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Politique - Page 2

  • Le clan et le "syndrome du caméléon"

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    Des milliers d'opposants au pass sanitaire défilent en France « pour la liberté » (Le Point)

    L’allocution prononcée le 12 juillet dernier par Emmanuel Macron a déclenché une vague de protestations que le pays n’avait pas connue depuis longtemps. On a vu les Villiers, Poisson, Zemmour, Le Pen, Philippot, Marion Maréchal… et nombreux autres proclamer avec force leur hostilité aux décisions liberticides annoncées. C’est en effet, une fois de plus la réalisation de ce que Maurras analysait dans un de ses ouvrages prophétiques De Démos à César : la République balance toujours entre un anarchisme ingérable et un césarisme brutal.

    La décision sur l’obligation du pass sanitaire n’a pas arrangé les choses.

    Comment, en effet, peut-on tolérer de la part d’un président de la République un air aussi suffisant, une attitude aussi méprisante et des décisions aussi agressives ? Il n’est pas admissible, ce qui, en outre, est vraisemblablement juridiquement infondé, d’imposer à toute une population, l’injection dans le corps d’une substance qui n’est, faut-il le rappeler, qu’au stade expérimental ; et alors que nombre d’éminents professeurs (professeur Éric Caumes, professeur Perronne…), médecins et autres spécialistes émettent de sérieuses réserves, tant sur la cohérence des méthodes employées depuis un an et demie que sur leur efficacité. Sans parler du personnel médical, le mieux placé en principe, qui, dans une forte proportion refuse cette injection… Le professeur Montagnier, prix Nobel, affirmait récemment : « Une science que l’on apprenait autrefois à l’école primaire : on ne vaccine pas en pleine épidémie, ça crée des variants », aussitôt qualifié de complotiste.

    Mais force est malheureusement de constater que les adversaires de la vaccination obligatoire sont pratiquement interdits de plateau.

    Quant au passe sanitaire, il s’agit d’une atteinte intolérable aux libertés les plus élémentaires. « Nous sommes en dictature » titrait Le Point il y a quelques jours, sous la signature de Franz Olivier Gisbert.

    « Quand on importe les méthodes de l’Arabie Saoudite et du Pakistan, seuls pays au monde à avoir osé rendre la vie impossible aux non vaccinés pour mieux les contraindre, quand on singe la Chine qui prévoit d’interdire l’accès à l’hôpital ou à l’université aux non-vaccinés, oui il y a basculement. » (Marion Maréchal)

    Seul le clan Ménard fait entendre, comme d’habitude, une voix discordante pour tenter d’attirer à nouveau à lui une attention qui s’en détourne chaque jour un peu plus. Il faut bien se faire remarquer d'une manière ou d'une autre, comme plaider pour le vaccin et le pass sanitaire obligatoires. Il est vrai que ses immenses connaissances médicales sont sans commune mesure avec celles de ces spécialistes !

    Devant cette levée de boucliers qu’il n’avait pas prévue, le clan Ménard tente maintenant un rétropédalage qui ne trompera personne. Nécessité fait loi : il ne faudrait pas qu’à quelques mois des législatives, même le carré des derniers et peureux courtisans prenne la poudre d’escampette ! Alors on dépose un amendement à l’Assemblée pour demander que le pass soit limité à la durée de l'épidémie. Ridicule initiative qui consiste à demander la suppression d'une mesure lorsqu’on n’en a plus besoin ! Il n’en reste pas moins qu’E. Ménard n’a pas voté contre cette loi, la seule du groupe des non-inscrits, représentant ce qui reste de droite. Il faudra s’en souvenir…

    Oh ! N’allez pas vous imaginer que toutes ces déclarations et manœuvres soient le résultat de savantes réflexions et de convictions profondes. Après avoir joué au yoyo pendant six ans avec le RN (on pense ce qu’on veut de ce mouvement, la question n’est pas là), faisant assaut d’éloges à l’approche des élections, puis le critiquant, parfois violemment, lorsque le risque disparaissait, puis recommençant la comédie, surtout avant les législatives de 2017 (!), il a démontré son absence totale de sérieux et sa grande maitrise du retournement de veste, ce que les plus perspicaces avaient subodorée depuis le début. Les compliments destinés à Marine Le Pen sont d’une bouffonnerie achevée quand on sait qu’il l’avait menacée de monter une liste concurrente aux élections régionales quelques semaines auparavant. Sans compter les qualificatifs plus que désobligeants dont il la gratifiait.

    Aujourd’hui, le clan ne dissimule plus la finalité de la stratégie mise en place : le succès lors des prochaines législatives, au prix de tous les renoncements (inauguration il y a quelques jours d’un buste du socialiste Giacomo Matteotti ! – Nous y reviendrons) ou des alliances les plus ambiguës (appel à voter UDI aux élections sénatoriales !)… Nous pourrons dans les jours et semaines suivantes, sans risque de nous tromper, commenter les futurs agissements qui ne vont pas tarder de voir le jour et ne manqueront pas de sel. On voit déjà, avec la prise de position sur le vaccin et le pass obligatoires, que mettre ses pas dans ceux de Macron a dû être jugé électoralement rentable. C’est ce que l’on appelle « le syndrome du caméléon ». Médias-Presse-Info titrait récemment : Robert Ménard rejoint la meute au service de la dictature sanitaire.

    Il nous avait berné, la main sur le cœur, avec « l’union des droites ». Elle n’avait en réalité de valeur à ses yeux, que s’il en était le pilote. Lorsque la pantomime de « Oz ta droite » s’est effondrée trois jours après, on n’en a plus entendu parler. C’est désormais à la désunion des droites à laquelle il travaille.

    Sachez que nous ne laisserons pas perdurer cette mascarade sans la commenter et la dénoncer.

    Henri Bec

    PS : si vous souhaitez connaître le nom des députés qui on voté contre le pass sanitaire, cliques ICI

  • Des remerciements malencontreusement omis mais oh! combien mérités

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    Mise au point

     

    Il est difficile d'imaginer que la politique du citron pressé, qui consiste à s’approprier le meilleur de quelqu’un puis à s’en débarrasser après usage, puisse se rencontrer chez ceux qui se revendiquent d’une certaine éthique, pour ne pas dire morale, où la fidélité, l’honneur, le courage, un certain art de vivre, pour tout dire une certaine correction naturelle sont la règle commune.

    C’est sur ces bases que notre groupe des six biterrois élus en 2015 au Conseil départemental de l’Hérault a fonctionné pendant six ans. Notre cohésion a été renforcée, dès l’origine, par les obstacles majeurs mis à l'exercice de notre mandat et par l’ambiance hostile à laquelle nous nous sommes heurtés. Jamais nous n’avons cédé aux injures et provocations, ce qui, peu à peu, nous a valu la sympathie des uns et l’animosité redoublée de certains autres. Nous étions ainsi parvenus à nous imposer, très surveillés par la majorité socialiste qui a compris le sérieux de nos positions et fini par redouter nos interventions. La presse, muselée, ne les a jamais répercutées. Nous n’avons, non plus, pendant six ans, aperçu le moindre écho dans la presse municipale de Béziers…

    Pour d’obscures raisons, sur lesquelles nous reviendrons plus tard, le maire de Béziers a fait obstacle à la poursuite de ce travail.

    Mais il n’était pas interdit, une fois le risque de concurrence écarté, de dire un mot sur cette difficile mission et ceux qui l’avaient accomplie. C’eut été une simple marque, non de reconnaissance, n’en demandons pas trop, mais du plus élémentaire des savoir-vivre. En son absence, il est nécessaire de le faire ici. S'y dérober aurait été une profonde injustice :

     Isabelle.jpg- Isabelle des Garets était membre de la commission permanente et de la commission de l’aménagement rural – agriculture, viticulture, pêche et forêt, secteur important s’il en est dans notre département. Isabelle a toujours assumé ce travail par une parfaite étude et connaissance des dossiers ainsi qu’une une présence constante au département. L’expérience acquise eut été, pour l’avenir, un atout irremplaçable. C’est sur un simple et rapide coup de téléphone qu’elle a appris ne plus faire partie de la liste des candidats. Pas très courageux… pour le moins !

    Corbiere_Jean-Francois-1.jpg - Jean-François Corbière était membre de la commission permanente et de la commission de l’environnement. Il n’avait rien à apprendre sur l’histoire de la politique locale et sa connaissance, acquise depuis des années, des dossiers intéressant le biterrois était précieuse, même irremplaçable. Cela en faisait, lors des assemblées, un intervenant écouté et redouté par un président du département très attentif à ses prises de parole. Il avait décidé de ne pas se représenter.

