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le pays réel - Page 3

  • La guerre secrète menée par l’Allemagne contre le nucléaire Français

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    Les fondations allemandes financées par l’État jouent un rôle majeur dans le sabotage méthodique du nucléaire français, ce qui met en danger la compétitivité économique de la France et l’indépendance énergétique de l’Europe. Le constat que vous lirez ci-dessous est sans ambiguïté. 

    La conclusion est toujours la même : empêtré dans une idéologie européiste et mondialiste, Macron ne souhaite pas intervenir. C'est en cela que son attitude n'est rien d'autre que criminelle depuis six ans.

    Bien plus, la remise en cause tous les cinq ans - sept ans c'est pareil - du sommet de l'État ne permet aucune politique nécessitant indépendance et durée. Une fois de plus le même constat s'impose : nos adversaires savent profiter de ces faiblesses mortifères. La République est le règne de l'inconstance et de l'étranger.

     

    L’Allemagne veut affaiblir la France

    L’Allemagne veut affaiblir l’industrie française qui lui fait concurrence, notamment grâce à la production d’électricité nucléaire bon marché d’EDF.

    Le gaz fossile représente toujours 27 % de la consommation d’énergie allemande en 2021, dont la moitié (55 %) de l’approvisionnement provenait de Russie. Et l’Allemagne continue à investir massivement dans les centrales électriques au gaz, et à développer ses capacités d’importation de méthane.

    Elle exploite la transition énergétique comme un outil politique, industriel et commercial. Elle souhaite toujours devenir le hub gazier indispensable de l’Europe, et renforcer ainsi son rôle de poumon économique de l’Union européenne.

    Lors de l’extraordinaire et édifiante audition de l’ancien PDG d’EDF Henri Proglio le 13 décembre 2022 à la Commission parlementaire sur la souveraineté énergétique (à écouter ou à réécouter pendant deux heures…), celui-ci a même déclaré (3 h 24 après le début d’autres auditions) :

    « Comment voulez-vous que l’Allemagne qui a bâti sa richesse, son efficacité, sa crédibilité sur son industrie, accepte que la France dispose d’un outil aussi compétitif qu’EDF à sa porte ? Depuis 30 ans, l’obsession allemande est la désintégration d’EDF ».

    C’est ce que dévoile magistralement l’École de Guerre Économique (EGE) qui a publié en juin 2023 un rapport, « Ingérence des fondations politiques allemandes et sabotage de la filière nucléaire française », pour alerter les autorités françaises sur la manière dont l’Allemagne sabote consciencieusement le nucléaire en France avec l’aide d’agents français et allemands.

    L’Allemagne procède via des fondations financées à coups de centaines de millions d’euros par l’État allemand, dont 73 millions uniquement pour la fondation Heinrich-Böll affiliée aux partis écologistes et chargée, parmi d’autres activités, de diffuser en France des rapports antinucléaires.

    Ce nouveau rapport, qui fait suite à celui de mai 2021, « J’Attaque ! Comment l’Allemagne tente d’affaiblir durablement la France sur la question de l’énergie », souligne les conséquences néfastes de ces fondations politiques gérées par des écologistes et des militants d’extrême gauche sur la filière française du nucléaire.

    Ce rapport de l’EGE s’appuie également sur le rapport d’investigation « Comment l’Allemagne finance l’affaiblissement du secteur nucléaire français ? » publié en avril 2023 par le Comité d’Intelligence Stratégique pour la Souveraineté (CI2S).

     Des agents de sabotage

    L’Union européenne est naturellement le théâtre de nombreux antagonismes.

    Toutefois, celui sur l’énergie entre la France et l’Allemagne atteint des sommets, car l’Allemagne interfère de manière insidieuse dans les affaires politiques et économiques de ses partenaires étrangers, notamment de la France, par l’intermédiaire « d’agents d’influences » inféodés à Berlin au sein de « fondations ».

    Ces dernières, directement affiliées aux partis politiques allemands, propagent une idéologie antinucléaire et façonnent des élites socio-politiques pour la défense… des intérêts économiques allemands !

    Par le biais de diffusions de contenus orientés et par l’organisation de rencontres, le but de ces fondations soutenues par l’Allemagne est d’infléchir la politique énergétique européenne en faveur des intérêts… de l’Allemagne, empêtrée dans le désastre de son « energiewende » et de ses énergies renouvelables.

    L’intérêt de l’Allemagne n’est pas de lutter contre le réchauffement climatique, mais de défendre le gaz fossile comme « énergie de transition » (une transition sans doute durable…), et de refuser le qualificatif « vert » à l’hydrogène produit à partir d’électricité nucléaire.

    Dans cette optique, l’Allemagne manœuvre pour affaiblir l’industrie nucléaire en France (et donc l’économie française en général) par le verrouillage des institutions européennes afin d’assurer son hégémonie au niveau européen.

    Ce manège détestable dure depuis plus de 20 ans, mais il n’y a pas pire sourd et aveugle que celui qui ne veut pas voir ni entendre !

    L’Allemagne verrouille également les postes clés de l’Union européenne : la présidence de la Commission européenne (depuis 2004), la présidence du Parlement européen (depuis 2007). Elle mène également une intense activité de lobbying au Conseil européen.

     Heinrich Böll et Rosa Luxemburg

    Au moyen d’opérations d’influence antinucléaire sur le territoire français, les fondations politiques Heinrich Böll et Rosa Luxemburg œuvrent directement au ralentissement du développement de l’atome en France.

    La plupart de leurs financements proviennent directement du gouvernement allemand qui soutient leurs objectifs. Il est même aussi le commanditaire de certaines actions. Ces fondations, composées pour partie d’activistes antinucléaires, constituent de redoutables instruments et de précieux leviers au service de la politique étrangère allemande : accès à certaines catégories de populations pour alimenter leurs craintes, défense de leurs intérêts économiques, et renseignement.

    Ces fondations travestissent leurs manœuvres nuisibles à la France en les habillant de valeurs d’humanisme pour les légitimer. En réalité, elles s’inscrivent dans une politique d’accroissement de puissance de l’Allemagne.

    Conformément à l’aversion dogmatique allemande pour le nucléaire, les ayatollahs du vent et du soleil d’outre-Rhin mènent une lutte messianique contre l’électricité nucléaire bon marché pour miner la compétitivité économique française.

    Malgré les récentes rebuffades au sein de l’Union européenne de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher, la France semble encore bien passive et naïve devant ces attaques.

     MIVILUDEFOPOL

    Face à ce constat, l’EGE propose la mise en place d’une Mission Interministérielle de VIgilance et de Lutte contre les Dérives des Fondations PoLitiques (MIVILUDEFOPOL), sur le modèle de la MIVILUDES relative au sectarisme.

    En plus de coordonner l’action préventive et répressive des pouvoirs publics à l’encontre des dérives des fondations politiques, elle aurait également vocation à sensibiliser le grand public et à limiter l’impact des actions conduites par ces entités.

     Depuis au moins 20 ans que durent ces actions délétères pour la France et l’Europe, il serait temps que les responsables français ouvrent enfin les yeux sur le fantasme romantique du « couple » franco-allemand dont l’expression n’existe pas en Allemagne. Les Allemands disent le « tandem » : la France pédale derrière tandis que l’Allemagne tient le guidon et tente de lui enlever la selle

  • Dernier communiqué de presse de l'Association National de la Police Judiciaire

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    NI TOUR D'IVOIRE, NI RÉSIGNÉ

     

    À l’occasion de son premier anniversaire, l’ANPJ s’alarme de voir que les semaines et les mois passent sans qu’aucune information concrète n’ait encore été dévoilée sur la future organisation des services territoriaux de l’ex-DCPJ et des services d’investigation de l’ex-DCSP.

