G-BDQD17ZWM0

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

le pays réel - Page 37

  • Alain Finkrielkraut : Un "néo-réac" sous la Coupole

     

    Alain Finkielkraut a prononcé son discours de réception à l'Académie française (on dit son "remerciement"), où il avait été élu en avril 2014. On se souvient que cette élection avait été accompagnée des cris d'orfraie du petit monde médiatico-bobo, scandalisé de l’élection d’un pareil réactionnaire.

    D’une part elle nous a donné le plaisir d'assister à l'effondrement d'une pensée, et peut-être même d'un système qui ne séduit plus les esprits. Les mouvements de l'histoire sont toujours lents nous a appris Jacques Bainville, ceux de la pensée également. Mais l'Académie s'est une fois de plus honorée de résister au mauvais air du temps.

    D'autre part, le discours prononcé sous la coupole n'en fut pas moins éminent : "Le nationalisme, voilà l'ennemi : telle est la leçon que le nouvel esprit du temps a tirée de l'histoire, et me voici, pour ma part, accusé d'avoir trahi mon glorieux patronyme diasporique en rejoignant les rangs des gardes-frontières et des chantres de l'autochtonie. Mais tout se paie : ma trahison, murmure maintenant la rumeur, trouve à la fois son apothéose et son châtiment dans mon élection au fauteuil de Félicien Marceau. Les moins mal intentionnés eux-mêmes m'attendent au tournant et j'aggraverais mon cas si je décevais maintenant leur attente".

    Alors il a répondu à leur attente mais il les a déçus.

    Dans de nombreux ouvrages dont le très controversé L'identité malheureuse, Alain Finkielkraut n’a cessé de déplorer la disparition progressive de notre culture, notre langue, notre littérature, notre religion, nos traditions et tout simplement notre art de vivre, pour en arriver à l'être désincarné dont rêve tout dictateur, notamment le dictateur consumériste américain. Et de regretter que la France "semble glisser doucement dans l’oubli d’elle-même".

    "Notre héritage, qui ne fait certes pas de nous des êtres supérieurs, mérite d’être préservé, entretenu et transmis aussi bien aux autochtones qu’aux nouveaux arrivants. Reste à savoir, dans un monde qui remplace l’art de lire par l’interconnexion permanente et qui proscrit l’élitisme culturel au nom de l’égalité, s’il est encore possible d’hériter et de transmettre".

    Fils d'un juif déporté, son remerciement, au terme duquel il devait, selon une belle tradition, faire l'éloge de son prédécesseur, Félicien Marceau, homme de lettre belge, condamné par contumace à 15 ans de travaux forcés pour collaboration avec l'ennemi, condamnation qu'Alain Finkielkraut juge "exorbitante", était très attendu. « Il n'y a pas de hasard, pensent nos vigilants, et ils se frottent les mains, ils se lèchent les babines, ils se régalent à l'avance de cet édifiant spectacle ».

    Mais il eut été étonnant que Finkielkraut s'abaissât à un jeu malsain.

    Rappelant Richelieu, fondateur de l'Académie, il cite Pierre Gaxotte, l'historien de l'Action française, évoquant Briand : "Comme il nous hait ! Il nous en veut de tout et de rien, de notre ciel qui est bleu, de notre air qui est caressant, il en veut au paysan de marcher en sabots sur la terre française et de ne pas avoir eu d'ancêtres chameliers, errant dans le désert syriaque avec ses copains de Palestine". Il reprend Simone Weil (la philosophe, pas l'autre) et affirme, comme elle l'avait écrit dans L'enracinement, avoir été étreint par le "patriotisme de compassion" ... "non pas donc l'amour de la grandeur ou la fierté du pacte séculaire que la France aurait noué avec la liberté du monde, mais la tendresse pour une chose belle, précieuse, fragile et périssable. J'ai découvert que j'aimais la France le jour où j'ai pris conscience qu'elle aussi était mortelle, et que son "après" n'avait rien d'attrayant".

    Puis c’est tout en nuances qu’il analyse l’évolution intellectuelle de Louis Carette, le véritable nom de Félicien Marceau.

    Celui-ci occupait le poste de chef de section des actualités au sein de Radio-Bruxelles, placé sous le contrôle direct de l'occupant. Lorsque la connaissance des mesures prise contre les juifs commencent à se répandre, il écrit " Je puis concevoir la dureté. Je suis fermé à la démence. Je résolus de donner ma démission".

    "Ce geste ne lui est pas facile" commente Finkielkraut. "Deux hontes se disputent alors son âme : la honte en restant de collaborer avec un pouvoir criminel ; la honte, en prenant congé de laisser tomber ses collègues et de manquer ainsi aux lois non écrites de la camaraderie". Il explique longuement sa démarche, "révulsé par la guerre immonde qui suscite tout ce qu’il y a d’immonde dans le cœur déjà immonde des braillards" et rappelle que De Gaulle lui a accordé la nationalité française en 1959 et que Maurice Schumann a parrainé sa candidature à l’Académie française.

    Son discours stigmatise tous ceux qui, sans nuance mélangent les époques et les hommes pour ne juger qu'à l'aune d'un moment : "Aux ravages de l'analogie, s'ajoutent les méfaits de la simplification. Plus le temps passe, plus ce que cette époque avait d'incertain et de quotidien devient inintelligible. Rien ne reste de la zone grise, la mémoire dissipe le brouillard dans lequel vivaient les hommes, le roman national qui aime la clarté en toutes choses ne retient que les héros et les salauds, les chevaliers blancs et les âmes noires"…

    … "Car les hommes prennent pour l'être vrai le système formé par la rumeur, les préjugés, les lieux communs, les expressions toutes faites qui composent l'esprit du temps. Cartésiens et fiers de l'être, ils ont le cogito pour credo. « Je pense, donc je suis » disent-ils alors que, le plus souvent, au lieu de penser, ils suivent"

    "Les démocrates, les modernes que nous sommes, prétendent n'obéir qu'au commandement de leur propre raison, mais ils se soumettent en réalité aux décrets de l'opinion commune".

    Et de déclarer solennellement sous cette coupole, devant les représentants de l'intelligence et de la culture française, protecteurs de la langue :"Je ne me sens pas représenté mais trahi et même menacé par les justiciers présomptueux qui peuplent la scène intellectuelle"…

    Il analyse enfin longuement l'œuvre littéraire de Félicien Marceau : "Félicien Marceau appartient à cette période bénie de notre histoire littéraire, où les frontières entre les genres n'étaient pas encore étanches. Les auteurs les plus doués circulaient librement d'une forme à l'autre et savaient être, avec un égal bonheur, romanciers, essayistes, dramaturges".

    Sa conclusion résume, dans un magnifique raccourci, les pensées distillées quotidiennement par les penseurs-censeurs enfermés dans leurs certitudes, leurs caricatures et finalement leurs erreurs, grands prêtres satisfaits du penser correct :

    "C'est la mémoire devenue doxa, c'est la mémoire moutonnière, c'est la mémoire dogmatique et automatique des poses avantageuses, c'est la mémoire de l'estrade, c'est la mémoire revue, corrigée et recrachée par le Système. Ses adeptes si nombreux et si bruyants ne méditent pas la catastrophe, ils récitent leur catéchisme. Ils s'indignent de ce dont on s'indigne, ils se souviennent comme on se souvient".

    La place manque ici pour évoquer la magnifique réponse de Pierre Nora. Le directeur des Débats a rendu un hommage appuyé à Alain Finkielkraut après le départ de quelques grincheux. Dans Marianne (oui, oui Marianne !) Laurent Nunez se demande si ces "idiots" (sic) ont bien tout compris.

    Il entretient avec le nouvel académicien, dit-il, "une amitié distante" faite de "tout ce qui nous rapproche et nous réunit : une sensibilité attentive au contemporain, un judaïsme de génération et d’enracinement décalé, un souci de l’école et de la transmission, un rapport intense à la France, à sa culture, à sa langue, à son histoire.

    Il formule le même constat sur "la désintégration de l’ensemble national, historique et social et même sur le naufrage d’une culture dans laquelle nous avons tous les deux grandi".

    Mais :

    "À mon sens, le mal vient de plus loin, de la transformation douloureuse d’un type de nation à un autre que tout mon travail d’historien a cherché à analyser. Ses causes sont multiples et l’immigration me paraît avoir joué surtout un rôle d’accélérateur, de révélateur et de bouc émissaire. En un sens, je suis, en historien, encore plus pessimiste que vous. L’identité nationale, vous disais-je, serait peut-être aussi malheureuse s’il n’y avait pas un seul immigré, car le problème principal de la France ne me paraissait pas la puissance de l’Islam, mais la faiblesse de la République".