     Manogil1.jpg- Franck Manogil était membre de la commission permanente et de la commission de l’éducation, de la culture, de la jeunesse, sports et loisirs. Il était la fougue de notre groupe et n’hésitait pas à se heurter, parfois violemment avec le président, sur des sujets majeurs, toujours travaillés avec sérieux, tels les mineurs non accompagnés, les subventions aux associations d’aide aux migrants en situation irrégulière, etc. Il a découvert son absence de la liste des candidats lorsqu’il en a pris connaissance, alors qu'elle avait été déposée en préfecture à son insu. Un coup de poignard dans le dos peu glorieux ! Son indéfectible loyauté a amené le RN à le faire figurer en bonne place sur la liste des régionales. Bravo pour son élection.

    C’est un très sincère remerciement que leur doivent ceux qui les avaient élus. Ils les ont représentés avec conscience, compétence et détermination.

    Pour ma part, j’appartenais à la commission permanente et à la commission de l’aménagement du territoire, du logement, de la politique foncière et à celle des finances et des marchés publics – Administration générale – Relations extérieures. J’ai déjà dit dans le journal local ce que je pensais de ces basses manœuvres. Pour ceux qui ne lisent pas Midi Libre, le communiqué est repris dans l’article suivant.

    Notre seul tort, notre seule faiblesse est d’avoir, avec un grand angélisme, oublié que les vents mauvais font aussi tourner les girouettes.

     Henri Bec

  • Assemblée générale de l'association TGV SUD TERRITOIRES-ENVIRONNEMENT

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    Et l'on reparle de la ligne Montpellier-Perpignan. L'association TGV SUD TERRITOIRES-ENVIRONNEMENT travaille, depuis des années à faire valoir ses solutions de bon sens, issues des expériences de terrain et de l'expertise de ses dirigeants. Mais de retards en hésitations en passant par des projets insensés, seules les promesses démagogiques sont d'actualité.

    Ce projet qui va conditionner l'activité économique et touristique de notre région, mérite qu'on s'y intéresse avec soin, et que l'on fasse valoir les solutions de bon sens qui ne semblent pas préoccuper les politiciens de tous bords 

    RAPPORT MORAL

    L’année 2019 n’aura eu de spectaculaire que les arrêtés préfectoraux pris dans les départements de l’Hérault, de l’Aude et des Pyrénées Orientales, validant le Projet d’Intérêt Général et fixant le tracé de la Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, sur la base d’un dossier qui n’a pas changé depuis 2015!

    Aucune des critiques formulées depuis le dépôt du dossier au niveau ministériel, aucune des remarques émises lors de la consultation par internet avant la prise des arrêtés préfectoraux, n’aura été prise en compte. C’est donc un projet de ligne nouvelle, mixte seulement jusqu’à Béziers, et comportant 2 gares nouvelles injustifiées  et mal placées qui a été confirmé. A quoi ont servi le travail de fourmi réalisé par l’association, les alertes adressées aux décideurs politiques et institutionnels, les démarches effectuées auprès de responsables politiques, les efforts de pédagogie, les écrits…En apparence à peu de choses, mais comment savoir ce qu’il en reste? Nous n’oublierons pas, cependant ceux qui ont fait le maximum pour ne pas nous recevoir, ceux pour qui on a consacré du temps et l’élaboration de documents, mais qui n’ont donné aucune suite.

    Ironie du sort, il y aura bien eu un autre événement bien plus spectaculaire que celui cité précédemment à l’automne 2019 : les intempéries avec la coupure de ligne du littoral à Villeneuve-les-Béziers et l’inondation d’une partie de la commune, dont la propriété de notre ami Pierre Michel, aux premières loges bien malgré lui pour constater des dégâts portant prévisibles. Nous nous serions contentés de faits moins dramatiques pour étayer nos hypothèses, nos suggestions et demandes. En tout cas, cet événement a fait la démonstration de la vulnérabilité de la ligne existante et la nécessité d’un nouvel axe ferroviaire polyvalent pour sécuriser et renforcer ce mode de transport. Il faut noter qu’à cette occasion, l’Etat n’aura pas été d’un grand secours et que le déplacement de Mme Elisabeth Borne à Béziers n’aura été qu’une occasion  de frais dont on aurait pu se dispenser. A noter qu’alors que les transports étaient dans son domaine de responsabilité, elle ne s’est même pas rendue sur les lieux pour constater les dégâts affectant la ligne : cela traduit bien l’importance accordée à cet axe et aux territoires qu’il dessert.

    Cette coupure de la ligne a relancé le débat, sur la mixité notamment et apporté une confirmation à ce que nous préconisons depuis des années. Elle nous a amenés aussi à renforcer le dialogue avec la Région et la SNCF, à relayer les difficultés rencontrées par les utilisateurs et à faire pression pour une amélioration des moyens de substitution. Cela nous a permis aussi d’évaluer tout l’intérêt d’adhérer à des fédérations (FNAUT OcPyMed et FNE-LR) qui portent certains de nos messages et peuvent les faire entendre à cause de leur poids médiatique. Cela montre aussi que le travail de fond que nous avons réalisé jusqu’à présent permet d’être là quand l’occasion se présente et d’être reconnus par certains acteurs institutionnels.

    Les événements de fin 2019, les changements intervenus à la suite des élections municipales et sénatoriales, le changement de premier ministre modifient sensiblement le contexte que nous connaissions ces dernières années et ouvrent quelques perspectives. Ils nous incitent à reprendre les démarches en direction des élus ; cela est particulièrement important alors qu’une concertation préalable à l’enquête d’utilité publique a débuté pour la première phase Montpellier-Béziers de la Ligne Nouvelle. Faire en sorte que ce premier tronçon soit compatible avec la poursuite de la mixité au-delà de Béziers et que le raccordement à la ligne existante soit moins destructeur pour Villeneuve sont nos priorités.

    Nous sommes aussi demandeurs de participation au projet de modernisation de la gare de Béziers (nous ne voulons pas de gare nouvelle A75), mais nous ne sommes toujours pas conviés malgré quelques promesses verbales.

    Par ailleurs, même si des avancées importantes ont eu lieu pour Béziers-Neussargues, il reste encore bien des incertitudes ; la mobilisation reste de mise de même que des interventions auprès des élus concernés pour l’amélioration des points desservis et le nombre de relations par train entre Béziers et Bédarieux.

    La relance du fret ferroviaire reste aussi dans nos préoccupations, sur le plan local (notamment Colombiers-Maureilhan), régional et au-delà ; et nous maintenons des partenariats pour cela, mais il faut reconnaitre qu’il n’y a pas foule chez les politiques et les institutionnels pour soutenir cette cause. La transition énergétique, ça fait bien dans les éditoriaux, mais les déclinaisons concrètes se font souvent attendre. Il y a, heureusement, des acteurs convaincus, mais souvent débordés, avec qui nous pouvons continuer à travailler.

    Rapport d’activités

    Concrètement, nous avons continué à suivre les dossiers, participé à des rencontres avec la Région –élus et techniciens - et la SNCF pour faire connaitre et défendre nos points de vue, obtenir des améliorations de service et être consulté en amont des décisions d’organisation et de service.

    Nous avons interpelé la Présidente de Région lors de la consultation électronique précédant les arrêtés de PIG de la ligne nouvelle.

    Mais aussi le Département, son Président et Hussein BOURGI et les maires des communes concernées par les inondations de fin octobre 2019 pour les inciter à agir.

    Nous sommes allés au congrès de l’association des maires de l’Hérault.

    Nous avons participé aux comités départementaux des mobilités, aux réunions SNCF/Associations d’usagers ; nous sommes intervenus dans un grand forum SNCF consacré à l’amélioration de l’information des clients et usagers et avons participé au Comité Régional SNCF des « Parties Prenantes ».

    Nous avons rencontré le Président de Perpignan-Métropole pour comprendre son opposition à la mixité de la Ligne Nouvelle dans la plaine du Roussillon et ouvrir un dialogue. Toujours dans les Pyrénées Orientales, nous avons soutenu les actions des associations locales pour la réouverture de la ligne Perpignan-Villefranche de Conflent.

    Nous avons soutenu les actions de défense de la ligne Béziers-Neussargues (diffusion d’informations et participation à manifestation et débats.

    Nous avons poursuivi notre travail sur le fret ferroviaire en direction de la Région et en collaboration avec la CCI Régionale.

