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  • Communiqué de l'OMESC : Alerte aux biterrois !

     

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    ALERTE AUX BITERROIS :

    LA CABM « MALTRAITE » NOS DECHETS !

     

     

    L’Organisme de Médiation en Environnement Santé et Consommation agrée en environnement, devant la gestion calamiteuse des déchets va informer la population dans les réseaux sociaux et dans le Journal de Béziers à l’aide de petits films décrivant le suivi de nos poubelles jusqu’au CET (ISDND).

     

    Un peu d’histoire :

    Avant 2002, chaque ville autour de Béziers, gérait son approvisionnement en eau, ses transports, le ramassage et le traitement de ses déchets.

    Patatrac ! Le 26 mai 2011, l’agglomération est créée afin de pouvoir mutualiser les moyens et permettre dixit « des économies d’échelle ».

    Ainsi, la Communauté d’agglomération compte treize communes : Bassan, Béziers,Boujan sur Libron, Cers, Corneilhan, Espondeilhan, Lieuran les Béziers, Lignan sur Orb, Sauvian, Sérignan, Servian, Valras-Plage et Villeneuve les Béziers.ce qui représente environ 100 000 habitants.

    D’autres communes doivent rejoindre l’agglomération en 2017.

     

    Les déchets :

    Ici nous n’aborderons que la collecte et le traitement des déchets qui ont été confiés le 26 mai 2011 à l’agglomération.

    Dans un courrier adressé au Maire de Béziers et Président de l’agglomération, en date du 28 novembre 2011, suite au Comité consultatif de l’environnement, nous écrivions :

    En liminaire, nous participons depuis sa création à ce Comité qui n’a de consultatif que le nom ; le Larousse indique d’ailleurs pour le mot consultatif : « qui donne des avis, des conseils ». Or, à ce jour, nous ne recevons aucun dossier au préalable, qui nous permettrait de bien comprendre les enjeux et de présenter des arguments ou des propositions positives. A chaque réunion nous nous insurgeons contre cette façon de faire mais rien ne change : c’est toujours la même méthode de « livré direct » qui est utilisée. Il nous est « proposé » seulement un exposé des décisions prises soit en Conseil Municipal soit, plus grave car plus important, en Conseil d’Agglomération.

    D’ailleurs, si nous avions été « consultés » sur le projet de transférer la compétence déchets à l’agglomération, nous nous y  serions opposés pour au moins deux raisons et sûrement plus si nous avions été « consultés » afin de bien étudier le dossier.

    En effet, lorsqu’on agrandit un périmètre d’action c’est en général pour obtenir des économies d’échelles ; or dans ce projet, mal ficellé :

    • on ajoute le personnel des communes de l’agglomération à celui de la ville de Béziers,
    • comme M Donnadieu nous l’a indiqué il faudra « égaliser » les différentes « habitudes » des employés qui travaillent entre 28 H et 35 H/semaine, on connait d’avance les résultats sur la rentabilité,
    • les taux, pour les ménages seront augmentés pour les biterrois pour un service identique.

     

    En fait l’intérêt pour la ville c’est clairement de se débarrasser de la gestion des déchets pour finalement la confier à des intérêts privés ce qui ne manquera pas de faire augmenter les coûts d’enlèvement et de traitement des déchets.

    Suite à la déresponsabilisation des Maires des 13 communes voici les résultats qui étaient prévisibles :

    • plus d’élus à rétribuer,
    • des employés moins rentables ou plus payés,
    • des décisions prises à l’unanimité (curieux tout le monde est d’accord): personne ne lit vraiment les dossiers présentés puiqu’ils sont validés par des conseils extérieurs et souvent lointains donc compétents !

    Quant au service rendu aux usagers :

    • des résultats « techniques » piteux ; en 2013 tout le compost a été mis en décharge (vf rapport CSS du 15/12/14)
    • seulement 1 000 composteurs individuels vendus à 10 €, alors que cela permettrait 6 Kg/habitant/an de déchets en moins à transporter et à trier soit environ 490 tonnes pour la ville de Béziers,
    • en 2014, l’UVOM a été arrêtée, sans aucune concertation des habitants et des associations environnementales et toutes les poubelles, préalablement triées par les habitants ont été enfouies à l’ISDND (ex CET) dans l’illégalité la plus complète * pendant plus d’un an,
    • un fonctionnement désastreux puisqu’à ce jour des travaux sont, encore, en cours !
    • seulement 50% des foyers de l’agglomération sont incités au tri,
    • le comble : l’agglomération confie à des industriels la gestion de ses déchets sans concertation du contribuable. Une fois par an un Comité (CSS) très restreint où l’OMESC n’est pas invité se tient en Sous-Préfecture où l’on dit : « cela va s’améliorer»

     

    Ce n’est que face à l’opposition de l’OMESC, du comité de quartier Badones-Montimas et du MNLE qu’un article paru dans Midi-Libre (19/12/2013) expliquait aux habitants que cette unité fonctionnant mal, 6 000 000 € allaient être investis pour installer une nouvelle unité.

