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le pays réel - Page 7

  • Quand le clan Ménard poursuit sa macronisation

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    Quand l'un passe son temps dans les médias pour répéter qu'il ne communique plus, tout en continuant à donner son avis sur tout, en réalité sans intérêt, l'autre fait les yeux doux à la macronie et arbore son désormais célèbre sourire figé. Son intervention à l'assemblée sur la réforme de la police, repris sur sa page Facebook a fait l'objet d'un commentaire cinglant que nous ne manquons pas de reproduire ci-dessous. Profiter d'un sujet aussi grave que cette réforme pour poursuivre son approche du pouvoir dans un intérêt exclusivement personnel est, en effet, tout à fait scandaleux.

     

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    Nain.jpgCe 13 janvier à l’Assemblée Nationale, en évoquant l'instauration d'une présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre en votre qualité de Député de l’Hérault vous vous adressez à monsieur le monsieur le Ministre de l’Intérieur en concluant votre exposé par « Ils ont mon soutien le plus total. Et je sais qu’ils ont le vôtre, monsieur le ministre ». Je m’offusque d’autant de déférence servile vis-à-vis des gouvernants. Même si dans les débats le respect républicain s’impose, vos propos complaisants sont très éloignés de ceux qui devraient être exprimés par une soi-disant représentante de l’opposition.

    Une telle attitude est d’autant plus scandaleuse que dans le même temps, le même ministre et le chef de l’État ont engagé une réforme de la Police Judiciaire en regard de laquelle vous êtes restée totalement muette en dépit d’une première expérience dans l’Hérault. Pourtant, policiers de tous grades et magistrats et hautes autorités judiciaires sont vent debout contre cette réforme dont les effets seront néfastes pour la sécurité de nos concitoyens dès lors que sous la tutelle des Préfets des départements, les policiers de la Police Judicaire n’auront plus l’initiative et la flagrance de lutter contre le grand banditisme et les trafics internationaux sur l’ensemble du territoire et au-delà de nos frontières via Interpol…

    Quant à la présomption de légitime défense pour nos forces de l'ordre il est bien plus facile d’en parler sous les ors de la République et à l’abri des militaires de la Garde Républicaine que sur le terrain où les mises en examen à l’encontre des policiers se multiplient. Dénommées antérieurement inculpation, avec alors aucune possibilité d’accès au dossier, elles nécessiteront toujours des investigations par un service enquêteur indépendant vis-à-vis de l’affectation du fonctionnaire en cause. In fine, une instruction judiciaire est nécessaire pour asseoir si besoin le non-lieu qui s’en suivra. Vouloir affirmer le contraire est une mystification !

    Et puis en regard de l’actualité la dernière affaire de la Gare du Nord à Paris confirme la nécessité de faire en sorte que tous les policiers hors service puissent conserver leur arme professionnelle en dehors de leurs heures de présence professionnelle. À cet égard, il est impératif de supprimer la demande d’autorisation obligatoire par les policiers auprès de leur hiérarchie pour un port d’arme hors service. Ce port d’arme hors service devrait être obligatoire avec comme seule exception une demande expresse et motivée des policiers refusant de porter une arme en dehors de leur temps de travail. Pour l’adoption de cette mesure, pourquoi ne pas proposer une mesure incitative ?

    Ainsi va, madame le député, notre triste vie parlementaire. Bien à vous !

    Jacques Nain

  • Et enfin, le Sénat étrille le projet !

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    Ce rapport dénonce la structure même du projet, qui prévoit de placer tous les services de police d'un département sous l'autorité d'un seul directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

     

    Le projet de réforme de la police judiciaire souhaité par Gérald Darmanin, déjà vivement contesté par les enquêteurs eux-mêmes, a été étrillé mercredi 1er février par le Sénat. Les parlementaires de la Chambre haute ont jugé le texte inadapté et ont demandé au ministre de l'Intérieur de le modifier.

    Ce nouveau coup est d'autant plus rude pour Gérald Darmanin qu'il est venu du sénateur LR Philippe Dominati, le rapporteur spécial des crédits budgétaires de la mission sécurité, d'ordinaire plutôt sur sa ligne. Dans son rapport présenté devant la commission des finances, il dénonce la structure même du projet, qui prévoit de placer tous les services de police d'un département (renseignement, sécurité publique, police aux frontières et PJ) sous l'autorité d'un seul directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

    Un cadre "anachronique et largement inadapté"

    Il s'agit d'un "écueil structurel", d'un cadre "anachronique et largement inadapté" aux missions de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) qui traite du haut du spectre de la criminalité, assène le sénateur. Les opposants au projet dénoncent ainsi le risque d'un "nivellement vers le bas" de la filière PJ, qui intégrerait les services d'investigation de la sécurité publique plombés par un stock énorme d'affaires en souffrance, et un renforcement du poids du préfet dans les enquêtes.

    S'il considère "nécessaire de répondre à l'engorgement des services" de la direction centrale de la sécurité publique (DCSP) qui traitent de la criminalité quotidienne, Philippe Dominati prévient qu'il ne faut pas "déshabiller la DCPJ". Il appelle à de nouvelles modalités "pouvant aller de l'exclusion de la DCPJ du périmètre de la réforme en maintenant son autonomie, à la création d'une filière investigation regroupant les effectifs de la DCPJ et de la DCSP, mais selon une organisation autonome avec des services rattachés directement à une direction centrale ou nationale disposant d'une autorité hiérarchique sur eux".

    Gérald Darmanin attend désormais la publication prochaine des rapports des deux missions d'information de l'Assemblée nationale et du Sénat pour engager la concertation avec les syndicats. Il les recevra "mi-février", selon son ministère.

  • Ridicule démagogie. L'art de prendre les autres pour des imbéciles : Macron tente de racoler. Il n'est pas près de convaincre ces "grands flics"

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    Les anciens «grands flics» ont été reçus  à l’Élysée pour un dîner autour d'Emmanuel Macron. Le chef de l’État a souhaité leur rendre hommage et avoir leur avis sur la profession de policier ainsi que les évolutions apportées au métier durant les dernières années. Des «grands flics» pour de précieux avis. L'objectif : discuter notamment du rôle de « l'institution policière » face « aux nouvelles menaces », a indiqué l'Élysée.

    Le chef de l'État « a souhaité pour la première fois les réunir pour leur rendre hommage, parler avec eux de la fierté d’être policier et recueillir leurs avis sur l’institution policière contemporaine face aux nouvelles menaces après les renforts de moyens et les évolutions procédurales apportées ces cinq dernières années », selon la présidence...

    Parmi les invités, figuraient Robert Broussard, Ange Mancini, Charles Pellegrini, Jo Querry et Frédéric Péchenard, ce dernier étant vice-président LR du conseil régional d'Ile-de-France, notamment en charge des questions de sécurité.

    LES REFORMES AU COEUR DES ÉCHANGES

    Ils « ont travaillé sur des affaires célèbres », a précisé l'Élysée, comme la French Connection, la traque de Jacques Mesrine, la fusillade du bar parisien du Thélème en 1975, l’assassinat du député Jean de Broglie en 1976 ou encore la prise d'otage d'une maternelle à Neuilly en 1993 par «Human Bomb ». Autrement dit on a parlé de tout sauf de l'actualité qui risquait de fâcher  !

    Ce dîner a eu lieu alors que le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin et le directeur général de la police nationale Frédéric Veaux défendent leur projet de réforme de la police judiciaire, qui prévoit de placer tous les services de police d'un département - renseignement, sécurité publique, police aux frontières (PAF) et police judiciaire (PJ) - sous l'autorité d'un seul Directeur départemental de la police nationale (DDPN), dépendant du préfet.

    Gérald Darmanin et Frédéric Veaux étaient d'ailleurs présents à ce dîner.

    La réforme de la police nationale, soutenue par le chef de l'État rencontre l'opposition de la quasi totalité des enquêteurs de la PJ qui craignent la dilution de leur savoir-faire, voire l'abandon de certains territoires. La Conférence nationale des procureurs de la République (CNPR) a également exprimé son inquiétude.

    C'est dire que ces "grands flics" ne sont pas à la veille d'être convaincus. Une longue habitude des menteurs a du leur rappeler des souvenirs !

    La rédaction du Pays réel

  • Une excellente synthèse de ce qui se prépare

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    Cet avis autorisé est paru dans Le Monde du 6 février 2023. Il constitue un résumé parfait de ce dossier brûlant et termine parfaitement la série des documents précédents.

     

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    Par Georges Moréas

    Commissaire principal honoraire de la Police nationale

    Moréas.jpgLe vent de fronde qui a surgi chez les fonctionnaires des services de PJ lorsqu’ils ont capté qu’ils allaient faire les frais de la réforme de la police nationale a amené le ministre de l’Intérieur à réagir pour tenter de calmer ses troupes. Du côté des magistrats, la réaction a été plus policée, mais non moins ferme : qu’en est-il de la séparation des pouvoirs si l’on place « nos » OPJ de province sous la coupe d’un préfet ? Pour dédramatiser, les deux ministres concernés ont missionné les chefs de l’Inspection générale de l’administration (IGA) et ceux de la Justice (IGJ), afin d’établir un bilan de l’exercice des nouvelles directions territoriales de la PN créées dans les Outre-mer, et des  huit directions départementales expérimentées à ce jour dans l’Hexagone. De facto, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a été associée à cette mission.

