant et aux antipodes de la circonspection due à un ministre à la tête d’un département stratégique, et supposé ne pas donner d’informations sans avoir des preuves établies, tout en mesurant les propos qui sortent de sa bouche. Or M. Collomb semble davantage enclin à mordre dans le sens des perches tendues par les journalistes qu'à la véracité des faits. Est-il conscient du sens d'une phrase comme «l'Espagne est un lieu de passage pour les filières qui remonteraient du Maroc»? Cet ancien maire de Lyon ignore-t-il que les terroristes ne remontent pas du Maroc, mais viennent, vivent dans des pays européens, et souvent même ils descendent du nord plus qu'ils ne remontent du sud?

    Gérard Collomb a occupé le poste de maire de Lyon de 2001 à 2017 et de sénateur du Rhône de 1999 à 2017. Il ne convient peut-être pas de pointer du doigt son manque d'expérience dans les dossiers sécuritaires pour expliquer ses propos aberrants sur les prétendus terroristes conquérants qui traversent la Méditerranée pour perpétrer des actes innommables en Europe.

    Un ministre de l'Intérieur, c'est avant tout un droit de réserve et une capacité à établir des faits vérifiés et vérifiables. Or, la sortie de M. Collomb dénote d’une extrême légèreté au moment où rien, absolument rien, ne permet un quelconque rapprochement entre les événements de Barcelone et la découverte de Paris. Tout comme rien ne justifie la déclaration voulant que les filières impliquées «remonteraient du Maroc»

    Gérard Collomb n'en est pas à sa première bourde. Autre preuve de cette tendance à caresser les journalistes dans le sens du poil, la «précision» de M. Collomb dans le même entretien accordé à France Info. Le ministre de l'Intérieur a affirmé le 6 septembre que l'ouragan Irma, qui a sévi dans les Antilles françaises, «a fait huit morts et 23 blessés» à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Et il a conforté le journaliste qui lui a posé la question pour savoir si ce bilan allait s'alourdir, en répondant par l’affirmative. Or si le bilan s'est alourdi ce vendredi à 9 morts, 112 blessés et 7 disparus, on retiendra qu'au moment où le ministre s'exprimait sur les ondes de France Info, il était encore limité à 4 décès.

    On passera également sur l'autre faux pas commis au lendemain de l'attentat de Manchester en Grande-Bretagne, au mois de mai dernier. Gérard Collomb avait révélé, sur BFMTV et RMC, des informations sur l'auteur présumé, décrivant le parcours de Salman Abedi et le fait qu'il était passé par la Syrie. Des informations transmises par les services britanniques mais qui devaient rester sous le maillet. C'était mal connaître le locataire de place Beauvau. Ses propos ont été qualifiés de désespérants outre-Manche. Autant dire que concernant des sujets qui supposent le plus haut niveau de précision et de vigilance, Gérard Collomb en manque cruellement. Curieux de la part d’un ministre de l'Intérieur.

    Par Tarik Qattab

    Le 360

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  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    SUR LE CANTON

     

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    EN FRANCE

     

    UNE ANALYSE TRÈS PERTINENTE D'YVAN BLOT

    MACRON ET L'OPINION

     

    Blot Yvan.jpg1/ Macron Jupiter ? Ses atouts

    On peut analyser, à la façon d’Aristote, le phénomène Macron en étudiant sa cause finale, la philosophie qui l’inspire, sa cause formelle qui sont les réseaux oligarchiques qui structurent le pouvoir depuis longtemps, sa cause efficiente, c’est l’homme Macron et son narcissisme du mérite, et sa cause matérielle qui est liée à sa formation d’inspecteur des finances et de banquier.

    a/ Cause finale : l’esprit maçonnique

    Sur sa photo officielle, Macron présente trois livres sur son bureau : les Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, les œuvres de Stendhal (franc-maçon bonapartiste) et les nourritures terrestres d’André Gide, bourgeois non conformiste, sensuel et homosexuel.

