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Le Pays réel - Page 25

  • L’Agence France-Presse et le quotidien 20 minutes ont été condamnés le 19 octobre pour avoir inventé des faits dans le but de salir le Front national

     

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    1. L’AFP a été condamnée pour une dépêche datée du 5 avril 2016 et titrée «Panama Papers : la liste des pratiques fiscales opaques s’allonge, le FN et la Société générale épinglés», alors que, relève le tribunal correctionnel de Paris, l’article du Monde sur lequel l’AFP base sa dépêche, « n’évoque ni ne suggère aucune implication du FN ».
    2. 20 minutes a lui été condamné pour le sous-titre d’un article du 5 avril 2016 indiquant «Fraude : le système dénoncé aurait été utilisé par le FN pour sortir de l’argent de France au moyen de sociétés-écrans et de fausses factures». Mais, dit le tribunal, «aucun élément de nature à caractériser l’utilisation d’un système offshore par le FN » n’existe nulle part.

    L’affaire est si importante, venant d’une agence dont les médias tirent leurs informations en toute confiance, que la presse a décidé de ne pas en parler du tout.

    Mise au point

    Personne ne m’accusera de soutenir le Front national, mes objections contre ce parti politique sont de notoriété publique, elles sont à la fois anciennes, nombreuses et solidement argumentées, mais il ne me viendrait pas à l’idée de mentir pour salir le FN, ce qu’ont fait l’Agence France-Presse et 20 minutes, sans doute parce qu’ils considèrent comme un devoir moral de protéger les Français contre la tentation du Front national, ce qui n’est pas leur rôle, faut-il le rappeler dans cette époque où la frontière entre rapporter les faits honnêtement et avec objectivité et exprimer son opinion a été effacée par les salles de rédaction.

    L’AFP, c’est la mort de la démocratie

    Au lieu de rapporter cette confondante affaire aux retentissements incalculables sur les fondements de la démocratie, à savoir le droit de tout citoyen à une information honnête et non partisane afin d’exercer sans influence son droit de vote, vos médias tous bien noté par le Décodex du Monde ont préféré couvrir une affaire bien plus importante pour la survie de la société : Marine Le Pen a été augmentée de 2000 € !

    Que signifie cette condamnation

    Les responsables de  la publication de l’AFP et de 20 Minutes ont été reconnus coupables de «diffamation publique», à savoir que le tribunal a reconnu qu’ils ont inventé que le Front national était coupable d’actions immorales et répréhensibles tout en sachant qu’ils les inventaient, ceci dans le but de porter atteinte à sa réputation.

    Un code civil qui détruit la liberté d’expression quand il devrait la protéger

    En France, les condamnations de ce genre sont extrêmement légères.

    • D’une part, le montant de la condamnation n’est pas proportionné au dommage, donc la réparation ne répare pas grand-chose.
    • Ensuite, une personne qui dit avoir subi un préjudice n’a pas à le démontrer, ce qui ouvre la porte à une réduction dramatique de la liberté d’expression. Il suffit que quelqu’un dise avoir subi un préjudice pour qu’un juge condamne celui qu’il accuse. Le juge n’a pas le droit de se demander si le préjudice est réel ou s’il a est inventé ! Il n’a pas le droit de se demander si l’accusation n’est pas destinée à faire taire un opposant ou une opinion qu’il n’aime pas !
    • Les diffamateurs ont donc été condamnés à des amendes infiniment faibles par rapport au mal qu’ils ont fait au parti dit d’extrême droite (pour moi, il s’apparente à un parti sérieusement à gauche doublé de nationalisme) : 1 000 euros d’amende et 2 000 euros de dommages et intérêts à verser au Front National (FN), ainsi que 2 000 euros chacun pour les frais de justice. Dire que ces montants sont ridicules pour une agence qui encaisse 300 millions de chiffre d’affaires par an, a quelque 5000 clients/médias qui pour beaucoup ont reçu la dépêche infâme, se passe de démonstration.

    Conclusion

    Le mensonge de 20 minutes mais surtout de l’AFP, doublé de la couverture du mensonge par les grands médias, enfonce les derniers clous dans le cercueil de la neutralité du journalisme.

    Mais comme me disait mon père, celui qui te ment une fois, honte sur lui, celui qui te ment deux fois, honte sur toi.

    J’ai par exemple assez peu d’indulgence pour ceux qui savent, preuves en main, que l’AFP manipule, désinforme et ment toute l’année sur le conflit du monde arabe contre Israël, et avalent sans discernement les calomnies qu’elle écrit sur le Président Trump.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Allemagne: 75% des migrants seront chômeurs de longue durée et allocataires sociaux à vie

     

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    L’idée que la Hijrah (immigration musulmane) résoudrait le problème de main d’œuvre en Europe est aussi absurde, que la politique du multiculturalisme et la politique de tolérance (conforme à la charia) de l’UE face à l’intolérance islamique.

     

    90% des demandeurs d’asile en Autriche finissent à l’aide sociale.

    60% des 50 millions de musulmans en Europe vivent de prestations sociales financées par nos impôts. Et cela est aussi reconnu par le Cheikh Khalid Yasin, que l’on ne saurait traiter d’islamophobe :

    En Allemagne, le nombre de migrants au chômage atteint un chiffre record. Le rêve de Merkel de voir les “réfugiés” remplacer la main d’œuvre vieillissante allemande s’évanouit en fumée.

    Souvenez-vous de cette phrase magique: les « réfugiés » sont une chance pour l’Europe.

    « Ce que nous apportent les réfugiés est plus précieux que l’or » avait assuré Martin Schulz à ses compatriotes, assistant médusés à l’invasion de leur pays.

    Angela Merkel à son tour rassura le Allemands de plus en plus anxieux en leur promettant que le boum sur le marché du travail était juste au coin de la rue.

    “L’Allemagne a besoin de solutions viables pour intégrer les réfugiés sur le marché du travail » avait déclaré Angela Merkel l’année dernière , à la Deutsche Welle

    « De nombreux réfugiés suivent des cours d’intégration ou sont sur la liste d’attente. Nous devons tous être patients, mais nous devons être toujours prêts à développer des solutions viables. »

    Non seulement les politiciens allemands, mais aussi les médias officiels des deux côtés de l’Atlantique continuaient à colporter de fausses narrations.

    « La Société allemande voit les réfugiés comme une opportunité » écrivait Der Spiegel, quelques semaines avant l’ordre de Merkel d’ouvrir les frontières du pays à plus d’un million de migrants.

    « Les migrants apportent leurs compétences, leurs qualifications, leur savoir faire et peuvent les transmettre à leurs collègues allemands. » affirmait avec autorité le Huffington Post en 2015. Et la diversité sur les lieux du travail peut « booster » la productivité » !!! Les travailleurs allemands devaient apprécier !

    « Les migrants, un espoir pour la main d’œuvre vieillissante allemande!  » Wall Street Journal

    « La vague de migrants affluant en Allemagne pourrait être exactement ce dont la plus grande économie européenne aurait besoin pour rajeunir sa main d’œuvre grisonnante » US Business Daily

    Mais après l’euphorie, retour à la réalité, et c’est loin d’être un joli rêve bleu.

    Plus de deux ans après la fatidique décision de Merkel d’ouvrir les frontières de son pays à des centaines de milliers de migrants illégaux, l’Allemagne a toujours une main d’œuvre vieillissante et les « réfugiés » supposés répondre aux offres d’emploi restent invisibles. Les migrants – majoritairement des hommes jeunes, en âge de combattre, arabo-musulmans – au lieu de répondre à l’appel des Teutons se sont réfugiés dans le généreux système social allemand. Les statistiques de l’Agence fédérale pour l’emploi (Bundesagentur für Arbeit – BA) révèlent que le taux d’emploi parmi les réfugiés plafonne à 17%.

    Selon le Bild Zeitung de plus en plus de réfugiés dépendent de l’État allemand. L’an dernier, le nombre d’étrangers à la recherche de prestations sociales avait augmenté de 25%. Si vivre aux crochets de l’État à vie est une façon de « booster » l’économie, c’est une théorie nouvelle, à laquelle seuls les idéalistes d’une politique migratoire débridée peuvent encore y croire.

    D’après les dernières statistique publiées par l’Agence fédérale pour l’Emploi, le nombre de migrants bénéficiaires d’allocations de chômage a atteint des niveaux records : 1.997.519 étrangers pointaient au chômage fin juin, soit 25.6% de plus qu’en 2016 à la même période.

    Cerise amère sur le gâteau, l’intégration de ces populations risque d’être très dure et très longue. L’exemple de l’immigration turque, la plus proche culturellement parlant, ne prête pas à l’optimisme, puisque de tous les immigrés présents sur le sol allemand, ce sont ceux qui s’intègrent le plus difficilement sur le marché du travail, contrairement aux immigrés originaires des pays slaves. Ils se bercent d’illusions ces politiciens, qui s’imaginent pouvoir intégrer une communauté, dont la mission sacrée est d’islamiser les mécréants. Le musulman appartient avant tout à l’Oumma, la communauté des croyants et n’obéit qu’à Allah.

    S’imaginer compenser la pénurie de main d’œuvre et le vieillissement démographique de la population par un accueil massif de réfugiés du Moyen – Orient et d’Afrique est une erreur monumentale, qui va s’avérer dramatique pour les peuples européens. Pour résoudre ces problèmes, il ne suffit pas de faire venir des centaines de milliers de gens de pays du tiers monde, aux cultures, valeurs et traditions diamétralement opposées aux nôtres, leur demander de se former et de s’intégrer et croire que le pari est gagné. Non ! Pour qu’ils puissent s’intégrer facilement et remplacer les Occidentaux qui partent à la retraite, les migrants doivent avoir les mêmes valeurs, le même niveau d’éducation, de qualification, de maîtrise de la langue que les futurs retraités. Or c’est loin d’être la cas.

    Aydan Özoguz, ministre de l’intégration, d’origine turque, a déclaré au Financial Times:  "moins d’un quart des réfugiés intègreront le marché du travail au cours des 5 prochaines années et pour beaucoup d’autres, peut-être dans 10 ans. Le pays est confronté à un défi énorme face au problème d’intégration d’un nombre aussi énorme de migrants".

    L’Institut pour la Rechercher sur l’Emploi, (IAB) a dévoilé que seulement 45% des réfugiés syriens en Allemagne possèdent un certificat scolaire et 23% un diplôme de l’Enseignement secondaire.

    L’immigration de masse a été présentée par la classe politique et les médias comme une chance inouïe pour l’Europe vieillissante. Dans la réalité, ce ne fut qu’un tas de mensonges. Les statistiques publiées par l’Agence fédérale pour l’Emploi lèvent le voile sur le désastre en cours. Mais ne vous attendez pas à ce que les « élites » ou les médias corrigent leurs hypothèses à la lumière de la nouvelle accablante réalité.

    Ce que l’Allemagne importe avant tout, c’est l’extrémisme islamique, l’antisémitisme arabo-musulman, les conflits ethniques de gens venus d’ailleurs, une compréhension différente de nos Sociétés et de nos lois, la déstabilisation de nos pays et du continent européen.

    Concerts, festivals, marchés de Noël, célébrations du Nouvel An, fêtes populaires traditionnelles disparaîtront peu à peu de la vie publique dans le but très louable de prévenir les risques d’attentats, d’attaques meurtrières, d’agressions sexuelles… sans toutefois préciser l’origine ethnique et la « religion » des fauteurs de troubles, à savoir les membres d’une certaine communauté, soi-disant importée pour « enrichir » nos pays et payer nos futures retraites.

    A leur place, sous le faux prétexte de respecter l’islam, nous aurons l’immense joie d’assister aux rituels et traditions « culturelles » musulmanes.

    Au pays d’Angela, deux ans après la décision fatidique de Mutti Merkel d’ouvrir les portes de son pays à plus d’un million de « réfugiés » les jeunes migrants, l’avenir de l’Allemagne, manifestent leur gratitude à leur façon.

     Fellbach2.jpgUn exemple parmi d’autres rapporté par le Stuttgarter Nachrichten : une soixantaine de jeunes migrants, âgés entre 15 et 19 ans, ont créé des émeutes et perturbé une fête populaire allemande à Fellbach, petite ville viticole au pied de la Kapelberg près de Stuttgart.

    C’est la manière islamique de montrer de la « reconnaissance » à ces cafards de mécréants pour leur généreux accueil en Germanie ou « Germoney » et un avant-goût de ce que ces « richesses » réservent à leurs hôtes à l’avenir.

    Fellbach3.jpg La « Fellbacher Herbst » est à la fois une fête d’action de grâce pour la récolte d’automne et la fête du vin, qui se déroule le deuxième week-end d’octobre.

    Les citoyens de Fellbach, tout comme les femmes de Cologne avant eux, ont eu l’occasion d’expérimenter les joies de cet « enrichissement » culturel prophétisé par Merkel & Co .

    Si l’Europe échoue à endiguer cette vague de migrants au plus vite , ces incidents ne seront que le prélude de futurs conflits, qui s’amoncellent déjà à l’horizon, tels de gros nuages noirs .

    La période bénie, au cours de laquelle l’Allemagne et les autres pays occidentaux jouissaient de la paix, de la sécurité , de la prospérité et du respect international, est maintenant révolue. Cet âge d’or, cette période heureuse, où les Européens se sentaient libres chez eux ne sont plus que de beaux souvenirs.

    © Rosaly pour Dreuz.info.

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  • La politique éducative de Jean-Michel Blanquer uniquement destinée aux enfants des banlieues ?

     

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    "Il est désespérant de voir se répandre dans la « Grande Presse » et jusque dans les commentaires de personnalités de qui l’on serait en droit d’attendre un plus grand discernement, tous les commentaires élogieux  qui accueillent – « avec soulagement » vont même jusqu’à dire certains - la nomination au poste de ministre de l’Education Nationale de Jean-Michel BLANQUER  ainsi que les premières mesures annoncées ou prises. Cette véritable psychose collective est d’autant plus désespérante qu’elle induit en erreur l’ensemble du public en attente de celui qui va restaurer la qualité du système éducatif qu’il pense avoir trouvé à tort en lui et que nous perdons ainsi un temps précieux que nous n’avons pas, non seulement en n’opposant pas de résistance mais en gratifiant le ministre des plus belles intentions. Comment se fait-il que ce mythe se répande au sujet d’un ministre  dont le lourd passé au sein de l’administration de l’Education Nationale ait laissé tant de marques durables et préjudiciables à l’avenir de notre société ?

