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Politique - Page 5

  • 29 mars 2017 : Ne manquez pas cette conférence !

     

    Mercredi 29 mars 2017,
    Jacques Tremollet de Villers
    sera à Béziers

    pour nous parler de son dernier livre :

    Jeanne d'Arc - Le procès de Rouen

     

    Tremollet J.jpgLe 21 février 1431 s'ouvre l’un des plus fascinants et décisifs procès de l’Histoire : celui de Jeanne d’Arc.


    Cette jeune fille de 19 ans, prétendue analphabète, hallucinée, hérétique, sera en moins de cent jours condamnée à être brûlée vive.
    Dès le premier interrogatoire, les juges, Cauchon en tête, assènent les coups. Ils sont abbés, docteurs en théologie, familiers du droit canon, décidés à la faire plier.


    Dès sa première parole, Jeanne, seule à la barre, déjoue les pièges des hommes d’Église et de loi. Elle fait preuve d’un ton libertaire, habile et plein d’humour qui les déstabilise par la force de sa sincérité.
    Les voix, puisque c’est là l’essentiel, portent.


    Cent jours durant, va se jouer, en cette froide salle d’audience, l’éternel combat de la vérité.


    Tout procès se conclut dès la première audience. Jacques Trémolet de Villers, plaideur des plus importants procès politiques de ces dernières décennies, décrypte les paroles échangées et nous livre, en voix off, son commentaire jour après jour.
    Il introduit son lecteur dans la salle, lui fait comprendre les convictions des parties, et surtout lui fait saisir le courage sensible du personnage de Jeanne, jusqu’à craindre l’issue…

    ll y a du bon dans la procédure. Elle conserve, comme des pierres précieuses dans une châsse, un véritable trésor, et demeure en dernière analyse la seule raison sérieuse d’organiser la justice des hommes. Le texte intégral du procès, seul témoignage à faire véritablement entendre Jeanne, a été élaboré, de façon minutieuse, à partir des actes authentiques (les minutes conservées en latin et en français), vérifiés aux meilleures sources et complétés par les dépositions du procès d’annulation.

    Jacques Trémolet de Villers a plaidé de nombreuses affaires civiles et pénales à caractère politique, idéologique et médiatique. Écrivain, il a publié une biographie du célèbre avocat du XIXe siècle Pierre-Antoine Berryer, Aux marches du palais, de même que Heureux qui comme Ulysse, commentaire de son anthologie de la poésie française Vingt-quatre poèmes que nous devrions savoir par coeur pour les dire à nos enfants. Il poursuit son travail avec cet « Évangile selon Pilate » qu’est le procès de Jeanne d’Arc.

     

    QU'EN DIT LA PRESSE ?

    Le résultat est saisissant.
    Famille chrétienne - 13/02/2016

    Voici un livre à lire de toute urgence.
    Le Figaro littéraire - 28/01/2016

    Précieux document historique, ce beau livre est aussi une leçon politique et spirituelle...
    Le Figaro magazine - 29/01/2016

    Lues et commentées par un avocat, les minutes du procès de Jeanne d'Arc sont l'occasion d'une méditation sur le bien commun, la justice et l'iniquité des procès politiques.
    Le Figaro Histoire - 01/02/2016

    La leçon est de grande portée, et d'une brûlante actualité.
    Politique magazine - 01/02/2016

    Jacques Trémolet de Villers ne refait pas le procès, il le vit.
    Livres Hebdo - 08/01/2016

    Me Trémolet de Villers l'éclaire (le procès) pour nous en expert et en amoureux, par une lecture limpide et lyrique.
    Valeurs actuelles - 03/03/2016

    C'est la première fois qu'un homme de métier commente pas à pas le procès.
    La Croix - 25/02/2016

    La belle étude que publie maître Trémolet de Villers, en effet, apporte à ces textes si souvent lus et commentés, le regard, les connaissances, l'expertise du juriste, et surtout l'expérience, précieuse, de l'avocat...
    NRH - 01/05/2016

    Jacques Trémolet de Villers (...) est revenu sur ce procès avec le regard neuf d'un avocat qui découvre un dossier pour la première fois.
    lefigaro.fr - 30/05/2016

     

    La conférence sera donnée le mercredi 29 mars 2017 à 19h au restaurant Le Maria Thérésa, à Béziers

    Entrée : 54 avenue du 22 août ou 23 rue Solférino.

    De plus amples détails seront donnés dans une prochaine publication.

  • LA CHRONIQUE A LAQUELLE A ECHAPPE LE PETIT JOURNAL CETTE SEMAINE…

    KLEBER MESQUIDA ET

    LE JEU DES MILLE EUROS DU PARTI SOCIALISTE

     

    La chronique de Jean-Pierre Pelaez

    Pélaez1.jpgLe Canard Enchaîné de cette semaine nous apprend que si certains se montrent généreux avec leurs femmes et leurs enfants, n’hésitant pas, en bons pères de famille, à leur trouver un travail bien rémunéré en cette dure période de chômage, il en est d’autres qui se distinguent par leur avarice envers le parti qui les a investis. Et c’est une sorte de Hit-Parade des radins que publie le journal satirique, au quatrième rang desquels figure le Président Mesquida, célèbre pour ses lancers du Journal d’Anne Frank en séance du Conseil Départemental. 

    Tout le monde connaît le Jeu des Mille Euros, retransmis tous les jours de la semaine et depuis plus de cinquante ans, et qui est la dernière émission populaire de France Inter, la radio des bobos de gauche et de la lutte contre le Front National.

    Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que le Parti Socialiste, emboîtant le pas à cette radio, avait appliqué ce même jeu à ses élus, et notamment au Président du Conseil Départemental de l’Hérault. Appliqué ou plutôt détourné de son sens. Car le jeu revu par les socialistes consiste à présent non pas à poser des questions aux adhérents élus pour leur faire gagner cette somme, mais au contraire à leur faire payer cette somme pour pouvoir poser des questions. Et c’est ainsi que le pauvre Président devait s’acquitter tous les mois de 650 € pour le parti, 350 € pour le groupe et 150 € pour la Fédération…  soit en tout mille euros ! 

    Or, voyez comment dès lors qu’on a pris goût à ce jeu, l’addiction est telle qu’on ne peut plus s’arrêter. Et le goût de l’impôt et des taxes est tel chez les socialistes que tout est bon pour les augmenter. Ainsi, le trésorier du groupe a transformé les 350 € en 1200 € pour le malheureux Kléber, coupable d’être monté en grade depuis qu’il est Président du Conseil Départemental et donc redevable d’une somme plus importante. Lequel n’ayant pas fait vœu de pauvreté au service de sa passion d’Hérault, ne l’entend pas de cette oreille. Apprenant la nouvelle entre une visite à la cave coopérative de St Matthieu de Tréviers et un banquet républicain à Bédarieux, le président, pris d’un accès de furibardise aiguë, a refusé de payer, si bien qu’il se retrouve aujourd’hui avec un passif de 17000 €, et à la quatrième place du hit-parade des ratchous. Heureusement, au moment où il a appris la nouvelle, le Journal d’Anne Frank ne se trouvait pas à portée de sa main.

    Toutefois, et malgré son avarice présumée, on ne peut que le louer d’avoir ainsi refusé cette exploitation scandaleuse des élus par un parti qui lutte depuis toujours contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Trop c’est trop, et notre rebelle a préféré démissionner du groupe, et garder ses mille euros.

    La question qui se pose à présent -et elle est cruciale, car porteuse de sens- est la suivante : que va t il faire tous les mois de ces mille euros qu’il a vaillamment réussi à soustraire à l’avidité du Parti Socialiste ? Et comme je suis toujours prêt à aider mon prochain et en tant que manant électeur à faire des propositions sérieuses et responsables aux princes élus socialistes, en voici quelques-unes que je lui suggère, et qui me paraissent tout à fait appropriées : 

    - Verser cette somme aux restos du cœur de l’Hérault, dont le nombre des bénéficiaires a très nettement augmenté pendant le quinquennat socialiste Hollande, consacré au combat contre la grande finance. 

    - Renflouer tous les mois Sortie Ouest, actuellement en déficit, pour la poursuite de son excellence auto-proclamée et son combat pour le progrès indéfini et indéfinissable de l’Homme vers un futur désirable. En échange il pourra bénéficier d’une invitation permanente à aller tous les soirs assister aux spectacles de lutte contre le divertissement des foules.

    - Effectuer un virement de ce montant, tous les mois, à la Mairie de Béziers, pour la restauration de la statue du Titan. 

    - Attribuer généreusement ces mille euros à J. M. Du Plaa, obligé de marcher à pieds, pour qu’il puisse enfin passer le permis de  conduire, et s’acheter une voiture.

    - Refaire la façade délabrée de la permanence du Parti Socialiste avenue Foch, qui menace de s’écrouler sur la tête des passants et constitue une véritable pollution visuelle, à l’heure où la ville de Béziers est en pleine rénovation.  .

    - Attribuer cette somme à sa collègue biterroise Mme Rossignol, pour l’organisation de conférences chantantes et pédagogiques sur l’art d’apprendre à apprendre et sur la construction par l’élève de son parcours de savoirs, de savoirs-être et de savoir-faire.

    Les utilisations possibles, on le voit, de ces mille euros sont innombrables : souhaitons donc que le Président Mesquida, dans son souci de démentir le Canard Enchaîné, saura trouver celle qui le lavera de tout soupçon de radinerie.

  • Déchets : une gestion calamiteuse - Nouveau communiqué de l'OMESC

     

    OMESC.jpg          

     

     

     

     

    LES GOELANDS REMERCIENT

                      la Communauté d’Agglomération Béziers Méditerranée!

                                                                 (CABM)

     

    L’Organisme de Médiation en Environnement Santé et Consommation agrée en environnement, devant la gestion calamiteuse des déchets, continue d’informer la population dans les réseaux sociaux (puisque Midi Libre ne le fait pas) sur le suivi de nos poubelles jusqu’au Centre d’enfouissement technique (CET), Installation de Stockage de Déchets Non Dangereux (ISDND).