     En dehors de la parution d’organigrammes zonaux validés lors des derniers comités de pilotage de la DGPN le 06 juillet dernier, aucune question pratique n’est tranchée sur le devenir et les missions des enquêteurs, des personnels techniques, scientifiques et administratifs. Habilitation OPJ, cycle de permanence, arrêtés, fiche de poste, affectation zonale ou départementale, compétence territoriale, compatibilité des réseaux informatiques, gestion immobilière, gestion RH, … autant d’interrogations depuis la disparition de la DCPJ et de la DCSP le 1er juillet dernier auxquelles il est inlassablement répondu que les problèmes sont identifiés et que les réflexions sont en cours...
     
    À quatre mois de la mise en place effective de la réforme, l’ANPJ constate que rien n’est prêt et que l’équipe projet navigue toujours à vue. Alors qu’il est répété que cette réforme est préparée depuis 2020, l’improvisation est permanente dans sa mise en œuvre.
    L’avenir de l’investigation au sein de Police Nationale est donc toujours aussi incertain et morose, et les récentes expériences d’« acculturation » en marge des violences urbaines illustrent tristement ce que sera demain la réorganisation des services de police basée sur une approche globale et pluridisciplinaire. Engager sur des dispositifs de maintien de l’ordre des forces telles que le RAID, la BRI ou la BAC aura été aussi néfaste que demander au Service de Police Judiciaire d’ANGERS de suspendre la traque d’un fugitif soupçonné de meurtre au profit de constatations de dégradations commises par des émeutiers.
     
    Le mépris des spécificités et du savoir-faire de ces services aura eu dans ces deux cas des conséquences désastreuses laissant présager le pire quand cette acculturation sera généralisée. Le malaise engendré atteint toute une profession dont le moral était déjà au plus bas. Comment s’étonner de la multiplication des arrêts maladie au sein des services de voie publique, et avant eux des services d’investigation saturés des commissariats, quand à ce jour, moins de 10 % des enquêteurs de l’ex-DCPJ ont pu consulter un médecin de l’Administration.
    À la fin de l’été 2022, près de 1600 rapports dénonçant les risques psycho-sociaux liés à la mise en place de cette réforme avaient pourtant été transmis.
     
    À la veille des défis de sécurité majeurs que sont la coupe du monde de rugby et les jeux olympiques de PARIS, les démonstrations de violences de groupes criminels armés se multiplient, les policiers sont de plus en plus exposés et se sentent de moins en moins soutenus. Tandis que la Maison Police vacille, la réforme ne se concentre que sur la nomination et la prise de poste de ses dirigeants : directeurs zonaux adjoints, directeurs départementaux et interdépartementaux sans que ni leur rôle, ni leur mission ne soient encore clairement définis. Cette réforme de gouvernance, centrée sur l’unique promotion des commissaires de police est hors sujet et bien éloignée des réalités du terrain et des contraintes des métiers de l’investigation.
     
    Alors que l’ensemble de la profession est en souffrance, cette réforme reste aujourd’hui la seule préoccupation de l’Administration. La réorganisation des services au niveau départemental n’est toujours pas tranchée et les réunions de travail s’annoncent d’ores et déjà tendues. Certains chefs de services, ex-DDSP, pressentis au poste de chef de filière police judiciaire, ne cachent pas leur volonté d’absorber les effectifs PJ pour soulager les services de Sûreté Départementale.
     
    Les adhérents et sympathisants de l’ANPJ ne sont pas dupes. Leur répéter que cette réforme ne changera rien, qu’il n’y aura qu’une juxtaposition des services sans impacter la charge de travail des enquêteurs de l’ex-DCPJ est mensonger. Les intentions du futur DIPN d’île et Vilaine sont très claires sur le sujet. En continuant d’alimenter l’opposition insupportable entre les services traitant de la délinquance du quotidien et ceux de la délinquance spécialisée, il estime donc que les services de PJ devront prendre leur part à la première et que le temps long de l’enquête est révolu.
    Penser que la PJ est dans sa tour d’ivoire à l’heure où les services
    de PJ de Nîmes, Nantes ou Marseille sont étouffés par le traitement des règlements de comptes montre qu’il ne connaît manifestement rien de son fonctionnement alors qu’il devra diriger dans quelques mois ses effectifs. Ses propos honteux sont une énième illustration de la méconnaissance du métier de PJ que ces hauts fonctionnaires de Sécurité Publique méprisent maintenant publiquement.
     
    Les enquêteurs de l’ex-DCPJ continuent ainsi d’avancer dans un climat anxiogène sans aucune garantie fiable. Le projet de doctrine d’emploi des futures filières n’est toujours pas validé. En prévoyant le renforcement du niveau 2 par le niveau 3, la dernière version allait à l’encontre des préconisations de tous ceux qui se sont élevés contre les dangers de cette réforme. Certains parquets l’ont déjà compris et l’attribution des stocks de procédure non traités en matière financière aux services de Police Judiciaire est d’ores et déjà actée.
     
    Les mises en garde de l’ANPJ, confirmées par les missions d’information de l’Assemblée nationale et du Sénat, les audits des trois inspections et ses nombreux soutiens, ont de nouveau été mises en lumière dans le dernier rapport de la Cour des Comptes.
     
    Le ministre de l’Intérieur a, comme à son habitude, balayé d’un revers de la main le constat une nouvelle fois partagé et sans appel sur l’inefficacité, les dangers et les dérives de cette réforme qui n’améliorera en aucun cas l’efficacité du service public, ni ne réglera les problèmes des services de l’investigation. Crise de vocation, manque d’effectif, départs anticipés à la retraite, démissions, perte de motivation et du sens de la mission... Sans de bons remèdes, la future filière Police Judiciaire souffrira des mêmes maux.
     
    L’ANPJ a toujours défendu la complémentarité des différents services d’investigation et dénoncé les conditions de travail des enquêteurs en commissariat. Elle les assure de son soutien et constate que la sérénité, la bienveillance et l’accompagnement pourtant recommandés dans cette phase de préfiguration ne sont que de vains mots.


     Avant sa prochaine assemblée générale, l’ANPJ annonce qu’elle ne baissera pas la garde face à l’amateurisme et aux dangers de cette réforme. Elle rappelle que son objectif est de rassembler les policiers de tous corps, de tous grades et de tous horizons pour protéger et promouvoir leur attachement commun à l’enquête judiciaire.
     
    Elle appelle l’ensemble des métiers de police judiciaire à rejoindre ses rangs pour préserver et défendre l’Investigation au sein de la Police Nationale.
    Cette réforme est aussi opaque et mortifère qu’il y a un an !

  • Association TGV SUD TERRITOIRES-ENVIRONNEMENT - Assemblée générale

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    La très dynamique association TGV SUD TERRITOIRES-ENVIRONNEMENT a tenu son assemblée général de l'année 2023. Nous publions ci-dessous le compte rendu.

     

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    Rapport moral et rapport d’activité

     

    RAPPORT MORAL

    Depuis notre AG 2022, nous avons passé une année alternant les chauds et froids en matière de transport :

    - une annonce par la première ministre d’un financement de 100 milliards d’€ sur 10 ans, mais sans programme ni calendrier ;

    - la déclaration d’utilité publique pour la phase 1 (Montpellier-Béziers) de la LNMP ;

    - lancement de la concertation sur la phase 2 Béziers-Perpignan.

    - l’annonce d’une contribution de l’aérien au ferroviaire au titre de l’impact environnemental de l’aérien (montant et modalités non définies à l’heure actuelle),

    - l’annonce d’une contribution du routier au ferroviaire par le biais d’une diminution de la détaxe sur le carburant (?) (montant et dates?) et des sociétés d’autoroute (modalités et montants?).

