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Politique locale - Page 3

  • Nettoyage des Orpellières - Une opération d'envergure

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    Le samedi 10 novembre dernier, l’Association Sauvegarde du Littoral des Orpellières, présidée par Yann Geshors, organisait le nettoyage de la plage des Tellines sur la commune de Valras-Plage. Plus de 800 personnes ont participé à l’opération.

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    Les perturbations climatiques récentes avaient rabattu sur la plage de nombreux objets hétéroclites et les promeneurs et touristes qui la fréquentent ne font pas toujours preuve, loin s’en faut, d’un civisme exemplaire. On peut affirmer sans exagération que certains font preuve d’un déplorable état d’esprit. Au vu de ce que nous avons ramassé nous pouvons les qualifier de véritables voyous.45851564_1885828874867226_1820576210879512576_o.jpg

    Cette attitude est d’autant plus facilitée que la municipalité de Valras a renoncé à la surveillance de cette plage en été !

    Et l’on ne peut pas dire non plus avoir aperçu de nombreux membres de cette municipalité participer à ce nettoyage … Quant au président de l’agglo, qui a refusé de fournir du matériel de nettoyage (sacs ou pinces), si si, il a fait une brève apparition en début de matinée pour la photo … puis s’en est allé comme il était venu.

    45973477_1885828771533903_1698710611254312960_o.jpgTout cela ne donne pas une image très reluisante de nos responsables, loin de là.

     

     

     

    Robert et Emanuelle Ménard, Daniel Guichard, Henri Bec

  • Fusion des régions. Le budget de la région Occitanie a augmenté d’un milliard d’euros

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    Crédit : Lengadoc Info

     

    Les budgets de fonctionnement des nouvelles régions ont explosé et l’Occitanie se retrouve aujourd’hui à la tête du classement des régions les plus coûteuses. Comment en est-on arrivé là alors même que l’objectif affiché de cette fusion des régions voulue par François Hollande était de réaliser des économies ?

    Coût d’une séance plénière du conseil régional d’Occitanie : 137 170 € par jour

    En fusionnant les anciennes régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sans diminuer le nombre d’élus, la nouvelle région Occitanie s’est alors retrouvée avec un nombre d’élus si important (158) que ni l’hôtel de région à Toulouse ni celui à Montpellier n’ont la capacité d’accueillir les séances plénières du nouveau conseil régional.

    Résultat des courses, ces séances ont donc lieu généralement au Parc des Expositions de Montpellier. Or cette délocalisation a un prix, et pas des moindres puisque, désormais, le coût d’une seule journée de séance plénière s’élève à 137 170 € !

    Selon la présidente de la région, Carole Delga (PS), le coût des séances plénières s’élèverait à 400 000 € par an. Il faut dire qu’à chaque fois il faut tout déplacer : les élus, les dossiers, la climatisation, les moquettes, etc…

    Des trajets qui ont explosé

    Qui dit fusion de régions dit des régions plus grandes et donc des déplacements plus longs. Entre 2015 et 2016, le nombre de kilomètres effectués par les agents de la région Occitanie aurait augmenté de 78 % !

    Même constat du côté des élus, qui pour certains doivent faire huit heures de route par jour pour seulement trois heures de réunion. Les frais de déplacement des élus s’élèverait à 646 000 euros en 2017.

    Harmonisation des primes par le haut

    Avant la fusion, les agents des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées ne possédaient pas le même système de prime. Il a donc fallu harmoniser ces primes avec la fusion, et les harmoniser, bien entendu, par le haut.

    Résultat des courses, la région Occitanie a déboursé près de 5,5 millions d’euros par an.

    Lengadoc-info.com, 2018

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  • Conseil départemental : Où passent vos impots ?

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    des conseillers à votre service. De gauche à droite :

    Marie-Emmanuelle Camous, Isabelle des Garets, Jean-François Corbière,

    Nicole Zenon, Henri Bec, Frank Manogil

     

    Régulièrement, l'ordre du jour des assemblées générales du Conseil départemental comporte des délibérations attribuant des subventions qui n'ont rien à voir avec sa mission. Son action ne devrait avoir pour seule finalité que le bien être de ses habitants et non le financement de projets qui, sous couvert d'actions humanitaires ou bienfaitrices, ne sont en réalité que des appuis à des actions subversives ou des aides à visées électoralistes.

    Sachez pourquoi vous payez trop d’impôts.

    Bien entendu, la presse reste discrète sur ces délibérations et encore plus discrète sur notre opposition systématique à ces dépenses pour le moins déplacées.

     

    Cliquez sur le document ci-dessous pour prendre connaissance de la totalité de la délibération.

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  • Montpellier. Trafic de drogue et guerre des gangs autour d’un centre d’accueil de migrants à Plan Cabanes

     

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    A Montpellier il ne se passe pas désormais une semaine sans qu’un événement dramatique se produise dans le quartier de Plan Cabanes. En cause, un trafic de drogue particulièrement juteux qui fait l’objet d’une véritable guerre entre deux gangs.

    Coups de machette et de couteau à Plan Cabanes, les victimes refusent de porter plainte

    Dans la nuit de jeudi à vendredi, trois personnes ont été attaquées à l’arme blanche dans la rue Daru à Plan Cabanes. Les victimes, transportées aux urgences, n’ont subi que des blessures légères et ont pu sortir au bout de quelques heures du CHU de La Peyronnie. Fait troublant, aucune des trois personnes n’a souhaité déposer plainte au commissariat.

    Ce nouvel acte violent semble s’inscrire dans une longue liste d’agressions et de bagarres qui se sont déroulées ces derniers mois dans le quartier de Plan Cabanes, à proximité immédiate du centre-ville. La raison de ces violences : une guerre des gangs pour le trafic de drogue et de cigarettes de contrebande.

    A Plan Cabanes, l’arrivée des migrants albanais sème la zizanie

    Dans ce quartier où une grande partie de la population est originaire du Maghreb (la mosquée El Nour a été la première mosquée de Montpellier), l’arrivée depuis trois ans de migrants albanais soulève d’importants problèmes.

    Nouveaux arrivés, certains de ces migrants ont cherché à prendre le contrôle du trafic de cannabis dans le quartier. Une « offensive » qui génère d’innombrables actes de violence.

    De son côté, la police intervient régulièrement dans le quartier en menant des opérations anti-drogue sans parvenir pour autant à mettre fin au problème. Certains habitants réclament désormais l’installation d’un commissariat permanent au sein même de Plan Cabanes.

    Squats et locaux d’associations pro-migrants, base arrière du trafic de drogue ?

    L’arrivée des Albanais dans le quartier de Plan Cabanes n’est pas due au hasard. Ces derniers ont implanté leur « QG » dans un ancien temple protestant, situé au 9 rue Gambetta, qui est désormais transformé en squat. Un « quartier général » qui se trouve à quelques mètres des locaux de l’association Gammes, une association d’aide aux migrants située au 6 rue Saint Barthélémy et présidée par Daniel Constantin, ancien préfet de l’Hérault.

    Cette association subventionnée (voir ci-dessous) a en charge un certain nombre de ces migrants originaires d’Albanie et du Kosovo. En novembre 2017, les policiers avaient mené une opération au sein même des locaux de Gammes afin d’interpeller des Albanais accusés d’une attaque à l’arme blanche.

    Lengadoc-info.com, 2018

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    Département de l’Hérault : 110 000 € de subventions supplémentaires pour les migrants

    09/12/2016 - Trois semaines après le vote d’une subvention de 2,5 millions d’euros pour les mineurs isolés étrangers, le Conseil Départemental de l’Hérault a  voté de nouvelles subventions afin de venir en aide aux migrants dans le département.

    Trois nouvelles subventions pour des associations d’aide aux migrants

    Le lundi 12 décembre, les conseillers départementaux ont été appelés à se prononcer sur trois nouvelles subventions pour un montant global de 110 000 €. Ces subventions seront attribuées à des associations.

    La première subvention, d’un montant de 90 000 €, est au profit du Réseau Accueil Insertion Hérault, une association chargée d’animer une permanence d’accueil de jeunes mineurs étrangers isolés dans le département.

    La deuxième subvention doit être versée à l’association Césam Migration Santé. Cette association située à la Paillade, a pour vocation « de contribuer à la promotion de la santé des migrants, de leurs familles, et de toute personne en situation de précarité ». Le département de l’Hérault devrait lui attribuer la somme de 2 975 €.

    Quand à la troisième subvention, elle ne fait pas explicitement référence à la situation des migrants. En effet, 16 150 € doivent être attribués à l’association GAMMES afin de mener des actions de « redynamisation sociale », des actions qui se déclinent en des « ateliers socio-linguistiques et des ateliers de soutien à la parentalité ». En revanche, c’est cette association, présidée par l’ancien préfet de l’Hérault, Daniel Constantin, qui gère à Montpellier le Centre d’Accueil des Demandeurs d’Asile (CADA) de Mermoz.

    Pas de séance publique pour le vote de ces subventions

    Ces trois subventions ont été votées en commission permanente , c'est à dire sans la présence du public.

    Disposant d’une large majorité à gauche, le président du conseil départemental, Kleber Mesquida (PS) peut également compter sur les voix des élus sauréliens. Les six conseillers départementaux de Défendre l’Hérault se sont opposés à ces subventions , mais non ceux du groupe du Centre et de la Droite. Ces derniers s’étaient abstenus lors du vote de la subvention de 2,5 millions d’euros le 14 novembre dernier.

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    Montpellier. Les locaux d’une association d’aide aux migrants perquisitionnée par la police

    14/11/2017 – Il aura fallu une nouvelle agression au couteau dans la nuit de lundi à mardi pour que les policiers de la Sûreté Départementale de l’Hérault décident de perquisitionner les locaux de l’association Gammes à Montpellier. Une association subventionnée qui vient normalement en aide aux migrants mais qui aujourd’hui semble être le repaire d’un groupe d’Albanais particulièrement dangereux.

    Plusieurs attaques au couteau depuis quelques mois

    Selon nos confrères de E-Métropolitain, une opération de police a eu lieu ce mardi matin dans les locaux de l’association Gammes, situés au 6 rue Saint Barthélémy, à côté du cours Gambetta, et présidée par Daniel Constantin, ancien préfet de l’Hérault. Une opération qui intervient après qu’un albanais a été poignardé à plusieurs reprises par d’autres albanais durant la nuit du côté du boulevard Louis Blanc.