     

    Traitement des ordures pour les nuls

    La poubelle contient 70% de papiers et plastiques et 30% de déchets putrescibles (le reste des assiettes et épluchures)

    Si les papiers sont contaminés il n'est plus possible de les recycler quel que soit le procédé (on ne peut pas les laver !)

    Les déchets putrescibles sont faciles à composter soit chez le particulier (tas dans le jardin, composteur, poules, vers de terre etc.) soit dans des structures basiques.

    L'installation d'Aspiran 1 million € est exemplaire puisqu'on retrouve son compost dans les grandes surfaces.

    Les déchets d'emballage (papier, plastiques transparents et opaques, métaux) nécessitent une participation humaine. L'usine de Villeveyrac (bassin de Thau) est financièrement équilibrée car elle recycle beaucoup.

    Enfin des déchets encombrants : en décharge (mais le vieux canapé s'il n'est pas désossé peut être enfoui et ne polluera pas beaucoup.

     

    Un peu d’histoire :

    Avant 2002, chaque ville autour de Béziers, gérait son approvisionnement en eau, ses transports urbains, le ramassage et le traitement de ses déchets.

    Patatrac ! Le 26 mai 2011, l’agglomération est créée afin de pouvoir mutualiser les moyens et permettre dixit l’ancien Président « des économies d’échelle ».

    Ainsi, la Communauté d’agglomération compte treize communes : Bassan, Béziers,Boujan sur Libron, Cers, Corneilhan, Espondeilhan, Lieuran les Béziers, Lignan sur Orb, Sauvian, Sérignan, Servian, Valras-Plage et Villeneuve les Béziers.ce qui représente environ 100 000 habitants.

     

    Quelques rappels :

    Ici nous n’aborderons que la collecte et le traitement des déchets qui a été confié le 26 mai 2011 à l’agglomération.

     

    En 2014, l’Unité de Valorisation des Ordures Ménagères (UVOM) a été arrêtée, sans aucune concertation des habitants et des associations environnementales et toutes les poubelles, préalablement triées par les habitants ont été enfouies à l’ISDND (ex CET) dans l’illégalité la plus complète pendant plus d’un an :

    Le bilan calamiteux :

    • une usine à 6 millions € qui livrée en 2014 ne fonctionne toujours pas.
    • seulement 50% des foyers de l’agglomération sont incités au tri et les déchets sont mélangés et deviennent non triables.
    • le comble : l’agglomération « maltraite » ses déchets sans aucun compte rendu sur la qualité du tri son coût et sur l’impact environnemental.

    Depuis cette date, la totalité des déchets est enfoui à la décharge de Saint Jean de Libron ISDND (prévue pour n’accepter que des déchets ultimes non fermentescibles).

    Sans tambour ni trompette, lors du Conseil d’agglomération du 2 février 2017, l’élu en charge du dossier, avouant que VALORBI (ex UVOM) ne fonctionne pas, propose d’externaliser les déchets ménagers au SITOM (ponctuellement !) pour un coût de 100,69 €/T X 4 000 t =soit plus de 400 000 €.

     

    Les goélands ne sont pas les seuls à se gaver alors que les riverains subissent : odeurs paysage ragoutant et circulation accrue de camions desquels s’envolent papiers et plastiques qui devraient avoir été récupérés à Valorbi !

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    L'escroquerie de l'agglo expliquée aux goélands de la décharge et aux pigeons !

    1- on déclare que les biterrois ne pourront jamais trier convenablement leurs déchets,

    2- on prend des « copains experts » qui vous font une usine qui trie tout (6 millions €),

    3- on refuse aux associations l’accès aux installations,

    4- on demande aux biterrois de trier un peu (sans aucun contrôle) histoire de se donner une touche écolo mais au final tout arrive dans la même filière,

    5- tous les élus ont voté pour dépenser plus en externalisant les déchets : 400 000 € de plus !

    6- on agrandit de 4 communes supplémentaires (Alignan du Vent, Coulobres, Montblanc et Valros) la communauté d’agglomération biterroise ce qui déresponsabilisera un peu plus chaque commune.

     

    Jean-Pierre GALTIER

    Président

  • Conseil départemental : c'est l'heure du budget ... et des augmentations d'impots !

     

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    Le débat d’orientation budgétaire relatif au département de l'Hérault s'est déroulé le lundi 23 janvier dernier au conseil départemental. Il est la première étape obligatoire qui précède le vote du budget. Celui-ci aura lieu au mois de mars prochain.

    S'agissant d'un simple débat, il ne fait pas l'objet d'un vote.

    En 2016 il avait fallu attendre le vote des taxes pour avoir confirmation d'une augmentation, ce que nous avions cependant prévu avec plusieurs mois d'avance, une nouvelle augmentation a d'ores et déjà été annoncée de "0,7 % minimum". Nous ne doutons pas que de telles précautions oratoires cachent une augmentation supérieure. Une augmentation équivalente est également programmée pour les années prochaines...

    INDÉCROTTABLES ! Alors que nous venons de subir un quinquennat déplorable qui a ruiné la plupart des foyers français, on n'hésite pas à prélever ce qui reste. Tout ceci sous les prétextes maintenant classiques d'augmentation des charges ou des baisses des dotations. Mais c'est justement dans ces situations que l'effort de rigueur doit être prioritaire !

    Dans ces conditions, comment la majorité socialiste du département pourrait-elle continuer à financer des projets exclusivement idéologiques ou maintenir la fidélité de son électorat par l'attribution de subventions parfaitement ciblées ? C'est toute la question. Et l'on y répond simplement par une augmentation des prélèvements. Le bien commun, l'intérêt général sont loin de ces préoccupations ...

    Nous ne manquerons pas de revenir sur les détails du budget lorsqu'ils seront portés à notre connaissance.

    Pour l'instant vous pouvez découvrir le rapport du président en cliquant ICI et les annexes ICI. Ils vous en apprendront déjà beaucoup

  • Communiqué de l'OMESC : Alerte aux biterrois !

     

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    ALERTE AUX BITERROIS :

    LA CABM « MALTRAITE » NOS DECHETS !

     

     

    L’Organisme de Médiation en Environnement Santé et Consommation agrée en environnement, devant la gestion calamiteuse des déchets va informer la population dans les réseaux sociaux et dans le Journal de Béziers à l’aide de petits films décrivant le suivi de nos poubelles jusqu’au CET (ISDND).

     

    Un peu d’histoire :

    Avant 2002, chaque ville autour de Béziers, gérait son approvisionnement en eau, ses transports, le ramassage et le traitement de ses déchets.

    Patatrac ! Le 26 mai 2011, l’agglomération est créée afin de pouvoir mutualiser les moyens et permettre dixit « des économies d’échelle ».

    Ainsi, la Communauté d’agglomération compte treize communes : Bassan, Béziers,Boujan sur Libron, Cers, Corneilhan, Espondeilhan, Lieuran les Béziers, Lignan sur Orb, Sauvian, Sérignan, Servian, Valras-Plage et Villeneuve les Béziers.ce qui représente environ 100 000 habitants.

    D’autres communes doivent rejoindre l’agglomération en 2017.

     

    Les déchets :

    Ici nous n’aborderons que la collecte et le traitement des déchets qui ont été confiés le 26 mai 2011 à l’agglomération.

    Dans un courrier adressé au Maire de Béziers et Président de l’agglomération, en date du 28 novembre 2011, suite au Comité consultatif de l’environnement, nous écrivions :

    En liminaire, nous participons depuis sa création à ce Comité qui n’a de consultatif que le nom ; le Larousse indique d’ailleurs pour le mot consultatif : « qui donne des avis, des conseils ». Or, à ce jour, nous ne recevons aucun dossier au préalable, qui nous permettrait de bien comprendre les enjeux et de présenter des arguments ou des propositions positives. A chaque réunion nous nous insurgeons contre cette façon de faire mais rien ne change : c’est toujours la même méthode de « livré direct » qui est utilisée. Il nous est « proposé » seulement un exposé des décisions prises soit en Conseil Municipal soit, plus grave car plus important, en Conseil d’Agglomération.

    D’ailleurs, si nous avions été « consultés » sur le projet de transférer la compétence déchets à l’agglomération, nous nous y  serions opposés pour au moins deux raisons et sûrement plus si nous avions été « consultés » afin de bien étudier le dossier.

    En effet, lorsqu’on agrandit un périmètre d’action c’est en général pour obtenir des économies d’échelles ; or dans ce projet, mal ficellé :

    • on ajoute le personnel des communes de l’agglomération à celui de la ville de Béziers,
    • comme M Donnadieu nous l’a indiqué il faudra « égaliser » les différentes « habitudes » des employés qui travaillent entre 28 H et 35 H/semaine, on connait d’avance les résultats sur la rentabilité,
    • les taux, pour les ménages seront augmentés pour les biterrois pour un service identique.

     

    En fait l’intérêt pour la ville c’est clairement de se débarrasser de la gestion des déchets pour finalement la confier à des intérêts privés ce qui ne manquera pas de faire augmenter les coûts d’enlèvement et de traitement des déchets.

    Suite à la déresponsabilisation des Maires des 13 communes voici les résultats qui étaient prévisibles :

    • plus d’élus à rétribuer,
    • des employés moins rentables ou plus payés,
    • des décisions prises à l’unanimité (curieux tout le monde est d’accord): personne ne lit vraiment les dossiers présentés puiqu’ils sont validés par des conseils extérieurs et souvent lointains donc compétents !