    Comment se fait-il également que les premières mesures annoncées ou prises de ce ministre qui s’inscrivent dans le prolongement de ses actions antérieures, reçoivent un accueil empressé alors qu’elles sont toutes porteuses d’excellence uniquement pour les élèves des REP et REP+ (réseaux d’éducation prioritaire) - populations issues de l’immigration -  sans aucune incidence positive pour nos enfants mais au contraire, prises à leur détriment ?

    RAISONS DE LA MÉPRISE

    Le public se méprend parce qu’il n’appréhende pas la question de l’Education Nationale dans son ensemble et sur un temps long. En conséquence, beaucoup ne saisissent pas les tenants et aboutissants de la situation, ni l’impact des décisions annoncées et parfois prises. Egalement parce que la désinformation  est omniprésente, notamment dans les grands medias, à cela s’ajoutant le langage subversif de nos gouvernants qui nous porte à ne pas percevoir la toxicité des mesures et à considérer qu’elles sont bénéfiques pour nos enfants, les intentions étant toujours louables, à l’opposé de l’effet prétendument recherché. Egalement parce que beaucoup se contentent d’une lecture rapide des  discours de nos gouvernants et que, « le diable étant dans les détails », la réalité apparaît souvent de façon incidente au détour d’une phrase ou en fin de discours : « in cauda venenum ».

    Par surcroît,  beaucoup ignorent le passé de Jean-Michel BLANQUER.   Sa carrière professionnelle ? Au sein de l’Education Nationale…entre autres… De 2006 au 21 mars 2007, JM.BLANQUER devient directeur adjoint du Cabinet de Gilles de Robien, époque à laquelle le ministre a voulu rétablir la méthode alphabétique de lecture. Quand on sait, de l’aveu même de Gilles de Robien qu’il a été court-circuité par son administration dont faisait partie Jean-Michel BLANQUER, on peut être en droit de se poser quelques questions… Puis, de 2007 à 2009, il devient recteur de l’Académie de Créteil et c’est lui l’initiateur des 20000 places d’internats d’excellence réservées aux élèves issus de l’immigration, politique mise en cause à la fois par l’Inspection générale  et par la Cour des comptes, d’une part en raison de l’atteinte au principe d’égalité, d’autre part en raison du coût prohibitif du projet, les dépenses induites dépassant tous les délires - JM.BLANQUER proposait même de rémunérer les élèves ! Toujours à ce poste, il est à l’origine des « conventions d’éducation prioritaire » qui dispensent les élèves relevant de la politique de la ville et des ZEP du concours de recrutement pour intégrer Sciences Po, l’admission se faisant – pour eux seulement – sur dossier.

    A la suite de controverses sur cette politique, il abandonne ce poste en 2009 et devient directeur général de l’enseignement scolaire au ministère de Luc Chatel jusqu’en 2012. Dans cette fonction, Jean-Michel BLANQUER supprime 80 000 postes d’enseignants et met en œuvre la réforme du lycée qui constitue une véritable révolution culturelle puisqu’elle repose entre autres, sur :

    • Un appauvrissement des contenus matérialisé par une réduction importante des horaires de cours remplacés par des pédagogies de projet …
    • Une autonomie des établissements scolaires non plus dans le cadre d’une déconcentration mais d’une décentralisation où il n’y a pas d’obligation de résultat mais seulement de moyens, à savoir des activités en remplacement des cours,
    • Une désagrégation de la transmission de la culture française avec une survalorisation de la LVE au détriment du français
    • Une valorisation de l’engagement lycéen dans et hors établissement...

    Ce qui explique que JM BLANQUER veuille modifier le  bac …basé essentiellement sur le contrôle continu, véritable « auberge espagnole ». De 2013 à 2016 , il devient directeur général de l’ESSEC, Ecole en pointe pour la politique d’ « éducation prioritaire » et à l’origine d’une multitude de dispositifs en faveur des élèves des ZEP.  500 000 d’entre eux ont déjà bénéficié de ces différents dispositifs.

    Outre ce cursus, il faut signaler que JM.BLANQUER est très proche de l’Institut Montaigne, Institut proche du CAC 40  et des cercles mondialistes dont le club  Bilderberg. D’ailleurs, il appartient au comité directeur d’ « Agir pour l’école » , organisation satellite de l’Institut Montaigne dédié à l’école élémentaire qu’il a aidée pour lancer un projet « lecture » dans les écoles des quartiers populaires « voulant sauver les gamins des banlieues  en contournant - ce qu’il  considère comme - les « archaïsmes  de l’école publique » ! C’est dire si nos hommes politiques savent bien ce qu’ils font pour nos enfants, très préoccupés par contre, d’en préserver « les  gamins des banlieues ».

    La Grande Presse en délire…

    Si l’on se reporte aux manchettes de différents journaux,  nous aurions enfin trouvé l’homme de la situation pour sauver le système éducatif :

    VALEURS ACTUELLES du 1er juin 2017 :« Un hussard noir rue de Grenelle  » !…Excellence au programme… le projet éducatif éloigne de la sempiternelle démagogie égalitariste, retour aux fondamentaux, condamnation franche de la méthode globale, retour de la chronologie dans les cours d’histoire, revalorisation de l’épreuve du bac…

    Le PARISIEN DU 08/0617 : « Le redoublement fait surface »… BLANQUER à l’Education nationale, c’est une vraie rupture idéologique, le pédagogisme progressiste n’est pas son truc…retour aux fondamentaux…efface le tableau du quinquennat précédent…éclatement du cadre national pour les rythmes scolaires, inflexion importante pour le redoublement, stages de remise à niveau, devoirs faits au collège…

    LIBERATION du 08/06/17 : parle  de « casse » et de « revirement » : « rythmes scolaires à la carte, réforme du collège assouplie, autonomie des établissements…

    LE POINT 22/06/2017 : JM.BLANQUER serait « l’ homme qui veut arrêter les bêtises », serait également celui du « détricotage », du rétablissement des classes bi-langues et du retour du redoublement, souhaiterait « que tout le monde maîtrise l’orthographe »…

    WIKIPEDIA : La première action de JM.BLANQUER serait est de revenir sur une partie de la réforme du collège en publiant un décret qui rétablirait les classes bi-langues,  renforcerait les langues anciennes, rendrait facultatifs les E.P.I., augmenterait l’autonomie des établissements…

    REVENANT SUR TERRE…. QUELLES DÉCISIONS ? QUELLES RÉALITÉS ?

    1 - A l’école primaire :

    Pour cette année, les classes de CP (cours préparatoire) sont dédoublées mais pour les REP+ seulement, sachant que les REP+ sont les « réseaux d’éducation prioritaire renforcés » dans lesquels sont scolarisés ceux que nos gouvernants appellent les « migrants » et ce que le système éducatif appelle  les « élèves allophones nouvellement arrivés ». 2500 classes et 2500 postes sont redéployés, à raison de 12 élèves par classe, ce qui fait un total de 60 000 élèves, sachant qu’à la rentrée 2018, seront également dédoublées les classes de CP (cours préparatoire) et de CE1 des REP et des REP+ (1100 en tout sur le territoire national) : 12000 classes seront concernées, à raison de 12 élèves par classe, ce qui donne un total de 144000 élèves.

    Dans ces classes seulement, ce dédoublement est accompagné du maintien du dispositif « plus de maîtres que de classes » et de « la qualité de la pédagogie déployée dans ces classes …enjeu majeur » a bien précisé JM. BLANQUER, son objectif étant de « garantir pour chaque élève, à la sortie du CP,  l’acquisition des savoirs fondamentaux ». Rappelons que, pour nos enfants, cet objectif doit être atteint seulement fin de 3ème !

    Pour ce qui est de la méthode de lecture sur laquelle JM.BLANQUER reviendrait, dit-on. En réalité, le 28 août, sur BFM-TV-RMC, il a simplement dit : « …il y a une vieille querelle entre méthodes globales et syllabique qui a été tranchée en faveur de la syllabique » -  et non « qui est désormais » - ce qui veut dire « circulez, il n’y a rien à voir » ; il considère donc que la méthode utilisée est syllabique et qu’il n’y a rien à changer : les méthodes de nature globale sont et seront donc toujours utilisées mais « vendues » aux parents comme syllabiques.

    En ce qui concerne les « rythmes scolaires », JM.BLANQUER confère davantage de liberté dans l’organisation de la semaine scolaire, ce qui est une pure question de forme. Par contre, il ne revient nullement sur la question de fond à savoir, pourquoi y a-t-il eu changement des rythmes scolaires ? tout simplement  pour introduire des activités périscolaires dans l’horaire scolaire au détriment des heures de cours et transformer l’école en lieu de vie et ceci,  seulement pour nos enfants. De cela, il n’est nullement question.

    Pour ce qui est du redoublement, JM. BLANQUER le réserve aux R.E.P. car il précise que « ce redoublement n’est possible … qu’en complément d’autres mesures de lutte contre l’échec scolaire… ». Or, les « autres mesures de lutte contre l’échec scolaire » - accompagnement toute l’année, stages de soutien - concernent uniquement les élèves des R.E.P. A cet égard, en juin, JM.BLANQUER avait annoncé  des stages de remise à niveau  pour fin août – « au moins dans les REP » avait-il bien précisé. D’ailleurs, le redoublement ne se justifierait absolument pas dans le système « refondé » pour nos enfants puisque basé sur une obligation de moyens – des activités en remplacement des cours - et non de résultat.

    2 – Au collège

    JM.BLANQUER prévoit d’instaurer le programme « devoirs faits » qui consiste à proposer aux collégiens volontaires  « un soutien gratuit après la classe, l’objectif étant de s’appuyer sur les expériences qui fonctionnent, notamment en éducation prioritaire », dit-il. Ce système fonctionne donc déjà dans les  REP et non pour nos enfants  et continuera à fonctionner ainsi, car dans le collège « refondé » pour nos enfants, le principe de l’ « interdisciplinarité » est maintenu, - « interdisciplinarité » signifiant activité se substituant au cours  et dont  JM .BLANQUER estime qu’elle « va dans le bon sens » – pour nos enfants - ce qu’il faut traduire « dans le sens d’une école lieu de vie » ! Dans cette perspective, il n’y a pas de transmission de savoir, simplement la construction d’un projet par l’élève, il n’y a donc pas de devoirs et en disant « devoirs faits », on laissera croire aux parents qu’ils l’ont été à l’école.

    JM.BLANQUER prétend vouloir donner davantage de liberté aux équipes pédagogiques mais c’était déjà prévu dans le système éducatif « refondé » pour nos enfants  où il s’agit d’activités à réaliser et non plus de transmission de savoir, les activités se feront en fonction du contexte local. Cela n’apporte rien de plus à la qualité du système éducatif.

    JM.BLANQUER rétablirait les classes bi-langues ?

    En réalité, elles n’avaient pas été supprimées mais au contraire élargies, puisque toutes les classes de collèges le deviennent en vertu de la circulaire de rentrée 2017 de NV.BELKACEM : «…les EILE (Enseignement International de Langues Etrangères)  sont ouverts à partir du CE1…au collège, la continuité est assurée principalement dans le cadre de dispositifs bi-langues…pour l’année scolaire 2017-2018, l’objectif est le passage de tous les pays de langue arabe au nouveau dispositif EILE … », l’enseignement de l’arabe se faisant par la lecture du Coran, il s’agira en plus, d’un enseignement religieux !

    JM.BLANQUER  rétablirait un véritable enseignement du latin et du grec ? En réalité, Il n’a pas dit qu’il revenait sur l’incorporation, par NV BELKACEM,  du latin et du grec dans les « enseignements pratiques interdisciplinaires » , il a simplement déclaré : « les établissements qui le souhaitent peuvent faire évoluer l’organisation par la mise en place d’un véritable enseignement du latin et du grec », c’est-à-dire qu’en réalité, ceux qui veulent continuer à faire cours peuvent le faire, il s’agit d’un simple assouplissement : il n’organise pas le rétablissement du latin et du grec, il ne prend aucune décision à cet égard et notamment, il n’envisage pas le rétablissement du CAPES de lettres classiques supprimé en 2013.

    Au cours de son entretien à « Valeurs actuelles » du 31 août 2017, nous apprenons que « des cérémonies de remise des prix existent dans certains cas, » dit JM.BLANQUER «  pudiquement » au journaliste qui l’interroge…il oublie seulement de préciser que c’est uniquement dans les REP puisque c’est uniquement dans ce cadre, que l’excellence est recherchée.

    CONCLUSION

    La politique éducative de JM BLANQUER est la continuité de la politique éducative de NV.BELKACEM et de celle engagée depuis des années par tous les ministres de l’Education. Toutes les mesures cohérentes et porteuses d’excellence sont pour les REP et non pour nos enfants. D’ailleurs, JM.BLANQUER le révèle dans son entretien à « Valeurs actuelles » du 31 août 2017 :  «… L’Ecole doit apporter une attention spécifique aux plus fragiles et donner plus à ceux qui ont besoin de plus. C’est la clé de la véritable égalité…donner des savoirs solides et une culture générale…  toute ma philosophie consiste à tirer le système vers le haut au bénéfice des plus fragiles, car c’est d’abord à eux que bénéficie une telle approche … », …Sachant que « les plus fragiles » dans le langage de nos gouvernants, ce sont les élèves des REP . Il faut bien s’imprégner de cette réalité dévastatrice de notre identité et de la trahison de ceux qui nous gouvernent.

    Ceux – beaucoup trop nombreux - qui pensent que JM.BLANQUER veut restaurer la qualité du système éducatif pour nos enfants sont dans l’erreur la plus totale : subsistent bien deux système éducatifs parallèles en vertu de la loi de « refondation » de l’Ecole du 7 juillet 2013 :

    • Un pour nos enfants, basé sur le constructivisme, sans obligation de résultat,
    • Un pour les REP, basé sur la transmission du savoir et la recherche de l’excellence des résultats, politique élitiste s’il en est !

    Fabriquer une élite avec les populations immigrées et  faire de nos enfants les larbins : voilà la poursuite de l’objectif du mondialiste et immigrationniste BLANQUER, politique qu’il poursuit avec une délectation d’autant plus grande qu’il est applaudi pour ce qu’il ne fait précisément pas pour nos enfants ! Notre devoir est d’ouvrir grands les yeux, de ne pas refuser de voir la funeste réalité en face pour prendre impérativement et en urgence,  les moyens  de combattre cette politique destructrice qui met gravement en péril, non seulement l’avenir de nos enfants mais celui de la société française.

    La destruction du système éducatif pour nos enfants se poursuit et s’amplifie pendant que dans le même temps, les mesures prises visent à amplifier l’excellence des résultats dans les REP et REP+. Nous avons donc tout intérêt à nous pencher, à la fois sur le passé de JM BLANQUER et sur l’impact des mesures prises pour comprendre la réalité de la situation et ne pas nous laisser abuser."