    Si le mobile de l’agression n’est, pour le moment, pas connu, les policiers ont fini par localiser les auteurs présumés dans les locaux même de l’association Gammes. Les forces de l’ordre ont alors procédé à l’interpellation de nombreux albanais logés par l’association.

    Cette attaque au couteau n’est pas un fait divers isolé. Dans la nuit du 3 au 4 juillet dernier, une quinzaine d’Albanais avaient attaqué deux militaires de l’opération Sentinelle. L’un des deux soldats avaient alors été poignardé à plusieurs reprises à l’abdomen.

    Plus récemment, ce sont plusieurs commerces qui ont été victimes de cambriolage dans le quartier. Là encore, les Albanais du cours Gambetta sont pointés du doigt.

    Vers la création d’une enclave albanaise à Montpellier ?

    Toutes ces attaques et agressions liées aux Albanais, et qui touchent tout le centre-ville de Montpellier, proviennent de ce petit secteur du cours Gambetta. Un secteur qui s’agrandit de plus en plus et les trafics des Albanais commencent à empiéter sur Plan Cabane où les tensions sont parfois virulentes avec la communauté marocaine.

    Depuis cet été, une importante communauté albanaise occupe l’ancienne église protestante du 9 rue Gambetta. Un squat qui donne directement sur… les locaux de l’association Gammes. Ce squat, occupé rapidement en septembre par des africains, a finalement été réoccupé par des Albanais qui n’ont pas hésité à agresser ces derniers, considérant qu’il s’agissait de leur « territoire ». Encore aujourd’hui, ce squat semble toujours être occupé par les Albanais.

    Lengadoc-info.com, 2017

  • Vous avez dit UMPS ? La réalité dépasse la fiction !

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    Ce n'est pas notre habitude de diffuser cette publication en milieu de semaine, au surplus avec un seul article. L'incident nous a cependant paru suffisamment significatif pour ne pas tarder à vous en faire part.

     

    C'est le 29 mars 2015 que se sont tenues les élections cantonales. Dans l'Hérault les résultats ont configuré l'assemblée départementale en quatre groupes bien distincts ainsi dénommés :

    - Groupe majoritaire gauche républicaine : 28 conseillers. Il s'agit ni plus ni moins que le groupe du Parti Socialiste.

    - Groupe Hérault citoyen : 8 conseillers revendiquant un positionnement à gauche. On pourrait le nommer "Groupe Sorel" du nom du maire de Montpellier auquel ces conseillers se rattachent directement. On connait les querelles qui opposent de manière récurrente d'une part le PS et Kléber Mesquida, le président du département et d'autre part Philippe Sorel, l'actuel maire de Montpellier, querelles qui ont amené ce dernier à présenter une liste municipale "dissidente" en 2014. Depuis ces conseillers se sont rapprochés de La République en Marche.

    - Union de la Droite et du Centre, (8 conseillers) composée de LR et d'UDI.

    - Notre groupe Défendre l'Hérault : 6 conseillers en majorité sans étiquettes, soutenus par le FN, Debout la France, le Rassemblement Bleu Marine, le maire de Béziers …

    Nos lecteurs savent le sort qui nous est réservé depuis le début, mis à l'écart de toute responsabilité, empêchés de pouvoir recourir à un assistant malgré nos demandes réitérées et le vote unanime de l'assemblée pour son financement, refus de toute permanence dans la quasi-totalité des villages de nos cantons, refus de nous convier à la plupart des manifestations, sans compter les déclarations insultantes qui dépassent souvent l'acceptable !

    En revanche le groupe majoritaire et le groupe Sorel n'ont pas manqué, dès le début du mandat, de se répartir les sièges dans les différentes instances départementales (plus de 300). Nous en avions demandé 14, en vain.

    La situation est ainsi restée figée depuis trois ans et semblait devoir perdurer.

    C'était sans compter sur les capacités de cabriole et de revirement des Républicains et autres élus dits de droite.

    Tout a commencé le 14 février dernier à l’issue des trois jours marathons consacrés au budget : fidèle à sa position, notre groupe s’est abstenu sur le vote global. Nous votons en effet certaines délibérations et d’autres non. Il ne serait pas très cohérent de voter NON pour le tout, lorsque en fin de cession intervient le vote général sur le budget. Depuis le début du mandat, la Gauche républicaine et le groupe Sorel votaient le budget et L'Union de la droite s’abstenait.

    Renversement de situation en 2018 : le groupe Sorel s’est abstenu sur le budget et le groupe LR-UDI l’a voté (!) à l’exception d’un de leur membre dont nous devons relever le courage.

    Nos lecteurs savent également que le président du département, autocrate impénitent, ne supporte ni la contradiction que nous lui opposons souvent, ni la moindre contestation émanant de ses affidés. En l’espèce le crime de lèse-majesté était consommé. Ceux qu'il avait mis en place dans la structure départementale avaient osé le défier !

    La réaction ne s’est donc pas faite attendre : lors de l’assemblée du 25 juin tous les membres du groupe Sorel ont été démis de leur mandat de représentation et remplacés … devinez … par les représentants LR-UDI qui ont accepté avec un enthousiasme non dissimulé.

    Dans un raccourci incongru dont il a le secret, le président a estimé qu'il y avait désormais dans l'hémicycle deux groupes extrémistes. Nous avons été ravis de ne plus être seuls et honorés d'être rejoints par les représentants du maire de Montpellier !

    Nous le savions tous, nous le disions depuis longtemps et nous avons aujourd’hui la démonstration concrète et désormais incontestable de la collusion de la pseudo gauche et de la pseudo droite.

    Cette information a été, bien sûr, remisée dans les tiroirs de la honte, comme l’est systématiquement tout ce qui pourrait ouvrir les yeux de nos concitoyens sur les misérables manœuvres de nos politiciens, plus préoccupés de leurs prébendes que du bien commun. Ce n’est pas Midi Libre qui se risquerait à informer nos concitoyens de la réalité du vice inhérent au système ! Il s'agit pourtant d'un événement important qui bouleverse les rapports de l'assemblée départementale. Comment les électeurs trompés de la "droite" vont-ils qualifier l'attitude de ceux qu'ils n'avaient certainement pas élus pour appliquer une politique de gauche, avec tout ce que cela comporte de subventions "culturelles", d'aides au migrants, ou d'aides à des associations triées sur le volet ...

    Ceux qui auraient pu un moment se sentir appâtés par les propos d’un Wauquiez sur les graves sujets du moment, comme beaucoup l’ont été, en leur temps, par ceux de Sarkozy, savent désormais que la totale connivence, la misérable complicité est réalisée. Elle ne se cache même plus.

    Au département de l'Hérault, il sera intéressant d’examiner le travail commun et le "vivre ensemble" de ceux qui se nomment la gauche républicaine et l'union de la droite. Peut-être vont-ils former un nouveau groupe qu'ils pourraient dénommer la gauche droitisée ou la droite gauchisée ou plus simplement l'Union de la droite et de la gauche (l'UDG !) Nous faisons confiance à leur imagination débordante en la matière.

    Toutefois, l'opportunité de cet incident n'échappera à personne. Il vient à point nommé se glisser dans les vagues européennes successives que nous connaissons depuis plusieurs semaines et qui donnent désormais la priorité à la défense et la protection des identités nationales. Nous savons que nous ne pouvons pas compter sur ceux qui sont actuellement aux manettes pour une représentation ferme et constante de ces intérêts fondamentaux. Il est fort probable que les prochaines élections européennes donnent l’opportunité au peuple français de faire connaître son point de vue !

    Henri Bec

  • Jean-Luc Coronel de Boissezon : « Nous sommes offerts en boucs émissaires par un gouvernement acculé à donner des gages à ses plus violents opposants ».

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    Au mois de février débutait un mouvement de contestation contre la « nouvelle loi d’accès aux études universitaires », rejetée par les principaux groupes de gauche au Parlement national. Rencontre avec Jean-Luc Coronel de Boissezon, professeur d’histoire du droit à l’Université de Montpellier, accusé d’avoir laissé se dérouler une action punitive contre des activistes violents.

    Monsieur le professeur, vous avez accepté de répondre à nos questions. Pouvez-vous nous aider à y voir plus clair sur les événements qui ont eu cours à la faculté de droit de Montpellier ? Depuis combien de temps l’établissement est-il pris en otage par des « bloqueurs » ?

    Tout a commencé par la très imprudente autorisation, manifestement imposée à notre doyen Philippe Pétel par sa hiérarchie, de ce qui lui avait été présenté comme une « réunion d’information » dans l’enceinte de notre faculté, organisée par quelques collègues syndiqués FSU de la Faculté des Sciences (ex-Université de Montpellier 2), qui appartient comme la Faculté de Droit (ex-Université Montpellier 1) à ce qui est désormais, depuis leur « fusion », l’Université de Montpellier.

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    Manifestation des bloqueurs évacués, le 25 mars à Montpellier @DR

    En fait, la FSU locale avait, de son côté, annoncé la veille dans un communiqué passé relativement inaperçu qu’elle organiserait une « Assemblée Générale étudiants et personnels de l’Université de Montpellier sur le site de la faculté de droit ». Il y eut donc malentendu, sinon manœuvre, dès le départ ; tardivement informé de cela, notre doyen a demandé à des membres du corps enseignant d’être présents pour prendre la mesure de ce qui pourrait se passer. La réunion eut lieu à 18h dans un amphi du bâtiment 2. Dès l’arrivée, nous avons tous pu constater qu’il était empli d’une large majorité d’individus complètement extérieurs. Le caractère par suite illégitime de cette « AG » a été dénoncé par nos étudiants, minoritaires mais ayant si abondamment pris la parole pour s’opposer à tout blocage que l’AG n’a pas osé le proposer, peut-être eu égard également à la présence d’un certain nombre de professeurs. En outre, nos étudiants ont réussi à faire adopter le principe d’un vote électronique et non à main levée à l’avenir, ce qui bien évidemment invalidait toute future tentative comparable à celle de ce soir-là.    

