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le pays réel - Page 34

  • NUMERO SPECIAL - Nom de la région : Henri Barthès nous écrit

    Donner un nom à une région n'est jamais anodin. Il enracine ses habitants dans une histoire et les situe géographiquement et historiquement dans celle de la nation à laquelle ils appartiennent. Le nom "Occitanie" qui a été choisi pour la notre n'a, contrairement aux apparences, aucun fondement historique ou philologique. Il n'est que le résultat de médiocres tractations politiciennes, teintées d'idéologie "mai 68".

    Nous avons aujourd'hui le grand plaisir de publier le texte que nous a fait parvenir Henri Barthès sur la question.

    Henri Barthès est spécialisé dans la paléographie, étude des écritures anciennes, la diplomatique, interprétation des documents anciens et la philologie, études des langues anciennes.

    Membre de l'Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, de la Commission archéologique de Narbonne, il préside la Société Archéologique Scientifique et Littéraire  de Béziers depuis 2011.

    Il est Majoral du Félibrige, Académie de 50 poètes , écrivains ou philologues, fondée par Frédéric Mistral en 1854 pour la conservation et la défense de la langue d'oc. Au sein de cette académie, il est titulaire de la cigale d'or, titrée Cigale de la Narbonnaise.

    Outre plusieurs ouvrages historiques, il a publié en 1987 les Études Historiques sur la "langue occitane", ouvrage qui n' a pas manqué de susciter de vives polémiques, dans lequel est étudiée de manière critique la conception de la langue d'oc et du régionalisme languedocien dans les mouvements dits "occitans" ou "occitanistes".

    Ces études sont aujourd'hui d'une pleine actualité et nous avons estimé devoir faire du texte qui suit un numéro spécial de nos envois quasi hebdomadaires.

    On ne pouvait en effet trouver meilleur spécialiste. Mais le système est ainsi fait que le nivellement par le bas est toujours privilégié ...

    Henri Bec

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    Langue d’oc contre occitan ?

    Languedoc contre Occitanie,

    quel nom pour la langue,

    quel nom pour la Région ?

    LANGUEDOC

     

     

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      La langue

    Le latin parlé en Gaule a évolué différemment au Nord et au Midi. A partir du Concile de Tours (823), la langue parlée en Gaule a reçu le nom de roman, ou langue romane. Sous ce nom les Troubadours au Midi, les Trouvères au Nord ont créé en roman une poétique vernaculaire.

     

    Au XIIe siècle, dans les Croisades, les deux langages ont été mis en présence et on a désigné les contingents des soldats selon la langue que parlaient les hommes. Dans nos pays, le contact s’est produit à l’occasion de la Croisade albigeoise. On a connu lingua nostra, lengo-nostro : c’est à dire ceux de notre langue, ceux qui parlent notre langue.

    A la fin du XIIIe siècle une différence de langage entre le nord et le midi a été constatée dans la manière d’affirmer : au Nord : Oil (du démonstratif latin hoc, renforcé par un second démonstratif ille) au Midi : O ou Oc (du même démonstratif latin pris seul : hoc.) Un troubadour biterrois, Bernard d’Auriac en 1284 constate : Auziran dire per Arago Oil et Nenil en luec de Oc e de No. (1)

     Les marchands montpelliérains aux foires de champagne forment le terme langue d’oc, pour désigner leur corporation : Jean Chrétien, Capitaine de Montpellier et les marchands de la langue de Provence, de cette langue que l’on dit en langage vulgaire langue d’oc. Ce texte établit que la langue de la Provence (au sens large : tout le Midi de la France), est désignée en langage vulgaire (c.à.d. dans l’expression populaire) : Langue d’oc.

     L’usage populaire et autochtone est consacré dans la littérature universelle à la fin du XIIIe siècle par Dante Alighieri, Dans la Vita Nuova (1283) Se volemo guardare in lingua d’occo, et dans le Convivio, (1295) : quelli di lingua d’occo, et en latin dans De Vulgari eloquentia (1305) : Allegat ergo pro se lingua Oil…pro se vero argumentatur alio, scilicet O.

    Dans notre pays-même, ce sont les célèbres Leys d’Amors des sept troubadours toulousains (1324) qui établissent le nom de la langue romane méridionale : Tramezeron lor letra per diversas partidas de la lenga d’oc (2) Dès lors, et jusqu’à présent, la langue romane du Midi de la France est désignée sans solution de continuité par le vocable Langue d’oc. Une langue non-unifiée, formée de plusieurs dialectes (provençal, languedocien, gascon, limousin, auvergnat etc…)

     La province

    Le morcellement des pouvoirs, la rivalité et les guerres endémiques n'ont pas suscité avant le XIIIe s. la création d’un vocable d'ensemble. La Croisade albigeoise, affaire de la paix et de la foi, remit au Roi capétien une étendue vaste et relativement unifiée a la mort du dernier comte toulousain, Alphonse de Poitiers, en 1271. Trois Sénéchaussées la composaient : Beaucaire, Carcassonne et Toulouse. Les méridionaux, selon l’habitude du temps, nommèrent leur pays du nom de leur langue.

    Telle est l’intention des marchands montpelliérains de 1295 : Pour les contrats d’achat et de vente passés dans la ville de Nîmes, la province de Narbonnaise et dans toute la terre ou Langue d’oc. Et plus loin : L’université des marchands de la Provence et de la Langue d’oc fréquentant les foires de Champagne.

    Les Leys d’Amors de Toulouse considèrent Languedoc comme l’étendue où ces lois philologico-poétiques devront s’appliquer : tramezeron lor lettra per diversas partidas de la Lenga d’oc.

    Les français suivent cet usage, et dès la fin du XIIIe siècle, dans les actes en français, l’administration royale adopte le terme : Item pour la cause des prélaz et clercs de Langue d’oc, c’est assavoir des Sénéchaussées, de Tholose, Carcassonne et Beaucaire. (1298)

    Dès lors, dans les textes en français, Languedoc désignant la Province devient d’un usage universel, dans la chancellerie des Rois de France, mais aussi des Rois d’Angleterre pour leurs possessions aquitaines où l’on parlait cette langue d’oc. En littérature on le trouve chez Froissart, dans la balade d’Eustache Deschamps sur la mort de Duguesclin etc...Il n’a jamais cessé d’être employé, à toutes les époques, et il a pour lui une possession d’état indiscutable. On remarquera que, venu de la langue d’oc, le nom de la province est féminin. Il s’emploie sans article, comme dans la fameuse Histoire Générale de Languedoc des Mauristes dom Devic et dom Vaissète.

     

    OCCITANIE

     

    La langue française n’était pas universellement comprise dans le Midi, il fallait aussi ménager les susceptibilités méridionales. On eut recours pour l’administration parisienne de Languedoc à la langue latine, aisément comprise et universelle. La transposition de langue d’oc en latin donnait lingua de hoc, incorrect grammaticalement. On essaya des traductions, à Lyon : lingua hoquotina. 

    Enfin on résolut la difficulté. Ainsi dans des textes issus des Eaux et Forêts. D’abord énumération des Sénéchaussées (forestarum nostrarum quinque senescallie), puis au début du XIVe siècle : ad senescallos vel judices lingue occitane…(3) Lingue occitane, ici au génitif, pour lingua occitana.

    On analyse occitana comme dérivé de oc suivi du verbe cieo/citare (appeler ou ester en Justice) et du suffixe d’appropriation -anum, au féminin -ana. Occitana est une création de latinistes et bazochiens parisiens du XIVe siècle. De lingua occitana on forma en latin médiéval Partibus occitanis. Pour rendre le français Languedoc, au sens de Province ou Pays de langue d’oc.

    Il s’en faut que le terme ait été universel. Même dans les textes latins de la chancellerie ou des administrations françaises, on voit la notable persistance de Patrie lingua d’oc, voire Lengadoch et au génitif un curieux Lengadochii. (4)

    Les Humanistes à partir du XVIe siècle considèrent la langue d’oc comme la langue des Goths, c’est-à-dire des barbares, et jettent sur elle un opprobre durable. Le dictionnaire de Nicot (1606) donne en un seul mot linguaoccitana pour la langue, et linguoccitanus pour Languedoc, comme dérivé de Linguagothia, la langue des goths.

    Les érudits humanistes du XVIIe siècle, pour traduire élégamment selon eux, le mot Languedoc, forment le néologisme Occitania. Ainsi dans une vie de saint des Bollandistes : …in Narbonensis ditione, num Occitania seu Lengadocia inferiore, (Dans l’étendue de la Narbonnaise appelée maintenant Occitania ou Languedoc).

     

    Occitania est un vocable du latin des Humanistes parisiens du XVIIe, repris du latin de la chancellerie du Moyen âge, pour rendre en latin -et uniquement en latin- le mot Languedoc.

    En français il trouve un usage sous la forme de l’adjectif occitanien ou occitanique au début du XIXe siècle sous l’effet du romantisme. Rochegude écrit le Parnasse occitanien, Fabre d’Olivet publie les Poésies occitaniques.

    Occitanie a eu sporadiquement un usage restreint et ultra-minoritaire chez les littérateurs français du Midi, sous le rapport symbolique ou allégorique. Il n’est pas entré dans le fonds originel, usuel et autochtone de la langue d’oc. Frédéric Mistral et les Félibres ne l’ont pas employé. (5)

     

    OCCITAN

     

    A la fin du XIXe siècle, deux poètes, instituteurs de l'enseignement primaire dans le Toulousain, Antonin Perbosc et Prosper Estieu, sous l’influence des idées romantiques tardives et de l’anticléricalisme ambiant, voulurent s’opposer à Frédéric Mistral et aux Félibres, qu’ils jugeaient conservateurs et cléricaux. Ils formèrent un système d’écriture et d’orthographe de la langue d’oc, archaïsant, différent de l’orthographe traditionnelle rénovée par Mistral et les Félibres. Ils espéraient par ce retour en arrière unifier la langue et mettre fin à son morcellement dialectal, dans lequel ils voyaient l'effet de la décadence. Système simpliste, basé sur la lecture non-comprise d’une Grammaire Romane (Raynouard, 1818) depuis longtemps dépassée, qui faisait appel à un archaïsme violent et obtus. Ils donnèrent à ce système et à la langue d’oc, revue et corrigée, le nom inusité d’occitan, tiré du mot Occitanie. (6)

     

    Le mot occitan et le principe graphique et unificateur qui le fonde, furent remarqués outre-Pyrenées par le catalanisme. Mouvement nationaliste et impérialiste, admiratif de Bismarck et de l’Allemagne, qui cherchait une aire d’expansion dans le Midi de la France, pour former la future Etnos Iberica sous domination catalane, de l’Ebre à l’Auvergne (Enric Prat de la Riba, La nacionalitat catalana, 1906).  Cette Etnos iberica paraît une réinterprétation romantique des prétentions hégémoniques des Comtes de Barcelone et leurs successeurs sur le Midi de la France au XIIe siècle. Prétentions auxquelles la Bataille de Muret (1213) et le Traité de Meaux-Paris (1229) mirent fin. A cette référence historique s'est ajouté un fort sentiment de supériorité à l'égard des autres provinces d'Espagne, dont le développement économique de la Catalogne fut le prétexte.