    Mais dans le même temps :

    - lancement de projets routiers (contournements de Nîmes et Montpellier, autoroute A69 Toulouse-Castres avec artificialisation de plus de 400 ha de terres agricoles, etc..)

    - lancement d’une ligne aérienne Toulouse-Barcelone et regain du transport aérien ;

    - nécessité de se battre contre une dégradation de l’offre ferroviaire qui ne parvient pas à répondre à la demande de plus en plus fréquemment (trains complets en dehors des périodes de forte affluence) ;

    - contrat dit « de performance » État/SNCF Réseau qui ne donne pas les moyens d’une perspective de développement du ferroviaire pour qu’il puisse jouer un rôle significatif par rapport au changement climatique.

    Quant au projet Lyon-Turin, il n’en finit pas de susciter des controverses !

    Et on ne sent pas une réelle volonté de l’État de dynamiser le ferroviaire et de le rendre plus attractif comme on le voit dans nombre de pays voisins . On se méfie donc des effets d’annonce, lorsque ces annonces ne sont pas assorties de programmes ni de calendrier.

    Pour notre association, cela a impliqué une vigilance constante, une participation aux réunions de concertation initiées par la SNCF pour le service TER, les Département et la Région sur les questions de mobilité, car on ne peut défendre valablement le ferroviaire que si on prend en compte l’ensemble des modes de déplacement pour répondre aux besoins de mobilité. Cela est particulièrement vrai pour le projet LNMP quant au positionnement des gares et à la mixité voyageurs/fret ; d’ailleurs, la question de la mixité a bien progressé, c’est une nécessité de plus en plus reconnue et l’action des associations, de TGV SUD en particulier et de la FNAUT Occ-Py-Méd, n’est pas pour rien dans cette évolution.

     

    Donc rien de très spectaculaire au cours de cette année, mais nous avons continué ce travail de fonds et cette veille indispensable, avec, à l’occasion, l’interpellation des décideurs, notamment des élus, comme nous l’avons fait à l’occasion de la publication du Contrat de Performance État/SNCF Réseau.

     

    RAPPORT D’ACTIVITE

    - CA chaque 2ème mardi du mois

    - Participation à la journée des associations sur les Allées à Béziers le 10/09/2022.

    - Participation à la journée des associations à Montpellier sur le stand de FNE pour échanger avec les visiteurs sur les questions touchant aux transports.

    - Participation aux activités de la Fnaut Occ-Py-Méd.

    - Participation à la Commission Locale de l’Eau nappe Astienne pour FNE Occ-Med

    - Participation aux réunions de concertation initiées par la SNCF sur le service TER.

    - Participation aux Comités Départementaux de Mobilité qui traitent tous les modes de transport.

    - Participation à la concertation sur la phase 2 Béziers-Perpignan du projet LNMP.

    - Suivi de la préparation de la Convention TER Région-SNCF.

    - Lettre aux élus suite à la publication du Contrat de Performance État/SNCF pour les inciter à intervenir pour donner davantage de moyens au rail.

     

    ÉLECTION DU CA

    4  membres du CA arrivent  au terme de leur mandat, qui est renouvelable s’ils se déclarent candidat.

    Sylvette ROMANO, Alain LACOMBE et Pierre MICHEL sont prêts à continuer et sont réélus à l’unanimité. Jean BADAROUX souhaite, lui, mettre un terme à sa participation au CA et n’est donc pas candidat et aucun nouveau candidat ne s’est manifesté.

     

    - Compte rendu de la lettre de Carole DELGA.

    La Présidente de Région a répondu de façon détaillée à la lettre que nous avions adressée aux élus et a expliqué la politique de la Région et son engagement pour la défense et le développement des transports en commun et du rail (notamment la défense de la ligne Béziers – Clermont-Ferrand).

    - Point sur la LNMP : nos positions et celles de la Région convergent pour la nécessaire mixité complète de la ligne ; la Région s’interroge aussi sur la nécessité et le positionnement des gares nouvelles.

    - Béziers Clermont-Ferrand ; la situation est tendue en raison d’incertitudes concernant la participation financière de l’État et de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Le Comité Pluraliste a engagé des actions dans plusieurs lieux le long de la ligne au cours de l’été et nous soutenons ces actions.

     

    Action FNAUT

     

    RAPPORT D'ACTIVITE 2022 FNAUT OCCITANIE PYRENEES MEDITERRANEE

     Créée en 2017 la FNAUT Occitanie Pyrénées Méditerranée a entamé sa sixième année d'existence.

    En 2022, dans un contexte toujours difficile lié à de multiples mouvements sociaux et à une qualité de service très dégradée en ce qui concerne le ferroviaire la fédération a exprimé auprès de SNCF Mobilités, SNCF TER et la Région Occitanie le mécontentement des usagers et la nécessité de rétablir la situation.

    2 réunions ont eu lieu avec le Vice -Président sur la préparation de la nouvelle convention TER.

    Le CESER où nous sommes représentés travaille également sur ce sujet et a souhaité auditer la FNAUT Occitanie en février 2023.

    1 réunion a eu également lieu avec le directeur régional SNCF TER.

    Point téléphonique au minimum deux fois par mois avec la direction SNCF TER Occitanie.

    La FNAUT a également été invitée aux différentes réunions associations d'usagers/SNCF/ Région.

    La FNAUT a également participé aux comités de pilotage des projets prioritaires nés des EGRIM (états généraux du rail et de l'intermodalité)

    Participation accrue également aux comités départementaux sur la mobilité.

    Participation également sur les comités mobilités des agglos (Sète, Montpellier)

    Une difficulté subsiste toujours : nous ne parvenons pas à couvrir les 13 départements

    TGV Sud Territoire et environnement, l'AUTATE, TARSLY, Train en Tet ont représenté tour à tour la FNAUT,

    Interventions à plusieurs reprises auprès de la Région et de la SNCF pour soutenir des demandes d'indemnisation de voyageurs qui ont presque toutes été couronnées de succès.

    Consultation par SNCF réseau sur des fermetures de Lignes

    Mise en place de réunions téléphoniques trimestrielles avec Directrice SNCF Réseau régionale.

    La FNAUT Régionale participe aussi aux événements comme la « fête du train » et le congrès de la Fédération Européenne de voyageurs et travaille à l'amélioration des relations transfrontalières.

    A partir de ces différentes représentations et avec le travail des associations, différentes avancées ont eu lieu.

    Le président FNAUT Occitanie ainsi que de Jean Pierre Wolff ont été nommé au conseil national de la FNAUT.

    Le travail se poursuit également en lien avec la FNAUT nationale pour faire évoluer et aboutir le dossier épineux de la ligne nouvelle Montpellier-Perpignan ainsi que celui de la transversale Sud.

     

    Échéances à venir, points de vigilance

    et prochain rendez-vous

    Nous participerons aux démarches et actions pour défendre la ligne Béziers-Clermont-ferrand.

    Nous continuerons à suivre le projet de la LNMP, la préparation de l'enquête publique pour la phase 2 'Béziers-Perpignan et à intervenir pour promouvoir la mixité et remettre en question les gares nouvelles.

    Nous resterons vigilants sur toutes les questions relatives aux transports en commun et plus spécialement au rail qui doit être défendu et soutenu par des actions et des financements à hauteur des enjeux.

    Notre prochaine échéance : la journée des Associations sur les Allées Paul Riquet le samedi 9 septembre de 10h à 17h à laquelle nous participerons.