    Tout a commencé par la très imprudente autorisation, manifestement imposée à notre doyen Philippe Pétel par sa hiérarchie, de ce qui lui avait été présenté comme une « réunion d’information » dans l’enceinte de notre faculté, organisée par quelques collègues syndiqués FSU.

    Néanmoins, le lendemain jeudi 22 mars, journée de manifestation où quelque 4 500 personnes défilèrent à Montpellier, une imprudence plus grave encore a été commise, celle d’imposer à notre doyen une seconde « réunion d’information » à l’issue du défilé, cette fois dans l’enceinte principale de la faculté, le bâtiment 1. Un groupe de syndicalistes quarantenaires, d’étudiants en Lettres et d’activistes, quasiment tous extérieurs à la fac cette fois encore, s’y sont installés vers 14h. En fin d’après-midi, ils ont unilatéralement décidé de voter l’occupation de l’amphi jusqu’au lendemain matin.

    La presse n’a pas indiqué qui étaient les personnes à l’origine du blocage. Des étudiants de la faculté de droit ? Des personnes venues de l’extérieur ?

    Il s’agissait de personnes non seulement extérieures à la Faculté de Droit, mais même à l’Université de Montpellier, puisqu’il s’agissait d’étudiants issus de la Faculté des Lettres (Université Montpellier 3, dite Paul-Valéry, non fusionnée avec les deux autres et située à 2,5 km de la nôtre), encadrés par des représentants du syndicat d’extrême gauche « Solidaires Etudiant.e.s » dont trois membres tenaient seuls la tribune – en dehors de toute représentativité et de toute légitimité – ainsi que d’éléments extérieurs au monde universitaire tout court, des activistes politiques connus dans Montpellier, comme M. Jules Panetier, animateur du site d’ultra-gauche « Le Poing », déjà condamné à de la prison ferme en juillet 2016 et placé ultérieurement sous contrôle judiciaire, qui était présent dans l’amphi du mercredi soir et y a pris la parole pour dénoncer violemment « les bourgeois » qu’étaient selon lui les étudiants en droit.

    La page Facebook de l’événement intitulé « Occupation de la fac de droit et sciences politiques », créée par les bloqueurs le jour-même, a publiquement pour « organisateur » la page « Le Royal Occupé ». Cette dernière fait référence à l’occupation illégale, par les mêmes personnes que celles qui ont constitué le noyau dur des bloqueurs, d’un cinéma montpelliérain, Le Royal, squatté par force en plein centre-ville pendant neuf mois entre 2016 et 2017, lequel avait été dégradé, couvert de tags, et était devenu un lieu de marginalité ; un viol y avait été commis en février 2017, précipitant la fin du squat.

    Que s’est-il passé durant le blocage ? Des rumeurs font état de violences, d’agressions ayant visé des étudiants qui entendaient pouvoir continuer à étudier, ou bien encore de faits de vandalisme. Vous confirmez ?  

    Il s’agissait bel et bien, en effet, d’une occupation illégale et par la force. Vers 16h, comme on le voit sur une vidéo de France-Info, des bloqueurs montent sur la chaire de l’amphithéâtre, puis sur le bureau lui-même, sur lequel ils sautent en hurlant : « Et la Fac elle est à qui ? Elle est à nous ! ». Ils ont fait adopter à main levée la « reconstruction visuelle » (sic) de la Faculté, c’est-à-dire notamment sa dégradation par des tags, sur le modèle du « Royal Occupé ».

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    Le professeur Coronel de Boissezon faisant visiter le cloître de la Faculté de Droit @DR

    C’est un aspect particulièrement grave, car notre établissement est sis dans l’ancien couvent des Visitandines, un patrimoine architectural exceptionnel datant du début du XVIIe siècle, dont un cloître remarquable ; j’y suis particulièrement sensible, étant chargé depuis plusieurs années des visites de la Faculté lors des Journées du Patrimoine. De même l’« AG » illégitime a voté, je cite encore, « l’occupation totale de la Fac », c’est-à-dire la prise par force de l’ensemble de nos bâtiments. Pendant toute la soirée du 22 mars, sur les réseaux sociaux, les différents groupements d’extrême gauche montpelliérains ont appelé à converger vers la faculté pour renforcer les effectifs des bloqueurs et étendre l’occupation.

    A partir de là, tout n’a été qu’intimidations, insultes, puis finalement coups. Le doyen qui essayait de prendre la parole a vu le micro lui être arraché ; des étudiantes en droit qui protestaient ont été victimes d’attouchements sexuels ; plusieurs étudiants ont reçu des insultes et des crachats ; des chargés de T.D. ont été pris à partie et molestés ; enfin plus tard dans la soirée c’est l’un de mes collègues, le professeur François Vialla, qui a été frappé au visage et a eu la lèvre inférieure ouverte.


    Dans une vidéo diffusée sur internet, par les occupants eux-mêmes, on peut voir des jeunes filles agiter des tampons usagés et des serviettes hygiéniques pleines du sang des menstruations, sous le nez du doyen Philippe Pétel. Des actes habituels ?

    Cette scène est particulièrement représentative des humiliations endurées par le doyen Pétel pendant des heures. Les jeunes femmes en question lui reprochaient d’avoir fait fermer les toilettes, dans le but de favoriser leur départ. Certaines d’entre elles ont fini par jeter sur lui ces serviettes hygiéniques et tampons maculés. Pendant ce temps, certains bloqueurs urinaient dans des bouteilles en plastique et les apportaient au doyen ; d’autres les ont utilisées pour asperger d’urine des étudiants juristes.


    Vous êtes la cible d’une virulente campagne de presse, semble-t-il orchestrée par des activistes.  Avez-vous la sensation d’être victime d’une forme de harcèlement médiatique ? Qui est à la manœuvre ?  

     

    Cette campagne de presse calomnieuse est emblématique de la fin dramatique de la déontologie journalistique, déjà constatée depuis plusieurs décennies dans notre pays. Dans cette affaire, des images de téléphone portable fournies par des bloqueurs, unanimement engagés à l’extrême gauche, ont été relayés par des organes et des journalistes de même orientation politique, puis finalement repris de façon grégaire par les médias grand public, sans aucune prise de distance et aboutissant à une hystérie collective, qui restera comme l’un des moments les plus orwelliens de l’histoire de la presse française.

    Comme dans l’œuvre  d’Orwell, « 1984 », ont été ainsi mises en place « les deux minutes de la haine », cette projection quotidienne, sur des écrans obligatoires, du visage d’un ennemi fantasmatique chargé de tous les maux et désigné à la vindicte des masses. Il y eut une première « minute de la haine » contre le doyen Pétel, puis une seconde contre moi. Presque aucun journaliste ne s’est déplacé. Ceux qui l’ont fait ont opportunément supprimé au montage les témoignages adverses, spécialement ceux de nos étudiants.

    Bienheureusement, le travail de réinformation commence, grâce à de courageux médias indépendants locaux et nationaux, ainsi qu’à quelques très rares journalistes de la grande presse qui sortent enfin de la sidération orchestrée. Savoir qui est à la manœuvre n’est guère difficile. Il s’est agi dans un premier temps des différentes organisations d’extrême gauche et de gauche, occupées à entraver par des rapports de force parfois violents la réforme de l’Université proposée à juste titre par M. le ministre Blanquer. Les autorités de l’Etat ont su raison garder dans les premiers jours ; mais, après la multiplication des foyers de contestation exprimée par des mouvements sociaux – chez les cheminots, les avocats, les magistrats, les greffiers, les personnels d’Air France ou encore les éboueurs – le gouvernement a paniqué et résolu d’éteindre au moins l’un des incendies, celui du mouvement étudiant ayant utilisé l’épisode montpelliérain pour se radicaliser.

    Deux victimes expiatoires ont été alors brutalement sacrifiées à cette fin, par la suspension et la mise en examen : le doyen Pétel et moi-même. Nous sommes offerts en boucs émissaires par un gouvernement acculé à donner des gages à ses plus violents opposants. Il n’est pas moins évident que notre mise au pilori permet d’évacuer la question de la responsabilité du préfet de l’Hérault, qui a refusé de faire intervenir les forces de l’ordre, dont le doyen Pétel n’avait cessé de demander instamment l’intervention tout au long de la soirée.

     

    Il se dit que vous avez été, à plusieurs reprises, désigné comme l’un des professeurs les plus aimés de la faculté de droit de Montpellier. Quel est le ressenti des étudiants après ces tristes événements ?

    Je dois commencer par vous répondre que c’est pareillement le cas du doyen Pétel, qui est une sommité du monde juridique universitaire, l’un des plus savants et des plus fins juristes de notre faculté, un homme faisant l’objet d’un immense respect en France comme à l’étranger.

    Les attaques abjectes dont il a été l’objet sont un scandale quand elles viennent des médias, et un déshonneur quand elles viennent de rarissimes collègues consumés par le ressentiment ou les ambitions torses. Sur un plan bien plus modestement estudiantin, en ce qui me concerne, c’est à l’occasion de nos galas annuels – où c’est au tour de nos étudiants de décerner des « diplômes » à leurs professeurs – que les étudiants ont bien voulu m’honorer, dès la première année de ma prise de fonction et pendant sept années consécutives jusqu’à aujourd’hui, des titres de « Professeur le plus charismatique » ou « le plus passionnant » ou encore « le plus sympathique ». Je les en remercie et espère qu’ils observent avec toute la distance critique dont je les sais coutumiers les attaques orchestrées contre moi. 

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    Manifestation anti-blocage du 26 mars @DR

    Je crois qu’un grand nombre de nos étudiants sont frustrés par la monopolisation de la parole médiatique. Beaucoup se sont plaints d’avoir longuement répondu aux rares journalistes ayant fait le déplacement, mais pour voir leurs témoignages disparaître entièrement au montage ! Les étudiants ont dû s’organiser de leur côté pour faire entendre leur parole sur les réseaux sociaux (voir notamment leurs pages Facebook « Rassemblement contre le blocage de la faculté de Droit&SciencePo » et « Rendez-nous notre fac »), avant d’organiser une manifestation hostile à toute perspective de blocage, qui a eu lieu lundi 26 mars, rassemblant plusieurs centaines d’étudiants.

