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le pays réel - Page 38

  • L'humour toujours grinçant de Jean-Pierre Pelaez. Encoe une chronique qui a échappé au Petit Journal. Dommage

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    IMPLOSION DU LACASABOUDUPLA

     

    Les chercheurs américains et français de Paris et New-York qui travaillent sur le mutant politique apparu dans l’agglomération de Béziers il y a près de deux ans viennent de faire une importante découverte : en effet, selon plusieurs indices concordants, ils sont en mesure d’affirmer que le Lacasaboudupla a implosé.

     
    Cette implosion, suivie d’une dislocation du tissu cellulaire, se traduirait par un gonflement polymorphe de sa partie centrale, dite aboudique, que l’on aurait aperçue, courant de réunions en réunions, et multipliant les photos et les selfies dans les rues. On le voit souriant, vêtu d’un costume bleu et portant des lunettes de soleil et, à la main, une mallette pleine de bouteilles de vins : il propose aux passants de trinquer en leur disant "oui oui tu es mon ami" . Cette partie centrale briguerait un nouveau mandat de député UMPS/LR en marche, mouvement électoral récemment créé, et où se réunissent tous les caméléonidés de la République. Par un phénomène de distorsion centrifuge, et de fusion nucléaire, les deux autres parties, à savoir la lacassique et la duplatoïde auraient fondu, on ne les verrait plus nulle part, on ne les entendrait plus, et, pour l’heure, elles se seraient totalement dissociées de la partie centrale… Selon plusieurs témoignages, cependant, on aurait pu apercevoir le bolide duplatoïde sur une orbite lointaine du candidat socialiste Fulledamon, mais cela reste à confirmer, ce dernier cherchant des électeurs avec un pendule, comme un sourcier cherche de l’eau dans les pierres du Larzac. Quand à l’autre partie dite lacassique, personne ne l’a vue nulle part, même pas aux réunions de la partie aboudique du mutant. Personne ne sait où il se trouve à l’heure qu’il est.

     

    Ce phénomène d’implosion est un événement scientifique considérable, puisqu’il viendrait corroborer la thèse selon laquelle le Lacasaboudupla serait génétiquement capable d’alterner des phases d’expansion et de contraction, et qu’il serait également en mesure de se métamorphoser grâce aux innombrables mitochondries présentes dans ses cellules ; ainsi par exemple, pareil au lézard qui a perdu sa queue, il pourrait supprimer ou faire repousser l’une de ses parties, au gré des phases électorales… 


    On le voit, c‘est une avancée scientifique sans précédent sur le Lacasaboudupla de l’agglomération de Béziers que vient de permettre la découverte de cette implosion, et c’est une mine de renseignements sur les phénomènes politicards qu’elle est en train d’apporter à tous les politologues du monde entier…


    A suivre…

  • Opération mains moites

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     Richard Ferrand. (Sipa)

    Pourquoi la “moralisation” ne va rien changer

    Régis de Castelnau
    avocat.

     

    L’affaire Ferrand, qui empoisonne le nouveau président de la République quelques semaines après son élection, était un boomerang inévitable. Les équipes et les soutiens d’Emmanuel Macron, dont Richard Ferrand était une pierre angulaire, ont abondamment utilisé l’affaire Fillon quand elles ne l’ont pas organisée. Ce qu’il est légitime de qualifier de « coup d’État judiciaire » avait pour but de fausser l’élection présidentielle en disqualifiant le candidat de droite républicaine. Quelle meilleure cible que celui qui portait la soi-disant exigence de probité du nouveau pouvoir ? Et bien évidemment, ce qui permet de faire des gorges chaudes, c’est moins le fond du dossier de la mutuelle que la duplicité arrogante du secrétaire général d’En Marche!. Comme pour Cahuzac, chargé dans le premier gouvernement Ayrault de la lutte contre la fraude fiscale…

    Vite, une loi!

    D’habitude, ce genre d’affaire produit dans la classe politique, gauche et droite confondues, un étonnant mélange de sidération, de panique, et de zèle presque enfantin. Vite vite, une loi, une nouvelle réglementation ! Sauf que cette fois-ci, le candidat Macron ayant fait du renouvellement son cheval de bataille en surfant sur le scandale Fillon, il avait inscrit dans son programme une « loi de moralisation politique ». Et l’on peut dire qu’Emmanuel Macron a commencé fort. Outre quelques girouettes sans principe venues du camp d’en face, il a fait entrer au gouvernement des gens particulièrement vulnérables, et en particulier son Garde des Sceaux qui devait être le porteur de la fameuse nouvelle loi (!).