    Une liaison catalano-occitane avec un fort soutien du catalanisme (Josep Aladern) à l’occitanisme se développa de 1905 à 1912. Les prodromes de la guerre de 1914-1918, puis le confit y mirent fin.

     En 1929, les relations se renouèrent entre le catalanisme (Josep Carbonell, de Sitgès) et les occitans du toulousain (Louis Alibert, de Montréal d'Aude). À l’initiative des catalans, l’occitan fut soutenu et promu.  La Gramatica occitana, de Louis Alibert, base des assertions linguistiques occitanes, fut réécrite à Sitgès de la main du catalaniste Carbonell, publiée et diffusée aux frais des catalanistes.

     La propagande occitane entre-deux-guerres fut financée, dirigée et orchestrée par les catalanistes. La Societat d’estudis occitans, une plate réplique, crée à Sitgès, de l’Institut d’Estudis catalans. Les fonds catalanistes abondaient les publications occitanes et parfois les individus eux-mêmes.

     La fortune du mot Occitan pour désigner la langue d’oc à l’époque moderne (XXe et XXIe s.) repose surtout sur le soutien et l‘intervention catalanistes. Or ce mouvement avait pour but essentiel de se former une aire d’extension et de diffusion dans le midi de la France. Il ne semble pas y avoir renoncé en 2015.

     

    SIMILITUDES CATALANO-OCCITANISTES.

     

    La conception de la langue

    Selon les théories avancées par les occitanistes, l’occitan aurait été soumis au français comme le catalan au castillan. Il faut rompre avec cette supeditatcio et appliquer à l'occitan le procédé des catalanistes : la descastellanizatcio :

    1. Inventer une orthographe archaïsante, officielle, imposée et obligatoire.
    2. Tendre à l'unification et extinction plus ou moins complète des dialectes.
    3. Faire de la langue unifiée un prétexte national, un moyen de réclamation contre l'Histoire.

     

    La langue n'est plus alors une réalité objective, observée et pratiquée dans son état réel, mais un support du nationalisme. À l'imitation de la Nation Catalane, a été pensée et imaginée une Nation Occitane revendiquant contre la France, et contre l’Histoire. L’Occitanie couvrirait dans cette hypothèse les pays parlant ou ayant parlé l’occitan. On constate qu’elle continue en France l’Etnos Iberica de l’Ebre à l’Auvergne des catalanistes

     

    Les moyens

    Le principe linguistique occitaniste comme le catalaniste est affirmé intangible et incontestable, avec assertions péremptoires, répétitives, assénées lourdement. L'exemple catalaniste a été la doctrine linguistique de Pompèu Fabre, imposée par des moyens reconnus comme totalitaires par certains catalans eux-mêmes. (7)

    Les publications au service de la cause sont nombreuses, répétitives, feront l'objet de commentaires nombreux et laudatifs.

    Les organes, associations, pléthoriques en nombre, sigles, bulletins, plus qu'en adhérents réels. Les mouvements recourent à des manifestations multitudinaires, avec un recrutement bien encadré, donnant l'impression de foules adhérentes innombrables et majoritaires. Cette propagande conduit à un effet anesthésique des opinions contraires ou divergentes du modèle.

    Il en résulte une imprégnation conformiste qui enrôle sous un drapeau unique, donnant le change.

     

    Conséquence en domaine de langue d'oc

    La propagande imitée du catalanisme a conduit à un usage quasi-universel et général de ce côté-ci du Rhône -souvent de bonne foi- du mot occitan, malgré l'absence de justification historique et philologique du mot. Le système linguistique occitan, bien qu'infondé, tend à devenir le seul, parce que poussé par les plus bruyants, qui se prétendent les plus nombreux. Or, en ces matières l'argument du nombre est invalide. (8)

    L'occitan, dans la pratique, conséquence du système, n'est plus la langue d'oc. Depuis longtemps les locuteurs naturels n'y reconnaissent pas leur langue et se sont détournés. Les locuteurs formés au système ânonnent souvent entre eux un pitoyable et artificiel décalque du français qui n'a plus de vrais rapports avec la langue d'oc. D’autres, de bonne foi, tentent d’exprimer la langue d’oc sous le vêtement déformant de l’orthographe occitane codifiée, normalisée, imposée.

    Les bonnes volontés respectables qui se donnent, de bonne foi, au système occitan mériteraient infiniment mieux qu'un nom issu des parisiens, et un produit douteux et infondé en soi, sous-tendu par un nationalisme et impérialisme venu d'au-delà des Pyrénées.

    Là, comme ailleurs, il faudrait revenir au réel.

     

     

    Traductions, notes et compléments

    Les innombrables références de l’ouvrage d’Henri Barthés, Etudes Historiques sur la « langue occitane », qui assoient sa thèse de manière incontestable, n’ont pas été reproduites dans ce résumé condensé. On renvoi de manière générale audit ouvrage.

     

    1. On entendra en Aragon, dire oil et nenni et non plus O et nou.
    2. Ils mandèrent leur lettre dans les diverses parties de la Langue d’oc.
    3. Aux sénéchaux et juges de Languedoc.
    4. Les actes des rois d’Angleterre pour les possessions anglaises d’Aquitaine ou Rouergue conservent en latin le mot autochtone Lengadoc, Lengadok,
    5. Frédéric Mistral dans le Tresor dou Felibrige tome II, p. 431 : Le mot Occitania ou Patria linguae occitanae est la traduction usitée dans les actes latins des 13 e et 14e siècles pour désigner la province de Languedoc.
    6. Perbosc et Estieu, dont on ne met pas en doute la bonne foi, n’avaient pas les compétences nécessaires pour une telle entreprise. Ils ignoraient totalement la naissance et le prodigieux développement au XIXe siècle de la philologie romane. Ils ont découvert en 1895 la Grammaire de Raynouard datée de 1818, et se basant sur cet ouvrage depuis longtemps dépassé ont formé un système clos et fermé sur lui-même.
    7. Le catalanisme a été imposé en Catalogne par le pouvoir politique de la Generalitat, avant la Guerre civile d’Espagne. Il y eut, et il y a encore sans doute, un mouvement littéraire catalan non-catalaniste. Il est représenté par Mossen Antoni-Maria Alcover, philologue et dialectologue reconnu, auteur du seul ouvrage scientifique valable pour le domaine catalan, le Diccionari català-valencià-balear, et lourdement combattu par le catalanisme Ce mouvement continua longtemps la Renaixenssa, avec laquelle vers 1850-60 Frédéric Mistral et les Felibres nouaient des liens. Le développement du catalanisme impérialiste à partir de Prat de la Riba (fin du XIXe s.) a provoqué la fin de ces relations. Le système catalaniste en matière de langue est représenté par Pompèu Fabre : il préconise la création d’une orthographe rigide et imposée, un retour en arrière vers des formes souvent périmées. L’imposition du système linguistique catalaniste a été comparée par des catalans eux-mêmes à une tyrannie, et à une dictature linguistique.
    8. Le système linguistique occitan a été, par des moyens de propagande et non par la force politique directe, quasiment imposé dans les faits à des régions entières où se parle ou se parlait la langue d’oc. Le procédé a été moins violent qu’en Catalogne, mais comparable mutatis mutandis. Il s’est accompagné objectivement d’un recul de la langue dont les causes sont multiples, mais auquel il n'est pas étranger.
    9. On rappelle que le poète Frédéric Mistral et ses compagnons, formant le Félibrige en 1854 entendaient (et les Félibres entendent toujours) la langue d'oc comme une réalité objective à défendre et cultiver. Ils l'étudient et la pratiquent dans son état actuel moderne et au terme d'une évolution organique et historique. Ils demandent pour elle et pour la culture qu'elle représente une place digne et reconnue dans la richesse patrimoniale de la France. Ils ne l'utilisent pas pour une inutile revendication contre l'Histoire ni comme un prétexte à des revendications utopiques voire dangereuses.

          Henri Barthès

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  • Théâtre des franciscains : la saison reprend

    La compagnie Dulciné,en création au Théâtre des Franciscains du dimanche 11 au samedi 17 septembre 2016, vous invite à assister à la présentation publique du travail accompli durant la résidence de création.

    « Soigne ton gauche » est une création de ciné-bruitage de Marion Motte et Walter Loureiro sur des courts métrages de Jacques Tati et Pierre Etaix. Une salle de cinéma, des instruments de musique : accordéon, violon et autre banjo. Du bric-à-brac se trouve sur la scène...des objets détournés de leur fonction première servent à bruiter les films.

    C'est parti pour unciné-bruitage !

    Entrée gratuite

  • Béziers libère la parole

     

    Jean Frédéric Poisson sera présent le jeudi 15 septembre au palais de Congrès à 20h00 pour une conférence sur son dernier livre « Notre sang vaut moins cher que leur pétrole »

     

    Entrée gratuite  – Livres sur place

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    29 août 2016

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    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg 30 août 2016

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    La préoccupation première des dirigeants de l'agglo est désormais de tout faire pour empêcher la réussite de la politique mise en œuvre par la municipalité de Béziers. Après avoir joué dans un premier temps les mauvaises augures, en déclarant à qui voulait l'entendre, et avec l'orgueilleuse prétention qui est le propre des incompétents, que "tout cela n'allait pas durer bien longtemps", ils réalisent que la ville est bien repartie dans toutes ses composantes. Alors ils ne trouvent rien de mieux que de se livrer à un véritable sabotage. Tout cela n'est pas très brillant !

     

    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg1er septembre 2016

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    3 septembre 2016

     

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    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg4 septembre 2016

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    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg7 septembre 2016

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    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg8 septembre 2016

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    8 septembre 2016

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    Oui M. le Maire, vous avez raison,

    les électeurs n'oublieront pas

     

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    Encore les donneurs de leçons. Faites ce que je vous dis ...

