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  • Un avis autorisé : à écouter

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    Le docteur Perronne est professeur des universités et praticien hospitalier. Il est spécialisé dans les pathologies tropicales et les maladies infectieuses émergentes. Il a été président de la commission spécialisée « Maladies transmissibles » du Haut Conseil de la santé publique.

    Ses avis n'intéressent personne, surtout pas ceux qui ont intérêt à ne pas s'y intéresser.

    Heureusement qu'à Béziers nous avons le Dr Ménard, qui a fort opportunément trouvé ses diplômes et compétences médicales dans une pochette surprise, ce qui lui donne le droit, comme d'habitude, de donner des leçons sur ce qu'il ne connait pas.

     

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    AU PARLEMENT DE STRASBOURG

    8 minutes

  • Bonne et heureuse année !

    Depuis-Horloge.jpegDepuis 268 ans, elle repose au château de Versailles, dans le petit appartement du roi. Mais avec le temps, le mécanisme s’est encrassé et l’horloge subit des arrêts ponctuels. Les experts ont donc décidé de lui offrir une restauration complète. Pour cela, elle a été transférée au centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF) pour ajuster le mécanisme et la faire fonctionner jusqu’au 31 décembre 9999, à 23 heures 59 minutes et 59 secondes. Les experts restaureront également le boitier fait de bronze ciselé et doré, émail, acier, cuivre, verre et bois. Une fois remise à neuve, l'horloge retrouvera sa place au château de Versailles à la fin de l'année 2022, pile à l'heure pour l'exposition consacrée au tricentenaire du couronnement de Louis XV.

     

    Elle a été le témoin de l’histoire depuis près de trois siècles. Mais l’histoire de France avait commencé bien des siècles auparavant. Du pré carré autour de Paris, elle est devenue, en deux mille ans, le grand pays d’aujourd’hui.

    Et cette horloge est repartie pour huit mille ans de plus !

    C’est avec plus de modestie que nous vous adressons tous nos vœux, limités à l’année qui s’ouvre. Mais comment ne pas se projeter plus loin et espérer que les dérèglements majeurs que nous connaissons ne soient qu’une mauvaise parenthèse. Notre pays vaut mieux, beaucoup mieux.

    Il ne reste plus qu’à s’interroger sur ce qui a fait sa grandeur et les causes de son abaissement. Les ambitions personnelles y sont pour l’essentiel, favorisées par un système où les rivalités semblent le seul moteur de la vie politique. Tout souci du bien commun est bien loin, oublié sur le bord du chemin. 

    C’est aux générations qui suivent que nous pensons. Puisse un avenir proche voir revenir l’équilibre, la raison et l’unité. Mais peut-être doit-on au premier chef nous souhaiter le courage d’y travailler.

    Henri Bec

  • Le clan Ménard : une nouvelle et inadmissible dérobade

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    Un prince de l'Église : Mgr de Cabrières

     

    Dimanche dernier 19 décembre à la cathédrale Saint-Nazaire de Béziers, une foule importante est venue célébrer le centième anniversaire de la mort du cardinal de Cabrières (21 décembre 1921), grande figure de l’Église et du Midi languedocien. La confrérie Sant-Andiu de la Galinière, ses agrégés et ses consuls, bannières et tenues de rigueur, avait tenu à participer à cette cérémonie, sachant ce que les viticulteurs du Midi lui devaient, et spécialement ceux de Béziers.

    La messe solennelle était concélébrée par Mgr Carré archevêque de la province de Montpellier et Mgr Brugues archevêque émérite d’Angers et ancien archiviste et bibliothécaire du Vatican. Inutile de préciser que les orgues ont brillamment coloré cette splendide cérémonie.

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     ***

    M. de Vallavielle, membre de l’Académie de Nîmes écrivait : « C’est un vrai chapitre de l’histoire de notre pays que l’on écrira le jour où l’on retracera l’existence du grand prélat dont les actions furent si intensément liés à la vie de sa ville épiscopale, de la région languedocienne, et on peut le dire sans exagération, du pays tout entier. » Mgr Blaquière, archiprêtre de Saint Nazaire, a publié un ouvrage sur le cardinal en 1947. La présente note s'inspire de l'étude complète (plus de 500 pages), parue en 1947, réalisée par M. Gérard Choly, professeur émérite d'histoire contemporaine à l'université de Montpellier).