    Quant au service rendu aux usagers :

    • des résultats « techniques » piteux ; en 2013 tout le compost a été mis en décharge (vf rapport CSS du 15/12/14)
    • seulement 1 000 composteurs individuels vendus à 10 €, alors que cela permettrait 6 Kg/habitant/an de déchets en moins à transporter et à trier soit environ 490 tonnes pour la ville de Béziers,
    • en 2014, l’UVOM a été arrêtée, sans aucune concertation des habitants et des associations environnementales et toutes les poubelles, préalablement triées par les habitants ont été enfouies à l’ISDND (ex CET) dans l’illégalité la plus complète * pendant plus d’un an,
    • un fonctionnement désastreux puisqu’à ce jour des travaux sont, encore, en cours !
    • seulement 50% des foyers de l’agglomération sont incités au tri,
    • le comble : l’agglomération confie à des industriels la gestion de ses déchets sans concertation du contribuable. Une fois par an un Comité (CSS) très restreint où l’OMESC n’est pas invité se tient en Sous-Préfecture où l’on dit : « cela va s’améliorer»

     

    Ce n’est que face à l’opposition de l’OMESC, du comité de quartier Badones-Montimas et du MNLE qu’un article paru dans Midi-Libre (19/12/2013) expliquait aux habitants que cette unité fonctionnant mal, 6 000 000 € allaient être investis pour installer une nouvelle unité.

    Cette nouvelle entité appelée VALORBI devait être un modèle de performance selon l’article «paru dans ML (La Voix de son Maître) : « La nouvelle Uvom sera plus performante ». Il ne s’agit pas seulement pour l’Agglo, de moderniser son Unité de valorisation des ordures ménagères (Uvom) vieillissante. Sa nouvelle structure  devrait (heureusement c’est du conditionnel) permettre de pouvoir valoriser non plus 20% des 41 000 t de déchets réceptionnées, mais 60 à 70% ; d’augmenter le tonnage traité pour passer à 62 000 t/an ; de produire moins de compost, soit entre 3 000 et 4 000 t au lieu des 7 000 t produites jusqu’à présent, mais de meilleure qualité répondant à la norme NFU 44051, qui permet entre autres son utilisation en agriculture…

     

    Quant au coût :

    • des appels répétés et dispendieux à des cabinets conseils extérieurs alors que la bonne gestion serait de se rendre dans des communes qui ont réussi à bien traiter leurs déchets,
    • plus de 6 millions € dépensés pour construire Valorbi (remplaçant l’UVOM) : un an de travaux, sans amélioration notable,
    • des conditions de travail pour le personnel Valorbi « lamentables » !

    Jean-Pierre GALTIER

    Président

     

    le Comité de défense Badones-Montimas et l’OMESC ont déposé une action contre cette décision  en janvier 2014 au TA et la décision a été rendue (trois ans après) : «  Il n’y a pas lieu de statuer sur les conclusions du Comité de défense des Hauts de badones-Montimas et de l’Organisme de Médiation en Environnement Santé et Consommation OMESC tendant à l’annulation de l’article 2 de l’arrêté du Préfet du 27 décembre 2013 

  • Message de soutien au maire de Béziers

     

    En butte une fois de plus à la haine de l'Anti France, Robert Ménard fait l'objet de poursuites devant le tribunal correctionnel pour des propos de simple bon sens.

    Merci de signer la pétition ci jointe.

    Cliquez sur l'image ci-dessous :

     

     

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  • L'Acropole : découvrez le projet

    Découvrez le projet d'aménagement de l'Acropole, l'ancienne prison et l'ancien tribunal.

    Cliquez sur l'image ci-dessous :

     

  • Sortie-Ouest flashée par la Gauche et cernée par le PS

       

    demandons un referendum !

     

    Par Jean-Pierre PELAEZ

    Auteur Dramatique Biterrois

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    Lors des dernières élections départementales, appelé à la rescousse par les amis de Gauche, le critique-caviar de Libération Thibaudat s’effrayait de ce que sortieOuest était « flashé par la Droite », puis, comme en écho, sa consoeur du Monde écrivait que sortieOuest était cette fois «cerné par le FN ». Conformément à la célèbre méthode Joffrin, il s’agissait, au lieu de répondre sur le fond à des critiques amplement justifiées, de crier au loup, de dénoncer un complot de Droite ou d’Extrême-Droite, contre un établissement culturel de Gauche. Mais dire que sortieOuest, présenté comme « le phare culturel de la région » -après celui de la Jetée/Est de Valras-Plage-, serait menacé par les fascistes réincarnés des années 30 ne pouvait faire oublier ce qu’est réellement ce lieu.

    Aujourd’hui, loin de l’être par le FN ou par la Droite, sortieOuest se retrouve « flashé » par la Gauche et « cerné » par le PS. C’est que la vérité des critiques formulées ces dernières années sont en train de rattraper cette caricature de lieu culturellement correct, dit de service public : sortieOuest -dont la devise pourrait être « nul n’a de talent hors nous et nos amis »- est à l’idéal du théâtre populaire de Jean Vilar ce que le trou du souffleur est à la scène. C’est un lieu sectaire et politicartistique qui, au nom d’une excellence auto-proclamée, piétine depuis dix ans la liberté d’expression et la diversité de la création théâtrale et du théâtre contemporain, y compris en région. On était en droit d’attendre d’un théâtre financé par l’argent public du département qu’il accueille la diversité de la création dans le département, il n’en fut rien. Confiné dans l’entre-soi, le snobisme provincial, et le moule culturel bien pensant défini par le Ministère, ses DRAC et ses critiques parisiens, microcosme censé détenir la Vérité, rabâchant les Classiques revisités, le Tout Adaptable et les sempiternels « spectacles d’après… », sclérosé par le sectarisme de gauche, il est en définitive une sorte de réminiscence de l’art soviétique sous Brejnev, et un affligeant conformisme d’Etat, à l’instar du circuit des Scènes Nationales, la pire caricature qui soit de l’Art Officiel, et dont le fossé avec le peuple se creuse de jours en jours. Or l’Art en général, le théâtre en particulier doivent être libres et ouvert à tous, s’ils veulent être en prise sur le peuple, porteurs de réflexion et d’intelligence, et non une sinistre propagande bienpensante, un salon de précieuses ridicules ou un étalage de couillonnades subventionnées dites avant-gardistes. Rattrapé par toutes ces évidences, accumulant les déficits, ce théâtre est déclaré aujourd’hui contre-productif à tous égards, et promis au recyclage écologique par ceux-là même qui ont porté le monstre depuis dix ans.

    Mais déjà, et selon le quotidien Midi Libre / Béziers, les adeptes s’organisent, par le biais d’une association intitulée Les amis de sortieOuest. Ils occupent le temple et prient pour sa résurrection. Si bien, qu’au début de son article, la journaliste de Midi-Libre elle-même, pourtant bienveillante, les appelle "adeptes", nom que tous les dictionnaires sans exception donnent aux membres d'une secte ou d’une religion ! L’association dénonce le procès qui est fait à ce théâtre que d’aucuns -en tout cas pas moi !-, qualifieraient d’élitiste. C’est archi-faux : personne ne dit que ce théâtre est élitiste, et il est en général qualifié de pseudo-élitiste ou bien il est dit amicalo-élitaire et d’excellence auto-proclamée. C’est tout à fait différent. 

    Face au flash et à l’encerclement,  Les amis de sortieOuest promettent des actions. Vont-ils, selon la méthode habituelle, aller brailler sous les fenêtres du Prince Départemental/Socialiste, danser et taper dans les mains pour faire tomber le jackpot et la manne financière dont les sachants se nourriront, dans l’intérêt du peuple ignorant ? Vont-ils se rassembler sous les fenêtres du Président Vidal, à la mairie de Cazouls-les-Béziers, où le déesse-dieu Vartralala pourrait apparaitre en lévitation dans le ciel de la place des Cent-Quarante, et lire l’Évangile selon Saint-Vitez à l’assemblée des adeptes et des fidèles mécontents. Ou bien obligeront-ils le Président Mesquida, une serpillère sur la tête, à assister tous les soirs aux pensums de l’art officiel du théâtre, relu par un metteur en scène de l’avant-garde d’État ?

    La seule façon à mon avis de sortir de cette situation, c’est d’organiser à Béziers un grand referendum, qui est la forme la plus démocratique qui soit. Que les innombrables spectateurs de sortieOuest, pédagogues, cultureux, sociologues, femmes libérées, militants en tous genres, leurs parents, leurs amis, leurs nièces, cousins, cousines et neveux, tous les fidèles, les amis, les amoureux, les adeptes, les rendus idiots, les utiles, les adorateurs, les barons socialistes et leurs manants électeurs, mais aussi les plombiers, les zingueurs, les charcutiers, les banquiers, les pharmaciens, les éboueurs, les gendarmes, les marchands de chaussettes, les battants, les camionneurs, enfin tous, que le peuple tout entier, et aussi tous ceux qui, de manière générale, n’ont pas encore réalisé la dimension cosmique et comique de ce lieu, qui n’ont pas été illuminés, qui n’ont pas entrevu son intelligence subliminale ou sondé sa profondeur abyssale, appellent comme moi à l’organisation immédiate d’un referendum, dont la question posée pourrait être : Sortie Ouest doit il rester ce qu’il est, un théâtre amicalo-élitaire de gauche et d’excellence auto proclamé,  ou bien doit-il devenir un théâtre exigeant et populaire, inspiré des  idéaux de Jean Vilar, un véritable lieu de Culture, ouvert à tous parce que délivré de la politicaillerie sectaire ?

  • Conseil départemental : le sectarisme et la mauvaise foi atteignent des sommets

     

    Nous avons, à plusieurs reprises, informés nos lecteurs de l’insupportable attitude de président de l'assemblée départementale à notre égard.

    Lors de la dernière assemblée, le climat s'est à nouveau dégradé. Les injures sont allées bon train. Il semble que la catastrophe annoncée des prochaines élections présidentielles et législatives soient un sérieux facteur de tension dans le camp socialo-communiste.

    Mais nous ne pouvions pas rester sans réponse. Vous trouverez ci-dessous la lettre que nous avons adressée au président Mesquida.

     

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  • Attention ! une épidémie de TOC ravage le bitterois ! C'est grave docteur ?

     

    Nous avions relaté, dans une chronique précédente, l’arrivée sur notre territoire d’un dangereux virus provocant des Troubles Obsessionnels Compulsifs dont avait été notamment victime notre sous-préfet. Nos premières études avaient montré que cette phobie avait vraisemblablement pour origine l'élection puis la présence constante des conseillers départementaux de Béziers dans tous les aspects de la vie de l’arrondissement.