     

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    8 septembre 2016

     

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    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg10 septembre 2016

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    ENFIN, POUR SOURIRE UN PEU,

    NOUS NE RÉSISTONS PAS AU PLAISIR DE VOUS PRÉSENTER, COMME TOUTES LES SEMAINES,NOTRE SOUS-PRÉFET DANS SES ŒUVRES (UN PEU AJUSTÉES TOUT DE MÊME !)

     

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  • C'est la rentrée !

     

    A l'occasion de la rentrée scolaire, notre ami Jean-Pierre Pélaez a rédigé, spécialement pour les lecteurs de ce blog, une note particulièrement bien sentie, sur "quelques évidences" relatives à l’Éducation nationale.

    C'est toujours avec un immense plaisir que nous lisons ses chroniques frappées au coin du bon sens, accompagnées d'un humour décapant. Nous comprenons, qu'il ne soit pas en odeur de sainteté auprès de nos édiles locales qui ne s'avisent cependant jamais de publier le moindre démenti, parce qu'elles se reconnaissent sans difficultés dans ces portraits sans concession et n'ont pas la hauteur suffisante pour apprécier l'humour intelligent ; sans compter la médiocre politique culturelle mise en œuvre : un bon auteur ferait certainement désordre...

    A lire jusqu'au bout, et à diffuser sans modération !

    Merci Jean-Pierre.

     

    A l’occasion de la rentrée des classes

    contre le déni de réalité

    rappel de quelques évidences !

     

                    Un récent article du 26 août, à la une de Midi-Libre, s’inquiète de la réforme des collèges qui stresse les enseignants. Et il est vrai que pour ce qui est du stress -et pas seulement depuis la dernière réforme dite Belkacem, tout aussi absurde que les précédentes-, les malheureux enseignants ne connaissent que cela depuis trente ans, pris dans un système qui poursuit lentement mais sûrement sa décomposition.

                Un extrait d’un autre article du Point (signé Louise Cunéo) sur un stage de formation qui lui était consacré permettra de juger de la teneur de la dite réforme :

                « Et les formateurs de suggérer que deux enseignants, l'un de sciences de la vie et de la terre et l'autre de lettres modernes par exemple, pourront l'an prochain se retrouver à travailler ensemble autour d'un sujet commun: « Gargantua, Emma Bovary mangent-ils équilibré ? » (sic). À l'énoncé de cet exemple érigé en modèle, Marie et tous ses voisins ont été stupéfaits. L'une des inspectrices a poursuivi la présentation du Powerpoint: « Vous pourriez mettre en place un exercice de réécriture de menu mangé par Gargantua, façon bio… » À la lecture du document rétroprojeté, il apparaissait clairement que les deux enseignantes de français et de SVT qui avaient rédigé ce sujet n'avaient pas réussi à se mettre d'accord, puisqu'une autre problématique sur « les enjeux de l'alimentation » était également notée. Deux titres étaient même suggérés: « Je me nourris, tu te nourris, il se nourrit » ou « Faut-il manger végétarien à la cantine ou pas? ».

                  Tout est dit ! On comprend que nos enseignants soient stressés !

              J’ai longtemps pratiqué moi même ce métier, ayant enseigné le français et surtout le latin. Sans stress pour la bonne raison que voyant dès le début l’inutilité d’une quelconque critique, et considérant, selon le principe des stoïciens que «tout ce contre quoi je ne peux rien faire me laisse indifférent» (en l’occurrence remuer des momies, ou rendre lucides des aveugles), je me suis limité à  faire mon travail du mieux possible, dans un contexte débilitant, et sans me soucier d’une quelconque directive, mais aussi parce que je n’exerçais fort heureusement qu’à mi-temps, en complément de mes activités d’auteur dramatique. Mais cela m’a donné aussi le recul pour mesurer l’étendue des désastres.

                Dire que, depuis vingt ou trente ans, on apprend encore quelque chose dans nos collèges, et plus récemment au lycée, serait prendre les Français pour des imbéciles, même si beaucoup le disent, par niaiserie incurable ou font semblant de le croire, par obligation et avec des arrière-pensées professionnelles, carriéristes ou politiciennes.

                Plus d’exigence, plus de discipline, plus de redoublement, plus de contrôle de quoi que ce soit, bientôt plus de notes (et de toute façon, elle ne servent déjà plus à rien) ; les conseils de classe sont des chambres d’enregistrement, des lieux de parlotes stériles, et sans effet. Travailleur assidu ou paresseux invétéré, intelligent et doué ou complètement stupide, motivé ou pas motivé du tout, sachant lier et écrire ou pas, les élèves remontent jusqu’au Bac pour tous, au terme d’une suspense insoutenable qui les verra tous sauter de joie et s’embrasser en criant : « J’y crois pas, c’est super, c’est génial ! » Le Brevet des Collèges et plus récemment le Bac ne signifient plus rien et n’ont plus aucune valeur. Et là encore on comprend le stress d’enseignants, obligés de donner un examen à des ignares, enseignants auxquels on a enlevé tout pouvoir, tous moyen de faire apprendre quoi que ce soit, sinon le dogme des Droits de l’Homme et les niaiseries socialistes en vogue, valeurs de la République, vivre ensemble, haine de la nation, lutte contre les discriminations etc…  Obligés de se couler dans des quotas de réussite imposés par le Ministère et le Rectorat (et gare à qui ne les respecte pas !) ces enseignants -et ce n’est pas le moindre des paradoxes !- qu’on prend encore plus que les autres français pour des imbéciles semblent pourtant contents, malgré leur stress, d’être traités ainsi puisque pour la plupart -même si le nombre semble en diminution- ils votent à gauche ou pour un Parti Socialiste qui avec ses frères ennemi de l’UMP est le grand responsable de cette déliquescence ! Et ils tremblent à l’idée de voir Marine Le Pen au pouvoir : mais, dans leur domaine d’activités, comment pourrait-elle faire pire ? On se le demande.

                Depuis trente ans, mis entre les mains de pédagogistes qui ont appuyé leurs carrières sur des théories fumeuses, d’inspiration vaguement rousseauiste (tout le monde il est beau, tout le monde il et gentil !) notre système d’enseignement est devenu une vaste pétaudière sur laquelle pérore un certain nombre d’ayatollahs, toujours les mêmes, au premier rang desquels figue l’inénarrable  Philippe Meirieu, invité il y a deux ou trois ans des Chapiteaux du Livre de Sortie-Ouest, pour prêcher la bonne parole pédagogique, pompier pyromane qu’on appelle dans tous les médias socialistes (pardon pour le pléonasme) pour éteindre l’incendie qu’il a allumé, et dire les remèdes qu’il faut pour remettre sur pied le cadavre qu’il a créé, sorte de docteur Frankenstein qui a produit un monstre et qui court après pour le rendre encore plus monstrueux !

                Je connais bien Rousseau pour avoir notamment rédigé à l’Université un mémoire de maîtrise sur lui, c’était  un esprit brillant et révolutionnaire qui a apporté beaucoup à la Littérature et aux idées, notamment dans le domaine social et politique. Mais ses théories sur la bonté naturelle de l’homme, fondées sur l’étude livresque de tribus d’Amérique ou ses théories éducatives -émanant d’un homme qui a abandonné tous ses enfants et n’en a jamais éduqué le moindre- théories destinés à rester théoriques, appliquées à la lettre, et souvent mal comprises par ces Diafoirus, ont abouti aux imbécillités qui sous tendent les différentes réformes de ces trente dernières années, depuis la réforme Haby dans les années 70, avec le lancement du collège unique jusqu’à la réforme des rythmes scolaires de l’apprenti Peillon et celle, aussi absurde qu’inapplicable de Mme Belkacem.? On comprend une fois de plus que les enseignants soient stressés !

               Et à ce sujet, et au regard de tout ce stress, j’ai d’ailleurs du mal à comprendre- d’autant qu’il est plus que mal payé- pourquoi certains font encore ce métier et, comme le fils de Géronte, ce que de jeunes étudiants -même s’ils sont de moins en moins nombreux à se précipiter sur les concours d’enseignement- peuvent aller faire dans cette galère ! A moins, -et c’est là peut-être l’explication- que ces impétrants ne souhaitent découvrir ce que le mot absurdité veut  dire, à moins que, lecteurs et admirateurs de Kafka, Jarry, Ionesco ou Beckett, ou bien, plus classiques, de Molière et Courteline, ils n’aient envie de vivre au quotidien les œuvres de ces grands auteurs...

               Car dans le domaine du comique et de l’absurde, ou tout simplement de l’imbécillité, depuis trente ans, le théâtre de l’Éducation Nationale brille des feux les plus éclatants : pédagogie différenciée, rénovée, collège unique, collège pour tous, collège de l’an 2000, parcours diversifiés, individualisés, apprendre à apprendre, soutien scolaire, remédiation, élèves en difficulté, classes hétérogènes, séquences didactiques, catéchisme et circulaires pédagogiques,  bac pour tous, Évangile selon Saint-Meirieu,  élève mis au centre du système éducatif, rythmes scolaires, semaine de quatre jours, de  cinq  jours, de quatre jours et demi, ouverture sur le monde extérieur, éducation à la citoyenneté, et j’en passe, et pour terminer les réformes Peillon et Belkacem, les innombrables néologismes de l’imbécillité sortis de cette institution pour aggraver un peu plus la situation constituent un véritable pain complet ! Qui plus est, tout cela écrit dans une langue inaccessible au commun des mortels,

                Car ces pédagogues, il faut le savoir, produisent en la matière de pures merveilles. Ainsi, la maîtresse, l’instituteur devenus professeurs des écoles disent aux élèves, au lieu de tenir un crayon, qu’ils vont apprendre à manier loutil scripteur. Un outil scripturaire est un stylo, un référentiel bondissant est un ballon, et un bloc mucilagineux à effet soustractif  n’est pas le président Hollande,  comme on pourrait le penser, c’est tout simplement une gomme. Les rédactions sont des productions écrites, les courses d’école des sorties de cohésion, les cancres et les nullards sont des élèves en difficulté, les idiots des élèves à besoins éducatifs spécifiques. La palme revenant  au conseil supérieur des programmes de la déconstructrice des stéréotypes, Mme Belkacem. Dans ses rapports, on peut lire que l’élève n’apprendra plus à écrire mais à maitriser le geste graphomoteur et automatiser progressivement le tracé normé des lettres. Il n’y aura plus de dictée mais une vigilance orthographique. Quand un élève aura un problème on tentera une remédiation. Avec la gymnastique… ou plutôt l’éducation physique et sportive, on franchit le mur du son : courir, c’est créer de la vitesse, nager en piscine cest se déplacer dans un milieu aquatique profond standardisé et traverser leau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête, et le badminton est une activité duelle médiée par un volant. Et moi, je propose pour désigner les auteurs de toutes ces âneries des apprenants nayant pu terminer leur parcours pédagogique différencié.