    La réforme de la police nationale répondrait à deux objectifs : déconcentration au niveau du département et décloisonnement. Pour faire simple, l’actuel directeur de la sécurité publique serait remplacé par un directeur départemental de la police nationale qui chapeauterait tous les services. (Les entités, directement rattachées au ministre de l’Intérieur comme la DGSI, le RAID, etc., ne sont pas concernées par cette réforme.) Ce directeur serait placé à la fois sous l’autorité du préfet du département et sous celle de l’autorité centrale, les deux n’ayant qu’un seul maître : le ministre de l’Intérieur. D’où la grimace des magistrats. Ils craignent à la fois des fuites « politiques » dans des affaires sensibles et l’impossibilité de désigner par eux-mêmes un service enquêteur. Pour eux, cette réforme survient au mauvais moment, dans un contexte dégradé de la filière police justice : baisse de la qualité des procédures et accumulation de dossiers non traités. En deux mots, ils redoutent un nivellement par le bas. Il leur restera l’option de choisir les gendarmes. C’est ainsi que pour perquisitionner les locaux du ministère de la Justice dans l’enquête pour laquelle Éric Dupond-Moretti est mis en examen pour « prise illégale d’intérêts », les magistrats de la Cour de justice de la République ont choisi de se faire assister par les gendarmes de la section de recherches de Paris.

    Il n’est pas inintéressant de s’interroger sur la logique de cette réforme, alors qu’il existe de plus en plus de brigades nationales et d’offices centraux à compétence nationale… Il y a quelques mois, après le meurtre de Lola, une collégienne de 12 ans, Gérald Darmanin a d’ailleurs annoncé la création d’un nouvel office central de lutte contre les violences faites aux mineurs. « Ce qui viendra à démontrer qu’on ne supprime pas la police judiciaire », a-t-il déclaré, sans réaliser la dichotomie entre une réforme qui veut déconcentrer au niveau des départements et de puissants services parisiens à compétence nationale, de plus en plus étoffés. 

    « En fait, personne ne comprend réellement l’intérêt de la chose. »

    Derrière le masque de la déconcentration se cache la volonté d’une centralisation à outrance, une mainmise sur les affaires pénales avec la possibilité de les « avaler » au niveau parisien sans qu’un petit chefaillon d’un petit service de PJ vienne y mettre son grain de sable. Les décisions seront d’ailleurs prises par les directions nationales qui géreront chacune leur filière et qui à ce titre seront porteuses « d’une stratégie nationale déclinée dans une doctrine dont elles assureront la mise en œuvre… »

    Ces directeurs du nouvel âge de la PJ seront donc des agitateurs d’idées sans réel pouvoir hiérarchique sur le personnel qui les applique. Ils seront surtout « l’œil » de Paris.

    Dans le court délai qui leur était attribué (3 mois), les hauts fonctionnaires et magistrats qui se sont attelés à la tâche ont fait un remarquable travail d’analyse, qui s’est traduit par un rapport de 85 pages. Pour la Guyane, la Martinique et la Guadeloupe, ils ont constaté quelques avancées : meilleure circulation de l’information, possibilité de mutualiser plusieurs services sur un même objectif, augmentation de la présence sur la voie publique… Tandis qu’en métropole, le constat est nettement plus nuancé, notamment pour les services enquêteurs, que ce soit en sécurité publique ou en police judiciaire. En fait, personne ne comprend réellement l’intérêt de la chose. Et les faiseurs de cet audit se permettent deux propositions alternatives : rattacher les unités opérationnelles des services territoriaux de l’actuelle police judiciaire à une zone de police et la création de directions régionales de la police nationale, les DRPN – qui viendraient remplacer les DRPJ   Ce qui représenterait toutefois « une dégradation de l’ambition de la réforme », note le rédacteur effronté, qui a même l’outrecuidance de rappeler aux deux ministres qu’à l’approche des JO, il ne serait pas mal d’éviter de bloquer le système.

    « Cette réforme risque de nuire à l’efficacité de la lutte contre la corruption (mille milliards d’euros par an pour l’U-E). »

    Moins nuancés, les sénateurs ont estimé que cette réforme aboutissait à la création d’un cadre « anachronique et largement inadapté ». Philippe Dominati, le rapporteur, estimant qu’il n’était pas raisonnable de « déshabiller la DCPJ ». En réponse à un questionnaire du Sénat, l’association Anticor souligne, elle, que cette réforme risque de nuire à l’efficacité de la lutte contre la corruption (mille milliards d’euros par an pour l’U-E) ; à l’indépendance de la justice et un risque tenant à l’inadéquation de l’échelle départementale.

    Quant à l’Association nationale de police judiciaire, créée pour la circonstance, sa réponse est incisive : « Cette réforme, qui n’emporte pas l’adhésion de celles et ceux qui en sont les principaux acteurs, est d’ores et déjà vouée à l’échec. »

    Malgré les restrictions et les objections polies formulées dans l’audit de faisabilité qu’il a lui-même commanditée, Gérald Darmanin se montre psychorigide : « La réforme sera mise en œuvre tout au long de l’année 2023 ». Il semble que les futurs directeurs nationaux soient déjà sélectionnés. Jérôme Bonnet, l’actuel directeur central de la police judiciaire, qui n’a pas montré d’opposition à la fermeture de sa boutique, deviendrait directeur de la police nationale, filière PJ.

    Alors que la majorité des syndicats de policiers, de magistrats et d’avocats sont opposés à ce projet, pourquoi une telle précipitation ? Probablement pour tenir la promesse du chef de l’État : « mettre du bleu sur le terrain », afin de maintenir au mieux l’ordre public. Fi des enquêtes criminelles, de la criminalité organisée, de la corruption…, l’ordre public ! Une priorité pour nos dirigeants, alors que la maison France craque de partout et que nos lendemains désenchantés pourraient bien être orageux.

  • L'incroyable épopée de Charette

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    Nous sommes suffisamment au fait des réactions d'une certaine presse pour comprendre que lorsqu'un lynchage médiatique se met en marche, c'est qu'il y a quelque chose d'intéressant et de bon aloi chez ceux qui sont ainsi insultés. C'est aujourd'hui le cas de Libération, Médiapart, Télérama et bien d'autres qui déversent des torrents de boue sur le magnifique film "Vaincre ou mourir".

    « L’action se situe en 1793, alors que Charette, ancien officier de la Marine Royale et héros de la guerre d’Indépendance américaine, revient sur ses terres vendéennes où la colère contre les républicains gronde. Le jeune officier, charismatique et fin stratège, devient2-2.jpg rapidement le chef de toute une armée fort peu commune, mais pas moins redoutable, constituée d’habitants refusant de se plier à la terreur révolutionnaire. »

    Tous ces milliers de Français n'ont pas admis l'exécution de leur Roi (21 janvier 1793), l'assassinat de leur Reine (16 octobre 1793), la constitution civile du clergé et la levée de 300 000 hommes pour répandre la guerre dans toute l'Europe au prétexte de diffuser les fariboles rousseauistes. Ils ont décidé de s'enrôler dans "l'Armée Catholique et Royale".

    Le Puy du Fou fait une œuvre salutaire. Alors que notre Éducation (!?) Nationale se plait à retirer de la mémoire des enfants la belle épopée de notre histoire et de ses héros, "Vaincre ou mourir" en évoque un des épisodes les plus dramatiques. Si certains s'escriment à laisser penser que la France a commencé en 1789, de plus en plus nombreux sont ceux qui réalisent qu'elle prend en réalité  ses racines en 496 avec le baptême de Clovis et qu'elle reste à jamais marquée par l'empreinte de ses racines chrétiennes, croyants ou non. Il a fallu 1500 ans pour la construire.

    3-2.jpgEt aujourd'hui, une fois passées les décennies où il était de bon ton de caricaturer notre histoire - avec une mauvaise fois indigne - les historien sérieux et objectifs découvrent et nous apprennent que la République est née dans la terreur et les massacres. Le génocide de la Vendée n'en est qu'un épisode monstrueux. Il y en eu d'autres. De la même manière se sont mobilisés les Chouans de Normandie, les hommes de Frotté dans le lyonnais, ainsi que dans tout le Midi. Le film a le mérite d'ouvrir les pages oubliées de la Révolution.

    Le général Westermann, surnommé "le boucher de la Vendée" écrivait au Comité de salut public qui avait ordonné les massacres :

    "Il n’y a plus de Vendée, citoyens républicains. Elle est morte sous notre sabre libre, avec ses femmes et ses enfants. Je viens de l’enterrer dans les marais et les bois de Savenay, suivant les ordres que vous m’aviez donnés. J’ai écrasé les enfants sous les sabots des chevaux, massacré les femmes qui, au moins pour celles-là, n’enfanteront plus de brigands. Je n’ai pas un prisonnier à me reprocher. J’ai tout exterminé".

    L'on pourrait évoquer également "les Colonnes infernales" du général Turreau, avec, entre autre, l’abomination du 28 février 1794 aux Lucs-sur-Boulogne, où, alors que le hommes sont absents (ils sont dans l’armée de Charette), on éventre le curé, on tue les vieillards à coup de baïonnette et on incendie l’église dans laquelle se sont réfugiés les femmes et les enfants. Il y aura 564 morts. À peine moins qu’Oradour-sur-Glane en 1944.