    Extrait de Civitas

  • Réservez votre soirée

    Les chrétiens d'Orient ont besoin de notre soutien. Ils sont depuis des années victimes de persécutions menaçant directement leur existence. Beaucoup vivent entassés dans des camps de réfugiés, fuyant la terreur islamiste.

    La ville de Béziers est jumelée avec le village de Maaloula, particulièrement éprouvé.

    Soyez nombreux à lui apporter votre aide.

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  • La Nouvelle Revue de Presse

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    LE CANTON

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    RÉGION

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    EN FRANCE

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    Boulevard Voltaire

    Miard Jacques.png« Ce n’est pas un gouvernement mais un conglomérat d’opportunistes ! »

     

     

     

    Le député-maire Jacques Myard dénonce les multiples incohérences du nouveau gouvernement, qui ne pourront se traduire que par des couacs préjudiciables. Il s’insurge, en particulier, contre la nomination de Sylvie Goulard, « une idéologue de l’euro-béatitude », comme ministre des Armées. Quant au ralliement des ministres LR, il permettra au moins de renforcer la cohésion du parti.

    Vous avez qualifié le nouveau gouvernement d’opportuniste et d’idéologue. Est-ce qu’un tel gouvernement n’est pas nécessairement voué à l’échec avec des personnalités et des lignes qui semblent un peu parfois en désaccord ?

    Est-ce que c’est un gouvernement? On peut en douter !
    J’ai plutôt l’impression que c’est un conglomérat d’opportunistes et de gens en opposition frontale les uns aux autres. Je suis donc intimement convaincu qu’il va y avoir de multiples couacs. Il n’y a aucune cohérence d’ensemble entre ces personnalités.
    Vous avez un Premier ministre qui est en faveur du nucléaire et vous avez monsieur Hulot qui est le bateleur de l’écologie, comme chacun sait.
    Tout ça ne peut pas fonctionner. Vous avez d’une part, Lemaire et Gérald Darmanin qui ont toujours milité pour la réduction de la dépense publique de manière drastique sur le modèle de la purge bruxelloise. Et puis d’autre part, vous avez un certain nombre de ministres qui vont vouloir de l’argent pour agir et donc accroître la dépense publique.
    Mais ce qui est une certitude est que nous allons avoir un président de la République qui a décidé qu’il fallait augmenter la CSG pour tous les Français et notamment les retraités. On est en pleine incohérence.
    J’ai toujours appris qu’en politique, la première qualité du politique c’est la cohérence, la responsabilité et la ligne droite.
    Or là, ce n’est plus une ligne droite, c’est une ligne brisée. Et on ne sait pas dans quel sens va aller le gouvernement, une fois dans un sens et le lendemain dans un autre sens.
    Avec ce gouvernement on aura ce qu’on appelle « la vérité du jour ». Encore faudra-t-il tourner le poste de radio pour savoir si la vérité d’il y a dix minutes est encore la vérité des quinze minutes qui suivent.

    Vous avez notamment évoqué une phrase de Sylvie Goulard, ministre des armées. Elle vous avait confié: » je ne me sens pas Française ».
    Est-ce que c’est un état d’esprit ou une phrase qui vous inquiète aujourd’hui ?

    Pour ce qui est de Sylvie Goulard, que je connais depuis longtemps et que j’ai toujours considérée comme une amie professionnelle, j’ai été bouleversé et profondément choqué lorsqu’il y a quelques années, elle m’a effectivement dit : « je ne me sens pas Française », mais Européenne.
    Et qu’on puisse nommer cette personne à la tête des armées, cela m’inquiète! D’ailleurs, on a rebaptisé ce ministère, « ministère des armées » et non pas « ministère de la défense » car la défense était nationale et le ministère des armées, c’est un outil.
    Je pense que c’est une erreur qu’on va vite voir véritablement en œuvre.
    Alors, peut-être qu’elle peut tout à coup se convertir à l’effet de la Pentecôte, mais je crains fort que c’est une idéologue de l’euro-béatitude.
    Et donc, elle va vouloir à tout prix prendre des initiatives pour aller vers une Europe fédérale voire, mais ça je doute qu’elle réussisse, vers une armée fédérale en Europe. Ce qui est une totale chimère!

    On a vu le ralliement et la présence au gouvernement d’Édouard Philippe de Bruno Le Maire et de Gérald Darmanin, vous l’avez dit.
    Est-ce que ces nominations peuvent avoir, selon vous, des conséquences pour Les Républicains notamment aux législatives ?

    Je tiens à vous dire que notre électorat tout comme les députés républicains sont outrés par ces reniements et qu’ils ne le pardonnent pas.
    Comme disait le Général de Gaulle, il y a déjà un certain nombre d’années: « Nos rangs se sont éclaircis. Et bien nous y voyons plus clair ! ».
    Et donc aujourd’hui au sein des LR, c’est toute la cohésion qui se renforce parce que ces gens qui sont toujours en états d’âme permanents, qui se posent toujours favorables à une collaboration avec l’adversaire politique et bien s’ils partent, tant mieux!

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    DANS LE MONDE

     

    Les activistes de gauche, qu’ils travaillent dans les médias ou ailleurs, sont des apologistes de la terreur, par fascination historique.

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    Ils sont toujours les premiers à diffuser leurs messages de haine, même sur le dos des cadavres et des drames, auxquels ils sont totalement insensibles – ils n’ont jamais exigé le procès des 100 millions de morts du communisme, au contraire, ils les justifient et les aiment, ces morts, au nom de l’altermondialisme sans frontières qu’on appelait hier l’internationale.

    Après le drame de Las Vegas qui a fait 58 morts et 515 blessés parmi les spectateurs d’un concert de Country music, Hayley Geftman-Gold, une des vice-présidentes de CBS News, un média de centre gauche dont les journalistes sont comme un peu partout engagés dans les discours de haine et le soutien des plus grands criminels de l’humanité (Mao, Castro, Che Guevara, Staline, Chavez…), a été virée sur-le-champ par la chaîne.

    Alors que la nation pleure ses morts, et que des signes de solidarité arrivent de partout, la terrible femme n’a pas résisté – sa haine de la droite étant irrépressible – à dire que les victimes méritaient leur sort.

    La bassesse, à gauche, on le constate en permanence dans le harcèlement des médias contre ceux qu’ils désignent comme cibles, n’a plus de limites. Les activistes de gauche sont prêts à tout pour détruire leurs ennemis politiques.

    Dans l’espoir de marquer des points politiques, affichant son plus total mépris, montrant la plus grande froideur et son indifférence pour les morts et leurs familles, elle a écrit sur Facebook que les morts de Las Vegas “ne lui sont même pas sympathique” car : « Les fans de concert de Country sont souvent des Républicains porteurs d’armes ».

    “je n’ai aucun espoir que les « Repugs » [pour Républicains] fassent jamais quelque chose de bien,” a-t-elle ajouté pour expliquer son indifférence que 50 personnes aient été tuées, 500 aient été blessées, car elle les soupçonne d’être Républicains, et de souvent posséder des armes.

    La gauche n’a plus aucune limite, plus aucune moralité. Elle n’ose d’ailleurs même plus trop donner de leçons de morale. Elle s’est engagée dans un tourbillon de haine qui l’engouffrera plus vite qu’elle ne croit.

    Je ne serais pas étonné de lire que cette dame est une combattante pour la dignité humaine, qu’elle soutient les causes humanitaires, qu’elle milite pour la diversité, qu’elle soutient Black Lives Matter et je serais encore moins surpris qu’elle considère les attentats commis par les Arabes palestiniens contre les bébés juifs que l’AFP appelle « colons » lorsqu’ils se font égorger, comme des actes de résistance.

    Encore un détail qui ne surprend pas : Hayley Geftman-Gold a activement soutenu Hillary Clinton – qui se ressemble s’assemble dans l’indifférence envers les victimes – souvenez-vous comme Clinton a froidement menti aux familles des tués de l’attentat de Benghazi dont elle porte la responsabilité.

    Jeff Zeleny, un journaliste de CNN, a sous-entendu lui aussi que les victimes méritaient bien leur sort en déclarant que la foule du concert était certainement remplie de supporters de Donald Trump.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Les critères du "vivre-ensemble" de la gauche caviar

    Pendant 5 jours, la gauche morale a tenté d’étouffer les agressions sexuelles de l’un des siens, le magnat d’Hollywood Harvey Weinstein, gros donateur au parti Démocrate : il est l’ami d’Hillary Clinton depuis 25 ans.

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    A Hollywood, épicentre de la gauche milliardaire et totalitaire qui se pense supérieure aux simples mortels à en donner des leçons de bonne conduite, tout le monde savait. Et se taisait. Angelina Joly, Gwyneth Paltrow, Rosanna Arquette, Emma De Caunes, parmi tant d’autres, ont été victimes de son harcèlement sexuel. Glenn Close a reconnu qu’elle savait que des jeunes actrices passaient sur le billard pour obtenir des rôles du puissant Weinstein. Et elle se taisait. Belle solidarité féminine. Belle gauche féministe. Belle bande d’hypocrites.

    Où étaient les féministes d’Hollywood qui dans la minute où l’enregistrement d’une conversation de vestiaires entre Trump et un journaliste a été rendu public on hurlé au violeur ? On les cherche encore.

    Où est passé Robert de Niro qui promettait de mettre son poing dans la gueule de Trump tellement il le dégoûtait ? Apparemment, de Niro a le dégoût sélectif.

    Le scandale Harvey Weinstein a été révélé il y a une semaine. Les leaders de la gauche sont restés silencieux pour protéger ce puissant donateur dans l’espoir qu’il serait étouffé. Il n’a pas été étouffé.

    Le New-Yorker avoue seulement maintenant que les rumeurs d’harcèlement du prédateur sexuel Harvey Weinstein sont connues depuis 20 ans. Seulement Weinstein menaçait, soudoyait, récompensait ou écrasait les carrières (il a produit entre autres “Sex, Lies, and Videotape,” “The English Patient,” “Pulp Fiction,” “The Crying Game,” “Shakespeare in Love,” et “The King’s Speech…) pour étouffer celles de ses victimes qui voulaient parler.

    13 femmes pour l’instant ont parlé d’avoir été agressées ou violées par Weinstein entre les années 90 et 2015.

    Et puis Ambra Gutierrez, une jeune actrice plus courageuse que les autres a déposé plainte. Le FBI lui a fait porter un micro-espion pour vérifier ses allégations. L’enregistrement qui a été rendu public par le New Yorker donne froid dans le dos. Weinstein y admet avoir fait des attouchements sur le modèle philippino-Italienne Ambra Battilana Gutierrez.

    Bill Clinton, Harvey Weinstein, Anthony Weiner : trois des plus gros scandales sexuels tout près d’Hillary

    • L’affaire Lewinsky – les jeunes générations ne sont pas informées car les médias prennent un soin minutieux à effacer l’histoire qui dérange les siens – implique Bill Clinton alors président des Etats-Unis. Il a forcé sa jeune assistance Monica Lewinsky à lui faire des fellations et une procédure d’impeachment a été lancée lorsqu’il a juré être innocent et que les faits ont éclaté au grand jour. Ce qu’on sait encore moins est qu’il a violé plusieurs femmes qu’Hillary Clinton a tenté de traîner dans la boue et détruire leurs carrières, elle qui maintenant se pose en grande défenseur des femmes sexuellement abusées et protectrice du droit des femmes.
    • Anthony Weiner était le mari d’Huma Abedin, la proche collaboratrice et confidente et amie d’Hillary Clinton, engagée à la Maison-Blanche lorsqu’elle était Secrétaire d’Etat, employée de la fondation Clinton, et directrice de campagne pour l’élection présidentielle. En 2011, alors qu’il était député de New-York, Weiner a été une première fois impliqué dans une affaire de voyeurisme avec six femmes, où il leur a envoyé des photos explicites sur Twitter. Il a dû démissionner du Congrès.

    Mais le scandale sexuel ne s’est pas arrêté là, un an plus tard. il recommençait. En 2013, alors qu’il est dans la course pour la mairie de New-York, il envoie des photos de lui, nu, à une jeune femme de 22 ans, Sydney Leathers.

    En 2016, le New York Post révélait que Weiner avait recommencé, et le Daily Mail annonçait que sa dernière victime sexuelle était une mineure de 15 ans. Le 19 mai de cette année, Weiner se rendait au FBI et plaidait coupable. Il a été condamné à 21 mois de prison le 25 septembre dernier.

    • Pour que CNN (Clinton News Network) soit choquée par Hillary Clinton, il en faut beaucoup. Et là, elle a dépassé les bornes. « Il lui a fallu 5 jours pour publier un communiqué sur Harvey Weinstein » titre la chaîne.Hillary Clinton est amie avec Weinstein depuis 25 ans. Et son comportement sexuel est tellement connu de tous à Hollywood et dans sa propre compagnie Miramax que personne ne peut croire qu’elle l’ignorait. D’autant que le mot qui la qualifie le mieux selon les sondages est « menteuse ».Seulement voilà, le 21 juin 2016, Weinstein faisait une deuxième levée de fonds de 1,8 million de dollars lors d’une soirée de soutien à la campagne présidentielle de son amie Hillary auprès des stars qu’il avait invitées pour la soirée (dont DiCaprio, Jennifer Lopez, Sarah Jessica Parker, et Matthew Broderick). Il en organisera au moins deux autres en automne
      2016 (Stronger together rapporta 2 millions de dollars le 17 octobre). En été 2014, elle louait une villa de vacances pour 100 000 dollars (alors qu’elle venait de déclarer qu’elle était ruinée) attenante à celle de son ami Harvey.Weinstein, rapporte en juin 2016 the Washington Times, a également fait un don de 250 000 dollars à la fondation Clinton.Voilà pourquoi Clinton a attendu 5 jours dans l’espoir que l’affaire soit étouffée par les médias, comme lorsqu’un Démocrate est impliqué.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

  • Billet d'humour : parlez-vous le Macron ?

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    Emmanuel Macron devant le Congrès réuni à Versailles. ©Ja cques witt/pool/REA.

     

    Avec ses "celles et ceux" et ses "tous et toutes", le nouveau président veut aussi casser les codes du langage. Au secours !

