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  • C'est le temps des crèches dans notre France de tradition chrétienne, mais c'est aussi celui de la vigilance

     

    Au mois de janvier dernier, un incendie criminel est signalé dans l’église Saint-Christophe-du-Bois de Cholet, dans le Maine-et-Loire. La crèche est détruite et l’église, endommagée, doit fermer ses portes. Dans la nuit du 18 au 19 février, une statue de la Vierge est profanée à Châtel, en Haute-Savoie. Les vandales l’ont renversée et lui ont arraché les bras. Le 18 février, des ouvriers découvrent des croix brisées et des plaques renversées sur douze tombes du cimetière de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude. Le lendemain, 19 février, c’est au tour des gendarmes de Wignehies, dans le Nord, de constater que des croix de l’ancien cimetière municipal ont été arrachées de leur socle et jetées à terre avant d’être piétinées.

    Au cours de l'année de tels actes n'ont cessé de se renouveler sur le territoire français. En ce moment même se déroule à Fort de France une parodie blasphématoire de la scène. 

    Consultez le rapport sur les actes christianophobes en cliquant ICI

    L’Observatoire de la christianophobie rapporte des faits similaires presque quotidiennement. Ainsi, pendant que nos médias et nos hommes politiques s’interrogent sur l’identité des profanateurs du cimetière juif de Sarre-Union dans le Bas-Rhin – « des Français de souche » a dit le président de la République au diner du Crif –, les violations de tombes chrétiennes et le saccage du mobilier d’église prennent, d’année en année, la tournure d’une effroyable banalité. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, sur 667 lieux de culte vandalisés en 2012, 543 étaient des sites chrétiens dont 352 édifices religieux et 191 sépultures. A ces profanations s’ajoutent une agressivité devenue courante à l’égard des Chrétiens – pour ne pas dire des Catholiques. En 2013, une dizaine de prêtres ont été agressés.

    Première remarque : en France, comme partout dans le monde, les Chrétiens sont ceux qui subissent le plus d’agressions en raison de leur confession. Il est d’autant plus permis de le dire que les actes manifestement christianophobes ne sont pas toujours qualifiés comme tels par le ministère et que les chiffres fournis par les autorités sont sans doute en dessous de la réalité.

    Deuxième remarque : si les hommes politiques gardent le silence sur ces actes d’hostilité au christianisme, quand ils ne cherchent pas purement et simplement à les escamoter sous couvert d’une « laïcité » à géométrie variable, c’est qu’ils sont partie prenante de ce climat ambiant.

    Alerte une crèche!!!.jpgUn coup d’œil à la loi Macron et à l’amendement socialiste visant à supprimer du calendrier des fêtes chrétiennes au profit de fêtes musulmanes et hindoues, suffirait à s’en convaincre. Le zèle de nos dirigeants à bannir les crèches des lieux publics, leur complaisance à l’égard des Femen, ces activistes anti-chrétiennes, leurs sympathies affichées pour des organisations manifestant une franche hostilité envers l’Église catholique, vont en effet dans le sens de ce que Karim Ouchikh a appelé une « christianophobie d’État ».

    Or, il faut le rappeler sans relâche : dans le monde, et notamment dans les pays musulmans, la christianophobie tue. L’évêque de Blois, Mgr Batut, s’est ainsi indigné du communiqué de l’Élysée condamnant « l’assassinat de 21 ressortissants égyptiens ». Comme si le chef de l’État ne pouvait se résoudre à admettre qu’il y a des pays où les chrétiens sont persécutés, où même assassinés, à cause de leur fidélité au Christ ! Alors, pourquoi quand des Juifs danois ou français sont agressés – ce qui devient une tragique habitude –, le sont-ils d’abord parce qu’ils sont juifs ? Pourquoi, quand il s’agit de Musulmans, l’État se sent-il obligé de lutter contre l’islamophobie au point d’en faire une consigne politique ?

    Chrétien, cette qualité n’existe donc pas ?

    Oui, n’en déplaise à François Hollande, la christianophobie tue. Et si la France était dirigée par des hommes à la hauteur de sa vocation, elle ne permettrait pas que des Chrétiens soient persécutés impunément. Face aux barbares, elle affirmerait la force de sa civilisation chrétienne, comme elle l’a fait au cours des siècles, y compris sous l’anticléricale IIIe République. Ils en sont loin, englués dans des institutions où seuls dominent leurs médiocres soucis électoraux.