    Il se réclame du 18ème siècle : « l’Europe et le monde attendent que nous défendions l’esprit des Lumières » déclare-t-il dans son deuxième discours présidentiel devant la pyramide du Louvre (symbole maçonnique). L’esprit des Lumières semble être ce qui donne du sens à sa vie, comme pour Ivan Karamazov, le personnage de Dostoïevski.

    b/ Cause formelle : les réseaux de l’oligarchie

    Faute d’être un homme du peuple, ce riche bourgeois est un homme de réseaux : réseau des anciens de l’Ecole Nationale d’Administration, réseau de l’inspection général des finances, réseau des milieux bancaires. Ce financier trouve des appuis dans les réseaux médiatiques, très soumis à la finance et dans les réseaux maçonniques. Son ministre de l’intérieur Gérard Collomb est un maçon de haut grade, comme l’homme chargé des investitures du parti « En marche » aux élections législatives, Jean-Paul Delevoye. La puissance de ces réseaux oligarchiques compense, en termes de pouvoir, son manque total d’enracinement populaire.

    Les institutions oligarchiques de la France le favorisent. Aux élections législatives qui suivent sa victoire aux présidentielles, son parti obtient 32,32% des voix au premier tour et 49%  au deuxième tour avec 350  députés élus sur 577  soit plus que la majorité absolue. Ce très beau résultat en sièges est dû à la loi électorale qui favorise les partis modérés. Ainsi, le Front National avec 13%  des voix au premier tour n’obtient pas 13%  des sièges soit 75 députés mais 8 seulement. Macron a donc une solide majorité à l’assemblée nationale mais ses représentants n’ont été élus que par 16%  des électeurs inscrits au premier tour. Il est fort au parlement mais faible au niveau du peuple. C’est cette force des réseaux oligarchiques qui donne l’impression d’un Macron tout puissant, qui pourrait mériter le surnom de Jupiter.

    Les réseaux médiatiques montrent leur préférence pour l’oligarchie et leur indifférence au reste du peuple. Une anecdote reflète cette réalité : pendant la campagne électorale, l’oligarque Nathalie Kosciusko Morizet a une altercation avec un citoyen lambda (maire d’un gros village de province) et les medias s’indignent massivement contre cette « agression », espérant sans doute lui faire gagner des voix aux élections législatives où elle était désavouée par le peuple.. La justice convoque le suspect. A la même période, le maire de Montfermeil est renversé délibérément par un jeune voyou en scooter : pas un mot dans les médias. Ce maire Pierre Bernard est catholique conservateur et n’appartient pas à la nouvelle aristocratie mondialiste et maçonnique ! Deux poids deux mesures dans les médias et aussi au niveau judiciaire !

    c/ La cause efficiente, l’homme lui-même.

    Macron est essentiellement narcissique, comme l’étaient Gide et Stendhal. Dans son livre « Révolutions », il écrit 250 fois les mots « je, moi » dans les 50 premières pages et une seule fois le mot « France ». Dans le chapitre consacré à sa femme, il parle quatre fois plus de lui que d’elle. Dans la pièce de Shakespeare, « le Marchand de Venise », il est comme le niais qui choisit le coffret en argent où est écrit : « qui me choisit aura ce qu’il mérite ». Shakespeare oppose à cette formule celle, sacrificielle, du coffret de plomb : « qui me choisit est prêt à risquer et à donner tout ce qu’il a ». Ses hurlements dans certains discours ou lorsqu’on le contredit sont dus à ce centrage sur soi.

    Néanmoins, il a une forte maitrise de soi, et il a fait de brillantes études à l’ENA mais il a échoué deux fois à entrer à l’Ecole Normale Supérieure malgré son goût pour les belles lettres. C’est un ambitieux et c’est une grande force en politique. Il a des atouts importants.

    Il est relativiste et pragmatique. Il prend parti tour à tour pour et contre la dépénalisation du cannabis, en 2014 il se dit socialiste mais il dit l’inverse au Puy du Fou en 2015. Il oscille sur les 35 heures de temps de travail ou sur le mariage homosexuel. Il est nomade et déclare en février 2017 à Lyon : «  il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse, » répétant le credo des élites mondialistes. Il est cynique et semble mépriser le « petit peuple » : en juillet 2017, il déclare «  une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». C’est le reflet du monde moderne décrit par le philosophe Heidegger où les hommes sont avant tout considérés comme des matières premières pour l’économie (on ne parle plus du personnel mais de « la ressource humaine »).