    Et, bien sûr, nous avons participé aux activités des fédérations Fnaut OcPyMéd et FNE-LR surtout sur les sujets nous concernant (réseau transport de FNE).

    Faire relayer nos interventions nos points de vue par la presse n’a pas été une réussite (Midi Libre en particulier) ; par contre notre stand à la journée des associations sur les Allées en septembre 2019 a vu une belle fréquentation, des échanges nombreux et animés.

    Donc beaucoup de démarches pour rappeler des enjeux, améliorer des services et rappeler les conditions indispensables pour que le projet ligne nouvelle ait tout son sens et toute son utilité.

                                    Le président                              Le secrétaire

  • Nourredine Abid, conseiller municipal, est mort.

     

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    Communiqué de la mairie de Béziers

    Les conseillers départementaux

    de l'agglomération Béziers Méditerranée

    (Nicole Zenon, Marie-Emmanuelle Camous,

    Franck Manogil et Jean-François Corbières)

    et de la communauté de communes La Domitienne

    (Isabelle des Garets et Henri Bec)

    se joignent à cet hommage

     

    Nourredine Abid, conseiller municipal de la majorité depuis 2014, est décédé le samedi 24 octobre, des suites d’une longue maladie. Chargé des Anciens combattants durant le dernier mandat, il était passionné par sa tâche, étant lui-même patriote dans l’âme, le genre d’homme qui frissonne en voyant se déployer nos trois couleurs ou en entonnant la Marseillaise.

    Depuis cette année, il était Premier conseiller municipal délégué au handicap. Fils de Harki, il était porteur depuis toujours d’une profonde blessure née d’une histoire commune faite d’abandons et de violences.

    Tous ceux qui l’ont connu pendant ses dernières années savaient sa disponibilité et son courage politique sans faille. Il était à ses idées d’une fidélité sans borne.

    Nourredine Abid était un homme droit, amateur d’histoire et de livres, dont on pouvait savourer la prodigieuse culture au cours de conversations à bâtons rompus. Son humour hors du commun, son sens de la répartie inimitable, sa passion de la langue vont nous manquer. Nous lui étions profondément attachés.

    Robert Ménard, maire de Béziers, Emmanuelle Ménard, députée, et tous les élus de la majorité adressent, au nom des Biterrois, à sa famille et à ses proches leurs plus sincères et douloureuses condoléances

  • PAS UNE VOIX NE DOIT MANQUER À FRANCK MANOGIL !

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    Ce message s’adresse plus particulièrement à ceux que l’on appelle « les grands électeurs », c’est-à-dire ceux qui votent pour les élections sénatoriales (Sénateurs, députés, maires, certains conseillers municipaux, conseillers départementaux et certaines personnes choisies). Il sera certainement utile aux autres qui pourront le diffuser à leurs élus favoris.

    Dimanche prochain, 27 septembre 2020, auront lieu ces élections qui désigneront les quatre sénateurs de l’Hérault. Ce seront 2556 personnes qui se rendront aux urnes pour choisir entre 14 listes.

    Que vont faire les électeurs proches des socialistes, communistes, républicains ou UDI ? Chacun va apporter son suffrage à son candidat préféré, son copain, son voisin. Un éparpillement des voix« façon puzzle », ce qui ne nous cause pas le moindre chagrin. Il se débrouilleront pour trier dans cette jungle informe et sans consistance.

    À Béziers se présente un seul candidat, Franck Manogil, actuellement conseiller départemental, élu en 2015 comme les autres candidats des cantons de Béziers.

    Depuis des années, républicains et UDI sont purement et simplement rentrés dans le moule socialo-communiste, notamment à l’assemblée départementale que nous connaissons bien. Ils votent l’intégralité des délibérations proposée par l’exécutif, y compris celles qui consistent à soutenir les associations les plus subversives ou les aides récurrentes à l’immigration, au préjudice des intérêts de nos concitoyens.

    Et ce ne sont pas les deux robinets d’eau tiède (républicain et UDI) que nous avons entendus vendredi soir qui vont nous rassurer sur leurs positions futures. Nous avons bien compris que derrière leurs explications alambiquées, c’est la même politique de paillasson qui sera mise en œuvre et que les sujets essentiels qui préoccupent les français ne seront ni abordés ni traités.

    Avec Franck Manogil, et compte tenu de cette configuration, nous avons l’occasion inespérée d’envoyer au Sénat un homme de fidélité, de conviction et de courage. À part quelques personnalités,c’est finalement ce qui manque à la France.

    De conviction parce qu’il n’a jamais modifié le fond de ses interventions, au service de l’intérêt général, n'a jamais dérogé à ce pourquoi les habitants de son canton l'avaient élu.

    De courage parce qu’il s’est toujours trouvé en première ligne pour s’opposer à ces délibérations délétères. Toujours présent depuis cinq ans à toutes les assemblées il n’a rien laissé passer. C’est l’espoir d’avoir au Sénat un élu qui ne mâchera pas ses mots et ne ménagera pas ses efforts. L’article ci-dessous montre qu’il n’a pas hésité à engager une procédure devant le tribunal administratif pour demander l’annulation d’une énième délibération octroyant 20 000 € de subvention à une association complice des passeurs en Méditerranée.

    Mais il lui faudra toutes les voix.

    Il appartient maintenant à ces grands électeurs de prendre la responsabilité qui leur incombe : ou favoriser l’élection de la gauche la plus sectaire et de ses alliés de la pseudo droite, ou se faire les porte-paroles de la majorité des français, en attente d’un redressement qui tarde à venir. Entre ceux qui ne savent que privilégier leur place au prix de multiples et scandaleuses compromissions et celui qui a mis depuis toujours le bien commun en tête de ses préoccupations.

    AUCUNE VOIX NE DOIT MANQUER À FRANCK MANOGIL.

    Il faut avoir à l’esprit, comme une rengaine, cette formule de bon sens : « la politique du pire, c’est la pire des politiques ».

    Henri Bec

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  • Municipales à Perpignan : Louis Aliot et Robert Ménard, ensemble pour le succés

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    © FTV

    C'est avec le soutien de Robert Ménard que Louis Aliot a présenté son programme à la presse  le 11 juin dernier.

    Le 28 juin, c’est à nouveau à un duel Pujol/Aliot que vont participer les Perpignanais. Un scénario identique à 2014, mais l’issue pourrait ne pas être la même.

    C'est avec le soutien de son ami Robert Ménard, que Louis Aliot entame sa campagne pour le second tour des élections municipales. Le 11 juin, ils tenaient une conférence de presse sur le thème "Redonner l’espoir c’est possible. L’exemple de Béziers". Avec un discours orienté sur le localisme, "renouveau de la politique" selon Robert Ménard.

    "On a besoin de montrer qu’il y a une alternative à la droite et à la gauche la plus éculée que l’on connaisse. On l’a montré à Béziers mais je me sens un peu seul dans la région, j’ai envie d’avoir un allié qui montre que oui, on peut bien gérer des villes au profit des gens", a déclaré Robert Ménard.

    Celui-ci a été réélu à Béziers au premier tour des élections avec 68,74% des votes. Il voit dans cette probable victoire de Louis Aliot, un allié de taille. Si son ami l'emporte, le maire de Béziers envisage déjà des alliances pour les prochaines élections cantonales et régionales. Louis Aliot s'appuie de son côté sur l'expérience de Robert Ménard, pour mener cette campagne du second tour.

    C'est évidemment un enjeux important : conquérir cette cité de plus de 120 000 habitants. Une ambition renforcée par un score remarquable réalisé par Louis Aliot au premier tour, 35,66 %, son adversaire Jean-Marc Pujol étant resté loin derrière avec 18,44 %. Pour un maire sortant, ce n'est rien d'autre que pitoyable !

    En face tente de se constituer un folklorique front dit "commun", véritable salade russe des ennemis d'hier qui n'ont pour toute ambition que de conserver leurs places et leurs prébendes. Ne manquait à ce cirque que le soutien de l'inénarrable Carole Delga qui a toujours le chic pour se mêler de ce qui ne la regarde pas.

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    Lors de cette conférence de presse, Louis Aliot l'a qualifiée d'"entremetteuse", Robert Ménartd ajoutant : "C’est à vomir, c’est invraisemblable. C’est ça la politique ? Moi, je ne me bas pas contre quelqu’un mais contre des projets".

