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Politique locale - Page 3

  • La tombe - Guy de Maupassant est à Béziers

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    Et pourquoi ne pas s'intéresser à notre histoire locale. Le texte ci-dessous a été publié dans le journal quotidien Gil Blas du 29 juillet 1884 sous la signature de Maufrigneuse, pseudonyme de Maupassant. Celui-ci est plus connu pour ses romans, Pierre et Jean, Bel ami et surtout ses nouvelles, Boule de suif, les contes de la Bécasse. Ce "reportage" appartient à la série des nouvelles. Son activité de journaliste l'a amené à s'intéresser à ce fait divers bien curieux... ou imaginé.

    Le dix-sept juillet mil huit cent quatre-vingt-trois, à deux heures et demie du matin, le gardien du cimetière de Béziers, qui habitait un petit pavillon au bout du champ des morts, fut réveillé par les jappements de son chien enfermé dans la cuisine. Il descendit aussitôt et vit que l’animal flairait sous la porte en aboyant avec fureur, comme si quelque vagabond eût rôdé autour de la maison. Le gardien Vincent prit alors son fusil et sortit avec précaution. Son chien partit en courant dans la direction de l’allée du général Bonnet et s’arrêta net auprès du monument de Mme Tomoiseau. Le gardien, avançant alors avec précaution, aperçut bientôt une petite lumière du côté de l’allée Malenvers. Il se glissa entre les tombes et fut témoin d’un acte horrible de profanation. Un homme avait déterré le cadavre d’une jeune femme ensevelie la veille, et il le tirait hors de la tombe. Une petite lanterne sourde, posée sur un tas de terre, éclairait cette scène hideuse. Le gardien Vincent, s’étant élancé sur ce misérable, le terrassa, lui lia les mains et le conduisit au poste de police. C’était un jeune avocat de la ville, riche, bien vu, du nom de Courbataille. Il fut jugé. Le ministère public rappela les actes monstrueux du sergent Bertrand et souleva l’auditoire. Des frissons d’indignation passaient dans la foule. Quand le magistrat s’assit, des cris éclatèrent : « À mort ! À mort ! » Le président eut grand-peine à faire rétablir le silence. Puis il prononça d’un ton grave : — Prévenu, qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Courbataille, qui n’avait point voulu d’avocat, se leva. C’était un beau garçon, grand, brun, avec un visage ouvert, des traits énergiques, un œil hardi. Des sifflets jaillirent du public. Il ne se troubla pas, et se mit à parler d’une voix un peu voilée, un peu basse d’abord, mais qui s’affermit peu à peu.

    "Monsieur le président, Messieurs les jurés, J’ai très peu de choses à dire. La femme dont j’ai violé la tombe avait été ma maîtresse. Je l’aimais. Je l’aimais, non point d’un amour sensuel, non point d’une simple tendresse d’âme et de cœur, mais d’un amour absolu, complet, d’une passion éperdue. Écoutez-moi. Quand je l’ai rencontrée pour la première fois, j’ai ressenti, en la voyant, une étrange sensation. Ce ne fut point de l’étonnement, ni de l’admiration, ce ne fut point ce qu’on appelle le coup de foudre, mais un sentiment de bien-être délicieux, comme si on m’eût plongé dans un bain tiède. Ses gestes me séduisaient, sa voix me ravissait, toute sa personne me faisait un plaisir infini à regarder. Il me semblait aussi que je la connaissais depuis longtemps, que je l’avais vue déjà. Elle portait en elle quelque chose de moi, en son esprit quelque chose de mon esprit. Elle m’apparaissait comme une réponse à un appel jeté par mon âme, à cet appel vague et continu que nous poussons vers l’Espérance durant tout le cours de notre vie. Quand je la connus un peu plus, la seule pensée de la revoir m’agitait d’un trouble exquis et profond ; le contact de sa main dans ma main était pour moi un tel délice que je n’en avais point imaginé de semblable auparavant, son sourire me versait dans les yeux une allégresse folle, me donnait envie de courir, de danser, de me rouler par terre. Elle devint donc ma maîtresse. Elle fut plus que cela, elle fut ma vie même. Je n’attendais plus rien sur la terre, je ne désirais rien, plus rien. Je n’enviais plus rien. Or, un soir, comme nous étions allés nous promener un peu loin le long de la rivière, la pluie nous surprit. Elle eut froid. Le lendemain une fluxion de poitrine se déclara. Huit jours plus tard elle expirait. Pendant les heures d’agonie, l’étonnement, l’effarement m’empêchèrent de bien comprendre, de bien réfléchir. Quand elle fut morte, le désespoir brutal m’étourdit tellement que je n’avais plus de pensée. Je pleurais. Pendant toutes les horribles phases de l’ensevelissement ma douleur aiguë, furieuse, était encore une douleur de fou, une sorte de douleur sensuelle, physique. Puis quand elle fut partie, quand elle fut en terre, mon esprit redevint net tout d’un coup et je passai par toute une suite de souffrances morales si épouvantables que l’amour même qu’elle m’avait donné était cher à ce prix-là. Alors entra en moi cette idée fixe : « Je ne la reverrai plus. » Quand on réfléchit à cela pendant un jour tout entier, une démence vous emporte ! Songez ! Un être est là, que vous adorez, un être unique, car dans toute l’étendue de la terre il n’en existe pas un second qui lui ressemble. Cet être s’est donné à vous, il crée avec vous cette union mystérieuse qu’on nomme l’Amour. Son œil vous semble plus vaste que l’espace, plus charmant que le monde, son œil clair où sourit la tendresse. Cet être vous aime. Quand il vous parle, sa voix vous verse un flot de bonheur. Et tout d’un coup il disparaît ! Songez ! Il disparaît non pas seulement pour vous, mais pour toujours. Il est mort. Comprenez-vous ce mot ? Jamais, jamais, jamais, nulle ne part, cet être n’existera plus. Jamais cet œil ne regardera plus rien ; jamais cette voix, jamais une voix pareille, parmi toutes les voix humaines, ne prononcera de la même façon un des mots que prononçait la sienne. Jamais aucun visage ne renaîtra semblable au sien. Jamais, jamais ! On garde les moules des statues ; on conserve des empreintes qui refont des objets avec les mêmes contours et les mêmes couleurs. Mais ce corps et ce visage, jamais ils ne reparaîtront sur la terre. Et pourtant il en naîtra des milliers de créatures, des millions, des milliards, et bien plus encore, et parmi toutes les femmes futures, jamais celle-là ne se retrouvera. Est-ce possible ? On devient fou en y songeant ! Elle a existé vingt ans, pas plus, et elle a disparu pour toujours, pour toujours, pour toujours ! Elle pensait, elle souriait, elle m’aimait. Plus rien. Les mouches qui meurent à l’automne sont autant que nous dans la création. Plus rien ! Et je pensais que son corps, son corps frais, chaud, si doux, si blanc, si beau, s’en allait en pourriture dans le fond d’une boîte sous la terre. Et son âme, sa pensée, son amour, où ? Ne plus la revoir ! Ne plus la revoir ! L’idée me hantait de ce corps décomposé, que je pourrais peut-être reconnaître pourtant. Et je voulus le regarder encore une fois ! Je partis avec une bêche, une lanterne, un marteau. Je sautai par-dessus le mur du cimetière. Je retrouvai le trou de sa tombe ; on ne l’avait pas encore tout à fait rebouché. Je mis le cercueil à nu. Et je soulevai une planche. Une odeur abominable, le souffle infâme des putréfactions me monta dans la figure. Oh ! Son lit, parfumé d’iris ! J’ouvris la bière cependant, et je plongeai dedans ma lanterne allumée, et je la vis. Sa figure était bleue, bouffie, épouvantable ! Un liquide noir avait coulé de sa bouche. Elle ! C’était elle ! Une horreur me saisit. Mais j’allongeai le bras et je pris ses cheveux pour attirer à moi cette face monstrueuse ! C’est alors qu’on m’arrêta. Toute la nuit j’ai gardé, comme on garde le parfum d’une femme après une étreinte d’amour, l’odeur immonde de cette pourriture, l’odeur de ma bien-aimée ! Faites de moi ce que vous voudrez."