    La cause matérielle, qui fait à la fois la force et la faiblesse de Macron, est l’économie et la finance. Il a été inspecteur des finances, ministre de l’économie, banquier chez Rothschild. Il essayera sans doute de modifier le code du travail comme le social-démocrate allemand Schroeder autrefois. On peut appliquer à Macron la phrase de de Gaulle sur Giscard : son problème, c’est le peuple. Giscard n’a fait qu’un mandat de président puis a été chassé par le peuple au profit de Mitterrand. L’histoire se répétera-t-elle ?

    2/ la faiblesse sociologique du macronisme

    On a remarqué que, en raison notamment de l’abstention, qui touche un Français sur deux et bien plus dans la jeunesse, Macron n’a obtenu le soutien explicite que de 18%  des inscrits sur les listes électorales et 24%  des suffrages exprimés aux élections présidentielles. 80%  des Français ne sont pas macronistes, d’autant plus que son positionnement personnel sur le plan des idées est contradictoire avec l’évolution récente de l’opinion publique.

    Selon le sociologue et géographe Christophe Guilluy, la France est en train de scinder en deux parts. La première partie qui coïncide avec ce que représente Macron, est composée de catégories sociales supérieures qui bénéficient de la mondialisation (cadres supérieurs de sociétés) ou qui sont protégées de celle-ci (haute fonction publique, enseignants d’Etat). Cela fait tout de même près de 40%  des Français.

    Mais la deuxième partie de la population représente ceux qui perdent au change et qui se raccrochent à leurs valeurs traditionnelles pour bénéficier du capital culturel collectif qui les protège contre les menaces étrangères. On se souvient de Jean Jaurès qui disait : « les pauvres n’ont que la patrie ». Ce sont les catégories en croissance, notamment beaucoup de jeunes, qui souffrent de l’immigration de masse et de la délinquance montante (de 1,5 million de crimes et délits en 1968 à 4,5 millions aujourd’hui), issue pour une grande partie de l’immigration. A cela s’ajoute le malaise créé par le chômage (10%  de la population mais 25%  chez les jeunes de moins de 25 ans), et les faillites d’agriculteurs, de petites entreprises commerciales et artisanales. Guilluy considère que cette France « périphérique » représente 60%  de la population. Elle augmente avec le déclin des classes moyennes provinciales. Il appelle cette France « périphérique » par opposition aux  les grands centres urbains comme Paris où les gens souffrent moins et votent centre gauche, donc Macron.

    Cette France n’est guère représentée dans les milieux du pouvoir. Les medias officiels se sont félicités du pourcentage élevé de femmes dans la nouvelle assemblée. Mais ils sont restés discrets sur l’absence d’ouvriers (deux personnes sur 350  députés macronistes !), l’absence d’une façon plus générale des catégories souffrantes de la population. Celles-ci, peu représentées dans les instances politiques sont muselées par les médias qui ne parlent que des classes dirigeantes ou bien des immigrés ! Le pauvre n’intéresse pas les médias s’il est Français de souche ! Le sentiment d’injustice ne fait que croître.

    3/ Le durcissement conservateur de l’opinion publique

    Les changements de l‘opinion publique sont liés à cette formule célèbre depuis Eschyle, l’auteur tragique du Vème siècle avant notre ère : « paqos maqein »,( en caractères latins pathos mathein) qui signifie en grec : on apprend par la souffrance. Ainsi, le nombre de personnes favorables à la peine de mort augmente et atteint 52% (+7% entre 2014 et 205). Le chiffre est de 37%  chez les cadres mais de 67%  chez les ouvriers et de 53%  chez les retraités. Ce sont les plus faibles qui se rebiffent ! Doit-on les insulter comme le font les oligarques sur les medias ?

    69%  de citoyens pensent qu’on évolue vers trop d’assistanat et rejettent une démagogie de gauche.