    C'est cela un génocide, un8-2.jpg crime contre l'humanité !

    Charrette restera un de nos héros nationaux, dont la bravoure et le panache ne peuvent que forcer l'admiration et le respect. Sa devise : "combattu souvent, battu parfois, abattu jamais" est à rapprocher de la réponse qu'il fit à l'ancien officier du roi venu l'exécuter, qui regrettait "tant d'héroïsme pour rien" : "Monsieur, rien ne se perd jamais".

    En 2016, un député républicain de la Vendée, alors qu'un texte était proposé en mémoire de toutes les victimes de la commune de 1871, eu le courage de lancer dans l'Assemblée : « Mes chers collègues, foi de Vendéen, quitte à faire de la repentance, pourquoi ne pas commencer par l’abrogation des lois de la Terreur contre la Vendée, et la reconnaissance de ses crimes ? Vous voulez faire de la morale ? Soit, mais alors, commencez donc par abroger les lois de la Terreur. »

    12-2.jpgCharette reste une de ces figures lumineuses que la France peut se vanter de montrer au monde entier. Remercions le Puy du Fou de cette réalisation. Et formons le vœu que de nombreuses autres initiatives de cette qualité viennent redonner à tous les français, la fierté d'être français.

    Henri Bec

  • Le Figaro : « Requiem, marche aux flambeaux… Cette jeunesse de France qui vibre au souvenir de Louis XVI »

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    Nous reproduisons ici une article paru dans la Figaro le 21 janvier dernier.

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    Chaque année, le 21 janvier, quelques milliers de jeunes se réunissent dans la rue et dans les églises pour commémorer la mémoire du roi guillotiné. Un engagement qui associe spiritualité et volonté politique.

    Ringard, le royalisme ? S’il n’était pas rare de croiser des monarchistes au siècle dernier, leur existence aujourd’hui est perçue comme une incongruité par une majorité de Français. Quand ils ne sont pas considérés comme une dangereuse mouvance d’extrême-droite. Pourtant, d’après un sondage BVA paru en 2016, 17% des Français verraient bien la fonction présidentielle être assurée par un roi. Un chiffre identique à celui d’un autre sondage, datant de 2007, confirmant qu’il existe bien une base royaliste établie et stable.

    Chaque 21 janvier, la France redécouvre ses royalistes, presqueMarche aux flambaux.jpg avec étonnement. À cette date, il y a tout juste 230 ans, le roi Louis XVI était guillotiné place de la Révolution (actuelle place de la Concorde) par les révolutionnaires. Tous les ans, monarchistes ou simples passionnés d’Histoire commémorent la mémoire du souverain qu’ils considèrent "martyr". Ce samedi encore, des messes de requiem auront lieu dans toute la France, et une marche aux flambeaux se rendra à la Chapelle expiatoire, où furent inhumés Louis XVI et Marie-Antoinette en 1793.

    Quelque chose de sacré

    Loin des caricatures mais légèrement anachroniques, ces événements ne rassemblent pas que des vieillards réactionnaires. «Une multitude de jeunes gens, désireux d’être en lien avec leur Histoire», se rendent par exemple chaque 21 janvier à l’église Saint Eugène-Sainte Cécile, dans le 9e arrondissement de Paris, souligne le Père Jean-François Thomas, prêtre jésuite qui y prononcera l’homélie ce samedi. Mais aussi à l’église Saint-Germain l’Auxerrois, dans le 1er arrondissement. Cette dernière réunit surtout la branche orléaniste, qui désigne la maison d’Orléans comme héritière des rois de France.

    Certains prennent l’événement très au sérieux. La journée de Madeleine, professeur d’histoire-géographie au lycée, sera "littéralement dédiée à cette commémoration". Vêtue de noir en signe de deuil, la jeune femme de 27 ans, ancienne militante de l’AF, ira déposer une gerbe le matin place de la Concorde. Comme tous les ans depuis sa majorité, elle se rendra ensuite à la messe à Saint-Germain l’Auxerrois et rejoindra en fin de journée la marche aux flambeaux organisée par le collectif du Souvenir de Louis XVI. Cette association, créée il y a quatre ans par une bande de copains, entend "raviver l’image de la monarchie en rendant hommage au roi martyr".

    Marche-2.png"C’est presque une dimension de fête religieuse, explique-t-elle. Il y a quelque chose de très sacré dans cette journée, que je vis comme une sorte de pèlerinage en solitaire". Robin, 21 ans, étudiant en histoire originaire du Nord, et actuellement en reconversion pour devenir artisan brasseur, a anticipé les grèves pour se rendre à Paris et ne pas manquer les commémorations. Lui aussi ressent cette dimension spirituelle : "Il y a quelque chose d’assez christique dans la mort de Louis XVI, un côté sacrificiel", estime-t-il. Un raisonnement que ne réfutera pas le Père Thomas : "Pour un catholique monarchiste, il est important de prier pour les morts et le salut de l’âme du défunt".

    Monarchie contre république

    Mais cette journée du 21 janvier est également éminemment politique. «Organiser des messes est très respectable, mais cette journée n’est pas seulement une commémoration», confirme Antoine, 20 ans et membre du Souvenir de Louis XVI. «L’association a été fondée pour réunir une jeunesse qui voit dans la monarchie l’avenir de la France», confie le jeune homme, lui aussi étudiant en histoire. «Le but, c’est vraiment d’attirer les curieux non-royalistes, qui s’intéressent à l’Histoire», abonde Henri, un ingénieur de 25 ans, cofondateur du collectif. Organisée depuis quatre ans, la marche aux flambeaux a réuni plus de 1000 personnes l’année dernière, selon lui. Elle sera suivie ce samedi d’une soirée sur une péniche parisienne.

    Outre la restauration de la monarchie, les royalistes de tous horizons entendent œuvrer pour la défense de l’intérêt national, en attendant le retour du roi. Le patriotisme est au cœur de leur combat, et c’est en ce sens qu’ils sont fréquemment désignés comme "nationalistes" ou d’"extrême droite".

    La marche aux flambeaux du 21 janvier a d’ailleurs pour vocation de marquer les esprits, et de faire passer des messages. "On n’y réclame pas le retour du roi, ce serait s’illusionner", sourit Madeleine. Mais "l’action de Louis XVI pourrait inspirer des gouvernances aujourd’hui, à une époque où le 49-3 et les décisions unilatérales sont devenus la norme", suggère Robin, qui se rendra aussi à la marche pour "rappeler que la République n’a pas fait la France". "Quand on voit la répression dans les manifestations de "gilets jaunes" ou contre la réforme des retraites, on ne peut que constater la perversité du régime politique actuel", ajoute Henri, rappelant que «Louis XVI n’avait pas voulu faire tirer sur la foule aux Tuileries».

    Goût de l’Histoire et volonté politique

    Ces jeunes monarchistes affirmés ont un point commun : le goût et la passion de l’Histoire. Madeleine a été bercée enfant par la Petite Histoire de France de Jacques Bainville, historien monarchiste et figure majeure de l’Action française. Née dans un environnement familial très royaliste, on lui a "toujours appris à considérer la monarchie". Robin s’est, lui, forgé tout seul, sans héritage particulier : "J’ai découvert le royalisme et la pensée politique avec mes cours de philo de terminale et je les ai trouvé très pertinents".

    Et en dehors du 21 janvier ? Certains sont engagés politiquement, à l’Action française ou "dans des mouvements politiques plus actifs aujourd’hui". D’autres pensent à s’engager car "la politique est l’affaire de tous : nous sommes des hommes dans une cité". "Aujourd’hui, plus que de militer dans la rue, le fait d’incarner des idées et de les accorder avec ses actes possède un vrai sens politique", assure Robin. "La jeunesse a soif d’avoir des racines, de retrouver un terreau dans lequel s’ancrer", résume le Père Thomas en guise de conclusion. ■ 

    Hugues Maillot

  • La Cinquième République à l’agonie

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    C'est toujours avec le même plaisir que nous publions les réflexions de notre ami Jean-Pierre Pelaez. La fessée qu'il donne ici à toute la caste politicienne est tonique et réconfortante. D'autant que nous en connaissons près de nous qui ne l'ont pas volée !

    Et combien cette analyse est adaptée aux articles précédents ! Merci Jean-Pierre.

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    Pélaez1.jpgÀ part les aveugles — mais ils entendent ce qui se passe —, qui ne voit pas aujourd’hui que la Cinquième République est à l’agonie ?

    La France est devenue ingouvernable, et à force de mensonges, de trahisons et de lâchetés, la fracture entre le peuple et une soi-disant élite, surtout cupide et carriériste, est devenue abyssale, comme le montrent des taux d’abstention jamais connus.