    Le clin d'oeil de Philippe Eliakim

    C’est cela le talent. Avant même de lancer la moindre réforme, Emmanuel Macron a déjà apporté à la France une conquête qui fera sans doute date dans l’histoire : le celzécisme. Pour dire la vérité, ce sont Bertrand Delanoë et Anne Hidalgo qui, les premiers, ont commencé à dire "celles et ceux" à la place de "ceux", afin, imagine-t-on, de se concilier les faveurs de leurs électrices. Mais c’est bien le nouveau président de la République qui, par sa constance à la répéter sur toutes les estrades, est parvenu à populariser cette expression joyeuse et bienvenue. En quelques mois à peine, le celzécisme est devenu une sorte de sésame langagier dans tout le pays, témoignant de notre volonté collective de réhabiliter les femmes et de les insérer enfin dans la société. "Celles et ceux qui s’apprêtent à commettre un attentat…", disait l’autre matin un journaliste à la radio. C’est le moindre respect qu’on doit aux porteuses de ceinture d’explosifs.

    Alors, bien sûr, nous disons bravo ! Mais notre devoir est aussi de mettre en garde les contribuables : cette généreuse avancée sémantique risque de leur coûter pas mal d’argent. Car le celzécisme ne consiste pas seulement à dire "celles et ceux" à la place de "ceux". Il s’agit d’une doctrine globale, d’un principe universel qui a vocation à se saisir du champ lexical dans son ensemble pour y faire entrer partout le principe d’égalité. Est-il acceptable, dans la France de 2017, de continuer à clamer que "l’homme est un loup pour l’homme", alors qu’en réalité ce sont "l’homme et la femme qui sont des loups et des louves pour l’homme et la femme" ? Combien de temps va-t-on devoir patienter pour que les livres d’histoire convertissent la honteuse "Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen" en ce qu’elle aurait toujours dû être, une "Déclaration des Droits de l’Homme et de la Femme et du Citoyen et de la Citoyenne" ?

    Et que penser de ces tournures impersonnelles auxquelles, c’est vrai, on ne prête guère attention aujourd’hui, mais qui, quand on y réfléchit, sonnent comme des insultes à la gent féminine ? "Celles et ceux qui ont pris leur parapluie ont eu tort, car il ou elle fait beau", voilà comment, demain, il ou elle faudra s’exprimer, car il ou elle n’est plus tolérable de laisser la discrimination se nicher au coeur même de nos phrases et de notre inconscient. Si, comme dit le vieil adage, "l’homme et la femme sont l’avenir de l’homme et de la femme", alors il n’y a plus une minute à perdre.

    Pour en revenir aux contribuables, il (ou elle) est encore trop tôt pour leur révéler combien coûtera la réécriture de millions de pages de formulaires administratifs, la réédition de la totalité des manuels scolaires et la reprise du fronton du musée de l’Homme. Mais cela ne sera pas donné. Que cela ne gâche pas notre plaisir ! Si l’on peut se permettre une dernière fois cette horrible transgression, le président Emmanuel Macron est quand même un grand homme.

    Note de la rédaction : il s'agit d'un "billet d'humour". S'il prend comme point de départ des faits réels, tout n'est pas à prendre au premier degré...

    Capital

  • Comptes de campagne

    Nous connaissons maintenant, sous réserve de révélations futures, le montant des sommes engagées lors de la campagne présidentielle. Serions-nous dans un régime où seul celui qui a le plus d'argent fini par être élu ? Du scandale, on passe vite à l’écœurement.

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  • Paradoxe algérien: quand la gérontocratie gouverne un pays de jeunes

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    Abdelmadjid Tebboune se retrouve, à 71 ans, à la tête du gouvernement algérien.

    © Copyright : DR

     

    Un président de la République âgé de 80 ans, un nouveau Premier ministre qui en a 71 et un président du Parlement qui en compte 79. Pays jeune et composé majoritairement de jeunes, l’Algérie continue d’être dirigée par des leaders d’un autre âge. Décryptage.

    Le constat est sans appel. La caricature, poussée à l’extrême. Certains espéraient un changement, ne serait-ce que de façade, de la classe régnante en Algérie à l’issue des élections législatives du 4 mai dernier. Mais on sait désormais qu’il n’en sera rien. La même coalition au pouvoir (Front de libération nationale - Rassemblement national démocratique) a été reconduite avec un score stalinien (respectivement 164 et 97 sièges sur un total de 462 à pourvoir). Pire, c’est la même génération de leaders qui continue de régner. En atteste la nomination, ce mercredi, d’Abdelmadjid Tebboune, 71 ans, à la tête du gouvernement algérien.

    Abdelmajid Tebboune nouveau premier ministre algérien: la grande farce

    Le doyen de la chambre basse du Parlement algérien, Said Bouhadja, âgé de 79 ans, a, lui, été élu mardi, président du perchoir. Sans grande surprise. Tous deux sont issus du parti au pouvoir, le FLN, au même titre, faut-il le rappeler, qu’un président Abdelaziz Bouteflika, 80 ans et à l’état de santé défaillant depuis des années. Si l’on ajoute aux trois dirigeants déjà nommés, Abdelkader Bensalah, âgé de 76 ans, et qui est le président du Conseil national (la chambre haute), on trouve que les premier, deuxième, troisième et quatrième personnages de l’Etat algérien sont tous âgés de plus de 70 ans. C’est sans doute le pays qui a à sa tête les dirigeants les plus âgés au monde.

    Après les législatives, le FLN consolide sa mainmise sur le Parlement algérien

    Il ne s’agit pas d’être "gérontophobe" et encore moins insulter l’expérience des septuagénaires et octogénaires, mais l’âge des dirigeants algériens tranche cruellement avec cette réalité, reflétée par les très officielles données de l’Office national algérien des statistiques: 55% de la population sont âgés de moins de 29 ans. 80% sont âgés de moins de 49 ans. La tranche d’âge à laquelle appartiennent les dirigeants algériens cités plus haut, soit 70 ans et plus, est de… 3,87%. Plus qu’une affaire d’âge, ce sont des références, idéaux, idées et visions de l’Algérie dont il est question. Quelles réponses aux questions d’aujourd’hui peut apporter une gérontocratie, imbue d’elle-même, et qui continue de rabâcher une gloire d’antan (la guerre de libération) pour justifier son maintien dans le jeu politique? Quelles réformes peut-elle incarner alors qu’elle a cumulé tout le passif et les échecs d’hier et d’aujourd’hui? La réponse est évidente: aucune. Pas pour un peuple algérien avide de changement et qui en a apporté la preuve lors des mêmes législatives…avec une abstention, selon les chiffres officiels, de plus de 65% et près de 2 millions de votes blancs.

    Assez pour faire réfléchir les Bouteflika, Bensalah, Boumahdja ou Tebboune? Nul n’en espérait tant de la part d’une génération dont le parti est inscrit, plutôt deux fois qu’une, dans la Constitution du voisin de l’Est. Le FLN peut certes se targuer d’avoir sorti le pays du joug colonialiste. Mais il l’a surtout, et depuis, plongé dans le sous-développement. Et à ce jour, aucune perspective de sortie n’est envisagée. Pour changer de cap, il faudra changer d’hommes. Mais cela, la classe régnante ne veut pas l’entendre, enfermée comme elle l'est dans des archétypes antérieurs à la chute du mur de Berlin et dans une haine maladive du Maroc. Cette situation est aussi désespérante pour le peuple algérien que pour les pays qui aspirent à un changement de génération au sommet de l’Etat en Algérie.

     

    Tarik Qattab

    Le360

  • Des nouvelles du Conseil départemental

     

    Lundi 18 septembre 2017 : première assemblée générale de rentrée du Conseil départemental. On aurait pu espérer des paroles apaisantes, des engagements de bonne gestion, des encouragements à un travail sérieux et concret. C’est mal connaître la passion immodérée de la majorité socialo-communiste pour les manœuvres politiciennes et leurs obsessions idéologiques.

    Prenant prétexte d’un incident mettant en cause « La Ligue du Midi » datant de plusieurs mois, une motion de dernière minute, soutenue par le représentant du Parti communiste, nous attendait sur nos pupitres, sans que celle-ci nous ait été communiquée auparavant.

    Il s’agissait, vous l’avez deviné, de nous impliquer dans cette affaire, et, certainement, de tenter de nous déstabiliser dès l’ouverture de la cession. Ils n’ont toujours pas compris que nous ne sommes pas là pour nous livrer à de la politicaillerie de bas étage.

    Pour visionner notre réponse,

    cliquez sur la photo ci-dessous

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    De haut en bas et de gauche à droite : Jean-François Corbière, Marie-Emmanuelle Camous, Nicole Zénon, Frank Manogil, Isabelle des Garets, Henri Bec

     

  • A lire : notre sélection

     

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    En retrouvant une photo de mes camarades de la classe de sixième et me remémorant cette époque lointaine mais encore si présente, une interrogation me vient à l'esprit : que sont-ils devenus ? Nous sommes en 1954 date de notre réussite au concours des Écoles Militaires Préparatoires et de rentrée à l'École des ANDELYS, qui quelques années plus tard doit nous faire embrasser une carrière militaire.


    Cependant, la retraite arrivant, de nombreux contacts épistolaires et des retrouvailles me confirment que tous n'ont pas réalisé cette carrière annoncée. La destinée, le choix personnel et non celui de nos familles en décidèrent autrement pour nombre d'entre nous. A cette époque les parents ont choisi pour leurs enfants. La gratuité des études stipule un engagement de cinq ans dans l'Armée de Terre, ou en fin d'études secondaires, le remboursement des années de scolarité si le contrat est rompu.


    J'ai donc hâte de savoir ce qu'il en est pour mes camarades, je décide donc de les questionner sur leur parcours de vie, et pourquoi pas d'en faire un livre. Mon appel à candidatures trouve un écho favorable auprès de la plupart de mes camarades de promotion, d'autres hésitent, plusieurs sont enthousiastes, certains ne répondent pas. Je fais appel avec succès aux anciens nous ayant précédé et aux jeunes nous ayant succédé, de l'après 1945 à mai 1968.


    Un comité de pilotage et de lecture est créé ; chacun devant répondre à la question : " En quoi ton enfance et adolescence d'Enfant de Troupe aux Andelys ont-elles inspiré sinon déterminé ton parcours de vie ? " C'est ainsi que tous ont eu à cœur, avec sincérité, simplicité mais aussi fierté de témoigner que l'École Militaire Préparatoire des Andelys nous a permis d'être ce que nous sommes devenus.


    Leur témoignage montre qu'à cette époque la notion d'ascenseur social n'était pas galvaudée. Tous sans exception, issus d'un milieu social modeste, évoquent leur parcours de vie d'Officier, de Sous-Officier, d'Ingénieur, de Chercheur, d'Enseignant, d'Écrivain, d'Artiste, de Banquier, d'Avocat, de Pilote, de Médecin, de Journaliste, en se référant à notre formation initiale, celle d'Enfant de Troupe de l'EMP des Andelys.

    Biographie de Robert Faivre

    De 1954 à 1962, Robert Faivre a été élève de l'EMP Des Andelys. Retraité de l’Éducation Nationale, il a été successivement professeur d'EPS et directeur de l'IUFM d'Aurillac. Robert Faivre est Lieutenant-Colonel de réserve.

    Pour commander cliquez ICI

  • EDF-CCAS-CGT-PC : ce que la presse aux ordres ne vous a pas dit

     

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    Dans une ordonnance de 49 pages, le juge d'instruction Jean-Marie Huy a renvoyé devant le tribunal correctionnel (après huit ans d’enquête) une dizaine de dirigeants proches du Parti Communiste (PCF) et d’administrateurs du comité d'entreprise d'EDF et GDF (CCAS) et de son institut de formation, des organisateurs de la fête de L'Humanité, l’Iforep, la CGT, sa puissante fédération de l’énergie, son organe de presse, La Nouvelle Vie ouvrière, et la Société nouvelle du journal l’Humanité. Selon leurs fonctions, les prévenus ont répondu de détournement de fonds, d’abus de confiance, de recel, de faux et d’usage de faux, de complicité…

    C'est en 2004 que l'un des jeunes cadres de la CGT, Jean-Claude Laroche, tout juste nommé à la tête de la richissime CCAS, décide de ne pas cautionner ce qu'il voit alors comme un système de financement déguisé du syndicat.

    La caisse bénéficie depuis la Libération d’un statut hors norme et particulièrement juteux. Le pactole représente quelque 400 millions d’euros et revient presque intégralement au CE d’EDF et de GDF. Cet argent est géré depuis plus de cinquante ans par la CGT.

    Ainsi, le comité d'entreprise des électriciens et gaziers (CCAS) est alimenté par une taxe de 1 % (créé par un ministre communiste) sur les factures des clients, ce qui lui permet de disposer de moyens beaucoup plus importants - plus de 450 millions d'euros - que les comités d'entreprises traditionnels.

    Plus technicien que militant, Jean-Claude Laroche découvre notamment que la CCAS s'obstine à faire affaire avec une liste de fournisseurs aux prix peu compétitifs, mais disposant de liens d'amitié avec le syndicat ou le Parti Communiste, notamment dans le domaine du tourisme et de la restauration.

    Des marchés très importants puisque la caisse gère un très grand parc immobilier dans toute la France pour le loisir des agents (dont des chateaux).

    Le système d'embauche des 4000 salariés qui travaillent à l'organisation des loisirs des électriciens de France est également biaisé - la proximité syndicale constituant un critère déterminant. La Cour des comptes dénonce en vain d'importants dysfonctionnements depuis deux décennies. À défaut de démonter l'ensemble des liens entre la CCAS, la CGT et le PCF, l'enquête judiciaire a mis au jour des subventions déguisées à la Fête de L'Humanité pour 1,12 million d'euros. Le juge d'Huy a également établi des emplois fictifs pour plus de 560.000 euros. Des salariés inscrits dans l'organigramme de la CCAS qui rendaient en fait leurs services à la CGT et au Parti Communiste (PCF) disposant de bureaux au siège du CCAS mais qui n’ont en réalité jamais fréquenté l’établissement. Le juge a également retrouvé çà et là des factures irrégulières pour des prestations au profit de manifestations syndicales au mont Valérien ou à Roubaix… Chaque fois, ce sont quelques centaines de milliers d’euros en cause…

    À l’instar de Jean Lavielle, président du conseil d’administration de la CCAS de 1997 à février 2004, tous les personnages de ce dossier appartiennent à la CGT et au Parti Communiste (PCF). Jean Lavielle est notamment accusé d’avoir détourné des fonds au profit des organisateurs de la Fête de l’Humanité, d’avoir pris en charge plusieurs emplois fictifs au sein de la CCAS en réalité au service du Parti Communiste (PCF) et d’avoir endossé de faux bons de commande pour des magazines du syndicat et du Parti Communiste. Un exemple de mélange des genres, Pascal Lazarre, directeur artistique et technique de la Fête de l’Humanité, occupait également des fonctions de direction dans l’institut de formation (Iforep) et d’administrateur au sein de la CCAS.

    source : Le Figaro

    source : Le Journal du Dimanche

     

    L’IFOREP appartient à un système social unique en France et en Europe, celui des organismes sociaux des industries électrique et gazière. L’Institut a été créé en 1972 par la CCAS (Caisse centrale d’activités sociales) et les CMCAS (caisses mutuelles complémentaires et d’actions sociales) du personnel d’EDF-GAZ-de-France, organismes exclusivement gérés par les représentants du personnel, via leurs fédérations syndicales.