    La nostalgie envers la France d’autrefois frappe 70%  de la population mais ce chiffre est plus fort chez les plus jeunes avec 78% (contre 65% chez les plus de 65 ans). Cela montre bien que la montée du conservatisme est plus forte chez les jeunes. 70% disent s’inspirer de plus en plus des valeurs du passé. 43%  seulement (contre 57%) pensent que l’avenir offrira plus d’opportunités ! 21%  seulement pensent que la France n’est pas en déclin. Ce chiffre est de 24%  chez les cadres mais de 14%  chez les ouvriers !

    4/ La crainte croissante de l’immigration et de l’islam

    68%  des Français pensent que la moitié des immigrés ou « une grande majorité » (34%) n’est pas bien intégrée. Pour 61% des Français, les immigrés ne font pas d’efforts pour s’intégrer. Pour 65% il y a trop d’étrangers en France (ces 2 résultats ne sont pas publiés dans la brochure de la fondation Jean Jaurès mais ont été publiés dans le Figaro, moins porté semble-t-il sur la censure du politiquement incorrect). 61%  des Français ont le sentiment de ne plus être autant chez soi qu’autrefois.  Ce sentiment ne touche que 47%  des cadres mais 72%  des ouvriers !

    40%  des gens pensent que l’islam est compatible avec les valeurs de la France (contre 92%  pour le catholicisme). 74%  pensent que l’islam cherche à imposer sa loi dans le pays. Le chiffre de ceux qui pensent que l’islam  porte des germes de violence et d’intolérance est passé de 33%  en 2015  à 46% en 2017 ; Le pourcentage de jeunes méfiants envers l’islam est plus fort (52%) que le pourcentage de gens plus âgés (43%). 81% pensent que l’intégrisme islamique est une grave menace. Ce chiffre a cru d’un tiers chez les jeunes de moins de 35 ans en un an !

    5/Une nouvelle lutte des classes en France ?

    Les questions d’immigration et d’islam montent un clivage important entre la France mondialiste plus riche et la France qui souffre. Un tiers des ouvriers et un tiers des jeunes de moins de 35 ans considèrent que la démocratie telle qu’elle fonctionne à présent n’est pas nécessairement le meilleur système.

    On assiste à une coupure de la France en deux. Les satisfaits ne s’inquiètent pas de l’immigration, de l’insécurité et du chômage. Mais ils pratiquent des comportements d’évitement grâce à leurs revenus. La hausse des prix du foncier a éliminé les plus faibles financièrement des centres villes. Les catégories supérieures s’arrangent pour mettre leurs enfants dans les écoles où il y a très peu d’immigrés : moyennant quoi ils donnent des leçons d’ouverture et d’antiracisme à ceux qui n’ont pas les moyens de faire pareil. Les privilégiés méprisent le reste de la population considéré comme xénophobe et peu ouvert moralement. Le « petit peuple » écoeuré de ne jamais avoir la parole sur les médias et d’être stigmatisé injustement s’abstient aux élections ou vote pour les partis populistes. Beaucoup d’ouvriers ont quitté les partis et syndicats de gauche et se tournent vers les partis  patriotes.

    6/ La crise de confiance à l’égard des institutions et de la classe politique

    a/ L’effondrement de la confiance des citoyens

    Les médias, les députés et les partis politiques font l’objet d’une défiance générale : 73% des Français n’ont pas confiance dans les médias, pensent qu’ils font de la propagande, mentent et censurent la réalité. 74%  n’ont pas confiance dans les députés. 89%  n’ont pas confiance dans les partis politiques et jugent que les chefs de ces partis sont incompétents et sans moralité.

    La défiance à l’égard des syndicats et de l’Union européenne touche les deux tiers des citoyens selon les enquêtes IPSOS auxquelles nous nous référons.  La méfiance envers les banques, la justice et les grandes entreprises concerne un citoyen sur deux.

    Par contre, les Français font confiance à l’armée (84%), la police (77%) et les petites et moyennes entreprises. Parmi les élus, seuls les maires ont une bonne côte de confiance(66%)

    L’envers de cette méfiance est que les Français demandent plus d’autorité (88%) et 85%  disent qu’on a besoin d’un vrai chef pour remettre de l’ordre.

    65%  des Français pensent que les politiques sont majoritairement corrompus, 84%  pensent que les hommes politiques agissent pour leurs intérêts personnels et pas dans l’intérêt des Français. On comprend alors le taux d’abstention énorme (51%) aux dernières élections législatives.