    Et pour finir :

    L’Académie française représente, sachez-le, le conservatoire et le condensé de tout ce qui vous tient le plus à cœur : une tradition historique vieille de près de quatre siècles, la défense de la langue dans son bon usage, le respect de la diversité des personnes dans l’unité d’un esprit de famille et le maintien, par-delà l’abîme de nos différences, d’une éternelle courtoisie. La Compagnie vous a ouvert les bras, vous allez connaître avec elle ce que c’est qu’une identité heureuse".

    Déception bien sûr de ceux qui attendaient une condamnation sans appel, sinon une exécution, de Félicien Marceau d'abord, d'Alain Finkielkraut ensuite. Aussitôt les écrans et les radios se sont fermés, les patrons de la pensée manipulée sont partis pratiquer leur terrorisme intellectuel sur une autre victime, la discrétion s'est abattue sur cette brillante entrée à l’Académie où, faut-il le rappeler, la famille d’Orléans a son siège attitré sous la coupole. Ce fut, pour l’occasion, une fille de feu le comte de Paris qu’une limousine noire aux vitres teintées a amenée jusqu’à la cour intérieure pour respecter cette règle multiséculaire. Il est plaisant de constater que l'Académie n'entend pas rompre le fil de l'histoire.

    Henri Bec

  • Théâtre des franciscains : toujours de très beaux spectacles

     

    Le théâtre des franciscains développe une programmation de grande qualité tant dans le domaine classique que dans le contemporain. Nous sommes loin des fantaisies pseudo culturelles tenues hors d'eau par de scandaleuses subventions.

    De nombreuses personnes nous ayant fait savoir qu'elles souhaitaient être informées plus tôt, nous publions ci-dessous les prochains spectacles.

    Vous pouvez également consulter l'intégralité du programme ICI

    Et toutes les annonces sur beziers1.fr

     

    Programme Franciscains-1.jpg

    Programme Franciscains-2.jpg

  • Une partie de l’âme de la France est bien morte le 21 janvier 1793

     

    Il y a 223 ans, le 21 janvier 1793, le bon roi Louis XVI était exécuté sur l’actuelle place de la Concorde, après un procès politique mené par des révolutionnaires ayant décidé qu’il fallait éliminer l’incarnation charnelle de la France pour mieux reconstruire un nouveau régime politique désincarné et substituer à la religion chrétienne celle de la république déifiée. Nouvelle religion qu’il faudra parfois imposer au peuple malgré lui comme le génocide vendéen le rappelle.

    Ensuite, ce sera au tour de Marie-Antoinette. En tuant le roi, on ne tue qu’un roi. En tuant la reine, les révolutionnaires tuaient la royauté. La plus prestigieuse des royautés terrestres d’alors.

    Puis ce sera le dauphin, que les prétendus représentants des « Lumières » et des droits de l’homme vont laisser mourir de froid, de faim et de maladie dans un cachot à l’âge de 10 ans.

    En tuant le roi, la révolution dite française tua le Père et l’Amour charnel qui unissait une institution incarnée avec son peuple, son pays et sa culture.

    Faut-il rappeler que le roi Louis est bien éloigné des images de la propagande républicaine véhiculée dans les écoles ? Qu’il refusa de faire tirer sur le peuple et évita à la France une guerre civile que les enragés révolutionnaires engageront néanmoins dans leur folie destructrice. Qu’il s’enquit jusqu’au seuil de sa mort du devenir de monsieur de La Pérouse et de ses équipages dont l’expédition constituait le sommet du rayonnement humaniste, de la spécificité et de la culture scientifique françaises. Qu’il pardonna à ses bourreaux et laissa un testament bien éloigné de l’image de monarque absolu qu’on veut faire croire aux Français :

    « Je pardonne de tout mon cœur à ceux qui se sont faits mes ennemis sans que je leur en aie donné aucun sujet ; et je prie Dieu de leur pardonner, de même qu’à ceux qui par un faux zèle ou par un zèle mal entendu, m’ont fait beaucoup de mal (…) Je recommande à mon fils, s’il avait le malheur de devenir roi, de songer qu’il se doit tout entier au bonheur de ses concitoyens ; qu’il doit oublier toute haine, tout ressentiment, et nommément ce qui a rapport aux malheurs et aux chagrins que j’éprouve ; qu’il ne peut faire le bonheur des peuples qu’en régnant suivant des lois […] Je pardonne encore très volontiers à ceux qui me gardent, les mauvais traitements et les gênes dont ils ont cru devoir user envers moi. […] Je finis en déclarant devant Dieu, et prêt à paraître devant lui, que je ne me reproche aucun des crimes qui sont avancés contre moi. »

    La royauté faisait de l’État et de la France un bien commun à tous, exempt de tout combat ou accaparement politique par un parti ou une idéologie, un bien commun qui transcendait les générations et les sensibilités. Il suffit de voir le spectacle affligeant de nos actuels « Résidents de la République », monarques fainéants ou incompétents, sans foi ni loi, arrivés au pouvoir suprême après avoir éliminé père et mère et renié toutes leurs valeurs et promesses, prêts à toutes les compromissions et turpitudes pour se maintenir dans leur palais, pour se dire qu’une partie de l’âme de la France est bien morte le 21 janvier 1793.

    « Le jour où la France coupa la tête à son roi, elle commit un suicide » (Ernest Renan).

  • Conseil départemental : les opérations de vote du budget 2016

     

    Arrive le temps des votes des budgets dans les collectivités territoriales.

    Au conseil départemental de l'Hérault, ce budget sera évoqué au cours de trois séances de l'assemblée générale, les 15, 16 et 17 février prochains. Il est obligatoirement précédé d'un débat d'orientation budgétaire (DOB). Nous portons à votre connaissance le rapport qui sera discuté lors de l'assemblée du 25 janvier.

    Pour prendre connaissance du document cliquez ICI

    "Ah ! qu'en termes élégants ces choses là sont mises" : Il s'agit plutôt d'annoncer l'augmentation des taux, sans le dire tout en le laissant entendre. Une fois de plus, à vos portefeuilles !

    Vous pouvez retrouver le tout sur le site beziers1.fr

  • Frédéric Rouvillois jette un pavé dans la mare. A lire !

    Après avoir donné un important entretien au Figaro "Le mot ‘République' est à la fois vide et sacré", Frédéric Rouvillois rouvre le débat sur la République sur le site Atlantico. Et il répond à quelques unes des objections qu'Eric Zemmour lui a opposées dans le même Figaro. Ainsi, le débat sur la République, sur ses valeurs, sur la pertinence de la forme républicaine de l’État, sur la dialectique république ou monarchie, se prolonge et s'approfondit ... A vrai dire, cette sorte de contestation de la République, semble être devenue latente, voire banale, dans le débat politique français. Est-ce une tendance lourde ?

    ______________________________

     

    Rouvillois.jpgFrédéric Rouvillois est professeur de droit public et écrivain.

    Professeur agrégé de droit public à Paris V depuis 2002, où il enseigne le droit constitutionnel et le contentieux constitutionnel, il centre ses travaux sur le droit de l’État et sur l’histoire des idées et des représentations. Il est depuis 2004, conseiller de la Fondation pour l’innovation politique. Il a publié en 2006 Histoire de la politesse de 1789 à nos jours et Histoire du snobisme en 2008.

     

    Depuis les débats qui ont suivi les attentats de Charlie Hebdo, la surutilisation des termes "républicains" et "République" semble avoir désactivé leurs contenus. Mais leur définition n'a-t-elle jamais été fixe depuis la révolution française ?

    Des républicains antimondialistes aux républicains européistes, des républicains souverainistes aux républicains libéraux, du FN au Front de Gauche, de Hollande à Sarkozy, tout le monde se revendique républicain, alors qu’en réalité personne ne le serait vraiment. La République a beau se retrouver sur toutes les langues des politiques et sous toutes les plumes, la belle est portée disparue. La litanie des "valeurs républicaines", religieusement psalmodiée, à chaque sermon politique depuis les attentats du 11 janvier, sonnerait complètement creux.

    Tel est le pavé que Frédéric Rouvillois jette dans la mare du consensus mou en démontrant, dans son nouvel essai, "Être (ou ne pas être) républicain", qu’il est impossible de déterminer ce qu’est la République, et que par conséquent celle-ci serait indéfinissable et insaisissable. 