    D'autant que ce fameux front commence à avoir du plomb dans l'aile : trois anciens colistiers de Romain Grau, ex candidat LREM qui a retiré sa liste pour faire barrage à Louis Aliot, viennent de se prononcer en faveur de ce dernier ! Alain Cavalière, ancien président du Tribunal de commerce a notamment déclaré : c’est avec détermination et sans état d’âme, que je lui apporte mon soutien pour « voir l’avenir en grand ", ajoutant, “à Perpignan, après avoir dit « pis que pendre » de son bilan, les têtes de liste une à une font allégeance au maire sortant qui grand seigneur « apprécie les retraits républicains ». Quel spectacle affligeant".

    Josiane Cabanas, également ancienne de la liste Grau et de l'équipe municipale se dit convaincue que : "l’opération sauvetage de Perpignan passe par le vote Aliot".

    Nous adressons à  Louis Aliot et à toute son équipe tous nos vœux de réussite.

    Henri Bec

  • Béziers : bienvenue aux nouveaux conseillers municipaux !

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    Le 15 mars l'équipe de Choisir Béziers était élu pour la deuxième fois avec un résultat qui n'est rien d'autre qu'un magnifique remerciement des biterrois pour le travail accompli pendant six ans.

    Mais au-delà, il est plus que réjouissant de constater que les diffamations, injures, fausses nouvelles et autres insinuations malveillantes, n'ont plus aucune incidence sur les esprits. Les efforts désespérés déployés par une gauche en fin de règne et une pseudo droite sans idées et donc sans avenir, sont désormais sans effet. Les souverainistes dont parle Éric Zemmour, ou pour être plus précis, ceux qui ont encore conscience des irremplaçables bienfaits d'une nation fière d'elle-même, prennent la relève pour remettre ce pays malmené sur les rails du redressement.

    La nouvelle municipalité comporte un grand nombre de nouveaux venus et de représentants d'une jeune génération décidée et volontaire. C'est à eux d'abord que vont nos vœux de réussite. Nous savons par expérience qu'ils pourront compter sur les plus anciens et plus expérimentés, qui viennent de faire la preuve de leur compétence et de leur détermination.

    Le conseillers départementaux, qui  sont, depuis cinq ans, en totale symbiose avec la municipalité et ont le même désir de libérer le territoire de ses pesanteurs, sont heureux de pouvoir continuer à travailler avec des élus de cette qualité.

    Henri Bec

    _______________________________________

     

    Robert Ménard

    MAIRE 

    Élisabeth Pissarro

    1er adjoint : Adjointe chargée de la culture et du patrimoine

    Benoît d’Abbadie

    2ème adjoint : Adjoint chargé du commerce, des activités agricoles, de de la Féria et des spectacles taurins

    Alberte Frey

    3ème adjoint : Adjointe chargée de la famille, de la jeunesse, de la petite enfance et de l’école

    Michel Moulin

    4ème adjoint : Adjoint chargé de la citoyenneté, des relations avec les associations, des comités de quartier et des anciens combattants

    Bénédicte Firmin

    5ème adjoint : Adjointe chargée de la santé, de l’écologie, du handicap, de la solidarité et des aînés

    Michel Hérail

    6ème adjoint : Adjoint chargé du personnel, des moyens généraux, de l’état civil, des élections et des cimetières

    Laurence Rul

    7ème adjoint : Adjointe chargée des finances, du budget, des affaires juridiques et du mécénat

    Luc Zénon

    8ème adjoint : Adjoint chargé de l’urbanisme, des marchés publics, des achats et des bâtiments communaux

    Perrine Pelaez

    9ème adjoint : Adjointe chargée du logement et de la lutte contre l’habitat indigne

    Yvon Martinez

    10ème adjoint : Adjoint chargé de la voirie, du stationnement, des espaces verts, de la propreté et de la gestion des déchets

    Gérard Angeli

    11ème adjoint : Adjoint chargé du sport, des relations avec les clubs et des équipements sportifs

    Nourredine Abid

    1er conseiller municipal : Conseiller délégué au handicap

    Georgia de Saint-Pierre

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée aux comités de quartier et aux aînés

    Alexandra Fuchs

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée à la salubrité publique

    Henri Fabre-Luce

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux activités viticoles

    Emmanuelle Ménard

    Conseillère municipale

    Mélanie Saysset

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée à la petite enfance et à la jeunesse

    Jean-Louis Aycart

    Conseiller municipal : Conseiller délégué à la voirie et à la signalétique

    Laetitia Lafare

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée à l’état civil, aux intégrations républicaines, aux élections et aux cimetières

    Oscar Bonamy

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux espaces verts, à la propreté et la gestion des déchets

    Aina-Marie Pech

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée au logement

    Sébastien Saez

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux commerces

    Stéphanie Navarro

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée au stationnement

    Najah Alami

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux animations

    Marine Jaoul

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée aux équipements sportifs

    Christophe Spina

    Conseiller municipal : Conseiller délégué à la culture et aux archives

    Fabienne Bertrand

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée aux maisons de quartier

    Émile Fort

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux anciens combattants

    Marjorie Gomez

    Conseillère municipale

    Marc Andrieu

    Conseiller municipal : Conseiller délégué à l’écologie

    Monique Agugliaro

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée aux associations

    Marc Valette

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux associations sportives

    Aurélie Jené

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée au bien-être animal

    Sarah Rahni

    Conseillère déléguée aux relations avec les citoyens

    Jérémie Vidal

    Conseiller municipal

    Delphine Azais

    Conseillère municipale : Conseillère déléguée aux bâtiments communaux et à la pollution visuelle

    Christian Sarkis

    Conseiller municipal : Conseiller délégué aux moyens généraux

    Mathilde Goulliart

    Conseillère municipale

    Veysel Yildirim

    Conseiller municipal

    Meltem Adtakan

    Conseillère municipale

    Victor Alzingre

    Conseiller municipal

    Nadine Besse

    Conseillère municipale

    Jean-Pierre Galtier

    Conseiller municipal

    Pascal Resplandy

    Conseiller municipal d'opposition

    Véronique Vidal-Laur

    Conseillère municipale d'opposition

    Christophe Huc

    Conseiller municipal d'opposition

    Nicolas Cossange

    Conseiller municipal d'opposition

    Thierry Antoine

    Conseiller municipal d'opposition

     

  • Notre sélection : "Châteaux anciens - Tours et métairies nobles"

    Il n'y a tout de même pas que de mauvaises nouvelles ! Nous avons le plaisir d'apporter notre contribution à la dernière souscription proposée par les éditions du Chameau Malin. Tous les amoureux de leur pays devront conserver précieusement ce premier tome Châteaux anciens - Tours et métairies nobles".

     

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  • La tombe - Guy de Maupassant est à Béziers

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    Et pourquoi ne pas s'intéresser à notre histoire locale. Le texte ci-dessous a été publié dans le journal quotidien Gil Blas du 29 juillet 1884 sous la signature de Maufrigneuse, pseudonyme de Maupassant. Celui-ci est plus connu pour ses romans, Pierre et Jean, Bel ami et surtout ses nouvelles, Boule de suif, les contes de la Bécasse. Ce "reportage" appartient à la série des nouvelles. Son activité de journaliste l'a amené à s'intéresser à ce fait divers bien curieux... ou imaginé.

    Le dix-sept juillet mil huit cent quatre-vingt-trois, à deux heures et demie du matin, le gardien du cimetière de Béziers, qui habitait un petit pavillon au bout du champ des morts, fut réveillé par les jappements de son chien enfermé dans la cuisine. Il descendit aussitôt et vit que l’animal flairait sous la porte en aboyant avec fureur, comme si quelque vagabond eût rôdé autour de la maison. Le gardien Vincent prit alors son fusil et sortit avec précaution. Son chien partit en courant dans la direction de l’allée du général Bonnet et s’arrêta net auprès du monument de Mme Tomoiseau. Le gardien, avançant alors avec précaution, aperçut bientôt une petite lumière du côté de l’allée Malenvers. Il se glissa entre les tombes et fut témoin d’un acte horrible de profanation. Un homme avait déterré le cadavre d’une jeune femme ensevelie la veille, et il le tirait hors de la tombe. Une petite lanterne sourde, posée sur un tas de terre, éclairait cette scène hideuse. Le gardien Vincent, s’étant élancé sur ce misérable, le terrassa, lui lia les mains et le conduisit au poste de police. C’était un jeune avocat de la ville, riche, bien vu, du nom de Courbataille. Il fut jugé. Le ministère public rappela les actes monstrueux du sergent Bertrand et souleva l’auditoire. Des frissons d’indignation passaient dans la foule. Quand le magistrat s’assit, des cris éclatèrent : « À mort ! À mort ! » Le président eut grand-peine à faire rétablir le silence. Puis il prononça d’un ton grave : — Prévenu, qu’avez-vous à dire pour votre défense ? Courbataille, qui n’avait point voulu d’avocat, se leva. C’était un beau garçon, grand, brun, avec un visage ouvert, des traits énergiques, un œil hardi. Des sifflets jaillirent du public. Il ne se troubla pas, et se mit à parler d’une voix un peu voilée, un peu basse d’abord, mais qui s’affermit peu à peu.