    Avec son gouvernement sans majorité, l’exécutif n’est plus qu’un 49.3 en rafales et à répétition. Le Parlement n’est pas plus efficace, avec ses deux blocs dits extrêmes empêchés de trouver le moindre accord, en raison de la sempiternelle lutte contre le fascisme d’une gauche psychopathe et sclérosée, préoccupée surtout de sa boutique ; avec son centre minoritaire, son marécage macroniste qui s’accroche au pouvoir comme des filets d’algue verte au rocher, dans un océan d’événements qu’il ne contrôle plus ; avec son groupuscule républicain ridicule, qui rêve encore d’un illusoire retour à son pouvoir d’antan. Avec un PS en voie d’extinction, pris dans les méandres de la farce écolo-LFI, entre Aymeric Caron, Sandrine Rousseau et Olivier Faure, entre délires bobo et valeurs de la République en voie de momification. Et la vie politique est un jeu de communicants sur fond de propagande et de matraquage par des journalistes bien pensants.

    La Cinquième République agonise surtout de s’être depuis trop longtemps privé du référendum qui était son fondement. Car de Gaulle, craignant à juste titre le régime des partis — et l’UMPS ou le LRPS n’ont-ils pas corroboré ses craintes ? — voulait un pouvoir qui soit dialogue et harmonie entre un monarque républicain et son peuple. Mais de référendum, il n’y a plus. Il était l’apanage des hommes sincères et des grands démocrates. Les petits carriéristes, les marionnettes de la finance, les gouvernants à la corbeille, les européistes cabris qui lui ont succédé se gardent bien d’y avoir recours. Ils vantent la démocratie, mais ils méprisent un peuple qualifié de populiste.

    Pourtant, ce ne sont pas les sujets qui manquent pour se montrer vraiment démocrates. Et le premier d’entre eux, l’immigration qui est au cœur de tous les débats, avec l’insécurité qu’elle génère : pourquoi ne pas régler la question par voie de référendum ? Que le peuple décide !

    L’éducation, le système de santé : qu’attend-on pour faire les réformes qui s’imposent ? Encore une occasion d’en remettre au bon sens populaire ? Et le soutien à l’Ukraine, comment a-t-il été décidé ? Le peuple a-t-il été consulté ? Et tant d’autres… Mais le peuple encombre ce pouvoir pseudo-démocrate : panem et circenses, plutôt que référendum ! La Rome de la décadence, et non celle de Caton l’ancien…

    Giscard, Mitterrand et Chirac ont sapé l’édifice, détruit les services publics, privatisé, bradé. Les copains d’abord ! Le bi-président sarkhollande, qui enfanta le bébé Macron, a continué. L’adolescent est sans complexe, il achève le travail. La Cinquième République n’est plus qu’une ruine, dans une Europe otanisée, gouvernée par les financiers mondialistes et leurs alliés objectifs ou idiots utiles, les libertaires sociétaux ; elle finit par faire douter de la république elle-même.

    Quel nouveau régime lui succèdera ? Sixième République, monarchie constitutionnelle, comme en Espagne ou en Angleterre, monarchie de droit divin, avec le christianisme rétabli en tant que religion d’État ? La prochaine révolution le dira, les Français en décideront… À moins qu’avec LFI, ils n’optent carrément pour une République islamique ou un régime à la libanaise. Un suicide assisté, en quelque sorte !

    Jean-Pierre Pelaez

  • TOUS NOS VOEUX !

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    Suivez ce reportage sur la restauration de la chapelle royale de Versailles, ICI

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    Ce sont des vœux moroses, mais non moins sincères que nous vous adressons.

    Moroses parce que la France va mal, très mal. Le mouvement ininterrompu de décadence, entamé il y a de nombreuses années, connaît, avec le dernier président, une accélération dramatique. De quelques côtés que l’on se tourne, c’est le même spectacle désolant qui s’offre à nous. Les risques économiques, financiers, politiques avec l’intensité guerrière qui ne cesse de monter deviennent considérables.

    Force est de constater que la France n’est plus gouvernée. Macron est seul avec son idéologie et ses ambitions européistes et mondialistes. Il fait preuve, ainsi que ses conseillers, tous médiocres, d’une incompétence froide, dissimulée derrière une fausse compétence scolaire et livresque. Les uns et les autres manifestent, à l’égard des français, un mépris souverain (McKInsey au million d’euros la page !), ne sachant que produire des lois qui vont toutes dans le même sens de la prise en main étatique, du sociétal en veux-tu en voilà. Macron est prêt à livrer les intérêts français, ce qu’il a déjà fait, à l’Allemagne pour poursuivre son rêve. Il a perdu l’Afrique et a tout concédé dans le processus migratoire qui submerge la France et il court le monde pour se donner l’illusion d’exister, alors qu’il n’est que l’exécuteur obéissant des consignes américaines.

    Assistons-nous à la fin d’un système et peut-être à celle d’une République qui aura épuisé la France ?

    Mais tout de même des vœux sincères parce que l’histoire nous montre que notre pays a su se sortir de situations difficiles. La photo ci-dessus illustre ce que, débarrassés de saltimbanques politiciens, nous avons été capable de faire. L'esprit français est toujours en mesure de démontrer son génie. Il n’y faut que la réflexion pour déterminer les causes et oser proposer les solutions, et le courage pour les mettre en œuvre.

    Beaucoup plus nombreux qu’on ne l’imagine sont ceux qui ont la détermination et les compétences pour y parvenir.

    Dans ces conditions, bonne année à tous !

    Henri Bec

  • L’Allemagne se détourne de la France : c’était à prévoir !

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    Le mythe de l’amitié franco-allemande est en train d’en prendre un coup. L’Allemagne est fatiguée de nos frasques et de nos éternelles explications pour démontrer que nous restons le stratège politique de l’Europe et elle le financier bienveillant.

    Depuis des dizaines d’années nous affirmons être d’égal à égal avec l’Allemagne. Or cela n’a jamais été le cas même si pendant les années 1990 le PIB par habitant était comparable.

    Entre-temps, l’Allemagne a récupéré sa sœur de l’est et l’a reconstruite. Bien sûr aussi avec les subventions européennes. Mais contrairement à la France qui telle la cigale chantant haut et fort en se désindustrialisant, l’Allemagne a continué de produire des machines-outils, des automobiles haut de gamme et même des chars Léopard dont elle a vendu 1500 exemplaires à la Grèce en pleine crise économique de cette dernière. La moraline française était remplacée par le pragmatisme et l’efficacité germaniques. L’Allemagne n’a pas eu besoin d’annuler des ventes de bateaux de guerre à la Russie pour raison de droits de l’Homme. Elle se contentait de faire du commerce sans vouloir redresser le monde et donner des leçons à toute la planète.

    Avec le Brexit, la France s’est soudainement retrouvée en face-à-face avec son puissant voisin.

    Avec la crise énergétique, l’Allemagne réagit enfin après s’être laissée embobiner par les Grünen destructeurs qui en réalité partageaient la vision très française d’un pays à nettoyer de toute pollution et puissance industrielles. Et elle s’en donne les moyens, ce que la France ne peut plus faire car fauchée, endettée, dirigée par des idéologues et des incompétents sans aucune vision d’avenir.

    Et voilà nos médias qui s’effarouchent de cette nouvelle arrogance allemande qui refuse de participer à la construction du SCAF avec la France, qui achète des avions américains, qui prépare un bouclier militaire en excluant la France, qui investit 100 milliards pour reconstituer son armée….

    Et hop ! la France s’affole ! Aucun doute que nos mêmes médias nous serviront bientôt le retour de l’ogre allemand…

    Or il n’y a rien à faire d’un pays qui s’applique à se ruiner lui-même…

    Cette arrogance politique doublée d’une piètre performance économique, l’Allemagne l’a docilement acceptée pendant longtemps car à la sortie de la dernière guerre mondiale on a interdit aux Allemands de penser et de se contenter de travailler pour reconstruire leur pays. Ce qu’ils ont fait…

    Ils ont donc progressivement remonté la pente tout en restant un nain politique, ce qui faisait se gonfler la grande nation.

    Aujourd’hui ce statu quo est rompu et le risque de partage de l’Europe est grand car les Hollandais, les Danois, les Polonais, les Hongrois et tous les nordiques ne croient plus non plus à la vision française de gestion du monde !

    Il est ridicule de voir notre Macron national tout excité en montant les marches des palais bruxellois et gesticulant devant un Scholtz ébahi de tant de gaieté d’un adolescent revenant d’un camp de vacances. Ou ce même Macron se féliciter par téléphone de la victoire de Lula au Brésil. On est un peu gêné d’un président si immature et si peu digne de sa fonction…

    Pour jouer au montreur d’ours encore faut-il qu’il y ait un ours et une France en déclin économique en perd tout crédit politique. Comme le disait à la droite défaite le député André Laigniel au début de la saga mitterrandienne : vous avez juridiquement tort car vous êtes politiquement minoritaires.

    C’est la position actuelle de la France face à l’Allemagne !

    Article tiré de Contrepoints

  • Nous ne pouvions pas mieux commencer l'année !

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    C’est un beau cadeau que nous a fait notre ami Jean-Pierre Pélaez en ce début d'année. Voilà une autre illustration du talent français évoqué dans l'article précédent.  Auteur bien connu de nos lecteurs et bien au-delà, il nous livre ici l’idée qui a présidé à l’écriture de la Trilogie Molière, textes désopilants, mais aussi, comme il le dit lui-même subversifs, s’attaquant à tout ce que le monde dit culturel et théâtral compte de « précieux, snobs et pédants », à ce conformisme de nombreux metteurs en scène qui ne réussissent qu’à contrarier l’esprit d’une pièce.