    Un étrange silence paraissait peser sur la salle. On semblait attendre quelque chose encore. Les jurés se retirèrent pour délibérer. Quand ils rentrèrent au bout de quelques minutes, l’accusé semblait sans craintes, et même sans pensée. Le président, avec les formules d’usage, lui annonça que ses juges le déclaraient innocent. Il ne fit pas un geste, et le public applaudit.

    29 juillet 1884

  • T G V SUD INFOS EXPRESS

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    N° SPECIAL  Mai 2020

    EDITO:

    Le gouvernement l'a  annoncé, le déconfinement sera effectif à partir du 11 mai .Les conditions de sécurité sanitaires exigées sont extrêmement contraignantes pour les transporteurs et pour les autorités organisatrices régionales chargés de leurs mises en œuvre. Pour les usagers ce ne sera pas simple non plus et il est important de ne pas les faire fuir vers un covoiturage massif qui serait catastrophique tant pour l'environnement que pour la sécurité  sanitaire et physique des personnes

    La FNAUT régionale a été invitée à participer régulièrement à des réunions téléphoniques afin d'être d'une part informée des dispositions prises et d'autre part  d'exprimer notre vision et nos attentes sur certains points

    Nous tenons, par les compte rendus des réunions qui ont eu lieu les 5 et 6 mai, à vous  tenir informés de la situation telle que certains d'entre vous la rencontreront à partir de lundi prochain s'ils sont amenés à se déplacer dans le cadre de leurs activités quotidiennes

    Objet : Conditions de reprise du trafic à compter du 11 mai

    Réunion SNCF le 5 mai (Directeur Production Mobilité)

    Inconnu : Combien de gens se déplacent? Combien en train? A quelle heure ?

    • Un questionnaire en ligne est adressé à 180000 clients afin d'évaluer les besoins.
    • Plan de transport  élaboré pour les 3 semaines à venir
    • Un ASCT sera présent dans tous les trains et assurera un comptage des gens présents pour ajuster au plus près de la situation rencontrée

    Mesure de sécurité sanitaire mises en place

    • Obligation de porter un masque dès l'accès à la gare
    • Distanciation Physique à respecter:

                -Grande gare :  Hall et quai

                -Moyenne gare : Uniquement hall

                -Petite gare : marquage devant distributeur et quai

     Tout ne sera pas opérationnel le 11 mai sauf dans les grandes gares

     Distributeur automatique de gel dans les grandes gare et gares moyennes (gratuit)

    Toilettes ouvertes  alimentées en eau et savon

    Mesures spécifiques nettoyage

    équipes mobiles entre 6h00 et 10h00 et entre 16h00 et 20h00 soit à bord soit sur les quais de gare

    Accès TER réservation pendant la durée distanciation obligatoire imposée par le gouvernement et qui met en cause la responsabilité pénale de l'entreprise

    Mise en place d'un coupon digital imprimable à partir du site TER  et qui devrait également être disponible aux guichets. J'ai insisté sur la position de la FNAUT sur l'accessibilité aux personnes non équipées de moyens numériques. Réponse de la Direction Régionale SNCF

    « Concernant les mesures sanitaires, afin de respecter la distanciation dans les gares, nous invitons donc les voyageurs à privilégier l’impression du coupon Accès Train Serein depuis son domicile ou le téléchargement sur son téléphone portable depuis l’application SNCF. Conscient de cette contrainte digitale, les voyageurs en difficulté pourront obtenir un Accès Train Serein via le centre de relation client liO TER Occitanie au 0800 31 31 31 ou au guichet des gares ouvertes à compter du lundi 11 mai .  Je vous confirme, que les clients ne seront pas obligés de posséder un ordinateur, ou une imprimante pour pouvoir accéder à ces coupons, ils pourront utiliser les mêmes outils et applications sur lesquels ils avaient l’habitude d’aller auparavant. »

    Le coupon ne peut pas être obtenu auprès des distributeurs.

     Lorsque le quota de billets prévus pour l'occupation du train est atteint la vente est suspendue. L'usager peur se reporter sur un autre train circulant  (sans surcoût)

    Mesures commerciales

    Remboursement depuis hier des abonnements hebdomadaires et mensuels à compter du 16 mars

    Remboursement global par SNCF pour les titres combinés

    Plan transport annoncé sur l'ensemble de la Région

    47% du nominal soit 224 trains  et 57% pour train + cars)

    93 rames seront en circulation

    Toulouse Narbonne  Service minimum niveau

    Carcassonne Limoux service Normal

    Perpignan Ille surTêt (en principe à partir du 21 mai)

    Lignes Littoral

    Avignon Cerbère  Service minimum

    Nîmes Alès Service minimum (proche de la normale)

    Nîmes Le Grau du Roi Service minimum (proche de la normale)

    Béziers Bédarieux reprise le 11 mai ou le 18 mai (si travaux)

    Réunion Région (Vice- Président Transport)

    Trafic à partir semaine prochaine environ 40% du nominal avec près de 50% en période de pointe

  • Les provocations devenues monnaie courante du président du département

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    Montpellier : Qualifié de « migrant de la politique »

    par le président du département,

    Abdi El Kandoussi va porter plainte

     

    El Kandoussi.JPGPOLEMIQUE Abdi El Kandoussi et les sept élus de son groupe ont claqué la porte de l'hémicycle

     

    L’ouverture de la session budgétaire a tourné court pour les élus du groupe Hérault Citoyens, mercredi, à l’hôtel du département de l’Hérault, à Montpellier. Michèle Dray-Fitoussi (divers gauche) et ses sept élus ont claqué la porte de l’hémicycle. La raison : l’un d’eux, Abdi El Kandoussi (divers gauche) venait d’être qualifié de « migrant de la politique » par Kléber Mesquida (PS), le président du département.

