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Humour - Page 3

  • LA CHRONIQUE A LAQUELLE A ECHAPPE LE PETIT JOURNAL CETTE SEMAINE…

    KLEBER MESQUIDA ET

    LE JEU DES MILLE EUROS DU PARTI SOCIALISTE

     

    La chronique de Jean-Pierre Pelaez

    Pélaez1.jpgLe Canard Enchaîné de cette semaine nous apprend que si certains se montrent généreux avec leurs femmes et leurs enfants, n’hésitant pas, en bons pères de famille, à leur trouver un travail bien rémunéré en cette dure période de chômage, il en est d’autres qui se distinguent par leur avarice envers le parti qui les a investis. Et c’est une sorte de Hit-Parade des radins que publie le journal satirique, au quatrième rang desquels figure le Président Mesquida, célèbre pour ses lancers du Journal d’Anne Frank en séance du Conseil Départemental. 

    Tout le monde connaît le Jeu des Mille Euros, retransmis tous les jours de la semaine et depuis plus de cinquante ans, et qui est la dernière émission populaire de France Inter, la radio des bobos de gauche et de la lutte contre le Front National.

    Mais ce qu’on ne savait pas, c’est que le Parti Socialiste, emboîtant le pas à cette radio, avait appliqué ce même jeu à ses élus, et notamment au Président du Conseil Départemental de l’Hérault. Appliqué ou plutôt détourné de son sens. Car le jeu revu par les socialistes consiste à présent non pas à poser des questions aux adhérents élus pour leur faire gagner cette somme, mais au contraire à leur faire payer cette somme pour pouvoir poser des questions. Et c’est ainsi que le pauvre Président devait s’acquitter tous les mois de 650 € pour le parti, 350 € pour le groupe et 150 € pour la Fédération…  soit en tout mille euros ! 

    Or, voyez comment dès lors qu’on a pris goût à ce jeu, l’addiction est telle qu’on ne peut plus s’arrêter. Et le goût de l’impôt et des taxes est tel chez les socialistes que tout est bon pour les augmenter. Ainsi, le trésorier du groupe a transformé les 350 € en 1200 € pour le malheureux Kléber, coupable d’être monté en grade depuis qu’il est Président du Conseil Départemental et donc redevable d’une somme plus importante. Lequel n’ayant pas fait vœu de pauvreté au service de sa passion d’Hérault, ne l’entend pas de cette oreille. Apprenant la nouvelle entre une visite à la cave coopérative de St Matthieu de Tréviers et un banquet républicain à Bédarieux, le président, pris d’un accès de furibardise aiguë, a refusé de payer, si bien qu’il se retrouve aujourd’hui avec un passif de 17000 €, et à la quatrième place du hit-parade des ratchous. Heureusement, au moment où il a appris la nouvelle, le Journal d’Anne Frank ne se trouvait pas à portée de sa main.

    Toutefois, et malgré son avarice présumée, on ne peut que le louer d’avoir ainsi refusé cette exploitation scandaleuse des élus par un parti qui lutte depuis toujours contre l’exploitation de l’homme par l’homme. Trop c’est trop, et notre rebelle a préféré démissionner du groupe, et garder ses mille euros.

    La question qui se pose à présent -et elle est cruciale, car porteuse de sens- est la suivante : que va t il faire tous les mois de ces mille euros qu’il a vaillamment réussi à soustraire à l’avidité du Parti Socialiste ? Et comme je suis toujours prêt à aider mon prochain et en tant que manant électeur à faire des propositions sérieuses et responsables aux princes élus socialistes, en voici quelques-unes que je lui suggère, et qui me paraissent tout à fait appropriées : 

    - Verser cette somme aux restos du cœur de l’Hérault, dont le nombre des bénéficiaires a très nettement augmenté pendant le quinquennat socialiste Hollande, consacré au combat contre la grande finance. 

    - Renflouer tous les mois Sortie Ouest, actuellement en déficit, pour la poursuite de son excellence auto-proclamée et son combat pour le progrès indéfini et indéfinissable de l’Homme vers un futur désirable. En échange il pourra bénéficier d’une invitation permanente à aller tous les soirs assister aux spectacles de lutte contre le divertissement des foules.

    - Effectuer un virement de ce montant, tous les mois, à la Mairie de Béziers, pour la restauration de la statue du Titan. 

    - Attribuer généreusement ces mille euros à J. M. Du Plaa, obligé de marcher à pieds, pour qu’il puisse enfin passer le permis de  conduire, et s’acheter une voiture.