    Anatole de Cabrières nait à Beaucaire le 30 août 1830 ; son berceau, c’est le Languedoc où sa famille laisse des traces dès le XIVe siècle. Son arrière grand-père François fut officier du régiment d’Auvergne et lieutenant du roi et son grand-père, lieutenant au régiment de Picardie. Son père, né en 1788 fut le témoin des événements douloureux de la révolution qui n’ont pas épargné sa famille. Tous ses membres étaient incarcérés au 9 Thermidor.

    Ordonné prêtre le 25 septembre 1853, il est nommé évêque de Montpellier le 18 décembre 1873 malgré l’opposition de certains. Mgr Le Courtier, alors en fonction, pris dans une importante tempête médiatique, avait écrit qu’il subordonnait sa démission à l’assurance que le gouvernement ne nommerait pas Cabrières pour lui succéder ! Ce à quoi le ministre, bien que connaissant les fortes convictions royalistes de ce dernier, lui écrit : « votre nomination est désirée à Montpellier par tous les esprits sérieux. Il y a nécessité à choisir un homme du Midi à même d’apprécier et de diriger les tempéraments de nos bons méridionaux ».

    Il est élevé à la dignité de cardinal en 1911 par le pape Pie X, ce qui déclenchera un enthousiasme considérable, concrétisé par l’immense foule venue l’accueillir à son retour de Rome, 80 000 personnes sur le passage du cortège à Montpellier.

    Il serait bien long d’énumérer ses actions et interventions : citons la défense de la décentralisation et son appartenance au Félibrige, son implication dans la béatification de Jeanne d’Arc qui lui donnera l’occasion de demander une illumination de la ville de Montpellier largement suivie, la dénonciation des « erreurs d’une secte impure et violente, l’albigéisme (ce qui nous change des histoires et commentaires ridicules qui fleurissent depuis des années, comme dans un son et lumières de Béziers), sa réserve publique sur l’encyclique de Léon XIII « au milieu des sollicitudes », sa très ferme opposition à l'expulsion des congrégations religieuses qui l'amènera à notifier en personne son excommunication au préfet de l'Hérault , ses innombrables œuvres de charité, toujours préoccupé du sort des plus faibles, etc.  

    Il est élevé au grade de chevalier de la légion d’honneur en 1919 et demande au jeune comte de Paris alors âgé de 11 ans, qui le raconte dans ses mémoires, de la lui épingler sur sa poitrine.

    Tombeau.jpgSeule la mort n’a pas permis son élection à l’Académie française. De sombres et malsaines manœuvres étaient tentées pour le faire battre, par les atrabilaires de la démocratie chrétienne, mais ses amis ne manquaient pas. Il était soutenu par Bourget, P. d’Haussonville, A. de Mun, les deux Vogüe, Bazin, Barres, P. de Ségur, Émile Olivier, Lemaître, Loti, etc. Son élection était assurée.

    Venons-en à ce qui constitue son engagement le plus connu, pour lequel le midi de la vigne ne cesse de lui rendre hommage. L'épisode se situe au moment de la crise viticole de 1907, consécutive aux dégâts causés par le phylloxera et par la surproduction. De très nombreux manifestants avaient envahi les villes du  Languedoc (120 000 à Béziers, 250 000 à Carcassonne, 500 000 à Montpellier…). Les conditions d’hébergement faisant défaut, Mgr de Cabrières fit ouvrir églises et cathédrales où des milliers de femmes et enfants purent se réfugier et passer la nuit. Ces édifices appartenaient à l'État. Le cardinal s'exposait à des poursuites mais le gouvernement n'a pas osé.