    Jean Lavielle, ex président du Comité d’entreprise EDF, a écopé d’une lourde condamnation : 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 4 000 euros d'amende. Il était le principal inculpé et présidait le Comité d'entreprise EDF, la CCAS, ou Caisse centrale d'activités sociales.

    Son ancien directeur général, Jean-Paul Blandino, est condamné à 8 mois de prison avec sursis. 

    La sénatrice communiste Brigitte Gonthier-Maurin écope de 10 mois de prison avec sursis pour emploi fictif grassement rémunéré par le CE alors qu’elle travaillait pour la fédération du parti communiste des Hauts-de-Seine.

    Jacques Lefèvre, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d'emprisonnement avec sursis,

    Jean-Paul Escoffier, ex-président de l’IFOREP, 12 mois d'emprisonnement avec sursis. 

    Pascal Lazarre, ex-vice-président de la CCAS, 8 mois d'emprisonnement avec sursis, 

    La CGT a été condamnée à 20 000 euros d’amende, La fédération des Mines et de l’énergie CGT, 20 000 euros d’amende, l’Iforep, qui a détourné plus d'un million d'Euros avec l'Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende, l'Humanité, condamnée à 75 000 euros d’amende aussi.

    Au total, huit personnes et quatre organisations ont été condamnées.

    En juin, l'audience avait duré trois semaines, « trois semaines de silences gênés des médias ».« Trois semaines de silences gênés dans les grands médias audiovisuels et les principaux quotidiens » fait remarquer Jean Nouailhac dans le Point en précisant que « les quotidiens parisiens sont dépendants de la CGT pour être imprimés par le Syndicat du livre CGT » comme pour passer sous silence les connivences et liens idéologiques forts qui lient les uns aux autres.

    Le comité d'entreprise EDF, ou CCAS, détient plus d'un milliard d'Euros d'actifs et un budget de 500 millions d'Euros par an sans aucune raison sur vos factures EDF.

    Et cette grosse machine à sous, caisse noire du Parti communiste, est entre les mains de la CGT !

    Ainsi, tandis que les journalistes étalaient leur jouissance à évoquer l'affaire Bygmalion (mai 2014) contre des hommes de droite, ils ont observé un silence de mort sur ces condamnations fermes et lourdes des cols blancs de la CGT, du Parti communiste, du journal l'Humanité,

    Silence de La presse et de la télé française !

     

  • Catalogne – La tentation de tous les dangers

    L’alliance des indépendantistes catalans,

    de l’extrême gauche espagnole

    et des islamistes

    pour briser la nation

     

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    Quel est le point commun entre Younès Abouyaaqoub, le tueur islamiste des Ramblas, Arnaldo Otegi, le marxiste et ancien membre de l’ETA à la tête du parti séparatiste d’extrême gauche basque EH Bildu, Nicolás Maduro, le président-dictateur, également marxiste, du Venezuela, Pablo Iglesias, le chef du parti espagnol d’extrême gauche (financé à l’origine par Chávez puis Maduro) et les indépendantistes catalans ? Leur engagement, à des degrés divers, en faveur d’un référendum d’autodétermination en Catalogne. A cette coalition des gaucho-libertaires, des marxistes et des séparatistes, il faut ajouter, comme dans les années 1930, les nationalistes basques de centre droit (PNV).
     
    D’après la mère du terroriste islamiste des Ramblas qui a parlé au journal italien Corriere della Serra, Younès Abouyaaqoub se sentait catalan et était favorable à l’indépendance de la Catalogne. Il avait même fait du travail bénévole en faveur du « Oui » au référendum illégal prévu pour le 1er octobre. Surprenant ? Pas du tout, cela fait des années que les séparatistes catalans encouragent l’immigration musulmane, font obstacle à la lutte contre l’immigration illégale menée par la police espagnole dans leur région et ferment les yeux sur l’activité des très nombreuses mosquées salafistes.
     
    On ne rappellera jamais assez les mots prononcés en 2010 par Abdelwalhab Houizi, imam de la mosquée Ibn Hazn de Lérida, devant des fidèles musulmans (l’enregistrement avait été diffusé sur Internet) : « Ils [les indépendantistes catalans] cherchent notre soutien pour obtenir des votes, mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que quand ils nous laisseront voter, nous voterons tous pour les partis islamiques, car nous ne raisonnons pas en termes de gauche et de droite. Ceci nous fera gagner les mairies, et à partir de là, avec les compétences étendues des collectivités territoriales, l’islam commencera à s’implanter. » Lors de la « Consultation populaire » de 2014, les séparatistes catalans avaient encouragé – avec succès – les musulmans à voter et ils avaient même autorisé les résidents sans nationalité espagnole à se prononcer eux aussi sur la séparation de la Catalogne du reste de l’Espagne.
     

    L’extrême gauche en faveur de l’autodétermination de la Catalogne

     
    Pour le président vénézuélien Maduro, dont on connaît l’attachement à la démocratie et à l’État de droit, le Premier ministre espagnol, en refusant un référendum aux Catalans, agit en dictateur. Son allié et ami en Espagne, Pablo Iglesias, du parti d’extrême gauche Podemos, considère que les hauts fonctionnaires arrêtés la semaine dernière par la Garde civile dans le cadre de perquisitions du gouvernement de la Généralité de Catalogne sont des prisonniers politiques.
     
    Iglesias ne reconnaît pas en revanche la qualité de prisonniers politiques aux opposants de Maduro emprisonnés au Venezuela. S’il ne soutient pas directement le référendum illégal du 1er octobre (contrairement à sa branche catalane Podem), le parti Podemos se prononce en faveur d’un référendum d’autodétermination convenu avec Madrid en Catalogne et dans toute région d’Espagne qui pourrait vouloir se prononcer sur la question de son appartenance à une nation commune. Même chose pour la très gauchiste Ada Colau qui dirige la mairie de Barcelone. La non moins gauchiste maire de Madrid, l’ancien juge Manuela Carmena, va encore plus loin en soutenant ouvertement la tenue du référendum illégal. Et au sein même du camp séparatiste catalan, il y a bien sûr le parti d’extrême gauche CUP, et ses milices violentes.
     

    Les islamistes, favorisés par les indépendantistes catalans, voient dans la décomposition de l’Espagne une chance pour restaurer Al-Andalus

    Catalogne-Islam-1.jpgLes séparatistes basques voient bien sûr dans ce référendum  une chance pour leur propre programme d’autodétermination. Si le gouvernement espagnol laisse faire la Catalogne, d’autres régions pourront suivre, car avec le développement de l’individualisme et du libéralisme libéral-libertaire – qui s’accommode si bien du socialisme, à moins que ce ne soit l’inverse – depu

    is le retour de la démocratie dans les années 70, la nation n’est plus rien face aux « désirs » des communautés qui la composent. L’instauration d’un « mariage gay » par le gouvernement Zapatero en 2005 et la montée du séparatisme catalan ne sont que les deux facettes d’un même effort révolutionnaire de décomposition-recomposition de la société dont comptent bien profiter les islamistes pour faire avancer leur propre projet pour Al-Andalus.
     

    Olivier Bault

    reinformation.tv

  • 50.000 musulmans radicalisés en Europe : l'avis de M. terrorisme

    DREUZ INFO

    Interview-vérité de « Monsieur terrorisme »,

    Gilles de Kerckhove : effrayant

     

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    Dans son interview dans le Morgen, relayée dans plusieurs quotidiens et magazines, le « Monsieur Terrorisme » de l’Union européenne, le belge Gilles de Kerckhove, ancien chef de Cabinet e Melchior Wathelet senior, met les points sur l’ « i » du mot Islam, et c’est une douche froide :

    – il y a au moins 50.000 musulmans radicalisés en Europe, soit l’équivalent de 100 bataillons, de 500 compagnies, de 5.000 commandos terroristes en puissance.

    – En Belgique, il y a approximativement 2.000 radicalisés. En proportion de la population belge, c’est 2,7 fois la moyenne européenne! Il est vrai qu’elle prend en compte, cette moyenne, les pays d’Europe centrale (Pologne, Tchéquie, Slovaquie, Hongrie,..) qui ont intelligemment fermé leurs portes à l’immigration musulmane voulue par Charles Michel ou Angela Merkel…

    Encore une fois, la Belgique se distingue, comme c’est le cas dans la proportion de terroristes musulmans ayant rejoint les rangs de l’Etat islamique en Syrie et en Irak (500 personnes). Gilles de Kerckhove ne peut donner qu’un ordre de grandeur approximatif. Cela signifie que de facto, cette « population » n’est pas monitorée correctement. La Sûreté de l’Etat navigue au sonar

    C’est la même impuissance qu’ailleurs en Europe: en Espagne, mis à part le gourou Es Satty, le commando terroriste de Barcelone n’était pas connu des services de police et encore moins de la Sûreté espagnole (voir notre article sur les manquements espagnols… et belges). Idem en Finlande, au Royaume-Uni, Allemagne, France ….

    Pour Gilles de Kerckhove, la déradicalisation n’est pas « la » solution. « Je ne crois pas que l’on puisse déradicaliser quelqu’un » déclare-t-il. Cela signifie que les budgets dégagés en Belgique dans la déradicalisation (missions out-sourcées à des « ASBL » composées d’amateurs) le sont à fonds perdus.

    L’expert auto-proclamé Montasser Alde’emeh (sous le coup d’une prévention de faux et usage de faux) a d’ailleurs jeté l’éponge.

    Il n’y a pas de solution. Les spécialistes s’accordent à penser que le “dénouement” au moins partiel de ce casse-tête – le désembrigadement des ouailles de l’EI – ne pourra être atteint, ou plutôt effleuré, que via des méthodes complexes, progressives et lentes. Il ne pourra s’opérer qu’à l’aide de volontés individuelles, du concours de citoyens, de policiers, d’éducateurs, de professeurs, d’imams. Et là encore bien sûr, sans garantie de succès. Gilles de Kerckhove a le courage de le reconnaître.

    Mais sa proposition de création d’un Islam « européen » relève du délire, d’une naïveté de boy-scout attardé. Le moye, serait la formation des imams par un cursus universitaire belge.


    C’est une utopie … Le Ministre de la Justice et des Cultes l’a reconnu : il ne peut rien imposer. Idem pour l’Exécutif des Musulmans de Belgique. Nombre d’imams prêchant dans les mosquées belges reconnues et non reconnues sont « invités » et n’ont pas d’assises fixes en Belgique. Impossible de placer des observateurs de la Sûreté pendant les prêches. De plus, notre Sûreté, débordée par les tâches confiées à la légère par les politiciens du type de Charles Bizounours Michel, ne dispose pas d’assez d’experts qui parlent l’arabe. Il n’y a pas assez de personnel …

    Et quand bien même : il faudrait des générations pour changer le cours de cette idéologie politico-religieuse. Quant à un « Islam » européen … Commençons par ne plus accepter des Tariq Ramadan et autres prêcheurs haineux sur le territoire belge. Muselons ces « Foires musulmanes » que le PS laisse s’installer avec complaisance. Il est utopique de croire que par la grâce d’Allah, les sectes musulmanes sunnites, wahhabites, salafistes, chiites, soufiste, kémalistes, kharijites, ismaéliennes, qarmates, fâtimides, nosaïristes, … vont se mettre d’accord pour ne plus s’entretuer et s’accorder sur un Islam respectueux de la séparation entre l’Etat et la religion ; un Islam qui soit conforme aux Droits de l’Homme et de la Femme. Il y a de plus la Sharia, que tout bon musulman doit appliquer. Et la Sharia est TOTALEMENT IMBUVABLE dans nos démocraties.

    Pour Gilles de Kerckhove, le coordinateur européen de la lutte contre le terrorisme, les métastases de l’Islam radical sont bien implantées en Belgique et en Europe. Il reconnait le lien clair entre Islam et terrorisme. Et des solutions qu’il préconise (l’Islam d’Europe) on peut conclure que l’éradication du cancer islamiste est impossible.

    Le Monsieur Terrorisme de l’UE est en place depuis 10 ans et son aveu d’impuissance aujourd’hui est effrayant. La menace n’a cessé de monter en 10 ans et les bombes en puissance que sont l’Algérie et dans une moindre mesure le Maroc, derniers havres de paix relative dans le monde musulman sont en train de devenir des casseroles à pression qui vont nous éclater à la figure… Pauvres de nous.

    Source : Lepeuple.be

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    SUR LE CANTON

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    DANS LE DÉPARTEMENT

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    EN FRANCE

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    Capital

    Le placard doré de Thierry Lepaon,

    ex-patron de la CGT

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    Sebastien Ortola/REA

     

    Il dirige l’Agence nationale de lutte contre l'illettrisme et la délégation interministérielle à la langue française pour la cohésion sociale. Après l’affaire des travaux, Thierry Lepaon a su se recaser.

    On peut dire que François Hollande a été grand seigneur avec Thierry Lepaon. Quand l'ex-patron de la CGT a dû quitter la tête du syndicat pour une affaire de travaux dans son appartement début 2015, il s'est en effet empressé de lui trouver un point de chute : la présidence de l'Agence nationale de lutte contre l'illettrisme, une structure de douze personnes installée à Lyon. Mais comme cela ne suffisait pas, il l'a aussi nommé en février dernier à la tête d'une délégation interministérielle à la langue française pour la cohésion sociale.

    Logée dans la tour Mirabeau, quai André-Citroën, à Paris, la petite cellule, actuellement composée de six personnes, “devrait atteindre huit ou neuf salariés début 2018”, assure Thierry Lepaon. En attendant, ce dernier devait créer un Conseil d'orientation stratégique sur la langue française et la cohésion sociale, avec une cinquantaine de personnes cette fois. Dix-huit délégués régionaux vont aussi être nommés. Question budget, les arbitrages sont en cours, mais Thierry Lepaon a demandé “30 millions pour commencer, et 50 millions en année pleine”.

    Vu les enjeux actuels avec la CGT sur la réforme du travail, il y a peu de chances qu'Emmanuel Macron se montre mesquin. Reste une question : comment cette nouvelle structure va-t-elle cohabiter avec l'actuelle Agence contre l'illettrisme, surtout si l'Agence de la langue française promise par le précédent gouvernement finit par voir le jour ? “Pour l'instant, on ne sait rien !”, se contente-t-on de répondre.

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    HONTEUX !