    - Refaire la façade délabrée de la permanence du Parti Socialiste avenue Foch, qui menace de s’écrouler sur la tête des passants et constitue une véritable pollution visuelle, à l’heure où la ville de Béziers est en pleine rénovation.  .

    - Attribuer cette somme à sa collègue biterroise Mme Rossignol, pour l’organisation de conférences chantantes et pédagogiques sur l’art d’apprendre à apprendre et sur la construction par l’élève de son parcours de savoirs, de savoirs-être et de savoir-faire.

    Les utilisations possibles, on le voit, de ces mille euros sont innombrables : souhaitons donc que le Président Mesquida, dans son souci de démentir le Canard Enchaîné, saura trouver celle qui le lavera de tout soupçon de radinerie.

  • Attention ! une épidémie de TOC ravage le bitterois ! C'est grave docteur ?

     

    Nous avions relaté, dans une chronique précédente, l’arrivée sur notre territoire d’un dangereux virus provocant des Troubles Obsessionnels Compulsifs dont avait été notamment victime notre sous-préfet. Nos premières études avaient montré que cette phobie avait vraisemblablement pour origine l'élection puis la présence constante des conseillers départementaux de Béziers dans tous les aspects de la vie de l’arrondissement.

    Par mesure de précaution il avait été procédé à une désinfection complète et méticuleuse du bureau du président de l’agglo. Mais le caractère très contagieux de ce virus ne l’a pas épargné. Dans un entretien accordé à une publication très gauchiste, et donc confidentielle, il lui était notamment demandé s’il entendait se présenter aux élections législatives. Ce à quoi il se contentait de répondre que les conseillers régionaux et départementaux ne servaient à rien et ne pensaient qu’à fréquenter les cocktails. L’incohérence de la réponse permet de se rendre compte de l’effet dévastateur de ce trouble irrépressible.

    Il faut dire que des informations constantes lui parviennent régulièrement de ses amis PS et autres UMP : oui, lui dit-on, les conseillers départementaux sont présents sur le terrain, auprès des associations, des particuliers, des maires, attentifs aux difficultés ou aux projets de chacun. Oui, ils sont assidus aux commissions de travail et aux assemblées départementales à Montpellier. Oui, Ils interviennent régulièrement sur les sujets généraux et techniques. Oui, ils les étudient préalablement lors de fréquentes réunions de travail. En résumé lui disaient ses informateurs : "C'est exact, président, on les voit partout". Cela le mettait dans un état second.

    Bien que non relayés par la presse muselée, ces rapports, puisés aux meilleures sources, ne manquaient pas de le troubler : d’où ce profond traumatisme et la perte progressive de ce sourire que l’on pensait définitif. Appelé en consultation, un jeune interne de l’hôpital, qui approfondit ses études psychiatriques, a quant à lui, diagnostiqué « le syndrome de la grenouille contrarié » qui, a-t-il expliqué à ses proches, se traduit par le sentiment chez le patient que des forces obscures l’empêchent de gonfler comme les grandes qualités qu’il s’attribue lui permettraient de l’espérer. On dit que dans ses phases les plus aigües, il lui arrive de se dresser la nuit, transpirant et hagard, marmonnant des propos incohérents dans lesquels on arrive à distinguer des noms comme « Nicole !, Isabelle ! ou Marie-Emmanuelle !».

    Cela se traduirait également par des angoisses fébriles, des cauchemars incontrôlables, des phobies abstruses ou des troubles violents.

    La gravité de son état laisse très perplexes et désemparés ses collaborateurs les plus proches qui sont désormais « à bout 1» de souffle et renoncent définitivement à continuer à lui faire « du plat 1 » pour obtenir des soutiens qu’il n’est plus en mesure de leur accorder, tellement les résultats des consultations populaires successives montrent une désaffection et un désamour constants et durables. Et comme la force de leur conviction leur a toujours permis de rester fidèle à la maxime du président Edgard Faure « ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent », on dit qu’ils envisageraient maintenant de rallier la puissante formation « Force Nouvelle » à laquelle d’aucun prédisent un avenir prometteur…

    Malgré le regret d’avoir à vous communiquer de si pénibles informations, il nous a semblé indispensable de les porter à votre connaissance, afin que chacun puisse comprendre l’origine de tels propos qui risquent de se reproduire si un traitement radical n’est pas trouvé entre temps. Il semblerait que sur le territoire de nombreuses bonnes volontés s'y emploient.