    Ce n’est donc pas un hasard si, en ce 19 décembre 2021, la cathédrale Saint-Nazaire se souvenait et était à nouveau pleine. Dans le milieu viticole et à Béziers, ce sont des actes que l’on n’oublie pas !

     ***

    Malheureusement certains, si ! 

    Le clan Ménard n’a pas cru devoir s’associer à cet hommage, une absence qui n’a pas manqué d’être relevée par de nombreux participants, outrés de constater que maire, député ne s'étaient pas déplacés pour honorer cette personnalité majeure de la vie biterroise. Et marquer la plus élémentaire des corrections à l'égard de l'archevêque qui s'était spécialement déplacé. Ce qui illustre la leçon de mon ébéniste : "vous ne transformerez jamais du formica en marqueterie".

    Paniqués par les prochaines échéances électorales, piégés par des prises de position brouillonnes et incohérentes, obsédés par le politiquement correct macronien, ils ont préféré promener un sourire figé parmi les flonflons de la fête et faire le tour des foires au gras, appliquant cette vielle recette démagogique, "du pain et des jeux", qui n'est rien d'autre qu'un mépris total de la population, considérée comme incapable de réfléchir. Ils ont du estimer plus "rentable" de se livrer à des tentatives de récupération de voix avec les impôts des biterrois, que de participer à cet hommage exceptionnel. Les soupçonner d'avoir la moindre sympathie pour cette haute personnalité de Blanc du Midi n'est désormais plus compatible avec l'image pécresso-macronienne à la mode à la mairie de Béziers. Ce ne fut pas toujours le cas, mais ça, c'était avant ! Ce qui en dit long sur la solidité des convictions !

    À la sortie de la cathédrale, une dame, entendant les nombreuses protestations, s’est approchée d’un groupe : « Vous savez, dit-elle , c’est aussi bien qu’ils ne soient pas venus, ils auraient fait tache ». Et tous ont réalisé en un instant : c’est elle qui avait raison.

    Les surprises arrivent quand les petits autocrates à géométrie variable s’aperçoivent, mais trop tard, que cette population réfléchit et n’oublie pas. Décidément nous avons de plus en plus de motifs de nous souvenir, et au train où vont les choses, il y faudrait tout un livre…

    Henri Bec

     

    PS. Dernière minute

    Nous ne pensions pas que les propos ci-dessus seraient aussi vite et une fois de plus confirmés. Le 5 janvier dernier, l’Assemblée nationale a adopté le texte liberticide sur la crise sanitaire, modifiant le Code de la santé publique, nouveau coup porté à l’unité nationale. La République en Marche a aligné 134 voix, le Modem 32 et Républicains 28, et, avec quelques apports complémentaires, la loi a recueilli 214 voix sur une assemblée comptant 577 membres. C’est dire que ce ne fut pas un raz de marée.

    Mais Macron peut compter sur ses députés carpettes et sur des collaborateurs obéissants et désormais retournés qui s’efforcent de lancer des œillades complices, au cas où on ne sait jamais

    Sachez en effet et faites savoir que le député E. Menard a voté pour ce texte,Vote assemblée.JPG seule du groupe des non inscrits, les 17 autres ayant voté contre, en parfaite conformité avec leurs convictions et le mandat de leurs électeurs (et le clan reçoit aujourd'hui même, sans aucun complexe, Marine Le Pen à Béziers : le baiser de Judas !). Vous conviendrez que ces trahisons successives deviennent de plus en plus difficiles  à supporter.

    Nous l'avions déjà dénoncé ICI et ICI

  • Obligation du masque

    Philippe GUILLEMANT est un ingénieur physicien français diplômé de l’école Centrale Paris et de l’Institut de Physique du Globe.

    Il est Docteur en Physique du Rayonnement et habilité à diriger des recherches.

    Il exerce son activité au CNRS où il est Ingénieur de Recherche Hors Classe.

    Spécialiste d’intelligence artificielle, ses travaux ont débouché sur la création de deux entreprises innovantes licenciées par le CNRS : Synapsys et Uratek, qui lui ont valu plusieurs distinctions dont le Cristal du CNRS.

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