    Merci Jean-Pierre

    L'œuvre de Jean-Pierre Pélaez ne se déduit pas à ces trois ouvrages. Vous pouvez retrouver la bibliographie et commander sur son site en cliquant ICI

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    SUR « LA TRILOGIE MOLIERE » *

    LECTURE PUBLIQUE

    AU THEATRE MUNICIPAL DE BEZIERS 

    24 Novembre 2022

    « Si Molière était parmi nous »

     

              Laction de chacun des volets de cette Trilogie Molière se passe dans une ville différente. Le premier a pour cadre  Montpellier, le second Paris, le troisième Marseille. Ainsi me suis-je promené en diverses endroits de notre pays, mais bien sûr, aucun des travers qui ont servi de sujets pour ces comédies, les mêmes que chez Molière, nest spécifique de la région où elles se déroulent. Par contre, l’époque n’étant plus la même, les précieux, les hypocrites, ou ceux qui veulent soumettre les femmes sont bien différents de ceux de Molière, même si les vieux fonds intemporels de l’âme humaine restent identiques

              Cest en partant de ce constat que lidée mest venue du principe de cet ouvrage, qui est à la fois un jeu d’écriture et une provocation. La Trilogie Molière est subversive à deux titres, sur le fond et sur la forme : subversive par sa critique dun certain théâtre officiel et de son formalisme, subversive par la satire quelle fait dun certain nombre dabus de pouvoirs et de conformismes, politiques, culturels  et sociaux.  

              Dans le premier volet, Les Singes Savants, jai représenté les précieux daujourdhui, ces pédants et ces snobs pleins de sottise et de prétention qui peuplent notre milieu culturel et dont le milieu théâtral est particulièrement pourvu. Dans le deuxième, Le Tartuffe Nouveau,  jai voulu montrer ce que sont les hypocrites de notre temps et leurs dupes, comment ils fonctionnent, non plus en se référant à lEglise et à la morale chrétienne pour étaler leurs faux bons sentiments,  mais en fréquentant assidument la nouvelle Eglise Médiatique. Dans le troisième, La Soumission des Femmes, jaborde un problème quon croyait en voie dextinction en France, celui des mariages forcés et de la domination des femmes par les hommes, mais que lon voit revenir insidieusement, à travers le communautarisme et lislamisation grandissante de notre pays.

               Jeu d’écriture donc. En minscrivant, comme dans un autre de mes ouvrages, énormément joué depuis sa première parution, Le Barillet -Exercices de Théâtre-, dans la tradition littéraire de Raymond Queneau et de lOULIPO, je me suis imposé une contrainte stricte, qui est le principe même de cette Trilogie, une sorte de jeu littéraire, consistant, par-delà le clin dœil au modèle, à garder la structure de lœuvre, le canevas en cinq actes, lordre des scènes et les alexandrins (des alexandrins plus fluides, souvent disloqués, nappliquant systématiquement ni la diérèse, ni la césure à lhémistiche) ; mais les situations, les personnages, les problèmes auxquels ils sont confrontés ne sont plus les mêmes, ils sont ceux daujourdhui. Il sagit dinventer sur ce canevas une histoire actuelle, conduite par des hommes et des femmes de notre époque, d’écrire une pièce, à la manière de Molière, mais sur le monde contemporain.

              En aucun cas cette Trilogie ne constitue un pastiche ou une réécriture. En même temps quun hommage à lun de nos plus grands auteurs dramatiques classiques, dont elle reprend largument de trois des pièces majeures, transposées à notre époque, elle est une application à l’écriture dramatique dun principe que jai inventé dans les années 90 avec Le Barillet puis avec Le Fantôme de la Cité Démocratie et que jai appelé la supra-modernité. Ce principe consiste à dépasser le vieux clivage classique/moderne, lillusoire avant-gardisme formel, en détournant les différents styles dramatiques à des fins satiriques, burlesques ou autres, sur le monde contemporain, quelquefois même en les fusionnant pour donner naissance à une forme originale, supra-formelle. Utiliser la surprise de certaines rimes, le clin dœil en forme de contrepoint à la langue classique pour parler de notre temps !      

               Mais par-delà le jeu sur l’écriture, cette Trilogie est fondamentalement subversive. Sur la forme d'abord,  puisquelle sattaque à ce conformisme actuel de certains metteurs en scène, dans leur rabâchage de Molière, lorsquils prétendent parfois « moderniser » ses ouvrages! Mon intention -que le succès et la réponse enthousiaste du public ont confortée- était de montrer que la seule mise en scène ne peut prétendre à la « modernisation », à la « réactualisation » dune œuvre. Le texte de Molière parle de son temps, et si la mise en scène parle du nôtre, on voit alors les deux avancer comme les rails dun chemin de fer, sans jamais se rencontrer. Pire, quelquefois, la mise en scène vient même contrarier lesprit de la pièce et ce que son auteur a voulu quelle soit.

              Comment ne pas voir dès lors que  toutes ces « modernisations » et autres « relectures » de Molière ou dauteurs du Répertoire, ne peuvent vraiment fonctionner, pour la bonne raison que le texte reste lui-même ?  Et, quoiquon fasse, il parle de son temps. Même lorsquil évoque des travers ou des caractères intemporels, son vocabulaire, ses expressions, ses références culturelles, politiques, sociales, sont celles de son époque et, dès lors, ces spectacles censés « réactualiser » -en fait destinées surtout à mettre en avant le travail de mise en scène, à se servir de lœuvre au lieu de la servir- apparaissent comme des sortes de leçons plaquées sur la pièce elle-même. Si bien que le spectateur se demande ce quils font lun avec lautre, et ne manque pas, le plus souvent , de trouver cela ridicule.

              En vérité, si lon veut moderniser une pièce classique, il ny a quune seule façon de le faire : cest de la réécrire. Mais alors -et cest très bien ainsi- on crée véritablement une oeuvre nouvelle. Et nest-ce pas précisément ce que firent Molière lorsque de lAulularia fabula (La Marmite) de Plaute il fit lAvare, ou Giraudoux lorsque il écrivit Amphitryon, ou Jean Anouilh, quand il sinspira de celle de Sophocle pour écrire une Antigone de son temps - et lon pourrait multiplier les exemples ? Cest à dire qu’à partir dune légende, dun épisode de la mythologie, ou dune simple histoire, inventés par nos anciens, on crée une œuvre moderne, contemporaine, qui parle véritablement de son temps, non dune époque révolue. Moderniser Molière, lui faire écho aujourdhui, cest écrire une autre pièce, une pièce nouvelle.

               Voyant tous ces « revisiteurs » prétendre « réactualiser » Molière, parce quils plaquaient sur son texte une mise en scène dite « modernisante », je voulus il y a quelques années leur offrir une véritable réactualisation, cest à dire par l’écriture Pas une réécriture ou une adaptation : non, une véritable pièce, sinspirant du sujet de Molière -comme les Classiques le faisaient avec les mythes ou les auteurs anciens- mais résolument contemporaine, originale ! Ainsi naquit ce que jai appelé La Trilogie Molière

               Sur le fond, cette Trilogie est née du désir de retrouver tout ce que le théâtre de Molière a pu avoir de subversif dans son temps. Car un autre paradoxe -et non des moindres  !- est la manière dont ce rabâchage, même lorsquil est dit « modernisant », occulte de surcroit -au lieu de le mettre en lumière !- laspect tellement décapant de bon nombre de pièces du Répertoire, notamment celles de Molière, et, au lieu de leur redonner toutes leur force et leur sens originel, contribue à les aseptiser.

              Nest-il pas étonnant en effet quun des auteurs les plus subversifs de notre Théâtre soit aussi lun des plus joués dans les théâtres de la bien-pensance actuelle,  et les lieux du ronron culturel ? Oui, lauteur qui vit en son temps plusieurs de ses pièces interdites, notamment Le Tartuffe -interdit pendant cinq ans !-,  lhomme de théâtre qui, sans la protection de Louis XIV, monarque absolu et donc au-dessus des coteries, naurait jamais pu accéder à la notoriété qui fut la sienne, détesté par les puissants, et par lEglise dalors, se voit de nos jours adulé, glorifié, et mis à toutes les sauces par les Trissotins de la Culture officielle et les curés et Tartuffe  de lEglise Médiatique.

