SUR LE CANTON
Le Petit Journal
Le Midi Libre
Le Petit Journal
Le Midi Libre
EXPOSITION AU MUSÉE TAURIN
EN RÉGION
ALBI : "La Lamentation", une des œuvres majeures flamandes
du Midi de la France - XVI ème siècle
CLIQUEZ ICI
C'est l'un des plus beaux panneaux flamands du début du XVIe siècle conservés dans le Midi de la France. La "Lamentation" vient de retrouver la collégiale Saint-Salvi d'Albi, après une importante restauration.
Pendant bien longtemps, la "Lamentation" exposée dans la chapelle Saint-Louis de l'église Saint-Salvi a été ignorée du public. Difficile de deviner que sous les couches de vernis jauni et oxydé se cachait un trésor de la peinture flamande du début du XVIème siècle.
Après 600 ans de présence discrète dans l'église albigeoise, ce retable classé aux titres des monuments historiques a fait l'objet d'une restauration minutieuse, de 2010 à 2014.
Sous les couches de vernis successives, les restaurateurs ont fait réapparaître tout l'éclat de cette huile sur bois peinte entre 1510 et 1520 du côté d'Anvers.
L'église Saint-Salvi, biotope idéal
Le chef-d'oeuvre flamand a ensuite été exposé au Musée Toulouse-Lautrec pour que le public puisse le découvrir dans sa splendeur retrouvée. L'exposition a toutefois été de courte durée : le retable, très sensible aux variations hygrométriques a très vite présenté des fissures. Après une nouvelle restauration au centre de restauration du patrimoine artistique de Gaillac, la "Lamentation" a donc retrouvé son "biotope d'origine", sur les préconisations de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Elle vient d'être raccrochée dans la collégiale Saint-Salvi. Elle a retrouvé la chapelle Saint-Louis à laquelle elle s'était "acclimatée" pendant six siècles.
Par Laurence Boffet
EN FRANCE
L'avenir est en marche !
Quelques-uns des candidats aux législatives choisis par Macron :
ALPES MARITIMES, Khaled BEN ABDERAHMANE
AUBE 2, Djamila HADDAD
BOUCHES DU RHONE, Haouaria HADJ-CHIKH
CHER 2, Nadia ESSAYAN
COTE D'OR 3, Fadila KHATTABI
DROME 4, Latifa CHAY
GIRONDE 3, Marik FETOUH
GIRONDE 4, Aziz SKALLI BOUAZIZA
ILLE ET VILAINE 1, Mustapha LAABID
OISE 5, Fatima MASSAU
PARIS 16, Mounir MAHJOUBI
PUY DE DOME 2, Mohand HAMOUMOU
VAR 1, Mourad BOUDJELLAL
YVELINES 8, Khadija MOUDNIB
SEINE SAINT-DENIS 5, Malika MAALEM
SEINE SAINT-DENIS 7, Halima MENNOUDJ
SEINE SAINT-DENIS 10, Billel OUADAH
..........................
SUR SIMONE VEIL, UN ARTICLE DE FRANCE CATHOLIQUE
La seule fois que j’ai vu Simone Veil, c’était à la réception donnée par le cardinal Lustiger le jour de son entrée à l’Académie française. Je n’ai pas été étonné, sachant la proximité de ces deux personnes, marquées à jamais par la tragédie de l’extermination du peuple juif. Toute explication malveillante, serait, en effet, hors de propos. Sur l’avortement, je savais les convictions absolues du cardinal et avais pu les vérifier dans telle circonstance sur laquelle je ne veux pas revenir. Il y avait donc ce fait que Simone Veil était une personnalité exceptionnelle, que l’on ait apprécié ou non ses positions politiques. Ayant vécu ce qu’elle avait vécu dans sa chair et dans son âme à Auschwitz, là où la maman de Jean-Marie Lustiger avait été assassinée, il n’était pas étonnant qu’avec le cardinal il y ait eu une communion qui tenait aux fibres les plus profondes de la survivante et de l’orphelin.
Cela explique d’ailleurs mon trouble, qui n’a pas cessé depuis la dépénalisation de l’avortement en 1975. Giscard d’Estaing avait compris qu’en envoyant Simone Veil sur ce front ô combien délicat, il réalisait un coup de génie. Dans cet exercice, une militante féministe idéologisée aurait été désastreuse. Simone Veil avec son passé de déportée, sa modération, était inattaquable. Quiconque s’opposerait à elle apparaîtrait odieux, voire inhumain. L’opinion, passablement ébranlée par une campagne de sensibilisation très efficace, ne pourrait que plébisciter cette femme courageuse, bientôt convertie par les médias en icône intouchable.