    Le parti pris est audacieux, le constat déconcerte, l’analyse déroute et la conclusion met mal à l’aise. Sous le poids d’une argumentation historique bien étayée, Frédéric Rouvillois s’amuse à faire vaciller cette République que l’on croyait indéboulonnable, bien installée sur son sacro-saint triptyque Liberté-Egalité-Fraternité, auquel s’est ajoutée l’incontournable laïcité et fait voler en éclat nos préjugés de citoyens engagés.

     

    Isabelle Marchandier : Dans sa chronique du Figaro de la semaine dernière, Éric Zemmour vous accuse de vouloir "déconstruire une République qui n'existe plus" et ce faisant de "mettre une claque à votre grand-mère"…Que lui répondez-vous ?

    Frédéric Rouvillois : J'ai infiniment d'estime pour Éric Zemmour et pour les combats qu’il mène tambour battant, à la hussarde, ou plutôt, à la façon des soldats de l'an II, qui sont à la base de sa mythologie personnelle. Mais là je crois qu'il se trompe de cible. Le propos de mon petit essai n'est pas de déconstruire une République qui n'existe plus, mais de constater que "La République", en tant qu'essence, n'a jamais existé. Il y a eu, à toutes les époques, des Républiques aux innombrables visages, parfois démocratiques ou despotiques voire totalitaires, parfois libérales ou nationales, parfois universalistes ou particularistes. C'est pourquoi, dire de quelqu'un qu’il est républicains, ou qu’il ne l’est pas, n'a pas beaucoup de sens, comme le disait déjà Proudhon au XIXe siècle. Ce que je dénonce ici, ce n'est donc pas la République, d’hier ou d’aujourd’hui, c'est plutôt l'usage de ce mot, "républicain", et l'effet de sidération, d'hypnose, et d'occultation qui en résulte. Il suffit de prononcer ce mot sacré ou bien l'une de ses déclinaisons - comme les fameuses "valeurs républicaines" - pour que chacun se taise et s'incline. 

    Qu'à certaines époques, des Républiques aient effectivement défendu la nation et la souveraineté, comme le rappelle Éric Zemmour, ne fait aucun doute. Mais là où il y a abus, à mon sens, c’est de considérer ces thèmes, nation, souveraineté, etc, comme intrinsèquement liés à la République, ou à ce que Zemmour appelle les "anciens principes de la république", bref, à une République authentique, véritable, que l'on pourrait donc légitimement opposer, comme il le fait, à une République factice, contrefaite, usurpatrice, celle qui brûle tout ce que l'autre a adoré, et qui adore tout ce qu'elle a brûlé. Pour reprendre encore les termes d'Éric Zemmour, "les prétendus républicains d'aujourd'hui" ne sont, au fond, pas moins républicains que "les farouches républicains" d'hier, même si les uns bradent la nation que les autres ont voulu défendre jusqu'à la mort, la leur, et celle des autres. Simplement, ces derniers étaient des républicains patriotes, alors que les autres, convaincus que la patrie est désormais désuète et dépassée, ne le sont pas.

    Éric Zemmour reproche, à juste titre, aux républicains d’aujourd’hui de dire "la République pour ne pas dire la France (…) pour déraciner à nation et son peuple". Mais les républicains d'hier en furent-ils vraiment innocents lorsqu'ils proclamaient que la France commençait avec eux, et qu’ils s'acharnaient à éradiquer minutieusement la mémoire, et donc les racines de l'ancienne France, au nom d'un progrès nécessaire et d'une raison universelle ?

     

    Pour contrer la montée de la radicalisation islamiste et la désaffiliation nationale, en appeler à une République forte qui réaffirme l’autorité de ses principes ne servirait donc à rien ?

    Le suffrage universel, l’école, l’universalisme ou la laïcité, aucun de ces critères que l’on a l’habitude de citer pour définir la République ne sont spécifiquement républicains puisqu’ils existent dans des systèmes qui ne sont pas des Républiques tout en étant absents de nombreuses Républiques, passées ou présentes. Derrière le mot République, derrière cette unanimité de façade, il y a en fait un profond désaccord sur la chose. Si on prend l’exemple de ce que j’appelle "la légende républicaine", forgée sous la III République, on est frappé de voir comment cet ensemble d’idées et de thématiques s’avèrent incompatibles avec la réalité du fonctionnement de la Ve République. La primauté du parlement, l’absence d’incarnation du pouvoir, le principe de représentation sont à l’opposé de la démocratie directe et du référendum. Pour la gauche socialiste et radicale, la République gaullienne n’est pas une véritable République alors qu’a contrario pour le conservateur de droite gaulliste, la Vème République est un très bon système qui est parfaitement républicain. Le même mot sert à désigner des réalités antagonistes. La République de Vincent Auriol n’est pas celle du Général. Bref, la République des uns est donc l’anti-République des autres.

    Dans ces conditions, à quelle République faut-il en appeler ? Et à quels principes ? Si l’on ne sait même pas ce dont on parle, peut-on espérer contrer un mouvement qui menace jusqu’à l’existence même de notre civilisation ?

     

    Pourtant l’école républicaine a été clairement définie par l’école du mérite… Les intellectuels qui fustigent la réforme actuelle du collège, la suppression de l’épreuve d’histoire au concours de l’ENA ou encore l’idéologie pédagogiste qui prône l’autonomie du savoir au détriment de l’apprentissage, parleraient-ils dans le vide ?

    L’école dite républicaine, celle de la III république à laquelle font allusion Alain Finkielkraut, Marcel Gauchet et d’autres, correspond trait pour trait à l’école qui est organisée à la même époque dans l’empire Allemand, qu’il n’est pas d’usage, à ma connaissance, de qualifier de républicaine. Ce que nos thuriféraires de l’apprentissage des fondamentaux appellent "l’école de la République", c’est une école mise en place en France à un certain moment, notamment par une certaine République et qui existe aujourd’hui dans des régimes qui ne sont pas forcément républicains. Récompenser les bons élèves, établir une sélection à l’entrée du lycée, n’a rien de spécifiquement républicain. Même si Jules Ferry a fait oublier Guizot, voire Charlemagne, la méritocratie n’est absolument pas l’attribut de la République. La promotion sociale existait sous la monarchie Française comme elle existe aujourd’hui sous la monarchie marocaine.

    Au fond, "L’école de la République", n’est qu’un grand mot employé pour mettre en valeur un discours, par ailleurs parfaitement légitime, mais qui n’a pas besoin de ce supposé supplément d’âme pour être compris par les Français.

     

    S’il y a une telle discordance entre la République en tant que représentation et la République en tant que réalité historique, est-ce à dire que le républicanisme est une idéologie ?

    Il y a un côté idolâtrie dans ce mot républicain qui est utilisé comme un grigri que l’on agite dans l’espoir d’exorciser nos peurs et nos angoisses et de faire disparaitre l’ensemble de nos maux : la crise du vivre-ensemble, la dépolitisation, la montée des extrémismes, etc, etc…Mais ce mot sert surtout à ne pas se poser certaines questions. Il suffit de prononcer le mot "républicain" pour que la messe soit dite. Son évocation induit une sorte de génuflexion mentale qui conduit au mutisme et à la censure du débat. 

    C’est un peu comme dans la Rome antique où lorsque l’empereur paraît, tout le monde se tait et se prosterne. Par ailleurs, si ce mot exorcise, il diabolise aussi en agissant comme un instrument pour exclure les concurrents menaçants, les ennemis politiques - comme le FN aujourd’hui ou les communistes avant-hier. Or, accuser le FN de ne pas être un parti républicain est un non-sens. Le FN peut se dire républicain au même titre que les autres partis. Ni moins, ni plus.

     

    Pourtant ce n’est pas parce que la république n’est pas, qu’elle n’existe pas ! La manifestation après les attentats contre Charlie Hebdo n’a-t-elle pas été une démonstration de ce que peut-être une République effective? Les 4 millions de gens réunis place de la République n’ont-il pas rendu vivant ce slogan "liberté-égalité-fraternité" pourtant si abstrait ?

    Même si cette marche a eu une signification importante, il faut rappeler que ce n’était qu’une infime minorité qui était présente dans la rue. Mais surtout, que cette marche "républicaine" du 11 janvier 2015 n’était pas en soi plus républicaine que la marche organisée à Madrid en mars 2004, au lendemain des attentats, n’était monarchiste ! Dans ces deux cas, ces marches contre le terrorisme n’étaient pas liées à la nature d’un régime politique mais à la volonté populaire de manifester une solidarité, une union, une appartenance. C’est plutôt vers l’adjectif "nationale" qu’il aurait fallu se tourner. Pendant la première Guerre Mondiale, lorsque tous les partis ont appelé à lutter ensemble contre l’ennemi, c’est l’union sacrée qui fut évoquée. Si, en janvier 2015, on avait osé parlé "d’union sacrée" ou "d’union nationale", on aurait sans doute été plus juste et plus fort que cette invocation à répétition du mot "républicain" qui ne signifie plus grand-chose et qui n’émeut plus grand monde.