    78%  trouvent que leurs idées ne sont pas représentés et que la démocratie représentative fonctionne mal.

    70%  voudraient être consultés lors de référendums (démocratie directe).

    b/ La confiance dans l’opposition est faible.

    Les Républicains sont considérés comme ayant les mêmes défauts que les socialistes ou le parti de Macron.

    Le Front National est considéré comme différent mais toutefois sans solutions réalistes (66%), éloigné des préoccupations des gens (68%) et incapable de gouverner le pays (69%).

    60% trouvent même ce parti dangereux. C’est peut-être à rapprocher de l’opinion des Français sur l’euro : 75%  souhaitent rester dans l’euro (+8 points en un an). Même les ouvriers sont favorables à l’euro (63%).

    7/ Conclusion : la fragilité de Macron

    Le nouveau président français a quelques atouts mais il reste minoritaire dans l’opinion publique. Ayant conscience de cette faiblesse, il s’attache à se donner une dimension internationale pour renforcer son prestige. Il sait que les Français souhaitent aujourd’hui un vrai chef. Ses entretiens avec le président de la Russie ou le président américain ont pour but de renforcer le prestige intérieur du président Macron. Il a besoin d’être considéré par eux comme quelqu’un d’important.

    Les réformes sociétales souhaitées par la classe dirigeante et une majorité de la maçonnerie ne sont pas un atout pour le président sauf sur certains sujets concernant les mœurs.

    La confiance sera liée aux résultats économiques. Macron veut désétatiser l’économie française, réduire les dépenses publiques mais il affrontera la gauche sur ce terrain difficile. A l’inverse, s’il apparaît trop faible sur les sujets comme l’insécurité, le terrorisme ou l’immigration de masse, il perdra du terrain au profit des partis qui investiront le champ patriotique.

    Comme sa force est dans les réseaux oligarchiques et non dans le peuple, il ne cherchera pas à mettre en place une vraie démocratie directe. Tout au plus aurait-il recours au référendum sur des sujets d’exception.

    Le vrai problème pour son succès dans la durée est sa capacité à surmonter le lutte des classes croissante dans le pays et à satisfaire les classes qui souffrent le plus de l’immigration de masse, de l’insécurité et du chômage. Cela supposerait de sa part un très grand virage pour se libérer des pesanteurs sociologiques qui font de lui le représentant des élites privilégiées et l’homme volontiers méprisant à l’égard du « petit peuple », petit peuple qui est voué, surtout quand on voit le vote des jeunes, à devenir de plus en plus majoritaire.

    [1] Le Club international de discussion de Valdai a été créé en Russie en 2004 et regroupe des experts pour examiner la situation internationale et la place de la Russie. Le président Poutine vient chaque année à la principale session.

    Les données démoscopiques uilisées dans cette note sont issues essentiellement de « Fractures françaises » de Gérard Courtois, Gilles Finchelstein, Pascal Perrineau et Brice Teinturier, à partir des travaux de l’institut Ipsos/Stéria d’avril 2015 ; Editions Jean Jaurès

    Ivan Blot, Ancien député, Expert au Club de Valdaï (1)

    Coprésident des Volontaires pour la France

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    DANS LE MONDE

    Attentats de Barcelone:

    "le Maroc avait alerté sur les binationaux"

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    Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE)

    © Copyright : Le360 : Adil Gadrouz

     

    "Les services marocains avaient alerté, particulièrement sur des binationaux espagnols", dévoile le président de l'Institut prospective et sécurité en Europe, Emmanuel Dupuy. Il estime que l'attentat barcelonais remet à l'ordre du jour la nécessité pour l'Europe de s'inspirer du BCIJ marocain.

    Les services marocains avaient bel et bien alerté sur des binationaux espagnols, et particulièrement sur le "Molenbeek espagnol", Ripoll, localité où résidaient les membres de la cellule terroriste à l'origine de l'attaque au bélier de jeudi 17 juillet, sur les Ramblas, au centre de Barcelone (13 morts et plus de 120 blessés), et l'attentat de Cambrils, province de la Tarragone, qui a fait un mort. C'est ce que vient de dévoiler le président de l'Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), Emmanuel Dupuy, dans une interview à nos confrères français de la "Nouvelle République".