Il y avait le contenu de la loi qui, sur le moment, ne fut pas très bien perçu autant par les adversaires que par les partisans. Contrairement à ce qu’on affirme encore aujourd’hui, l’avortement n’était pas reconnu comme un droit de la femme. Il constituait une sorte de concession compassionnelle, en raison d’une situation critique, douloureuse. Dans le préambule de la loi, le principe de la primauté du respect de la vie était rappelé. Était-ce dû à la pugnacité de Jean Foyer, qui menait alors le combat de l’opposition ? Jean Foyer, ancien garde des Sceaux du général de Gaulle et autre grand ami du cardinal Lustiger. Peut-être ! On connaît la suite. La loi de Simone Veil a été progressivement transformée, voire trahie. L’avortement est devenu un droit inaliénable et toute objection de conscience stigmatisée, au point d’encourir les rigueurs de la répression pénale. Il y avait dans cette évolution une logique initiée, qu’on le veuille ou non, par une transgression majeure. Et c’est Simone Veil qui l’avait permise. Était-ce inévitable ? Il faudra y revenir.
Gérard Leclerc
DANS LE MONDE
Le Figaro
Syrie: le Quai d’Orsay commence à reconnaître ses erreurs d’analyse, par Georges Malbrunot
« On a eu tort de personnaliser le débat en Syrie autour de Bachar el-Assad », a confié en public un haut-dirigeant du ministère des Affaires étrangères. « Il faut reconnaître que Assad dispose encore de soutien populaire, peut-être aux alentours de 30% des Syriens, les minorités en particulier », a récemment ajouté le diplomate.
Ces propos contrastent avec les éléments de langage abondamment relayés en haut-lieu à Paris sur le conflit syrien depuis six ans, qu’il s’agisse du « départ prochain du dictateur » ou « de la révolte d’un peuple contre Assad ». Autant de prévisions qui ne se sont pas réalisées, regrettent tous les opposants syriens.
En privé, de plus en plus de diplomates font observer que le diagnostic posé sur la crise syrienne dès ses débuts était loin d’être partagé par tous les fonctionnaires ayant une connaissance du dossier syrien. Mais “nous n’avions pas voix au chapître”, se souvient l’un d’entre-eux. Rien d’étonnant donc qu’aujourd’hui, les “réalistes” commencent à sortir du bois. Nul ne remet en question l’objectif de trouver une alternative à Bachar el-Assad. Ils critiquaient seulement l’absence de “plan B” de notre diplomatie qui avait tout misé sur le renversement d’Assad.
Source : Blog le Figaro
Le 360
Quand Alger digère mal «Le Maroc vu du ciel»
Pierre Galand
© Copyright : DR
Cité dans une longue dépêche de l’agence officielle algérienne APS, le président d’une obscure et pompeuse «Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui» ne décolère pas contre le documentaire de Yann Arthus-Bertrand. Voici pourquoi.
Il fallait s’y attendre: le véritable moment de télévision qu’a offert France 2 à ses téléspectateurs, le jeudi 22 juin au soir, soit le documentaire Le Maroc vu du ciel, devait forcément faire grincer les dents, et c’est peu dire, des détracteurs du royaume. Premier à réagir, un certain Pierre Galand, illustre inconnu et président de la longiligne, mais non moins creuse, «Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui». Il s’agit plutôt d’une de ces associations qu’Alger active en Europe pour mieux faire entendre ses intérêts et ses positions. Preuve en est la longue dépêche que lui consacre l’APS, l’agence officielle algérienne.
Qu’est-ce qui mérite autant de tapage? La partie que le documentaire, véritable chef-d’œuvre audiovisuel au demeurant et qui a fait une audience de 2.7 millions téléspectateurs, consacre à Laâyoune et Dakhla, et donc au Sahara atlantique. Le documentaire fait de l’une de ces villes un exemple de développement, «là où des tomates naissent du désert» et de l’autre «la baie de tous les possibles». Mais, pour Pierre Galand, c’est une tentative de faire passer «le Sahara occidental pour un territoire marocain». Exprimant sa «totale réprobation», et dans une lettre adressée au médiateur de France Télévision, Gora Patel, Pierre Galand va jusqu’à exiger de la chaîne de télévision française qu'elle diffuse un rectificatif dans le cadre d’une émission d’information ainsi que sur son site web.
Il ne manque pas d’accuser Pascal Plisson, coréalisateur du documentaire, et Ali Baddou, plume et voix de Le Maroc vu du ciel de complicité dans un «film de propagande». Il invoque nombre d’arguments (présence de la Minurso, avis de la Cour internationale de justice en1975, décision de la Cour de justice de l’Union européenne) qu’il plie à sa guise pour affirmer que le Sahara est un territoire «occupé». Il reprend en cela des éléments de langage propres à Alger, communs à tous ses relais. Mais resteront les images captées et elles sont, du propre aveu de M. Galand, «superbes».
Par Youssef Bellarbi
Le 360