    Cette nouvelle entité appelée VALORBI devait être un modèle de performance selon l’article «paru dans ML (La Voix de son Maître) : « La nouvelle Uvom sera plus performante ». Il ne s’agit pas seulement pour l’Agglo, de moderniser son Unité de valorisation des ordures ménagères (Uvom) vieillissante. Sa nouvelle structure  devrait (heureusement c’est du conditionnel) permettre de pouvoir valoriser non plus 20% des 41 000 t de déchets réceptionnées, mais 60 à 70% ; d’augmenter le tonnage traité pour passer à 62 000 t/an ; de produire moins de compost, soit entre 3 000 et 4 000 t au lieu des 7 000 t produites jusqu’à présent, mais de meilleure qualité répondant à la norme NFU 44051, qui permet entre autres son utilisation en agriculture…

     

    Quant au coût :

    • des appels répétés et dispendieux à des cabinets conseils extérieurs alors que la bonne gestion serait de se rendre dans des communes qui ont réussi à bien traiter leurs déchets,
    • plus de 6 millions € dépensés pour construire Valorbi (remplaçant l’UVOM) : un an de travaux, sans amélioration notable,
    • des conditions de travail pour le personnel Valorbi « lamentables » !

    Jean-Pierre GALTIER

    Président

     

    le Comité de défense Badones-Montimas et l’OMESC ont déposé une action contre cette décision  en janvier 2014 au TA et la décision a été rendue (trois ans après) : «  Il n’y a pas lieu de statuer sur les conclusions du Comité de défense des Hauts de badones-Montimas et de l’Organisme de Médiation en Environnement Santé et Consommation OMESC tendant à l’annulation de l’article 2 de l’arrêté du Préfet du 27 décembre 2013 

  • Le n° 159 de Politique magazine est paru - Un exemplaire magistral !

     

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    Un chef d’État, un vrai !

    C’est ce qu’attend la France. Pas un candidat qui réussit, mais un chef. Et qui sera en mesure de prendre toutes les décisions qui s‘imposent pour le salut de la France.

    Serait-il possible que la France ait un jour un chef de l’État ? D’une légitimité telle qu’elle soit incontestable ? Qu’il puisse être cette personne dont la constitution de la Ve République définit la fonction en son titre II, de l’article 5 à l’article 19 ? Mais voilà : son mode de désignation est aujourd’hui tel qu’il empêche l’exercice correct de cette magistrature parce qu’il porte atteinte à l’esprit même de l’institution.

    La France sans chef

    De l’effroyable chaos partisan que crée, maintenant de manière durable, l’élection présidentielle, avant, pendant et après, peut-il émerger une personnalité capable « d’assurer, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État », « d’être le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, du respect des traités », « de nommer » souverainement « le Premier ministre », « de soumettre au référendum » un projet de loi, « de signer les ordonnances et les décrets » délibérés en Conseil des ministres, sans provoquer immédiatement l’effervescence des factions opposées ; et que dire s’il s’avisait de prendre des mesures extraordinaires qui seraient exigées par des circonstances exceptionnelles ?

    À trois mois de la prochaine élection présidentielle qui mettra fin au calamiteux quinquennat de François Hollande et qui est censée ouvrir une ère nouvelle, n’y a-t-il donc personne pour énoncer avec simplicité cette évidente contradiction qui est au coeur de notre système politique et qui en altère profondément le fonctionnement ? Chacun des candidats, actuels ou futurs – et ils sont déjà nombreux ! – est trop persuadé que son tour viendra une prochaine fois pour vouloir mettre en cause des procédés institutionnellement aussi nocifs. Et les partis qui vivent politiquement et financièrement de ce désordre permanent ne se risqueront pas à en interrompre le cours, la France dût-elle en périr. En France – et parce qu’elle est la France et que son histoire est une leçon en elle-même –, cette situation est plus grave qu’elle ne le serait en aucun autre pays civilisé. Cette chienlit perpétuelle lui est funeste. Pas un Français qui ait le cœur un peu haut placé, pour ne pas le ressentir !

    L’avilissement de la fonction

    Les primaires de la gauche comme celles de la droite ont illustré la vanité et la vacuité de la politique politicienne en France. Quel avilissement ! Ravaler la dignité du chef de l’État à cette comparution devant des jurys de journalistes ! Quel misérable spectacle que celui d’une nation réduite dans son expression à une salle de classe ! Des petits « profs » qui font les savants et qui harcèlent de questions péremptoires de minables élèves qui doivent répliquer à la moindre injonction. Mais la direction de la France ne relève pas d’un concours !