               Cest que jouer Molière ne dérange plus grand monde en France aujourdhui. Les effets, les manières des travers en question ont changé. Qui connaît  les précieux du XVIIème siècle ? Qui se préoccupe des faux-dévots, à supposer quils existent encore -il reste déjà si peu de simples dévots et lEglise na plus de pouvoir-? On saccorde donc à célébrer la beauté de la langue, lefficacité dramatique, la justesse des caractères, on rit de Trissotin, on condamne les faux-dévots, les médecins ou les mariages forcés du temps de Molière, et tout le monde est content. Mais montrer les équivalents actuels de ces personnages, ces légions de Trissotin de notre milieu culturel, chasseurs de subventions publiques, toutes ces coteries prétentieuses pour qui, comme chez les Femmes Savantes, nul naura de lesprit hors eux et leurs amis , railler le conformisme quils nous servent ; montrer tous les Tartuffe qui peuplent le milieu politique, et nos grands médias, puisquils ont un pied dans lun, un pied dans lautre, toutes ces bonnes âmes, ces grands donneurs de leçons, -spécialistes des postures et surtout imposteurs, dont les actes sont à lopposé de ce quils affectent d’être-, tous ces gens qui se gargarisent du mot de démocratie -le pouvoir du peuple (démos) !- mais qui méprisent tellement le peuple (populus) que la plus grande injure de leur vocabulaire est le mot populiste, bref ces mêmes pédants, ces  mêmes hypocrites que Molière a ridiculisés, faire réapparaître aujourdhui ce que fut cet auteur en son temps, sen prendre aux pouvoirs et aux hypocrisies du nôtre, dire : Voyez ce que Molière écrirait sur notre société, sil vivait aujourdhui ! Alors, la censure tombe, sous sa forme actuelle : le silence, faire comme si celui qui a cette audace nexistait pas

              Mais alors, à quoi servent les auteurs, les gens de théâtre, sils ne doivent déranger rien ni personne, à commencer par le catéchisme culturel cher aux esprits frileux et aux engagés conformes ? A quoi sert le Théâtre sil doit rester un art de mollusques subventionnés, diconoclastes de salons, un élitisme auto-proclamé de bureaucrates culturels ?! A chaque époque, tout est à recommencer. Et la nôtre est une époque ou la tartufferie est devenue une véritable institution, la boite à outils indispensable des nouveaux carriéristes !

               A la fin des années 90, voyant les dérives du théâtre public, et comment bon nombre de Trissotin se servaient de Molière pour leurs carrières et pour masquer -au lieu de les révéler- les travers de notre société, notamment les leurs, alors que cet auteur s’était tellement moqué de leurs  homologues du XVIIème, lidée me vint de faire le parallèle entre notre époque et la sienne ; en montrant les mêmes imposteurs aujourdhui, rappeler le caractère subversif de ses pièces, retrouver aujourdhui la même audace, le même esprit de comédie que Molière en son temps. En quelque sorte, imaginer ce quil aurait pu écrire, si Molière était parmi nous

              

    JEAN-PIERRE PELAEZ 

     

    Les singes savants.jpgLes Singes savants 2005 Editions Domens - Pézenas (Création Mirondela Dels Arts 2005 Mise en scène de Jean-Louis Sol)

    Préface de Serge Begou

     

     

     

     

     

     

    Le tartuffe nouveau.jpgLe Tartuffe nouveau 2014 Editions LHarmattan - Paris (Création Théâtre du Chêne Noir - Scène Permanente dAvignon 2013 / Festival dAvignon 2014 Mise en scène de Gérard Gélas)  

    Préface de Michel Maffesoli

     

     

     

     

     

    La soumission des femmes.jpgLa Soumission des femmes 2021 Editions LHarmattan - Paris

  • Le clan Ménard : plus que désagréable, cela devient désormais insupportable !

    Compte tenu de l'importance de cette lettre ouverte qui ne sera pratiquement pas diffusée sur Béziers, nous ne publions pas cette fois-ci d'autres articles.

     

    Mercredi 5 octobre sur LCI, Robert Ménard a réitéré les mêmes insultes que son épouse, proférées le lundi à l'Assemblée Nationale (pour écouter, c'est ICI), à l'encontre de ceux qui ne pensent pas comme eux sur le conflit en Ukraine. C'est la méthode ménardienne classique du remplacement d'une argumentation cohérente, dont nous connaissons maintenant leur incapacité d'en émettre, par des aboiements désordonnés, et bruyants si possible. Mais ici nous montons encore d'un cran : une députée, qui plus est, membre de la "Commission des affaires étrangères" insulte un chef d'État étranger.  Dans d'autres temps, c'était l'incident diplomatique ! E. Ménard s'est définitivement discréditée et rendue indigne de son mandat. Notons également que leur américanophilie schisophrénique atteint des proportions curieuses, certains diront inquiétantes et d'autres suspectes 

    Des pantalonnades et cabrioles ridicules auxquelles nous a habitué le clan Ménard, nous passons maintenant à des déclarations si graves qu'elles ont incité une personnalité de premier plan à réagir avec vigueur.

    Le général (2S) Henri Roure donne ainsi brillamment une leçon historique et géopolitique au clan, dans cette lettre ouverte qui mérite d'être largement diffusée. 

     

    ***

     

    Lettre ouverte à madame Ménard, députée de la Nation

     

    Par le général (2S) Henri Roure

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     Madame Ménard vous vous vantez du discours prononcé à l’Assemblée Nationale où vous affichez, sans modération aucune, un soutien à la politique de M. Macron dans l’affaire ukrainienne. Votre propos, dans sa forme, est voisin de ceux des imams intégristes. Vous insultez les citoyens qui ne pensent pas comme vous et traitez de dictateur le dirigeant d’un État avec lequel, que je sache, tous les pays occidentaux, dont la France, maintiennent des relations diplomatiques et avec lequel il faudra un jour négocier. Vous  ne tenez absolument pas compte, ni de l’histoire, ni de la nature du peuple russe, ni évidemment des responsabilités américano-otaniennes dans ce conflit. Vous oubliez que plus de la moitié de la planète refuse de condamner la Russie. Je souligne que la Russie est gouvernée comme elle l’a toujours été. Elle n’a jamais connu de régime démocratique tel que nous l’imaginons et ne veut surtout pas connaître cette démocratie d’aujourd’hui, théâtre de toutes les corruptions mentales qui n’est, en fait, que la dictature de minorités dévoyées hostiles au bonheur et à l’unité du peuple. Non madame, Poutine n’est pas un dictateur, il est profondément russe et il n’a pas tout à fait tort dans ses jugements sur l’Occident.

     Ce ne sont pas des façons pour quelqu’un qui se veut une femme politique responsable. Cette attitude, niant la réalité, est le propre de la servilité. Que cherchez-vous ? Votre idéologie est aujourd’hui évidente. Elle est bien éloignée du patriotisme. Elle s’aligne sur les États-Unis qui sont certes, encore, les alliés de la France mais, dans les faits, ne sont pas particulièrement ses amis. Dois-je vous rappeler les récents coups bas portés par ce pays contre le nôtre et sa volonté d’imposer sa loi à l’Europe et au monde ? Cet alignement sur la politique impérialiste étatsunienne, relayée par le système macronien et européen, est à la fois la preuve d’une carence dans la réflexion et l’aveu de votre adhésion à une politique hostile à la grandeur et à l’indépendance de la France. Au travers de vos injures et de votre soutien au pantin étatsunien de Kiev, que vous osez, sans peur du ridicule, comparer à Churchill, vous refusez d’admettre la responsabilité de Washington dans le déclenchement de cette guerre qui est avant tout une guerre civile. Je me permets de vous rafraîchir la mémoire. Dès 2014 les États-Unis ont engagé une action anti-russe oubliant la promesse faite à Gorbatchev, en 1990, par le secrétaire d’État James Baker, de ne pas intégrer les anciens membres du Pacte de Varsovie à l’Otan. La Russie se voyait ainsi cernée par des pays inclus dans l’OTAN et dans l’UE. Faites appel à vos notions de géographie ! Ne restait que l’Ukraine dont le pouvoir, manipulé par la CIA et les conseillers états-uniens, demanda l’adhésion à cette organisation dont la constitution lui conférait une nature exclusivement défensive face au bloc de l’Est. Elle aurait ainsi dû être dissoute avec la disparition de l’URSS et du Pacte de Varsovie. Avec cette adhésion l’encerclement de la Russie aurait ainsi été parachevé et des populations russes et pro-russes se seraient trouvées définitivement séparées de la mère patrie, incluses dans un système militaire anti-russe. L’article 5 de l’Alliance stipulant que l’agression contre un de ses membres devait être considérée comme une agression contre l’ensemble, il se serait appliqué à l’Ukraine. Qu’auriez-vous fait, madame la députée, à la place du gouvernement russe, face à cette manigance étatsunienne ? Le mensonge est une constante de la politique anglo-saxonne…Les États-Unis ont avoué, dès cette époque, rechercher l’éclatement de la Russie en trois États, une Russie d’Europe facile à absorber dans une UE succursale des États-Unis, un État sibérien et un État extrême-oriental, tous deux soumis à Washington.

     Je pense madame Ménard que vous considérez que les 14 000 morts en moins de 10 ans du fait des bombardements et des massacres ukrainiens dans le Donbas perpétrés sur les populations russophones et russes, n’ont pas autant de valeur que les pertes humaines de Kiev et les destructions sur le sol ukrainien dont nous abreuvent les chaines grand-public. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà », cette pensée de Pascal se vérifie une fois encore. Les bombardements américano-otaniens de la Bosnie, de la Serbie, de l’Irak, de la Syrie et de la Libye, étaient sans doute, selon vous, parfaitement légitimes et vous abondez dans le sens de Madeleine Albright, ancienne secrétaire d’État, qui assumait pleinement la mort de 500 000 enfants irakiens, en affirmant que « ça en valait la peine »…

    Madame Ménard vous niez l’histoire. L’Ukraine n’a pratiquement jamais été indépendante et Moscou qui lui a concédé cette indépendance, continue à la reconnaître, mais cherche à protéger les populations strictement russophones de la maltraitance du gouvernement ukrainien. Je note au passage, madame la députée, que l’ukrainien est un dialecte russe, que l’on nomme « le petit russe ». J’ajoute le témoignage d’un grand écrivain dont vous ne pouvez récuser l’engagement pour la liberté, Alexandre Soljenitsyne: C’est une imposture de fabrication récente qui fait remonter presque jusqu’au IXème siècle l’existence d’un peuple ukrainien distinct parlant une langue différente du russe. Nous sommes tous issus de la précieuse ville de Kiev d’où la terre russe tire son origine".