    Henri Bec

    1 - Toute ressemblance avec des personnages existants ne serait que pure coïncidence

     

    Pour lire la réponse de Nicole Zenon, cliquez ICI

  • NOUVEAU SCANDALE POLITICO-MEDIATIQUE ! MOBILISEZ VOS RESEAUX ! DIFFUSEZ SANS MODERATION !

    Le petit livre bleu du président Lacas

     

    Le Petit Journal, pour lequel nous avions jusqu'à présent, et avec nous bon nombre de lecteurs de Béziers et de sa région, une sympathie certaine, dans la mesure où il se démarquait avec courage et intelligence du politiquement correct, rejoint le troupeau des Carpettes de Panurge(1), toujours disponibles pour prêter allégeance à la pensée unique.

    Chaque semaine, notre ami Jean-Pierre Pelaez y donnait une chronique pleine de de bon sens, d'humour et de fantaisie. C'en était trop pour les tristes sires (dans tous les sens du mot) que seules intéressent les places dorées des palais de la République, auxquelles ils se raccrochent avec d'autant plus de virulence et de coups tordus qu'ils les voient menacées.

    Rétrogradée en 42ème page dans le n° 363 du 21 septembre, cette chronique ne figure plus dans le denier n° 364, sans que l'auteur en ait été informé. Ce sont, une fois de plus, des procédés intolérables. Il est donc recommandé de ne pas renouveler son abonnement ou de cesser l'achat au numéro.

    Le système aux abois use et abuse de ses armes favorites, chapelles d'influence et cénacles de pensée, pressions, mise en œuvre de la loi du silence ... pour tenter de sauver sa peau. Il nous appartient de le faire savoir.

    C'est avec un immense plaisir que nous publions cette chronique dès réception.

    Diffusez sans modération. A vos Facebook, twiter et autres ...

     

    LE PETIT LIVRE BLEU DU PRÉSIDENT LACAS

             

      Pélaez1.jpg Il y a quelques mois, on s’en souvient, le Président Lacas avait mis partout, aux frais du contribuable, des affiches sur lesquelles il se faisait remercier par ces mêmes contribuables pour un certain nombre de cadeaux payés avec leur argent. On ne sait si la campagne d’affichage en faisait partie. J’avais consacré à cet événement une chronique que le député de Béziers, grand admirateur de mes écrits, avait plagiée peu après dans le Bulletin Municipal.

                Ne reculant devant rien dès lors qu’il s’agit d’innovation culturelle, c’est un autre cadeau, et non des moindres, qui vient d’être fait par le Président à ces mêmes contribuables. Car à l‘instar du célèbre président de la Chine Soviétique, l’illustre Mao Tsé Dong, c’est de ses propres pensées qu’il régale la population sous forme de feuilleton, pensées inscrites sur des affiches au derrière des autobus, à l’image des célèbres « dadzi baos » de Pékin.

                Ainsi, depuis plusieurs semaines, les habitants de l’agglomération de Béziers ont le bonheur de découvrir, en voyant passer les autobus, et en exclusivité, la pensée du Président Lacas sur le premier des quatre éléments, l’eau. Elle nous apprend que « l’eau est un bien précieux », ce qui, on en conviendra, ne manque pas de profondeur sociologique, politique et même poétique. Car sans eau, il n’y a que du désert, et dans le désert, par définition, il n’y a personne, même si personne n’est là pour le constater.

                Après le Petit Livre Rouge du Président Mao, c’est le Petit Livre Bleu du Président Lacas qui devrait être présenté au fil des jours, non pas sur les murs et les murailles de Chine, mais sur les autobus de Béziers, Sérignan, Valras Plage etc…

                Et l’on se régale déjà ce que pourrait être la suite, tout aussi instructive, sur les vertus des quatre éléments, qui sont le fondement de la médecine chinoise, de l’acupuncture et du Confucianisme, doctrine héritée du philosophe Kongfuzi, ou Maître Kong. Après l’eau qui est un bien précieux, peut-être nous apprendra-t-il que la terre est basse, que l’air doit être pur, et enfin que le feu réchauffe, surtout quand il fait froid. Et que seul celui qui écrit a des chances d’être lu, celui qui parle a des chances d’être écouté, sauf s’il parle pour ne rien dire. Et qu’à Sortie Ouest rien de nouveau…