    Pour le groupe Hérault Citoyens, qui a réagi dans un communiqué, il s’agit de « racisme ordinaire et de discrimination en raison de l’origine ». « L’attitude du président n’est pas compatible avec l’exercice d’un mandat républicain. Nous demandons sa démission et son exclusion du PS », poursuivent les élus du groupe, proches de Philippe Saurel (divers gauche), le maire et président de la métropole de Montpellier.

    Une « mise en scène », dénonce Kléber Mesquida

    Dans un communiqué, le président du département tente d’expliquer qu’il a voulu, à travers le mot « migrant » qualifier le parcours politique d’Abdi El Kandoussi. « Ex-du PS, il fut un temps En marche, ce qui m’a amené à lui rappeler qu’il était un "migrant de la politique" : Mourenx, Bordeaux, Montpellier, PS, En marche… Migrer : Changer de région. Cf. Petit Robert », écrit Kléber Mesquida, qui dénonce une « mise en scène ».

    « N’ayant pas terminé mes propos, les huit élus de ce groupe ont quitté la séance sans entendre la suite où je précisais que moi-même étais un migrant de la politique. Après avoir été maire de Creissan, j’ai été élu maire de Saint-Pons de Thomières, député, et aujourd’hui à Montpellier, à la présidence du département », poursuit Kléber Mesquida.

    Abdi El Kandoussi (divers gauche) a dit son intention, mercredi, de déposer plainte contre Kléber Mesquida. « Trop, c’est trop ! », a dénoncé Abdi El Kandoussi, lors d’une conférence de presse. En 2017, déjà, il était monté au créneau, alors que Kléber Mesquida s’était exclamé « C’est dans vos gènes », en s’adressant à lui. « Dans mon esprit, si j’ai parlé de gènes à propos d’Abdi El Kandoussi, c’était de ses gènes politiques », avait alors confié le président du département, à l’Agglorieuse.

    Nicolas Bonzom

  • Une élue PS de l'Hérault détourne 340.000 euros et est condamnée à 4.000 euros d’amende en toute discrétion

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    L’information a été discraitement divulguée. Béatrice Négrier, élue PS au conseil régional, et maire de Plaissan dans l’Hérault a été condamnée fin mai à 4.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour « détournement de fonds ».

     

    L’hebdomadaire l’Agglorieuse et le site d’actualité Lengadoc Info ont révélé cette information gardé jusque-là sous silence par les journalistes aux ordres des “grands” médias.

    Voici l’article de Lengadoc Info :

    « C’est une condamnation qui n’a pas fait beaucoup de bruit dans la région et pourtant l’affaire est loin d’être anecdotique. Le 24 mai dernier, le maire de Plaissan (Hérault), Béatrice Negrier (PS), était appelé à la barre du tribunal correctionnel de Montpellier pour une affaire de détournement de fonds. La somme escroquée s’élève à 340 000 €. Une somme considérable que Béatrice Negrier a détourné au dépens du Mouvement Républicain et Citoyen, le parti fondé par Jean-Pierre Chevènement et dont Béatrice Négrier était membre, mais également d’une association pour enfants qu’elle présidait.

    Devant les juges, le maire de Plaissan, qui est également vice-présidente de la région Occitanie en charge de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, a reconnu qu’elle avait « eu une année noire ».

    Les 340 000 € détournés ont, en effet, servi à renflouer son compte bancaire personnel. Dans cette affaire, le procureur de la République a requis une amende de 4 000 € et une peine de non éligibilité. Si le tribunal a confirmé l’amende de 4 000 € dans son jugement, il a également décidé que cette condamnation ne serait pas inscrite au casier judiciaire de Béatrice Negrier.

    Mais le plus inquiétant dans cette affaire, c’est qu’elle a été l’objet d’un silence total de la part de la presse locale. Alors que les condamnations en justice d’élus pour des délits financiers sont généralement largement commentées par la presse, dans ce cas là, on a comme l’impression que personne n’a souhaité en parler. A tel point que la personne qui a informé la rédaction de Lengadoc Info de cette affaire, avait auparavant contacté d’autres médias locaux, tous ont refusé de traiter l’affaire ou se sont abstenus de répondre ». Sans le scoop de Lengadoc Info, Midi Libre n’aurait jamais évoqué cette condamnation judiciaire.

  • T G V SUD INFOS EXPRESS

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    T G V SUD INFOS EXPRESS

    Edition septembre 2019 N° 28

     

    Edito

    Le 14 septembre, les associations ont tenu leur stand sur les Allées Paul Riquet à Béziers. TGV SUD Territoires-Environnement était là, bien sûr pour exposer la situation actuelle du projet de Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, mais aussi pour faire le point sur la situation du ferroviaire sur notre région : ce qui a évolué, sous l’impulsion de la Région notamment, ce qui reste menacé, ce que nous avons à défendre. Car, si la situation des Transports en Commun demande vigilance et de nombreuses améliorations, celle des transports ferroviaires est encore plus délicate et menacée dans de nombreux secteurs. Il ne vous aura pas échappé que les Pouvoirs Publics misent essentiellement sur la route ; elle est parée de toutes les vertus et espoirs (véhicules électriques, véhicules autonomes sur des routes équipées pour cela), sans préciser toutefois ce que cela va coûter. Quant aux médias, s’ils se complaisent à dénoncer les dysfonctionnements et incidents ferroviaires, avec reportages et images, ils se montrent étonnamment discrets sur des problèmes routiers considérables. Qui a entendu parler du gigantesque embouteillage, qui a duré toute la journée du dimanche 8 septembre dans la vallée du Rhône? Selon « autoroute info » 107.7, un accident entre un poids lourd et un minibus survenu à 4h30 ce dimanche sur l’autoroute A7 entre Montélimar et Valence, l’autoroute a été coupée dans les deux sens pendant une demi-journée, puis une seule voie a été rouverte dans chaque sens, ce qui a entraîné un énorme bouchon dans chaque sens, puis un engorgement progressif du réseau secondaire, jusqu’au blocage. La station de radio ne savait plus quel conseil donner aux automobilistes. Cela a été sans doute la journée la plus noire de l’été. Pourquoi aucun reportage n’a été diffusé au journal de 20h00 ? Pourquoi ce silence ?

    Pendant cette journée de grandes possibilités de circulation étaient disponibles sur les 3 grands axes ferroviaires de la vallée du Rhône.

    Le ferroviaire est à défendre et promouvoir plus que jamais et votre participation est essentielle

    Participations

    Participation à l’assemblée générale et au CA de FNE LANGUEDOC-ROUSSILLON qui continue à faire valoir les mêmes points de vue que nous sur le projet Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (mixité sur la totalité de la ligne, opposition aux gares nouvelles excentrées, priorités aux gares centres…) et à demander un service ferroviaire de qualité.