               On le voit, tous les records sont battus, le seuil limite, le mur du son de l’imbécillité ont été dépassés depuis trente ans dans le collège unique des pédagogues innovateurs et différenciés, dernier système maoïste au Monde, où un pseudo-égalitarisme monstrueux produit les pires inégalités et les pires injustices qui soient, et où une animation à la crème pédagogique remplace l’acquisition d’une quelconque connaissance ou d’un semblant d’esprit critique  !

               Quel en est le résultat aujourd’hui ? Quiconque ira enseigner dans tel ou tel collège, pourra le constater  mais il est vrai que les ministres en charge de toutes ces réformes stupides, lorsqu’ils sortent d’un Ministère où l’on travaille sur des élèves fictifs et des établissements fictifs, n’y vont que pour une promenade récréative, en compagnie de Monsieur le Recteur, Monsieur le Député UMPS, Monsieur le Président UMPS du Conseil Général et Monsieur le Chef d’Établissement, qui les accueillera, loin de tout ce qui pourrait les interpeller.

                Le résultat, c’est que les écoles de la République sont devenus des sortes de zoos dans lesquels, au milieu des cris, des bagarres, des disputes, des insultes les plus grossières, des incivilités les plus hétérogènes, des livres ou des cahiers oubliés, des devoirs qui ne sont pas faits, dans une absence  quasi-totale de discipline, entre diverses interventions des pompiers, du planning familial, de la sécurité routière, et j’en passe, entre les problèmes de cantine ou de cars scolaires, les interventions de parents d’élèves pour faire annuler telle option ou telle heure de retenue,  au rythme d’emplois du temps de plus en plus incohérents, les professeurs -si l’ont peut encore les appeler ainsi tant le mépris qu’on leur applique empêche de les considérer comme tels!-  accomplissent une sorte de travail d’animation et de garderie plus que de transmission d’un quelconque savoir ! Et les quelques malheureux élèves qui ont encore envie d’apprendre quelque chose travaillent le plus souvent au milieu des quolibets et des invectives des autres !

               Connaissant la situation, et montrant par là le courage qui les anime, tous les ans, dans les documents de rentrée, les chefs d’établissement rappellent les lois et circulaires restreignant jusqu’à l’absurde les motifs d’exclure du cours un élève. Ainsi, l’exclusion d’élèves qui en empêchent le bon déroulement -et ils sont nombreux !-, est devenu un crime de lèse-majesté, et la preuve qu’on ne  sait pas les “intéresser”, jusqu’à ceux-là même qui ne s’intéressent à rien, catégorie non répertoriée par les pédagogues innovateurs, et tout est fait pour rendre le métier de professeur impossible, tout en écoeurant les élèves qui ont envie d’apprendre, et en achevant de les persuader de rejoindre les bataillons de ceux qui passent leurs journées à s’amuser, se battre, s’insulter, perturber les cours et faire les imbéciles ! Travailler et apprendre sont la marque du “bouffon” et le dernier recours de ces malheureux élèves est de travailler en cachette, au moins de ne pas trop le montrer. De toute façon, tout le monde remonte de classe en classe, sans aucune exigence, et c’est bien la preuve que chacun a le niveau souhaité, jusqu’au brevet des collèges, avec ses sujets pour ignorants et ses dictées de quatre lignes et demi, puis jusqu’au baccalauréat où l’on peut même en cas d’échec -un comble !- conserver les notes de son choix pour la fois suivante.

               Notre pays avait il y a trente à quarante ans le meilleur système d’instruction du monde, envié dans tous les pays ! Aujourd’hui, il doit figurer parmi les derniers, il est selon un mot qui n’est pas le mien, mais celui de JP Brighelli,  “une fabrique du crétin”, ou une préparation à la barbarie. Heureusement -preuve suprême de la réussite du système, claironnée par nos ministres- 90 % des élèves ont le bac, un bac avec lequel nombre d’entre eux iront grossir les amphis bondés des universités et produire des copies dont une bonne proportion s’apparente à des charabias remplis de fautes d’orthographe, avant d’aller  au bout d’un an ou deux faire la mise en rayon au supermarché du coin, ou pointer à Pôle Emploi !

               Et dire que pour cela, tous nos Ministres de l’Education Nationale ont  perçu précisément un salaire de ministre ! Heureusement qu’ils n’étaient pas payé au mérite, comme le préconisent certains car, au vu des résultats de leur action ministérielle, ils percevraient tout juste le RSA !

               Au train où vont les choses, je ne sais d’ailleurs pas qui ces ministres vont trouver bientôt pour faire ce métier de gardien de zoos sans cages pour un salaire parmi les plus bas d’Europe, juste derrière la Bulgarie : des recrutés de pôle emploi par un chef d’établissement autonome, plus ignorants encore que leurs élèves,  des chômeurs en fin de droit, après un stage de pédagogie active, de malheureux étudiants qui ne trouveront pas à faire autre chose, des présidentes de l’association des parents d’élèves venus développer leurs sens aiguë de la maternité, des pédagogues théoriciens voulant vérifier le bien fondé de leurs études, en tout cas pas des professeurs dignes de ce nom travaillant à transmettre nos savoirs et les valeurs de notre civilisation.

                Plus grave encore, au bout de toute cette réalité, il faut dénoncer dans notre pays un moins d’école, fil conducteur des politiques depuis trente ans, et qui correspond à la faiblesse grandissante de l’Etat et de la Nation, terme, avec le mot de Patrie, que le responsable des nouveaux programmes de Mme Belkacem se sont précisément vantés d’avoir banni des textes qui les définissent.

     

    JEAN-PIERRE PELAEZ

    Auteur Dramatique/ Sociétaire SACD

    Président de Théâtre d’Auteurs en Languedoc

    LE MARS DES AUTEURS

    Courriel  jppelaez@wanadoo.fr

    site internet : www.jeanpierrepelaez.com

  • Encore et toujours

    Un nouvel épisode de notre feuilleton "Grands démocrates, républicains, donneurs de leçons"

    Rappelons qu'aux dernières élections départementales, Henri Bec et Isabelle des Garets ont recueilli 64.36 % des suffrages valrassiens.

    Encore une fois vos conseillers n'ont reçu aucune information et a fortiori d'invitation sur cet événement qui se déroulait sur leur canton.C'est du mépris pur et simple pour les 2/3 de la population !

    Bien entendu ces beaux messieurs n'ont certainement pas manqué de vanter leur action en faveur de la liberté d'expression, des valeurs de la République et des droits de l'homme...

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  • Il ne l'a pas volé ! Spécial Midi Libre

     

    S'il est une qualité que l'on peut louer dans cette affaire, c'est l’impressionnante patience du maire de Béziers. Pas plutôt les élections passées, le Midi Libre, sans se donner le temps de la réflexion, s'est lancé dans une critique systématique et quotidienne des faits et gestes de la nouvelle municipalité de Béziers, sans jamais relever les nombreux apports positifs que chacun constate et donc la satisfaction des biterrois.

    Il convient de noter et s'indigner de ce que les conseillers départementaux, tous élus avec une écrasante majorité, sont logés à la même enseigne. Un dôme hermétique les a eux aussi recouverts dès leur élection. Les nombreux déplacements qu'ils effectuent, les permanences tenues régulièrement, la gestion des dossiers souvent critiques, et leurs interventions systématiques lors des assemblées générales, ne sont JAMAIS évoquées.

    Tout cela n'est rien moins que scandaleux, la marque d'une censure dictatoriale, d'un mépris insolent des électeurs et d'un despotisme arrogant, signe d'un système paniqué et aux abois.

    Henri Bec

     

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  • La Nouvelle Revue de Presse

    Après quelques jours d'interruption, notre chronique reprend. Il est inutile de rappeler toutes les animations qui ont coloré notre canton au cours de l'été. Nous ne faisons que reprendre quelques faits marquants.

     

    N'oubliez pas de cliquer sur les articles pour pouvoir les lire plus facilement.

     

    Le domaine de La Yole à l'honneur tout l'été

     

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    5 août 2016

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    7 août 2016

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    8 août 2016

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    9 août 2016

     

    Ministre de la justice, l'indépendantiste Mme Taubira avait imaginé, dans le cadre du festival socialiste "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", que la délinquance n'allait être qu'un lointain et mauvais souvenir et que les prisons allaient se vider...

    D'où une politique permissive mise en œuvre, des lois permettant la non exécution des peines, des instructions de mise en liberté massives et d'intensification des aménagements.

    Résultat : les prisons sont surchargées et l'avenir n'a pas été prévu. Une idéologie funeste accouplée à une démagogie électoraliste sans frein ont primé sur la saine gestion que le pays attend.

     

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    10 août 2016

     

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    11 août 2016

     

     

    Une belle initiative du maire de Vias.

    C'est une réaction particulièrement bien venue.

    Bravo Jordan Dartier !

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    11 août 2016

     

     

    Occupation du stade de Villeneuve les Béziers

    par les gens du voyage : insupportable

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    19 août 2016

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    Les donneurs de leçons !

     

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    25 août 2016

     

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    Béatrice Négrier, élue PS, avait été condamnée à une amende de 4 000€ pour abus de confiance en mai dernier par le tribunal correctionnel de Montpellier. La somme escroquée s’élève à 340 000 €...

    France Jamet, Présidente du Groupe des Elus Front National-RBM au Conseil Régional de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, souligne que la presse de gauche avait fait l'impasse :

    "Il aura fallu plus de trois semaines et l’intervention notamment du Front National pour que la Vice-Présidente de la région, en charge de la formation professionnelle et de l’apprentissage, réalise que sa condamnation pour abus de confiance la contraignait à faire ce que tout le monde attendait d’elle : démissionner.