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    Hélas, le drame vécu par les chrétiens d’Orient est symptomatique de la « christianophobie d’État » de nos dirigeants, pourtant tous de culture chrétienne. Lourde responsabilité qu’ils auront à assumer devant l’histoire.

    Henri Bec

  • Notre revue de presse : "Le Petit Journal" toujours aussi excellent

    Le Petit Journal-titre.jpgL'hebdomadaire "Le Petit Journal" (paraît tous les jeudis) publie régulièrement les délicieuses chroniques de Jean-Pierre Pélaez. Celle de cette semaine nous concerne plus particulièrement. Nous n'avons pas résisté au plaisir de vous la faire partager.

     

     

    SURTOUT, NE DITES PAS ÇA !

    -Libre Chronique-

     

    Kléber Mesquida, la passion d’Hérault.

     

    Kléber Mesquida, -c’était sur ses derniers tracts électoraux-, a la passion d’Hérault. Et aussi, semble-t-il, des mandats électifs de l’Hérault qu’il cumule avec tout autant de passion depuis 38 ans : maire de Creissan de 1977 à 1995, député de l’Hérault depuis 2002, membre du Conseil Général-Départemental de l’Hérault depuis 21 ans, désormais Président de cette Assemblée et autres titres annexes de l’Hérault, voilà de quoi l’éloigner pour longtemps du RSA et des indemnités d’un chômage dont le Gouvernement socialiste va bientôt inverser la courbe. Et contrairement à bon nombre de ses électeurs, contribuables à tondre et payeurs de taxes routières, en voilà un au moins que le Parti Socialiste n’aura pas appauvri ! Et même, lors de l’installation du Conseil Départemental au printemps dernier, on apprenait que les fromages des indemnités avaient 8% de plus de matière grasse.

                Mais jusqu’où cette passion d’Hérault sera-t-elle bénéfique, en plus de l’être à son président, à notre département, qu’il dit vouloir “attractif” ? Il suffit de se promener à Saint Pons de Thomières, ville dont il a été le maire pendant dix-sept ans (1995/2012) pour se poser beaucoup de questions sur l’attractivité à la Mesquida et concevoir pas mal d’inquiétudes à ce sujet. Encore plus, je crois, que la Bédarieux peu radieuse de Martinez, sa soeur jumelle, sortie d’un vide-grenier brocante et où l’on a mis au point la machine à remonter dans les années 50, -heureusement il y le marché hebdomadaire et quelquefois, on reçoit à la Tuilerie la Multidépartementale Culturelle Varela-, Saint-Pons semble une ville-fantôme. On y longe des commerces abandonnés, rideaux baissés et rouillés; les jours de semaine on ne trouve guère d’ouverts que la Supérette, deux ou trois cafés, le marchand de fleurs et d’articles funéraires et le bureau de la Caisse d’Epargne; pendant le week-end, quand il fait beau, quelques motards descendant de la montagne s’arrêtent prendre un verre sur la place de l’Eglise. Le soir, tout est désert. Séjourner à St Pons est extrêmement déconseillé à quiconque souffre de neurasthénie ! Dans le dernier Magazine du Département où l’on voit en première page une sorte de Lucette attendant F. Hollande qui vient prendre le café chez elle, Kléber Mesquida affirme qu’il veut “apporter à chaque Héraultais des solutions concrètes et efficaces où qu’il habite”. Espérons qu’au Conseil Départemental qu'il préside, il ne pratiquera pas la même politique concrète et efficace qu’à Saint-Pons, car sa passion d’Hérault pourrait valoir à notre département l’A.O.C de la sinistrose.

                C’est qu’à l’image de son ancienne ville, Kléber Mesquida est emblématique d’un socialisme qui n’a pas voulu ou su évoluer et qui est au progressisme ce que Jean Michel Baylet et les radicaux de gauche sont à la modernité. De ses propos, de ses discours monte une sorte d’ectoplasme d’une gauche qui croit ressembler à celle de Jaurès et qui débite une langue de bois, déconnectée de notre temps.