    Par mesure de précaution il avait été procédé à une désinfection complète et méticuleuse du bureau du président de l’agglo. Mais le caractère très contagieux de ce virus ne l’a pas épargné. Dans un entretien accordé à une publication très gauchiste, et donc confidentielle, il lui était notamment demandé s’il entendait se présenter aux élections législatives. Ce à quoi il se contentait de répondre que les conseillers régionaux et départementaux ne servaient à rien et ne pensaient qu’à fréquenter les cocktails. L’incohérence de la réponse permet de se rendre compte de l’effet dévastateur de ce trouble irrépressible.

    Il faut dire que des informations constantes lui parviennent régulièrement de ses amis PS et autres UMP : oui, lui dit-on, les conseillers départementaux sont présents sur le terrain, auprès des associations, des particuliers, des maires, attentifs aux difficultés ou aux projets de chacun. Oui, ils sont assidus aux commissions de travail et aux assemblées départementales à Montpellier. Oui, Ils interviennent régulièrement sur les sujets généraux et techniques. Oui, ils les étudient préalablement lors de fréquentes réunions de travail. En résumé lui disaient ses informateurs : "C'est exact, président, on les voit partout". Cela le mettait dans un état second.

    Bien que non relayés par la presse muselée, ces rapports, puisés aux meilleures sources, ne manquaient pas de le troubler : d’où ce profond traumatisme et la perte progressive de ce sourire que l’on pensait définitif. Appelé en consultation, un jeune interne de l’hôpital, qui approfondit ses études psychiatriques, a quant à lui, diagnostiqué « le syndrome de la grenouille contrarié » qui, a-t-il expliqué à ses proches, se traduit par le sentiment chez le patient que des forces obscures l’empêchent de gonfler comme les grandes qualités qu’il s’attribue lui permettraient de l’espérer. On dit que dans ses phases les plus aigües, il lui arrive de se dresser la nuit, transpirant et hagard, marmonnant des propos incohérents dans lesquels on arrive à distinguer des noms comme « Nicole !, Isabelle ! ou Marie-Emmanuelle !».

    Cela se traduirait également par des angoisses fébriles, des cauchemars incontrôlables, des phobies abstruses ou des troubles violents.

    La gravité de son état laisse très perplexes et désemparés ses collaborateurs les plus proches qui sont désormais « à bout 1» de souffle et renoncent définitivement à continuer à lui faire « du plat 1 » pour obtenir des soutiens qu’il n’est plus en mesure de leur accorder, tellement les résultats des consultations populaires successives montrent une désaffection et un désamour constants et durables. Et comme la force de leur conviction leur a toujours permis de rester fidèle à la maxime du président Edgard Faure « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent », on dit qu’ils envisageraient maintenant de rallier la puissante formation « Force Nouvelle » à laquelle d’aucun prédisent un avenir prometteur…

    Malgré le regret d’avoir à vous communiquer de si pénibles informations, il nous a semblé indispensable de les porter à votre connaissance, afin que chacun puisse comprendre l’origine de tels propos qui risquent de se reproduire si un traitement radical n’est pas trouvé entre temps. Il semblerait que sur le territoire de nombreuses bonnes volontés s'y emploient.

    Henri Bec

    1 - Toute ressemblance avec des personnages existants ne serait que pure coïncidence

     

    Pour lire la réponse de Nicole Zenon, cliquez ICI

  • NOUVEAU SCANDALE POLITICO-MEDIATIQUE ! MOBILISEZ VOS RESEAUX ! DIFFUSEZ SANS MODERATION !

    Le petit livre bleu du président Lacas

     

    Le Petit Journal, pour lequel nous avions jusqu'à présent, et avec nous bon nombre de lecteurs de Béziers et de sa région, une sympathie certaine, dans la mesure où il se démarquait avec courage et intelligence du politiquement correct, rejoint le troupeau des Carpettes de Panurge(1), toujours disponibles pour prêter allégeance à la pensée unique.

    Chaque semaine, notre ami Jean-Pierre Pelaez y donnait une chronique pleine de de bon sens, d'humour et de fantaisie. C'en était trop pour les tristes sires (dans tous les sens du mot) que seules intéressent les places dorées des palais de la République, auxquelles ils se raccrochent avec d'autant plus de virulence et de coups tordus qu'ils les voient menacées.

    Rétrogradée en 42ème page dans le n° 363 du 21 septembre, cette chronique ne figure plus dans le denier n° 364, sans que l'auteur en ait été informé. Ce sont, une fois de plus, des procédés intolérables. Il est donc recommandé de ne pas renouveler son abonnement ou de cesser l'achat au numéro.

    Le système aux abois use et abuse de ses armes favorites, chapelles d'influence et cénacles de pensée, pressions, mise en œuvre de la loi du silence ... pour tenter de sauver sa peau. Il nous appartient de le faire savoir.

    C'est avec un immense plaisir que nous publions cette chronique dès réception.

    Diffusez sans modération. A vos Facebook, twiter et autres ...

     

    LE PETIT LIVRE BLEU DU PRÉSIDENT LACAS

             

      Pélaez1.jpg Il y a quelques mois, on s’en souvient, le Président Lacas avait mis partout, aux frais du contribuable, des affiches sur lesquelles il se faisait remercier par ces mêmes contribuables pour un certain nombre de cadeaux payés avec leur argent. On ne sait si la campagne d’affichage en faisait partie. J’avais consacré à cet événement une chronique que le député de Béziers, grand admirateur de mes écrits, avait plagiée peu après dans le Bulletin Municipal.

                Ne reculant devant rien dès lors qu’il s’agit d’innovation culturelle, c’est un autre cadeau, et non des moindres, qui vient d’être fait par le Président à ces mêmes contribuables. Car à l‘instar du célèbre président de la Chine Soviétique, l’illustre Mao Tsé Dong, c’est de ses propres pensées qu’il régale la population sous forme de feuilleton, pensées inscrites sur des affiches au derrière des autobus, à l’image des célèbres « dadzi baos » de Pékin.

                Ainsi, depuis plusieurs semaines, les habitants de l’agglomération de Béziers ont le bonheur de découvrir, en voyant passer les autobus, et en exclusivité, la pensée du Président Lacas sur le premier des quatre éléments, l’eau. Elle nous apprend que « l’eau est un bien précieux », ce qui, on en conviendra, ne manque pas de profondeur sociologique, politique et même poétique. Car sans eau, il n’y a que du désert, et dans le désert, par définition, il n’y a personne, même si personne n’est là pour le constater.

                Après le Petit Livre Rouge du Président Mao, c’est le Petit Livre Bleu du Président Lacas qui devrait être présenté au fil des jours, non pas sur les murs et les murailles de Chine, mais sur les autobus de Béziers, Sérignan, Valras Plage etc…

                Et l’on se régale déjà ce que pourrait être la suite, tout aussi instructive, sur les vertus des quatre éléments, qui sont le fondement de la médecine chinoise, de l’acupuncture et du Confucianisme, doctrine héritée du philosophe Kongfuzi, ou Maître Kong. Après l’eau qui est un bien précieux, peut-être nous apprendra-t-il que la terre est basse, que l’air doit être pur, et enfin que le feu réchauffe, surtout quand il fait froid. Et que seul celui qui écrit a des chances d’être lu, celui qui parle a des chances d’être écouté, sauf s’il parle pour ne rien dire. Et qu’à Sortie Ouest rien de nouveau…

                Mais comme un bienfait n’arrive jamais seul -et les biterrois ont vraiment de la chance- j’ai entendu dire que le Petit Livre Bleu des pensées du Président Lacas pourrait être illustré par des photos, celles, les plus récentes, tirées de l’album électoral du député Aboud, actuellement sur tous les fronts de l’action photogénique, à l’approche des élections…

                Par exemple, la pensée sur l’eau qui est un bien précieux se verrait agrémentée de la photo du député devant les écluses de Fonserane, ou sur le chemin conduisant au moulin de Bagnols. Pour celle sur le feu qui réchauffe, on reprendrait la photo où il pose en costume / cravate au milieu des pompiers. La terre qui est basse serait illustrée par celle du député sur un tracteur ou une machine à vendanger, qu’il tente en vain de faire démarrer. Enfin, et pour l’air pur, on le verrait quand il a visité une fabrique de placoplâtre, un casque sur le tête et un gilet fluo sur les épaules.

                Après les quatre éléments, le président Lacas pourrait agrémenter le derrière des autobus avec une nouvelle série de pensées sur les dix plaies d’Egypte, en commençant par la pluie des grenouilles ; il pourrait ensuite disserter sur l’invasion des sauterelles, la peste noire, le choléra brun, le propos nauséabond, le rejet de l’autre, la posture vomitive et le front républicain.

                On le voit, c’est donc un magnifique ouvrage qui se prépare, de la part de nos duettistes agglomérés, et nul doute que leur ami le transbattu délégué à la culture et à la médiathèque Du Plaa, qui n’a pas son pareil pour repérer les grands ouvrages de l’esprit humain, voudra parfaire cette belle réalisation culturelle : il fera certainement promouvoir par les médiathèques de Béziers et de Sérignan un livre qui  vise à une excellence digne du Festival des Terrasses du Cantet.

                 Un événement culturel sans précédent, puisque ce sera aussi le premier ouvrage du « Lacasaboudupla », ce mutant politique né par génération spontanée en 2014, qui fait l’objet d’une recherche approfondie au sein l’Université de New-York et à l’Institut des Sciences Politiques de Paris, et auquel j’avais consacré en janvier dernier une autre chronique.

    Jean-Pierre Pélaez
    ______________________________________________________

    (1) Note sur les moutons de Panurge

    Le qualificatif de "carpette" nous a semblé mieux adapté à la situation que celui de "mouton". Mais le symbole reste le même.

    Dans un troupeau de moutons, lorsque la tête du troupeau change de direction, les autres suivent 'bêtement'.
    Au point que, lorsque des éléments paniqués se dirigent vers un ravin ou une falaise, les autres suivent et tout le troupeau 'se suicide' sans qu'un seul se pose la question de savoir s'il fait bien de se jeter dans le vide, comme les autres (notez bien que, vu leur état, personne n'est allé ensuite leur demander pourquoi ils avaient agi aussi stupidement).