    Cette affaire aura au moins eu le mérite de prouver, une fois encore, que nos concitoyens n’ont rien à apprendre de la presse quotidienne régionale du monopole Baylet, qui avait soigneusement omis de parler de cette condamnation, jusqu’à la révélation du site indépendant « lengadoc-info ». Nos concitoyens ne peuvent pas non plus compter sur le sens moral et l’éthique de leurs dirigeants socialistes qui font tout pour rester à leurs places, sauf quand le Front National les force à la raison."

    Béatrice Négrier devrait conserver son mandat de conseillère régionale. Ethique ?

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    29 août 2016

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    27 août 2016

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    29 août 2016

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  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    N'omettez pas de cliquer sur chaque article

    pour le lire correctement

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    Du 28 juillet au 3 août

     

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    Du 28 juillet au 3 août

     

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    Du 28 juillet au 3 août

     

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    Sur un sujet aussi important que celui-ci,

    la faible mobilisation des biterrois

    est  surprenante

     

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      Le Domaine de La Yole,

    toujours à la pointe

    de l'animation touristique

     

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    26 juin 2016

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     POUR LE MOINS COCASSE !

     

    Le Midi Libre est très souvent mal inspiré. Quand il l'est bien, c'est toujours involontaire. Comme ici.

    Le reportage qui suit, la photo notamment, illustre le peu de qualité d'esprit de ces personnages qui se sont découverts importants et ne sont finalement que de médiocres pantins.

    1) Une fois de plus les conseillers départementaux Henri Bec et Isabelle des Garets n'ont pas été conviés à cette manifestation qui se déroulait sur leur canton. Le sectarisme viscéral de nos républicano-socialo-marionnettes, manipulés par leur idéologie mortifère, continue de s'exercer.  Nous ne prenons pas un ombrage majeur de ces pitoyables manœuvres, mais continuerons à les dénoncer systématiquement. Elles ont toutefois ici un effet boomerang qui ne manque pas de sel !

    2) L'essentiel est en effet ailleurs : il s'agissait de célébrer "le goût des femmes en matière de vin, sachant que ce sont les premières acheteuses". D'où le titre : "Sérignan dans le cœur des femmes journalistes" On constate que ces gougnafiers sont non seulement sectaires, mais essentiellement malotrus. Il n' y avait pas une seule femme à cette cérémonie !

    C'est le ridicule qui le dispute à la vulgarité, le grotesque à l'incorrection, le stupide à la balourdise.

    La simple information des conseillers départementaux aurait amené la présence d'Isabelle des Garets, elle-même viticultrice. D'une pierre ils faisaient deux coups. Mais on ne peut pas demander à des sots de réfléchir simplement. Alors sourions de leur inélégance et de leur bévue.

    Et merci au Midi Libre de nous amuser à ses dépens avec ce reportage aussi absurde qu'extravagant.

    "Les sots sont ici-bas pour nos menus plaisirs" (J.B. Gresset)

     

    Henri Bec

     

    Midi Libre-Titre.jpg02 juillet 2016

     

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    Lorsque nous sommes simplement informés

    (ne rêvons pas à des invitations)

    nous ne manquons pas d'être présents

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    Isabelle des Garets lors des cérémonies du 8 mai à Sérignan

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    Midi Libre-Titre.jpg02 juillet 2016

     

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    Beaucoup se demandent également

    si le Midi Libre, ici aussi bien inspiré,

    n'a pas voulu faire un retour

    sur les élections municipales à Vendres.

     

    Midi Libre-Titre.jpg03 juillet 2016

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    Midi Libre-Titre.jpg04 juillet 2016

     

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    Il serait plus honnête et plus réaliste de dire que

    80 % des français ne lui font plus confiance.

    Il y en a beaucoup qui seraient partis depuis longtemps ...

     

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    04 juillet 2016

     

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  • Tous responsables et coupables ! Une belle brochette de faux-culs. Lisez ces deux articles de circonstance

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    Après avoir depuis des décennies mené une politique criminelle d'invasion, ils tentent d'atténuer leurs responsabilités en présentant ces attentats comme l'action de déséquilibrés et l'islam une religion de paix qu'il convient de "renforcer" selon Manuel Valls.

    Ils persistent dans leur trahison.
    L'humour noir de Brighelli est tout à fait de saison.
    Et Jean-Yves Camus, homme de gauche, remet les notions à leur place.

     

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    Tant d’amour et de paix, ça laisse muet…

     

    Un article de Jean-Paul Brighelli

     

    Je ne parlerai pas des martyrs de Charlie. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Je ne disserterai pas sur les massacres du Bataclan et d’ailleurs. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Je n’évoquerai pas les tueries de Boko Haram, de l’AQMI, d’Al-Qaïda, d’Al-Nosra et d’une foule d’autres groupes d’assassins organisés, en Syrie et ailleurs, au nom du Prophète, sur lui la paix et la lumière. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Je ne dirai rien des près de 300 morts tués dans un attentat à Bagdad le 3 juillet, ni des 15 autres tués dans la même ville le 25, ni… Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Et j’ai eu tort de parler ici-même des infidèles tués au musée du Bardo l’année dernière. Car j’ai pris le risque de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Je ne rappellerai pas, pas même pour mémoire, les centaines de viols perpétrés à Cologne, entre autres, au dernier jour de l’An — bonne année ! Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Je ne gloserai pas sur les attentats commis en Arabie saoudite, au Yemen, en Syrie, en Irak, en Turquie. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Ni même ne comptabiliserai-je les 80 morts de Kaboul de samedi dernier — les derniers dans une très longue liste. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Ne comptez pas sur moi pour condamner les attentats à la hache, à la machette, et autres procédés ingénieux perpétrés en Allemagne ces derniers jours. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    De même ne commenterai-je pas l’utilisation d’acide au Pakistan pour défigurer les jeunes filles « impudiques » — la dernière a été étranglée par son frère. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    Je ne dirai rien, oh non, sur le prêtre octogénaire égorgé ce mardi 26 juillet dans une église normande pendant la messe par deux courageux « soldats » de Daech — tout comme d’autres valeureux combattants de Daech avaient fixé au sommet d’une colonne romaine le corps décapité du conservateur octogénaire de Palmyre — ce sont des hommes qui aiment les vieillards, et ils ont prouvé à Nice qu’ils aiment aussi les enfants. Car je risquerais de parler de l’islam, et l’islam est une religion de paix et d’amour.

    (Parenthèse. Si un vieil imam avait été tué dans une mosquée par deux connards — ce qui serait difficile vu que les mosquées sont le plus souvent protégées, comme les synagogues, le président de la République et le Premier ministre, si prompts à condamner et à combattre le terrorisme, appelleraient déjà à une manifestation monstre contre la montée des périls d’extrême droite, et envisageraient peut-être de dissoudre tel ou tel groupuscule. Et sans doute auraient-ils raison. Mais ils n’envisagent pas, semble-t-il, de dissoudre l’islam, ni de prendre de vraies mesures contre les milliers de terroristes islamistes potentiels français — ou qui se sont invités en France. Car l’islam est une religion de paix et d’amour. Fin de parenthèse)

    Et je ne citerai pas les sourates qui appellent au meurtre des infidèles, par le fer et par le feu. Car l’islam est une religion de paix et d’amour, et seules de méchantes langues propagent ce genre d’information.

    Et si jamais demain je me fais égorger par un illuminé, mes amis, ne mettez pas en cause l’islam. Car l’islam est une religion de paix et d’amour.

     

    Causeur.jpgLe problème aujourd’hui, c’est l’islam radical,

    pas la droite nationale

     

    Entretien avec Jean-Yves Camus

     

    Causeur. L’attaque de l’église de Saint-Etienne-du-Rouvray et l’égorgement du prêtre revendiqués par l’Etat islamique visent-ils à provoquer des affrontements entre chrétiens et musulmans, voire une guerre civile faisant imploser la société française, comme vous le faisait dire Libération dans un entretien réalisé avant l’attentat de Nice1 ?

    Jean-Yves Camus.2 Précisons d’abord que je ne souhaite pas l’implosion de la société française. Au-delà de mon positionnement politique clairement à gauche, je suis avant tout français. C’est la France qui est attaquée depuis des mois, elle n’a pas décidé d’être en état de guerre. J’ignore quelle sera la réaction de la société française à l’acte terroriste d’hier mais je suis certain que les catholiques de France ne se dresseront pas contre une autre partie de la nation. Clairement, le choix du lieu, de la cible et du moment de l’acte manifestent une attaque réfléchie et pensée contre l’Eglise catholique, ses prêtres et ses fidèles. C’est un acte de guerre de religion. On a aussi franchi un nouveau cap dans la localisation géographique des actes : après la capitale, après une très grande ville de province, c’est une petite ville de la France profonde qui est visée. Et la victime est un prêtre égorgé dans son lieu de culte le jour de l’ouverture des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), ce qui n’est pas un hasard.

    Est-ce à dire qu’au même titre que l’antisémitisme, l’antichristianisme est aujourd’hui un puissant moteur de la violence djihadiste ?

    Même s’il y a une composante spécifiquement antijuive dans le discours de l’islam radical, dès l’époque d’Al-Qaïda, on était face à une organisation se réclamant du « front mondial contre les croisés ». La référence aux Croisades inclut bien évidemment les chrétiens. C’est l’ensemble des sociétés « apostates » qui est visé. Il n’y a qu’à voir le sort réservé aux chrétiens du Proche-Orient qui n’ont même plus aujourd’hui la possibilité de vivre en dhimmitude. Auparavant, ils étaient dans une situation insatisfaisante mais au moins pouvaient-ils vivre sur place. Maintenant, en Syrie ou en Irak, dans les zones contrôlées par Daech du moins – Bachar Al-Assad n’ayant jamais persécuté ni exterminé les chrétiens –, les chrétiens ne peuvent plus survivre. Mais ce n’est pas une raison pour croire que les chrétiens d’Orient doivent venir vivre chez nous. La solution consiste au contraire à ce que nous leur permettions de vivre à nouveau dans ces pays où ils sont implantés depuis deux millénaires, comme le réclame légitimement l’œuvre d’Orient.

    Depuis hier, beaucoup de « chrétiens d’Occident » vivent dans la crainte, sinon dans la colère. Jugez-vous crédible l’hypothèse d’une réplique violente d’« ultradroite » au djihadisme ?