    Voilà comment la presse étrangère juge la politique française. Nous pensions que le ridicule se serait légèrement estompé avec le départ de Hollande. Il n'en est rien. Les successeurs ne sont toujours pas à la hauteur. Le journal marocain Le360 se scandalise à juste titre.

     

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    Gérard Collomb, ministre français de l'Intérieur.

    © Copyright : DR

     

    Le 360

    Explosifs en France,

    attentats en Espagne et au Maroc :

    l'insoutenable légèreté de Gérard Collomb

     

    S'exprimant sur la découverte d’explosifs en banlieue parisienne, le ministre français de l’Intérieur a établi un parallèle hasardeux avec les attentats de Catalogne, parlant de filières qui «remonteraient du Maroc». Il oublie que le propre d'un ministre de l'Intérieur est la précision.

    La sortie de Gérard Collomb, ministre français de l'Intérieur, est pour le moins surprenante. Sa phrase incongrue est tombée, hier jeudi 7 septembre, sur les ondes de la radio France Info. A la question du journaliste Jean-Michel Apathie sur les éventuels liens entre la récente découverte d'explosifs, à Villejuif dans la banlieue parisienne, et les attentats de Barcelone et de Cambrils, Collomb évoque… le Maroc (voir vidéo à partir de 22:40).

    Non seulement il n'a pas écarté la possibilité que des liens puissent éventuellement exister entre la trouvaille de RATP dans la banlieue parisienne et les attentats de Catalogne, même s'il n’a fourni aucune preuve de son assertion, mais il a également ajouté que «l'Espagne est un lieu de passage pour les filières qui remonteraient du Maroc», laissant supposer que c'est le royaume qui envoie des terroristes en Europe. Or, un ministre de l'Intérieur devrait savoir que c'est en Europe que les terroristes de la Catalogne ont grandi. «Je n'en sais pas plus», s'est-il contenté de conclure.

    C'est léger, surprenant et aux antipodes de la circonspection due à un ministre à la tête d’un département stratégique, et supposé ne pas donner d’informations sans avoir des preuves établies, tout en mesurant les propos qui sortent de sa bouche. Or M. Collomb semble davantage enclin à mordre dans le sens des perches tendues par les journalistes qu'à la véracité des faits. Est-il conscient du sens d'une phrase comme «l'Espagne est un lieu de passage pour les filières qui remonteraient du Maroc»? Cet ancien maire de Lyon ignore-t-il que les terroristes ne remontent pas du Maroc, mais viennent, vivent dans des pays européens, et souvent même ils descendent du nord plus qu'ils ne remontent du sud?

    Gérard Collomb a occupé le poste de maire de Lyon de 2001 à 2017 et de sénateur du Rhône de 1999 à 2017. Il ne convient peut-être pas de pointer du doigt son manque d'expérience dans les dossiers sécuritaires pour expliquer ses propos aberrants sur les prétendus terroristes conquérants qui traversent la Méditerranée pour perpétrer des actes innommables en Europe.

    Un ministre de l'Intérieur, c'est avant tout un droit de réserve et une capacité à établir des faits vérifiés et vérifiables. Or, la sortie de M. Collomb dénote d’une extrême légèreté au moment où rien, absolument rien, ne permet un quelconque rapprochement entre les événements de Barcelone et la découverte de Paris. Tout comme rien ne justifie la déclaration voulant que les filières impliquées «remonteraient du Maroc»

    Gérard Collomb n'en est pas à sa première bourde. Autre preuve de cette tendance à caresser les journalistes dans le sens du poil, la «précision» de M. Collomb dans le même entretien accordé à France Info. Le ministre de l'Intérieur a affirmé le 6 septembre que l'ouragan Irma, qui a sévi dans les Antilles françaises, «a fait huit morts et 23 blessés» à Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Et il a conforté le journaliste qui lui a posé la question pour savoir si ce bilan allait s'alourdir, en répondant par l’affirmative. Or si le bilan s'est alourdi ce vendredi à 9 morts, 112 blessés et 7 disparus, on retiendra qu'au moment où le ministre s'exprimait sur les ondes de France Info, il était encore limité à 4 décès.

    On passera également sur l'autre faux pas commis au lendemain de l'attentat de Manchester en Grande-Bretagne, au mois de mai dernier. Gérard Collomb avait révélé, sur BFMTV et RMC, des informations sur l'auteur présumé, décrivant le parcours de Salman Abedi et le fait qu'il était passé par la Syrie. Des informations transmises par les services britanniques mais qui devaient rester sous le maillet. C'était mal connaître le locataire de place Beauvau. Ses propos ont été qualifiés de désespérants outre-Manche. Autant dire que concernant des sujets qui supposent le plus haut niveau de précision et de vigilance, Gérard Collomb en manque cruellement. Curieux de la part d’un ministre de l'Intérieur.

    Par Tarik Qattab

    Le 360

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  • Les nouvelles nuisances de Monsieur Hulot


     

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    Jourdier François.jpgMonsieur Hulot a encore frappé.

    Pour situer le problème de la production française de "gaz à effet de serre" il faut savoir qu’elle se limite à 1% de la production mondiale, tout ce qu’on tentera pour la diminuer aura un effet parfaitement négligeable ; la France, grâce à l’énergie nucléaire est d’ailleurs un bon élève, mais elle le sera moins quand, pour des raisons purement idéologiques, on aura arrêté, comme prévu, 17 réacteurs capables de fonctionner dix ou vingt ans de plus.

    C’est à la production nationale d’hydrocarbures que s’en prend maintenant Monsieur Hulot. Un projet de loi vise à interdire tout nouveau permis d’exploration et d’exploitation sur le territoire national ce qui arrêterait la production d’hydrocarbures nationaux en 2040. Il veut en finir "avec les énergies fossiles et s’engager dans la neutralité carbone". La loi prévoit également de bannir totalement la recherche d’hydrocarbures non conventionnels et ceci même si on invente une autre méthode d’extraction que la fracturation hydraulique.

    Pour les pétroles conventionnels, s’il ne s’agissait que de la métropole, il n’y aurait que demi mal, les ressources étant fort limitées mais l’interdiction couvre également le plateau continental et les 11 millions de km2 de nos Zones exclusives. Actuellement des permis de recherches d’hydrocarbures conventionnels sont en cours en Guyane et dans le canal du Mozambique près de Juan de Nova, où on a de sérieux espoirs de trouvailles importantes.

    Remarquons que la prospection et la production d’hydrocarbures n’ont rien à voir avec la consommation et que nous continuerons à enrichir le Qatar, l’Arabie Saoudite et la Russie. Le Qatar pourra ainsi continuer à acheter nos clubs de football, nos palaces et construire n’importe quoi à Doha. Le Qatar et l’Arabie Saoudite pourront même continuer à financer le terrorisme qui nous frappe en France.

    Quant aux pétroles non conventionnels dont on pense qu’ils sont abondants dans le sous-sol national, on préfère y renoncer a priori alors que les Etats Unis depuis qu’ils les exploitent sont excédentaires en hydrocarbures. Pour des raisons purement idéologiques on préfère continuer à dépenser bon an mal an 70 milliards d’euros, à peu près le montant de notre déficit commercial.

    Pour éviter une dépense supplémentaire on compte réduire la consommation d’hydrocarbures de 30 % d’ici 2030, objectif qui semble inatteignable si on remplace dix sept réacteurs nucléaires par des milliers d’éoliennes qui nécessitent la mise en œuvre de centrales à gaz pendant les périodes où Eole refuse de souffler. La fin de la production de pétrole et de gaz est programmée pour 2040. Il est peu probable qu’à cette date on puisse se passer d’hydrocarbures qu’il faudra donc importer. Aberrant.
     
    A ce sujet la construction de nouvelles éoliennes par milliers commence à rencontrer une sérieuse opposition. On leur reproche, ce qui est évident, d’atteindre aux paysages et aux monuments auprès desquels on les construit.

    Dans le parc naturel régional du haut Languedoc il est prévu d’implanter trois cents éoliennes. Si on continue nos campagnes ne seront plus des campagnes et les paysages seront constellés de machines tournantes de 200m de haut. Il semble que pour les écologistes, ces considérations relatives à notre patrimoine sont de peu de poids par rapport à la nécessité de réduire les émissions de CO2,  Et pourtant la part actuelle de production d’électricité issue des énergies fossiles est très faible, de l’ordre de 4 % et l’arrêt idéologique de réacteurs nucléaires ne fera que l’augmenter. Les centrales nucléaires entrainent infiniment moins de perturbation de l’environnement que les éoliennes. Si on renonce à la prolongation de vie des centrales actuelles de dix à vingt ans cela coutera, en termes d’investissement 93 milliards d’euros. Il faudra en plus remanier entièrement le réseau de transport du courant pour desservir les 17 000 éoliennes nécessaires. Qui va payer ? le consommateur final. Ce n’est pas à la production qu’il faut s’en prendre mais à l’isolation des bâtiments, aux transports routiers.

    Mais pour faire le choix de la meilleure solution il faut s’affranchir de l’idéologie actuelle qui nous amène à nous tirer une balle dans le pied. Il paraît qu’il s’agissait d’une promesse de Macron. On pourrait toutefois demander aux Français s’ils tiennent à payer l’électricité plus cher et à avoir un champ d’éoliennes dans leur fenêtre.

    François Jourdier
    Contre amiral (2°S)
    Directeur du Centre d'Essais de la Méditerranée (1981-1986)
    Inspection des Armements nucléaires (1978-1980)
    Commandant du Bâtiment Atelier Jules Verne (1975-1976)
    État-major des Forces Françaises du Sud de l'Océan Indien 
    à Madagascar puis à la Réunion (1972-1974)
    Commandement du bâtiment de débarquement de chars (BDC) Bidassoa (1968-1969)
    École des Applications militaires de l'énergie atomique (1963-1968)
    Divers embarquements
    Guerre d'Indochine dans les forces fluviales du Sud Vietnam (1952-1954)

  • Le Pape François défenseur de la fortune apatride, anonyme et vagabonde - Par Henri Bec

     

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    Les catholiques n’ont jamais été obligés de suivre ou d’approuver le Pape dans ses interventions politiques. D'autant que l'histoire nous apprend que L’Église a, sur ce point, commis d'irréparables erreurs.

    Mais les commentaires qui ont accueilli les déclarations du Pape François sur les migrants méritent d’être sérieusement affinés. Il ne suffit pas en effet de constater qu’elles démontrent une méconnaissance du phénomène migratoire et de ses dangers pour en venir aux propositions classiques d’expulsion ou de fermeture des frontières. Il convient de les critiquer à l'aune de principes beaucoup plus fondamentaux.

    Parce que ses déclarations vont beaucoup plus loin : "La sécurité des migrants passe toujours avant celle des nations". Et le pape d’expliquer que les individus passent avant les communautés auxquelles ils appartiennent.

    C’est plus qu’une erreur, une faute d’analyse politique gravissime. Cette conception subversive, qui renverse toutes les vérités naturelles héritées de la sagesse et de l'expérience des âges, a toujours présidé aux fondements du totalitarisme oppresseur, de l’anarchisme libertaire ou du libéralisme bourgeois plus ou moins doucereux.

    Nous sommes en effet loin des conceptions aristotéliciennes ou thomistes sur la société, et, sans remonter aussi loin, des écrits du cardinal Ratzinger, futur Benoit XVI, qui, puisant ses réflexions au plus profond d'une théologie supérieure, écrivait en 1962 : "Les nations ne sont pas des réalités dues au hasard mais des grandeurs métaphysiques". Et Léon XIII rappelait que la société civile, créée sous l’inspiration de la nature, avait pour finalité, non seulement la réalisation du bien être matériel mais aussi du perfectionnement intellectuel et moral. L’Église s’est toujours attachée à la défense de l’idée de nation ou de groupement naturel des hommes, à défaut desquels seule demeurerait "une agrégation d’êtres sans raison" (Pie XI). Le principe de "la centralité de la personne humaine" invoquée par le pape est contraire à cet immuable enseignement, de même qu’aux leçons immémoriales de l’histoire. Il n’est pas d’individus qui n’appartinssent à une communauté naturelle dont l’Église rappelle constamment que les cellules de base sont en premier lieu la famille, puis les multitudes de corps intermédiaires et enfin la nation, famille des familles. C’est au sein de ces communautés que l’homme y puise ses racines les plus profondes et les plus vitales et donc son équilibre général. Elles sont ses protections élémentaires.

    Prétendre comme le fait le pape que le droit des migrants est supérieur à celui des nations qu’ils traversent est susceptible d’encourager ces vagues déferlantes et les actes de guerre qui les accompagnent. Ce ne sont que propos démagogiques qu’un sain raisonnement politique ne saurait admettre. Le pape François a-t-il en outre réalisé que ces mêmes migrants appartiennent eux aussi à leur propre communauté naturelle, l'Ouma par exemple pour les musulmans, et qu’il eut été de loin préférable de les encourager à les regagner, dans leur propre intérêt, plutôt que de les réduire à des êtres sans raison, marchandise ballotée entre les réseaux de passeurs et le CAC 40. Quand on sait que ces apports de main d’œuvre sont encouragés et favorisés par le capital le plus apatride et le moins soucieux du respect élémentaire du à tout homme, on est pétrifié par cette lourde méconnaissance des phénomènes internationaux et sociaux. Considérer que les hommes sont dans l'ordre de priorités, supérieurs à ces entités naturelles, revient à leur enlever toute structure protectrice. Déjà le en 1791, la loi Le Chapelier avait, au nom de la Liberté et de prétendus intérêts communs, supprimé toutes les corporations, organisations ouvrières et paysannes. A l'aube de la révolution industrielle, le prolétariat qui se constituait s'est retrouvé sans aucune protection, aux mains des dictateurs de haine et ceux du capital sans frein. Il fallu attendre un siècle de lutte difficile, notamment contre les libéraux, menés par les royalistes La Tour du Pin, Albert de Mun ou Léon Hamel, pour retrouver un peu d'équilibre social. Les financiers de Macron ont envie de recommencer cette désastreuse expérience. Il est désolant de constater que celui qui devrait tirer la sonnette d'alarme semble ignorer, ou feint d'ignorer, ces élémentaires fondamentaux politiques et sociaux.

    Les annonces irréfléchies,  dégoulinantes de bonnes intentions sont souvent de redoutables boomerangs. Selon l'heureuse expression de Raymond Aron, il y a une spécificité du politique comme tel. Ne pas la connaître ou tenter de la contourner par utopie ou ignorance, conduit irrémédiablement à des catastrophes.

    De tels propos tenus par la plus haute autorité spirituelle ne sont pas admissibles.