    Nos dirigeants sont médiocres et impuissants

    Il faut trouver des choses à dire, des choses à faire, mais aussi parce que la rupture avec ceux qu’on représente, avec les citoyens et les électeurs est génératrice d’une vraie souffrance. Comment restaurer la confiance ? Fébrilement, on se trompe de diagnostic, et par conséquent de remède. En fait, les Français se défient de leurs représentants politiques, moins parce qu’ils seraient malhonnêtes, que parce qu’ils sont médiocres et impuissants.

    Comme d’habitude, il est probable qu’il ne se passera rien d’intéressant ni d’utile. Le problème n’est pas une histoire de mots ou de textes. Il ne sert à rien d’ajouter à un arsenal déjà largement suffisant. C’est simplement une question de volonté politique. Alors comment expliquer ce feuilleton des « affaires » qui dure maintenant depuis près de vingt-cinq ans ? Comment se fait-il que l’on assiste aux mêmes indignations, que l’on entende les mêmes discours, que l’on lise les mêmes articles qu’il y a vingt ans, quinze ans, dix ans, cinq ans ?

    Le poison des années fric

    Les années 1980, que l’on a aussi appelées « les années fric » virent l’explosion simultanée de deux phénomènes. Tout d’abord l’inflation des dépenses politiques liées à l’adoption des méthodes de la communication commerciale. La corruption de la décision publique ensuite. Les partis politiques existent depuis longtemps dans notre pays et sont reconnus par la Constitution comme contribuant à l’expression du suffrage universel. En application d’un principe de liberté, ils ne faisaient l’objet d’aucune organisation juridique. La question de leur financement était taboue. Et ils vivaient tous d’expédients. La fin des partis de masse, avec l’effondrement des grandes idéologies et l’inflation des besoins, ont amené une forme d’industrialisation des expédients. L’essentiel de la décision publique (marchés, autorisations administratives) faisait l’objet  de contreparties au profit des organisations politiques. Cela s’appelle la corruption.

    La fin des années 1980 a vu l’éclatement d’un certain nombre de scandales, montrant que ce système n’était plus « socialement acceptable ». Tout le monde a compris qu’il fallait passer, comme dans d’autres pays (Allemagne, Italie), au financement public des partis. Une loi essentielle fut adoptée en 1990 sous le gouvernement Rocard.

    Le texte reposait sur trois principes : financement public en proportion du poids électoral, limitation drastique des dépenses de campagne, contrôle strict, assorti de sanctions, à la fois des campagnes électorales mais aussi de l’activité  financière des partis. Il s’agissait, je le répète, d’une véritable révolution copernicienne dans l’activité politique. Qui a eu des conséquences très positives, mais également des effets pervers. La loi et la réglementation ont évolué jusqu’à aujourd’hui, toujours dans le sens d’une plus grande rigueur, parfois d’ailleurs ridicule. La jurisprudence a pris le relais et on pourrait considérer que le système est aujourd’hui stabilisé. Malheureusement, les dernières élections présidentielles ont montré que le respect des textes était à géométrie variable et que le candidat Macron avait bénéficié outre, de la disqualification de son concurrent par la justice, d’une singulière mansuétude des organes de contrôle de la régularité du scrutin.

    Le refus de tourner la page

    Les années 80 avaient été incontestablement une période de folie, la corruption personnelle se nourrissant aussi de la corruption politique. Mais, qu’aurait-il fallu faire pour tourner la page? D’abord solder le passé. Ce qui aurait permis d’instaurer des mécanismes de contrôles efficaces. La peur du gendarme est une arme qui a ses avantages.

    Il y avait trois solutions :

    - L’amnistie. Avoir le courage du coup d’éponge en choisissant la bonne date. Soit 1995, soit 2002, le temps que les systèmes soient démontés et les mauvaises habitudes abandonnées. Cette solution aurait eu, entre autres mérites, celui d’éviter mélanges et anachronismes. Des faits qui se sont déroulés il y a très longtemps sont comparés avec des affaires d’aujourd’hui comme le démontre la mise en examen d’un vieillard de 88 ans pour des faits non encore établis qui se seraient déroulés il y a vingt-cinq ans. Cela aurait aussi facilité la mise en place des moyens de surveillance nécessaires sans s’en remettre uniquement à la machine judiciaire qui n’en a pas les moyens.