    L’usage abusif et débridé du mot républicain serait donc révélateur d’une sorte de masochisme national qui empêcherait de prononcer le mot français, trop connoté… 

    Le mot "républicain" évite de dire France, Nation, élite, sélection, exigence, et même démocratie… C’est une sorte de vocabulaire de substitution qui permet de tout laisser entendre sans rien dire de précis. Il faudrait renoncer à avoir recours à ce mot fourre-tout pour pouvoir enfin désigner précisément les réalités et se poser les bonnes questions, à commencer par celle de la communauté, de l’appartenance à une même nation. Or, les gesticulations autour du mot républicain et de ses substantifs qu’on lui accole conduisent à éliminer cette question. Ce mot, "républicain",  joue désormais le rôle d’un rideau occultant qui conduit à faire l’impasse sur les vraies questions. Au nom de la République, on refuse de s’interroger sérieusement et posément sur l’identité nationale. La République se substitue à la question de l’identité, en rendant cette question absurde et presque obscène. A lui seul, le mot neutralise le débat, le rend sans objet. Pour un républicain, l’identité de la France, c’est la République, comme si la France n’existait que depuis 1792 et que tout ce qui n’était pas républicain, n’était pas français. Remplacer le mot "identité française" par le mot "républicain" permet d’occulter tout un pan de notre histoire, d’éliminer une grande partie de notre tradition, d’évacuer la problématique du Christianisme, et au fond de reconstruire à moindre frais un être politique qui ne s’appellerait France que par hasard.

     

    Vous faites confronter la République à sa réalité historique mais jamais vous ne la mettez à l’épreuve des problèmes actuels posés par le multiculturalisme et l’intégration des nouvelles générations issues de l’immigration, est-ce à dire que la République, de par sa nature floue et contradictoire et par son universalisme abstrait, est incapable d’y répondre ?

    Avant d’intégrer, il faut pouvoir incarner. On ne se rallie pas à une abstraction pure, sauf dans les livres de Kant ! Dans la réalité, il faut quelque chose de tangible, de visible, de connaissable et de reconnaissable. Même les religions se sont incarnées par un être divin vers lequel les yeux pouvaient se tourner et les cœurs s’ouvrir. Au mieux, la République est incarnée par Marianne. Sa création est d’ailleurs intéressante puisqu’elle montre bien que même les républicains n’ont pas pu se satisfaire d’une abstraction pure. Après avoir utilisé d’autres types de symboles, ils vont créer cette Marianne à l’iconographie changeante, cette déesse sans visage. Mais, je me répète, parler de la France, de son histoire, de son peuple, de son destin et de ses racines, serait sans doute beaucoup plus satisfaisant.

     

    Si comme dit Camus "mal nommer les choses, c’est ajouter au malheur du monde." Etre ou ne pas être républicain, telle ne serait pas la question ?

    Toutes choses égales par ailleurs, ce petit essai se propose de procéder au même exercice salutaire que le rasoir d’Ockham, c’est-à-dire de contribuer à éliminer toute une série de questions et de considérations non seulement inutiles et dépourvues d’intérêt mais surtout trompeuses. Au terme de ma réflexion, je peux affirmer que le mot "républicain" n’est pas un mot pertinent dans le langage politique contemporain et devrait être relégué au musée des antiquités.

    Propos recueillis par Isabelle Marchandier - Atlantico

  • Concert classique au théâtre des franciscains

    1-1.png
    2-1.png 3.png
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    CONCERT CLASSIQUE


    OLIVIA GAY, CÉLIMÈNE DAUDET, RYOKO YANO

    En partenariat avec OCB-MUSIQUé

    SAMEDI 9 JANVIER - 19h30 -

    THÉÂTRE DES FRANCISCAINS
    13  , bd Du Guesclin, 34500 Béziers

    Un trio féminin pour un concert plein de grâce

    Trio de Chostakovitch N.2 op.67
    Trio de Brahms N.1 op.8

     
    Cliquez ici pour télécharger le programme complet

  • Bonne et heureuse année 2016

     

    Isabelle des Garets et Henri Bec

    vous adressent leurs meilleurs vœux

     

    Il n'est un secret pour personne, à moins de faire preuve d'un optimisme à la fois aveugle et inconscient, que la France connaît et connaîtra des heures difficiles. Les propos démagogiques, les manœuvres et combinaisons politiciennes, les ambitions personnelles à l'approche des élections (mais ne sommes-nous pas en campagne permanente ?) ne sont pas faits pour arranger la situation.

    Les prémisses d'une réaction sont cependant perceptibles. Le système des partis est totalement déconsidéré et les formes de résistance à la déconstruction de notre société sont multiples.

    Face au médiocre et irresponsable pays légal, c'est à la renaissance du pays réel que vont nos souhaits de ce début d'année.

    Isabelle.jpgHenri.jpg

  • Joyeuses fêtes de Noël !

     

    Cette année 2015 restera dans les mémoires une mauvaise année pour la France.

    Outre les terribles attentats de janvier et de novembre, qui n'ont fait que confirmer ce que beaucoup annonçaient depuis plusieurs années et que des politiciens de tous bords, ambitieux, inconséquents et irresponsables, n'ont rien fait pour éviter, la France s'est un peu plus enfoncé dans son déclin. Déclin de son influence dans le monde, déclin moral, déclin de sa civilisation, déclin politique.

    On ne répètera cependant jamais assez que le problème majeur et dramatiquement urgent posé à notre pays est celui du phénomène migratoire et de la politique immigrationiste mise en œuvre depuis 40 ans. Cette politique est menée en conformité avec les exigences de l'Union européenne, laquelle invoque, à la suite de l'ONU, le prétexte démographique, alors que cette même Europe ne fait volontairement rien pour encourager les politiques familiales des États membres, le tout noyé dans un mondialisme apatride et funeste. Au coût financier de l'immigration s'ajoute un coût en termes de communautarisme et de cohésion nationale. En 2004 déjà, l'Union européenne concluait à la nécessité d'un processus "à double sens, de compromis réciproque", c’est-à-dire à l'éclosion forcée de sociétés multiculturelles, et donc multi conflictuelles. Il ne s'agit pas de minimiser cette question comme le font presse et politiciens aveuglés par les slogans inconsistants des "valeurs de la République" ou du "vivre ensemble", une immigration de masse pouvant se trouver à l'origine d'une substitution ethnique ou culturelle de population.

    A l'évidence cette grave question n'aura pas de solution humainement satisfaisante en dehors de la mise en route d'une nouvelle dynamique française, détachée de l'emprise excessive des partis politiques. Le point crucial reste toujours la question institutionnelle. Tant qu'elle ne sera pas réglée, toutes contestations, protestations, manifestations, voire même révolutions demeureront inutiles et stériles. Ce n'est pas dans les combinaisons politiciennes, si savantes soient-elles, aggravées par l'élection du président de la République au suffrage universel et le quinquennat, qui polarisent à eux seuls toute la vie politique française, que l'on trouvera les solutions à nos échecs successifs.

    Au-delà des slogans, des annonces démagogiques à finalité exclusivement électorale, dans lesquelles la notion du bien commun est totalement absente, au-delà des promesses de "reprise" ou de "changement" annoncées, nous subissons presque quotidiennement le spectacle affligeant du grouillement des ambitions désordonnées de politiciens uniquement préoccupés par le final du grand spectacle qui nous attend en mai 2017. La France est en panne, chacun le sait. Panne politique, économique, sociale, surtout panne d'énergie, d'ambition, d'imagination. Toute espèce de volonté collective est peu à peu dissoute.

    Ce n'est pourtant qu'en rendant aux français le goût de la France, le désir de la faire avancer, de la faire gagner que l'on rendra possible un véritable redressement. Englués dans leur système mortifère, nos responsables n'en sont plus capables.

    Mais au milieu des décombres, dans un paysage de ruine et de désolation, la fête de Noël nous apprend qu'il n'est pas chimérique de croire à un retournement qui nous donnera l'espérance. Il faudra le provoquer par la volonté, l'énergie, le courage, l'abnégation, la persévérance et la constance. Dans son histoire la France a souvent montré qu'elle en était capable. Ce sont les vœux que nous formons pour cette nouvelle année.

    D'ici là les conseillers départementaux de Béziers et leurs remplaçants, vous souhaitent de joyeuses fêtes de Noël.