    "Monsieur le président, Messieurs les jurés, J’ai très peu de choses à dire. La femme dont j’ai violé la tombe avait été ma maîtresse. Je l’aimais. Je l’aimais, non point d’un amour sensuel, non point d’une simple tendresse d’âme et de cœur, mais d’un amour absolu, complet, d’une passion éperdue. Écoutez-moi. Quand je l’ai rencontrée pour la première fois, j’ai ressenti, en la voyant, une étrange sensation. Ce ne fut point de l’étonnement, ni de l’admiration, ce ne fut point ce qu’on appelle le coup de foudre, mais un sentiment de bien-être délicieux, comme si on m’eût plongé dans un bain tiède. Ses gestes me séduisaient, sa voix me ravissait, toute sa personne me faisait un plaisir infini à regarder. Il me semblait aussi que je la connaissais depuis longtemps, que je l’avais vue déjà. Elle portait en elle quelque chose de moi, en son esprit quelque chose de mon esprit. Elle m’apparaissait comme une réponse à un appel jeté par mon âme, à cet appel vague et continu que nous poussons vers l’Espérance durant tout le cours de notre vie. Quand je la connus un peu plus, la seule pensée de la revoir m’agitait d’un trouble exquis et profond ; le contact de sa main dans ma main était pour moi un tel délice que je n’en avais point imaginé de semblable auparavant, son sourire me versait dans les yeux une allégresse folle, me donnait envie de courir, de danser, de me rouler par terre. Elle devint donc ma maîtresse. Elle fut plus que cela, elle fut ma vie même. Je n’attendais plus rien sur la terre, je ne désirais rien, plus rien. Je n’enviais plus rien. Or, un soir, comme nous étions allés nous promener un peu loin le long de la rivière, la pluie nous surprit. Elle eut froid. Le lendemain une fluxion de poitrine se déclara. Huit jours plus tard elle expirait. Pendant les heures d’agonie, l’étonnement, l’effarement m’empêchèrent de bien comprendre, de bien réfléchir. Quand elle fut morte, le désespoir brutal m’étourdit tellement que je n’avais plus de pensée. Je pleurais. Pendant toutes les horribles phases de l’ensevelissement ma douleur aiguë, furieuse, était encore une douleur de fou, une sorte de douleur sensuelle, physique. Puis quand elle fut partie, quand elle fut en terre, mon esprit redevint net tout d’un coup et je passai par toute une suite de souffrances morales si épouvantables que l’amour même qu’elle m’avait donné était cher à ce prix-là. Alors entra en moi cette idée fixe : « Je ne la reverrai plus. » Quand on réfléchit à cela pendant un jour tout entier, une démence vous emporte ! Songez ! Un être est là, que vous adorez, un être unique, car dans toute l’étendue de la terre il n’en existe pas un second qui lui ressemble. Cet être s’est donné à vous, il crée avec vous cette union mystérieuse qu’on nomme l’Amour. Son œil vous semble plus vaste que l’espace, plus charmant que le monde, son œil clair où sourit la tendresse. Cet être vous aime. Quand il vous parle, sa voix vous verse un flot de bonheur. Et tout d’un coup il disparaît ! Songez ! Il disparaît non pas seulement pour vous, mais pour toujours. Il est mort. Comprenez-vous ce mot ? Jamais, jamais, jamais, nulle ne part, cet être n’existera plus. Jamais cet œil ne regardera plus rien ; jamais cette voix, jamais une voix pareille, parmi toutes les voix humaines, ne prononcera de la même façon un des mots que prononçait la sienne. Jamais aucun visage ne renaîtra semblable au sien. Jamais, jamais ! On garde les moules des statues ; on conserve des empreintes qui refont des objets avec les mêmes contours et les mêmes couleurs. Mais ce corps et ce visage, jamais ils ne reparaîtront sur la terre. Et pourtant il en naîtra des milliers de créatures, des millions, des milliards, et bien plus encore, et parmi toutes les femmes futures, jamais celle-là ne se retrouvera. Est-ce possible ? On devient fou en y songeant ! Elle a existé vingt ans, pas plus, et elle a disparu pour toujours, pour toujours, pour toujours ! Elle pensait, elle souriait, elle m’aimait. Plus rien. Les mouches qui meurent à l’automne sont autant que nous dans la création. Plus rien ! Et je pensais que son corps, son corps frais, chaud, si doux, si blanc, si beau, s’en allait en pourriture dans le fond d’une boîte sous la terre. Et son âme, sa pensée, son amour, où ? Ne plus la revoir ! Ne plus la revoir ! L’idée me hantait de ce corps décomposé, que je pourrais peut-être reconnaître pourtant. Et je voulus le regarder encore une fois ! Je partis avec une bêche, une lanterne, un marteau. Je sautai par-dessus le mur du cimetière. Je retrouvai le trou de sa tombe ; on ne l’avait pas encore tout à fait rebouché. Je mis le cercueil à nu. Et je soulevai une planche. Une odeur abominable, le souffle infâme des putréfactions me monta dans la figure. Oh ! Son lit, parfumé d’iris ! J’ouvris la bière cependant, et je plongeai dedans ma lanterne allumée, et je la vis. Sa figure était bleue, bouffie, épouvantable ! Un liquide noir avait coulé de sa bouche. Elle ! C’était elle ! Une horreur me saisit. Mais j’allongeai le bras et je pris ses cheveux pour attirer à moi cette face monstrueuse ! C’est alors qu’on m’arrêta. Toute la nuit j’ai gardé, comme on garde le parfum d’une femme après une étreinte d’amour, l’odeur immonde de cette pourriture, l’odeur de ma bien-aimée ! Faites de moi ce que vous voudrez."

    Un étrange silence paraissait peser sur la salle. On semblait attendre quelque chose encore. Les jurés se retirèrent pour délibérer. Quand ils rentrèrent au bout de quelques minutes, l’accusé semblait sans craintes, et même sans pensée. Le président, avec les formules d’usage, lui annonça que ses juges le déclaraient innocent. Il ne fit pas un geste, et le public applaudit.

    29 juillet 1884

  • T G V SUD INFOS EXPRESS

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    N° SPECIAL  Mai 2020

    EDITO:

    Le gouvernement l'a  annoncé, le déconfinement sera effectif à partir du 11 mai .Les conditions de sécurité sanitaires exigées sont extrêmement contraignantes pour les transporteurs et pour les autorités organisatrices régionales chargés de leurs mises en œuvre. Pour les usagers ce ne sera pas simple non plus et il est important de ne pas les faire fuir vers un covoiturage massif qui serait catastrophique tant pour l'environnement que pour la sécurité  sanitaire et physique des personnes

    La FNAUT régionale a été invitée à participer régulièrement à des réunions téléphoniques afin d'être d'une part informée des dispositions prises et d'autre part  d'exprimer notre vision et nos attentes sur certains points

    Nous tenons, par les compte rendus des réunions qui ont eu lieu les 5 et 6 mai, à vous  tenir informés de la situation telle que certains d'entre vous la rencontreront à partir de lundi prochain s'ils sont amenés à se déplacer dans le cadre de leurs activités quotidiennes

    Objet : Conditions de reprise du trafic à compter du 11 mai

    Réunion SNCF le 5 mai (Directeur Production Mobilité)

    Inconnu : Combien de gens se déplacent? Combien en train? A quelle heure ?