    Le spécialiste français en questions de sécurité ne manque pas de planter au passage une pique à la Catalogne qui, du fait de son "autonomisme", avait justement refusé de collaborer, en déclinant l'offre de "participer au pacte national espagnol d'échange d'informations sur le terrorisme islamiste". Ceci, "alors que 30% des fichés S espagnols vivent en Catalogne".

    "On sait aujourd'hui que la plupart des membres de la cellule démantelée en Catalogne sont marocains ou binationaux",  souligne le président de l'IPSE. "La coopération existe déjà, notamment entre le Maroc, l'Espagne, le Portugal et la France (G4)", relève-t-il encore. Seulement voilà, "il manque à cette coopération une dimension que, justement, seul le Maroc a mise en place: la dimension judiciaire".

    "En 2015, le Maroc a, en effet, créé un Bureau central d'investigations judiciaires, qui regroupe tout le renseignement venant aussi de la criminalité, des trafics, des financements suspects, etc", rappelle-t-il. "Depuis 2015, ce bureau (Bureau central des investigations judiciaires) a empêché une cinquantaine d'attentats, démantelé 300 cellules, fait arrêter et incarcérer plus de 2.000 +revenants+ d'Irak ou Syrie", fait-il valoir.

    Autre grief fait par l'expert, il concerne la France elle-même, accusée de ne pas avoir suivi l'exemple du Maroc en créant un équivalent français du Bureau central des investigations judiciaires (surnommé "le FBI marocain"). "Le rapport Fenech, post attentat 2015, avait préconisé la création d'un tel bureau en France, mais cela n'a pas été suivi d'effet", déplore-t-il.

    L'expert français estime néanmoins que "l'attentat barcelonais pourrait remettre ce sujet (création d'un bureau central des investigations judiciaires) à l'ordre du jour".

    "Une coopération plus serrée encore entre des pays cibles et le Maghreb" s'imposerait aujourd'hui plus que tout autre temps, exhorte l'expert français, en plaidant pour l'élargissement de cette coopération au-delà de la France, l'Espagne, le Portugal et le Maroc, pour inclure aussi l'Italie.

    Ziad Alami

    Le 360

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    Algérie : la quasi-totalité des frontières

    avec les pays limitrophes fermées

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    Avec le Maroc et la Mauritanie, les frontières de l'Algerie sont officiellement fermées. Avec ses voisins du Sud, à savoir le Mali et le Niger, c'est une fermeture de fait, à cause de la situation d'insécurité et des accusations de "complot sioniste" sur la migration. Enfin, avec la Libye, la relation n'est réelle qu'avec Fayez Al-Sarraj, tandis que les hommes du général Haftar ont clairement montré que la confiance n'est pas à l'ordre du jour.


    Dédaigneuse et hautaine avec ses deux voisins subsahariens, comme le prouvent les récentes déclarations racistes contre les migrants originaires de ces pays, Alger semble regretter d'appartenir au continent noir.

    Nourrissant une haine viscérale contre le Maroc et source d'insécurité pour la Mauritanie, il ne lui reste désormais que la Tunisie avec qui les échanges terrestres existent encore.

    Gâchis diplomatique et économique

    En somme, c'est un vrai gâchis diplomatique et économique. Si l'on observe la carte de l'Afrique, rares sont les pays qui comptent autant de frontières terrestres qu'elle, à part peut-être le Soudan, le Mali, la RD Congo, la Tanzanie ou le Burkina Faso.

    C'est une situation que lui envieraient beaucoup d'autres Etats, parce que source d'opportunités. Sauf que son choix stratégique de vivre en autarcie économique et diplomatique la pousse à ignorer les relations de bon voisinage avec les six pays qui l'entourent.

    Avec le Maroc d'abord, c'est une lapalissade que d'affirmer qu'Alger cherche à maintenir des relations heurtées, d'où le refus catégorique de se pencher sérieusement sur la réouverture des frontières.

    Ennemi choisi...