                Mais comme un bienfait n’arrive jamais seul -et les biterrois ont vraiment de la chance- j’ai entendu dire que le Petit Livre Bleu des pensées du Président Lacas pourrait être illustré par des photos, celles, les plus récentes, tirées de l’album électoral du député Aboud, actuellement sur tous les fronts de l’action photogénique, à l’approche des élections…

                Par exemple, la pensée sur l’eau qui est un bien précieux se verrait agrémentée de la photo du député devant les écluses de Fonserane, ou sur le chemin conduisant au moulin de Bagnols. Pour celle sur le feu qui réchauffe, on reprendrait la photo où il pose en costume / cravate au milieu des pompiers. La terre qui est basse serait illustrée par celle du député sur un tracteur ou une machine à vendanger, qu’il tente en vain de faire démarrer. Enfin, et pour l’air pur, on le verrait quand il a visité une fabrique de placoplâtre, un casque sur le tête et un gilet fluo sur les épaules.

                Après les quatre éléments, le président Lacas pourrait agrémenter le derrière des autobus avec une nouvelle série de pensées sur les dix plaies d’Egypte, en commençant par la pluie des grenouilles ; il pourrait ensuite disserter sur l’invasion des sauterelles, la peste noire, le choléra brun, le propos nauséabond, le rejet de l’autre, la posture vomitive et le front républicain.

                On le voit, c’est donc un magnifique ouvrage qui se prépare, de la part de nos duettistes agglomérés, et nul doute que leur ami le transbattu délégué à la culture et à la médiathèque Du Plaa, qui n’a pas son pareil pour repérer les grands ouvrages de l’esprit humain, voudra parfaire cette belle réalisation culturelle : il fera certainement promouvoir par les médiathèques de Béziers et de Sérignan un livre qui  vise à une excellence digne du Festival des Terrasses du Cantet.

                 Un événement culturel sans précédent, puisque ce sera aussi le premier ouvrage du « Lacasaboudupla », ce mutant politique né par génération spontanée en 2014, qui fait l’objet d’une recherche approfondie au sein l’Université de New-York et à l’Institut des Sciences Politiques de Paris, et auquel j’avais consacré en janvier dernier une autre chronique.

    Jean-Pierre Pélaez
    ______________________________________________________

    (1) Note sur les moutons de Panurge

    Le qualificatif de "carpette" nous a semblé mieux adapté à la situation que celui de "mouton". Mais le symbole reste le même.

    Dans un troupeau de moutons, lorsque la tête du troupeau change de direction, les autres suivent 'bêtement'.
    Au point que, lorsque des éléments paniqués se dirigent vers un ravin ou une falaise, les autres suivent et tout le troupeau 'se suicide' sans qu'un seul se pose la question de savoir s'il fait bien de se jeter dans le vide, comme les autres (notez bien que, vu leur état, personne n'est allé ensuite leur demander pourquoi ils avaient agi aussi stupidement).

    Panurge est un héros de Rabelais qui, pour se venger d'une altercation avec le propriétaire d'un troupeau, a proposé de lui en acheter le chef, la plus belle bête, alors qu'ils étaient ensemble sur un bateau pour une traversée. Une fois l'animal payé, Panurge l'a jeté à l'eau.Bien entendu, les autres moutons, d'eux-mêmes, l'ont immédiatement suivi et tous se sont noyés.

  • Notre revue de presse : "Le Petit Journal" toujours aussi excellent

    Le Petit Journal-titre.jpgL'hebdomadaire "Le Petit Journal" (paraît tous les jeudis) publie régulièrement les délicieuses chroniques de Jean-Pierre Pélaez. Celle de cette semaine nous concerne plus particulièrement. Nous n'avons pas résisté au plaisir de vous la faire partager.

     

     

    SURTOUT, NE DITES PAS ÇA !

    -Libre Chronique-

     

    Kléber Mesquida, la passion d’Hérault.

     

    Kléber Mesquida, -c’était sur ses derniers tracts électoraux-, a la passion d’Hérault. Et aussi, semble-t-il, des mandats électifs de l’Hérault qu’il cumule avec tout autant de passion depuis 38 ans : maire de Creissan de 1977 à 1995, député de l’Hérault depuis 2002, membre du Conseil Général-Départemental de l’Hérault depuis 21 ans, désormais Président de cette Assemblée et autres titres annexes de l’Hérault, voilà de quoi l’éloigner pour longtemps du RSA et des indemnités d’un chômage dont le Gouvernement socialiste va bientôt inverser la courbe. Et contrairement à bon nombre de ses électeurs, contribuables à tondre et payeurs de taxes routières, en voilà un au moins que le Parti Socialiste n’aura pas appauvri ! Et même, lors de l’installation du Conseil Départemental au printemps dernier, on apprenait que les fromages des indemnités avaient 8% de plus de matière grasse.