    Panurge est un héros de Rabelais qui, pour se venger d'une altercation avec le propriétaire d'un troupeau, a proposé de lui en acheter le chef, la plus belle bête, alors qu'ils étaient ensemble sur un bateau pour une traversée. Une fois l'animal payé, Panurge l'a jeté à l'eau.Bien entendu, les autres moutons, d'eux-mêmes, l'ont immédiatement suivi et tous se sont noyés.

  • NUMERO SPECIAL - Nom de la région : Henri Barthès nous écrit

    Donner un nom à une région n'est jamais anodin. Il enracine ses habitants dans une histoire et les situe géographiquement et historiquement dans celle de la nation à laquelle ils appartiennent. Le nom "Occitanie" qui a été choisi pour la notre n'a, contrairement aux apparences, aucun fondement historique ou philologique. Il n'est que le résultat de médiocres tractations politiciennes, teintées d'idéologie "mai 68".

    Nous avons aujourd'hui le grand plaisir de publier le texte que nous a fait parvenir Henri Barthès sur la question.

    Henri Barthès est spécialisé dans la paléographie, étude des écritures anciennes, la diplomatique, interprétation des documents anciens et la philologie, études des langues anciennes.

    Membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, de la Commission archéologique de Narbonne, il préside la Société Archéologique Scientifique et Littéraire  de Béziers depuis 2011.

    Il est Majoral du Félibrige, Académie de 50 poètes , écrivains ou philologues, fondée par Frédéric Mistral en 1854 pour la conservation et la défense de la langue d'oc. Au sein de cette académie, il est titulaire de la cigale d'or, titrée Cigale de la Narbonnaise.

    Outre plusieurs ouvrages historiques, il a publié en 1987 les Études Historiques sur la "langue occitane", ouvrage qui n' a pas manqué de susciter de vives polémiques, dans lequel est étudiée de manière critique la conception de la langue d'oc et du régionalisme languedocien dans les mouvements dits "occitans" ou "occitanistes".

    Ces études sont aujourd'hui d'une pleine actualité et nous avons estimé devoir faire du texte qui suit un numéro spécial de nos envois quasi hebdomadaires.

    On ne pouvait en effet trouver meilleur spécialiste. Mais le système est ainsi fait que le nivellement par le bas est toujours privilégié ...

    Henri Bec

    Vous pouvez retrouver cette étude sur notre site avec une meilleure condition de lecture en cliquant ICI

     

    Langue d’oc contre occitan ?

    Languedoc contre Occitanie,

    quel nom pour la langue,

    quel nom pour la Région ?

    LANGUEDOC

     

     

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      La langue

    Le latin parlé en Gaule a évolué différemment au Nord et au Midi. A partir du Concile de Tours (823), la langue parlée en Gaule a reçu le nom de roman, ou langue romane. Sous ce nom les Troubadours au Midi, les Trouvères au Nord ont créé en roman une poétique vernaculaire.

     

    Au XIIe siècle, dans les Croisades, les deux langages ont été mis en présence et on a désigné les contingents des soldats selon la langue que parlaient les hommes. Dans nos pays, le contact s’est produit à l’occasion de la Croisade albigeoise. On a connu lingua nostra, lengo-nostro : c’est à dire ceux de notre langue, ceux qui parlent notre langue.

    A la fin du XIIIe siècle une différence de langage entre le nord et le midi a été constatée dans la manière d’affirmer : au Nord : Oil (du démonstratif latin hoc, renforcé par un second démonstratif ille) au Midi : O ou Oc (du même démonstratif latin pris seul : hoc.) Un troubadour biterrois, Bernard d’Auriac en 1284 constate : Auziran dire per Arago Oil et Nenil en luec de Oc e de No. (1)

     Les marchands montpelliérains aux foires de champagne forment le terme langue d’oc, pour désigner leur corporation : Jean Chrétien, Capitaine de Montpellier et les marchands de la langue de Provence, de cette langue que l’on dit en langage vulgaire langue d’oc. Ce texte établit que la langue de la Provence (au sens large : tout le Midi de la France), est désignée en langage vulgaire (c.à.d. dans l’expression populaire) : Langue d’oc.

     L’usage populaire et autochtone est consacré dans la littérature universelle à la fin du XIIIe siècle par Dante Alighieri, Dans la Vita Nuova (1283) Se volemo guardare in lingua d’occo, et dans le Convivio, (1295) : quelli di lingua d’occo, et en latin dans De Vulgari eloquentia (1305) : Allegat ergo pro se lingua Oil…pro se vero argumentatur alio, scilicet O.

    Dans notre pays-même, ce sont les célèbres Leys d’Amors des sept troubadours toulousains (1324) qui établissent le nom de la langue romane méridionale : Tramezeron lor letra per diversas partidas de la lenga d’oc (2) Dès lors, et jusqu’à présent, la langue romane du Midi de la France est désignée sans solution de continuité par le vocable Langue d’oc. Une langue non-unifiée, formée de plusieurs dialectes (provençal, languedocien, gascon, limousin, auvergnat etc…)

     La province

    Le morcellement des pouvoirs, la rivalité et les guerres endémiques n'ont pas suscité avant le XIIIe s. la création d’un vocable d'ensemble. La Croisade albigeoise, affaire de la paix et de la foi, remit au Roi capétien une étendue vaste et relativement unifiée a la mort du dernier comte toulousain, Alphonse de Poitiers, en 1271. Trois Sénéchaussées la composaient : Beaucaire, Carcassonne et Toulouse. Les méridionaux, selon l’habitude du temps, nommèrent leur pays du nom de leur langue.

    Telle est l’intention des marchands montpelliérains de 1295 : Pour les contrats d’achat et de vente passés dans la ville de Nîmes, la province de Narbonnaise et dans toute la terre ou Langue d’oc. Et plus loin : L’université des marchands de la Provence et de la Langue d’oc fréquentant les foires de Champagne.

    Les Leys d’Amors de Toulouse considèrent Languedoc comme l’étendue où ces lois philologico-poétiques devront s’appliquer : tramezeron lor lettra per diversas partidas de la Lenga d’oc.

    Les français suivent cet usage, et dès la fin du XIIIe siècle, dans les actes en français, l’administration royale adopte le terme : Item pour la cause des prélaz et clercs de Langue d’oc, c’est assavoir des Sénéchaussées, de Tholose, Carcassonne et Beaucaire. (1298)

    Dès lors, dans les textes en français, Languedoc désignant la Province devient d’un usage universel, dans la chancellerie des Rois de France, mais aussi des Rois d’Angleterre pour leurs possessions aquitaines où l’on parlait cette langue d’oc. En littérature on le trouve chez Froissart, dans la balade d’Eustache Deschamps sur la mort de Duguesclin etc...Il n’a jamais cessé d’être employé, à toutes les époques, et il a pour lui une possession d’état indiscutable. On remarquera que, venu de la langue d’oc, le nom de la province est féminin. Il s’emploie sans article, comme dans la fameuse Histoire Générale de Languedoc des Mauristes dom Devic et dom Vaissète.

     

    OCCITANIE

     

    La langue française n’était pas universellement comprise dans le Midi, il fallait aussi ménager les susceptibilités méridionales. On eut recours pour l’administration parisienne de Languedoc à la langue latine, aisément comprise et universelle. La transposition de langue d’oc en latin donnait lingua de hoc, incorrect grammaticalement. On essaya des traductions, à Lyon : lingua hoquotina. 

    Enfin on résolut la difficulté. Ainsi dans des textes issus des Eaux et Forêts. D’abord énumération des Sénéchaussées (forestarum nostrarum quinque senescallie), puis au début du XIVe siècle : ad senescallos vel judices lingue occitane…(3) Lingue occitane, ici au génitif, pour lingua occitana.

    On analyse occitana comme dérivé de oc suivi du verbe cieo/citare (appeler ou ester en Justice) et du suffixe d’appropriation -anum, au féminin -ana. Occitana est une création de latinistes et bazochiens parisiens du XIVe siècle. De lingua occitana on forma en latin médiéval Partibus occitanis. Pour rendre le français Languedoc, au sens de Province ou Pays de langue d’oc.

    Il s’en faut que le terme ait été universel. Même dans les textes latins de la chancellerie ou des administrations françaises, on voit la notable persistance de Patrie lingua d’oc, voire Lengadoch et au génitif un curieux Lengadochii. (4)

    Les Humanistes à partir du XVIe siècle considèrent la langue d’oc comme la langue des Goths, c’est-à-dire des barbares, et jettent sur elle un opprobre durable. Le dictionnaire de Nicot (1606) donne en un seul mot linguaoccitana pour la langue, et linguoccitanus pour Languedoc, comme dérivé de Linguagothia, la langue des goths.

    Les érudits humanistes du XVIIe siècle, pour traduire élégamment selon eux, le mot Languedoc, forment le néologisme Occitania. Ainsi dans une vie de saint des Bollandistes : …in Narbonensis ditione, num Occitania seu Lengadocia inferiore, (Dans l’étendue de la Narbonnaise appelée maintenant Occitania ou Languedoc).

     

    Occitania est un vocable du latin des Humanistes parisiens du XVIIe, repris du latin de la chancellerie du Moyen âge, pour rendre en latin -et uniquement en latin- le mot Languedoc.

    En français il trouve un usage sous la forme de l’adjectif occitanien ou occitanique au début du XIXe siècle sous l’effet du romantisme. Rochegude écrit le Parnasse occitanien, Fabre d’Olivet publie les Poésies occitaniques.