    - L’opération « mains propres ». Comme le fit l’Italie, et comme le préconisait Jean-Luc Mélenchon, un coup de balai, une table rase. Mais attention, une vraie «Mani Pulite ». Disparition de tous les partis à l’exception du PCI à peu près indemne, mais au prix une lourde opération de chirurgie esthétique, dont il sortit valide, mais défiguré. L’opération provoquera la disparition prématurée du paysage de 80 % du personnel politique. Le résultat chez nos amis transalpins, ce fut Berlusconi, le transparent Romano Prodi pour finir par Beppe Grillo. De toute façon, c’est trop tard pour faire ce genre de choses ici.

    - L’opération « mains moites ». La pire des solutions. Qui a été adoptée dans les faits. La décimation. La vie politique dans notre pays est égayée par les affaires depuis vingt-cinq ans. De temps en temps, on se passe les nerfs sur les quelques malchanceux qui payent pour les autres. De Gaymard à Ferrand en passant par Woerth, Thévenoud et Fillon. Rappelons-nous aussi Noir, Mouillot, Dugoin qui, douloureusement surpris, se défendaient en disant : « Mais tout le monde fait pareil !» Depuis 1988 – début des hostilités – la proportion des élus touchés est faible. Il y a 450 000 élus locaux et nationaux dans notre pays. En près de trente ans, quels sont les chiffres ? Détentions : peut-être une cinquantaine en comptant les provisoires. Mises en examen, disons 300. Jugements ou arrêts de condamnation définitifs : à ce jour moins de 100.  Et en général, ceux qui ont souhaité revenir en politique après ont été triomphalement réélus ! Une opération mains propres lente et molle.

    Ceux qui ne veulent pas que ça change

    Et tout ceci va continuer. Pour la bonne raison, que les principaux acteurs n’ont aucun intérêt à ce que ça change. Sinon, ils auraient agi depuis longtemps. Et qui sont ces acteurs ? Les trois sommets d’un triangle vaguement équilatéral : politiques, journalistes, magistrats.

    Les politiques : Pourquoi faire de la politique quand on peut déshonorer ses concurrents ? L’action politique, sans trop la caricaturer, se réduit aujourd’hui essentiellement à l’assouvissement d’une ambition personnelle, déconnectée de grands projets collectifs. Comment se distinguer de ses adversaires, sans clivages idéologiques et différences politiques ? Tout simplement, en jouant les chevaliers blancs et en essayant de les disqualifier moralement. Mais gardez-vous, chers petits Ivanhoé, gare au retour d’épée !

    Les journalistes : La transparence dans le brouillard ? La crise de la presse d’information est une évidence. Elle a des conséquences économiques qui retentissent lourdement sur sa qualité. La popularité des éditorialistes est aussi faible dans l’opinion que celle des politiques. Alors, que faire ? Deux choses : d’abord porter au pinacle les “journalistes d’investigation” en prétendant qu’ils sont une des pierres angulaires du contrôle démocratique. Lorsque l’on connaît un peu l’endogamie matricielle qui les lie à la sphère politique nationale, on rigole de bon cœur. Ensuite, profiter de ce qui constitue une niche économique. Quitte à accepter de se faire instrumentaliser par des intérêts qui n’ont rien à voir avec la recherche de la vérité. Aucune affaire politico-financière ne commence pour des raisons juridico-judiciaires. Dissimulé sous l’opacité de la transparence, il y a toujours un facteur extérieur, et souvent un imam caché : rivalités politiques, économiques, industrielles. Et une volonté d’instrumentaliser la justice pour des fins qui ne sont pas les siennes.