    Les militants de gauche accusent régulièrement les étudiants en droit d’être des « fachos », un mot qui revient dans les slogans. Pourtant, la faculté de droit est une faculté publique, fréquentée par des étudiants issus de l’ensemble des catégories sociales du pays. Au fond, ne leur en veut-on pas de se destiner aux professions du droit, c’est-à-dire de l’ordre ?

    Votre observation sociologique est très juste. Qu’il y ait dans notre faculté tous les milieux sociaux, c’est ce qui est clairement ressorti des prises de parole de nos étudiants, pourtant en minorité, lors de la première « AG » organisée par les bloqueurs le mercredi 21 mars. Aux étudiants de la Faculté des Lettres, qui tenaient des discours sur la nécessité de l’absence totale de sélection et sur celle de « désembourgeoiser » l’université – qui selon eux ne devrait pas mener à un métier mais à une sorte de fête intellectuelle gratuite -, les jeunes juristes ont répondu que beaucoup d’entre eux étaient les vrais fils d’ouvriers et de petits employés, et que c’était pour cela même qu’ils voulaient une fac leur apprenant un métier et susceptible de leur offrir ainsi un « ascenseur social » de qualité.

    Il semble ne leur avoir pas échappé que le profil sociologique de la majorité des étudiants anarcho-libertaires à la manœuvre est celui d’enfants de la moyenne et grande bourgeoisie. C’est la même inversion que l’on constate s’agissant du « fascisme ». Nombre d’occupants de notre Faculté ont eu immédiatement ce qualificatif à la bouche envers toute personne qui contestait leurs vues, tant mercredi soir que dans toute la soirée du jeudi. On l’entend dans les différentes vidéos qui circulent. La vérité est malheureusement que les méthodes du fascisme sont celles des militants pro-blocage les plus extrémistes, adeptes du visage masqué – capuche et foulard, ou cagoule – et armés de bâtons qui ne sont pas toujours des supports de banderoles.

    Ces éléments font régner un climat violent à la Faculté des Lettres, insultant et parfois frappant des étudiants qui s’en sont plaints auprès de la presse locale. Un certain nombre de ces individus étaient présents le 22 mars à l’intérieur comme à l’extérieur de la Faculté de Droit, comme en témoignent plusieurs vidéos. Dans les sacs à dos de certains occupants laissés dans l’amphi évacué, ont été retrouvés des cagoules et des armes, confiées à la police.

    Le paradoxe est que si l’on parle évidemment, à propos du petit groupe de personnes qui sont intervenues avec le visage couvert pour faire fuir les occupants, d’intrusion illégale dans un établissement d’enseignement, on n’en parle curieusement pas s’agissant des bloqueurs qui ont provoqué ce désordre particulièrement dangereux, qui eût risqué de se conclure, s’il s’était prolongé, par un tout autre bilan que celui de trois occupants très légèrement blessés. Pourtant, le délit d’intrusion dans un établissement scolaire dont se sont rendus coupables les occupants, en tant qu’éléments extérieurs, est puni, aux termes des articles 431-22 et 431-23 du Code pénal, d’un an de prison et 7 500 € d’amende, et de 3 ans et 45 000 € en réunion, sans même mentionner les dégradations, injures et violences ayant accompagné cette occupation et constituant des délits supplémentaires.

    Il est donc temps que prenne fin l’occultation de ces faits, en attendant que, prenant la suite du hâtif tribunal médiatique, les membres des instances chargées des suites de cette affaire, à savoir les professeurs des universités et les magistrats, puissent témoigner de toute l’indépendance qui caractérise leur statut et honore leurs traditions.

    Gabriel Robin  (L'incorrect)

  • Edition spéciale : Robert Ménard agressé physiquement. Honteux !

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    Il y a quelques jours, nous rappelions dans ce blog que « certains, toujours les mêmes n’acceptent le suffrage populaire que lorsqu’il leur donne raison. »

    Nous ne pensions pas si bien dire.

    Aujourd’hui nous avons la démonstration que les mêmes ne réclament la liberté d’expression que lorsqu’ils sont les seuls à s’exprimer.

    Robert Ménard était invité samedi 5 mai 2018 à participer à une réunion à Saint-André-de-Cubzac (Gironde). Ç’en était trop pour les censeurs professionnels. Un certain nombre d’élus et militants de LREM, du MODEM, du PS et d'EELV  ont appelé publiquement à la mobilisation pour s’opposer à cette réunion.

    La main d’œuvre classique, composée de voyous de service, s’en sont pris physiquement au maire de Béziers qui a été projeté au sol. Les blessures sont, fort heureusement sans gravité.

    Bien entendu, aucun membre des forces de l’ordre, qui, rappelons-le, sont sous l’autorité du préfet et donc de l’État, n'est intervenu. La manifestation ayant été annoncée, c’est en toute connaissance de cause que l’ordre public, et la protection d’un élu, n’ont pas été assurés, au risque de conséquences plus graves.

    Tout cela est inadmissible et démontre, s’il en était encore besoin que tous ceux que nous appelons couramment dans ce blog les « Démocrates-Républicains-Donneurs de leçons », sentant la fin de leur pitoyable hégémonie, tirent leurs dernières cartouches. L’histoire nous a toujours montré qu’ils ne savaient le faire que dans la violence.

    Les conseillers départementaux ont immédiatement assuré Robert Ménard de toute leur sympathie et la renouvellent ici.

    Toutes les marques d’estime que vous pourriez lui témoigner dans les commentaires de ce blog lui seront, bien sûr, retransmises.

    Henri Bec

    Pour visionner la vidéo, cliquez ICI

  • Canton : cela devient intolérable !

    Certains, toujours les mêmes, n'acceptent le suffrage populaire que lorsqu'il leur donne raison ! Depuis les élections cantonales du 29 mars 2018, ils s'ingénient à ignorer les conseillers départementaux qui ne reçoivent aucune information, pas plus que la moindre invitation à participer aux manifestations de leur canton. C'est une volonté délibérée de porter atteinte, non seulement à vos élus, à l'assemblée départementale, mais surtout à la grande majorité des habitants de nos cantons. Républicains, démocrates, donneurs de leçons, les déclarations d'intention sont loin de leur mise en œuvre.

    Prenez connaissance de la lettre adressé au président de la communauté de communes La Domitienne et diffusez si vous en avez les moyens.

    Auront-ils la simple correction de répondre ou plus simplement le courage de se justifier ? Tous les doutes sont permis ...

    Henri Bec

    Cliquez sur l'extrait ci-dessous.

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  • Université de Montpellier : des bloqueurs aux méthodes de voyou

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    Témoignage d'une étudiante

    au bord de la crise de nerfs

     

    Étudiante depuis neuf ans à la faculté de droit et de science politique de l’Université de Montpellier, je me sens légitime à réagir aux événements de ces derniers jours auxquels j’ai moi-même pris part. Que s’est-il passé ? Mercredi 21 mars, nous apprenons qu’une « réunion d’information » doit se tenir à la faculté de droit au sujet du projet de loi Vidal « Orientation et réussite des étudiants ». En fait de réunion, je découvre une Assemblée générale (AG) que les syndicats des personnels de l’université ont organisée en sous-main pour s’élever contre cette réforme.

    La lettre de motivation, discriminant social ?

    Personnellement, je suis farouchement opposée à la loi Vidal qui, sous prétexte de sélection, aggrave la compétition entre facs. Cette réforme vise à modifier les règles d’inscription dans les formations initiales du premier cycle de l’enseignement supérieur. Elle prévoit la pré-inscription obligatoire des candidats sur la plateforme nationale « Parcoursup » et contraint chaque établissement à estimer sa capacité d’accueil. C’est si et seulement si le nombre de candidatures dépasse la capacité d’accueil de la faculté qu’un début de sélection pourra s’opérer en fonction du profil des candidats. Depuis un mois, la faculté de lettres Paul Valéry de Montpellier fait grève au prétexte qu’une sélection par lettre de motivation serait un facteur de discrimination sociale. Autant prétendre l’orthographe bourgeois et supprimer les notes…

    Mais là n’est pas le problème. Quel que soit mon opinion sur la loi Vidal, je suis atterrée par les méthodes autoritaires des syndicats. Au cours de l’AG, les personnels nous ont ainsi traités avec condescendance, tentant d’imposer leurs vues à un amphithéâtre majoritairement composé d’étudiants extérieurs à la fac. Ces derniers ont voté les décisions de l’AG comme un seul homme, sans craindre de s’ingérer dans les affaires de notre université.

    Une A.G. très contrôlée

    Le lendemain matin, jeudi 22 mars, aussi peu informés que la veille, nous découvrons qu’une Assemblée générale étudiante se tient, cette fois-ci, dans le grand amphi. Les grévistes crachent (littéralement) sur les étudiants qui tentent d’aller en cours. Une pluie d’insultes se déverse sur les « jaunes » que nous sommes : « sales bourgeois », « fascistes », « S.S. », « pauvres merdes de gosses de riches », et j’en passe ! Les murs de la fac ne sont pas plus épargnés que nous. Et les perturbateurs, parfois lycéens, de marcher sur les tables de l’amphi dont ils décident l’occupation nocturne. Concerts et crêpes partys sont organisés dans la faculté, sans qu’une majorité d’étudiants n’ait pu se prononcer démocratiquement sur l’occupation.

    Nous avions parfaitement le droit de ne pas être d’accord avec les actes accomplis et les propos tenus par cette minorité agissante. Il nous semblait légitime de nous défendre face à l’irrespect, l’impudence et la violence. Comme l’avait noté notre doyen Philippe Pétel, la plupart des individus cagoulés et violents qui ont semé la zizanie appartenaient au camp des bloqueurs. Arrivés en terrain conquis, ils n’ont pas hésité à piétiner nos opinions et nos lieux de travail, à insulter et à ridiculiser professeurs et doyen, par des moyens que je préfère taire.

    Haro sur les non-grévistes !