    Occitanie a eu sporadiquement un usage restreint et ultra-minoritaire chez les littérateurs français du Midi, sous le rapport symbolique ou allégorique. Il n’est pas entré dans le fonds originel, usuel et autochtone de la langue d’oc. Frédéric Mistral et les Félibres ne l’ont pas employé. (5)

     

    OCCITAN

     

    A la fin du XIXe siècle, deux poètes, instituteurs de l'enseignement primaire dans le Toulousain, Antonin Perbosc et Prosper Estieu, sous l’influence des idées romantiques tardives et de l’anticléricalisme ambiant, voulurent s’opposer à Frédéric Mistral et aux Félibres, qu’ils jugeaient conservateurs et cléricaux. Ils formèrent un système d’écriture et d’orthographe de la langue d’oc, archaïsant, différent de l’orthographe traditionnelle rénovée par Mistral et les Félibres. Ils espéraient par ce retour en arrière unifier la langue et mettre fin à son morcellement dialectal, dans lequel ils voyaient l'effet de la décadence. Système simpliste, basé sur la lecture non-comprise d’une Grammaire Romane (Raynouard, 1818) depuis longtemps dépassée, qui faisait appel à un archaïsme violent et obtus. Ils donnèrent à ce système et à la langue d’oc, revue et corrigée, le nom inusité d’occitan, tiré du mot Occitanie. (6)

     

    Le mot occitan et le principe graphique et unificateur qui le fonde, furent remarqués outre-Pyrenées par le catalanisme. Mouvement nationaliste et impérialiste, admiratif de Bismarck et de l’Allemagne, qui cherchait une aire d’expansion dans le Midi de la France, pour former la future Etnos Iberica sous domination catalane, de l’Ebre à l’Auvergne (Enric Prat de la Riba, La nacionalitat catalana, 1906).  Cette Etnos iberica paraît une réinterprétation romantique des prétentions hégémoniques des Comtes de Barcelone et leurs successeurs sur le Midi de la France au XIIe siècle. Prétentions auxquelles la Bataille de Muret (1213) et le Traité de Meaux-Paris (1229) mirent fin. A cette référence historique s'est ajouté un fort sentiment de supériorité à l'égard des autres provinces d'Espagne, dont le développement économique de la Catalogne fut le prétexte.

    Une liaison catalano-occitane avec un fort soutien du catalanisme (Josep Aladern) à l’occitanisme se développa de 1905 à 1912. Les prodromes de la guerre de 1914-1918, puis le confit y mirent fin.

     En 1929, les relations se renouèrent entre le catalanisme (Josep Carbonell, de Sitgès) et les occitans du toulousain (Louis Alibert, de Montréal d'Aude). À l’initiative des catalans, l’occitan fut soutenu et promu.  La Gramatica occitana, de Louis Alibert, base des assertions linguistiques occitanes, fut réécrite à Sitgès de la main du catalaniste Carbonell, publiée et diffusée aux frais des catalanistes.

     La propagande occitane entre-deux-guerres fut financée, dirigée et orchestrée par les catalanistes. La Societat d’estudis occitans, une plate réplique, crée à Sitgès, de l’Institut d’Estudis catalans. Les fonds catalanistes abondaient les publications occitanes et parfois les individus eux-mêmes.

     La fortune du mot Occitan pour désigner la langue d’oc à l’époque moderne (XXe et XXIe s.) repose surtout sur le soutien et l‘intervention catalanistes. Or ce mouvement avait pour but essentiel de se former une aire d’extension et de diffusion dans le midi de la France. Il ne semble pas y avoir renoncé en 2015.

     

    SIMILITUDES CATALANO-OCCITANISTES.

     

    La conception de la langue

    Selon les théories avancées par les occitanistes, l’occitan aurait été soumis au français comme le catalan au castillan. Il faut rompre avec cette supeditatcio et appliquer à l'occitan le procédé des catalanistes : la descastellanizatcio :

    1. Inventer une orthographe archaïsante, officielle, imposée et obligatoire.
    2. Tendre à l'unification et extinction plus ou moins complète des dialectes.
    3. Faire de la langue unifiée un prétexte national, un moyen de réclamation contre l'Histoire.

     

    La langue n'est plus alors une réalité objective, observée et pratiquée dans son état réel, mais un support du nationalisme. À l'imitation de la Nation Catalane, a été pensée et imaginée une Nation Occitane revendiquant contre la France, et contre l’Histoire. L’Occitanie couvrirait dans cette hypothèse les pays parlant ou ayant parlé l’occitan. On constate qu’elle continue en France l’Etnos Iberica de l’Ebre à l’Auvergne des catalanistes

     

    Les moyens

    Le principe linguistique occitaniste comme le catalaniste est affirmé intangible et incontestable, avec assertions péremptoires, répétitives, assénées lourdement. L'exemple catalaniste a été la doctrine linguistique de Pompèu Fabre, imposée par des moyens reconnus comme totalitaires par certains catalans eux-mêmes. (7)

    Les publications au service de la cause sont nombreuses, répétitives, feront l'objet de commentaires nombreux et laudatifs.

    Les organes, associations, pléthoriques en nombre, sigles, bulletins, plus qu'en adhérents réels. Les mouvements recourent à des manifestations multitudinaires, avec un recrutement bien encadré, donnant l'impression de foules adhérentes innombrables et majoritaires. Cette propagande conduit à un effet anesthésique des opinions contraires ou divergentes du modèle.

    Il en résulte une imprégnation conformiste qui enrôle sous un drapeau unique, donnant le change.

     

    Conséquence en domaine de langue d'oc

    La propagande imitée du catalanisme a conduit à un usage quasi-universel et général de ce côté-ci du Rhône -souvent de bonne foi- du mot occitan, malgré l'absence de justification historique et philologique du mot. Le système linguistique occitan, bien qu'infondé, tend à devenir le seul, parce que poussé par les plus bruyants, qui se prétendent les plus nombreux. Or, en ces matières l'argument du nombre est invalide. (8)

    L'occitan, dans la pratique, conséquence du système, n'est plus la langue d'oc. Depuis longtemps les locuteurs naturels n'y reconnaissent pas leur langue et se sont détournés. Les locuteurs formés au système ânonnent souvent entre eux un pitoyable et artificiel décalque du français qui n'a plus de vrais rapports avec la langue d'oc. D’autres, de bonne foi, tentent d’exprimer la langue d’oc sous le vêtement déformant de l’orthographe occitane codifiée, normalisée, imposée.

    Les bonnes volontés respectables qui se donnent, de bonne foi, au système occitan mériteraient infiniment mieux qu'un nom issu des parisiens, et un produit douteux et infondé en soi, sous-tendu par un nationalisme et impérialisme venu d'au-delà des Pyrénées.

    Là, comme ailleurs, il faudrait revenir au réel.

     

     

    Traductions, notes et compléments

    Les innombrables références de l’ouvrage d’Henri Barthés, Etudes Historiques sur la « langue occitane », qui assoient sa thèse de manière incontestable, n’ont pas été reproduites dans ce résumé condensé. On renvoi de manière générale audit ouvrage.

     

    1. On entendra en Aragon, dire oil et nenni et non plus O et nou.
    2. Ils mandèrent leur lettre dans les diverses parties de la Langue d’oc.
    3. Aux sénéchaux et juges de Languedoc.
    4. Les actes des rois d’Angleterre pour les possessions anglaises d’Aquitaine ou Rouergue conservent en latin le mot autochtone Lengadoc, Lengadok,
    5. Frédéric Mistral dans le Tresor dou Felibrige tome II, p. 431 : Le mot Occitania ou Patria linguae occitanae est la traduction usitée dans les actes latins des 13 e et 14e siècles pour désigner la province de Languedoc.
    6. Perbosc et Estieu, dont on ne met pas en doute la bonne foi, n’avaient pas les compétences nécessaires pour une telle entreprise. Ils ignoraient totalement la naissance et le prodigieux développement au XIXe siècle de la philologie romane. Ils ont découvert en 1895 la Grammaire de Raynouard datée de 1818, et se basant sur cet ouvrage depuis longtemps dépassé ont formé un système clos et fermé sur lui-même.
    7. Le catalanisme a été imposé en Catalogne par le pouvoir politique de la Generalitat, avant la Guerre civile d’Espagne. Il y eut, et il y a encore sans doute, un mouvement littéraire catalan non-catalaniste. Il est représenté par Mossen Antoni-Maria Alcover, philologue et dialectologue reconnu, auteur du seul ouvrage scientifique valable pour le domaine catalan, le Diccionari català-valencià-balear, et lourdement combattu par le catalanisme Ce mouvement continua longtemps la Renaixenssa, avec laquelle vers 1850-60 Frédéric Mistral et les Felibres nouaient des liens. Le développement du catalanisme impérialiste à partir de Prat de la Riba (fin du XIXe s.) a provoqué la fin de ces relations. Le système catalaniste en matière de langue est représenté par Pompèu Fabre : il préconise la création d’une orthographe rigide et imposée, un retour en arrière vers des formes souvent périmées. L’imposition du système linguistique catalaniste a été comparée par des catalans eux-mêmes à une tyrannie, et à une dictature linguistique.
    8. Le système linguistique occitan a été, par des moyens de propagande et non par la force politique directe, quasiment imposé dans les faits à des régions entières où se parle ou se parlait la langue d’oc. Le procédé a été moins violent qu’en Catalogne, mais comparable mutatis mutandis. Il s’est accompagné objectivement d’un recul de la langue dont les causes sont multiples, mais auquel il n'est pas étranger.
    9. On rappelle que le poète Frédéric Mistral et ses compagnons, formant le Félibrige en 1854 entendaient (et les Félibres entendent toujours) la langue d'oc comme une réalité objective à défendre et cultiver. Ils l'étudient et la pratiquent dans son état actuel moderne et au terme d'une évolution organique et historique. Ils demandent pour elle et pour la culture qu'elle représente une place digne et reconnue dans la richesse patrimoniale de la France. Ils ne l'utilisent pas pour une inutile revendication contre l'Histoire ni comme un prétexte à des revendications utopiques voire dangereuses.

          Henri Barthès

    Vous pouvez retrouver cette étude sur notre site avec une meilleure condition de lecture en cliquant ICI

  • Il ne l'a pas volé ! Spécial Midi Libre

     

    S'il est une qualité que l'on peut louer dans cette affaire, c'est l’impressionnante patience du maire de Béziers. Pas plutôt les élections passées, le Midi Libre, sans se donner le temps de la réflexion, s'est lancé dans une critique systématique et quotidienne des faits et gestes de la nouvelle municipalité de Béziers, sans jamais relever les nombreux apports positifs que chacun constate et donc la satisfaction des biterrois.