                Président peu représentatif, élu grâce à un système électoral qui fait des majorités avec une minorité de voix, il se comporte toutefois en potentat, avec ce sectarisme propre à la gauche. Les conseillers départementaux de Béziers -groupe Défendre l’Hérault- en savent quelque chose : dans un récent article, outre qu’ils constatent un gaspillage flagrant de l’argent public, ils se plaignent amèrement que ce Président refuse de les recevoir (qu’ils se rassurent, moi aussi, malgré plusieurs demandes, il ne m’a jamais reçu !). Il ne répond pas non plus, disent-ils, à leurs courriers, les empêche de remplir correctement leurs mandats et leur fait toutes les mesquidaneries possibles, jusqu’à refuser que leur soit attribué un collaborateur. De même que les élus des autres groupes d’opposition, il les ostracise, ce qui n’est pas, pour un défenseur de la démocratie, très démocratique ! C’est qu’en bon socialiste local, il a divisé l’humanité en deux : ceux qui sont dans son clan et ceux qui ne le sont pas ! Les premiers ont tout, les autres n’ont rien.

                Grand marathonien des caves coopératives, Kléber Mesquida n’oublie pas cependant le secteur hospitalier. De passage à Béziers pour la Féria, il a déclaré que Robert Ménard était “un chef de bande”, mais lui n’est autre qu’un chef de clan, le clan PS tendance Conseil Départemental/ anti-Saurel. C’est l’Hôpital qui se moque de la Charité.        

                Pour résumer et conclure, Kléber Mesquida est une caricature de notable PS comme on n’en fait plus que dans le Sud-Ouest, une espèce en voie de disparition comme on n’en trouve plus que dans les hauts cantons et qui a toute sa place au musée du Vieil Héraultais. Rien de nouveau sous le soleil, un parfait dinosaure du Jurassic Park qu’est devenu le Parti Socialiste dans les départements !

     

                                                                                                                       Jean-Pierre Pelaez

  • Course de Noël : de crèche en crèche au profit des chrétiens de Syrie

     

    PLUS QUE JAMAIS SOUTENONS LES CHRÉTIENS DE SYRIE

     

    Avec l'association SOS MAALOULA, Béziers est la seule ville d'Europe à aider concrètement les chrétiens de Syrie, en récoltant de l'argent qui sert à la reconstruction du village dévasté par les islamistes.

     Si vous voulez vous aussi participer à cet élan de solidarité, inscrivez-vous à la première « course de Noël », le 11 décembre ! Une course originale qui permet de découvrir le patrimoine chrétien de notre cité en allant... de crèche en crèche !

     Les coureurs partiront pour 2 boucles, chaque boucle fait 4 km soit 8 km, avec un dénivelé + et - de 300m sur la totalité de la course. Des signaleurs se trouveront sur l'ensemble du parcours, associés avec la police municipale, afin de sécuriser et d'orienter les participants. L'arrivée se fera devant l'hôtel de ville aux alentours de 20h, où un pot d'arrivée sera offert à tous les participants.

     

    Plan de la course : cliquez sur l'image pour agrandir

    Parcours course de Noël

     

    Télécharger le réglement et le bulletin d'inscription.


    Pratique :
    17h à 18h : inscription.
    17h à 18h50 : enregistrement et remise des dossards.
    18h50 à 19h : explication du déroulement et des consignes.
    Départ : 19h devant l’hôtel de ville.

    10 €
    Le montant de l'inscription, à l'ordre de SOS MAALOULA .
    Le bulletin d'inscription et le chèque sont à envoyer ou à déposer :


    Maison de la Vie Associative
    Avenue du Général Margueritte
    Boite Aux Lettres 122
    34500 BEZIERS

  • Une représentation à ne pas manquer : Casimir Péret, L'insurrection bittéroise de 1851. Entrée gratuite

     

    La pièce évoque les troubles qui se sont déroulés à Béziers le 4 décembre 1851, deux jours après le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte. Quatre tableaux :

     

    Une pièce en quatre tableaux :

    1er tableau

    Après l'abdication de Louis-Philippe, le 24 février 1848, la deuxième République est proclamée. Dès le mois de décembre elle aura un président. Louis-Napoléon Bonaparte sera élu le 10 décembre 1848 avec près de 75 % des voix.

    La nouvelle de l'instauration de la République est connue à Béziers deux jours après. La foule envahit alors la mairie, et la municipalité est remplacée par une commission municipale de six membres parmi lesquels figurent Casimir Péret et Auguste Fabregat.

    Quatre mois plus tard le conseil démissionne. Casimir Péret n'assumera pas ses fonctions, comme il aurait du le faire, jusqu'à son remplacement. Beaucoup ont assimilé cette attitude à une désertion.

    Le 2 septembre 1849, Auguste Fabregat est nommé en qualité de maire.

    Alors qu'il travaille sur ses dossiers, une douzaine d'individus fait irruption dans son bureau.