    Henri Bec

    2015-09-29-Photo-groupe.jpg

    Nous aussi sur ce blog, nous allons respecter la trêve de ces fêtes jusqu'au début janvier. Profitons en tous pour consolider nos idées et nos convictions. De nombreux ouvrages que nous avons répertoriés (ICI) sont là pour nous y aider. La liste est loin d'être limitative. Relisons également les éditoriaux de Politique magazine (ICI), la présentation de la Nouvelle Revue Universelle (ICI) ou l'analyse du livre de Philippe de Villiers (ICI).

    Si le temps vous en laisse le loisir, n’hésitez pas à écouter ci-dessous cette leçon de politique nationale dans l’interview donné par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine à TV Libertés (52 minutes). L'enregistrement a déjà quelques jours. Certains points ne sont plus d'une actualité brûlante, mais l'essentiel demeure.


     

  • Pour vos cadeaux de fin d'année, offrez un livre !

     

    VOUS AIMEZ BÉZIERS ?

    VOUS AIMEREZ CE LIVRE

     

    Livre Cavalié-dos.jpgPénétrant dans notre Panthéon local avec la froideur de l'historien, mais aussi avec le cœur d'un amoureux de sa ville qu'il désire plus que tout voir "réussir", Robert Cavalié chapitre consciencieusement ces hommes d'armes, d’Église, de loi, ces disciples d'Esculape et des sciences, des techniques et des arts.

    Se référant à "l'idée que l'on se fait de son passé qui oriente et détermine sa conception de l'avenir" (Mustafa Kemal – Ataturk), il nous convie à fréquenter une compagnie de beaux esprits.

    Ceux qui ont construit notre histoire, notre droit, cet art de l'organisation sociale, inventé le progrès, la santé, le confort et les arts qui nous paraissent si faciles aujourd'hui, mais qui se sont bâtis sur leur labeur et parfois leur génie.

    En leur rendant hommage, c'est leur dire merci.

    En vente à la librairie Clareton ou à commander à :

    Éditions du Mont

    4 rue Mistral

    34470Cazouls-les-Béziers

    238 pages -20 €

    www.editionsdumont.com

  • Gestion du conseil départemental : un exemple édifiant !

     

    LA PRESSE AUX ORDRES NE RÉPERCUTERA PAS

    CETTE INFORMATION

    Nous sommes les seuls en mesure de vous révéler ce qui se passe au conseil départemental. N'hésitez pas à inscrire vos amis et à faire connaître ce blog.

     

    Lors de l'assemblée plénière du conseil départemental, le 18 décembre dernier, une délibération nous était proposée, relative à la constitution d'une provision pour le risque de non recouvrement des indus RSA.

    Le montant versé indument au titre du RSA atteint une somme "supérieure" (terme même de la délibération) à 4 000 000,00 €. Sur la base d'un RSA actuellement fixé à 524.16 € pour une personne seule, cette somme représente plus de 7631 mois de RSA !

    Cela signifie, pour le moins,

    - que les vérifications lors de l'attribution de cette allocation sont inexistantes ou totalement insuffisantes.

    - qu'aucune ou peu d'actions de recouvrement ont été engagées, sachant que la prescription est de deux ans en cas "d'erreur" de déclaration et de cinq ans en cas de fraude.

    - qu'en raison même de la technique de la provision pour risque d'impayés, ce ne sont finalement que les créances totalement irrécouvrables qui sont inscrites.

    - qu'en résumé, plus de 4 000 000,00 € ont été distribués à un nombre inconnu de personnes qui ne pouvaient y prétendre...

    Vous avez là une idée des conditions dans lesquelles vos impôts sont distribués, sachant que nous ne savons pas :

    - sur quelles périodes s'étalent ces 4 000 000,00 €

    - quelles catégories de personnes sont concernées.

    - quelle est finalement la somme totale qu'il convient de prendre en compte en raison du flou (involontaire ?) des termes de la délibération.

    Comme d'habitude, il est fort probable que n'ayons jamais de réponse.

    L'inscription d'une telle provision étant une obligation légale, qui aurait du être mise en œuvre depuis longtemps, nous ne nous sommes pas opposés, mais abstenus, compte tenu des explications qui précèdent, après avoir fait connaître notre profonde désapprobation.

    Cliquez pour prendre connaissance de cette délibération ICI

    Henri Bec

  • Jean-Pierre Pelaez donne son avis sur Sortie Ouest : "un sujet de franche rigolade"

    O tempora, O mores !

    Théâtre de Taormine (Sicile), un des plus importants du monde antique.

     

    La gauche a toujours eu une conception très particulière de la culture, notamment du théâtre. Elle le destine à quelques intellectuels et autres "bobos", qui ne manquent pas de s'extasier devant l'audace d'un metteur en scène dont le génie  a consisté à faire lire des textes à la fois incongrus et incompréhensibles. Ceci resterait parfaitement son droit si ce type de fantaisie n'était pas grassement subventionné par les fonds publics. Complexe de supériorité aidant, ce cénacle est interdit à tout ce qui lui est étranger : "Nul n'aura de talent hors nous et nos amis" (Molière, Les Femmes Savantes). Jean-Pierre Pélaez, auteur dramatique à succès (voir son site) sait ce qu'il en coûte de ne pas appartenir au sérail. Nous publions ci-dessous la lettre bien sentie qu'il vient d'adresser au président du conseil départemental.

     

    Pelaez.jpg

     POUR POUVOIR LIRE CETTE LETTRE PLUS FACILEMENT CLIQUEZ

    SUR SA REPRODUCTION

    CI-DESSOUS

     

    2015-12-08-Courrier Pélaez-Mesquida-1.jpg

  • Franck Manogil, conseiller départemental : "unis derrière Louis Aliot nous pouvons battre la gauche !"

    Manogil.jpgAvec 31,83% des suffrages recueillis au premier tour, les électeurs ont choisi de porter Louis Aliot en tête des élections régionales en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Le Front National confirme une fois encore un ancrage territorial fort et s'affirme désormais comme la première force politique régionale.

    La stratégie d'ouverture des listes mise en place par Louis Aliot est une réussite. En ralliant à lui des élus sincères, d’anciens cadres de la droite et du centre, qui comme nous, sont attachés à la défense de la France, de sa culture et de son identité, il aura été possible de laminer Dominique Reynié, de le relayer à près de 13 points. Le faible score qu'il obtient ne lui permettra pas d'occuper le devant de la scène. Il appartient donc aux électeurs de droite de reconsidérer leur vote au profit de Louis Aliot, le candidat patriote, le seul capable de battre la gauche dimanche.

    Carole Delga et la majorité sortante recueillent 24,41% des voix, c'est 200 000 électeurs de moins qu'en 2010. Pour le parti Socialiste c'est un échec. Malgré les magouilles d'un découpage qui devait lui être favorable, le gouvernement et ses représentants essuient une fois encore un sérieux revers. Les socialistes sont désormais minoritaires sur notre territoire.

    Le 13 décembre, nous avons une occasion unique, celle d'en finir avec la gabegie socialiste. Rassemblons les électeurs patriotes. Unis derrière Louis Aliot nous pouvons battre la gauche !

    Franck Manogil Conseiller Départemental du canton de Béziers 3.

     

    Languedoc-Roussillon - Midi-Pyrénées

    Résultats de la région au 1er tour

    Liste conduite par

    Nuances

    Voix

    % Inscrits

       % Exprimés

     

    M. Louis ALIOT

    LFN

    653 547

    15,85

    31,83

     

    Mme Carole DELGA

    LUG

    501 307

    12,15

    24,41

     

    M. Dominique REYNIÉ

    LUD

    386 981

    9,38

    18,84

     

    M. Gérard ONESTA

    LVEG

    210 603

    5,11

    10,26

     

    M. Philippe SAUREL

    LDVG

    102 727

    2,49

    5,00

     

    M. Damien LEMPEREUR

    LDLF

    80 375

    1,95

    3,91

     

    Mme Sandra TORREMOCHA

    LEXG

    37 181

    0,90

    1,81

     

    M. Christophe CAVARD

    LECO

    34 940

    0,85

    1,70

     

    M. Gilles FABRE

    LDVG

    17 093

    0,41

    0,83

     

    M. Yvan HIRIMIRIS

    LDIV

    14 601

    0,35

    0,71

     

    M. Jean-Claude MARTINEZ

    LEXD

    14 172

    0,34

    0,69

     


  • Gérard Gautier, maire de Cers : "Avant la dernière ligne droite"

    G.Gautier.jpgLe Front National serait-il ce parti où seuls se retrouveraient les racistes, les xénophobes, les islamophobes, les antisémites et que sais-je encore ?