    Il convient de noter et s'indigner de ce que les conseillers départementaux, tous élus avec une écrasante majorité, sont logés à la même enseigne. Un dôme hermétique les a eux aussi recouverts dès leur élection. Les nombreux déplacements qu'ils effectuent, les permanences tenues régulièrement, la gestion des dossiers souvent critiques, et leurs interventions systématiques lors des assemblées générales, ne sont JAMAIS évoquées.

    Tout cela n'est rien moins que scandaleux, la marque d'une censure dictatoriale, d'un mépris insolent des électeurs et d'un despotisme arrogant, signe d'un système paniqué et aux abois.

    Henri Bec

     

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  • Les colères sélectives de Kleber Mesquida

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    Réactions à la mise en œuvre du 49-3

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    Le président du département s’insurge contre la mise en œuvre du fameux 49-3 pour permettre l'application de la loi travail. Il va jusqu’à affirmer : « chaque représentant a un pouvoir d’expression qui n’est pas lié à un scrutin de liste, qui naît d’une légitimité personnelle ». Le culot le dispute à la mauvaise foi. Rappelons les faits une fois de plus :

    Depuis notre élection à l’assemblée départementale, le même ne cesse de dresser des obstacles à l’exercice de nos fonctions :

    - Le collaborateur de groupe prévu par les textes nous est toujours refusé, sous de fallacieux prétextes qui flirtent avec le délit pénal.

    - Le temps de parole lors des assemblées est réduit à sa plus simple expression. Pas plus de deux minutes, au risque d’avoir le micro coupé (aucun texte ne traite d’ailleurs de cette limitation). Sans compter la complicité de la presse présente qui ne reprend jamais nos interventions, dont certaines, il est vrai, donnent des sueurs froides au cabinet du président.

    - Tout contact avec le personnel de l’administration nous est impossible. Des instructions ont été données en ce sens. L’accès aux dossiers pouvant intéresser nos cantons respectifs est ainsi compliqué à l’extrême, pour ne pas dire totalement neutralisé.

    Forcer la main des députés serait selon K. Mesquida une censure et un diktat. Il a certainement oublié que nous demandons depuis plus d’un an de pouvoir voter l’attribution des subventions aux associations de manière distincte, une par une. Il nous est, au contraire, imposé des délibérations groupées de 10, 15 ou 20 attributions de subventions en même temps et, de plus, sans débat. C’est OUI ou NON. Nous sommes contraints de nous abstenir alors que quelques associations mériteraient un soutien. Le président sait en effet que nous pourrions, dans le cadre de délibérations « normales », stigmatiser les subventions inutiles, démagogiques, électoralistes ou idéologiques. Il ne faut pas prendre de risques.

    Un tel vote bloqué, c’est un vote forcé, c’est le 49-3 de K. Mesquida !

    Le député K. Mesquida qui se plaint du 49-3, c’est le bossu qui se moque du dromadaire !

    Mais Les Républicains (?) se sont invités à la fête. M. Viala, député de l’Aveyron entonne lui aussi le refrain de « la faillite de la démocratie ». L’avez-vous entendu lorsque N. Sarkosy a, à son tour, employé le 49-3 ?

    Il y a maintenant trop longtemps que ces politiciens professionnels usent et abusent de la crédulité publique, pour continuer à être pris au sérieux. Tour à tour ils usent et abusent de slogans identiques, de postures entendues, de mimiques alternativement choquées pour les mêmes raisons et surtout, se partagent les mêmes places, au mépris du bien public et l’intérêt général. Le cœur toujours sur la main et le portefeuille des autres toujours ouvert pour se concilier des voix, ils ruinent la France et les français.

    Il est grand temps de revoir le système qui a permis l’éclosion de semblables prédateurs.

    Henri Bec

  • Non, ils n'étaient pas tous là !

     

    LES DERNIERS DES MOHICANS.

    ILS N'ONT PAS ENCORE RÉALISÉ

    QUE LE PEUPLE EN A ASSEZ

    DE LEUR SECTARISME, DE LEUR SUFFISANCE

    ET DE LEUR MÉPRIS

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    Le Midi Libre rapporte qu’à l’occasion de l’inauguration de la place de la liberté à Sérignan « de nombreuses personnalités de la région, du département (?), de l’agglomération et bien entendu de la municipalité étaient présents ».

    Une fois encore les conseillers départementaux du canton ont appris cette manifestation par la presse, un fois la fête passée. Et au cas où nous aurions des regards indiscrets, elle n'était pas annoncée sur le site de la ville.

    Lorsque vous entendrez toutes ces « personnalités » parler des valeurs de la république, du droit à l’information, des droits de l’homme ou autres sempiternelles rengaines destinées à camoufler leur éternel sectarisme, vous n’oublierez pas de leur rappeler que la première obligation d'un élu consiste à tenir compte de l’avis de ses électeurs.

    Il est vrai qu’il y a longtemps qu’ils ne les intéressent plus.

    Il convient cependant de leur rafraîchir la mémoire. Résultats des dernières élections cantonales :

     

    - H. Bec – I. des Garets          54.60 %

    - J.M. Duplaa – R. Pesteil :     45.40 %

     

    Henri Bec

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    Du 7 au 13 juillet 2016

     

     

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    Du 7 au 13 juillet 2016

     

     

     

    VILLENEUVE - VERS UNE SORTIE DE CRISE ?

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    La France est devenue

    le royaume du Père Ubu !

     

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    7 juillet 2016

     

     

     

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    Police nationale (Illustration) - Nicolas Bonzom / Agence Maxele Presse

    Jerome Diesnis

    Alors qu’ils tentaient de contrôler une voiture avec trois occupants mardi soir, ceux-ci ont pris la fuite avant de s’immobiliser au milieu du quartier populaire de la Devèze, à Béziers. Là, ils sont tombés dans un véritable guet-apens. « Une cinquante d’individus attendait les forces de l’ordre dans la pénombre », explique au Midi Libre, Séverine Collardé, du syndicat Alliance Police Nationale.

    Jet de boules de pétanque, jets de pierre, les forces de l’ordre ont dû faire usage de leur flash-ball pour s’extirper de cette situation périlleuse. Tous les véhicules de la police nationale de Béziers sont alors venus en renfort. Un policier a été blessé à la main. Un homme a été interpellé.

    Polémique entre Ménard et l’État

    La situation a donné lieu à une polémique entre l’Etat et la mairie (SE, élu avec le soutien du FN), Robert Ménard. Trois voitures de police municipale venues en renfort n’ont pu intervenir. « L’État a donné l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze, peste l’édile. Sur ordre du sous-préfet, voici plusieurs semaines que, en cas d’incident, la police municipale doit attendre l’arrivée d’une voiture de police nationale avant d’entrer dans La Devèze. Si la police municipale passe outre, alors l’État a annoncé des mesures de rétorsion contre la Ville ».

    « La police a un dispositif de fonctionnement adapté à ce genre de situation d’ordre public. Les policiers nationaux agissent alors sous le contrôle du représentant de l’État. La police municipale n’a pas à intervenir dans ce dispositif », lui rétorque le sous-préfet Christian Pouget.

     

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     juin 2016

     

     

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    © Robert Navarro, sénateur PS de l'Hérault, et son épouse Dominique au palais de justice de Montpellier - 7 juin 2016.

    Montpellier : le couple Navarro condamné pour abus de confiance

    Le sénateur PS de l'Hérault Robert Navarro et son épouse Dominique ont été condamnés, ce mercredi, par le tribunal correctionnel de Montpellier. Reconnus coupables d'abus de confiance, ils écopent de 3 mois de prison avec sursis, chacun, et plus de 150.000 euros d'amendes et réparations.  -  F3 LR  


    A l'énoncé du délibéré, ce mercredi en début d'après-midi, le couple Navarro était absent du tribunal, tout comme leur avocat.

    Le tribunal correctionnel, après 5 ans d'enquête, a condamné les époux Navarro, à 3 mois de prison avec sursis, chacun, pour abus de confiance, au préjudice de la fédération du parti socialiste de l'Hérault. Mais aussi à 3 ans d'interdiction de droits civiques. Si ce jugement est confirmé, en appel, ou s'il n'y a pas d'appel, Robert Navarro serait déchu de son mandat de sénateur.

    Le sénateur PS de l'Hérault et sa femme Dominique sont également condamnés à de fortes amendes, réparations et frais de justice.

    • 85.720 euros à verser à la fédération du PS 34 en réparation
    • 2.000 euros à verser à la fédération du PS 34 pour préjudice moral
    • 3.000 euros de frais de justice
    • 30.000 euros chacun d'amende

    Ce délibéré va au-delà des réquisitions du 7 juin dernier.

    Réaction de l'avocat de couple Navarro

    Nous sommes en total désaccord avec le jugement et le délibéré du tribunal. Nous présenterons nos arguments devant la cour d'Appel, car ils n'ont pas été entendus en première instance" a déclaré Patrick Maisonneuve interrogé par France 3.
    Il y aura donc appel de ce jugement.

     

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               Juin 2016

     

     

    Le Monde Diplomatique a réalisé une infographie de la presse française. Seuls les principaux propriétaires des médias sont indiqués et non la multitude de petits actionnaires. Ne sont également représentés que : 

    • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique 
    • les titres de la presse quotidienne régionale 
    • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ;
    • les canaux de radio à portée nationale.

    Ne sont pas représentés : les sites de presse en ligne, les groupes indépendants des puissances d’argent (Société nouvelle du journal L’Humanité, groupe Bayard-Presse propriétaire du quotidien La Croix) ainsi que la presse alternative.

     

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  • AGGLO BEZIERS MEDITERRANEE - SUITE ...