     

    Association TGV SUD Territoires~Environnement  

    Maison de la Vie Associative,

    2 rue Jeanne Jugan, boîte n°37, 34500 BEZIERS

      Blog : http://tgvsud.over-blog.com Courriel: tgvsud34@gmail.com Numéro Siret : 813 742 244 00011

  • Quand l’idéologie transforme le marché de l’électricité en usine à gaz

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    L’idéologie libérale exigeant la disparition des monopoles d’État, EDF a été dépecée. Mais le citoyen-consommateur y a-t-il gagné quoi que ce soit ? Non. Les énergies alternatives sont financées par des taxes et le prix de l’électricité, devenu purement spéculatif, varie au gré des financiers. Le Marché triomphe,
    le citoyen-client finance.

     

    Depuis l’effondrement du monde soviétique et, en France, la conversion des gouvernements socialistes au développement des marchés financiers, on nous répète que le monde occidental est entièrement dominé par le libéralisme le plus absolu. La Commission européenne, qui croit en la concurrence universelle, expliquant qu’elle est la condition sine qua non du progrès pour tous, participe fortement à l’entretien de cette illusion. En fait cette idéologie de la libre concurrence se heurte chaque jour aux réalités et a pour effet de tuer le fonctionnement d’un marché véritable. Les prix censés permettre une rencontre équilibrée entre l’offre et la demande, et traduire ainsi la valeur de l’utilité d’un produit, ne répondent plus à cet objectif. Le « pouvoir de marché » des entreprises intermédiaires – dont le souci principal est de se créer une rente de situation et de la conserver – et le comportement grégaire des gouvernements des pays riches – qui leur sont soumis par le truchement du financement des campagnes électorales – ont tout perverti. L’exemple du marché de l’électricité suffit à montrer les aberrations qui en résultent et portent atteinte à la liberté des consommateurs.

    Le démantèlement de tout monopole étatique

    L’idéologie « ultra-libérale » véhiculée par les économistes de l’école de Chicago impose, en particulier, la disparition de tous les monopoles d’État et la séparation patrimoniale des biens qui y concourent par une activité intégrée, comme la production, la circulation et la distribution de l’électricité. De plus, lorsque l’une de ces activités concerne la gestion d’un réseau, elle doit être isolée et organisée de façon à offrir un traitement « équitable » à tous ses fournisseurs et usagers qui doivent pouvoir y avoir accès de façon indiscriminée. C’est en vertu de cette analyse idéologique que la Commission européenne a exigé qu’en France le monopole d’EDF soit démantelé entre un producteur (EDF), un réseau de transport (RTE) et un distributeur (ENEDIS). C’est une directive du 19 décembre 1996 qui a imposé l’éclatement du monopole en ses diverses branches et l’ouverture à la concurrence de chacune d’entre elles.

    La mise en place de ce nouveau marché européen de l’électricité s’est alors heurtée à une difficulté majeure : le fait que la concurrence ne peut pas s’appliquer de façon uniforme aux producteurs, dont les investissements et le savoir-faire sont très importants, et aux distributeurs, qui ne sont que de simples intermédiaires dont la valeur ajoutée n’est pas de même nature. Ces intermédiaires se contentent d’acheter l’électricité à un fournisseur, de la faire circuler sur un réseau et de la vendre à leurs clients. Ils n’ont pas besoin d’investissement spécifiques ; il leur suffit d’avoir librement accès à tous les fournisseurs possibles sans qu’aucun d’eux ne puisse jouir d’un avantage concurrentiel particulier, de pouvoir faire librement circuler l’électricité achetée sur un réseau intégré au niveau européen et de la revendre à leurs clients en leur proposant une offre personnalisée en fonction de leur politique commerciale propre. Ce système considère pour rien le fait que sur le réseau tous les électrons circulent de façon indifférenciée et qu’ils y sont donc mélangés, quels qu’en soient leur provenance et leur mode de fabrication. En fait, un distributeur achète une certaine quantité d’électricité à un fournisseur et revend la même quantité à ses clients. Plus encore que la monnaie, l’électricité est fongible.

    Un monopole de production d’origine nucléaire

    dans un marché libre

    En France, EDF jouissait aussi du monopole de la fabrication. Et si l’entreprise nationale a été autorisée, à contrecœur, à conserver son monopole de mise en œuvre des centrales nucléaires, elle a dû céder ses barrages hydrauliques à des concurrents potentiels. Seulement le coût de fabrication de l’électricité n’est pas le même selon le mode de production utilisé. L’électricité d’origine nucléaire est bien moins onéreuse que celle d’origine thermique (centrales à gaz1 ou à charbon). Dès lors EDF se trouvait dès le départ avantagée et jouissait d’une position dominante dont la Commission européenne avait peur qu’elle abuse. Elle a donc pris deux séries de mesures. La première a consisté à imposer à EDF de vendre à ses concurrents dans l’activité de distribution, un tiers de sa production d’électricité d’origine nucléaire à un prix réglementé de 42 euros le mégawatt/heure et de ne plus disposer pour ses propres clients que des deux tiers de sa production. La seconde a été de susciter le développement de la production privée d’électricité produite par des énergies dites renouvelables (éoliennes, panneaux photovoltaïques). Mais ces électricités sont beaucoup plus chères à produire ; d’abord parce qu’elles nécessitent des investissements lourds (et qu’aucun des matériels nécessaires n’est fabriqué en France), ensuite parce que leur production n’est pas stable dans le temps et doit donc être complétée en tant que de besoin par des centrales thermiques, ce qui permet de penser que, pendant de nombreuses années encore le charbon restera la principale source d’électricité dans le monde. Or comme le coût de revient de cette électricité propre ne pouvait pas être compétitif, la Commission européenne a inventé une nouvelle façon de la subventionner, sans que ces subventions ne puissent donner lieu à une répartition discriminatoire entre les fournisseurs. Le prix d’acquisition de cette électricité est garanti à hauteur de 220 euros le mégawatt/heure ; la différence entre ce prix garanti et celui pratiqué sur le « marché européen de l’électricité » est financé par une nouvelle taxe payée par le consommateur et qui frappe aussi bien celle d’origine nucléaire que celle d’origine thermique, solaire, éolienne, hydraulique…

    La Bourse européenne de l’électricité

    Pour assurer la sécurité de l’approvisionnement on a donc organisé une « Bourse européenne libre » de l’électricité confiée à la gestion d’une société privée, Powernext. Sur cette Bourse, les producteurs excédentaires à un moment donné peuvent vendre leur électricité aux fournisseurs qui en ont besoin pour leurs clients. Pour que la concurrence puisse jouer librement, la directive européenne du 5 juin 2019 a poussé à la « tarification dynamique » de l’électricité au client final. En vertu de ce texte, finis les tarifs réglementés garantis ; le prix facturé au client doit refléter, heure par heure, le cours de l’électricité pratiqué sur la Bourse européenne de l’électricité, ce qui a été rendu possible en France grâce au développement du compteur Linky2. Désormais le prix de l’électricité facturé aux clients ne se réfère plus au coût moyen de production et de distribution mais ne reflète plus que l’intensité de la spéculation sur les marchés internationaux. Si l’on en croit l’association de consommateurs CLCV, citée par Capital le 14 juin 2023, certains fournisseurs alternatifs déclareraient des besoins supérieurs à ceux nécessités par les besoins réels de leurs clients afin d’acheter à EDF plus d’électricité au tarif réglementé par l’ARENH afin de la revendre au prix fort sur Powernext.

    Comme nous l’avons vu, les électrons sont fongibles. Dès lors nul fournisseur ne peut dire que l’électricité qu’il vend a telle ou telle origine. Et pourtant, il est intéressant dans le monde actuel de dire que cette énergie est « propre » ; c’est un bon argument de vente. On a donc créé un nouveau marché : un producteur d’électricité « verte » peut vendre à n’importe quel intermédiaire qui est prêt à en payer le prix, un « certificat » spécial qui permet à ce distributeur de lier virtuellement l’électricité qu’il distribue à une source particulière d’énergie et de prétendre ainsi qu’il atteint la « neutralité carbone »3.