    Participation au conseil annuel de la FNAUT Occitanie Pyrénées Méditerranée.

    Actions

    Participation à une manifestation de soutien à la Ligne Béziers-Neussargues à Marvejols

    Notre Assemblée Générale du 3 mai avec une belle participation des fidèles adhérents que vous êtes.

    Participation au Comité Départemental des Mobilités et à une réunion de concertation avec la SNCF pour faire valoir les besoins des usagers.

    Contribution à la préparation du Forum Fret menée par la CCI Occitanie.

  • Librairie "Le Chameau malin" : deux nouveaux ouvrages

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    Très bel ouvrage sur la vie sociale à Béziers entre 1850 et la Grande guerre.

    Il concerne tout autant les personnes de la société bitteroise généralement fortunées,

    que les artistes photographes grâce auxquels nous pouvons encore mettre un visage sur un nom,

    souvent prestigieux.


    Cette galerie de portraits permet de recenser les ateliers photographiques

    dont certains comme Reynouls connurent une pérennité de plusieurs décennies.


    On découvrira également avec ravissement les clichés réalisés par Louis Paul, cet artiste

    complet, cheville ouvrière du Béziers 1900, souvent dans le cadre familial ou amical,

    autre aspect de l'art photographique de cette seconde moitié du XIXe siécle.

    Format 16X 24 -papier bouffant - 426 pages

    Prix public 18 €

     

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    L'ouvrage déroule le fil de l'histoire de cette cité industrielle et ouvrière sur près de trois siècles. Tout d'abord depuis sa création, ensuite ses agrandissements sucessifs, lors de périodes fastes où 700 ouvriers s'activent, puis enfin l'industrialisation, la concurrence, les difficultés et la fermeture en 1954.

    Manufacture Royale, Impériale, entreprise familiale et capitaliste, le passé de ce microcosme reste inscrit dans cet ensemble architectural original.

    Format 16 X 24 - papier couché - 375 pages
    Prix public 35 €

     

    Ces deux ouvrages sont disponibles

    à la librairie Le Chameau Malin 9 rue Montmorency 34500 Béziers.

    Vous pouvez également les commander en laissant vos coordonnées à l'adresse 

    lechameaumalin@gmail.com Au prix du livre s'ajouteront les frais de port.

  • Déclaration de candidature à Sérignan

    Une belle candidature !

    Qui ne connaît pas à Sérignan David Santacreu, principal opposant du maire, qui n'a pas hésité à dénoncer, au cours de ce mandat, les abus et incohérences des politiques mises en place par la municipalité actuelle.

    Un véritable espoir pour la ville !

     

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  • Occitanie : les gaspillages de la nouvelle région

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    Les dépenses de fonctionnement du conseil régional d’Occitanie continuent d’augmenter, en dépit des économies attendues du mariage entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

    Postes en doublon, frais de déplacement en hausse, réunions onéreuses… En octobre dernier, pour l’augmentation de ses dépenses de fonctionnement, l’Occitanie avait reçu le bonnet d’âne des régions, décerné par l'Ifrap (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques). C'était une erreur qui a beaucoup fait jaser (1). «La région Occitanie se situe dans la moyenne nationale avec 254 euros par habitant (moyenne métropolitaine hors Corse de 252 euros)», a rectifié l’Ifrap en décembre. Pour autant, la mise en place de la région Occitanie n'a pas engendré la diminution de coûts escomptée.

    «En neutralisant les transferts de compétences, la région a seulement connu une augmentation annuelle de ses dépenses de fonctionnement de 0,9% depuis 2016», défend Claire Fita, élue du Groupe socialiste, républicain et citoyen et présidente de la commission des Finances, mandatée par la présidente Carole Delga pour répondre à nos questions. Une hausse déjà beaucoup trop élevée pour l’opposition, alors que le budget primitif voté pour 2019 est de 3,61 milliards d'euros (+100 millions d'euros par rapport à 2018), dont un volet investissement de 1,24 milliard d'euros (+70 millions d'euros).

    Symbole le plus frappant du gaspillage de l’argent public après la fusion : le coût des assemblées plénières. Elles réunissent l’ensemble des 158 conseillers régionaux quatre fois par an pour environ 100.000 euros par grand-messe – somme variable selon la durée de l'assemblée –, soit 400.000 euros au total ! «Pour s’assurer du soutien de la gauche montpelliéraine, Carole Delga a promis lors de sa campagne que les assemblées plénières auraient lieu à Montpellier malgré la cherté de cet engagement», s’insurge Elisabeth Pouchelon, conseillère régionale de l’Union des élus de la droite et du centre (UEDC). Une décision d'autant plus discutée que, selon les estimations de l’architecte de l’hémicycle de l’Hôtel de région de Toulouse, réaménager celui-ci pour accueillir tous les conseillers coûterait entre 100.000 et 400.000 euros. «Cela serait amorti en un an tout au plus ! Je ne dis pas que toutes les réunions doivent se tenir à Toulouse, mais au moins quelques-unes pour amoindrir les frais», estime Elisabeth Pouchelon.

    Le dilemne de l'Hôtel de Région

    Gérard Onesta, président du bureau de l'assemblée du conseil régional d’Occitanie et tête de liste EELV aux élections régionales de 2015, partage étonnamment le même avis mais pas le même chiffrage. Cet architecte de profession estime le coût de l'agrandissement de l'hémicycle entre 500.000 et 600.000 euros. Une somme qui semble plus réaliste. Claire Fita, elle, avance carrément un montant de 7 millions d’euros, «car il faudrait casser les murs pour agrandir».

    À défaut d'agrandir l'hémicycle, une autre option existe. «Mieux vaudrait engager une démarche patrimoniale en achetant un lieu qui permettrait d’organiser les plénières et d’autres évènements dans un grand auditorium à Montpellier. L’investissement serait amorti au bout de dix ou quinze ans», estime Gérard Onesta. Étant donné la promesse d’Emmanuel Macron de réduire le nombre d’élus locaux, Claire Fita répond : «On ne va pas engager des dépenses de l’ordre de 7 à 8 millions d’euros pour réaménager ou construire un hémicycle qui serait utile quatre fois par an, puisqu'en 2020 devraient être élus beaucoup moins de conseillers régionaux. De ce fait, ils pourront se réunir dans l’un ou l’autre des hôtels de région.»

    Les allées et venues entre les deux métropoles ont néanmoins un coût élevé. Elisabeth Pouchelon est passée de zéro euro de frais de transport à environ 3.000 euros par an pour se rendre, à partir de Toulouse, à sa douzaine de réunions montpelliéraines. Depuis 2016, chaque année, la région a dû dépenser 210.000 euros de frais de déplacement supplémentaires pour ses élus, soit 630.000 euros en trois ans ! « Pour 2019, cela devrait diminuer de 20.000 à 30.000 euros, grâce au développement de la visioconférence », avance Claire Fita; 612.000 euros ont été investis pour équiper 34 salles. Pour les agents de la région, la facture de transport a également augmenté considérablement. Un bond de plus de 110.000 euros en 2016 et de plus de 390.000 euros en 2017 !