    À en croire les politiques de gauche comme de droite et une large part des médias c’est une affirmation qui ne peut et ne doit être contestée !....

    Bien sûr, compte tenu de leur bonne foi, il est inutile qu’ils en apportent les preuves, dès lors qu’ils sont convaincus et nous assurent détenir le monopole de toutes les vertus, de toutes les valeurs, de toutes les compétences !....

    Pourquoi vouloir les remplacer eux qui, depuis plus de trente ans, d’alternance en alternance, de rêve en rêve, font si bien !... Ils ont si bien réglé, avec brio, les problèmes du chômage, de la sécurité, de l’éducation, de l’immigration, du mal-logement, du pouvoir d’achat, des retraites, de la pression fiscale etc... ?

    Ainsi, les gens qui n’entrent pas dans leurs rangs, où la collusion droite gauche, ou gauche droite, ne pose plus de problème ou si peu, pour « faire barrage au Front National », sont des égoïstes, des imbéciles qui ne comprennent rien à rien !....

    Tel est leur message. Hormis eux rien n’est possible !...Hormis eux, détenteur de la molle « bien-pensance », et de l’indolent « politiquement correct » il n’y aurait que des fascistes, des réactionnaires, de stupides idiots et forcément, je le redis, racistes, xénophobes, islamophobes, antisémites... Et summum de réalisme, s’ils osent s’affirmer « Français de souche » ne seraient-ils pas des dégénérés fruit de la désespérante consanguinité ?...

    Quand arrêteront-ils de se moquer de nous ? Eux qui à cours d’idée reprennent aujourd’hui celles du FN que farouchement ils condamnaient hier !....

    Pourquoi n’ont-t-ils pas surveillé plus tôt les « fichés S », les imans aux prêches haineuses ? Pourquoi n’ont-ils pas mieux contrôlés nos frontières ? Pourquoi, implicitement ont-ils accepté les « quartiers de non droit » dans les citées dîtes « zone prioritaires » où l’argent public coule à flot pour réaliser des équipements, si vite pillés, alors que la France rurale se dépeuple petit à petit dépourvue des services publics ?....

    Et aujourd’hui, poussés dans leurs retranchements, au lieu de faire profil bas, avec arrogance ils ressortent le drapeau tricolore qu’ils ont laissé insulter et brûler dans les stades !... et ils chantent la Marseillaise (sauf Mme Taubira !) dont ils osaient encore hier condamner les paroles !...

    Qu’ils sachent que nous ne somment pas dupes, leurs drapeaux sentent un peu trop la naphtaline, et leur interprétation de la Marseillaise sonne faux à nos oreilles !...

    Alors que ceux qui pensent, et il est encore temps, que nous devons restaurer une France forte, fière, accueillante aussi, mais uniquement pour ceux qui l’aiment, respectent ses valeurs, son histoire, ses traditions millénaires... Que ceux qui veulent vivre « normalement » comme un certain président l’avait promis et qui a trahi ses engagements... ne se laissent pas, une fois encore, prendre aux chants des sirènes UMPS, et à leurs discours alarmants et mensonger contre le FN et que dimanche ensemble l’on tourne la page !...

    Gérard Gautier.

  • C'est le temps des crèches dans notre France de tradition chrétienne, mais c'est aussi celui de la vigilance

     

    Au mois de janvier dernier, un incendie criminel est signalé dans l’église Saint-Christophe-du-Bois de Cholet, dans le Maine-et-Loire. La crèche est détruite et l’église, endommagée, doit fermer ses portes. Dans la nuit du 18 au 19 février, une statue de la Vierge est profanée à Châtel, en Haute-Savoie. Les vandales l’ont renversée et lui ont arraché les bras. Le 18 février, des ouvriers découvrent des croix brisées et des plaques renversées sur douze tombes du cimetière de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, dans l’Aude. Le lendemain, 19 février, c’est au tour des gendarmes de Wignehies, dans le Nord, de constater que des croix de l’ancien cimetière municipal ont été arrachées de leur socle et jetées à terre avant d’être piétinées.

    Au cours de l'année de tels actes n'ont cessé de se renouveler sur le territoire français. En ce moment même se déroule à Fort de France une parodie blasphématoire de la scène. 

    Consultez le rapport sur les actes christianophobes en cliquant ICI

    L’Observatoire de la christianophobie rapporte des faits similaires presque quotidiennement. Ainsi, pendant que nos médias et nos hommes politiques s’interrogent sur l’identité des profanateurs du cimetière juif de Sarre-Union dans le Bas-Rhin – « des Français de souche » a dit le président de la République au diner du Crif –, les violations de tombes chrétiennes et le saccage du mobilier d’église prennent, d’année en année, la tournure d’une effroyable banalité. Selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, sur 667 lieux de culte vandalisés en 2012, 543 étaient des sites chrétiens dont 352 édifices religieux et 191 sépultures. A ces profanations s’ajoutent une agressivité devenue courante à l’égard des Chrétiens – pour ne pas dire des Catholiques. En 2013, une dizaine de prêtres ont été agressés.

    Première remarque : en France, comme partout dans le monde, les Chrétiens sont ceux qui subissent le plus d’agressions en raison de leur confession. Il est d’autant plus permis de le dire que les actes manifestement christianophobes ne sont pas toujours qualifiés comme tels par le ministère et que les chiffres fournis par les autorités sont sans doute en dessous de la réalité.

    Deuxième remarque : si les hommes politiques gardent le silence sur ces actes d’hostilité au christianisme, quand ils ne cherchent pas purement et simplement à les escamoter sous couvert d’une « laïcité » à géométrie variable, c’est qu’ils sont partie prenante de ce climat ambiant.

    Alerte une crèche!!!.jpgUn coup d’œil à la loi Macron et à l’amendement socialiste visant à supprimer du calendrier des fêtes chrétiennes au profit de fêtes musulmanes et hindoues, suffirait à s’en convaincre. Le zèle de nos dirigeants à bannir les crèches des lieux publics, leur complaisance à l’égard des Femen, ces activistes anti-chrétiennes, leurs sympathies affichées pour des organisations manifestant une franche hostilité envers l’Église catholique, vont en effet dans le sens de ce que Karim Ouchikh a appelé une « christianophobie d’État ».

    Or, il faut le rappeler sans relâche : dans le monde, et notamment dans les pays musulmans, la christianophobie tue. L’évêque de Blois, Mgr Batut, s’est ainsi indigné du communiqué de l’Élysée condamnant « l’assassinat de 21 ressortissants égyptiens ». Comme si le chef de l’État ne pouvait se résoudre à admettre qu’il y a des pays où les chrétiens sont persécutés, où même assassinés, à cause de leur fidélité au Christ ! Alors, pourquoi quand des Juifs danois ou français sont agressés – ce qui devient une tragique habitude –, le sont-ils d’abord parce qu’ils sont juifs ? Pourquoi, quand il s’agit de Musulmans, l’État se sent-il obligé de lutter contre l’islamophobie au point d’en faire une consigne politique ?

    Chrétien, cette qualité n’existe donc pas ?

    Oui, n’en déplaise à François Hollande, la christianophobie tue. Et si la France était dirigée par des hommes à la hauteur de sa vocation, elle ne permettrait pas que des Chrétiens soient persécutés impunément. Face aux barbares, elle affirmerait la force de sa civilisation chrétienne, comme elle l’a fait au cours des siècles, y compris sous l’anticléricale IIIe République. Ils en sont loin, englués dans des institutions où seuls dominent leurs médiocres soucis électoraux.

    maaloula-drone.jpg

    Hélas, le drame vécu par les chrétiens d’Orient est symptomatique de la « christianophobie d’État » de nos dirigeants, pourtant tous de culture chrétienne. Lourde responsabilité qu’ils auront à assumer devant l’histoire.

    Henri Bec

  • Notre revue de presse : "Le Petit Journal" toujours aussi excellent

    Le Petit Journal-titre.jpgL'hebdomadaire "Le Petit Journal" (paraît tous les jeudis) publie régulièrement les délicieuses chroniques de Jean-Pierre Pélaez. Celle de cette semaine nous concerne plus particulièrement. Nous n'avons pas résisté au plaisir de vous la faire partager.

     

     

    SURTOUT, NE DITES PAS ÇA !

    -Libre Chronique-

     

    Kléber Mesquida, la passion d’Hérault.