    Les magistrats : Inamovibles, puissants, et encensés par les médias, pourquoi changer ? Dans un pays où la tradition de régulation administrative a largement reculé au profit de la régulation juridique, intégration européenne oblige, la justice est confrontée à des responsabilités nouvelles. Prétendre qu’elle n’a pas aujourd’hui les moyens institutionnels de son indépendance est faux. Ne serait-ce que parce que les politiques en ont une peur bleue. La justice française n’est pas la pire, loin de là. Mais, incontestablement, elle souffre d’abord de son manque de moyens et d’une difficulté d’adaptation à ses responsabilités nouvelles. Longtemps soumise au pouvoir politique, elle a fait de la recherche de son indépendance un objectif en soi. Or l’indépendance n’est qu’un moyen, celui qui peut garantir son impartialité. Cette impartialité est souvent maltraitée par la magistrature française, où la culture arbitrale est faible. Or, en droit, le juge est là pour appliquer la loi et arbitrer entre des intérêts contradictoires. Le hiatus, c’est qu’il se vit aussi comme garant de l’ordre public. Cela n’est pas déshonorant, mais ce n’est pas sa mission. Inutile de dresser la liste des juges justiciers, tout le monde la connaît. De Thierry Jean-Pierre à Serge Tournaire en passant par Éric Halphen et Eva Joly, combien de fois le respect des règles et l’impératif d’impartialité sont passés au second plan au profit d’objectifs purement politiques, d’ambitions personnelles, d’envie de succès éditoriaux, et de satisfactions d’amour-propre?

    Changer le scénario ?

    Et cela durera. Les scénaristes de cette triste comédie ne changeront rien. Ils n’y ont aucun intérêt. Jusqu’à la prochaine clameur. Le soap Opération mains moites a de beaux jours devant lui. Les acteurs changent, mais le scénario restera aussi définitivement répétitif que celui des Feux de l’amour.

    En attendant, nous allons avoir trois nouvelles « grandes lois de moralisation politique » qui seront aussi inutiles que beaucoup des précédentes, et qui ne restaureront pas plus la confiance. Mais qui vont présenter cette fois-ci l’énorme défaut d’affaiblir les institutions démocratiques. À force d’avoir enfermé les fonctions politiques dans des carcans, on est arrivé au bout. Pour faire plus sévère encore pour les mutiler et les affaiblir, il faut savoir que l’on est arrivé à l’os. Et c’est pour cela qu’on nous annonce la mise en cause des principes : suffrage universel, séparation des pouvoirs, immunité parlementaire etc. etc.

    Alors que faire ? Monsieur le président de la République, si je puis me permettre, abandonnez cette idée des trois grandes lois (dont une révision de la Constitution) dont la rédaction et l’adoption ne vont vous attirer que des contrariétés. Faites réaliser une compilation des textes existants relatifs à la responsabilité personnelle des décideurs publics, ils sont bien suffisants. Et si vous voulez inaugurer une ère nouvelle marquée par l’exigence pour l’avenir de l’irréprochabilité, soldez le passé en utilisant une méthode que votre maître Paul Ricoeur lui-même conseillait l’amnistie.

    « Le philosophe se gardera de condamner les successives amnisties dont la République française en particulier fait grande consommation, mais il en soulignera le caractère simplement utilitaire, thérapeutique. Et il écoutera la voix de l’inoublieuse mémoire, exclue du champ du pouvoir par l’oublieuse mémoire liée à la Refondation prosaïque du politique. À ce prix, la mince cloison qui sépare l’amnistie de l’amnésie peut être préservée. » (Paul Ricoeur, La mémoire, l’Histoire, l’oubli, Le Seuil, 2000, p. 651.)

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  • L'Algérie à la veille de s'effondrer.

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    Ali Benouari, ancien ministre au Trésor (fondateur du parti Nida El Watan).

    © Copyright : dr

     

    Un ancien ministre algérien prédit l’effondrement de l’Algérie en 2019

    Une nouvelle sinistre prédiction de l’effondrement du régime algérien à l’horizon 2019, établie cette fois par l’ancien ministre au Trésor, Ali Benouari. Il explique comment le président Bouteflika a réuni tous les ingrédients d’un chaos total en Algérie.