    Effectifs en hausse

    Autre source de dépenses critiquée par l’opposition, les effectifs. Les agents sont au nombre de 6.900 aujourd’hui. Depuis la fusion, 442 postes supplémentaires ont été créés, dont seulement 214 liés aux transferts de compétences, qui font l’objet de compensations financières de l'État. «Aucun effort n’a été réalisé, alors que les départs à la retraite auraient pu ne pas être remplacés. La région a décidé de créer des emplois dans les cantines scolaires pour les lycées. Ce n’était pas nécessaire», estime Elisabeth Pouchelon. En l’occurrence, le conseil régional dénombre 82 nouveaux postes depuis 2016, entre l’ouverture de lycées et l’internalisation de leur restauration. Si 99 autres postes ont été créés au sein des services généraux pour accompagner la mise en œuvre des nouvelles politiques régionales, 54 seront supprimés d’ici la fin du mandat, notamment via des départs à la retraite non remplacés, selon l'exécutif.

    Par ailleurs, les rémunérations des agents des deux anciennes régions ont été harmonisées par le haut. Une décision qui faisait consensus parmi les élus, toutes couleurs politiques confondues, mais a coûté 5 millions d’euros par an depuis 2016. Au niveau des ressources humaines, la question la plus épineuse est toutefois celle de la non-suppression des postes en doublon. Un élu de la majorité explique : « À cause du syndrome de la peur du petit qui se fait manger par le gros et pour éviter les guerres interservices entre les directions de Toulouse et de Montpellier, la paix des braves a été trouvée en mettant en place un directeur d’une ancienne région et un directeur délégué de l’autre pour chaque service. » « Et, en prime, il y a des responsables de service, des responsables de service délégués et des directeurs de projet. Une vraie armée mexicaine de cadres ! », dénonce aussi Diane Guenot, cosecrétaire du syndicat SUD au conseil régional. « On a multiplié les postes pour contenter tout le monde, il n’y a pas de mutualisation des coûts », peste également Anne-Sophie Monestier-Charrié, conseillère régionale de l’UEDC.

    Pour contrer ses critiques, Carole Delga met en avant les 21 millions d’euros d’économies réalisées grâce aux renégociations des gros contrats, car la grande région pèse davantage. Treize millions d’euros ont été gagnés rien qu’avec la convention TER signée avec la SNCF. Le budget assurance, lui, a baissé de 2,5 millions d’euros. Ces gains ont directement été réinjectés en investissements, essentiellement dans la construction de lycées et « les politiques jeunesse. » D’ici la fin du mandat, ces économies d’échelles devraient atteindre un total de 108 millions d’euros. Suffisant pour calmer la grogne ?

    (1) Les calculs n’avaient pas pris en compte que les fonds d’aide de l’Europe distribués par la région aux agriculteurs, par exemple, inscrits dans les dépenses, lui sont ensuite reversés. Cela avait gonflé l’addition annuelle. La loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (ou loi NOTRe) a également transféré des compétences aux conseils régionaux, telles «les dépenses de transports interurbains et scolaires des départements, ce qui avait pour conséquence d’augmenter mécaniquement les dépenses de fonctionnement», a admis l’Ifrap.

    France info

  • Vive le voile islamique

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    L’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar (celle où notre Sibeth a eu son brevet) avait exclu 22 élèves qui refusaient d’enlever leur voile islamique, alors que le règlement intérieur interdit ce couvre-chef.

    Les 22 élèves ont été réintégrées hier, sur ordre de François.

    Heureusement qu’il y a le pape pour garantir la propagande islamique dans les écoles catholiques.

    Pour sauver la face, on dit que les filles ne portent plus un « voile islamique », mais un « foulard scolaire »…

    Ben oui, l’hypocrisie jésuite en prime.

     

    Au départ, les sœurs de l’institution sainte Jeanne d’arc avaient juré croix de bois croix de fer qu’elles iraient jusqu’au bout pour faire appliquer le règlement intérieur interdisant le port du voile au sein de leur établissement. a l’arrivée, et au terme d’un bras de fer épique, elles ont accepté d’intégrer au sein de leur établissement scolaire les 22 élèves qui refusaient de se soumettre au nouveau règlement intérieur.
    Et si malgré l’implication de l’archevêque de Dakar et celle du directeur national de l’enseignement privé catholique, les Soeurs de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny étaient restées de marbre, mercredi, à l’issue d’une réunion tenue jusque tard au ministère de l’Education, elles ont finalement accepté de mettre un peu d’eau dans leur vin. Les élèves « exclues » seront de nouveau ad- mises à l’école mais elles porteront des foulards fournis par l’administration de l’école et conformes aux uniformes réglementaires.

    Si ce compromis a pu être obtenu, c’est grâce à l’implication du Vatican. En clair, «Le témoin » est en mesure de vous révéler que c’est le Pape François qui a actionné son nonce apostolique, Monseigneur Michael W. Banach, auprès des Sœurs de sainte Jeanne d’arc pour les pousser à abdiquer. Du moins, à faire preuve d’un peu de souplesse dans cette affaire. Ce dans le sens de sauvegarder la paix et la cohésion sociale entre chrétiens et musulmans, des valeurs qui ont toujours fait la force de notre pays.

    Pour preuve, c’est en pleines négociations où l’Abbé Georges Guirane Diouf, Directeur national de l’Enseignement privé catholique (Dinec) campait sur sa position avant que l’ambassadeur du Vatican à Dakar, son Excellence Monseigneur Michael W. Banach n'intervienne au nom du Pape pour sonner la fin de la récréation voilée.

    C’est avant-hier, dans la nuit de mercredi à jeudi, vers les coups de 1 heure du matin et alors que les deux parties étaient en pleines discussions dans le bureau du ministre Mamadou Talla à Diamniadio, qu’un compromis a été finalement trouvé. Et si une issue heureuse a pu être trouvée à cette affaire qui était en train de prendre des proportions dangereuses, on le doit à la responsabilité du Vatican qui a fini par tordre la main aux Sœurs de Sainte Jeanne d’ Arc pour qu’elles acceptent le consensus proposé par le ministre de l’Education nationale et tendant à l’intégration immédiate des vingt-deux (22) filles voilées en classe.