    • Un questionnaire en ligne est adressé à 180000 clients afin d'évaluer les besoins.
    • Plan de transport  élaboré pour les 3 semaines à venir
    • Un ASCT sera présent dans tous les trains et assurera un comptage des gens présents pour ajuster au plus près de la situation rencontrée

    Mesure de sécurité sanitaire mises en place

    • Obligation de porter un masque dès l'accès à la gare
    • Distanciation Physique à respecter:

                -Grande gare :  Hall et quai

                -Moyenne gare : Uniquement hall

                -Petite gare : marquage devant distributeur et quai

     Tout ne sera pas opérationnel le 11 mai sauf dans les grandes gares

     Distributeur automatique de gel dans les grandes gare et gares moyennes (gratuit)

    Toilettes ouvertes  alimentées en eau et savon

    Mesures spécifiques nettoyage

    équipes mobiles entre 6h00 et 10h00 et entre 16h00 et 20h00 soit à bord soit sur les quais de gare

    Accès TER réservation pendant la durée distanciation obligatoire imposée par le gouvernement et qui met en cause la responsabilité pénale de l'entreprise

    Mise en place d'un coupon digital imprimable à partir du site TER  et qui devrait également être disponible aux guichets. J'ai insisté sur la position de la FNAUT sur l'accessibilité aux personnes non équipées de moyens numériques. Réponse de la Direction Régionale SNCF

    « Concernant les mesures sanitaires, afin de respecter la distanciation dans les gares, nous invitons donc les voyageurs à privilégier l’impression du coupon Accès Train Serein depuis son domicile ou le téléchargement sur son téléphone portable depuis l’application SNCF. Conscient de cette contrainte digitale, les voyageurs en difficulté pourront obtenir un Accès Train Serein via le centre de relation client liO TER Occitanie au 0800 31 31 31 ou au guichet des gares ouvertes à compter du lundi 11 mai .  Je vous confirme, que les clients ne seront pas obligés de posséder un ordinateur, ou une imprimante pour pouvoir accéder à ces coupons, ils pourront utiliser les mêmes outils et applications sur lesquels ils avaient l’habitude d’aller auparavant. »

    Le coupon ne peut pas être obtenu auprès des distributeurs.

     Lorsque le quota de billets prévus pour l'occupation du train est atteint la vente est suspendue. L'usager peur se reporter sur un autre train circulant  (sans surcoût)

    Mesures commerciales

    Remboursement depuis hier des abonnements hebdomadaires et mensuels à compter du 16 mars

    Remboursement global par SNCF pour les titres combinés

    Plan transport annoncé sur l'ensemble de la Région

    47% du nominal soit 224 trains  et 57% pour train + cars)

    93 rames seront en circulation

    Toulouse Narbonne  Service minimum niveau

    Carcassonne Limoux service Normal

    Perpignan Ille surTêt (en principe à partir du 21 mai)

    Lignes Littoral

    Avignon Cerbère  Service minimum

    Nîmes Alès Service minimum (proche de la normale)

    Nîmes Le Grau du Roi Service minimum (proche de la normale)

    Béziers Bédarieux reprise le 11 mai ou le 18 mai (si travaux)

    Réunion Région (Vice- Président Transport)

    Trafic à partir semaine prochaine environ 40% du nominal avec près de 50% en période de pointe

  • Les provocations devenues monnaie courante du président du département

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    Montpellier : Qualifié de « migrant de la politique »

    par le président du département,

    Abdi El Kandoussi va porter plainte

     

    El Kandoussi.JPGPOLEMIQUE Abdi El Kandoussi et les sept élus de son groupe ont claqué la porte de l'hémicycle

     

    L’ouverture de la session budgétaire a tourné court pour les élus du groupe Hérault Citoyens, mercredi, à l’hôtel du département de l’Hérault, à Montpellier. Michèle Dray-Fitoussi (divers gauche) et ses sept élus ont claqué la porte de l’hémicycle. La raison : l’un d’eux, Abdi El Kandoussi (divers gauche) venait d’être qualifié de « migrant de la politique » par Kléber Mesquida (PS), le président du département.

    Pour le groupe Hérault Citoyens, qui a réagi dans un communiqué, il s’agit de « racisme ordinaire et de discrimination en raison de l’origine ». « L’attitude du président n’est pas compatible avec l’exercice d’un mandat républicain. Nous demandons sa démission et son exclusion du PS », poursuivent les élus du groupe, proches de Philippe Saurel (divers gauche), le maire et président de la métropole de Montpellier.

    Une « mise en scène », dénonce Kléber Mesquida

    Dans un communiqué, le président du département tente d’expliquer qu’il a voulu, à travers le mot « migrant » qualifier le parcours politique d’Abdi El Kandoussi. « Ex-du PS, il fut un temps En marche, ce qui m’a amené à lui rappeler qu’il était un "migrant de la politique" : Mourenx, Bordeaux, Montpellier, PS, En marche… Migrer : Changer de région. Cf. Petit Robert », écrit Kléber Mesquida, qui dénonce une « mise en scène ».

    « N’ayant pas terminé mes propos, les huit élus de ce groupe ont quitté la séance sans entendre la suite où je précisais que moi-même étais un migrant de la politique. Après avoir été maire de Creissan, j’ai été élu maire de Saint-Pons de Thomières, député, et aujourd’hui à Montpellier, à la présidence du département », poursuit Kléber Mesquida.

    Abdi El Kandoussi (divers gauche) a dit son intention, mercredi, de déposer plainte contre Kléber Mesquida. « Trop, c’est trop ! », a dénoncé Abdi El Kandoussi, lors d’une conférence de presse. En 2017, déjà, il était monté au créneau, alors que Kléber Mesquida s’était exclamé « C’est dans vos gènes », en s’adressant à lui. « Dans mon esprit, si j’ai parlé de gènes à propos d’Abdi El Kandoussi, c’était de ses gènes politiques », avait alors confié le président du département, à l’Agglorieuse.

    Nicolas Bonzom

  • Une élue PS de l'Hérault détourne 340.000 euros et est condamnée à 4.000 euros d’amende en toute discrétion

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    L’information a été discraitement divulguée. Béatrice Négrier, élue PS au conseil régional, et maire de Plaissan dans l’Hérault a été condamnée fin mai à 4.000 euros d’amende par le tribunal correctionnel de Montpellier pour « détournement de fonds ».

     

    L’hebdomadaire l’Agglorieuse et le site d’actualité Lengadoc Info ont révélé cette information gardé jusque-là sous silence par les journalistes aux ordres des “grands” médias.

    Voici l’article de Lengadoc Info :

    « C’est une condamnation qui n’a pas fait beaucoup de bruit dans la région et pourtant l’affaire est loin d’être anecdotique. Le 24 mai dernier, le maire de Plaissan (Hérault), Béatrice Negrier (PS), était appelé à la barre du tribunal correctionnel de Montpellier pour une affaire de détournement de fonds. La somme escroquée s’élève à 340 000 €. Une somme considérable que Béatrice Negrier a détourné au dépens du Mouvement Républicain et Citoyen, le parti fondé par Jean-Pierre Chevènement et dont Béatrice Négrier était membre, mais également d’une association pour enfants qu’elle présidait.

    Devant les juges, le maire de Plaissan, qui est également vice-présidente de la région Occitanie en charge de l’emploi, de la formation professionnelle et de l’apprentissage, a reconnu qu’elle avait « eu une année noire ».

    Les 340 000 € détournés ont, en effet, servi à renflouer son compte bancaire personnel. Dans cette affaire, le procureur de la République a requis une amende de 4 000 € et une peine de non éligibilité. Si le tribunal a confirmé l’amende de 4 000 € dans son jugement, il a également décidé que cette condamnation ne serait pas inscrite au casier judiciaire de Béatrice Negrier.

    Mais le plus inquiétant dans cette affaire, c’est qu’elle a été l’objet d’un silence total de la part de la presse locale. Alors que les condamnations en justice d’élus pour des délits financiers sont généralement largement commentées par la presse, dans ce cas là, on a comme l’impression que personne n’a souhaité en parler. A tel point que la personne qui a informé la rédaction de Lengadoc Info de cette affaire, avait auparavant contacté d’autres médias locaux, tous ont refusé de traiter l’affaire ou se sont abstenus de répondre ». Sans le scoop de Lengadoc Info, Midi Libre n’aurait jamais évoqué cette condamnation judiciaire.