    «Attention à ce qui se passe en Algérie! Ce grand pays, le plus grand d’Afrique et du monde arabe, est menacé d’effondrement, dans l’indifférence générale». L’alerte n’émane pas cette fois d’une quelconque «partie ennemie», elle n’est donc pas l’oeuvre d’un «complot extérieur», comme le régime de Bouteflika a tendance à le claironner à chaque mise en garde internationale contre le scénario de chute de ce régime rentier, grabataire et en rupture de ban. Non, l’avertissement provient de l’intérieur de l’Algérie, précisément de l’ancien ministre algérien au Trésor, Ali Benouari. Dans une tribune libre publiée sur le site algérien CNP News, il détaille les uns après les autres les syndromes d’une faillite inévitable. «Cela ne se voit pas encore, mais tel un meuble mité, il (le pays) est rongé de l’intérieur», diagnostique-t-il, mettant le doigt à la plaie. L’Algérie est «mitée par une gestion désastreuse qui n’a jamais fait l’objet de la moindre autocritique, en cinq décennies de gestion populiste, nourries par la rente pétrolière», assène-t-il.


    A défaut de travail d’auto remise en question, il va donc incomber à d’autres de le faire à la place du régime. Ali Benouari, ancien argentier sous le gouvernement Ahmed Ghozali (91-92), en fait partie. Dans sa tribune libre, il va droit au but et pointe l’index vers  le régime et précisément «l’artisan en chef du Système politique algérien à l’Indépendance», en l’occurence Abdelaziz Bouteflika, qui «a fini par l’incarner totalement à partir de 1991». «Son triomphe total aura été paradoxalement l’accélérateur de la débâcle d’un système qui a réussi à diviser les Algériens, détruit le rêve d’une union des peuples nord-africains et compromis la stabilité et l’avenir de la région», pointe Ali Benouari. Elevant la servilité au rang de critère absolu pour accéder aux hautes fonctions, au détriment de la méritocratie, «l’actuel pouvoir a poussé à l’exil des centaines de milliers de cadres et perdu une occasion unique de rattraper les retards accumulés dans tous les domaines», relève M. Benouari, lui-même amené à chercher une autre nationalité, en l’occurence la nationalité suisse, à défaut d’opportunités dans le cadre d’un régime incroyablement méprisant envers les compétences nationales algériennes. «Le refus obstiné (du régime) de voir l’Algérie telle qu’elle est, dans un monde qui a profondément évolué, l’a conduit à refuser d’introduire la moindre réforme à un système de gouvernance aussi inefficace que dangereux», relève-t-il encore. Avant de larguer cette bombe à fragmentation: «Il est quasiment certain qu’en 2019, au terme de son quatrième mandat, le pays sera passé à côté de quelque chose de géant: une manne de près de 1000 milliards de dollars engrangés en 20 ans, fruits de ressources non renouvelables. Qui aurait suffi à financer les besoins en développement de tout le continent africain»!


    Vous avez bien lu: une manne de 1000 milliards qui aurait suffi à financer les besoins en développement de tout le continent africain!

    Circulez, rentrez, il n’y rien à voir. Cette manne «céleste» aura plutôt servi à "créer les conditions d’un chaos indescriptible, au lieu de servir à remettre (rien que) le pays sur les rails grâce à des réformes hardies que personne n’aurait pu contester» !, indique l’ancien Trésorier de l’Algérie, la mort dans l’âme. Pire encore, «les énormes besoins sociaux, dopés par la rente pétrolière et une démographie galopante (un accroissement de plus de 20 millions d’habitants au cours de la période 1999-2019) ne pourront plus être couverts par suite de la dissipation de la rente pétrolière», observe-t-il. Et d’enfoncer encore ce clou: «Le pays ne produit presque rien. Il survit grâce aux importations»! Rien donc hors des hydrocarbures (98% des exportations), alors que le reste, soit les 2% restants, sont aussi un don de la Nature, en l’occurence les minerais dont regorge l’Algérie!

    L’ancien Trésorier de l’Algérie étaie ses prévisions par des arguments chiffrés. «Le déficit de la balance des paiements atteindra des sommets en 2019, de même que le chômage et l’inflation. Son ampleur exposera le pays à une crise de la dette analogue sinon plus grave que celle qui a résulté de la crise pétrolière de 1986-1987. Il tourne à 30 à 35 Milliards de dollars par an depuis trois ans», chiffre-t-il. «Le déficit budgétaire dépasse déjà 15% du PIB et restera au moins aussi important qu’aujourd’hui. Il ne peut plus être couvert par les recettes fiscales accumulées au titre du Fonds de régulation de recettes, qui sont déjà épuisées», prévient-il. Une prévision qui, qu’à Dieu ne plaise, entraînera des conséquences désastreuses. «Ce déficit empêchera, s’il n’était résorbé d’une manière ou d’une autre, de payer les fonctionnaires, d’assurer les services publics et maintenir les subventions aux catégories sociales les plus vulnérables». «En 2019, ces déficits ramèneront les avoirs extérieurs du pays à zéro. Ce scénario n’a rien d’exagéré, le pays l’ayant déjà vécu»


    Il en ressort qu’à l’issue du quatrième mandat du président Bouteflika, l’Etat algérien, ou ce qu’il en reste, n’aura même pas de quoi payer les salaires de ses fonctionnaires, à plus forte raison «acheter la paix sociale» via la subvention tout azimut des besoins de la majorité des citoyens habitués à la rente.