    Contacté par « le témoin », un responsable de Sainte Jeanne d’Arc ayant participé aux négociations de mercredi explique que la hiérarchie religieuse est le pilier fondamental de l’Eglise catholique incarnée par le Pape qui en est le chef spirituel et politique. « Les Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc ne pouvaient pas ne pas se plier à la demande du Vatican dans le but de préserver la paix sociale », reconnaît notre interlocuteur la mort dans l’âme tout en précisant que les élèves en question seront autorisées à porter des « foulards scolaires » et non des voiles islamiques. « Allez voir le communiqué du ministère de l’Education, vous ne verrez jamais le mot « voile », mais plutôt « foulard ». Et tant mieux s’il s’agit d’un foulard de paix et de concorde pour les deux parties » se félicite notre interlocuteur, administrateur à l’Institution de Sainte Jeanne d’Arc. Autant dire que la guerre des voiles n’aura pas lieu finalement

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  • "Le procès de Simon de Monfort" - Rétrospective

    Le procès de Simon de Montfort-2.jpgIl y a 10 ans, le 23 juillet 2009, des avocats et magistrats du Tribunal de grande instance de Béziers interprétaient en l'église de la Madeleine, devant une salle comble, une pièce écrite et mise en scène par l'historien biterrois Robert Cavalié, "Le procès de Simon de Monfort", à l'occasion du 800ème anniversaire des événements liés à la Croisade contre les Albigeois.

    Pièce originale qui traitait, non pas du sac de Béziers en 1209, dont on connait un des moments tragiques situé précisément à l'église de la Madeleine, mais des usurpations de terres commises par Simon de Monfort, pour les juristes un procès civil et non pénal.

    Quelques jours auparavant le journal "L'Hérault de l'économie et des affaires" avait demandé à Henri Bec, qui pour l'occasion tenait le rôle du Procureur du Roi, une note sur cette partie de l'histoire de France qui a si profondément marqué notre Midi.

    C'est ce texte que nous reproduisons.

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  • À ne pas manquer : concert d'orgue et trompette - 14 juillet 19h

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    Il est des heures divines, celle du 14 juillet 2019 de 19h00 à 20h00 à la Cathédrale Saint Nazaire de Béziers sera de celles-là.

     

    Concert d'orgue et trompette

     

    dans la majesté du lieu illuminé par les derniers rayons du soleil couchant qui, traversant les vitraux de la rosace, colorent le maître d'autel de mille couleurs...

    Venez partager ce moment de bonheur bercé par :

     

    • Jean DEKYNDT          à l'orgue
    • Bernard SOUSTROT  à la trompette

     

    Ce sera magique et ... gratuit

  • Le Grand entretien du Petit Journal

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    Henri Bec, vous êtes arrivé aux deux-tiers de votre mandat au Conseil départemental de l’Hérault. Quelle impression générale en tirez-vous ?

    Avec mes cinq amis de Béziers, nous avons en effet été élus le 29 mars 2015. Je ne vous cache pas que ce fût une petite révolution. Depuis des dizaines d’années le département était aux mains de socialistes professionnels de la politique. L’arrivée de conseillers dégagés de tout souci de carrière politique, élus avec le soutien de Robert Ménard, du Front National, de Philipe de Villiers, Nicolas Dupont-Aignan et autres… n’est pas passé inaperçue ; et ne fut pas apprécié par tout le monde…

    Et il semble que ce ne fut pas non plus de tout repos !

    C’est le moins qu’on puisse dire. Nous nous sommes très vite rendus compte que toutes ces bonnes âmes qui ne jurent que par les « valeurs de la République », le « vivre ensemble » ou autre « respect de la démocratie » ne supportent pas la moindre contestation et encore moins d’être dérangés dans leur confort électoral ; comme si la situation devait être définitivement bloquée à leur seul profit. Si encore la politique mise en œuvre allait dans le bon sens nous serions les premiers à nous en féliciter, mais c’est loin d’être le cas. Nous avons véritablement touché du doigt ce que pouvait être le sectarisme autocratique de politiciens fermement décidés à ne lâcher aucune parcelle de leur pouvoir. Ce ne sont depuis quatre ans que de médiocres et petites manœuvres politiciennes qui ne grandissent pas leurs auteurs, une mise à l’écart systématique de toute instance, sans compter les attaques les plus sordides, « les heures les plus sombres de notre histoire », « la bête immonde est toujours prête à se réveiller » et autres amabilités… qui, toutefois, n’impressionnent plus que ceux qui les prononcent. Je dois dire que tous n’ont pas eu la même attitude. Certains ont eu une attitude correcte, mais ils se comptent sur les doigts de la main !

    Seules les strictes obligations légales et réglementaires nous ont permis de constituer un groupe (possible à partir de six membres) et ainsi de participer aux commissions. Nous étions notamment membres du syndicat de l’Orb et du Libron parce que les conseillers des cantons limitrophes de ces cours d’eau devaient, statutairement, en faire partie. Nous venons d’en être exclus après une modification discrète des statuts qui a modifié ce critère géographique, et nous avons été remplacés par des conseillers qui n’ont rien à voir avec ce territoire ! Il sera intéressant de surveiller leur assiduité… Ce n’est pas, à l’évidence, vous en convenez, d’une très grande hauteur de vue, mais plutôt d’une pitoyable mesquinerie. Le Conseil départemental est représenté dans plus de trois-cent organismes dans le département. C’était le seul où nous figurions. On réalise par ce type de manœuvre, que ce n’est pas la défense des intérêts des populations qui les intéressent mais uniquement la préservation de leurs privilèges. Je peux également rappeler le refus de nous accorder un assistant comme nous en avions le droit (le budget avait été voté) parce que, nous a-t-on répondu en séance publique, les options politiques de notre candidat ne leur convenaient pas. Autrement dit une discrimination à l’embauche pour raison politique ! Pas très brillant non plus.

    Pourquoi tant d’obstination à vous évincer ?

    Il ne faut pas chercher bien loin. Nous sommes venus perturber la quiétude d’une gestion sur laquelle il n’y avait pas eu jusqu’à ce jour de regard vraiment critique. C’est la raison profonde de cet acharnement. Pour tenter de dissimuler le vrai motif, le président répète comme une rengaine désormais usée, que la cause résiderait dans le fait que nous n’appartenons pas à la majorité départementale.

    Ce n’est rien d’autre qu’un faux prétexte. Autant au premier tour des élections cantonales de 2015 qu’au second, le Front National qui, je le répète nous a soutenu, est arrivé, et de loin, en tête dans le département (1er tour : 122 518 voix et 65 180 pour le PS – 2e tour : 140 353 et 88 023 pour le PS). Ce ne sont que des découpages artificiels des cantons qui, comme au niveau de la représentation nationale, donnent le moins de représentation à ceux qui ont le plus de voix ! Où est, dans ces conditions, la majorité départementale ?! C’est ce qu’ils ont osé appeler, lors d’une des dernières assemblées, un système démocratique ! J’ai à ce moment-là noté que même dans leurs rangs, certains présentaient un sourire gêné. Notre représentativité s’est plus que confirmée lors des dernières élections européennes. Sur le département de l’Hérault, vous pouvez vous livrer à tous les découpages que vous voudrez, force est de constater que le PS est désormais ultra‑minoritaire. Il ne représente plus rien. Nous pouvons affirmer sans risque d’être contredit que ceux qui sont aux manettes dans ce département n’ont plus aucune légitimité. Ce ne sont plus que des fantômes sous assistance respiratoire. Quant aux « Républicains » qui se sont dans leur quasi-totalité (moins un) ralliés aux socialistes en approuvant la totalité du budget, ce n’est pas non plus très brillant… Il faut malheureusement relever que cette attitude n’est rien d’autre qu’un profond mépris lancé à la tête de l’immense majorité des héraultais. Avec optimisme cependant on constate qu’au fur et à mesure des années et des élections, nos compatriotes l’ont bien réalisé et compris. Le pays réel ne se laisse plus berner par les quelques représentants d’un pays légal complètement déconsidéré.