    Mais jamais au grand jamais nous n’avons usé de violence pour exprimer notre mécontentement face aux grévistes. Ces derniers nous en accusent, menacent ou molestent nos représentants étudiants en les amalgamant à la milice inconnue qui s’est introduite dans la fac la nuit du 22 au 23 mars. Cette irruption violente a abouti à l’hospitalisation de plusieurs grévistes frappés à coups de Taser et de lattes en bois. Aussi graves et consternants  soient-ils, ces faits ne sauraient justifier les accusations infondées lancées contre les autorités et le personnel de la faculté. Le doyen Pétel a été jeté en pâture puis contraint à la démission et mis en garde à vue, son nom figurant dans le top des hashtags les plus utilisés sur Twitter France. Des affiches incitant à la haine contre certaines personnes hostiles au mouvement social ont même été placardées dans l’université, les noms de mal-pensants tagués sur les murs et attaqués sur les réseaux sociaux. Traumatisés, certains doctorants, au statut matériel précaire, restent cloîtrés chez eux pour échapper aux menaces.

    Cette situation chaotique aurait dû amener la police à se rendre dans notre faculté livrée à la tyrannie de quelques-uns. Or, le préfet a refusé toute intervention. Il est tout aussi étonnant qu’aucun organe médiatique, à l’exception du Figaro, n’ait contesté la version manichéenne des bloqueurs qui nous traînent dans la boue à longueurs de presse. Dans ces conditions, beaucoup d’étudiants montpelliérains se sentent abandonnés aussi bien par les médias que par l’Etat.

    Laure Estaque pour Causeur

  • Les doublons de l’Etat en région épinglés par la Cour des comptes

     

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    Les Sages de la rue Cambon pointent les lacunes du transfert des compétences aux collectivités territoriales dans un rapport rendu lundi 11 décembre sur les “services déconcentrés de l’État”. La Cour des comptes critique les nombreuses structures en doublons et invite l'Etat à clarifier ses missions.

    Un gros coup de balai à mettre dans le mille-feuilles territorial… c’est ce qui ressort des recommandations du rapport rendu lundi 11 décembre par la Cour des comptes sur les services déconcentrés de l’État. Dans ces 270 pages, les Sages de l'institution fustigent l’Etat qui persiste à “vouloir conserver une présence et un rôle" dans des domaines qu’il a pourtant confiés aux collectivités, engendrant doublons de structures et gaspillages de moyens. Logement, routes, jeunesse, tourisme, formation, activités sportives... la liste dressée par les magistrats de compétences où coexistent des offices locaux et publics est longue. En matière de logement par exemple, le nombre élevé d’administrations déconcentrées de l’État - Préfectures, DREAL, DRJSCS, DDTM, DDCSPP, ARS - recensés par la Cour des comptes font ainsi doublons avec les acteurs locaux. Une confusion des rôles qui nuit à l'efficacité des moyens alloués au service rendu, comme l’ont constaté les magistrats pour la dégradation des routes nationales.

    Le rapport pointe également la mauvaise répartition des services et des effectifs dans les régions. Ainsi malgré la réforme territoriale, les sites des anciens chefs-lieux des régions fusionnées ont été conservés et aucune mutation géographique n’a été imposée aux agents publics. Dans les DRAAF (Direction régionale de l’agriculture, de l’alimentation, et de la forêt) des régions fusionnées, “la quasi-totalité des chefs de service et leurs seconds doivent gérer des équipes réparties entre plusieurs sites éloignés de 100 à 300 km et comptant souvent moins d’une dizaine de personnes dans chaque site”, souligne la Cour des comptes. Quant aux universités, de nouveaux postes de recteurs de grande région ont été créés sans supprimer les anciens… En égrenant 48 recommandations, les sages de la rue Cambon appellent l’Etat à clarifier ses missions et à revoir en profondeur son organisation territoriale.

  • Arènes sanglantes

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    Dans la patrie de sainte Quitterie à Aire-sur-Adour, les fêtes taurines accueillaient ses matadors : le Basque Ivan Fandiño, en compagnie de Juan Del Alamo et du Landais Thomas Dufau. Au cours d’une passe à la cape, Fandiño a glissé et a été encorné par le toro qu’il affrontait. Transporté en urgence à l’hôpital de Mont-de-Marsan, le torero âgé de 36 ans, n’a pu survivre à ses blessures et est décédé le samedi 17 juin.

    Connu pour son courage, il avait débuté sa carrière en 2005, dans les arènes de Bilbao, sous le parrainage d’El Juli. Cette « alternative » avait été confirmée en 2009 à Madrid avec Antonio Ferreira comme parrain et Morenito de Aranda comme témoin.

    Le 23 juin, sur une station de radio du service public, cet accident mortel a réjoui un pseudo-humoriste qui a poussé la chansonnette en se moquant de la victime avec des termes retenus comme appartenant au répertoire de la chanson festive dont on appréciera la vulgarité vipérine : « Tu t’es bien fait encorné, fallait pas faire le kéké » « gicle, gicle tes boyaux », « le sang en gaspacho », « brochette espagnola », « petites couilles en tapas »… On en passe et des meilleures…

    Au cours de la corrida du 15 août à Bayonne, un jeune homme s’est lancé dans l’arène et a soulevé son tee-shirt dévoilant un énorme tatouage sur son dos dont le message était destiné au président de la République afin qu’il supprime les corridas. Il a été ceinturé puis évacué vigoureusement par les peones et conduit manu militari dans les locaux de la Police. Ne partageant en aucune façon les convictions et l’action de ce jeune homme à l’encontre de l’art taurin, je ne peux toutefois que reconnaître du courage dans sa détermination et son geste.

    On peut estimer ses adversaires mais pas un clown radiophonique qui ne prend aucun risque et mériterait la prison pour médiocrité

     

    Bruno Stéphane-Chambon

    Chroniqueur théâtre

  • Gendarmerie - Fête de la Sainte-Geneviève

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    Chaque année au mois de novembre, la gendarmerie rend hommage à sa sainte patronne, Geneviève. Pour 2017 la cérémonie se déroulait à Sérignan. La belle messe, empreinte de gravité, était animée par l'excellente chorale Vocalise, les chants de Marie Senié, les orgues et violon. De nombreux porte-drapeaux apportaient la solennité nécessaire. Plusieurs élus du biterrois avaient tenu à apporter leur soutien aux forces de l'ordre, dont il a été rappelé le dur tribu payé chaque année par ces militaires :

    Jacques Nain représentait Emmanuelle Ménard.

    Dominique Garcia représentait le maire de Béziers.

    Étaient également présents vos conseillers départementaux, Marie-Emmanuelle Camous, Isabelle des Garets et Henri Bec

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    S'en suivit un apéritif au forum Castagné au cours duquel le lieutenant-colonel Dooze fit part, avec force et émotion, de sa reconnaissance envers ses hommes pour leur efficacité et leur sens du devoir, évoquant les périodes difficiles et dangereuses que connaît notre pays.

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  • Commune de Cers : l'Escapade, une magnifique réalisation

     

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    Le samedi 28 octobre 2017, une manifestation bien sympathique s'est déroulée sur la commune de Cers, l'inauguration de la nouvelle salle associative culturelle. Nous publions ci-dessous le discours de Gérard Gauthier, maire de Cers, Conseiller régional d'Occitanie, accompagné de quelques photos de l'évènement.


    Mesdames et Messieurs, bonjour à vous toutes et tous. La première étape de cette inauguration, «couper le ruban » s’est déroulée avec succès sans se couper les doigts !...Parfait !... Étape deux. Pénible. Rude épreuve. Ce sera celle des discours. Je serai bref !... Une heure, une heure et demie au plus !...Quelques autres interventions et nous attaquerons le buffet concocté par « Les Savouries » traiteur renommé avec à sa tête Hamel une petite cersoise, que j’ai vu naître, qui ne nous ne décevra pas. Vous pouvez me croire !... Un feu d’artifice suivra…..Et nous arriverons paisiblement à l'heure du « couvre-feu » en vigueur à Cers, avec ses nombreux contrôles de police et d’alcoolémie... Je plaisante !...


    Ce samedi 28 octobre 2017 est un grand jour pour Cers. Telles les inaugurations du Groupe scolaire, de la Maison de Retraite, de la nouvelle Mairie ou du Carrefour dénivelé qui reste pour moi un point d’orgue... Une belle soirée en perspective que je vous propose de placer, dans le respect de nos différences, sous le signe de la Fraternité, de la convivialité, de l’échange et de la bonne humeur !...
    En préambule je me dois d’excuser Monsieur le Sous-Préfet qui est en vacance. Et pour induire cette souhaitable bonne humeur, j’ajouterai, sans viser personne, que certains ici ne se plaindront pas de cette absence !...


    22788824_10212626709476737_8788933481974904362_n.jpgEt je me félicite d’accueillir de nombreuses personnalités dont je veux souligner la présence. En respectant au mieux le protocole...Ce qui n’est pas certain... Les Parlementaires. Madame la Députée, Emmanuelle Ménard, notre députée, récemment élue, sur notre 6ème circonscription de l’Hérault, ma chère Emmanuelle, tu sais toute l’affection que je te porte.


    Monsieur le Député Louis Alliot, que tout le monde connait, ancien Députée Européen, venu en ami, depuis les Pyrénées Orientales. Cher Louis, ta présence me fait vraiment plaisir. Nous avons guerroyé ensemble et même si l’on n’a pas gagné ça crée des liens. Ça éveille l’espoir !...


    Monsieur le Sénateur Cabanel, mon cher Henri merci de ta présence.
    Madame Députée Européenne, France Jamet, ma Chère France, « Douce France » comme aurait pu le dire Charles Trenet !...Quoique !....


    Madame la Présidente de la Région Occitanie est représentée par Florence Brutus que je salue.
    Monsieur le Président du Conseil Départemental, est représenté par.... N’est pas représenté. Personne de sa majorité !... Alors, Mesdames et Messieurs, le Conseil Départemental sera, au moins pour moi dans mon cœur, représenté par le souvenir, la mémoire des socialistes intègres et respectables, qu’étaient Raoul Bayou et Gérard Saumade, depuis disparus.


    Monsieur le Président de l’Agglomération Béziers Méditerranée, mon cher Frédéric Lacas.
    Mesdames et Messieurs les Conseillers Régionaux mes collègues Nic22853115_10212626710036751_8137506670577374742_n-1.jpgole Mina et Gilles Ardinat. Nicolas Cossange lui, même si nous ne partageons pas le même « évangile » a eu la délicatesse de s’excuser.
    Mesdames, Messieurs les Conseillers Départementaux et plus particulièrement le binôme de notre 3ème canton de Béziers, mes amis Nicole Zénon et Franck Manogil, accompagnés de Marie-Emmanuelle Camous et Henri Bec.