    Aujourd'hui, Alger persiste dans cette option de s'isoler du Maroc qu'elle s'est choisie, malgré un discours officiel affirmant régulièrement la volonté de construire le Maghreb. Sur une bonne partie de la frontière, murs et grillages sont devenus un décor bien ordinaire.

    Concernant la Mauritanie, la décision de fermer la frontière est venue de Nouakchott. Cela n'a sans doute pas été du goût d'Alger, mais son voisin du sud n'a d'autre choix que de "déclarer zone militaire interdite aux civils" cette partie de son territoire, s'il veut se prémunir contre d'éventuelles attaques terroristes.

    Car, l'Algérie est considérée par Nouakchott comme le principal repaire des trafiquants et terroristes pouvant s'introduire dans le nord du pays. Elle en a fait l'amère expérience, en 2005, quand le GSPC algérien a attaqué une unité de l'armée mauritanienne, faisant une quinzaine de morts.

    Pour ce qui est du Mali et du Niger, les échanges officiels sont inexistants pour deux raisons. La première c'est qu'Alger estime que ces deux pays ne sont qu'émetteurs de migrants, quand ils ne servent pas de lieu de transit pour les Nigérians, les Ivoiriens, les Camerounais et les Tchadiens.

    "Sida, crimes, drogues..."

    Or, la position officielle, maintes fois exprimée par la présidence algérienne, c'est que les Africains sont sources de "Sida", de "crimes, de drogues et de plusieurs autres fléaux". Ce sont en effet deux proches collaborateurs de Abdel Aziz Bouteflika qui avaient tenu de tels propos. L'un, Farouk Ksentini est son président de la Commission des droits de l'homme, directement rattachée à la présidence. L'autre, Ahmed Ouyahia, est son chef de cabinet.

    Evidemment, de tels propos se traduisent sur le terrain par une fermeture de fait de la frontière avec le Mali par les autorités algériennes. De plus, ces déclarations honteuses ne sont pas tombées dans l'oreille de sourds. Les Africains au sud du Sahara savent désormais à qui ils ont affaire.

    L'autre raison pour laquelle les frontières restent étanches , c'est que la zone n'est pas la mieux indiquée pour ceux qui espèrent profiter d'un commerce transfrontalier à cause de l'insécurité et de l'absence d'infrastructures. Pas un seul opérateur économique ne s'y aventure. La nature ayant horreur du vide, la place est occupée par les trafiquants en tous genres et bien sûr par les terroristes algériens et rebelles maliens dont le pays de repli demeure l'Algérie.

    Méfiance de Haftar

    Il reste bien sûr la Libye. Alger entretient de bonnes relations avec Hafez Al-Sarraj. De trop bonnes relations, estiment les partisans du général Khalifa Haftar, l'autre homme fort de la Libye. Pas plus tard qu'en mai dernier, quand le ministre algérien des Affaires étrangères fraîchement nommé a commis l'impair en se rendant au sud de la Libye, le Parlement de Tobrouk, favorable à Haftar, a vivement dénoncé ce geste.

    "Au moment où l'on combat le terrorisme pour sauvegarder la souveraineté nationale (...), nous avons constaté aujourd’hui l’entrée du ministre algérien des Affaires étrangères et sa tournée dans les villes du sud libyen sans contrôle ni autorisation, comme s’il s’agissait d’une ville algérienne. Et il s’est entretenu avec des personnalités qui portent toujours de la haine envers les Libyens", écrivait-il dans un communiqué. Cela explique d'ailleurs qu'Alger ait échoué à réunir les deux frères ennemis libyens.

    L'isolement d'Alger est donc certain. Tant que cela ne concernait que ses voisins, cela n'avait aucune importance pour les hommes du régime de Bouteflika. Leur suffisance avec leurs "frères du Maghreb" et leur arrogance avec "les pays de leur profondeur naturelle" ne sont plus à démontrer.

    Rejet des ensembles régionaux

    Sauf que, aujourd'hui, d'autres paramètres sont en jeu. D'un côté, il y a le continent à qui elle tourne le dos. Au niveau africain, après avoir torpillé la construction de l'Union du Maghreb arabe, l'Algérie ne veut se rapprocher d'aucun groupe sous-régional, ni du Comesma dont font partie l'Égypte et la Tunisie, ni de la CEDEAO avec laquelle elle a une très longue frontière. Sa diplomatie du chéquier, qui a longtemps permis de se faire des amis çà et là, ne marche plus tellement, à cause des prix du baril de pétrole qui se sont effondrés.