    Gouverner sans un minimum d’assise populaire ne dure jamais très longtemps… Significative a été l’attitude de tous ces donneurs de leçon lors du mouvement des gilets jaunes. Ils ont montré un silence discret, une absence révélatrice, conscients de leur responsabilité dans la pauvreté qui s’est installée. Quand on pense qu’aux élections présidentielles ils ont appelé à voter Emmanuel Macron, le représentant le plus affirmé de la fortune anonyme, des banques et grands capitaux internationaux, de ceux qui souhaitent une immigration massive pour peser sur les salaires, comme les mêmes l’avaient fait avec les travailleurs nord-africains, il ne faut tout de même pas qu’ils s’étonnent de voir leurs électeurs partir horrifiés. Les ralliements actuels des uns et des autres sont pitoyables. Ils doivent craindre de manquer de soupe. Mais comme dit le proverbe « la tromperie, si elle fait dîner, ne fera pas souper » ! D’où les tentatives permanentes de déconsidérer ceux qui, au contraire, n’ont d’autres soucis que de protéger nos compatriotes, de travailler à la réalisation du bien commun et non à courir après les places et les prébendes. Ils ont perdu toute estime du peuple de France et n’en sont plus réduits qu’à penser par slogans et à agir par coups tordus.

    Quelle est alors votre attitude au sein de l’assemblée ?

    Nous avons toujours eu la même position. Nous avons tout d’abord, et dès l’origine, pris la décision de ne pas nous lancer dans l’échange de polémiques inutiles et stériles (pour la mauvaise fois nous n’aurions pas été à la hauteur !) et surtout de ne pas répondre aux innombrables provocations dans lesquelles on a tenté de nous entraîner. Le prétexte aurait été trop beau de hurler aux extrêmes ! Nous nous sommes mis tout d’abord au travail par l’étude approfondie des dossiers dont nous avons connaissance. 

    Bien que la presse ne répercute aucune de nos interventions, nous faisons connaitre systématiquement nos positions. Nous appartenons chacun à une commission différente et prenons à tour de rôle la parole sur les dossiers qui nous concernent. L’hostilité démesurée que nous subissons s’explique en grande partie par le résultat de ce travail que nous effectuons. Ils savent que nous ne laisserons rien passer et que nous le ferons savoir. Après les premiers mois de découvertes semés d’embuches nous sommes depuis quatre ans parfaitement opérationnels. Nous préparons les assemblées avec une extrême attention et avons parfaitement analysé et compris le système qui consiste à mélanger des délibérations techniques et politiques, parfois intégrées dans la même délibération… ou des subventions tout à fait légitimes pour des associations avec des subventions d’aide aux migrants, etc. Malgré nos demandes réitérées nous n’avons jamais pu obtenir un vote séparé ; nous n’avons alors, dans ces cas-là, que la solution de nous abstenir. Mais nous votons favorablement les délibérations que nous estimons aller dans le sens de l’intérêt général et défavorablement les autres. Compte tenu de ces prises de positions, nous nous abstenons globalement chaque année sur le budget. Un exemple va vous montrer les manœuvres employés pour nous discréditer : alors que nous votons les subventions en faveur d’un grand nombre d’associations de nos cantons, une lettre leur est systématiquement adressée, sous la signature du président du département, pour leur indiquer que nous ne votons pas le budget, laissant entendre avec ambiguïté que nous nous opposons à l’attribution de leur subvention. Nos noms figurent sur cette correspondance, ce qui est une mise en cause personnalisée destinée certainement à mettre les électeurs en garde ! Ce n’est rien d’autre que scandaleux.

    Ceci n’est qu’un exemple parmi d’autres. Bien entendu nombre d’associations sont venues nous assurer de leur soutien, choquées de tels procédés. C’est en effet assez peu glorieux…

    Cet entretien ne serait pas complet sans dire un mot sur le budget. Il est, pour l’année 2019 de 1 502 920 321, 00 € en recettes et de 1 375 089 858,00 € en dépense. Le taux de la taxe foncière est de 21,45 %. Nous nous battons, depuis le premier jour, pour obtenir une diminution de cette taxe qui a augmenté de 0,7 % en 2016 et de 0,7 % en 2017. Des recettes supplémentaires liées à l’augmentation des transactions immobilières dans le département ont évité une nouvelle hausse. La réponse ubuesque qui nous a été faite explique, elle aussi, la fuite en masse des électeurs : cette taxe, nous a-t-on dit, n’a pas à être baissée parce qu’elle ne s’applique qu’aux propriétaires immobiliers qui peuvent payer, c’est-à-dire, le mot a été employé, aux « riches ». Ce qui signifie a contrario que ceux qui sont obligés de vendre parce qu’ils ne peuvent plus payer leur taxe foncière (il y en a plus qu’on ne croit, notamment chez les retraités qui ont économisé toute leur vie pour leur maison) ou ceux qui ne peuvent pas acheter (les jeunes notamment) pour les mêmes raisons, n’intéressent pas les socialistes. On comprend qu’ils soient désormais chez Macron !

    Merci de cet entretien

    C’est moi qui vous remercie. Vous êtes le seul journal local qui, à ce jour, prenne nos positions en considération. Vous faites un véritable travail de journaliste.

  • Sant Andiu a retrouvé Saint Aphrodise

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    Une cérémonie était organisée par la confrérie et les Amis de Saint-Aphrodise le jeudi 21 mars dernier pour le retour du tableau.

    C’est de "manière solennelle et significative" que le grand maître de la confrérie Sant-Andiù de la Galinière, Jean Chabrat, et le président des Amis de Saint-Aphrodise, Jacques Nougaret, avaient décidé de célébrer le retour en la basilique, du tableau restauré d’un des saints titulaires, avec Aphrodise et Guiraud, de Béziers. C’est d’ailleurs dans ces murs qu’il a été enterré au Moyen Âge.

    Un laboureur généreux

    Andiù était un laboureur du domaine de La Galinière, route de Murviel. Il possédait ses bœufs et travaillait pour un seigneur. Très généreux, il donnait à boire le vin de son barralet aux passants. Ce petit tonneau était très particulier. Il ne se vidait jamais et son vin était un véritable nectar. Andiù avait bonne réputation dans le voisinage.