    Une éventualité qui risque de sonner le glas définitivement du régime algérien, qui ne doit sa «survie» qu’à l’ «achat de cette paix sociale». Le spectre du début des années 90 et donc de la guerre civile, avec son long cortège funèbre (250. 000 morts), risque ainsi de se reproduire. «A mon arrivée au gouvernement en 1992, les caisses étaient vides et la banque centrale ne pouvait plus dénouer les opérations de swaps sur or (c’est-à-dire racheter l’or vendu au comptant) effectuées l’année précédente. Il manquait, pour ce faire, 1,5 milliards de dollars. Autant dire que les réserves de changes étaient négatives!», rappelle Ali Benouari. «Cette situation nous avait conduits à mobiliser tout l’appareil de l’Etat dans une gigantesque opération de mendicité internationale dont les seuls résultats étaient de nous maintenir dans le même état de précarité financière mais avec des abandons progressifs de souveraineté et un enlisement progressif du pays dans la guerre civile».


    Voilà, le mot est lâché: la «guerre civile» risque de se reproduire au bout du quatrième mandat de Bouteflika. Autant que le spectre d’un «rééchelonnement en bonne et due forme qui fût décidé en 1994, permettant de reporter sur 15 ans les échéances de la dette qui absorbaient la quasi-totalité de nos recettes extérieures». «Le risque est donc sérieux de se retrouver de nouveau dans la situation de ne pas pouvoir couvrir les besoins du pays en nourriture, biens d’équipements et matières premières pour maintenir l’économie en état de fonctionnement minimal», prévient encore Ali Benouari. Une prévision confirmée par les rapports internationaux mais que le régime de Bouteflika, qui fait de la fuite en avant une "politique d'Etat"!, ne veut pas regarder en face.
     

    Ziad Alami

    Le 360

  • Raffarin et "Les constructifs" ! A quoi bon voter Républicains ou socialistes. Tous les gamélars à la gamelle

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    En votant pour la droite UDI-LR, vous votez pour Macron. Il n’y a même plus le moindre doute. C'est annoncé clairement.

    Il n'y a que ceux qui font semblant de ne pas voir qui ne voient pas !

     

    Le paysage politique accélère sa décomposition, grâce à Macron. À gauche, l’opération siphonnage du PS a été menée de façon exemplaire, avec la participation remarquable de Hollande, Valls et Hamon.

    À droite, les acteurs de la macronisation sont très nombreux et tout aussi talentueux. Avec mille nuances. Il y a donc les ralliés, intronisés, macronisés, autour du baron Philippe. Il y a tous ceux qui en rêvaient et qui le seront, à un moment ou à un autre du quinquennat, quand il faudra faire entrer des remplaçants sur le terrain, et qui se préparent, tel le juppéiste Maël de Calan, qui affiche franchement la couleur : « Une droite ouverte pour réformer avec Macron. »

    Et puis, il y a M. Raffarin, qui organise le club de supporters LR qui soutiendra Macron et votera la confiance au gouvernement Philippe (Le Figaro du 24 mai). Ce nouveau club de députés de droite, pas encore élus au demeurant, s’appellera « Les Constructifs ». Et cette proposition collaborative, comme on dit aujourd’hui, recueille l’assentiment de beaucoup de responsables : centristes, évidemment, avec MM. Lagarde et Arthuis ; juppéistes, bien sûr, radicaux a fortiori.

    Donc, en votant pour la droite UDI-LR, vous votez pour Macron. Il n’y a même plus de doute. Ils le disent avant.

    Et, pour une fois, on peut leur faire confiance pour tenir leur promesse ! Mais alors, à quoi bon voter encore pour cette étiquette : « la droite et le centre » ?