    Le client est roi !

    Compte tenu des aléas politiques rencontrés depuis deux ans, le gouvernement français a imaginé de mettre en place le « bouclier tarifaire » qui consiste à déporter sur le contribuable une partie du coût de l’électricité consommée. Comme les finances publiques sont déficitaires, ce surcoût électrique dû à la spéculation est renvoyé, augmenté des intérêts des emprunts contractés pour financer le mécanisme, sur les générations futures. C’est probablement ce que l’on appelle la « vérité des prix ».

    Si le client est roi, comme le veut la doxa actuelle, il est le Roi des C… ! Grâce à cette usine à gaz, nul ne peut plus aujourd’hui calculer à combien devrait revenir le coût de l’électricité qu’il consomme, ni combien il devra payer demain. Quant au contrôle de la régularité de ces divers mécanismes, c’est une véritable gageure. Mais l’idéologie est sauve : la concurrence existe et le marché européen de l’électricité est bien unique et totalement intégré.    

    1. 1. Les centrales à gaz émettent 60 % moins de CO2 que les centrales à charbon.
    2. 2. On comprend pourquoi le gouvernement a décidé d’instaurer une taxe spéciale, dite de relevé de consommation, pour les clients qui ont refusé chez eux l’installation d’un compteur Linky.
    3. 3.  Le 14 septembre 2022, le Parlement européen a demandé l’inclusion dans la catégorie des « énergies renouvelables » de l’hydrogène produit à partir de l’électricité, même si celle-ci provient des centrales à charbon.
  • Bernard Lugan : les délires de l'afrocentrisme

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    Quand de la « blonde Athéna aux yeux bleu clair », les afrocentristes prétendent faire une « négresse », le moins averti s’aperçoit qu’on se paie sa tête. Et pourtant, c’est ce que soutient dans son livre Black Athéna, l’Américain Martin Bernal, le pendant blanc de l’afrocentriste Cheick Anta Diop dont nous avons analysé les écrits dans le précédent numéro de l’Afrique Réelle.

    Il est affligeant de devoir réfuter de telles stupidités, mais, la marche pour le moment inexorable de l’afrocentrisme, du décolonialisme et du wokisme, oblige à le faire afin de ne pas laisser le terrain à ceux dont le but est la déconstruction systématique de notre civilisation. Afin de mieux nous asservir.

    Nous savons pourtant fort bien à quoi ressemblaient les anciens Grecs. Nous le savons par la statuaire, par une foule de documents figurés, de témoignages littéraires, et notamment les traités de physiognomonie. À supposer que les Proto-grecs du IIe millénaire aient été colonisés par des Égyptiens postulés être des « Nègres », il n’en est donc rien résulté du point de vue physique… Qu’ils aient le fin visage de Platon ou celui, plus grossier, de Socrate, les Grecs ne ressemblaient pas plus à des Égyptiens que leurs temples à des pyramides, ou leurs cités à leur monarchie théocratique.
    Acculés devant le vide de son néant historique par les spécialistes de toutes les disciplines concernées, Bernal a eu recours à un procédé bien peu scientifique mais constamment utilisé par les afrocentristes : il a accusé de racisme les spécialistes de la Grèce classique lesquels auraient écarté toutes les preuves africaines qui, lors de leurs découvertes seraient venues en contradiction du schéma des origines indo-européennes de la Grèce.

    En dépit de ses immenses richesses en hydrocarbures, le Nigeria, quadrilatère artificiellement découpé par la colonisation britannique, n’en finit pas de mourir.
    En plus du nord-est du pays où sévissent Boko Haram et l’État islamique (EIAO), une autre guerre sanglante se déroule au Nigeria, dans la région du Middle-Belt, avec pour épicentre la ville de Jos.

    Historiquement, la région constitue un front historique entre sultanats nordistes esclavagistes et populations sédentaires qui, aux XVIIIe et XIXe siècles, subirent les raids des premiers. Et qui voient dans les actuelles migrations des Peul-Fulani un retour aux temps anciens, d’avant la colonisation libératrice. La région forme également une ligne de faille religieuse entre un islam septentrional en pleine expansion et des christianismes sur la défensive.
    Les affrontements sanglants qui s’y déroulent sont clairement le prolongement de ceux de l’époque précoloniale. Ils sont inscrits dans la longue durée ethnique régionale.
    En réalité, ici comme partout ailleurs au Sahel, nous assistons à la reprise d’un mouvement historique en direction du monde soudanien, mouvement qui fut provisoirement bloqué par la colonisation. On, lira à ce sujet mon livre « Histoire du Sahel ».

    Pour accéder à la lettre de Bernard Lugan, cliquez sur l'image ci-dessous.

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  • Livre - Notre sélection : "La République contre la France" - Recension d'Hilaire de Crémiers

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    Par Hilaire de Crémiers

    Hilaire-TV Liberté copie.jpgCe livre se veut un essai. L’essai mérite de devenir un traité : une démonstration par les faits et par la simple logique des idées que la République, loin d’être la gloire de la France comme le prétend la thèse officielle, est la cause proportionnée de tous ses déboires, de sa déroute spirituelle, de sa décadence politique, même de son appauvrissement économique, relatif bien sûr par rapport aux autres, comme de sa crise sociale permanente.

    L’auteur fait partie d’une jeune génération, extrêmement intéressante, qui entend n’être plus dupe des récits de la vulgate idéologique qui cherche à façonner l’esprit public dans le sens de l’histoire républicaine, tel que l’imposent la vision libérale ou les explications matérialistes des divers socialismes. Ces jeunes esprits qui ont étudié et réfléchi de leur propre côté, remettent en cause les enchaînements de raisonnements qui justifient une doctrine républicaine qui serait immanente à l’histoire, portant en elle-même sa propre nécessité et dont les événements accoucheraient régulièrement de la forme politique la plus appropriée. Notre auteur s’attaque à la période cruciale de la Révolution en se situant successivement avant, pendant et après, trois points de vue qu’avec raison il juge éclairants.

    L’état de la société avant 1789 était-il réellement gros de la Révolution, telle qu’elle s’est présentée, certes avec une élite défaillante et une autorité royale affaiblie ? La Révolution avait-elle en elle-même sa logique interne qui l’a menée selon un déroulé quasiment obligé, y compris le génocide programmé ? La société issue de la Révolution ne pouvait-elle engendrer qu’un libéralisme ravageur ou un socialisme chaque jour plus totalitaire, en fait un combiné des deux, tel que le subit la France, tenue implacablement entre un individualisme hédoniste et un étatisme laïciste et matérialiste ?

    La Révolution française vue par les contre-révolutionnaires

    Poser ces trois questions, c’est tout comprendre, surtout quand la réponse par l’alignement des faits est éclairée par les auteurs contemporains de ces faits, français et étrangers, de Burke à Joseph de Maistre, de Sénac de Meilhan à Mallet du Pan, de Bonald à Donoso Cortès, de Montlosier à Tocqueville pour citer quelques-uns des plus illustres : la Révolution française vue par les contre-révolutionnaires. C’est éclairant et définitif. Entre Voltaire et Rousseau, la République a non seulement détruit les fondements de l’ordre social, mais elle a substitué sa religion – car c’est une religion – à la religion du Dieu incarné, faisant de l’homme abstrait qu’elle déifie l’instrument d’une subversion totale et permanente où elle est à elle-même sa propre cause et sa propre finalité : un monstre métaphysique, le Baal qui brûle ses enfants. Félicitations à l’auteur, en attendant la suite.  