    Mesdames et Messieurs les Maires. D’abord l’entité plus que millénaire, qui me tient à cœur, le trinôme Villeneuve, Cers, Portiragnes est bien représentée par la dynamique Gwindoline Chaudoir ,maire de Portiragnes, commune « assoiffée » à qui notre communauté d’Agglomération vient généreusement d’ouvrir le robinet d’eau. Et par 22852000_10212626712036801_7108568675299495848_n.jpgJean-Paul Galonnier le maire de Villeneuve dont on me dit qu’il est arrivé à vélo électrique par le CD37 qu’il aime emprunter... car au passage... il ne manque pas de se recueillir « doublement recueillir » au Carrefour de la Croix de Moussié devenu maintenant le carrefour des deux Calvaires !... Comprenne qui pourra !....
    Les maires et vice-Présidents d’Agglo. Mon ami Robert Gély le maire de Lieuran que j’affectionne et apprécie pour son sens aiguisé de l’équilibre budgétaire. Gérard Abella le maire de Boujan, avec qui je partage le devenir de l’OPH, dont il est le Président et où il excelle dans le redressement !... Michel Loup, que je ne connais pas beaucoup, maire de Valros, l’une des communes tout dernièrement rattachée à l’Agglo. Guy Combes de Valras, Jean-Claude Renau de Lignan et Christophe Thomas de Servian se sont excusés.


    Et j’allais l’oublier !.... Le Maire du chef-lieu d’arrondissement, Maire de Béziers, le truculent Robert Ménard, dont on me dit, mais ce n’est peut-être qu’une fausse rumeur, qu’il serait arrivé aujourd’hui à Cers par le chemin de fer dans un sleeping du Perpignan-Montpellier, affrété pour l’occasion, dans lequel deux autres personnalités étaient présentes. Deux personnalités qui n’ont pas souhaité faire escale, préférant poursuivre leur paisible déplacement. Je crois qu’on l’a échappé belle !... Car certains observateurs, me dit-on, auraient reconnu les Présidents Tump et Kim Jong-Un, bras dessus, bras dessous, évoquant ensemble une stratégie pour faire aboutir au plus vite notre projet de ligne TGV tant attendue !... Information à prendre avec réserve !... Mais que ne démentiraient pas certaines affiches vues dans la cité Biterroise.


    Nombreux sont aussi les conseillères et Conseillers Communautaires, Adjoints, conseillères et conseillers municipaux de Béziers et autres communes.


    Bien entouré aussi de l’ensemble de mon Conseil Municipal et plus particulièrement de mes Adjoints, précieux adjoints, Dominique, Jean-Paul, Jean-Yves, Guy et Christel.


    Nombreuses aussi des personnalités et des amis que je veux citer notamment Christian Rigal notre Trésorier, le Lieutenant Moro de la Sécurité. Robert Sanchez de France-Domaine, Raymond Devaix du Cadastre, tous deux amis de longue date qui dans quelques jours, vont prendre le statut de jeunes retraités !... Je vois aussi mon ami Gérard Bèze ancien président de la CCI ...
    Nombreuses et nombreux Présidentes et Présidents des Associations locales ou d’ailleurs...
    Je suis comblé. Pardon à tous ceux que je pourrais bien involontairement avoir oublié...C’est sûr qu’il y en a !...


    23031262_10212626713476837_7307259145152444501_n.jpgAlors Mesdames et Messieurs, Cersoises, Cersois, parents, connaissances et amis, soyez toutes et tous les bienvenus sans distinction, sans discrimination. Et même, pour être au gout du jour, parler comme il se pratique dans les milieux observés, dans les milieux considérés, pour être « tendance », même si à priori, je n’en vois pas dans cette belle et noble assistance... j’ajouterai que si parmi vous se trouvent des fainéants, des cyniques, des extrêmes, ils sont aussi les bienvenus !.....A une condition bien sûr !.... Qu’ils ne me foutent pas le bordel !...


    Mesdames, Messieurs après cette petite digression !...Sérieusement, j’embraye sur un vieux dicton qui nous dit « jamais deux sans trois !... ». Et bien à Cers depuis l’après-guerre, nous partageons déjà, le destin de deux salles des fêtes et voici que la troisième arrive fort à propos. Alors je veux les évoquer ces salles communales car elles ont permis de créer des liens. Elles ont rassemblé. Elles sont les témoins de moments forts. De moments heureux. Par là même je veux rendre hommage à ceux qui les ont réalisées.


    5-img-1694.jpgFin des années 40 le conseil municipal présidé par Arthur Pech, eu cette volonté de doter Cers de nouveaux équipements. Il choisit d’acquérir un corps de bâtiment, qui appartenait aux « Sahuc » une riche famille sans descendance. Le bâtiment principal devint la Mairie à l’étage et l’école maternelle en rez-de-chaussée avec la cour de récréation attenante. A l’arrière, ce qui n'était qu'un hangar agricole fut judicieusement aménagé en « Maison du Peuple ». L'exiguïté des lieux, incita Arthur Pech à faire creuser sur la façade arrière du bâtiment, une sorte de niche, un trou, si vous préférez, qui devint la scène carrément enterrée dans le terrain attenant, le terrain voisin en remblai et au-dessus de cette scène ont continué à pousser tomates et autres légumes !... Cas unique d’une parfaite ingéniosité !... Jusqu’en 1982 cette « Maison du Peuple » fut au service de notre population. Avant de devenir garage communal et ensuite « déconstruite » pour parler comme aujourd’hui, afin d’« aérer » le centre ancien. Alors un grand merci à Arthur Pech. Et d’une !....


    En 1982 le conseil municipal sous la conduite de Louis Lapalu transforme, cette fois, les « écuries de Sahuc », en «Salle des fêtes». Ce bâtiment depuis trente-cinq ans est, au cœur de la vie Cersoise, un élément apprécié pour les réceptions municipales, fêtes de familles, lotos, spectacles, expositions, conférences, bureau de vote, salle de prélèvements des dons de sang etc etc... Au fil du temps cette salle a subi quelques améliorations, la « Clim », la « fresque » réalisée par nos ados et la mise en conformité des Établissement Recevant du Public( ERP) qui nous a imposé de changer, je le dis parce que j’ai, en son temps, protesté et râlé, les belles portes en bois massif sorties des mains des artisans cersois Antoine et Marcel Houlès, afin de donner une amplitude d’ouverture d’un mètre-quarante alors qu’elle n’était que de un mètre-trente-trois !... Sept centimètres qui peuvent tout changer notamment au niveau des responsabilités !... Merci à Louis Lapalu et son équipe, dont je salue André Imbert alors Adjoint et présent ce soir, et je souhaite une bonne continuation et une longue vie à cette « Salle des fêtes ». Et de deux !...


    3.jpgEt bien sûr, « jamais deux sans trois ».... la troisième est bien celle qui nous réunit. Son histoire commence aujourd’hui, mais elle est le fruit d’une longue gestation. D’abord il fallut justifier, en fonction des besoins et des moyens, le bienfondé et la pertinence du projet. Démonstration facile. Progression démographique. Désir et besoin d’un outil culturel performant et... nécessité d’un lieu de rencontres adapté. En effet, depuis plus de dix ans le traditionnel repas des anciens, pour pouvoir rassembler toutes les personnes concernées le même jour en un même lieu, se réalise hors les murs !... Hors de Cers !...Un « scandale » !... J’en profite pour remercier ceux qui nous ont aidés, dans cette démarche « scandaleuse », les maires de Portiragnes, Villeneuve et Sauvian, qui nous ont très cordialement hébergés, à tour de rôle, durant toutes ces années.


    La décision approuvée, le choix du lieu d’implantation se pose. Confronté à deux éléments réducteurs. Terrains inondables au sud. Accès rendu difficile par la traversée de la voie ferrée au nord. Critères recherchés ; accès facile et limitation des nuisances de proximité. Certes, existait une réserve foncière au POS, à l’arrière de l’Intermarché. Elle est abandonnée après la consolidation du Plan de Protection des Risques d’Inondations (PPRI), édictée par l’Etat, qui a classé en « rouge » cette zone jusqu’alors « bleu ».


    Finalement un heureux hasard nous apporte la solution. Histoire quelque peu rocambolesque. Dans les années 80, jeune maire, par inexpérience je le confesse, avec le désir de rendre service, je donne mon accord, à une entreprise biterroise de BTP, de déposer de la terre de chantier ici même. Le jour « J », un, deux, vingt, trente...cinquante.... une noria de camions.... remblaie le terrain où nous sommes !.... Emotion, voire colère de l’administration. Sommations d’arrêter... Confusions et plates excuses de ma part. Tout se fige. Arrêt sur image. Le temps passe. La nature reprend ses droits. Un terrain de vélocross est aménagé. Et puis… un beau jour, le Plan d’Occupation des Sols (POS) est mis en révision dans le but de devenir Plan Local d’Urbanisme (PLU). Les courbes de niveaux NGF sont relevées par les services de l’Etat qui classent l’exaucement « accidentel » en zone bleu du PPRI, sans que l'on y prête attention.
    4-ob-45d70a-img-4772.jpgPar la suite nous découvrons la fabuleuse, l’inespérée aubaine qui s’offre à nous car en zone bleu les constructions des bâtiments publics, sans habitat permanent, sont autorisées !...Dès lors, pour nous, il est hors de question de ne pas saisir cette opportunité, mais « ça coince » côté administration où tout est fait pour nous dissuader, même si par la suite la compréhension a pris le dessus.
    Car à la réflexion les « risques » d’inondation sont quasi-inexistants avec notamment le bassin naturel de rétention attenant de plus de cinq hectares. Et puis il y a eu « Pôle Méditerranée » CGR, Bricoman et Cie... tout proche, qui est le fruit de la perspicacité, de la détermination et du savoir-faire de ce valeureux « guerrier » que fut Michel Solans, l’ancien maire de Villeneuve à qui je veux rendre hommage. Son exemple fait école !...