    Mais, quelques jaloux sont allés voir le seigneur pour lui rapporter que le laboureur lui volait son vin pour le distribuer aux manants qui passaient.

    Pour le confondre, le noble homme décide de se déguiser en paysan et il va voir Andiù. En arrivant à sa hauteur, il lui demande à boire.

    Son laboureur s’exécute et se joint à lui pour déguster une coupe. Le seigneur s’aperçoit alors que ce n’est pas son vin qui sort de ce Barralet. Il est bien meilleur que le sien, certainement d’origine divine. Les deux hommes boivent de trop et s’endorment. Pendant ce temps, l’histoire dit que ce sont les anges qui font travailler les bœufs. Une image que l’on retrouve d’ailleurs dans le tableau. Au réveil, le propriétaire reconnaît que ses soupçons n’étaient pas fondés et ils deviennent amis.

    Saint-Nazaire ou Saint-Aphrodise

    Arrive le jour du décès d’Andiù. Un conflit éclate entre les chapitres de Saint-Nazaire et de Saint-Aphrodise. Chacun veut récupérer la dépouille du saint homme. Il est alors décidé d’atteler les bœufs, de poser son corps sur la charrette et de voir la direction qu’ils vont prendre. Les bêtes ont choisi d’aller vers Saint-Aphrodise.

    Messe chantée

    Le tableau, à l’origine, était dans la basilique Saint-Aphrodise. Il est daté du XVIIIe siècle de peintre inconnu.

    En 1992, la partie romane de l’édifice a été fermée parce qu’elle nécessitait de gros travaux de mise en sécurité. Quelque temps après, la confrérie a fait déplacer le tableau dans l’église de La Madeleine pour garder le mémorial. Depuis, il a été restauré et a repris son emplacement originel, grâce à la volonté de la confrérie et des Amis de Saint-Aphrodise.

    La cérémonie, était présidée par l’archiprêtre Bernard Boissezon, en présence du père Jean-François Guisset, chapelain de la confrérie. Henri Barthès, président de la Société Archéologique de Béziers tenait les grandes orgues au cours de la messe chantée

    À l'issue Sant Andiù a ouvert son barralet pour déguster les vins de Béziers, accompagnés des fameuses coques.

    Un confrérie créée en 1140

    La confrérie de Sant-Andiù a été créée en 1140. Elle était d’abord consacrée aux laboureurs avant de devenir bachique. Au-dessus de l’autel qui lui est consacré dans la basilique, on retrouve les symboles du travail de la terre avec une houe, une faucille, une charrue, un épi de blé…

    Dissoute pendant la Révolution française, la confrérie a été réactivée en 1968. Des recherches sont en cours pour savoir si ce n’était pas plutôt en 1920. Quoi qu’il en soit, elle est toujours dynamique aujourd’hui et perpétue l’amour du vin de son saint patron.

  • Affaire Battisti : le maire de Frontignan victime de ses positions idéologiques

    Doc4.jpg                                  Pierre Bouldoire                                                         Cesare Batisti

     

    Tout s'est déroulé dans la plus grande discrétion. La presse aux ordres toujours prompte à dénoncer ce qui ne lui convient pas s'est bien gardée d'en faire la Une de ses publications. Cesare Batisti, terroriste italien d'extrême-gauche a reconnu, 40 ans après les faits, sa responsabilité dans quatre meurtres, diverses actions violentes et braquages à main armée. Celui qui fut protégé pendant des décennies par le parti socialiste (François Mitterrand et François Hollande) et l’intelligentsia de gauche vient en quelque sorte d'établir que ses protecteurs français avaient joué, comme tous les gogos à la mode, les idiots utiles.

    Pierre Bouldoire gravement discrédité

    Le maire socialiste de Frontignan et premier vice-président du conseil départemental, Pierre Bouldoire, est plus que jamais au cœur des critiques. Il avait largement soutenu Cesare Battisti pendant ses années de cavale en lui accordant notamment en 2004 la citoyenneté d’honneur de la ville qu'il dirige. Il lui avait même permis de s’exprimer lors du  Festival international du roman noir. Pendant 15 ans il a ainsi soutenu un fugitif en le présentant comme un révolutionnaire respectable alors que les soupçons à l’encontre de Cesare Battisti étaient conséquents. Cette affaire décrédibilise ce maire définitivement, lui qui  a associé le nom de sa ville à un criminel notoire. Il a annoncé vouloir retirer son titre de citoyen d’honneur à Cesare Battisti, ce qui était la moindre des choses. Il eut été de la plus élémentaire décence de reconnaître l'aveuglement idéologique dont il avait fait preuve ! 

    La presse elle-même n'a rien reconnu. Midi Libre en particulier n'a rien trouvé de mieux que de donner la priorité de parole au maire incriminé.

    L’opposition municipale emmenée par son chef de file Gérard Prato s'est étranglée d'indignation. Elle a énergiquement protesté non seulement contre Pierre Bouldoire « qui doit présenter des excuses officielles aux familles de victimes et aux habitants de Frontignan » mais aussi contre Midi Libre qu’elle accuse « d’une forme indirecte de censure de l’opposition ». En effet, comme l’attestent les nombreux mails et textos envoyés dès la reconnaissance de ses actes par Batisti, Gérard Prato a souhaité réagir à l’affaire en exigeant notamment un retrait de la citoyenneté d’honneur du terroriste italien. Malgré ses demandes réitérées pendant plusieurs jours, ses interlocuteurs au Midi Libre ont tergiversé, hésité, biaisé, donné des signes d’intérêt pour le communiqué du RN mais en temporisant : « Une stratégie délibérée pour gagner du temps et laisser la mairie préparer un contre-feu » a affirmé Gérard Prato. C'est la méthode classique qui consiste à tenter de faire oublier les scandales provoqués par leur protégé.

    C'est ainsi que Midi Libre donnait quelques jours après un espace pour que Pierre Bouldoire puisse communiquer sur le sujet en annonçant notamment le retrait (demandé depuis 5 jours par l’opposition) de la citoyenneté d’honneur. Aucune mention de Gérard Prato et de son communiqué n’ont été alors publié. La réaction de l’opposition municipale n’a été diffusée que partiellement dans un article de synthèse sur cette polémique. Ce traitement médiatique auquel nous sommes maintenant habitués nous rappelle que Midi Libre est un organe dépendant du groupe Baylet et donc aux mains de la gauche et de la finance régionale.

    Mais les électeurs ne semblent plus gouter ce type d'hypocrisie. Lors des dernières élections européennes ils ont crédité, sur la commune de Frontignan, le parti socialiste, soutenu par Pierre Bouldoire de 6,25 %, et Jordan Bardella, du RN, soutenu par Gérard Prato, de 36,92 %. Sans commentaire.

    Henri Bec

    Tiré de Lengadoc info