                Mais jusqu’où cette passion d’Hérault sera-t-elle bénéfique, en plus de l’être à son président, à notre département, qu’il dit vouloir “attractif” ? Il suffit de se promener à Saint Pons de Thomières, ville dont il a été le maire pendant dix-sept ans (1995/2012) pour se poser beaucoup de questions sur l’attractivité à la Mesquida et concevoir pas mal d’inquiétudes à ce sujet. Encore plus, je crois, que la Bédarieux peu radieuse de Martinez, sa soeur jumelle, sortie d’un vide-grenier brocante et où l’on a mis au point la machine à remonter dans les années 50, -heureusement il y le marché hebdomadaire et quelquefois, on reçoit à la Tuilerie la Multidépartementale Culturelle Varela-, Saint-Pons semble une ville-fantôme. On y longe des commerces abandonnés, rideaux baissés et rouillés; les jours de semaine on ne trouve guère d’ouverts que la Supérette, deux ou trois cafés, le marchand de fleurs et d’articles funéraires et le bureau de la Caisse d’Epargne; pendant le week-end, quand il fait beau, quelques motards descendant de la montagne s’arrêtent prendre un verre sur la place de l’Eglise. Le soir, tout est désert. Séjourner à St Pons est extrêmement déconseillé à quiconque souffre de neurasthénie ! Dans le dernier Magazine du Département où l’on voit en première page une sorte de Lucette attendant F. Hollande qui vient prendre le café chez elle, Kléber Mesquida affirme qu’il veut “apporter à chaque Héraultais des solutions concrètes et efficaces où qu’il habite”. Espérons qu’au Conseil Départemental qu'il préside, il ne pratiquera pas la même politique concrète et efficace qu’à Saint-Pons, car sa passion d’Hérault pourrait valoir à notre département l’A.O.C de la sinistrose.

                C’est qu’à l’image de son ancienne ville, Kléber Mesquida est emblématique d’un socialisme qui n’a pas voulu ou su évoluer et qui est au progressisme ce que Jean Michel Baylet et les radicaux de gauche sont à la modernité. De ses propos, de ses discours monte une sorte d’ectoplasme d’une gauche qui croit ressembler à celle de Jaurès et qui débite une langue de bois, déconnectée de notre temps.

                Président peu représentatif, élu grâce à un système électoral qui fait des majorités avec une minorité de voix, il se comporte toutefois en potentat, avec ce sectarisme propre à la gauche. Les conseillers départementaux de Béziers -groupe Défendre l’Hérault- en savent quelque chose : dans un récent article, outre qu’ils constatent un gaspillage flagrant de l’argent public, ils se plaignent amèrement que ce Président refuse de les recevoir (qu’ils se rassurent, moi aussi, malgré plusieurs demandes, il ne m’a jamais reçu !). Il ne répond pas non plus, disent-ils, à leurs courriers, les empêche de remplir correctement leurs mandats et leur fait toutes les mesquidaneries possibles, jusqu’à refuser que leur soit attribué un collaborateur. De même que les élus des autres groupes d’opposition, il les ostracise, ce qui n’est pas, pour un défenseur de la démocratie, très démocratique ! C’est qu’en bon socialiste local, il a divisé l’humanité en deux : ceux qui sont dans son clan et ceux qui ne le sont pas ! Les premiers ont tout, les autres n’ont rien.

                Grand marathonien des caves coopératives, Kléber Mesquida n’oublie pas cependant le secteur hospitalier. De passage à Béziers pour la Féria, il a déclaré que Robert Ménard était “un chef de bande”, mais lui n’est autre qu’un chef de clan, le clan PS tendance Conseil Départemental/ anti-Saurel. C’est l’Hôpital qui se moque de la Charité.        

                Pour résumer et conclure, Kléber Mesquida est une caricature de notable PS comme on n’en fait plus que dans le Sud-Ouest, une espèce en voie de disparition comme on n’en trouve plus que dans les hauts cantons et qui a toute sa place au musée du Vieil Héraultais. Rien de nouveau sous le soleil, un parfait dinosaure du Jurassic Park qu’est devenu le Parti Socialiste dans les départements !

     

                                                                                                                       Jean-Pierre Pelaez