    Dans le même ordre d’idée, rappelez-vous que la Crimée, peuplée exclusivement de Russes a toujours appartenu à la Russie. Faites l’effort de vous souvenir de vos cours d’histoire. En 1854-1855, les forces franco-britanniques se sont confrontées à l’armée tsariste dans cette région. Je pense que le siège de Sébastopol et la prise de la redoute de Malakoff évoquent chez vous quelques souvenirs scolaires. Le tsar avait montré alors des ambitions sur la Méditerranée et voulait profiter de l’affaiblissement de l’empire ottoman pour ouvrir son pays sur le large. La Crimée est donc bien russe. Elle n’a été rattachée administrativement à l’Ukraine soviétique que dans les années cinquante par Khrouchtchev, lui-même ukrainien. Un autre non-russe, le géorgien Staline, a effectivement affamé les paysans ukrainiens, mais simultanément il déportait en Sibérie et exécutait par milliers les Russes qu’il soupçonnait de ne pas lui être fidèles. Un tel parti pris rendra difficile, pour vous, une reconnaissance future des faits et de la réalité. Vous adhérez à ce clan qui n’aime pas la France, nie son destin, sa nature particulière et s’aligne sur ceux qui voudraient la dévier de sa voie historique et fondre notre nation dans un magma humain abêti et soumis aux oligarques occidentaux, disciples de George Sorros, fidèles de Davos, de Bilderberg et de l’internationalisme financier piloté par Washington. Je vous rappelle aussi les accords de Minsk 2 dits au « format Normandie », co-signés par la Russie, l’Allemagne, la France et l’Ukraine, cependant… en l’absence des États-Unis. Ces accords rendaient officiellement la Crimée à la Russie, octroyaient l’indépendance aux deux régions du Donbas et prévoyaient la neutralité de l’Ukraine. Mais vos amis étatsuniens n’y ont pas trouvé leur compte… Leurs objectifs n’auraient pas été atteints ! Ayez l’honnêteté, madame, de reconnaître que la Russie ne fait que rechercher l’application des accords de Minsk2.

     Cette politique à laquelle vous vous êtes ralliée, pèse non seulement sur notre économie, sur notre vie quotidienne, mais aussi sur nos intérêts géopolitiques. La Russie a maintenant beau jeu de s’investir militairement et politiquement en Afrique francophone et à monter des populations contre nous. Bravo ! Nous sommes en train de perdre un des atouts de notre puissance résiduelle. Je terminerai ce court propos qui évidemment ne sera pas présenté devant l’Assemblée de la Nation, en vous disant que parler de liberté, s’agissant de l’Ukraine et de ses dirigeants, est mal venu. Il vous aurait suffi de suivre l’évolution de ce pays au cours des dernières années, comme je viens de le faire brièvement, pour constater qu’il se trouve sous la tutelle des États-Unis et que sa classe dirigeante, oligarchique, est une des plus corrompues au monde. Se battre pour la liberté ? Je veux bien; je m’y suis engagé, mais uniquement pour celle du peuple français. L’Ukraine n’est rien pour la France. Nous n’y avons aucun intérêt réel. En revanche l’amitié revenue de la Russie pourra, un jour, nous être utile.

     À l’avenir, madame, évitez ces formulations hystériques.  Elles vous discréditent aux yeux de ceux qui ont pu apprécier vos engagements antérieurs.

    Général (2S) Henri ROURE

  • Un appel de la fédération des clubs taurins du biterrois - Mobilisation !

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    TEXTE DE LA PROPOSITION DE LOI LIBERTICIDE

    Voici donc la proposition de loi en intégralité du vegan A. Caron. La plupart des paragraphes (sinon tous) montre une méconnaissance totale de la Tauromachie et particulièrement de la Corrida. L'exposé des motifs releve davantage d'un mauvais tract anti-corrida que d'un texte parlementaire... il est vrai que les associations animalistes l'ont largement aidé (elles s'en vantent) à rédiger ; finalement c'est mieux ainsi. Cela montre le niveau intellectuel des rédacteurs. Les députés signataires devraient avoir honte de présenter un tel texte liberticide.

    (PPL signée par LFI : 74 - écolo-Nupes :19 - Liberté, Indépendants, outremer : 1)

    assemble-7-groupes-parlementaires

    ASSEMBLÉE NATIONALE - CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 - SEIZIÈME LÉGISLATURE
    Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 20 septembre 2022.

    PROPOSITION DE LOI
    visant à l’abolition de la corrida

    (Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.),

    présentée par Mesdames et Messieurs

    Aymeric CARON, Anne STAMBACH‑TERRENOIR, Bastien LACHAUD, Nadège ABOMANGOLI, Laurent ALEXANDRE, Gabriel AMARD, Ségolène AMIOT, Farida AMRANI, Rodrigo ARENAS, Christine ARRIGHI, Clémentine AUTAIN, Julien BAYOU, Lisa BELLUCO, Karim BEN CHEIKH, Ugo BERNALICIS, Christophe BEX, Carlos Martens BILONGO, Manuel BOMPARD, Idir BOUMERTIT, Louis BOYARD, Guy BRICOUT, Sylvain CARRIÈRE, Cyrielle CHATELAIN, Florian CHAUCHE, Sophia CHIKIROU, Hadrien CLOUET, Éric COQUEREL, Alexis CORBIÈRE, Jean‑François COULOMME, Catherine COUTURIER, Hendrik DAVI, Sébastien DELOGU, Alma DUFOUR, Karen ERODI, Martine ETIENNE, Emmanuel FERNANDES, Sylvie FERRER, Caroline FIAT, Charles FOURNIER, Perceval GAILLARD, Marie-Charlotte GARIN, Raquel GARRIDO, Clémence GUETTÉ, David GUIRAUD, Mathilde HIGNET, Hubert JULIEN‑LAFERRIÈRE, Rachel KEKE, Andy KERBRAT, Julie LAERNOES, Maxime LAISNEY, Arnaud LE GALL, Antoine LÉAUMENT, Élise LEBOUCHER, Charlotte LEDUC, Jérôme LEGAVRE, Sarah LEGRAIN, Murielle LEPVRAUD, Benjamin LUCAS, Élisa MARTIN, Pascale MARTIN, William MARTINET, Frédéric MATHIEU, Damien MAUDET, Marianne MAXIMI, Manon MEUNIER, Jean‑Philippe NILOR, Danièle OBONO, Nathalie OZIOL, Mathilde PANOT, Francesca PASQUINI, Sébastien PEYTAVIE, François PIQUEMAL, Marie POCHON, Thomas PORTES, Loïc PRUD’HOMME, Adrien QUATENNENS, Jean‑Hugues RATENON, Jean-Claude RAUX, Sandra REGOL, Sébastien ROME, Sandrine ROUSSEAU, François RUFFIN, Aurélien SAINTOUL, Michel SALA, Eva SAS, Sabrina SEBAIHI, Danielle SIMONNET, Ersilia SOUDAIS, Sophie TAILLÉ‑POLIAN, Bénédicte TAURINE, Andrée TAURINYA, Matthias TAVEL, Nicolas THIERRY, Aurélie TROUVÉ, Paul VANNIER, Léo WALTER,

    députés.

     

    EXPOSÉ DES MOTIFS

    Mesdames, Messieurs,

    « Sentir le sable
    Sous ma tête, c’est fou comme ça peut faire du bien
    J’ai prié pour que tout s’arrête
    Andalousie, je me souviens
    Je les entends rire comme je râle et je les vois
    Danser comme je succombe
    Je pensais pas qu’on puisse autant
    S’amuser autour d’une tombeEst‑ce que ce monde est sérieux ? »

    Francis Cabrel, La corrida, 1994

    Mesdames, Messieurs,

    « La corrida davantage qu’un spectacle est un art » estimaient en 2019 quarante personnalités françaises du monde de la culture, inquiètes de l’interdiction possible des corridas aux moins de 18 ans. L’argument est bien connu : l’arène serait un théâtre mettant en scène une lutte métaphorique, celle de la vie contre la mort.

    La corrida, un art ? Ceux qui l’affirment se fourvoient : il s’agit en réalité d’un acte sanglant, dont la finalité est la mort de taureaux préalablement torturés en public. A contrario, parmi les œuvres d’art, on compte la chanson de Francis Cabrel qui décrit l’incompréhension, la lutte et les souffrances d’un taureau qui vit ses derniers instants dans l’arène. « Je ne pensais pas qu’on puisse autant s’amuser autour d’une tombe », s’étonne‑t‑il avant d’expirer.