    2ème tableau

    Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1851, après plusieurs mois de conflit avec l'Assemblée, Louis-Napoléon Bonaparte procède à un coup d'État. Un décret dissout l'Assemblée et rétablit le suffrage universel. Quelques députés sont arrêtés.

    Ceux qui tentent de s'opposer sont rapidement neutralisés. 10000 déportations sont prononcées. Les 21 et 22 décembre 1851, 92 % des électeurs (7,4 millions de suffrages) approuvent ce coup d’État et donnent carte blanche à Louis-Napoléon Bonaparte pour promulguer une nouvelle constitution.

    A Béziers, sitôt parvenue la nouvelle du coup d'État, plusieurs milliers d'énergumènes se répandent dans les rues de la ville au cris de "Robespierre", chantant Marseillaise et Carmagnole. Les dirigeants " Montagnards " sont arrêtés rue de Lignan, dans la quartier de Saint-Nazaire.

    Nous voici donc aux premiers jours de décembre 1851. Une réunion secrète se tient dans une maison de la rue Saint- Aphrodise - La Rue Droite - au domicile de Casimir Péret, l'ancien maire.

    (Curieux républicain qui prend les armes contre la IIème République, et contre son Président qui rétablit le suffrage universel et reçoit l’approbation de la quasi totalité des électeurs. Alors, républicain, vraiment ? ou graine de dictateur révolutionnaire ?) NDLR


    3ème tableau

    Nous sommes le 4 décembre 1851, deux jours après le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte.

    Devant ces événements, M. Collet Meygret, sous-préfet de Béziers, convoque le maire, Hippolyte Lognes, le commissaire de police et le commandant d'arme, tous trois chargés du maintien de l'ordre.

    Cette réunion se tient en l'Hôtel de la sous-préfecture, actuellement le Palais de justice. Elle a pour but de faire le point sur la situation insurrectionnelle qui règne dans la ville et, au besoin, d'y faire face. Le événements ne vont pas tarder, en effet, à dégénérer.

    4ème tableau

    Au lendemain de ces événements, la répression s'abat. La nouvelle prison est édifiée sur un ancien couvent jouxtant le cloître de la cathédrale. Elle sera vite pleine.

    Ce quatrième tableau évoque  l'audience du Conseil de guerre, chargée de statuer sur le sort de plusieurs prévenus, qui se tient à Montpellier le 18 mars 1852.

                                                                   _________________________


    Le 7 novembre 1852, le Sénat proposera le rétablissement de l’Empire, ce qui sera approuvé le 21 novembre par 7,4 millions de suffrages contre 250 000.

     

  • Notre feuilleton "grands démocrates, républicains, donneurs de leçons" : le fonctionnement autocratique du conseil départemental.

     

    VOICI LE DOSSIER !

     

    Nous avions déjà porté à la connaissance de nos lecteurs (rubrique "Bon à savoir") les obstacles mis par le président du conseil départemental à l’exercice de notre mandat, nous  les six conseillers élus à une très forte majorité sur les cantons du biterrois.

    Ces obstacles tenaient au refus de nous affecter un bureau dans les locaux du conseil départemental de Béziers, aux instructions données aux services du département de ne pas répondre directement à nos demandes, au refus de confier à la navette qui effectue deux fois par semaine le trajet Béziers-Montpellier le courrier qui nous est adressé à Montpellier, au refus de toute représentation dans un des 300 organismes extérieurs dans lesquels le département est présent, et où nous sommes remplacés dans plusieurs de ces organismes, en qualité de suppléants, par des membres du personnel...

    Nous avions annoncé qu’un dossier spécial serait consacré au refus, opposé par le président, de signer le contrat d’embauche d’un collaborateur. C’est chose faite aujourd’hui. Il s’agit en effet d’une prise de position particulièrement significative du mépris dans lequel sont tenus plus de 100 000 électeurs du département de l’Hérault et du fonctionnement autocratique de cette assemblée. Chacun pourra ainsi juger de la réalité et de la mise en œuvre des grandes déclarations droitdel’homistes sans cesse proclamées par ceux qui ne savent finalement que faire preuve d’un sectarisme exacerbé.

    Afin qu’aucune ambiguïté ne puisse subsister ou qu’aucune question ne reste sans réponse, ce sont toutes les explications et tous les documents qui vous sont présentés.

    Pour consulter ce dossier cliquez ICI

    Henri Bec