  • T G V SUD INFOS EXPRESS

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    T G V SUD INFOS EXPRESS

    Edition septembre 2019 N° 28

     

    Edito

    Le 14 septembre, les associations ont tenu leur stand sur les Allées Paul Riquet à Béziers. TGV SUD Territoires-Environnement était là, bien sûr pour exposer la situation actuelle du projet de Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan, mais aussi pour faire le point sur la situation du ferroviaire sur notre région : ce qui a évolué, sous l’impulsion de la Région notamment, ce qui reste menacé, ce que nous avons à défendre. Car, si la situation des Transports en Commun demande vigilance et de nombreuses améliorations, celle des transports ferroviaires est encore plus délicate et menacée dans de nombreux secteurs. Il ne vous aura pas échappé que les Pouvoirs Publics misent essentiellement sur la route ; elle est parée de toutes les vertus et espoirs (véhicules électriques, véhicules autonomes sur des routes équipées pour cela), sans préciser toutefois ce que cela va coûter. Quant aux médias, s’ils se complaisent à dénoncer les dysfonctionnements et incidents ferroviaires, avec reportages et images, ils se montrent étonnamment discrets sur des problèmes routiers considérables. Qui a entendu parler du gigantesque embouteillage, qui a duré toute la journée du dimanche 8 septembre dans la vallée du Rhône? Selon « autoroute info » 107.7, un accident entre un poids lourd et un minibus survenu à 4h30 ce dimanche sur l’autoroute A7 entre Montélimar et Valence, l’autoroute a été coupée dans les deux sens pendant une demi-journée, puis une seule voie a été rouverte dans chaque sens, ce qui a entraîné un énorme bouchon dans chaque sens, puis un engorgement progressif du réseau secondaire, jusqu’au blocage. La station de radio ne savait plus quel conseil donner aux automobilistes. Cela a été sans doute la journée la plus noire de l’été. Pourquoi aucun reportage n’a été diffusé au journal de 20h00 ? Pourquoi ce silence ?

    Pendant cette journée de grandes possibilités de circulation étaient disponibles sur les 3 grands axes ferroviaires de la vallée du Rhône.

    Le ferroviaire est à défendre et promouvoir plus que jamais et votre participation est essentielle

    Participations

    Participation à l’assemblée générale et au CA de FNE LANGUEDOC-ROUSSILLON qui continue à faire valoir les mêmes points de vue que nous sur le projet Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan (mixité sur la totalité de la ligne, opposition aux gares nouvelles excentrées, priorités aux gares centres…) et à demander un service ferroviaire de qualité.

    Participation au conseil annuel de la FNAUT Occitanie Pyrénées Méditerranée.

    Actions

    Participation à une manifestation de soutien à la Ligne Béziers-Neussargues à Marvejols

    Notre Assemblée Générale du 3 mai avec une belle participation des fidèles adhérents que vous êtes.

    Participation au Comité Départemental des Mobilités et à une réunion de concertation avec la SNCF pour faire valoir les besoins des usagers.

    Contribution à la préparation du Forum Fret menée par la CCI Occitanie.

  • Librairie "Le Chameau malin" : deux nouveaux ouvrages

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    Très bel ouvrage sur la vie sociale à Béziers entre 1850 et la Grande guerre.

    Il concerne tout autant les personnes de la société bitteroise généralement fortunées,

    que les artistes photographes grâce auxquels nous pouvons encore mettre un visage sur un nom,

    souvent prestigieux.


    Cette galerie de portraits permet de recenser les ateliers photographiques

    dont certains comme Reynouls connurent une pérennité de plusieurs décennies.


    On découvrira également avec ravissement les clichés réalisés par Louis Paul, cet artiste

    complet, cheville ouvrière du Béziers 1900, souvent dans le cadre familial ou amical,

    autre aspect de l'art photographique de cette seconde moitié du XIXe siécle.

    Format 16X 24 -papier bouffant - 426 pages

    Prix public 18 €

     

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    L'ouvrage déroule le fil de l'histoire de cette cité industrielle et ouvrière sur près de trois siècles. Tout d'abord depuis sa création, ensuite ses agrandissements sucessifs, lors de périodes fastes où 700 ouvriers s'activent, puis enfin l'industrialisation, la concurrence, les difficultés et la fermeture en 1954.

    Manufacture Royale, Impériale, entreprise familiale et capitaliste, le passé de ce microcosme reste inscrit dans cet ensemble architectural original.

    Format 16 X 24 - papier couché - 375 pages
    Prix public 35 €

     

    Ces deux ouvrages sont disponibles

    à la librairie Le Chameau Malin 9 rue Montmorency 34500 Béziers.

    Vous pouvez également les commander en laissant vos coordonnées à l'adresse 

    lechameaumalin@gmail.com Au prix du livre s'ajouteront les frais de port.

  • Déclaration de candidature à Sérignan

    Une belle candidature !

    Qui ne connaît pas à Sérignan David Santacreu, principal opposant du maire, qui n'a pas hésité à dénoncer, au cours de ce mandat, les abus et incohérences des politiques mises en place par la municipalité actuelle.

    Un véritable espoir pour la ville !

     

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  • Occitanie : les gaspillages de la nouvelle région

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    Les dépenses de fonctionnement du conseil régional d’Occitanie continuent d’augmenter, en dépit des économies attendues du mariage entre Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées.

    Postes en doublon, frais de déplacement en hausse, réunions onéreuses… En octobre dernier, pour l’augmentation de ses dépenses de fonctionnement, l’Occitanie avait reçu le bonnet d’âne des régions, décerné par l'Ifrap (Fondation pour la recherche sur les administrations et les politiques publiques). C'était une erreur qui a beaucoup fait jaser (1). «La région Occitanie se situe dans la moyenne nationale avec 254 euros par habitant (moyenne métropolitaine hors Corse de 252 euros)», a rectifié l’Ifrap en décembre. Pour autant, la mise en place de la région Occitanie n'a pas engendré la diminution de coûts escomptée.

    «En neutralisant les transferts de compétences, la région a seulement connu une augmentation annuelle de ses dépenses de fonctionnement de 0,9% depuis 2016», défend Claire Fita, élue du Groupe socialiste, républicain et citoyen et présidente de la commission des Finances, mandatée par la présidente Carole Delga pour répondre à nos questions. Une hausse déjà beaucoup trop élevée pour l’opposition, alors que le budget primitif voté pour 2019 est de 3,61 milliards d'euros (+100 millions d'euros par rapport à 2018), dont un volet investissement de 1,24 milliard d'euros (+70 millions d'euros).

    Symbole le plus frappant du gaspillage de l’argent public après la fusion : le coût des assemblées plénières. Elles réunissent l’ensemble des 158 conseillers régionaux quatre fois par an pour environ 100.000 euros par grand-messe – somme variable selon la durée de l'assemblée –, soit 400.000 euros au total ! «Pour s’assurer du soutien de la gauche montpelliéraine, Carole Delga a promis lors de sa campagne que les assemblées plénières auraient lieu à Montpellier malgré la cherté de cet engagement», s’insurge Elisabeth Pouchelon, conseillère régionale de l’Union des élus de la droite et du centre (UEDC). Une décision d'autant plus discutée que, selon les estimations de l’architecte de l’hémicycle de l’Hôtel de région de Toulouse, réaménager celui-ci pour accueillir tous les conseillers coûterait entre 100.000 et 400.000 euros. «Cela serait amorti en un an tout au plus ! Je ne dis pas que toutes les réunions doivent se tenir à Toulouse, mais au moins quelques-unes pour amoindrir les frais», estime Elisabeth Pouchelon.

    Le dilemne de l'Hôtel de Région

    Gérard Onesta, président du bureau de l'assemblée du conseil régional d’Occitanie et tête de liste EELV aux élections régionales de 2015, partage étonnamment le même avis mais pas le même chiffrage. Cet architecte de profession estime le coût de l'agrandissement de l'hémicycle entre 500.000 et 600.000 euros. Une somme qui semble plus réaliste. Claire Fita, elle, avance carrément un montant de 7 millions d’euros, «car il faudrait casser les murs pour agrandir».

    À défaut d'agrandir l'hémicycle, une autre option existe. «Mieux vaudrait engager une démarche patrimoniale en achetant un lieu qui permettrait d’organiser les plénières et d’autres évènements dans un grand auditorium à Montpellier. L’investissement serait amorti au bout de dix ou quinze ans», estime Gérard Onesta. Étant donné la promesse d’Emmanuel Macron de réduire le nombre d’élus locaux, Claire Fita répond : «On ne va pas engager des dépenses de l’ordre de 7 à 8 millions d’euros pour réaménager ou construire un hémicycle qui serait utile quatre fois par an, puisqu'en 2020 devraient être élus beaucoup moins de conseillers régionaux. De ce fait, ils pourront se réunir dans l’un ou l’autre des hôtels de région.»

    Les allées et venues entre les deux métropoles ont néanmoins un coût élevé. Elisabeth Pouchelon est passée de zéro euro de frais de transport à environ 3.000 euros par an pour se rendre, à partir de Toulouse, à sa douzaine de réunions montpelliéraines. Depuis 2016, chaque année, la région a dû dépenser 210.000 euros de frais de déplacement supplémentaires pour ses élus, soit 630.000 euros en trois ans ! « Pour 2019, cela devrait diminuer de 20.000 à 30.000 euros, grâce au développement de la visioconférence », avance Claire Fita; 612.000 euros ont été investis pour équiper 34 salles. Pour les agents de la région, la facture de transport a également augmenté considérablement. Un bond de plus de 110.000 euros en 2016 et de plus de 390.000 euros en 2017 !