    En toute objectivité nous sommes ici au point le plus haut des crues centennales de l’Orb telle la crue de 1953 qui fait référence. En clair, ici, inutile de se munir de bouées de sauvetage car si un jour cette salle est menacée, l’on peut imaginer qu’alors, toutes les bouées seront réquisitionnées à Valras, Sérignan, Sauvian, Villeneuve et au faubourg de Béziers déjà sous les eaux et évacués. Peut-être même qu’alors, dans notre grande générosité, cette salle hébergera une partie de ces malheureux sinistrés !...J’en prends l’engagement solennel !...


    Alors, le 5 avril 2013, déterminés, nous actons notre choix et lançons la consultation pour le marché de maîtrise d’œuvre. Dix-neuf offres sont déposées. La Commission d’Appel d’Offre du 13 mai 2013 sélectionne cinq candidats qui sont auditionnés. Le 6 juin 2013 le choix se porte sur le projet présenté par le Groupement placé sous l’autorité de l’Architecte Romain Lougare d’ « Atelier Concept ». Son projet nous séduit par sa façade escamotable avec les portes sectionnelles.


    Une demande de Permis de Construire est alors déposée le 17 octobre 2013. Un premier permis est délivre le 12 mars 2014. Il ne nous satisfait pas !... Alors s’ouvre une longue réflexion avec tous les services amenés à donner leurs avis. Premier modificatif un an après, le 3 mars 2015. Celui-ci prend en compte une nouvelle implantation, la modification des talus par rapport à la RD 612, l'accès aux loges pour les personnes à mobilité réduite et la suppression des panneaux photovoltaïques en toiture, demandée par l’Architecte des Bâtiments de France par rapport à la proximité du Canal du Midi. Décision que nous regrettons nous aurions préféré être plus au gout du jour dans ce domaine des énergies propres et renouvelables.


    Le 10 juin 2015, un second modificatif concerne alors une extension du bâtiment en vue de réaliser une scène répondant mieux aux besoins du programme. Enfin, un troisième et dernier modificatif délivré le 21 janvier 2016 a pour objet l’ajout de deux issues de secours qui apportent plus de sécurité pour accueillir un effectif maximum d’un public debout. Et là... Le marathon de plus de deux ans s’achève !...


    Entre temps fin mars 2015, nous lançons la consultation du marché de travaux. Quatorze lots. Depuis l’adaptation au sol, jusqu’aux espaces verts en passant par le gros et second œuvre, toujours pris en tenaille, il est bon de le rappeler, entre le souhaitable techniquement et le réalisable financièrement. Enfin en septembre 2016 le chantier démarre après avoir réglé l’épineux problème géotechnique d’implantation, avec des pieux de 8 mètres de profondeur.


    Je veux remercier tous ceux qui ont contribué à cette réalisation : le Maître d’œuvre, l’architecte Romain Lougare, mais aussi et plus particulièrement Noël Carvalhal ingénieur, pièce maitresse dans le déroulement du chantier qui a travaillé avec Marc Richier, Paysagiste et les responsables des bureaux Berim et Serial. Remecier René Vacquer de BEI, qui a assuré notre assistance à notre maitrise d’ouvrage.
    Merci aux entreprises : TPST à St Thibéry qui a réalisé les voiries et réseaux, avec Rachid Oukassou qui travaillait il y a encore quelques heures pour les aménagements de dernières minutes. L’Entreprise Olacia de Montblanc qui a exécuté le gros-œuvre. Avec un clin d’œil de satisfaction à Alain Olacia résidant Cersois. L’Entreprise Ibis de Boujan, pour la plâtrerie, l’isolation, les carrelages et faïences. L’Entreprise Henri Saurel et Fils de Villeneuve. Avec un double clin d’œil à Patrick et David aujourd’hui Cersois à part entière. PSP à Frontignan pour les espaces verts. Plein-Sud à Béziers pour les menuiseries. Eiffage TP à Vendres pour les terrassements. Travesset à Béziers, éclairages extérieurs et ABLB à Saint Pierre la Mer pour les sols souples.


    Ces entreprises qui outre le fait de remplir leurs obligations techniques ont souhaité vous offrir Mesdames et Messieurs, il faut le souligner et les en remercier, le cocktail qui va suivre.
    Ont également participé au chantier les entreprises : SET Étanchéité à Béziers. Les Ets. Zonzogni à Boujan, pour la menuiserie alu et la serrurerie. BH Agencement à Béziers, menuiseries intérieures et parquets. PAGES SA à Béziers pour le chauffage, plomberie et sanitaires. SPIE Sud-Est à Vendres, éclairages extérieurs. ASA Fermetures à Lescar, dans les Pyrénées Atlantique, pour les portes sectionnelles.
    Je veux attester, pour être venu très souvent sur le chantier, que j’ai apprécié le sérieux de l’ensemble des corps de métiers et des ouvriers et artisans avec lesquels j’ai sympathisé. N’est-ce pas Manu, Mimoun, André, Moustafa, David, Sami, Patrick, Eugène et les autres avec un encouragement particulier que j’adresse à Enzo, le benjamin d’entre eux, en contrat formation en alternance.
    J’ai même partagé le désarroi de Frédéric l’électricien qui un matin s’est retrouvé en face de tous ces fils en attente qu’il avait minutieusement identifiés. Ces fils coupés à ras. La partie raccourcie volée, oui, dérobée pour récupération du cuivre ! Tous ces nombreux fils, de toutes les couleurs, redevenus anonymes, qu’il a fallu ré-identifier !...Bravo Frédéric pour ce laborieux travail qui t’en a fait voir de toutes les couleurs !...


    20171028-175343.jpgA noter aussi deux effractions, quelques gribouillis, ainsi qu’un autre vol, récent, celui des câbles extérieurs... Décidément le cuivre doit être un excellent investissement !...Tout cela venu, quelque peu, troubler le bon déroulement du chantier.


    Abordons le financement élément important dans cette période de restrictions budgétaires. Parlons subventions accordées, notifiées : Conseil Général : 300.000 € en deux subventions 125.000 et 175.000 €. Conseil Régional Languedoc-Roussillon : 200.000 €. Agglomération Béziers-Méditerranée : 700.000 soit un total de 1.200.000 €. Montant réel de subventions 1.075.000 €. A notre grand désarroi 125.000 € se sont évaporés. Explications.


    Concernant l’Agglo, je remercie le Président Lacas de sa compréhension, de son discernement, quant à notre demande de subvention quelque peu déposée « à l’arraché » car il nous a fallu retarder le projet, l’adapter, l’ajuster au règlement du FAEC, nouveau programme mis en place, après les élections de 2014, qui est un Fond d’Aide aux Équipements des communes de l’Agglo. Merci Frédéric et selon l’expression consacrée...Merci l’Agglo !...


    Un merci aussi à l’entreprise qui a bien voulu différer, à notre avantage et sans compensation, les conditions du marché d’adaptation au sol, justement pour cadrer avec le FAEC et pouvoir nous en faire bénéficier. En clair merci à Jean-Michel Buesa ainsi qu’à l’entreprise Olacia.


    Et maintenant, Mesdames et Messieurs, je suis contrarié de relater ce qui suit. Nous sommes d’accord pour dire que notre pays est censé fonctionner dans le respect du droit et des règles démocratiques. Respect de toutes les idées. Respect de la liberté d’expression. Respect du libre choix de chacun. Respect du suffrage universel !...Grand étalage d’hypocrisie pour certains. La violence de ce qui s’est passé me donnerait presque le droit de repousser les limites de la bienséance. Je ne le ferai pas. Mais, pardonnez-moi, Mesdames et Messieurs d’être un court instant pas hors sujet mais presque !... Quoique !?...


    La commission permanente du 26 juin 2014, du Conseil Général de l’Hérault, présidé par André Vézinhet, qui m’a toujours témoigné cordialité et respect, je lui en sais gré, lorsque j’étais Conseiller Général, hors de sa majorité, a attribué une subvention de 125.000 € à la commune de Cers. Cette subvention notifiée le 10 juillet 2014 avait une validité jusqu’à la date du 10 juillet 2015. Cependant la notification de subvention prévoyait la possibilité d’une prorogation qui devait être effectuée avant la date du 10 juillet 2015.


    Mes services ont effectué cette formalité par lettre recommandée avec AR en date du 02 juin 2015 LRAR N° 1A 111 485 7854 2. Aucune réponse. Quatre mois après, le 16 octobre 2015, une première demande de paiement d’honoraires a été faite. Et ce n’est que courant novembre, cinq mois après, qu’embarrassés les services du Conseil Départemental, interrogés par téléphone, ont répondus à mes services que le paiement ne pouvait être honoré. Leur demandant de contacter directement le Cabinet du Président !?... Alors que la procédure administrative a été scrupuleusement respectée. Le Président Mesquida a refusé de me recevoir. Celui-ci, avec sa « bonhommie et sa tendresse légendaires » tente d’expliquer l’inexplicable. Tente de nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Voudrait nous faire croire qu’il n’y a pas de relation de cause à effet entre mon engagement politique et « sa » décision régalienne, dictatoriale, inédite, ne reposant sur aucun fondement juridique !... De qui se moque-t-il ?...Oui, Cersoises, Cersois, en fait, vous êtes, nous sommes, les victimes d’une sanction brutale que le Président Mesquida m’a infligé pour délit d’opinion. Gautier au goulag !... Gautier fusillé pour l’exemple !...


    La raison ?...Et bien oui, j’ai soutenu les candidats Front National et apparentés aux élections Départementales de 2015... Et alors ?... Oui, même libre et non encarté, j’appartiens et j’en suis fier, au Groupe d’Opposition Front National au Conseil Régional d’Occitanie !... Et alors ?... Oui, je suis pour la défense d’une identité française forte, pour l’accueil des réfugiés certes... mais contre l’accueil massif des migrants !...Et alors ?... Oui je suis pour la laïcité à la Française 10-escapade-vue-a-rienne-5.jpget contre tous les communautarismes quels qu’ils soient !... Et alors ?... Oui je suis pour une autre Europe !...etc... Etc... Et alors ?... Y-a-t-il en cela quelque chose de répréhensible ?... N’aurions-nous, dans l’Hérault, et aux yeux de son Président, plus le droit, dans le respect de la loi et de nos institutions, de nous exprimer et d’agir librement ?...


    Alors Mesdames et Messieurs, je vous laisse juger ce qui reste pour moi méprisable, basé sur l’intimidation, qui engendre le clientélisme !...