    D’où l’absurdité de tant de paroles et d’engagements : à droite, des palanquées de chiffres soupesées aux balances d’improbables budgets ; à gauche, des palanquées de promesses, de droits à « qui qu’en veut »,  selon la chanson, de faire naître des enfants ou de les tuer à volonté et gratuitement, de mourir, de jouir, de ne plus travailler, jusqu’au revenu universel financé sur le miracle de recettes introuvables. Voilà un futur chef de l’État qui doit dire ce qu’est l’école « républicaine », comment il faut y enseigner, à quel âge l’enfant doit être orienté, mais tout aussi bien comment l’hôpital devrait fonctionner, quel est le périmètre de la Sécurité sociale, ou encore combien de gendarmes, de policiers, de juges, de médecins il convient de déployer sur le territoire. Et chacun de rajouter des précisions, des projets dans son programme, sans jamais s’arrêter sur les vraies causes de tant de gabegies, de pagailles, d’incuries, de désorganisation généralisée.

    Où est le chef de l’État ?

    Qui aura le courage de dire : « Et la France ? » Le vrai chef de l’État s’occupe de la France et de la France seule, ce qui ne veut pas dire isolée. C’est sa mission essentielle. Il assure la politique générale du pays ; il lui donne sa place dans le monde ; il garantit l’ordre intérieur qui permet la prospérité et conforte les libertés réelles. Si le chef de l’État remplit bien sa fonction, les affaires de la France se porteront d’autant mieux ; tout le monde en tirera profit. Comment ces vérités élémentaires ne sont-elle jamais rappelées ? Le chef de l’État n’a pas à répondre à toutes les envies du moindre hurluberlu qui se prend pour un citoyen supérieur, aux réclamations des éternels agités, aux hurlements des groupuscules qui s’imaginent être la conscience avancée du monde et qui ne sont généralement que des instruments de puissances obscures et financièrement vicieuses. Et il n’est pas chargé de répartir les richesses, de juger des bons et des mauvais élèves, de promouvoir l’égalité partout, de changer les mœurs, d’endoctriner le peuple, d’accueillir l’étranger au mépris des intérêts les plus certains du Français, de légaliser à tour de bras les dispositifs qui aboutissent à la destruction des familles, des traditions, des patrimoines, des consciences, de la vie. L’État a usurpé toutes ces fonctions qui justifient le politicien dans ses prétentions ; il se comporte exactement comme une contre-Église, mais totalitaire, ce qu’il est devenu de fait et de droit et ce qui est voulu. Les dernières lois en sont l’illustration. Aucun homme politique n’est vraiment libre par rapport à cette sourde et continuelle pression qui est une oppression. Il ne peut pas parler de la France et à la France ; il est contraint à un langage convenu, ce qu’on appelle des éléments de langage. Pour plaire à qui ?

    C’est une fin de régime

    L’élu de la primaire de la gauche sera confronté, d’une part, à Jean-Luc Mélenchon et, d’autre part, à Emmanuel Macron. Il n’a évidemment aucune chance et il devra se désister, ce qui sera une fin ridicule. Cela a déjà été prévu dans ces colonnes. Aujourd’hui Macron rallie les suffrages ; il se montre plus candidat que tous les autres candidats. Est-ce la marque d’un futur chef de l’État ? Il dit tout et le contraire de tout, autrement dit rien. Ça plaît ! Sauf qu’il se croit et ce n’est jamais bon de trop se croire.

    Fillon, lui, sera attaqué de toutes parts – et ça ne fait que commencer ! – de l’extérieur et de l’intérieur de son parti et, à chaque fois qu’il cédera à quelque chantage, il fragilisera sa position. Il oscillera, au milieu de factions et d’ambitions qui se déchirent, entre la crainte d’être soupçonné de quelques velléités réactionnaires à cause de son électorat premier et la peur de perdre le soutien des puissants à qui il sera forcément redevable.

    Marine Le Pen joue sa partie. Elle a l’avantage d’une position patriotique nette qui plaira de plus en plus à des Français dépouillés de leur nationalité, de leur civilisation, de leur travail, de leur milieu de vie. Mais, à force de réduire son programme, sous l’influence de son entourage, à la seule économie dirigée et assistée, sans tenir compte des aspirations d’une France qui veut revivre spirituellement, elle risque de perdre son souffle dans une guerre impitoyable où, malgré toutes ses protestations, elle sera considérée comme l’Ennemi du genre humain.

    Le plus probable et même le certain, c’est que l’élu de la présidentielle – quel qu’il soit – se trouvera dans une situation de déliquescence politique telle que, même avec une majorité à la chambre, il sera bien en peine de gouverner malgré les rodomontades des campagnes électorales et qu’il suffira de quelques difficultés majeures, dès aujourd’hui prévisibles, sécuritaires, économiques, sociales et surtout financières pour que la question du pouvoir se repose dans toute son acuité.

    À quand la recherche d’une vraie légitimité ? 

    Hilaire de Crémiers