    Dans ces conditions, on s’étonne que les sondages accordent encore 20 % à cette tendance. Quand on se vide des deux côtés et qu’on est destiné, tout comme le PS, à rejoindre à terme le plancher des 6 %, c’est quand même étonnant, cette stabilité à 20 %, cette lenteur dans l’effondrement. Vote d’habitude de la France âgée ? Coefficient personnel de certains élus ? Peut-être. Mais, à l’heure de la décomposition, cette sclérose, cette glaciation de 20 % de l’électorat est vraiment surprenante. Il ne faudrait pas qu’elle dure trop car cette stérilisation de votes qui pensent être « de droite » risque d’interdire une vraie recomposition qui arrivera tôt ou tard. Mais il y a un espoir : la démographie. L’électorat Fillon-LR est majoritairement constitué de personnes âgées. Cette tendance lourde, ajoutée à la macronisation, pourrait en quelques années laminer cette droite sans conviction et sans tête.

    Mais visiblement, pour l’heure, au moment d’emprunter ce qui ressemble à une pente fatale, cette droite âgée s’achemine docilement vers l’isoloir pour remettre le même bulletin qu’elle met depuis quarante ans. Sans voir l’échec, les trahisons, l’absence de convictions, la participation de cette droite aux multiples « déconstructions » du pays (économique, culturelle, sociétale) que M. Macron souhaite intensifier.

    Ils se sont mis en marche derrière les « Constructifs » de la déconstruction entreprise par Macron. Il leur fallait bien une bonne raffarinade pour finir en beauté.

    Pascal Célérier

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  • Un hold-up réussi avec la complicité des victimes

     

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    Par le général (2s) Antoine MARTINEZ 

     

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    Le peuple français s'est donc exprimé et a ratifié l'odieux hold up démocratique organisé par des officines clandestines liées au pouvoir aidées par certains médias serviles qui a conduit finalement au succès d'un coup d’État institutionnel lequel a permis l'élection de l’héritier du président sortant. Car le nouveau président est bien l'un des inspirateurs et l'un des responsables de la gestion et du bilan désastreux de ce quinquennat finissant. Circonstance aggravante, il a accusé la France de crime contre l'humanité en évoquant la colonisation alors que cette dernière est à l'origine de la lutte contre l'esclavagisme et la traite arabo-musulmane caractérisée, entre autres, par le génocide ethnique par castration qui a sévi entre le VII ème et le XX ème siècle. Pour qui aspire à gouverner la France, héritière d'une grande histoire, cette profession de foi ne semble pas la plus adaptée.

    Les Français ont cependant fait leur choix, en toute connaissance de cause (?) Ils en reprendront donc pour cinq ans de plus. Depuis des mois, les patriotes attendaient de leurs responsables politiques un sursaut face aux véritables dangers qui menacent l'avenir de la nation et qui n'ont curieusement pas été évoqués au cours de cette campagne électorale marquée par une conspiration qui a privé la droite de sa victoire. En guise de sursaut, ils ont manifestement opté pour le suicide et même pour la soumission aux pressions constantes des islamistes, notamment de l'UOIF dont la présence sur notre sol est intolérable et inacceptable. Ce faisant, en renonçant lâchement au sursaut pourtant nécessaire, ils engagent l'avenir du peuple qui a, en fin de compte, également opté, semble-t-il, pour le suicide ce qui qui est incompréhensible. Mais comme eux, le peuple pense que la soumission le sauvera alors que c'est le contraire, elle le perdra.

    Alors, les Français confirmeront-ils ce choix mortel pour la nation française aux élections législatives ? Les patriotes, les citoyens attachés à leur identité, à leur histoire, à leur culture, à leur civilisation doivent savoir que ce suicide conduira inévitablement soit à la soumission, soit à la révolte, de toute façon à la violence et à la douleur. Car, des révélations tardives mais qui pourraient être confirmées (Macronleaks/Wikileaks) laissent à penser qu'un projet d'abolition ou de modification de la loi de 1905 serait bien avancé pour faciliter le financement et donc l'islamisation forcée de notre pays.