    Effectifs en hausse

    Autre source de dépenses critiquée par l’opposition, les effectifs. Les agents sont au nombre de 6.900 aujourd’hui. Depuis la fusion, 442 postes supplémentaires ont été créés, dont seulement 214 liés aux transferts de compétences, qui font l’objet de compensations financières de l'État. «Aucun effort n’a été réalisé, alors que les départs à la retraite auraient pu ne pas être remplacés. La région a décidé de créer des emplois dans les cantines scolaires pour les lycées. Ce n’était pas nécessaire», estime Elisabeth Pouchelon. En l’occurrence, le conseil régional dénombre 82 nouveaux postes depuis 2016, entre l’ouverture de lycées et l’internalisation de leur restauration. Si 99 autres postes ont été créés au sein des services généraux pour accompagner la mise en œuvre des nouvelles politiques régionales, 54 seront supprimés d’ici la fin du mandat, notamment via des départs à la retraite non remplacés, selon l'exécutif.

    Par ailleurs, les rémunérations des agents des deux anciennes régions ont été harmonisées par le haut. Une décision qui faisait consensus parmi les élus, toutes couleurs politiques confondues, mais a coûté 5 millions d’euros par an depuis 2016. Au niveau des ressources humaines, la question la plus épineuse est toutefois celle de la non-suppression des postes en doublon. Un élu de la majorité explique : « À cause du syndrome de la peur du petit qui se fait manger par le gros et pour éviter les guerres interservices entre les directions de Toulouse et de Montpellier, la paix des braves a été trouvée en mettant en place un directeur d’une ancienne région et un directeur délégué de l’autre pour chaque service. » « Et, en prime, il y a des responsables de service, des responsables de service délégués et des directeurs de projet. Une vraie armée mexicaine de cadres ! », dénonce aussi Diane Guenot, cosecrétaire du syndicat SUD au conseil régional. « On a multiplié les postes pour contenter tout le monde, il n’y a pas de mutualisation des coûts », peste également Anne-Sophie Monestier-Charrié, conseillère régionale de l’UEDC.

    Pour contrer ses critiques, Carole Delga met en avant les 21 millions d’euros d’économies réalisées grâce aux renégociations des gros contrats, car la grande région pèse davantage. Treize millions d’euros ont été gagnés rien qu’avec la convention TER signée avec la SNCF. Le budget assurance, lui, a baissé de 2,5 millions d’euros. Ces gains ont directement été réinjectés en investissements, essentiellement dans la construction de lycées et « les politiques jeunesse. » D’ici la fin du mandat, ces économies d’échelles devraient atteindre un total de 108 millions d’euros. Suffisant pour calmer la grogne ?

    (1) Les calculs n’avaient pas pris en compte que les fonds d’aide de l’Europe distribués par la région aux agriculteurs, par exemple, inscrits dans les dépenses, lui sont ensuite reversés. Cela avait gonflé l’addition annuelle. La loi portant sur la Nouvelle organisation territoriale de la République (ou loi NOTRe) a également transféré des compétences aux conseils régionaux, telles «les dépenses de transports interurbains et scolaires des départements, ce qui avait pour conséquence d’augmenter mécaniquement les dépenses de fonctionnement», a admis l’Ifrap.

    France info

  • Vive le voile islamique

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    L’institution Sainte Jeanne d’Arc de Dakar (celle où notre Sibeth a eu son brevet) avait exclu 22 élèves qui refusaient d’enlever leur voile islamique, alors que le règlement intérieur interdit ce couvre-chef.

    Les 22 élèves ont été réintégrées hier, sur ordre de François.

    Heureusement qu’il y a le pape pour garantir la propagande islamique dans les écoles catholiques.

    Pour sauver la face, on dit que les filles ne portent plus un « voile islamique », mais un « foulard scolaire »…

    Ben oui, l’hypocrisie jésuite en prime.

     

    Au départ, les sœurs de l’institution sainte Jeanne d’arc avaient juré croix de bois croix de fer qu’elles iraient jusqu’au bout pour faire appliquer le règlement intérieur interdisant le port du voile au sein de leur établissement. a l’arrivée, et au terme d’un bras de fer épique, elles ont accepté d’intégrer au sein de leur établissement scolaire les 22 élèves qui refusaient de se soumettre au nouveau règlement intérieur.
    Et si malgré l’implication de l’archevêque de Dakar et celle du directeur national de l’enseignement privé catholique, les Soeurs de la congrégation de Saint-Joseph de Cluny étaient restées de marbre, mercredi, à l’issue d’une réunion tenue jusque tard au ministère de l’Education, elles ont finalement accepté de mettre un peu d’eau dans leur vin. Les élèves « exclues » seront de nouveau ad- mises à l’école mais elles porteront des foulards fournis par l’administration de l’école et conformes aux uniformes réglementaires.

    Si ce compromis a pu être obtenu, c’est grâce à l’implication du Vatican. En clair, «Le témoin » est en mesure de vous révéler que c’est le Pape François qui a actionné son nonce apostolique, Monseigneur Michael W. Banach, auprès des Sœurs de sainte Jeanne d’arc pour les pousser à abdiquer. Du moins, à faire preuve d’un peu de souplesse dans cette affaire. Ce dans le sens de sauvegarder la paix et la cohésion sociale entre chrétiens et musulmans, des valeurs qui ont toujours fait la force de notre pays.

    Pour preuve, c’est en pleines négociations où l’Abbé Georges Guirane Diouf, Directeur national de l’Enseignement privé catholique (Dinec) campait sur sa position avant que l’ambassadeur du Vatican à Dakar, son Excellence Monseigneur Michael W. Banach n'intervienne au nom du Pape pour sonner la fin de la récréation voilée.

    C’est avant-hier, dans la nuit de mercredi à jeudi, vers les coups de 1 heure du matin et alors que les deux parties étaient en pleines discussions dans le bureau du ministre Mamadou Talla à Diamniadio, qu’un compromis a été finalement trouvé. Et si une issue heureuse a pu être trouvée à cette affaire qui était en train de prendre des proportions dangereuses, on le doit à la responsabilité du Vatican qui a fini par tordre la main aux Sœurs de Sainte Jeanne d’ Arc pour qu’elles acceptent le consensus proposé par le ministre de l’Education nationale et tendant à l’intégration immédiate des vingt-deux (22) filles voilées en classe.

    Contacté par « le témoin », un responsable de Sainte Jeanne d’Arc ayant participé aux négociations de mercredi explique que la hiérarchie religieuse est le pilier fondamental de l’Eglise catholique incarnée par le Pape qui en est le chef spirituel et politique. « Les Sœurs de Sainte Jeanne d’Arc ne pouvaient pas ne pas se plier à la demande du Vatican dans le but de préserver la paix sociale », reconnaît notre interlocuteur la mort dans l’âme tout en précisant que les élèves en question seront autorisées à porter des « foulards scolaires » et non des voiles islamiques. « Allez voir le communiqué du ministère de l’Education, vous ne verrez jamais le mot « voile », mais plutôt « foulard ». Et tant mieux s’il s’agit d’un foulard de paix et de concorde pour les deux parties » se félicite notre interlocuteur, administrateur à l’Institution de Sainte Jeanne d’Arc. Autant dire que la guerre des voiles n’aura pas lieu finalement

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  • "Le procès de Simon de Monfort" - Rétrospective

    Le procès de Simon de Montfort-2.jpgIl y a 10 ans, le 23 juillet 2009, des avocats et magistrats du Tribunal de grande instance de Béziers interprétaient en l'église de la Madeleine, devant une salle comble, une pièce écrite et mise en scène par l'historien biterrois Robert Cavalié, "Le procès de Simon de Monfort", à l'occasion du 800ème anniversaire des événements liés à la Croisade contre les Albigeois.

    Pièce originale qui traitait, non pas du sac de Béziers en 1209, dont on connait un des moments tragiques situé précisément à l'église de la Madeleine, mais des usurpations de terres commises par Simon de Monfort, pour les juristes un procès civil et non pénal.

    Quelques jours auparavant le journal "L'Hérault de l'économie et des affaires" avait demandé à Henri Bec, qui pour l'occasion tenait le rôle du Procureur du Roi, une note sur cette partie de l'histoire de France qui a si profondément marqué notre Midi.

    C'est ce texte que nous reproduisons.

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