    Cet article est paru dans Politique magazine.

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  • Pin-pon, pin-pon, Ménard-Zorro est arrivé !

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    Les gens du voyage ont envahi dernièrement le terrain municipal des sports de Cazouls-lès-Béziers, après avoir cisaillé la clôture. Aussitôt, pin-pon, pin-pon, le clan Ménard a sauté sur l’occasion de pouvoir faire l'intéressant et protester auprès des représentants de l’État pour leur demander, selon la formule classique qui n’a aucun intérêt, les mesures qu’ils comptent prendre pour voler au secours des élus locaux sans renvoyer la "basse besogne" à des forces de l’ordre tout simplement dépassées…

    Si on lit bien, demander aux forces de l’ordre de rétablir la sécurité des biens et des personnes constituerait une « basse besogne ». Merci pour eux !

    On se demande en outre à qui pourraient être confiées les opérations de maintien de l’ordre, si ce n’est… aux forces de l’ordre !

    À courir trop vite derrière l’électeur, il ne faut pas s’étonner de rater quelques marches. On a cependant compris que, policiers et gendarmes connaissant actuellement de sérieuses difficultés, il fallait immédiatement donner un signe de sympathie. Démagogie nécessaire, mais en l’espèce, turlupinade récurrente.

    La réponse de Jacques Nain a définitivement fait le point sur la question avec une hauteur de vue qui tranche, comme toujours sur les médiocre jérémiades habituelles :

    Nain.jpgEn matière de gens de voyages, en France, les femmes et les hommes politiques se succèdent mais les problèmes subsistent avec la multiplication des occupations illégales de terrains communaux ou privés. Selon un rapport du Sénat, en Europe, il y aurait entre 10 et 12 millions de Roms. Dans ce cadre, le 7 octobre 2020, la Commission européenne a adopté une nouvelle stratégie pour «améliorer l’inclusion des Roms dans les sociétés européennes d’ici 2030». En réalité, nos édiles, ministres et parlementaires ne sont donc que des marionnettes de l’Europe fédérale qui se dessine au détriment des souverainetés nationales. En effet, la chronologie politique en matière de gens du voyage démontre qu’en dépit de certaines bonnes intentions pour endiguer le phénomène, nous restons les prisonniers d’une Europe pour laquelle les majorités des Français avaient voté le 29 mai 2005 contre le projet de loi autorisant la ratification du traité établissant une constitution pour l’Europe. Revenir aux fondamentaux de notre souveraineté nationale est la seule solution afin de se réapproprier notre Nation et le pouvoir de décider de notre destinée par l’application des lois sur notre territoire national. Madame la Députée, même s’il a le mérite d’exister, votre courrier à monsieur le ministre de l’Intérieur ne changera strictement rien à de telles situations. Pour le pays, la seule solution consiste à défendre de solides et profondes convictions pour le respect de notre souveraineté nationale…

  • L'avertissement était pourtant clair !

    Sachons reconnaître la puissance des institutions de certaines nations. Le discours du roi Mohammed VI, repris dans la chronique précédente, est empreint d'une grande sagesse et d'un amour de son peuple que l'on sent sourdre tout au long de la lecture. Les institutions marocaines disposent de la durée, de la continuité et de l'indépendance que ne saurait avoir un président, quel qu'il soit, dont la survie politique est remise en cause tous les cinq ou sept ans, et dont l'élection n'est que le résultat d'une surenchère de promesses mensongères.

    Toutefois, l'admiration que l'on peut avoir à l'égard de ces sages institutions ne doit pas nous empêcher de faire preuve de lucidité, bien au contraire. Notre réflexion ne doit pas se départir du souci des intérêts français. Et cet intérêt bien compris nécessite une approche réaliste de celui de nos voisins ; les relations n'en ont alors que plus de solidité. Ce n'est qu'entre nations qui savent rester elles-mêmes que les accords, traités, négociations peuvent avoir le plus de force. Nos relations avec le Maroc, tissées pendant des décennies avec une finesse et une intelligence rares, notamment par le Maréchal Lyautey, sont malheureusement saccagées par nos gouvernements successifs.

    Regardez cet interview du roi Mohammed V en 1993, il y a exactement trente ans. Elle a été vue des milliers de fois, mais on ne se lasse pas d'écouter un chef d'État faire preuve d'une telle clairvoyance. Il eut été d'une sage politique d'en tirer les leçons qui s'imposaient. Nos gouvernements, pour des raisons électorales, comme toujours ont, depuis, volontairement refusé de le faire, une lâcheté qui ne saurait recevoir un autre qualificatif que celui de trahison.

    Cliquez sur l'image pour visionner

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    Lors d’une interview en 1993 par Anne Sinclair, Hassan II affirma l’impossibilité d’intégration des ressortissants marocains en France, exprimant ainsi que la colonie marocaine y resterait marginale et s’y développerait en vase clos avec sa propre culture musulmane. Trente ans plus tard, cette colonie occupe en France 750 « zones de non-droit » et forme ses jeunes au djihad par le trafic de drogue, l’incendie des voitures, l’attaque des forces de l’ordre, les émeutes urbaines, en vue d’une guerre civile, dont les émeutes de 2005 puis de 2023 n'ont été que les répétitions générales.

  • Anniversaire de l'accession au trône du roi du Maroc Mohammed VI

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    Le roi Mohammed VI a adressé, le samedi 29 juillet 2023, un discours à la Nation à l’occasion du 24ème anniversaire de son accession au Trône de ses glorieux ancêtres. Nous reprenons ci-dessous l'intégralité de ce discours :

    *****

     

    «Louange à Dieu, Prière et salut sur le Prophète, Sa famille et Ses compagnons.

    Cher peuple, Par la grâce de Dieu, notre pays vit au rythme de la symbiose qui unit indéfectiblement le Trône et le peuple, engagés naturellement dans une mutuelle et constante écoute.

    Fort de ces atouts, le Maroc fut jadis en capacité de mettre en place les structures d’un État-Nation, aujourd’hui dépositaire d’une histoire multiséculaire.

    Aussi, Nous louons le Seigneur de nous avoir apporté secours et assistance: dans notre fructueuse entreprise, nous avons alors surmonté bien des difficultés, bien des défis et nous comptons désormais bon nombre d’acquis à notre actif.

    En personnes sincères à l’optimisme franc, les Marocains, se revendiquant fièrement de leurs traditions millénaires et de leur identité nationale unifiée, ont acquis à juste titre une réputation de tolérance et d’ouverture.

    Leur renom repose plus spécifiquement sur leur sérieux et leur sens du dévouement.

    À présent que la dynamique nationale de développement a atteint un stade de maturité avancée, il nous appartient de faire preuve de ce sérieux reconnu pour franchir de nouveaux seuils sur la voie du progrès et pour échafauder des réformes, des projets de plus grande envergure, dignes des Marocains.

    Cher peuple,

    Le sérieux que Nous exaltons n’est pas un terme vide de sens, de portée purement formelle. C’est, au contraire, un concept intégré qui recouvre un ensemble d’idéaux et de principes opératoires.

    Aussi longtemps que le sérieux est le moteur de nos actions, nous réussirons à renverser les difficultés et à relever les défis. De fait, chaque fois que la jeunesse marocaine a eu les moyens de donner la pleine mesure de son sérieux et de son patriotisme, elle a fasciné le monde par des performances d’un calibre inédit, à l’instar de l’exploit accompli par la Sélection nationale à la dernière Coupe du monde de football.

    DDe l’aveu de tous, en interne comme à l’international, nos enfants ont offert les plus belles images de ferveur patriotique, d’unité et de cohésion familiale et populaire et ils Nous ont rendu particulièrement fier, ainsi que l’ensemble du peuple marocain.