    Henri Bec

  • Emmanuelle Ménard répond à Dreuz info

     

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    « Les électeurs de droite se sont massivement reportés sur moi malgré la diabolisation »

     

    Certains au FN évoquent des échanges possibles avec Wauquiez, Dupont Aignan, même avec Mélenchon. Qu’en pensez-vous? Cela peut-il conduire à la formation d’un groupe?

    EM : « On ne peut pas mettre ces différentes personnalités sur le même plan. Je ne crois pas une seconde à un grand rassemblement de tous les «souverainistes». La droite et la gauche existent! Depuis des années, une partie du Front National fait une véritable danse du ventre pour attirer un Jean-Pierre Chevènement. Pour quel résultat? Aucun. En revanche, je suis persuadée que bien peu me sépare de Laurent Wauquiez. Ses électeurs le savent. Il nous reste à lui prouver que l’union des droites est la clé pour arriver au pouvoir… »

    Sur quels thèmes politiques imaginez-vous des passerelles pour vous permettre de constituer un groupe parlementaire?

    EM : « Prenons l’exemple des sujets abordés en Commission des affaires économiques, dans laquelle je siège. A l’écoute des discours de certains LR, je me dis qu’une feuille de papier à cigarette nous sépare! Sur, par exemple, le rétablissement de la journée de carence dans la fonction publique – qui, dans des villes comme Béziers, avait permis de faire baisser significativement l’absentéisme quand elle était en vigueur – nous y sommes favorables les uns et les autres. De même, nous accordons sur le fait que le «front républicain» n’a plus aucun sens pour les Français. À Béziers, les électeurs de droite se sont massivement reportés sur ma candidature alors qu’on m’avait collé l’étiquette «extrême droite». Les gens s’intéressent aux idées, pas aux étiquettes. »

    Certains FN hésitent encore entre abstention et vote contre la loi de moralisation de la vie publique: et vous quel a été votre choix?

    EM : « Je me suis abstenue. Il y a dans cette loi des points positifs, c’est incontestable. En revanche, son article 1er, qui prévoit une peine d’inéligibilité pour quiconque se verrait condamner pour diffamation, injure ou discrimination (racisme, homophobie ou antisémitisme notamment, NDLR) est tout simplement liberticide. C’est le règne du politiquement correct, c’est la censure pour les opinions dérangeantes, c’est la mise à l’index de tous ceux qui pensent en dehors des clous. C’est pour cela notamment que je n’ai pas voté pour. »

    Publié par Gaia - Dreuz

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    SUR LE CANTON

     

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    EN FRANCE

     

    UNE ANALYSE TRÈS PERTINENTE D'YVAN BLOT

    MACRON ET L'OPINION

     

    Blot Yvan.jpg1/ Macron Jupiter ? Ses atouts

    On peut analyser, à la façon d’Aristote, le phénomène Macron en étudiant sa cause finale, la philosophie qui l’inspire, sa cause formelle qui sont les réseaux oligarchiques qui structurent le pouvoir depuis longtemps, sa cause efficiente, c’est l’homme Macron et son narcissisme du mérite, et sa cause matérielle qui est liée à sa formation d’inspecteur des finances et de banquier.

    a/ Cause finale : l’esprit maçonnique

    Sur sa photo officielle, Macron présente trois livres sur son bureau : les Mémoires de Guerre de Charles de Gaulle, les œuvres de Stendhal (franc-maçon bonapartiste) et les nourritures terrestres d’André Gide, bourgeois non conformiste, sensuel et homosexuel.

    Il se réclame du 18ème siècle : « l’Europe et le monde attendent que nous défendions l’esprit des Lumières » déclare-t-il dans son deuxième discours présidentiel devant la pyramide du Louvre (symbole maçonnique). L’esprit des Lumières semble être ce qui donne du sens à sa vie, comme pour Ivan Karamazov, le personnage de Dostoïevski.

    b/ Cause formelle : les réseaux de l’oligarchie

    Faute d’être un homme du peuple, ce riche bourgeois est un homme de réseaux : réseau des anciens de l’Ecole Nationale d’Administration, réseau de l’inspection général des finances, réseau des milieux bancaires. Ce financier trouve des appuis dans les réseaux médiatiques, très soumis à la finance et dans les réseaux maçonniques. Son ministre de l’intérieur Gérard Collomb est un maçon de haut grade, comme l’homme chargé des investitures du parti « En marche » aux élections législatives, Jean-Paul Delevoye. La puissance de ces réseaux oligarchiques compense, en termes de pouvoir, son manque total d’enracinement populaire.

    Les institutions oligarchiques de la France le favorisent. Aux élections législatives qui suivent sa victoire aux présidentielles, son parti obtient 32,32% des voix au premier tour et 49%  au deuxième tour avec 350  députés élus sur 577  soit plus que la majorité absolue. Ce très beau résultat en sièges est dû à la loi électorale qui favorise les partis modérés. Ainsi, le Front National avec 13%  des voix au premier tour n’obtient pas 13%  des sièges soit 75 députés mais 8 seulement. Macron a donc une solide majorité à l’assemblée nationale mais ses représentants n’ont été élus que par 16%  des électeurs inscrits au premier tour. Il est fort au parlement mais faible au niveau du peuple. C’est cette force des réseaux oligarchiques qui donne l’impression d’un Macron tout puissant, qui pourrait mériter le surnom de Jupiter.

    Les réseaux médiatiques montrent leur préférence pour l’oligarchie et leur indifférence au reste du peuple. Une anecdote reflète cette réalité : pendant la campagne électorale, l’oligarque Nathalie Kosciusko Morizet a une altercation avec un citoyen lambda (maire d’un gros village de province) et les medias s’indignent massivement contre cette « agression », espérant sans doute lui faire gagner des voix aux élections législatives où elle était désavouée par le peuple.. La justice convoque le suspect. A la même période, le maire de Montfermeil est renversé délibérément par un jeune voyou en scooter : pas un mot dans les médias. Ce maire Pierre Bernard est catholique conservateur et n’appartient pas à la nouvelle aristocratie mondialiste et maçonnique ! Deux poids deux mesures dans les médias et aussi au niveau judiciaire !

    c/ La cause efficiente, l’homme lui-même.

    Macron est essentiellement narcissique, comme l’étaient Gide et Stendhal. Dans son livre « Révolutions », il écrit 250 fois les mots « je, moi » dans les 50 premières pages et une seule fois le mot « France ». Dans le chapitre consacré à sa femme, il parle quatre fois plus de lui que d’elle. Dans la pièce de Shakespeare, « le Marchand de Venise », il est comme le niais qui choisit le coffret en argent où est écrit : « qui me choisit aura ce qu’il mérite ». Shakespeare oppose à cette formule celle, sacrificielle, du coffret de plomb : « qui me choisit est prêt à risquer et à donner tout ce qu’il a ». Ses hurlements dans certains discours ou lorsqu’on le contredit sont dus à ce centrage sur soi.

    Néanmoins, il a une forte maitrise de soi, et il a fait de brillantes études à l’ENA mais il a échoué deux fois à entrer à l’Ecole Normale Supérieure malgré son goût pour les belles lettres. C’est un ambitieux et c’est une grande force en politique. Il a des atouts importants.

    Il est relativiste et pragmatique. Il prend parti tour à tour pour et contre la dépénalisation du cannabis, en 2014 il se dit socialiste mais il dit l’inverse au Puy du Fou en 2015. Il oscille sur les 35 heures de temps de travail ou sur le mariage homosexuel. Il est nomade et déclare en février 2017 à Lyon : «  il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse, » répétant le credo des élites mondialistes. Il est cynique et semble mépriser le « petit peuple » : en juillet 2017, il déclare «  une gare, c’est un lieu où l’on croise des gens qui réussissent et des gens qui ne sont rien ». C’est le reflet du monde moderne décrit par le philosophe Heidegger où les hommes sont avant tout considérés comme des matières premières pour l’économie (on ne parle plus du personnel mais de « la ressource humaine »).

    La cause matérielle, qui fait à la fois la force et la faiblesse de Macron, est l’économie et la finance. Il a été inspecteur des finances, ministre de l’économie, banquier chez Rothschild. Il essayera sans doute de modifier le code du travail comme le social-démocrate allemand Schroeder autrefois. On peut appliquer à Macron la phrase de de Gaulle sur Giscard : son problème, c’est le peuple. Giscard n’a fait qu’un mandat de président puis a été chassé par le peuple au profit de Mitterrand. L’histoire se répétera-t-elle ?

    2/ la faiblesse sociologique du macronisme

    On a remarqué que, en raison notamment de l’abstention, qui touche un Français sur deux et bien plus dans la jeunesse, Macron n’a obtenu le soutien explicite que de 18%  des inscrits sur les listes électorales et 24%  des suffrages exprimés aux élections présidentielles. 80%  des Français ne sont pas macronistes, d’autant plus que son positionnement personnel sur le plan des idées est contradictoire avec l’évolution récente de l’opinion publique.

    Selon le sociologue et géographe Christophe Guilluy, la France est en train de scinder en deux parts. La première partie qui coïncide avec ce que représente Macron, est composée de catégories sociales supérieures qui bénéficient de la mondialisation (cadres supérieurs de sociétés) ou qui sont protégées de celle-ci (haute fonction publique, enseignants d’Etat). Cela fait tout de même près de 40%  des Français.

    Mais la deuxième partie de la population représente ceux qui perdent au change et qui se raccrochent à leurs valeurs traditionnelles pour bénéficier du capital culturel collectif qui les protège contre les menaces étrangères. On se souvient de Jean Jaurès qui disait : « les pauvres n’ont que la patrie ». Ce sont les catégories en croissance, notamment beaucoup de jeunes, qui souffrent de l’immigration de masse et de la délinquance montante (de 1,5 million de crimes et délits en 1968 à 4,5 millions aujourd’hui), issue pour une grande partie de l’immigration. A cela s’ajoute le malaise créé par le chômage (10%  de la population mais 25%  chez les jeunes de moins de 25 ans), et les faillites d’agriculteurs, de petites entreprises commerciales et artisanales. Guilluy considère que cette France « périphérique » représente 60%  de la population. Elle augmente avec le déclin des classes moyennes provinciales. Il appelle cette France « périphérique » par opposition aux  les grands centres urbains comme Paris où les gens souffrent moins et votent centre gauche, donc Macron.

    Cette France n’est guère représentée dans les milieux du pouvoir. Les medias officiels se sont félicités du pourcentage élevé de femmes dans la nouvelle assemblée. Mais ils sont restés discrets sur l’absence d’ouvriers (deux personnes sur 350  députés macronistes !), l’absence d’une façon plus générale des catégories souffrantes de la population. Celles-ci, peu représentées dans les instances politiques sont muselées par les médias qui ne parlent que des classes dirigeantes ou bien des immigrés ! Le pauvre n’intéresse pas les médias s’il est Français de souche ! Le sentiment d’injustice ne fait que croître.

    3/ Le durcissement conservateur de l’opinion publique

    Les changements de l‘opinion publique sont liés à cette formule célèbre depuis Eschyle, l’auteur tragique du Vème siècle avant notre ère : « paqos maqein »,( en caractères latins pathos mathein) qui signifie en grec : on apprend par la souffrance. Ainsi, le nombre de personnes favorables à la peine de mort augmente et atteint 52% (+7% entre 2014 et 205). Le chiffre est de 37%  chez les cadres mais de 67%  chez les ouvriers et de 53%  chez les retraités. Ce sont les plus faibles qui se rebiffent ! Doit-on les insulter comme le font les oligarques sur les medias ?

    69%  de citoyens pensent qu’on évolue vers trop d’assistanat et rejettent une démagogie de gauche.

    La nostalgie envers la France d’autrefois frappe 70%  de la population mais ce chiffre est plus fort chez les plus jeunes avec 78% (contre 65% chez les plus de 65 ans). Cela montre bien que la montée du conservatisme est plus forte chez les jeunes. 70% disent s’inspirer de plus en plus des valeurs du passé. 43%  seulement (contre 57%) pensent que l’avenir offrira plus d’opportunités ! 21%  seulement pensent que la France n’est pas en déclin. Ce chiffre est de 24%  chez les cadres mais de 14%  chez les ouvriers !

    4/ La crainte croissante de l’immigration et de l’islam

    68%  des Français pensent que la moitié des immigrés ou « une grande majorité » (34%) n’est pas bien intégrée. Pour 61% des Français, les immigrés ne font pas d’efforts pour s’intégrer. Pour 65% il y a trop d’étrangers en France (ces 2 résultats ne sont pas publiés dans la brochure de la fondation Jean Jaurès mais ont été publiés dans le Figaro, moins porté semble-t-il sur la censure du politiquement incorrect). 61%  des Français ont le sentiment de ne plus être autant chez soi qu’autrefois.  Ce sentiment ne touche que 47%  des cadres mais 72%  des ouvriers !

    40%  des gens pensent que l’islam est compatible avec les valeurs de la France (contre 92%  pour le catholicisme). 74%  pensent que l’islam cherche à imposer sa loi dans le pays. Le chiffre de ceux qui pensent que l’islam  porte des germes de violence et d’intolérance est passé de 33%  en 2015  à 46% en 2017 ; Le pourcentage de jeunes méfiants envers l’islam est plus fort (52%) que le pourcentage de gens plus âgés (43%). 81% pensent que l’intégrisme islamique est une grave menace. Ce chiffre a cru d’un tiers chez les jeunes de moins de 35 ans en un an !

    5/Une nouvelle lutte des classes en France ?

    Les questions d’immigration et d’islam montent un clivage important entre la France mondialiste plus riche et la France qui souffre. Un tiers des ouvriers et un tiers des jeunes de moins de 35 ans considèrent que la démocratie telle qu’elle fonctionne à présent n’est pas nécessairement le meilleur système.

    On assiste à une coupure de la France en deux. Les satisfaits ne s’inquiètent pas de l’immigration, de l’insécurité et du chômage. Mais ils pratiquent des comportements d’évitement grâce à leurs revenus. La hausse des prix du foncier a éliminé les plus faibles financièrement des centres villes. Les catégories supérieures s’arrangent pour mettre leurs enfants dans les écoles où il y a très peu d’immigrés : moyennant quoi ils donnent des leçons d’ouverture et d’antiracisme à ceux qui n’ont pas les moyens de faire pareil. Les privilégiés méprisent le reste de la population considéré comme xénophobe et peu ouvert moralement. Le « petit peuple » écoeuré de ne jamais avoir la parole sur les médias et d’être stigmatisé injustement s’abstient aux élections ou vote pour les partis populistes. Beaucoup d’ouvriers ont quitté les partis et syndicats de gauche et se tournent vers les partis  patriotes.