    Alors tel est mon message, sage et philosophe, à la manière d’un Florent Pagny, au Président Mesquida ... « Vous avez eu nos 125.000 €... mais vous n’aurez pas notre liberté de penser !.... ».
    A l’inverse, c’est réconfortant, très réconfortant pour la démocratie et pour cette liberté qui nous est chère, de voir que dans le même camp politique, tout le monde n’agit pas de la sorte...Pas d’amalgame !... Aussi je tiens à témoigner ma gratitude au Président de l’ex-Région Languedoc-Roussillon, Damien Alary et à son vice-Président Claude Zemmour pour leur digne comportement. Notre demande de subvention, comme à l’Agglo, a été traitée loyalement. Je sais que Claude Zemmour, ici présent que je salue, y a pris une part active. Alors chapeau Messieurs !...et mille fois merci à tous les deux.
    Les chiffres : Dépense totale TTC, y compris les honoraires : 2.033.000 €, équilibrée en Recettes par 1.075.000 € de subventions auxquelles s’ajoute notre autofinancement de 958.000 €. A noter que l’autofinancement sera ramené à 601.000 € après la récupération de la TVA de 357.000 €. Pas d’emprunt, pas d’endettement, pour cette réalisation. Seulement un prêt relai contracté auprès de la Caisse d’Épargne pour préfinancer la TVA récupérable et les rentrées de subventions échelonnées sur trois exercices. Aucun impact sur la fiscalité locale, sur la feuille d’impôt !... J’ajouterai, dans cette prégnante autosatisfaction que vous me pardonnerez, que les taux communaux d’imposition n’ont pas augmenté, à Cers, depuis 2008.


    L'Escapade-1.jpgMesdames et Messieurs, pour sortir de l’anonymat, cette salle, après consultation, il a bien fallut lui trouver un nom. « L’Escapade ». Tel l’esprit créatif du superbe logo que l’on doit à Astrid Puech, une autre Cersoise, le mot «Escapade » traduit bien la vocation que l’on veut donner à ce lieu. Larousse donne comme définition ; « Action de partir quelque part pour échapper aux obligations, aux habitudes de la vie quotidienne ». C’est bien le but recherché. Tous ceux qui viendront ici, condition sine qua non, auront obligation d’oublier leurs tracas, leurs soucis quels qu’ils soient !... L’origine du mot viendrait de l’espagnol « escapada ». Mais cerise sur le gâteau, mon ami Joanda, Occitanophile s’il en est un, m’a bien confirmé que l’on retrouve « Escapade » dans la langue d’Oc, le dictionnaire occitan, bien avant les espagnols, avec une définition qui me ravi : « Acte d'audace ou d'aventure désapprouvé par les autres.... ». Alors là c’est que du bonheur !...Que du bonheur qui réveille le caractère rebelle et intègre de notre ascendance cathare !...


    « L’Escapade » toute belle est maintenant là, bien ancrée dans le paysage aux portes de Béziers. C’est incontestable... nous y avons mis du temps, on me l’a même reproché, on m’a même brocardé!...Mais aujourd’hui, revanche, le petit village de Cers de 2300 âmes, peut s’enorgueillir d’être doté d’un bel outil à sa mesure qui, à n’en pas douter, va faire des heureux !... Qui plus est un bâtiment à l’abri, par le merlon de terre, mais aussi en vitrine, de la RD 612 qui à cet endroit voit passer plus de 20.000 véhicules/jour. «L’Escapade » c’est un instrument, culturel et de rencontres, qui va demander un certain temps d’adaptation pour parvenir à une utilisation raisonnée, raisonnable, adaptée. « L’Escapade » c’est aussi un espace fragile qu’il faudra respecter et faire respecter... Aussi je vous demande Cersoises, Cersois d’être vigilants, patients et ordonnés. Nous n’allons pas ouvrir cette salle aux quatre vents et dans n’importe quelles conditions. Un règlement strict est indispensable. Certes « L’Escapade », prioritairement, sera mise à votre disposition plus particulièrement du monde associatif.10-escapade-vue-a-rienne-7.jpg


    Mais « L’Escapade » en bons gestionnaires il va nous falloir la « rentabiliser » au mieux avec des locations et limiter les frais de fonctionnement. «L’Escapade » c’est une construction de caractère, un équipement qui mérite une optimisation de son emploi au service des hommes, au service de la culture. Une réflexion s’impose et j’ai l’espoir qu’avec tous ceux qui ont des idées, de bonnes idées, nous arrivions à trouver le bon créneau culturel, la vocation spécifique et valorisante qui donnera encore plus de sens, encore plus de caractère... qui donnera une belle âme, à notre « Escapade ».
    Mesdames, Messieurs je ne peux conclure sans adresser encore d’autres remerciements. Un grand merci à Madame et Monsieur Rossi les propriétaires-gérants d’Intermarché qui nous ont offert une grande partie des boissons que vous attendez j’en suis persuadé, avec impatience !... Merci à notre DGS Julien Garone et à l’ensemble du personnel communal qui a déjà mis la main à la pâte...A l’ensemble du Conseil Municipal et plus particulièrement à Stéphane Bézes qui a suivi le chantier ...
    Et bien sûr, je le gardai pour la fin, merci à celui qui a porté ce projet, depuis son état embryonnaire, jusqu’à son total achèvement. Mon adjoint, mon ami Jean-Paul Rodriguez, dit Carlos, qui fut la précieuse et essentielle cheville ouvrière de cette réalisation autant sur le plan technique, avec une présence quotidienne sur le chantier, que sur le plan financier. D’une part, nous sommes restés dans l’enveloppe fixée. C’est déjà très bien. D’autre part, l’autofinancement provient des opérations de lotissements communaux, conduites également par Jean-Paul. Opérations qui au-delà du caractère social, ont généré des réserves pour les futurs équipements communaux. Alors de tout cœur bravo et merci Jean-Paul. Merci Carlos !....


    Mesdames et Messieurs merci de votre amicale attention. Je sais que j’ai été un peu long mais il y a des choses dans la vie, qu’elles soient agréables ou difficiles à dire, que l’on ne peut s’exonérer de dire. Elles sont dites. Et, ce sera ma conclusion, mon souhait formulé dans la langue de Mistral et du félibre Cersois, né à Villeneuve (on ne peut pas être parfait !...) Jean Laurès ...Polida e longa vida a l'Escapade !... (Belle et longue vie à l’Escapade !...).


    Gérard Gautier.

  • Spécial impots fonciers - La leçon est sans appel !

    Ils tempêtent, ils critiquent, ils stigmatisent, ils discriminent ... mais ils sont les derniers de la classe, eux qui, sur le territoire de l'agglo veillent le moins bien sur les intérêts de leurs administrés !

    Eh oui, après avoir baissé les impôts dès leur arrivée, l'équipe municipale de Béziers peut s'honorer d'être la commune qui a le moins augmenté les impôts fonciers, malgré la baisse des dotations de l’État, tout en procédant à une magnifique remise en état de la ville. Les discours lénifiants, c'est bien, les réalisations, c'est mieux !

     

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    Le ponpon : 17,20 % d'augmentation ( Béziers 4,50 %) à Valras sans la moindre explication. Comme nous le titrions il y a quelques semaines, à Valras, rien ne va plus.

    A noter que cette municipalité a refusé de mettre à la disposition de notre député, Emmanuelle Ménard, un lieu pour recevoir les valrassiens. Grands démocrates, républicains, donneurs de leçons, à vos calculettes !

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  • Réservez votre soirée

    Les chrétiens d'Orient ont besoin de notre soutien. Ils sont depuis des années victimes de persécutions menaçant directement leur existence. Beaucoup vivent entassés dans des camps de réfugiés, fuyant la terreur islamiste.

    La ville de Béziers est jumelée avec le village de Maaloula, particulièrement éprouvé.

    Soyez nombreux à lui apporter votre aide.

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  • Emmanuelle Ménard répond à Dreuz info

     

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    « Les électeurs de droite se sont massivement reportés sur moi malgré la diabolisation »

     

    Certains au FN évoquent des échanges possibles avec Wauquiez, Dupont Aignan, même avec Mélenchon. Qu’en pensez-vous? Cela peut-il conduire à la formation d’un groupe?

    EM : « On ne peut pas mettre ces différentes personnalités sur le même plan. Je ne crois pas une seconde à un grand rassemblement de tous les «souverainistes». La droite et la gauche existent! Depuis des années, une partie du Front National fait une véritable danse du ventre pour attirer un Jean-Pierre Chevènement. Pour quel résultat? Aucun. En revanche, je suis persuadée que bien peu me sépare de Laurent Wauquiez. Ses électeurs le savent. Il nous reste à lui prouver que l’union des droites est la clé pour arriver au pouvoir… »

    Sur quels thèmes politiques imaginez-vous des passerelles pour vous permettre de constituer un groupe parlementaire?

    EM : « Prenons l’exemple des sujets abordés en Commission des affaires économiques, dans laquelle je siège. A l’écoute des discours de certains LR, je me dis qu’une feuille de papier à cigarette nous sépare! Sur, par exemple, le rétablissement de la journée de carence dans la fonction publique – qui, dans des villes comme Béziers, avait permis de faire baisser significativement l’absentéisme quand elle était en vigueur – nous y sommes favorables les uns et les autres. De même, nous accordons sur le fait que le «front républicain» n’a plus aucun sens pour les Français. À Béziers, les électeurs de droite se sont massivement reportés sur ma candidature alors qu’on m’avait collé l’étiquette «extrême droite». Les gens s’intéressent aux idées, pas aux étiquettes. »

    Certains FN hésitent encore entre abstention et vote contre la loi de moralisation de la vie publique: et vous quel a été votre choix?

    EM : « Je me suis abstenue. Il y a dans cette loi des points positifs, c’est incontestable. En revanche, son article 1er, qui prévoit une peine d’inéligibilité pour quiconque se verrait condamner pour diffamation, injure ou discrimination (racisme, homophobie ou antisémitisme notamment, NDLR) est tout simplement liberticide. C’est le règne du politiquement correct, c’est la censure pour les opinions dérangeantes, c’est la mise à l’index de tous ceux qui pensent en dehors des clous. C’est pour cela notamment que je n’ai pas voté pour. »

    Publié par Gaia - Dreuz