    Il ne faut pas éliminer la possibilité qu’il existe un fou furieux, un déséquilibré ou un individu ayant par ailleurs des idées qui, demain, commette un acte terrible. Au moment de l’affaire Breivik, j’ai dit que cet homme avait des idées d’extrême droite (qu’il avait d’ailleurs exposées) mais que ce n’était pas une raison pour imputer la responsabilité de son acte au Parti du progrès dont il avait été adhérent. De même, ce n’est pas parce que qu’un de ses membres commettra un acte criminel que cela mettra en cause l’ensemble des mouvances de la droite nationale. Même après l’affaire du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, personne ne peut penser que les milieux cathos-tradis ou le Front national n’incitent leurs militants à passer à l’action violente. Si une réplique se produisait un jour, compte tenu de la manière dont le paysage politico-médiatique fonctionne, cet acte aurait des répercussions dramatiques pour l’ensemble de la droite.

    Pourquoi ?

    Quand on réagit sous le coup de l’urgence, sans avoir toutes les informations nécessaires, ou avec un parti pris idéologique, les mises en cause sont toujours générales. Si des représailles se produisaient, tous ceux qui font de l’islamophobie l’alpha et l’omega de la politique française, qui pensent que la France est naturellement islamophobe, que l’Etat a instauré des discriminations, pourraient dire : « Vous voyez bien, nous l’avions annoncé ! » Or, le problème aujourd’hui est l’islam radical et les attentats qu’il commet. On ne peut pas coller le label d’islamophobe à la France tout entière ni à l’Etat. Le risque, c’est qu’un acte isolé efface cette vérité et donne la possibilité aux pyromanes habituels, au lieu de voir le problème auquel la France est confrontée – la guerre que l’islam radical nous a déclarés -, de renverser la perspective en expliquant que l’islamophobie galopante est le problème du pays.

    Trouvez-vous donc infondées les critiques de la politique internationale « islamophobe » de la France, engagée sur plusieurs fronts en Afrique et au Proche-Orient ?

    On a vu des gens se réunir place de la République à Paris autour du slogan « Leurs guerres, nos morts ». Mais nos guerres sont légitimes ! C’est leur guerre qui est illégitime. Quand on intervient en Syrie ou en Irak sous quelque forme que ce soit, quand des soldats de nos forces spéciales vont en Libye pour éviter que les islamistes en fassent un nouvel Etat sous leur coupe, la France est dans son droit. Depuis vingt ans, on entend toujours les mêmes, d’ailleurs peu nombreux, prétendre que si nous n’étions engagés sur aucun de ces théâtres d’opération, il ne se passerait rien. Malheureusement, on pourrait se retirer demain matin du Mali, de Libye, d’Irak et de Djibouti même, la guerre de civilisations lancée par Daech serait toujours là.

  • CA SUFFIT !

     

    La parole est avant tout aux catholiques français. On ne dira jamais assez que ce prêtre égorgé est un symbole fort de la guerre totale engagée contre la nation française. La colère de Civitas illustre la réaction légitime qui doit tous nous mobiliser.

    Henri Bec

     

     

    La France – et avec elle toute la Chrétienté – est à nouveau plongée dans l’effroi. L’Etat Islamique revendique l’envoi ce matin de deux hommes dans l’église de Saint-Etienne-du Rouvray, où ils ont égorgé un prêtre et blessé grièvement un fidèle. Les deux ignobles barbares sont ensuite morts sous les tirs de la police

    Notre devoir est de prier pour le repos de l’âme de ce prêtre, de prier pour le fidèle blessé, de prier pour leurs familles.

    Mais il est aussi de notre devoir de laisser éclater une sainte colère. “Le silence est la plus grande persécution. Jamais les saints ne se sont tus.” (Blaise Pascal)

    De par le monde, et notamment au Proche-Orient, il n’est hélas pas rare que des prêtres et leurs fidèles payent encore le prix du sang. Leur martyre ne soulève pourtant que peu de compassion en cette Europe déchristianisée et laïciste.

    Désormais, les barbares commettent leurs attentats et leurs crimes abominables à l’intérieur même de nos villes. Nous payons ainsi le prix de la folie des autorités politiques et religieuses.

    En 1974, le président algérien Boumediene avertissait : “Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis.”

    Hélas, nos gouvernements successifs, et avec eux une grande part du clergé, ainsi que les médias et la haute finance, ont livré notre continent européen à ce qu’il faut appeler une invasion migratoire.

    Après avoir organisé le chaos en Irak, en Syrie, en Libye, des cercles mondialistes précipitent ainsi l’Europe dans une guerre sur son propre sol.

    - C’est une sainte colère que nous avons à l’encontre de nos gouvernants dont la mission est d’assurer le bien commun de leur peuple mais qui ont tout fait pour l’abandonner au danger.

    - C’est une sainte colère que nous avons à l’égard de cette part du clergé qui confond charité et grand remplacement.

    - C’est avec une sainte colère que nous réclamons à la tête de la France des dirigeants qui, comme naguère à Poitiers, allient force et détermination pour stopper une invasion meurtrière.

    - C’est avec une sainte colère que nous réclamons dans nos églises et nos évêchés un clergé qui, comme autrefois à Lépante, forme une armée priante aux côtés de l’armée combattante avec la volonté commune d’empêcher l’invasion.

    L’amour surnaturel de l’Eglise et l’amour naturel de la patrie procèdent du même et éternel principe. Tous les deux ont Dieu pour auteur et pour cause première, d’où il suit qu’il ne saurait y avoir entre les devoirs qu’ils imposent de répugnance ou de contradiction.” (Léon XIII, Encyclique Sapientiae Christianae)

    - C’est avec une sainte colère que nous exigeons que des mesures immédiates soient prises pour mettre hors d’état de nuire tous les individus fichés pour appartenance ou sympathie avec un réseau islamiste proche de l’Etat Islamique, du Front al-Nosra ou de quelconque autre groupe d’égorgeurs présentés comme “modérés” lorsqu’ils agissent en Syrie et armés là-bas par nos gouvernants pour renverser Bachar el-Assad, groupes dont nous voyons aujourd’hui la véritable nature directement sur notre sol et qu’il faut éradiquer avec toute la force nécessaire.

    - C’est avec une sainte colère que nous exigeons l’arrêt immédiat de toute immigration d’origine extra-européenne.

    - C’est avec une sainte colère que nous exigeons le grand rembarquement de toute cette immigration d’origine extra-européenne arrivée avec la bénédiction de Madame Angela Merkel et de François Hollande.

    Alain Escada,
    président de Civitas

  • Complices par aveuglement, négligences et opportunisme ! Dehors !

     

    “Ils tuent nos enfants, assassinent nos policiers et égorgent nos prêtres. Réveillez-vous !” (Marion Maréchal-Le Pen).

    Saint-Etienne-du-Rouvray a sa mosquée salafiste !

    Et nos députés s'opposent à la fermeture de ces mosquées, foyers du terrorisme désormais implanté sur notre sol. Depuis 40 ans tous les responsables politiques successifs ont préparé ces tueries pour préserver leur situation. Ils sont complices par fourniture de moyens, aide et assistance. Il est urgent de s'en séparer.

    Henri Bec

     

    Liste des députés qui ont voté contre ces fermetures :

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     En septembre 1792, 223 prêtres furent égorgés par les révolutionnaires français républicains. Ces députés sont leurs héritiers.

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  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    La suppression de la CCI de Béziers s'inscrit dans un mouvement général illustré par la création des grandes régions et destiné à faciliter une gouvernance européenne, au détriment des nations et des pays de proximité. Au sommet de la pyramide la finance internationale.

    Nous ne pouvons qu'encourager la position des bittérois.

     

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    Nous ne saurions laisser passer ce nouvel article consacré à notre ami le professeur de Lumley en reconnaissance de ses lumineuses explications sur nos lointains ancêtres, maintes fois données dans la Caune de l'Arago.

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    Ceux ou celles qui consultent régulièrement notre blog ont constaté, du moins nous l'espérons, qu'il avait tout d'abord comme finalité d'être un instrument d'information objectif, mais également un lieu de réflexion Politique, au sens le plus noble du terme, sur nos institutions, le respect de l'intérêt général ou l'analyse des causes et des conséquences, dans la plus pure tradition de la méthode maurrassienne.

    Nous évitons les polémiques inutiles, les conflits personnels et estimons que l’honnêteté intellectuelle est une des garanties essentielles de la pais sociale. Il nous a ainsi paru nécessaire de reproduire la note du maire de Valras, publiée dans Le Petit Journal.

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    A QUOI JOUE LA GAUCHE ?

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    Edwy Plenel

     

    Jacques de Guillebon

    Comme nous le remarquions il y a quelques jours, avant l’attentat de Nice et après la publication des propos du patron de la DGSI, M. Patrick Calvar, certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays.

    Derrière l’attiseur de haine en chef Edwy Plenel, qui comme beaucoup l’ont noté n’a pas attendu que les cadavres de la Promenade des Anglais aient refroidi pour relayer un entretien donné par Jean-Yves Camus à Libération ainsi intitulé : « Terrorisme : la crainte d’une réplique de l’ultradroite », les forces de délation médiatico-politique se sont mises en branle.

     On sait depuis Debord que la principale activité du journaliste de gauche est de dénoncer. Il n’a malheureusement eu, ce journaliste, que de médiocres occasions de satisfaire sa passion depuis quatre ans que les attentats islamiques ensanglantent le sol de France. Une vague affaire Méric, un ancien brûleur d’églises suédois rangé des voitures, rien de bien tripant. Que font les fascistes ? s’impatiente-t-il. On leur offre de beaux motifs de racisme et d’islamophobie, du cousu main, du sur-mesure, et rien du tout. Nib. Aucune réaction, aucun lynchage, aucune belle ratonade. C’est à désespérer du ventre de la bête immonde. A croire qu’elle est ménopausée.

    Alors ils font dans la prophétie auto-réalisatrice, dans le performatif : c’est le grand chef des renseignements qui dit de faire attention au choc des « communautés » ; c’est Jean-Yves Camus qui fait un éloge désolé du Bloc identitaire à Nice, « un garde-fou face au risque de violences » mais assure que la « guerre raciale » est néanmoins théorisée de longue date par l’ultradroite ; c’est Mohamed Sifaoui qui croit que « des mouvements d’extrême droite se préparent aujourd’hui au combat ».