    6/ La crise de confiance à l’égard des institutions et de la classe politique

    a/ L’effondrement de la confiance des citoyens

    Les médias, les députés et les partis politiques font l’objet d’une défiance générale : 73% des Français n’ont pas confiance dans les médias, pensent qu’ils font de la propagande, mentent et censurent la réalité. 74%  n’ont pas confiance dans les députés. 89%  n’ont pas confiance dans les partis politiques et jugent que les chefs de ces partis sont incompétents et sans moralité.

    La défiance à l’égard des syndicats et de l’Union européenne touche les deux tiers des citoyens selon les enquêtes IPSOS auxquelles nous nous référons.  La méfiance envers les banques, la justice et les grandes entreprises concerne un citoyen sur deux.

    Par contre, les Français font confiance à l’armée (84%), la police (77%) et les petites et moyennes entreprises. Parmi les élus, seuls les maires ont une bonne côte de confiance(66%)

    L’envers de cette méfiance est que les Français demandent plus d’autorité (88%) et 85%  disent qu’on a besoin d’un vrai chef pour remettre de l’ordre.

    65%  des Français pensent que les politiques sont majoritairement corrompus, 84%  pensent que les hommes politiques agissent pour leurs intérêts personnels et pas dans l’intérêt des Français. On comprend alors le taux d’abstention énorme (51%) aux dernières élections législatives.

    78%  trouvent que leurs idées ne sont pas représentés et que la démocratie représentative fonctionne mal.

    70%  voudraient être consultés lors de référendums (démocratie directe).

    b/ La confiance dans l’opposition est faible.

    Les Républicains sont considérés comme ayant les mêmes défauts que les socialistes ou le parti de Macron.

    Le Front National est considéré comme différent mais toutefois sans solutions réalistes (66%), éloigné des préoccupations des gens (68%) et incapable de gouverner le pays (69%).

    60% trouvent même ce parti dangereux. C’est peut-être à rapprocher de l’opinion des Français sur l’euro : 75%  souhaitent rester dans l’euro (+8 points en un an). Même les ouvriers sont favorables à l’euro (63%).

    7/ Conclusion : la fragilité de Macron

    Le nouveau président français a quelques atouts mais il reste minoritaire dans l’opinion publique. Ayant conscience de cette faiblesse, il s’attache à se donner une dimension internationale pour renforcer son prestige. Il sait que les Français souhaitent aujourd’hui un vrai chef. Ses entretiens avec le président de la Russie ou le président américain ont pour but de renforcer le prestige intérieur du président Macron. Il a besoin d’être considéré par eux comme quelqu’un d’important.

    Les réformes sociétales souhaitées par la classe dirigeante et une majorité de la maçonnerie ne sont pas un atout pour le président sauf sur certains sujets concernant les mœurs.

    La confiance sera liée aux résultats économiques. Macron veut désétatiser l’économie française, réduire les dépenses publiques mais il affrontera la gauche sur ce terrain difficile. A l’inverse, s’il apparaît trop faible sur les sujets comme l’insécurité, le terrorisme ou l’immigration de masse, il perdra du terrain au profit des partis qui investiront le champ patriotique.

    Comme sa force est dans les réseaux oligarchiques et non dans le peuple, il ne cherchera pas à mettre en place une vraie démocratie directe. Tout au plus aurait-il recours au référendum sur des sujets d’exception.

    Le vrai problème pour son succès dans la durée est sa capacité à surmonter le lutte des classes croissante dans le pays et à satisfaire les classes qui souffrent le plus de l’immigration de masse, de l’insécurité et du chômage. Cela supposerait de sa part un très grand virage pour se libérer des pesanteurs sociologiques qui font de lui le représentant des élites privilégiées et l’homme volontiers méprisant à l’égard du « petit peuple », petit peuple qui est voué, surtout quand on voit le vote des jeunes, à devenir de plus en plus majoritaire.

    [1] Le Club international de discussion de Valdai a été créé en Russie en 2004 et regroupe des experts pour examiner la situation internationale et la place de la Russie. Le président Poutine vient chaque année à la principale session.

    Les données démoscopiques uilisées dans cette note sont issues essentiellement de « Fractures françaises » de Gérard Courtois, Gilles Finchelstein, Pascal Perrineau et Brice Teinturier, à partir des travaux de l’institut Ipsos/Stéria d’avril 2015 ; Editions Jean Jaurès

    Ivan Blot, Ancien député, Expert au Club de Valdaï (1)

    Coprésident des Volontaires pour la France

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    DANS LE MONDE

    Attentats de Barcelone:

    "le Maroc avait alerté sur les binationaux"

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    Emmanuel Dupuy, président de l'Institut Prospective et Sécurité en Europe (IPSE)

    © Copyright : Le360 : Adil Gadrouz

     

    "Les services marocains avaient alerté, particulièrement sur des binationaux espagnols", dévoile le président de l'Institut prospective et sécurité en Europe, Emmanuel Dupuy. Il estime que l'attentat barcelonais remet à l'ordre du jour la nécessité pour l'Europe de s'inspirer du BCIJ marocain.

    Les services marocains avaient bel et bien alerté sur des binationaux espagnols, et particulièrement sur le "Molenbeek espagnol", Ripoll, localité où résidaient les membres de la cellule terroriste à l'origine de l'attaque au bélier de jeudi 17 juillet, sur les Ramblas, au centre de Barcelone (13 morts et plus de 120 blessés), et l'attentat de Cambrils, province de la Tarragone, qui a fait un mort. C'est ce que vient de dévoiler le président de l'Institut prospective et sécurité en Europe (IPSE), Emmanuel Dupuy, dans une interview à nos confrères français de la "Nouvelle République".

    Le spécialiste français en questions de sécurité ne manque pas de planter au passage une pique à la Catalogne qui, du fait de son "autonomisme", avait justement refusé de collaborer, en déclinant l'offre de "participer au pacte national espagnol d'échange d'informations sur le terrorisme islamiste". Ceci, "alors que 30% des fichés S espagnols vivent en Catalogne".

    "On sait aujourd'hui que la plupart des membres de la cellule démantelée en Catalogne sont marocains ou binationaux",  souligne le président de l'IPSE. "La coopération existe déjà, notamment entre le Maroc, l'Espagne, le Portugal et la France (G4)", relève-t-il encore. Seulement voilà, "il manque à cette coopération une dimension que, justement, seul le Maroc a mise en place: la dimension judiciaire".

    "En 2015, le Maroc a, en effet, créé un Bureau central d'investigations judiciaires, qui regroupe tout le renseignement venant aussi de la criminalité, des trafics, des financements suspects, etc", rappelle-t-il. "Depuis 2015, ce bureau (Bureau central des investigations judiciaires) a empêché une cinquantaine d'attentats, démantelé 300 cellules, fait arrêter et incarcérer plus de 2.000 +revenants+ d'Irak ou Syrie", fait-il valoir.

    Autre grief fait par l'expert, il concerne la France elle-même, accusée de ne pas avoir suivi l'exemple du Maroc en créant un équivalent français du Bureau central des investigations judiciaires (surnommé "le FBI marocain"). "Le rapport Fenech, post attentat 2015, avait préconisé la création d'un tel bureau en France, mais cela n'a pas été suivi d'effet", déplore-t-il.

    L'expert français estime néanmoins que "l'attentat barcelonais pourrait remettre ce sujet (création d'un bureau central des investigations judiciaires) à l'ordre du jour".

    "Une coopération plus serrée encore entre des pays cibles et le Maghreb" s'imposerait aujourd'hui plus que tout autre temps, exhorte l'expert français, en plaidant pour l'élargissement de cette coopération au-delà de la France, l'Espagne, le Portugal et le Maroc, pour inclure aussi l'Italie.

    Ziad Alami

    Le 360

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    Algérie : la quasi-totalité des frontières

    avec les pays limitrophes fermées

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    Avec le Maroc et la Mauritanie, les frontières de l'Algerie sont officiellement fermées. Avec ses voisins du Sud, à savoir le Mali et le Niger, c'est une fermeture de fait, à cause de la situation d'insécurité et des accusations de "complot sioniste" sur la migration. Enfin, avec la Libye, la relation n'est réelle qu'avec Fayez Al-Sarraj, tandis que les hommes du général Haftar ont clairement montré que la confiance n'est pas à l'ordre du jour.


    Dédaigneuse et hautaine avec ses deux voisins subsahariens, comme le prouvent les récentes déclarations racistes contre les migrants originaires de ces pays, Alger semble regretter d'appartenir au continent noir.

    Nourrissant une haine viscérale contre le Maroc et source d'insécurité pour la Mauritanie, il ne lui reste désormais que la Tunisie avec qui les échanges terrestres existent encore.

    Gâchis diplomatique et économique

    En somme, c'est un vrai gâchis diplomatique et économique. Si l'on observe la carte de l'Afrique, rares sont les pays qui comptent autant de frontières terrestres qu'elle, à part peut-être le Soudan, le Mali, la RD Congo, la Tanzanie ou le Burkina Faso.

    C'est une situation que lui envieraient beaucoup d'autres Etats, parce que source d'opportunités. Sauf que son choix stratégique de vivre en autarcie économique et diplomatique la pousse à ignorer les relations de bon voisinage avec les six pays qui l'entourent.

    Avec le Maroc d'abord, c'est une lapalissade que d'affirmer qu'Alger cherche à maintenir des relations heurtées, d'où le refus catégorique de se pencher sérieusement sur la réouverture des frontières.

    Ennemi choisi...

    Aujourd'hui, Alger persiste dans cette option de s'isoler du Maroc qu'elle s'est choisie, malgré un discours officiel affirmant régulièrement la volonté de construire le Maghreb. Sur une bonne partie de la frontière, murs et grillages sont devenus un décor bien ordinaire.

    Concernant la Mauritanie, la décision de fermer la frontière est venue de Nouakchott. Cela n'a sans doute pas été du goût d'Alger, mais son voisin du sud n'a d'autre choix que de "déclarer zone militaire interdite aux civils" cette partie de son territoire, s'il veut se prémunir contre d'éventuelles attaques terroristes.

    Car, l'Algérie est considérée par Nouakchott comme le principal repaire des trafiquants et terroristes pouvant s'introduire dans le nord du pays. Elle en a fait l'amère expérience, en 2005, quand le GSPC algérien a attaqué une unité de l'armée mauritanienne, faisant une quinzaine de morts.

    Pour ce qui est du Mali et du Niger, les échanges officiels sont inexistants pour deux raisons. La première c'est qu'Alger estime que ces deux pays ne sont qu'émetteurs de migrants, quand ils ne servent pas de lieu de transit pour les Nigérians, les Ivoiriens, les Camerounais et les Tchadiens.

    "Sida, crimes, drogues..."

    Or, la position officielle, maintes fois exprimée par la présidence algérienne, c'est que les Africains sont sources de "Sida", de "crimes, de drogues et de plusieurs autres fléaux". Ce sont en effet deux proches collaborateurs de Abdel Aziz Bouteflika qui avaient tenu de tels propos. L'un, Farouk Ksentini est son président de la Commission des droits de l'homme, directement rattachée à la présidence. L'autre, Ahmed Ouyahia, est son chef de cabinet.

    Evidemment, de tels propos se traduisent sur le terrain par une fermeture de fait de la frontière avec le Mali par les autorités algériennes. De plus, ces déclarations honteuses ne sont pas tombées dans l'oreille de sourds. Les Africains au sud du Sahara savent désormais à qui ils ont affaire.

    L'autre raison pour laquelle les frontières restent étanches , c'est que la zone n'est pas la mieux indiquée pour ceux qui espèrent profiter d'un commerce transfrontalier à cause de l'insécurité et de l'absence d'infrastructures. Pas un seul opérateur économique ne s'y aventure. La nature ayant horreur du vide, la place est occupée par les trafiquants en tous genres et bien sûr par les terroristes algériens et rebelles maliens dont le pays de repli demeure l'Algérie.

    Méfiance de Haftar

    Il reste bien sûr la Libye. Alger entretient de bonnes relations avec Hafez Al-Sarraj. De trop bonnes relations, estiment les partisans du général Khalifa Haftar, l'autre homme fort de la Libye. Pas plus tard qu'en mai dernier, quand le ministre algérien des Affaires étrangères fraîchement nommé a commis l'impair en se rendant au sud de la Libye, le Parlement de Tobrouk, favorable à Haftar, a vivement dénoncé ce geste.

    "Au moment où l'on combat le terrorisme pour sauvegarder la souveraineté nationale (...), nous avons constaté aujourd’hui l’entrée du ministre algérien des Affaires étrangères et sa tournée dans les villes du sud libyen sans contrôle ni autorisation, comme s’il s’agissait d’une ville algérienne. Et il s’est entretenu avec des personnalités qui portent toujours de la haine envers les Libyens", écrivait-il dans un communiqué. Cela explique d'ailleurs qu'Alger ait échoué à réunir les deux frères ennemis libyens.

    L'isolement d'Alger est donc certain. Tant que cela ne concernait que ses voisins, cela n'avait aucune importance pour les hommes du régime de Bouteflika. Leur suffisance avec leurs "frères du Maghreb" et leur arrogance avec "les pays de leur profondeur naturelle" ne sont plus à démontrer.

    Rejet des ensembles régionaux

    Sauf que, aujourd'hui, d'autres paramètres sont en jeu. D'un côté, il y a le continent à qui elle tourne le dos. Au niveau africain, après avoir torpillé la construction de l'Union du Maghreb arabe, l'Algérie ne veut se rapprocher d'aucun groupe sous-régional, ni du Comesma dont font partie l'Égypte et la Tunisie, ni de la CEDEAO avec laquelle elle a une très longue frontière. Sa diplomatie du chéquier, qui a longtemps permis de se faire des amis çà et là, ne marche plus tellement, à cause des prix du baril de pétrole qui se sont effondrés.

    De l'autre, il y a la France d'Emmanuel Macron qui montre qu'elle sait se passer d'Alger, quitte à égratigner l'amour propre des caciques qui pensent qu'il suffit de claquer 11 milliards de dollars par an dans des armes pour faire peur à certains et forcer la sympathie d'autres. Alger n'est conviée ni dans le G5 Sahel, ni dans les consultations sur la question migratoire, ni dans la résolution de la question libyenne.

    Alors que ce pays se proclame comme profondément enraciné dans l’Afrique, force est de constater qu’il n'échange, par la voie terrestre, qu’avec un seul des six pays dont il partage des frontières.

    Cette situation, inédite sur le continent, fait de l’Algérie l’un des pays les plus isolés au monde. Et les frontières fermées sont emblématiques de l’autarcie d’un pays dont les très hauts responsables ne cachent plus leur méfiance, voire leur haine, des autres.

    Le 360
    Par Mar Bassine