     

    Kléber Mesquida, -c’était sur ses derniers tracts électoraux-, a la passion d’Hérault. Et aussi, semble-t-il, des mandats électifs de l’Hérault qu’il cumule avec tout autant de passion depuis 38 ans : maire de Creissan de 1977 à 1995, député de l’Hérault depuis 2002, membre du Conseil Général-Départemental de l’Hérault depuis 21 ans, désormais Président de cette Assemblée et autres titres annexes de l’Hérault, voilà de quoi l’éloigner pour longtemps du RSA et des indemnités d’un chômage dont le Gouvernement socialiste va bientôt inverser la courbe. Et contrairement à bon nombre de ses électeurs, contribuables à tondre et payeurs de taxes routières, en voilà un au moins que le Parti Socialiste n’aura pas appauvri ! Et même, lors de l’installation du Conseil Départemental au printemps dernier, on apprenait que les fromages des indemnités avaient 8% de plus de matière grasse.

                Mais jusqu’où cette passion d’Hérault sera-t-elle bénéfique, en plus de l’être à son président, à notre département, qu’il dit vouloir “attractif” ? Il suffit de se promener à Saint Pons de Thomières, ville dont il a été le maire pendant dix-sept ans (1995/2012) pour se poser beaucoup de questions sur l’attractivité à la Mesquida et concevoir pas mal d’inquiétudes à ce sujet. Encore plus, je crois, que la Bédarieux peu radieuse de Martinez, sa soeur jumelle, sortie d’un vide-grenier brocante et où l’on a mis au point la machine à remonter dans les années 50, -heureusement il y le marché hebdomadaire et quelquefois, on reçoit à la Tuilerie la Multidépartementale Culturelle Varela-, Saint-Pons semble une ville-fantôme. On y longe des commerces abandonnés, rideaux baissés et rouillés; les jours de semaine on ne trouve guère d’ouverts que la Supérette, deux ou trois cafés, le marchand de fleurs et d’articles funéraires et le bureau de la Caisse d’Epargne; pendant le week-end, quand il fait beau, quelques motards descendant de la montagne s’arrêtent prendre un verre sur la place de l’Eglise. Le soir, tout est désert. Séjourner à St Pons est extrêmement déconseillé à quiconque souffre de neurasthénie ! Dans le dernier Magazine du Département où l’on voit en première page une sorte de Lucette attendant F. Hollande qui vient prendre le café chez elle, Kléber Mesquida affirme qu’il veut “apporter à chaque Héraultais des solutions concrètes et efficaces où qu’il habite”. Espérons qu’au Conseil Départemental qu'il préside, il ne pratiquera pas la même politique concrète et efficace qu’à Saint-Pons, car sa passion d’Hérault pourrait valoir à notre département l’A.O.C de la sinistrose.

                C’est qu’à l’image de son ancienne ville, Kléber Mesquida est emblématique d’un socialisme qui n’a pas voulu ou su évoluer et qui est au progressisme ce que Jean Michel Baylet et les radicaux de gauche sont à la modernité. De ses propos, de ses discours monte une sorte d’ectoplasme d’une gauche qui croit ressembler à celle de Jaurès et qui débite une langue de bois, déconnectée de notre temps.

                Président peu représentatif, élu grâce à un système électoral qui fait des majorités avec une minorité de voix, il se comporte toutefois en potentat, avec ce sectarisme propre à la gauche. Les conseillers départementaux de Béziers -groupe Défendre l’Hérault- en savent quelque chose : dans un récent article, outre qu’ils constatent un gaspillage flagrant de l’argent public, ils se plaignent amèrement que ce Président refuse de les recevoir (qu’ils se rassurent, moi aussi, malgré plusieurs demandes, il ne m’a jamais reçu !). Il ne répond pas non plus, disent-ils, à leurs courriers, les empêche de remplir correctement leurs mandats et leur fait toutes les mesquidaneries possibles, jusqu’à refuser que leur soit attribué un collaborateur. De même que les élus des autres groupes d’opposition, il les ostracise, ce qui n’est pas, pour un défenseur de la démocratie, très démocratique ! C’est qu’en bon socialiste local, il a divisé l’humanité en deux : ceux qui sont dans son clan et ceux qui ne le sont pas ! Les premiers ont tout, les autres n’ont rien.

                Grand marathonien des caves coopératives, Kléber Mesquida n’oublie pas cependant le secteur hospitalier. De passage à Béziers pour la Féria, il a déclaré que Robert Ménard était “un chef de bande”, mais lui n’est autre qu’un chef de clan, le clan PS tendance Conseil Départemental/ anti-Saurel. C’est l’Hôpital qui se moque de la Charité.        

                Pour résumer et conclure, Kléber Mesquida est une caricature de notable PS comme on n’en fait plus que dans le Sud-Ouest, une espèce en voie de disparition comme on n’en trouve plus que dans les hauts cantons et qui a toute sa place au musée du Vieil Héraultais. Rien de nouveau sous le soleil, un parfait dinosaure du Jurassic Park qu’est devenu le Parti Socialiste dans les départements !

     

                                                                                                                       Jean-Pierre Pelaez

  • Course de Noël : de crèche en crèche au profit des chrétiens de Syrie

     

    PLUS QUE JAMAIS SOUTENONS LES CHRÉTIENS DE SYRIE

     

    Avec l'association SOS MAALOULA, Béziers est la seule ville d'Europe à aider concrètement les chrétiens de Syrie, en récoltant de l'argent qui sert à la reconstruction du village dévasté par les islamistes.

     Si vous voulez vous aussi participer à cet élan de solidarité, inscrivez-vous à la première « course de Noël », le 11 décembre ! Une course originale qui permet de découvrir le patrimoine chrétien de notre cité en allant... de crèche en crèche !

     Les coureurs partiront pour 2 boucles, chaque boucle fait 4 km soit 8 km, avec un dénivelé + et - de 300m sur la totalité de la course. Des signaleurs se trouveront sur l'ensemble du parcours, associés avec la police municipale, afin de sécuriser et d'orienter les participants. L'arrivée se fera devant l'hôtel de ville aux alentours de 20h, où un pot d'arrivée sera offert à tous les participants.

     

    Plan de la course : cliquez sur l'image pour agrandir

    Parcours course de Noël

     

    Télécharger le réglement et le bulletin d'inscription.


    Pratique :
    17h à 18h : inscription.
    17h à 18h50 : enregistrement et remise des dossards.
    18h50 à 19h : explication du déroulement et des consignes.
    Départ : 19h devant l’hôtel de ville.

    10 €
    Le montant de l'inscription, à l'ordre de SOS MAALOULA .
    Le bulletin d'inscription et le chèque sont à envoyer ou à déposer :


    Maison de la Vie Associative
    Avenue du Général Margueritte
    Boite Aux Lettres 122
    34500 BEZIERS

  • Une représentation à ne pas manquer : Casimir Péret, L'insurrection bittéroise de 1851. Entrée gratuite

     

    La pièce évoque les troubles qui se sont déroulés à Béziers le 4 décembre 1851, deux jours après le coup d'état de Louis-Napoléon Bonaparte. Quatre tableaux :

     

    Une pièce en quatre tableaux :

    1er tableau

    Après l'abdication de Louis-Philippe, le 24 février 1848, la deuxième République est proclamée. Dès le mois de décembre elle aura un président. Louis-Napoléon Bonaparte sera élu le 10 décembre 1848 avec près de 75 % des voix.

    La nouvelle de l'instauration de la République est connue à Béziers deux jours après. La foule envahit alors la mairie, et la municipalité est remplacée par une commission municipale de six membres parmi lesquels figurent Casimir Péret et Auguste Fabregat.

    Quatre mois plus tard le conseil démissionne. Casimir Péret n'assumera pas ses fonctions, comme il aurait du le faire, jusqu'à son remplacement. Beaucoup ont assimilé cette attitude à une désertion.

    Le 2 septembre 1849, Auguste Fabregat est nommé en qualité de maire.

    Alors qu'il travaille sur ses dossiers, une douzaine d'individus fait irruption dans son bureau.

    2ème tableau

    Dans la nuit du 1er au 2 décembre 1851, après plusieurs mois de conflit avec l'Assemblée, Louis-Napoléon Bonaparte procède à un coup d'État. Un décret dissout l'Assemblée et rétablit le suffrage universel. Quelques députés sont arrêtés.

    Ceux qui tentent de s'opposer sont rapidement neutralisés. 10000 déportations sont prononcées. Les 21 et 22 décembre 1851, 92 % des électeurs (7,4 millions de suffrages) approuvent ce coup d’État et donnent carte blanche à Louis-Napoléon Bonaparte pour promulguer une nouvelle constitution.