    D’après l’article 521‑1 du code pénal, les sévices graves ou les actes de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, s’ils entraînent la mort de l’animal, sont punis de cinq ans d’emprisonnement et de 75 000 euros d’amende. Qui oserait soutenir que les traitements infligés à un taureau pendant une corrida n’entrent pas dans cette catégorie ?

    *

    Une corrida dure deux heures. Elle comprend six combats de vingt minutes chacun, opposant un taureau à trois matadors. Chacun des combats se déroule en trois phases appelées « tercios »

    Le premier tercio est celui des picadors, qui manient des piques destinées à sectionner ou cisailler les muscles releveurs de la tête du taureau. L’animal souffre, évidemment, mais commence aussi à perdre tous ses repères, ce qui le rend d’autant plus vulnérable.

    Le deuxième tercio est celui des banderillos, qui manient des bâtons terminés par un harpon de 4 cm de long. Plantés dans la masse musculaire proéminente située à la base du cou du taureau, ils déclenchent des hémorragies internes accrues par les déplacements brusques et saccadés du taureau, stimulé par le jeu de cape du torero. Les nerfs sont eux aussi atteints, portant la douleur à son paroxysme.

    Le troisième tercio est celui de la mise à mort qui commence par l’estocade, au cours de laquelle l’épée est plongée au niveau du sommet de l’omoplate droite pour atteindre la cage thoracique.

    Après l’estocade, le coup de grâce est donné par un poignard à lame courte et large, planté entre la base du crâne et le début de la colonne vertébrale pour détruire le cervelet et le début de la moelle épinière. Le temps imparti au torero (ou « matador ») pour tuer le taureau est d’un quart d’heure. S’il ne réussit pas à l’achever dans ce délai, l’animal est conduit au toril où il est abattu. En trophées, le torero recevra les oreilles coupées, voire la queue du taureau massacré.

    Tout cela relève‑t‑il de l’art ou de la torture ?

    *

    L’ordre national des vétérinaires a tranché. En 2016 il affirmait : « Dans les spectacles taurins sanglants, la douleur infligée aux animaux n’est pas contestée. Dans la pratique de la corrida, c’est précisément cette douleur qui augmente les réactions défensives des animaux, leur stress psychologique et physique et donc leur agressivité. Elle conditionne ainsi le succès du spectacle. La courte durée du spectacle (20 minutes) et la sélection d’animaux agressifs et génétiquement prédisposés à combattre paraissent une atténuation peu significative de l’intensité des souffrances physiques forcément ressenties par les animaux.
    Les spectacles taurins sanglants, entraînant, par des plaies profondes sciemment provoquées, des souffrances animales foncièrement évitables et conduisant à la mise à mort d’animaux tenus dans un espace clos et sans possibilité de fuite, dans le seul but d’un divertissement, ne sont aucunement compatibles avec le respect du bien‑être animal ».

    La législation française suit logiquement l’avis de l’ordre des vétérinaires : en vertu de l’article 521‑1 du code pénal, la corrida est interdite dans notre pays.

    *

    Plusieurs départements français bénéficient pourtant encore aujourd’hui d’une exception à la loi, au nom d’une « tradition locale ininterrompue ». Dans le Gard, les Pyrénées Atlantiques ou les Bouches du Rhône est donc admis ce qui est considéré comme une barbarie répréhensible dans la Sarthe ou dans les Vosges. Dans les départements dits « taurins », l’acte de cruauté sur les taureaux n’est pas nié, il n’est simplement pas condamné.

    La justification d’un tel dispositif au nom d’une « tradition locale ininterrompue » est factice. La corrida n’est en rien une tradition française, mais espagnole. Elle n’est arrivée en France qu’en 1853, pour faire plaisir à Eugénie de Montijo, l’épouse andalouse de Napoléon III. Et elle n’a d’ailleurs bénéficié d’une exception aux peines prévues pour les actes de cruauté qu’en 1951. De plus, cette corrida espagnole ne peut se prévaloir d’appartenir au patrimoine culturel immatériel de la France, ce qu’a confirmé le Conseil d’État en 2016, appuyant la décision de la cour administrative de Paris prise un an plus tôt.

    Par ailleurs, ce « spectacle » qui bénéficie de fonds européens, par le biais de la Politique agricole commune (PAC), et de subventions locales, soulève l’opposition et l’indignation d’une majorité de Français et Françaises. D’après un sondage Ifop de février 2022, 87 % des Français et Françaises se déclarent favorables à ce que tout acte de cruauté volontaire ayant entraîné la mort d’un animal soit puni, sans exception pour les corridas. En 2017, un autre sondage Ifop avait montré que 75 % des habitants et habitantes des départements où sont autorisées les corridas sont opposés aux corridas avec pique, banderille et mise à mort.

    Le Chili, l’Argentine, Cuba et l’Uruguay ont fait le choix d’interdire les corridas. En Europe, le Danemark, l’Italie et le Royaume‑Uni ont formellement interdit cette pratique, tout comme la Catalogne. Les Français et Françaises expriment très fortement le souhait que notre pays suive l’exemple. En tant qu’élu.e.s de la Nation, il nous revient d’agir dans l’intérêt général, en tenant compte de l’attente sociétale. Nous avons le devoir de suivre le sens de l’Histoire et d’abolir les corridas. Cette proposition de loi vise donc à interdire les corridas, sans affecter les autres activités taurines.

    En affirmant solennellement que la torture et la mort d’un animal ne peuvent légalement constituer un divertissement digne de l’éthique contemporaine, nous ferons un pas historique en faveur des droits des animaux et par là‑même en faveur de notre humanité.

    L’article unique prévoit l’abolition de la corrida sur tout le territoire français.

    proposition de loi
    Article unique
    Le titre II du livre V du code pénal est ainsi modifié :

    1° Au onzième alinéa de l’article 521‑1, les mots : « aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables » sont supprimés ;
    2° Au second alinéa de l’article 522‑1, les mots : « aux courses de taureaux lorsqu’une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Il n’est pas non plus applicable » sont supprimés.

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  • Élisabeth Borne et les élections italiennes : le paroxysme de l’arrogance des élites

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    Ma come ti permetti? » que l’on pourrait traduire par "Comment oses-tu ?" Ce cri d’indignation, une grande partie du peuple l’a sans doute exprimé en découvrant la réaction d’Élisabeth Borne à l’annonce des résultats des élections italiennes. En effet, notre Premier ministre, au micro d’Apolline de Malherbe, a tenté, avec une maladresse renversante, de mettre une tutelle « démocratique » sur le futur gouvernement de Giorgia Meloni :

    "En Europe, on porte un certain nombre de valeurs et bien évidemment, on sera attentif (avec) la présidente de la Commission européenne (Ursula von der Leyen), à ce que ces valeurs sur les droits de l’homme, sur le respect des uns et des autres, notamment le respect du droit à l’avortement, soient respectées par tous", a-t-elle déclaré sur la chaîne BFM TV. On saluera la grande habileté diplomatique qui consiste à crisper les relations avec notre voisin tout proche avant même la formation d’un quelconque gouvernement – qui prendra, rappelons-le, au moins un mois. L’Italie n’est pas exactement une obscure dictature d’Amérique centrale…

    Élisabeth Borne, visiblement, elle, sous la tutelle d’Ursula von der Leyen, a une fois de plus fait honte au peuple français. Nos élites sont si déconnectées, si incapables de décrypter, ou même essayer, humblement, de comprendre ce que le peuple italien a voulu dire dimanche dernier : elles ne comprennent déjà pas ce que ressent et vit le peuple français, cette dépossession d’une fierté nationale aujourd’hui perdue, oubliée, cachée ou au moins mise sous le boisseau… Confortablement installées dans les ZTL, ces zones à trafic limité de l’hypercentre des grandes métropoles, nos élites politiques dont Élisabeth Borne, malgré un parcours méritocratique, est devenu le symbole, se trouvent aujourd’hui confrontées, dans l’est de l’Europe mais aussi dans le nord, après les élections suédoises, et aujourd’hui au sud avec l’Italie, à un coup de semonce de plus en plus vigoureux.

    Et puis il y a, surtout, cette arrogance française, ce sentiment que l’élite, celle qui détient le pouvoir en France, enseigne à toutes les nations les lumières du progrès. Alimenté par des concepts fumeux – les valeurs européennes –, ce piège idéologique de l’État de droit devint la norme tout à la fois morale et juridique : chaque pays doit s’y conformer, abandonnant toute possibilité d’une véritable orientation politique des gouvernants. Au nom d’une « éthique » exclusivement progressiste à la valeur quasi religieuse, l’exercice de la souveraineté populaire doit s’effacer au profit d’une démocratie désincarnée, plastique, aux couleurs bleues et jaunes.

    "Cette déclaration est insignifiante", a rétorqué Fabio Rampelli, cofondateur du parti Fratelli d’Italia et fidèle entre les fidèles de Giorgia Meloni. Une réponse qui claque sèchement à la figure de notre Premier ministre, qui ferait peut-être bien de comprendre que le temps de la condescendance française envers nos cousins latins, ce sentiment de supériorité envers les Italiens, si partagé malheureusement dans la population française est terminé. Il est temps de traiter d’égal à égal avec ce pays fondateur de notre civilisation.