    C’est dans cet esprit que Nous avons pris la décision de présenter avec nos amis d’Espagne et du Portugal une candidature commune pour l’organisation des phases finales de la Coupe du monde de football 2030.

    Ainsi, Nous aspirons et, corrélativement, Nous œuvrons à ce que, sous tous rapports, cette édition inscrive sa marque dans l’Histoire. Sans précédent dans les Annales, cette candidature tend une passerelle entre deux continents et deux civilisations: l’Afrique et l’Europe, et rassemble les deux rives de la Méditerranée.

    Elle incarne de fort belle manière l’ambition qui anime les peuples de la région d’avancer ensemble vers plus de collaboration, d’entente et de communion.

    Le sérieux de la jeunesse marocaine s’exprime aussi dans les domaines nécessitant un génie créateur et un esprit novateur: deux atouts qu’elle possède en puissance dans diverses matières.

    Je salue plus particulièrement la réalisation de la première voiture de fabrication locale, grâce à des compétences nationales et à un financement marocain.

    Il en va de même pour la présentation du premier prototype de voiture à hydrogène, développé par un jeune Marocain.

    Ces projets portent témoignage du génie marocain et attestent la confiance placée dans les capacités intrinsèques de nos jeunes, ainsi encouragés à redoubler d’inventivité et de créativité.

    Ils concourent aussi à la promotion du label «Made in Morocco» et confortent le positionnement du Maroc en tant que destination majeure pour les investissements productifs.

    Le sérieux est également de mise dès lors qu’il est question de notre intégrité territoriale. Effectivement, c’est ce sérieux qui, sur fond de légitimité, a déclenché des reconnaissances en cascade de la souveraineté du Maroc sur ses Provinces du Sud, celle de l’État d’Israël étant la dernière en date.

    Outre l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune, il a également permis de mobiliser un soutien accru en faveur de l’Initiative marocaine d’autonomie.

    Avec le même sérieux et une égale intransigeance, Nous réitérons la position inébranlable du Maroc en faveur de la Cause palestinienne juste et des droits légitimes du peuple palestinien frère, afférent à l’établissement d’un État indépendant ayant Al-Qods orientale comme capitale et apportant in fine sécurité et stabilité aux peuples de la région.

    Le sérieux doit constamment définir notre ligne de conduite, dans la vie de tous les jours comme au travail.

    Par conséquent, il doit être de rigueur dans tous les secteurs d’activité:

    - Dans le domaine politique, administratif et judiciaire, il importe que prévale le dévouement au service du citoyen, par l’identification de profils qualifiés, par la primauté accordée aux intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens, loin des surenchères et des calculs étroits.

    - Dans le domaine social, il doit s’imposer notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de l’emploi, du logement.

    De plus, le sérieux que Nous préconisons doit avoir cours parmi les opérateurs économiques, dans les domaines de l’investissement et de la production et au sein du monde des affaires.

    En définitive, le sérieux est la clé de voûte d’une approche intégrée qui subordonne l’exercice de la responsabilité à l’exigence de reddition des comptes et fait prévaloir les règles de bonne gouvernance, la valeur travail, le mérite et l’égalité des chances.

    Cher peuple,

    Les répercussions de la crise mondiale, conjuguées à des années de sécheresse successives au niveau national, ont contribué au renchérissement du coût de la vie et au ralentissement de la croissance économique.

    Aussi, Nous avons orienté le gouvernement pour qu’il adopte les mesures nécessaires afin d’atténuer leur impact négatif sur les franges de la population et les secteurs les plus touchés, et d’assurer l’approvisionnement des marchés en produits de base.

    Aujourd’hui, alors que des signes d’un recul progressif des tensions inflationnistes commencent à se préciser à l’international, il est urgent pour nous de faire preuve de sérieux pour instaurer un climat de confiance et saisir les nouvelles opportunités. Le but est de renforcer la relance et la résilience de l’économie nationale.

    À cet égard, Nous avons lancé le Programme d’Investissement Vert du Groupe OCP et Nous avons donné un coup d’accélérateur au plan de déploiement des énergies renouvelables. Faisant suite à la réunion que Nous avons présidée à cette fin, le gouvernement a élaboré le projet «Offre Maroc» pour l’hydrogène vert. À cet égard, Nous engageons le gouvernement à entreprendre la mise en œuvre rapide et qualitative de ce projet, de manière à valoriser les atouts dont dispose Notre pays en la matière et à répondre au mieux aux projets portés par les investisseurs mondiaux dans cette filière prometteuse.

    Afin de parachever le chantier de la protection sociale, Nous attendons que les prestations sociales commencent, comme prévu, à être servies aux ménages ciblés, à la fin de l’année en cours. Notre souhait est que ce revenu direct contribue à l’amélioration des conditions de vie de millions de familles et d’enfants dont Nous ressentons la détresse. Ce dispositif constituera un pilier essentiel de notre modèle de développement et de société, qui a pour finalité de préserver, dans toutes ses dimensions, la dignité des citoyens.

    S’agissant de la gestion des ressources hydriques qui requiert davantage de rigueur et de vigilance, Nous avons veillé à l’élaboration du Programme national pour l’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027.

    À cet égard, Nous appelons au suivi minutieux de toutes les étapes de mise en œuvre de ce programme. D’ailleurs, Nous ne tolérerons aucune forme de mauvaise gouvernance, de mauvaise gestion ou d’exploitation anarchique et irresponsable de l’eau.

    Cher peuple,

    Dans un monde secoué par l’ébranlement des valeurs et des référentiels et confronté à l’imbrication de nombreuses crises, nous avons plus que jamais besoin de faire preuve du sérieux tel que tous les Marocains le conçoivent:

    - D’abord, par un attachement sans faille aux valeurs religieuses et patriotiques et à notre devise éternelle : Dieu - la Patrie - le Roi;

    - En deuxième lieu, par l’attachement indéfectible à l’unité nationale de notre pays et à son intégrité territoriale;

    - Ensuite, par la sauvegarde des liens sociaux et familiaux d’où émergera, in fine, une société plus solidaire et plus soudée;

    - Enfin, par la poursuite résolue de la quête du développement qui permettra d’atteindre le progrès économique souhaité et de renforcer la justice sociale et spatiale.

    Cher peuple,

    L’action que Nous menons au service de Notre peuple ne consiste pas uniquement à gérer les questions internes. Elle réside aussi dans Notre détermination à fonder des relations solides avec les États frères et amis, et plus particulièrement avec les pays voisins.

    Depuis quelques mois, beaucoup demandent à savoir où en sont les relations entre le Maroc et l’Algérie. Ces relations sont stables, Nous aspirons néanmoins à ce qu’elles soient meilleures.

    À ce propos, Nous rassurons nos frères en Algérie, leur direction et leur peuple qu’ils n’auront jamais à craindre de la malveillance de la part du Maroc. Nous leur confirmons aussi tout le prix que Nous attachons aux liens d’affection et d’amitié, aux échanges et aux interactions entre nos deux peuples. Nous prions le Très-Haut pour un retour à la normale et une réouverture des frontières entre nos deux pays voisins et nos deux peuples frères.

    Cher peuple,

    Nous saisissons cette occasion pour rendre un vibrant hommage aux Forces Armées Royales, à la Sûreté nationale, à la Gendarmerie Royale, aux Forces Auxiliaires et à la Protection civile, toutes composantes confondues, pour leur mobilisation constante, sous Notre commandement, afin de défendre l’unité nationale et de préserver la sécurité et la stabilité du pays.

    Nous prions également le Très-Haut pour qu’Il couvre de Son infinie miséricorde les vaillants martyrs du Maroc, au premier rang desquels Notre Auguste Grand-Père, feu Sa Majesté le Roi Mohammed V et Notre Illustre Père, feu Sa Majesté le Roi Hassan II, que Dieu ait Leurs âmes.