    Notre lettre ne paraît qu’une fois par semaine environ. Mais suite à notre dernière publication sur l’assemblée générale de l’agglo du 16 juin dernier, nous avons reçu de Gérard Gautier, maire de Cers, le texte de son intervention. Il était nécessaire qu’elle soit portée immédiatement à la connaissance de nos lecteurs.

    Seul Le Petit Journal avait rapporté ses propos.

    Il est de plus en plus SCANDALEUX, INADMISSIBLE ET INSUPPORTABLE que le Midi Libre ne se fasse pas l’écho de telles interventions, privant ainsi ses lecteurs d’une partie de l’information, opération systématique de censure politique.

    Il y a longtemps que nous avions constaté que ce journal n’était plus un organe d’information. Nous avons désormais la confirmation qu’il s’est transformé en instrument de propagande au service d’une minorité dont le sectarisme n’est plus à démontrer. Il se dirait désormais journal politique serait la moindre des honnêtetés. En est-il capable ?

    Voici le texte qui expose simplement la réalité de la situation, empreint de modération, de sagesse et d’objectivité, loin des polémiques inutiles et stériles. Il est là encore fort regrettable que ces suggestions n'aient pas été suivies :

     

    G.Gautier.jpgCommunauté d’Agglomération Béziers Méditerranée

    Conseil Communautaire du16 juin 2016 18 h à Lignan sur Orb.

    Intervention de Gérard Gautier, Vice-président, Maire de Cers, Conseiller Régional (Groupe FN-RBM)

     

     

     

     

    Monsieur le Président,

    Merci de me donner la parole. Je veux redire, peut-être d’une manière plus ordonnée, mon sentiment et les propos, que j’ai tenus lors du bureau communautaire du 6 juin lorsque vous avez évoqué le remplacement de notre ex-premier vice-président ce qui, disons-le, illustre la cruauté et de la précarité en politique…. Que ce soit le sort réservé à Michel Suère mais aussi aux treize de nos conseillers communautaires pourtant élus démocratiquement et en toute légalité jusqu’en 2020 ! …. On peut d’ailleurs s’étonner, dans ce cas, du peu de considération réservé par nos législateurs vis-à-vis du suffrage universel !...

    Le 6 juin Monsieur le Président, vous avez commencé votre propos, concernant le choix du 1er vice-président, en disant que vous souhaitiez, je cite : « simplement, sans tenir compte d’autres paramètres monter d’un cran dans l’ordre du tableau ». Alors j’ai connu un bref moment de surprise mais vous avez bien vite ajouté, « sauf pour Robert Ménard avec lequel je ne partage pas les mêmes idées…  ».

    En fait, c’est toujours la même façon d’agir, la même technique. Entonner cette fameuse rengaine, mediatico-politique, qui laisse entendre qu’il y aurait dans notre société nationale, des gens qui seraient fréquentables, au-dessus de tout soupçon, républicains, démocrates et vertueux et puis une frange d’«  infréquentables » parce que adhérents, sympathisants, soutenant ou votant tout simplement, pour un parti politique patriote le Front National qui ne vous convient pas. Qui ne convient pas à la classe politique dominante, mais qui pourtant recueille de nombreux suffrages plus particulièrement sur notre territoire rapproché, avec ses électeurs qui méritent, je crois, notre attention et notre respect.

    Monsieur le président je me souviens de vos propos lors des vœux 2016 où vous souhaitiez je vous cite encore : « une année éclairée, solidaire, belle et apaisée… ». Apaisée !...

    Aussi je regrette, que vous campiez sur une position, on ne peut plus politique, qui ne va pas dans le sens de l’apaisement affiché.

    Mais restons positifs. Après deux ans de fonctionnement à l’Agglo, force est de constater, si l’on fait fi de certaines chamailleries et démêlés entre vous-même et le Maire de Béziers, que la situation à l’Agglo, et c’est bien là l’essentiel, n’est pas si mauvaise.

    Cette situation on la doit entre-autre, et je vous en félicite, d’abord aux liens que vous avez su tisser, avec les autres collectivités, mieux que cela le fût lors des mandatures précédentes.

    Ensuite, élément fondamental, grâce à l’élaboration du, « Projet de territoire » adopté à l’unanimité. Il trace notre feuille de route avec des projets ambitieux, structurants, indispensables pour notre développement et notre qualité de vie. Potentiellement financé sur les dix ans à venir.

    J’applaudis et permettez-moi de rendre hommage à Philippe Ramon notre DGS qui, je le regrette, va nous quitter. Il a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de ce « Projet de Territoire ». Son travail et son expérience préfectorale, entre autre, nous ont bien profité. Je lui souhaite un bon et fructueux déroulement de carrière, ce dont je ne doute pas.

    A cet hommage je veux associer aussi le travail d’analyse et de prospective financière, prudente, objective, réaliste et avisée de Robert Gély et de notre service financier.

    Donc, à l’agglo, l’essentiel étant décidé, encadré, planifié, je n’ai pas trop de crainte…

    Ce qui m’amène aussi, tout naturellement, à souligner l’attitude positive du Maire de Béziers qui, il est bon de le rappeler, représente le cœur même de l’Agglo et 65% de sa population. Il a, malgré sa mise à l’écart, malgré les vexations pour ne pas dire humiliations, joué le jeu, composé, négocié, transigé.

    Il aurait pu s’installer, dans une opposition stérile qui se serait vite révélée invalidante, préjudiciable pour l’ensemble de notre territoire. Il ne l’a pas fait.

    Il est clair, compréhensible que le maire de Béziers avec sa majorité municipale et les électeurs qui les soutiennent puissent souffrir de la présence importante de leur opposition à des postes-clé de l’Agglo, fruit même d’arrangements politiques inédits quelques fois surprenants !...

    Alors dans la recherche de ce contexte « apaisé » que vous appelez de vos vœux Monsieur le Président le choix de votre futur 1er vice-président était à mon sens, pour vous, une occasion rêvée, une opportunité à saisir et de plus sans risque !..., compte tenu des conséquences somme toute limitées presque insignifiantes que cela représentait… N’aurait-il pas été pour le moins plus avisé, plus sage de réserver, ou au moins proposer officiellement à Robert Ménard la place de 1er vice-président ?

    Cela aurait été pour les Biterrois un message fort. Un message qui aurait témoigné de votre écoute. Un message porteur de tolérance. D’autant que, élément nouveau, malgré l’intense « diabolisation » précédemment évoquée il y a eu, depuis mars 2014, des consultations électorales départementales et régionales dont on peut tirer les conclusions locales…

    Monsieur le Président en toute objectivité, si je réitère certains compliments à votre égard, souffrez que je regrette que vous n’ayez pas eu la clairvoyance voire l’audace, de donner, aux biterrois, une preuve concrète, tangible de cet apaisement que vous souhaitez, dont nous avons tant besoin et qui, de votre fait, ne semble pas, pour cette fois encore, être au rendez-vous !...

    Gérard Gautier.

     

    A l'effet de neutraliser cette censure, nous devons faire connaître au plus grand nombre toutes les informations qui ne sont pas publiées. A la suite de notre appel à l'envoi d'adresses mail, nous avons reçu de nombreuses réponses. Ce blog est maintenant diffusé à plus de 1500 exemplaires sur le bittérois. Ce n'est bien sûr pas suffisant.

    Informez ceux qui ne souhaitent pas donner une adresse mail trop explicite sur leur nom, qu'ils ont la possibilité de créer une autre boîte avec un pseudo. Une totale discrétion est ainsi assurée. Et les moyens d'une pensée libre diffusés. Merci de participer à cet effort de réinformation.

    Henri Bec

  • Pézenas : Étienne Dauder et Romuald Vargoz, membres de Sant-Andiu

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    C'est la quasi totalité des consuls de la confrérie qui s'était spécialement déplacée à Pézenas pour honorer nos amis. Les réussites des Caves Molière valaient bien cette distinction.

     

    Ils ont été intronisés aux caves Molière

    Les Caves Molière ont reçu le “grand mestre”, Jean Albe, ainsi que le grand conseil de la plus ancienne confrérie vineuse connue en France, constituée en 1140, à Béziers : l'antique confrérie de Sant-Andiu de la Galinière. Leur marraine et parrain, Sylvie Miquel pour Etienne Dauder et Jean Latil pour Romuald Vargoz, les avaient choisis pour leur implication dans le monde viticole et dans le maintien des traditions et du patrimoine languedocien.

    19 ans de présidence pour Étienne Dauder

    Sylvie Miquel a relaté le parcours viticole d'Étienne Dauder au sein de la coopération, ses 19 années de présidence, son engagement pour développer ses vins, aussi bien dans la ville de Molière que dans son village natif de Caux. Mais aussi son dévouement avec l'hospitalité Notre-Dame-de-Lourdes, comme brancardier depuis l'âge de 17 ans.

    Jean Latil, œnologue comme son filleul, a retracé le parcours de son ami stéphanois, supporter de l'ASSE, de sa Loire natale, en passant par la Bourgogne, le Beaujolais, les Côtes-du-rhône, puis le Languedoc, sa région d'adoption. Il a décrit cet amoureux du vin, épicurien, qui défend ce territoire, ses valeurs, sa culture et son histoire.

    Le président Dauder a alors fait part de sa fierté d'entrer dans la grande famille de Sant-Andiu, aux côtés de son directeur avec lequel il travaille depuis maintenant 9 ans. De son côté, Romuald Vargoz s'est dit ému et ravi d'être invité à appartenir à la plus ancienne confrérie au monde, dans le domaine du vin. Après les discours, les impétrants ont reçu l'acte écrit de leur appartenance à la confrérie, ont prêté serment et ont signé le livre d'or. Ils ont ensuite invité leurs convives à partager le vin de l'amitié avec le picpoul “Entracte”, médaillé au 20e concours de Saint-Aphrodise, dont le président, ne fut autre, cette année, que la maître de chais des Caves Molière, Hélène Rosello, également membre de Sant-Andiu.

    Le divin breuvage a bien sûr été dégusté avec des Petits Pâtés de Pézenas. Sachant que ces deux hôtes sont aussi membres de cette confrérie qui fête cette année ses 25 ans.

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