    Il y a assurément quelque chose de louche dans cette obsession digne du désert des Tartares. Un vrai boulevard pour complotistes. Plus qu’un attentat, vous dit-on, et les hordes fascistes se réveilleront. Car elles doivent se réveiller. Non qu’il s’agisse d’une manœuvre électoraliste, la gauche nue qui espérerait se refaire sur un bon Carpentras des familles : non, c’est plus inquiétant, c’est une névrose et cela relève de la psychanalyse. Au-delà même de la joie mauvaise qu’ils éprouveraient, s’il se passait quoi que ce soit, à pouvoir radoter qu’on nous l’avait bien dit que les Français étaient racistes, ils cherchent inconsciemment une Terreur blanche. Lacan les avait prévenus en 68 déjà : « Ce à quoi vous aspirez comme révolutionnaires, c’est à un maître. Vous l’aurez. »

    Ils en tireraient plusieurs avantages : que quelqu’un fasse le sale boulot à leur place, et en finisse avec leur golem-islamiste dont ils n’arrivent plus à effacer les lettres sur le front ; que l’ordre de l’histoire soit respecté, démocratie-fascisme-révolution ; enfin qu’un substitut de père leur foute le coup de pied au cul qu’ils savent mériter.

    Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national.

    Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes.

     

  • Messieurs les maires, des devoirs de vacances sur l'histoire de France ne seraient pas inutiles !

    Le Petit Journal a eu la bonne idée de publier les discours de quelques maires à l'occasion de la fête du 14 juillet ou de l'hommage aux victimes de Nice.

    Celui du maire de Vias est un parfait exemple des erreurs (pas toujours involontaires) communément reproduites au soutien des "valeurs de la République" et autres slogans désormais incontournables, si l'on veut continuer à appartenir au microcosme politiquement correct. Ce discours commence par : "le 14 juillet commémore la prise de la Bastille qui a eu lieu le 14 juillet 1789 ..."

    Non, Monsieur le maire. C'est inexact.

    En 1880, sous la IIIème République, le député Benjamin Raspail a proposé de retenir la date du 14 juillet comme fête nationale, avec l'intention de commémorer la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Cette proposition a été refusée à L’UNANIMITÉ par l'Assemblée Nationale qui a mis en cause la violence et les massacres de cette journée.

    Le consensus s'est fait sur le 14 juillet 1790 , fête de la Fédération, choisie comme symbole d'unité nationale, qui s'était déroulée sans le moindre incident, en présence du roi et débutée par un Te Deum. Cette unité nationale ne durera pas très longtemps, mais c'est une autre histoire ...

    De même, c'est à la date du 14 juillet 1790 que le Sénat a fait référence, dans le rapport préalable à l'adoption de la loi :

    « Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, d’après l’initiative de Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu’aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l’égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire. C’est en ce jour qu’a été enfin accomplie l’unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire. ».

    Au cours de cette même année 1880 a été inaugurée le monument de la place de la République à Paris, "la colonne de Juillet", qui ne se réfère pas au 14 juillet 1789, mais porte le nom des victimes des journées révolutionnaires de 1830, dites "Trois glorieuses".

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     Du 21 au 27 juillet 2016

     

     

    Commune de Vias

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    Lors de l'hommage aux victimes du terrorisme islamiste, le maire de Servian a bien rectifié ce point d'histoire et mis l'accent sur l'indispensable cohésion nationale. Il convient cependant de se poser la question de savoir si celle-ci peut résister à la division institutionnelle naturellement générée par le système des partis ?

    Cependant, dans le cadre de cette cérémonie, l'évocation de l'année 1793 comme symbole d'unité (!) n'était pas des plus opportune, quand on sait que cette "annus horribilis" a débuté, le 21 janvier, par l'exécution du roi Louis XVI par laquelle, comme le disait si souvent le président Poincaré, "la France s'est suicidée", et s'est poursuivie par des milliers d'exécution (l'épisode de la Terreur), ainsi que par le génocide vendéen où des milliers d'hommes, femmes et enfants ont été massacrés dans d'atroces conditions et que le repentance générale a si bien oublié. Ce nouveau terrorisme islamiste est l'héritier de nos révolutionnaires de 1789. Il procède des mêmes principes tendant à imposer son idéologie par la force et la violence et utilisant les mêmes armes de la terreur, du sang et de la mort. 1793 et Daesch, même combat ! C'est plus le symbole de la révolution et de la haine que de la "douceur des lys".

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    Du 21 au 27 juillet 2016

     

     

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  • La colère monte

     

    Le 23 juin dernier, Pierre Cassen, journaliste à Riposte Laïque, a pris la parole lors de la manifestation contre les crimes islamistes, suite à l'assassinat de deux policiers. Après le nouvel attentat de Nice, son discours est plus que jamais d'actualité.

    Conscient de la colère qui monte, le gouvernement, avec l'appui de la presse aux ordres, tente de laisser entendre que les principales victimes sont les musulmans, et les auteurs de simples déséquilibrés.

    Mépriser à ce point les victimes, et à travers elles la nation toute entière, imposerait une démission immédiate si nous n'avions pas, à la tête de l’État, un autre complice de ces crimes.

    C'est une trahison de ne pas vouloir s'attaquer aux racines du mal , de ne pas fermer nos frontières et de ne pas expulser ceux qui sèment les paroles de mort dans nos banlieues, écoles et mosquées. Ce n'est rien d'autre qu'un acte de collaboration avec l'ennemi.

    Les huées qui ont salué la venue de Manuel Valls à Nice, comme on en a rarement entendues, surtout à l'occasion d'une cérémonie d'hommage, montre que les français ne sont pas dupes et que la cocotte minute est à la veille de l'explosion.

    Henri Bec

     

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  • La bonne démographie est le fait de l'immigration

     

    Le site Atlantico publie un entretien particulièrement intéressant avec Michèle Tribalat et Maxime Tandonnet.

    Michèle Tribalat est chercheur à l’Institut national d’études démographiques et a publié de nombreuses études sur les questions démographiques et d'immigration.

    Maxime Tandonnet est une ancien élève de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, de l'université de Californie et de l’École nationale d'administration. Il a effectué sa carrière au ministère des Affaires étrangères puis de l'Intérieur et a suivi les politiques d'immigration pour N. Sarkosy

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  • La République gouverne mal mais elle se défend bien

     

    Comme d’habitude, comme après Mehra, comme après Charlie, comme après le 13 novembre, comme après Magnanville, les mêmes manifestations et déclarations dégoulinantes de propos mielleux et ampoulés, les mêmes attitudes graves et entendues, vont se succéder ; mais aussi les rassemblements, les marches silencieuses (blanches, mais il vaudrait mieux rouge sang), les minutes de silence, les jours de deuil, les promesses de ne rien lâcher, celles de sauver la république menacée.

    Ce n’est pas la République qui est menacée, c’est la France qui est en guerre.

    Tout cela durera quelques jours, puis les vacances à la plage reprendront, le pain et les jeux seront plus que jamais distribués, avant la reprise et l’accélération de la campagne électorale. La presse inconsciente, inconséquente et aux ordres, guettera le redressement de Hollande, la sortie de Macron de sa banque, de Marine de son Ghetto, de Juppé du coin du bois, de Sarkozy du chapeau ou de Lemaire de sa médiocrité. Alors chacun à ses postes arrosera organismes et associations diverse (il faut bien acheter les voix, ça ne se fait pas tout seul), se gargarisera de ses réalisations « malgré le lourd passif laissé par son prédécesseur », réalisations sociales bien sûr (ça peut aider), de ses efforts d’intégration des migrants, ça peut faire venir quelques démocrates-chrétiens qui ne savent plus à quel saint se vouer.

    Loin des préoccupations des français, de l’intérêt général et du bien commun, incapables, démagogues, uniquement préoccupés de leurs places et de leurs prébendes, sourds et aveugles aux soucis des agriculteurs, des avocats, des médecins, des artisans, des enseignants, des commerçants, des policiers et gendarmes qui manifestent contre la haine « anti-flics » ou de l’armée qui proteste de plus en plus contre son criminel état de délabrement, ils poursuivent leur course vers la prochaine élection puis la reprendront pour la suivante dès le lendemain, le cœur sur la main et le portefeuille des autres largement ouvert.

    Mais à bien y regarder, y sont-ils pour grand-chose ? Peut-être et certainement plus ambitieux que d’autres, ils sont les marionnettes prises et broyées par la machine à faire des élus. Mais ils souhaitent la garder. Elle est la garantie de leurs ambitions.

    Et c’est le jour où, avec des trémolos dans la voix, si possible plus émouvants que ceux du voisin, chaque rouage de cette machine célèbre « les valeurs de la République », que se produit cet horrible attentat, le jour où le président avec un Falcom de la République se rend à un dîner privé. Tout un symbole ! C’est un nouveau constat d’échec, et comme toujours avec le sang des français. Ils ont réussi, les uns et les autres, ceux dits de droite et ceux dits de gauche, en quelques deux cent ans, de faire passer ce pays de la première puissance  du monde, riche, envié, modèle imité du monde entier, à une France appauvrie, menacée, peu protégée, risée de la planète, à la merci des puissances financières internationales, privée de ses racines et de son histoire, fabricant d’analphabètes et de politiciens corrompus.

    L’homme providentiel est un mythe illusoire et dangereux. Changer les hommes ne changera rien. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, la science l’enseigne, l’histoire le confirme. Ce n’est finalement pas tellement les hommes qui trahissent que le système lui-même. Le vrai changement, ce devrait être celui du système... et vite.

    La République gouverne mal mais elle se défend bien (Anatole France).

    Henri Bec

    PS : il n'y a malheureusement rien à retirer de l'article que nous avions fait paraître le 13 juillet. ICI

  • Les colères sélectives de Kleber Mesquida

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    Réactions à la mise en œuvre du 49-3

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    Le président du département s’insurge contre la mise en œuvre du fameux 49-3 pour permettre l'application de la loi travail. Il va jusqu’à affirmer : « chaque représentant a un pouvoir d’expression qui n’est pas lié à un scrutin de liste, qui naît d’une légitimité personnelle ». Le culot le dispute à la mauvaise foi. Rappelons les faits une fois de plus :

    Depuis notre élection à l’assemblée départementale, le même ne cesse de dresser des obstacles à l’exercice de nos fonctions :

    - Le collaborateur de groupe prévu par les textes nous est toujours refusé, sous de fallacieux prétextes qui flirtent avec le délit pénal.

    - Le temps de parole lors des assemblées est réduit à sa plus simple expression. Pas plus de deux minutes, au risque d’avoir le micro coupé (aucun texte ne traite d’ailleurs de cette limitation). Sans compter la complicité de la presse présente qui ne reprend jamais nos interventions, dont certaines, il est vrai, donnent des sueurs froides au cabinet du président.