    Pour conclure, il n’y a rien de mieux qu’un verset du Saint-Coran où Dieu décrète : «Ceux qui croient et font de bonnes œuvres… vraiment Nous ne laissons pas perdre la récompense de celui qui fait le bien». Véridique est la parole de Dieu.

    Wassalamou alaikoum wa rahmatoullah wa barakatouh».

  • Avignon In 2023 : Un festival super bobo, super maso !

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    Par Jean-Pierre Pélaez

    Pélaez1.jpgLe programme du In d’Avignon et de franche rigolade 2023 vient de se terminer. Olivier Py l’avait mis sur les rails du conformisme subventionné et de la propagande sarkhollando-macrono-européiste. Avec le nouveau directeur, le Portugais Tiago Rodriguez, à ne pas confondre avec le syndicaliste Martinez, encore moins avec Pélaez, c’est la vitesse de croisière, une caricature post Py-enne, du superPy à gogo et en veux-tu en voilà…

    La route est bien tracée, sans virage. Il suffit de la goudronner, à présent, et de bétonner le désastre. Et l’on éclate de rire à chaque spectacle, en pensant aux masos qui sont allé voir ça, qu’ils soient snobs ou cu-cultureux, bobos branchés ou simples débranchés. Heureusement, Le MondeLibéré par Télérama, éclairera l’ensemble de ses commentaires appropriés !

    Tout y était des rengaines à la mode avec, cette année, la surprise du chef, en vedettes américaines et principales, les femmes et les violences faites aux femmes. Et en basse continue ou toile de fond, le racisme, le décolonialisme, la montée de l’extrême droite et du populisme.

    Tout cela soigneusement enveloppé mais difficile à lire car les titres sont pour la plupart incompréhensibles à qui ne connaît pas l’anglais, l’espéranto ou le volapük : G.R.O.O.V.E, Welfare, Neandertal, A Noiva e o Boa Noite Cidarela, An Oak Tree, Baldwin and Buckley at Cambridge, Kono atari no dokora, etc…, comprenne qui pourra ! Et Jean Vilar n‘est plus là pour nous parler du théâtre populaire…

    On plonge dans une sorte d’internationalisme vaguement anglo-saxon où la moitié des titres évitent le français, cette langue désuète et démodée, déconnectée de la vraie culture d’avant-garde. Mais c’est peut-être mieux, car ainsi, le spectateur naïf n’a pas la moindre idée ce ce qu’il va voir, donc il y va, curieux, ou bien, s’il est maso-culturel, il peut déjà souffrir dès le titre.

    Un festival qui n’est plus un festival de théâtre ou d’ouvrages dramatiques mais de mise en scène de numérique artistique, de philosophie scénique, d’engagement militant rabâché, de tout adaptable, de spectacles d’après, de braillements ou de silences habités, un immense happening de tout et n’importe quoi. Ce qui est, depuis plusieurs décennies, la quintessence de l’art officiel, un post-soixante-huit scénique parvenu à son apogée, un éparpillement abscons ne sachant plus comment progresser dans une nouveauté devenue routine.

    Et certes on le sait, en ces temps macronistes, le Français aime souffrir, et chaque jour lui apporte un peu plus de joie dans la douleur, et lorsqu’il s’agit de chercher au théâtre un peu de rire, de rêve ou d’émotion, il doit souffrir encore et encore…

    Le Festival In ayant annoncé avoir mis à disposition cent-vingt mille places, plus de cent mille Français, bobos ou masos sont allés « se taper ça », comme conseillait le Président Hollande à Fleur Pellerin, son ministre de la Culture, lorsqu’elle prit ses fonctions. Et c’était tout à fait judicieux et, pour une fois, j’ai partagé son avis. Les politiques qui entretiennent « ça » devraient être obligés de « se taper » l’intégralité des spectacles qu’ils subventionnent avec l’argent d’un peuple contribuable qui n’y met pas les pieds. L’intégralité du In d’Avignon. Je pense que, l’année suivante, ils deviendraient plus économes. On leur ferait jouer L’Avare !

  • Chronique religieuse

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    Monseigneur Xuereb et le pape François

     

    Le chemin que prend l'Église, certes depuis Vatican II, mais surtout depuis l'élection de François, est si éloigné de l'orthodoxie catholique établie par les conciles, papes et théologiens depuis 2000 ans qu'elle impose de s'y intéresser de très prés.

    Notre publication n'a aucune vocation cultuelle. Elles se contente de rapporter les faits politiques et sociaux qui impactent notre culture pour en tirer les leçons qui s'imposent et dénoncer les graves attaques qu'elle subit. L'Église, "temple des définitions du devoir", comme l'a qualifiée Ch. Maurras, matrice de notre civilisation, exige un examen attentif de ses évolutions et dérives. Nous relaterons donc désormais les informations qui nous paraîtrons devoir être relevés.

     

    *****

     

    Et de trois

     

    La haine de Bergoglio envers son prédécesseur a fait une nouvelle victime : Mgr Alfred Xuereb, qui avait été le deuxième secrétaire de Benoît XVI, et qui n’a jamais eu le moindre mot déplaisant envers le maître de Sainte-Marthe.

    Alfred Xuereb est né  à Rabat (Malte). Il étudie la philosophie et la théologie au grand séminaire du diocèse de Gozo pour lequel il est ordonné prêtre le . Il a ensuite étudié à la Faculté pontificale de théologie Teresianum, où en 1989 il a obtenu son doctorat avec une thèse sur : Le mystère pascal dans la vie chrétienne, biblique, liturgique et théologique perspectives spirituelles à la lumière des enseignements du Concile Vatican II.

    Il est retourné au service pastoral dans son pays, mais revient à Rome en 1991 comme secrétaire du recteur de l'Université pontificale du Latran. À partir de 1995, il travaille au sein de la Secrétairerie d'État du Saint-Siège et au Vatican depuis 2000 dans la préfecture de la Maison pontificale.

    Le Pape Jean-Paul II lui a décerné le titre de Prélat d'honneur de Sa Sainteté le , lui conférant ainsi le titre de "Monseigneur".

    Le  le pape Benoît XVI le nomme comme deuxième secrétaire privé pour remplacer Mieczysław Mokrzycki. Il accompagne Benoît XVI au château de Castel Gandolfo à la suite de sa renonciation.

    En 2018, Mgr Xuereb a fait l’objet d’une spectaculaire promotion sanction : il a été nommé nonce apostolique en Corée et Mongolie.

    François se rend en Mongolie du 31 août au 4 septembre. Et pour ne pas voir Mgr Xuereb, il l’a viré, très discrètement, le 19 juin, sans explication et sans lui donner un autre poste. 

    Ainsi ont déjà été virés sans affectation les deux autres secrétaires de Benoît XVI : Mgr Joseph Clemens en 2016, et Mgr Georg Gänswein tout récemment.

  • Henri Fabre-Luce : "soyez cohérent Monsieur Ménard" - Ouh là là, ça va être de plus en plus dur !

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    Ce communiqué d'Henri Fabre-Luce, ancien candidat de Reconquête, paru dans l'édition du Midi Libre du 11 juillet, est frappée au coin du bon sens. Un élève de primaire aurait immédiatement relevé la contradiction des prises de position du maire de Béziers. Nous avons constaté que les déclarations antinomiques variaient d'un trimestre à l'autre. Désormais c'est du jour au lendemain.

    Vite, vite, le remaniement se rapproche, ce n'est pas le moment d'en manquer une ! "La boussole politique de Robert Ménard pointe vers un opportunisme permanent" n'est pas mal vu non plus.

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