    De l'autre, il y a la France d'Emmanuel Macron qui montre qu'elle sait se passer d'Alger, quitte à égratigner l'amour propre des caciques qui pensent qu'il suffit de claquer 11 milliards de dollars par an dans des armes pour faire peur à certains et forcer la sympathie d'autres. Alger n'est conviée ni dans le G5 Sahel, ni dans les consultations sur la question migratoire, ni dans la résolution de la question libyenne.

    Alors que ce pays se proclame comme profondément enraciné dans l’Afrique, force est de constater qu’il n'échange, par la voie terrestre, qu’avec un seul des six pays dont il partage des frontières.

    Cette situation, inédite sur le continent, fait de l’Algérie l’un des pays les plus isolés au monde. Et les frontières fermées sont emblématiques de l’autarcie d’un pays dont les très hauts responsables ne cachent plus leur méfiance, voire leur haine, des autres.

    Le 360
    Par Mar Bassine

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    Une information essentielle que le Midi Libre s'efforce de rendre confidentielle : Malgré des réalisations importantes et nombreuses et des baisses d’impôts, la ville sort du rouge dans laquelle la direction des finances publiques l'avait mise en raison de la gestion hasardeuse de l'ancienne municipalité.

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    Iran : des chrétiens lourdement condamnés

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    La “justice” des mollahs est implacable pour les chrétiens, surtout quand ce sont des convertis de l’islam. Un nouveau cas, particulièrement répugnant, nous est communiqué par Middle East Concern.

    Suite à l’audience du 11 juin, le juge Ahmadzadeh a prononcé ses verdicts les 3 et 4 juillet. Le pasteur Victor a été condamné à 10 ans de prison, Amin à 15 ans […] et Hadi à 10 ans. Les trois hommes ont été également condamnés à deux années d’interdiction de quitter le territoire. Le juge a également fixé la caution d’Amin et de Hadi à 270 millions de Tomans (environ 73 000 €).

    Les hommes n’étaient pas présents au tribunal quand les sentences ont été prononcées, mais leur avocat y était et a annoncé faire appel du jugement.

    Le Pasteur Victor et Amin faisaient partie du groupe de chrétiens arrêtés le 26 décembre 2014 lors d’une célébration de Noël au domicile du pasteur à Téhéran. Le Pasteur Victor, qui est d’origine assyrienne, fut verbalement accusé « d’évangélisation », « d’activités illégales d’une église domestique » et […] « d’agissements contre la sécurité nationale ». Il fut remis en liberté sous caution le 1er mars 2015. Amin, un converti de l’islam, fut accusé « d’agissements contre la sécurité nationale » et « d’insulte au sacré » (blasphème). Hardin, lui aussi converti au christianisme, n’était pas présent lors de cette célébration de Noël mais il fut arrêté en août 2016 lors d’un pique-nique à Firuz Kuh [province de Téhéran] et accusé « d’agissements contre la sécurité nationale » et « d’organisation et de création d’églises domestiques ».

    Ramiel Bet Tamraz, fils du Pasteur Victor, arrêté également à Firuz Kuh en août 2016, est dans l’attente d’une audience pour son procès. Ramiel a été inculpé « d’agissements contre la sécurité nationale », « d’organisation et de création d’églises domestiques » et d’autres charges liées au ministère de son père. L’épouse du Pasteur Victor, Shamiram Isavi Khabizeh, a été convoquée par les autorités en juin [de cette année] au Centre de détention d’Evin, branche n° 3 du Tribunal révolutionnaire, et inculpée de « participation à des séminaires à l’étranger » et « d’agissements contre la sécurité nationale de l’Iran », en tant que membre de cette église. Elle a été remise en liberté sous caution de 100 millions de Tomans (environ 27 000 €).

    Les audiences de Ramiel et de Shamiram ne sont pas encore fixées mais il est très probable que leur affaire sera traitée par le juge Ahmadzadeh.

    Middle East Concern, 4 juillet – © traduction CH.

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