    - Tout contact avec le personnel de l’administration nous est impossible. Des instructions ont été données en ce sens. L’accès aux dossiers pouvant intéresser nos cantons respectifs est ainsi compliqué à l’extrême, pour ne pas dire totalement neutralisé.

    Forcer la main des députés serait selon K. Mesquida une censure et un diktat. Il a certainement oublié que nous demandons depuis plus d’un an de pouvoir voter l’attribution des subventions aux associations de manière distincte, une par une. Il nous est, au contraire, imposé des délibérations groupées de 10, 15 ou 20 attributions de subventions en même temps et, de plus, sans débat. C’est OUI ou NON. Nous sommes contraints de nous abstenir alors que quelques associations mériteraient un soutien. Le président sait en effet que nous pourrions, dans le cadre de délibérations « normales », stigmatiser les subventions inutiles, démagogiques, électoralistes ou idéologiques. Il ne faut pas prendre de risques.

    Un tel vote bloqué, c’est un vote forcé, c’est le 49-3 de K. Mesquida !

    Le député K. Mesquida qui se plaint du 49-3, c’est le bossu qui se moque du dromadaire !

    Mais Les Républicains (?) se sont invités à la fête. M. Viala, député de l’Aveyron entonne lui aussi le refrain de « la faillite de la démocratie ». L’avez-vous entendu lorsque N. Sarkosy a, à son tour, employé le 49-3 ?

    Il y a maintenant trop longtemps que ces politiciens professionnels usent et abusent de la crédulité publique, pour continuer à être pris au sérieux. Tour à tour ils usent et abusent de slogans identiques, de postures entendues, de mimiques alternativement choquées pour les mêmes raisons et surtout, se partagent les mêmes places, au mépris du bien public et l’intérêt général. Le cœur toujours sur la main et le portefeuille des autres toujours ouvert pour se concilier des voix, ils ruinent la France et les français.

    Il est grand temps de revoir le système qui a permis l’éclosion de semblables prédateurs.

    Henri Bec

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    Le blog de Patrice de Plunkett 

     

    Le scandale Barroso, ex-président de la Commission  Européenne, qui vient d'être engagé par Goldman Sachs, sans-doute parce qu'on le lui avait promis en échange de ses services, dit toute la vérité des institutions de Bruxelles.

    Sur ce scandale fait d'arrogance, de désinvolture, d'inconscience et de mépris, à un degré difficilement croyable, Patrice de Plunkett a fait paraître sur son blog une note où l'essentiel est dit, en termes exacts.

    Il ne s'agit pas de s'opposer systématiquement et par principe à la construction d'un grand ensemble européen auquel d'ailleurs la Russie devrait être associée, mais le combat contre l'entreprise européenne sous sa détestable forme actuelle doit être poursuivi.

    Henri Bec


     

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    Le transfert de M. Barroso

    chez Goldman Sachs à Londres :

    une insolence

     

    887135739.jpgLa nouvelle est d'une telle insolence qu'on a du mal à y croire. Président de la Commission européenne de 2004 à 2014 - deux mandats successifs -, José Manuel Barroso vient d'être nommé président-conseiller de Goldman Sachs International, branche  de la sulfureuse mégabanque américaine (installée à... Londres) !

    On sait que Goldman Sachs a joué un rôle infernal dans la crise de 2007-2008, puis dans la catastrophe de la Grèce ; et que M. Barroso a voué ses dix années de présidence bruxelloise à faire de l'UE ce que dénoncent aujourd'hui (un peu tard), nombre de commentateurs : "le valet de la finance internationale".

    Sa mission maintenant ? Aider Londres à noyer le Brexit dans de la technocratie financière... "José Manuel va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs et notamment une profonde compréhension de l'Europe", déclare la mégabanque.

    L'expérience "immense" de "José Manuel" est pourtant l'une des raisons qui ont fait naître l'euroscepticisme - voire l'europhobie - parmi les populations du continent. Sa carrière est si symptomatique qu'on dirait une allégorie anticapitaliste au second degré : atlantiste inféodé à G.W. Bush et collaborateur de l'invasion US de l'Irak [1], donc installé à Bruxelles en juin 2004 sous l'impulsion de Tony Blair, M. Barroso devenu président de la Commission s'est opposé à toute régulation du système financier... Reconduit à la tête de la Commission en 2009 par les gouvernements européens (malgré la crise provoquée par la dérégulation financière), il engage l'UE dans le piège du traité transatlantique de libre-échange, qui se met en place inexorablement malgré la révolte croissante de l'opinion et quelques rodomontades de gouvernants...  Il faut ajouter à cela, par exemple, le fait que M. Barroso ait voulu imposer - au mépris des opinions nationales - la directive Bolkestein libéralisant les services. Ou sa pression obstinée en faveur de l'industrie biotechnologique. Ou l'aggravation constante des conflits d'intérêts dans les sphères "scientifiques" et dirigeantes de l'UE - censées rendre des arbitrages dans des domaines engageant la santé publique...

    L'indécence du transfert de M. Barroso chez Goldman Sachs "éclabousse toute l'Union", affirment nos médias. Mais ils admettent que ce transfert "n'a violé aucune règle" et que "c'est là le problème" [4].

    Ils devraient aller plus loin, et admettre que cette absence de règle révèle la véritable nature de l'UE. Loin d'un fédéralisme qui reste l'idéologie de moins d'1% des Européens, et encore plus loin de toute idée de politique économique, l'Union n'est qu'une technocratie au service de la dérégulation financière.

    Inutile d'objecter "l'idéal" ou "le rêve",  jamais concrétisés sinon dans des réalisations mineures (l'éternel argument Erasmus) ; réalisations qui eussent pu naître d'accords d'Etat à Etat... La véritable nature de l'UE est celle d'une utopie (le libre-échangisme absolu), imposée par la voie technocratique dans l'intérêt d'une oligarchie.

    Les faits sont là. Tant que nos commentateurs et nos dirigeants ne les reconnaîtront pas, ils verront s'amplifier ce qu'ils nomment "populisme" par un abus de langage qui ne trompe plus personne. Un "populisme" que l'indécence de M. Barroso va encore renforcer.

    Patrice de Plukett

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    [1]  Premier ministre portugais, il avait mis ses aéroports à la disposition des vols secrets de la CIA transportant des "suspects" arrêtés au mépris du droit des gens.

    [4]  Jean Quatremer, liberation.fr, 9/07.

     

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    11 juillet 2016

     © MaxPPP

     

     

    Sorel Philippe2.jpgAprès l'annonce de l'exclusion de Monique Iborra du Parti Socialiste, le maire de Montpellier, Philippe Saurel réagit et dénonce dans un communiqué les manœuvres du PS. La députée de Haute-Garonne a été exclue pour avoir soutenue Philippe Saurel lors des dernières élections régionales.

    Par Fabrice Dubault

     

    La guerre entre le maire de Montpellier et le PS est toujours vive. Exclu du parti socialiste en janvier 2014, Philippe Saurel désormais DVG nargue ses anciens amis à chaque élection, avec de bons résultats.

    La guerre Saurel/PS depuis 2013

    Après la bataille des municipales, remportée par Philippe Saurel en 2014, après celle des départementales de mars 2015 où le maire DVG de Montpellier fait élire 4 de ses 5 listes sur sa ville, après les régionales où il obtient tout de même 5% en Occitanie au 1er tour, le PS lance les hostilités en vue des législatives qui suivront les présidentielles de 2017.

    Dans le collimateur du PS, les soutiens socialistes du maire de Montpellier aux dernières élections régionales.
    Monique Iborra, députée de la 6e circonscription de Haute-Garonne depuis 2007, vient d'être exclue du PS, pour cause de "soutien à l'ennemi" Saurel. Elle avait fait campagne en 2015 pour la liste Saurel.

    "Le PS poursuit ses manœuvres d'un autre siècle"

    Philippe Saurel dans un communiqué dénonce une attitude destructrice du parti socialiste envers la gauche en Languedoc-Roussillon.

    Le Parti Socialiste, après avoir perdu Toulouse, Narbonne, Carcassonne, après s'être maintenu à Béziers, au 2ème tour des municipales, faisant élire le Front National, poursuit ses petites manœuvres d'un autre siècle".


    Il souligne que Montpellier reste la seule grande ville de gauche dans le midi de la France, de Nice à Bordeaux.
    Philippe Saurel avait lui même été exclu du parti socialiste en 2014 pour avoir maintenu sa candidature dissidente, aux élections municipales de Montpellier, contre Jean-Pierre Moure, candidat officiel du PS. Élections qu'il a remportées au second tour avec 37% des suffrages, 10 points devant son rival.

    Des députés socialistes ont lancé une pétition contre l'exclusion de Monique Iborra, Christophe Caresche demande au Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, de «reconsidérer» la décision frappant la députée de Haute-Garonne.

    Monique Iborra est élue de la 6e circonscription de Haute-Garonne depuis 2007. Si son exclusion du PS est maintenue reste à savoir quel sera le candidat socialiste investi par les socialistes sur cette circonscription pour 2017.

    Le communiqué de presse de Philippe Saurel

    Monique Iborra, députée socialiste de Haute-Garonne, fidèle soutien du gouvernement, a été exclue sous prétexte d'avoir soutenu ma candidature citoyenne, divers-gauche et écologiste aux élections régionales de décembre 2015.

    Exclue pour avoir soutenu un exclu !

    Le Parti Socialiste, après avoir perdu Toulouse, Narbonne, Carcassonne, après s'être maintenu à Béziers, au 2ème tour des municipales, faisant élire le Front National, poursuit ses petites manœuvres d'un autre siècle.

    A Montpellier, la fessée des municipales, des départementales et du premier tour des régionales (Citoyens du Midi 24%, PS 16%) aurait dû inciter le PS à plus d'intelligence.

    Montpellier reste la seule grande ville de gauche dans le midi de la France, de Nice à Bordeaux.

    Solferino à ce jour, est plus fort pour exclure que pour rassembler les 90% de Français qui refusent les partis politiques et pourtant la plupart d'entre eux sont républicains et souvent de gauche !

    Monique Iborra, est sage-femme de profession, comme moi elle ancre son engagement politique dans le pragmatisme et la proximité avec le citoyen. Elle est exclue pour avoir seulement exprimé avec courage sa liberté de choix et de pensée.

    Solférino a une fois de plus tué Jaurès...


    Philippe Saurel