    A Béziers, sitôt parvenue la nouvelle du coup d'État, plusieurs milliers d'énergumènes se répandent dans les rues de la ville au cris de "Robespierre", chantant Marseillaise et Carmagnole. Les dirigeants " Montagnards " sont arrêtés rue de Lignan, dans la quartier de Saint-Nazaire.

    Nous voici donc aux premiers jours de décembre 1851. Une réunion secrète se tient dans une maison de la rue Saint- Aphrodise - La Rue Droite - au domicile de Casimir Péret, l'ancien maire.

    (Curieux républicain qui prend les armes contre la IIème République, et contre son Président qui rétablit le suffrage universel et reçoit l’approbation de la quasi totalité des électeurs. Alors, républicain, vraiment ? ou graine de dictateur révolutionnaire ?) NDLR


    3ème tableau

    Nous sommes le 4 décembre 1851, deux jours après le coup d'état de Louis Napoléon Bonaparte.

    Devant ces événements, M. Collet Meygret, sous-préfet de Béziers, convoque le maire, Hippolyte Lognes, le commissaire de police et le commandant d'arme, tous trois chargés du maintien de l'ordre.

    Cette réunion se tient en l'Hôtel de la sous-préfecture, actuellement le Palais de justice. Elle a pour but de faire le point sur la situation insurrectionnelle qui règne dans la ville et, au besoin, d'y faire face. Le événements ne vont pas tarder, en effet, à dégénérer.

    4ème tableau

    Au lendemain de ces événements, la répression s'abat. La nouvelle prison est édifiée sur un ancien couvent jouxtant le cloître de la cathédrale. Elle sera vite pleine.

    Ce quatrième tableau évoque  l'audience du Conseil de guerre, chargée de statuer sur le sort de plusieurs prévenus, qui se tient à Montpellier le 18 mars 1852.

                                                                   _________________________


    Le 7 novembre 1852, le Sénat proposera le rétablissement de l’Empire, ce qui sera approuvé le 21 novembre par 7,4 millions de suffrages contre 250 000.

     

  • Notre feuilleton "grands démocrates, républicains, donneurs de leçons" : le fonctionnement autocratique du conseil départemental.

     

    VOICI LE DOSSIER !

     

    Nous avions déjà porté à la connaissance de nos lecteurs (rubrique "Bon à savoir") les obstacles mis par le président du conseil départemental à l’exercice de notre mandat, nous  les six conseillers élus à une très forte majorité sur les cantons du biterrois.

    Ces obstacles tenaient au refus de nous affecter un bureau dans les locaux du conseil départemental de Béziers, aux instructions données aux services du département de ne pas répondre directement à nos demandes, au refus de confier à la navette qui effectue deux fois par semaine le trajet Béziers-Montpellier le courrier qui nous est adressé à Montpellier, au refus de toute représentation dans un des 300 organismes extérieurs dans lesquels le département est présent, et où nous sommes remplacés dans plusieurs de ces organismes, en qualité de suppléants, par des membres du personnel...

    Nous avions annoncé qu’un dossier spécial serait consacré au refus, opposé par le président, de signer le contrat d’embauche d’un collaborateur. C’est chose faite aujourd’hui. Il s’agit en effet d’une prise de position particulièrement significative du mépris dans lequel sont tenus plus de 100 000 électeurs du département de l’Hérault et du fonctionnement autocratique de cette assemblée. Chacun pourra ainsi juger de la réalité et de la mise en œuvre des grandes déclarations droitdel’homistes sans cesse proclamées par ceux qui ne savent finalement que faire preuve d’un sectarisme exacerbé.

    Afin qu’aucune ambiguïté ne puisse subsister ou qu’aucune question ne reste sans réponse, ce sont toutes les explications et tous les documents qui vous sont présentés.

    Pour consulter ce dossier cliquez ICI

    Henri Bec

  • "Le moment est venu de dire ce que j'ai vu"

     

    Un régal pour tout ce qui reste d'esprits libres en France

     

    Il n’y a plus de politique française. Le spectacle qu’elle offre n’est plus que bouffonneries. En politique intérieure, l’incident Morano révèle l’état de déliquescence mentale de la classe politique. Ce que l’on savait déjà depuis des décennies, est confirmé : le réflexe pavlovien y tient lieu de pensée. Dans un cadre pareil tous les objectifs de redressement intérieur sont rendus impossibles. Une superstructure partisane, médiatique, syndicale, quelque 50 000 personnes, avec tous leurs réseaux d’obligés et leurs clientèles, fait la loi en France et impose ses vues. Cette superstructure ne représente nullement la France, ni ses territoires ni ses intérêts ni ses populations, et elle prétend la gouverner ! En revanche, elle se nourrit et vit de la réalité française comme un énorme parasite qui en dévore la substance : les familles, les entreprises, les régions, les territoires, tout est mis en coupe réglée et quand elle prétend déréguler et même décentraliser (!), elle ne le fait que pour mieux asseoir son pouvoir tyrannique et en fait centralisateur. Les partis avec leurs idéologies s’installent partout et dominent tout, de la ville à la campagne, de l’administration aux professions ! Les syndicats pareillement. Ce qui se passe à Air-France est typique du mal-être français. Ainsi dans toutes les réformes ou prétendues telles, territoriales, économiques, sociales et « sociétales », la superstructure ne fait plus que détruire ; elle détruira jusqu’au dernier village, jusqu’à la dernière entreprise, jusqu’à la dernière famille. Sa raison d’être, ce sont les appareils, eux seuls existent ; le parti, l’appareil d’abord : voilà le mot d’ordre. Les financiers qui tiennent médias et partis dictent leurs choix. Des idéologues de pacotilles enfument les esprits. L’astuce est de faire croire à de grands combats : socialisme, libéralisme, droits de l’homme et tout ce qu’on voudra. Il ne s’agit en réalité que de conquérir le pouvoir, à tous les niveaux, afin de se l’approprier. Ce n’est plus une république, c’est une « chose privée » avec ses gardes-chasse, ses vigiles, ses sonneurs, ses laquais. Ils sont tous si heureux de se croire indispensables et importants ! Mais, répétons-le, leurs appareils dont ils vivent, qui les promeuvent et qui les tiennent – car ils ne sont plus libres –, ne sont que superstructures dont la vacuité mentale et morale est inversement proportionnelle à la lourdeur physique et au poids financier et qui se révèlent de plus en plus inutiles, inefficaces, obsolètes et terriblement contraignantes. Les superstructures, en bonne théorie et en exacte pratique, sont faites pour disparaître ; que ces messieurs qui furent plus ou moins marxistes ou saint-simoniens dans leur jeunesse, veuillent bien se souvenir des leçons qu’ils ont répétées comme des perroquets ! Une superstructure est faite pour tomber.

    Ajoutez à cette superstructure dite nationale, la superstructure européenne dotée des mêmes caractéristiques, il devient évident que la France a perdu toute liberté. Son droit a été évincé, ses intérêts bafoués, sa souveraineté avilie. L’Allemagne commande, au moins pour le moment. La politique extérieure française n’est plus dictée par les intérêts propres de la France ; les visions de sa diplomatie traditionnelle n’ont plus cours. Au Moyen-Orient comme en Afrique, la France n’agit plus selon ses données historiques. Nous sommes vassalisés et François Hollande dans sa ridicule posture n’a que trop mérité l’interpellation de Marine Le Pen au Parlement européen. Cet homme qui est légalement le chef de l’État français, n’a aucun sens de la France ; son moralisme de façade ne fait que couvrir l’imposture de son personnage qui s’essaye à jouer du Mitterrand alors qu’il n’arrive pas à la cheville du Florentin. Mitterrand connaissait son Machiavel. Le cynisme hollandais est du niveau de la petite « frappe » bourgeoise qui a réussi à devenir chef de gang.

    Lire le livre de Philippe de Villiers, Le Moment est venu de dire ce que j’ai vu (Albin Michel), est un régal pour tout ce qui reste d’esprits libres en France – et ils sont plus nombreux que nos apparatchiks ne le croient ! Il nous montre ces superstructures dans leur malfaisance essentielle, c’est-à-dire institutionnelle. Il les a expérimentées ; il en connaît la perversité. Et, surtout, il décrit – et dans quel style ! – tous les personnages de cet univers politico-médiatique que le peuple français dans sa crédulité imagine grands et qui sont, vus de près, d’une bassesse à vomir et d’un ridicule à hoqueter.

    Merci à Philippe de Villiers qui libère nos esprits et, dans sa haute idée de la France, ramène à leur juste et misérable mesure les esprits faux et médiocres qui, en se servant des appareils et des superstructures, ont régenté et régentent encore notre pauvre pays. À quand sa libération ?

    Hilaire de Crémiers (Politique magazine)