    Alors que nous célébrons aujourd'hui la victoire sur le nazisme, régime totalitaire, et que nous honorons nos morts qui ont sacrifié leur vie pour la France et pour la liberté, nous ne pouvons accepter que nos responsables politiques aient facilité et continuent de faciliter, par le biais d'une immigration de peuplement hostile à nos valeurs, l'installation sur notre sol d'un nouveau système totalitaire et barbare, ce nazislamisme qui – que ce soit silencieusement et « pacifiquement » ou que ce soit agressivement avec le terrorisme – va poursuivre sa conquête (« Avec vos lois démocratiques nous vous coloniserons, avec nos lois coraniques nous vous dominerons »). Ils ne le savent pas encore, mais s'ils ne veulent rien changer ils seront balayés par ceux-là mêmes auxquels ils se soumettent aujourd'hui. Il faut donc rapidement faire des questions de l'immigration et de l'identité qui sont liées une priorité absolue. Il n'y a pas d'extrémisme ou de xénophobie à vouloir défendre son identité. C'est même un devoir légitime pour tout peuple quel qu'il soit.

    Les patriotes refusent donc ce suicide et cette soumission annoncés. Et ce 8 mai 2017 – les cérémonies qui viennent de se dérouler en hommage à ceux à qui nous devons notre liberté nous rappellent que les morts commandent les vivants – doit devenir celui d'un appel à la résistance face à la dissolution et à la destruction programmées de la nation. Nous ne pouvons pas, nous n'avons pas le droit de renoncer. Tout en restant vigilants, il nous faut rester déterminés. Alors, rassemblons-nous, invitons et invitez les patriotes à rompre leur isolement et leur silence et à rejoindre les Volontaires Pour la France. Entrons en résistance pour refuser cette soumission et pour que revive la France.

    Volontaires pour la France

  • Ceux qui ont voté Macron n'auront pas le droit de se plaindre

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    Par Jean-Paul Brighelli

    Emmanuel Macron est donc le huitième président de la Vème République. Elu par une conjuration de bobos friqués et de pseudo-démocrates inquiets.
    C’est à ces derniers que j’aimerais dire des douceurs.

    Vous vous êtes crus très malins en portant au pouvoir un homme qui est l’émanation des grands groupes qui contrôlent les finances et les médias. Qu’un financier vote Macron, rien à redire : il est l’homme des banques, qui depuis quinze jours qu’il est arrivé en tête du premier tour, pavoisent à la Bourse. Inutile de parier que les cours desdites banques s’envoleront mardi.
    Les autres…

    Comme je veux que les choses soient claires, autant les dire.


    Pendant cinq ans, j’ai subi les jérémiades de ceux qui avaient voté Hollande — le chœur des cocus ! Et qui, tout implorants et furieux qu’ils fussent, ont avalé les couleuvres néo-libérales et germanophiles de la Promotion Voltaire. La loi El Khomri, la France à l’encan européen, le communautarisme triomphant, et la réforme du collège. Carton plein.


    Un clou chasse l’autre. Le bébé Hollande est arrivé à maturité, et il aggravera la politique de son mentor marionnettiste. Après la Promotion Voltaire, place à la promotion Senghor, qui d’ailleurs n’a pas attendu l’élection du mieux-disant d’entre eux pour s’installer aux postes de commande. Aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande — Boris Vallaud, l’époux de celle-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom, est de ceux-là.

    Je dénie à tous ceux qui ont voté Macron le droit de se plaindre dans les cinq ans à venir.

    Je dénie aux profs qui ont voté Macron — obéissant scrupuleusement aux consignes de la FSU, du SGEN et du SU-UNSA — le droit de manifester quand le recrutement sera délégué aux établissements en fonction d’un « projet » défini par les plus pédagos du coin, et qu’ils seront notés par une commission tripartite réunissant administration locale, parents et élèves. Les bonnes notes, dorénavant, vous les mettrez en espérant être à votre tour bien notés.


    Je dénie aux jeunes qui ont voté Macron le droit de protester quand ils n’auront plus le choix qu’entre un CDD à temps partiel et la file d’attente de Pôle Emploi.


    Je dénie à tous les travailleurs qui ont voté Macron le droit de rouspéter quand le tarif horaire français rejoindra celui des Polonais — au nom de la directive Bolkenstein.


    Je dénie à tous ceux qui ont voté Macron le droit de vilipender les extrémistes religieux de l’UOIF qui pourront désormais faire acquérir la nationalité française à Tariq Ramadan — après tout, son frère Hani, l’homme qui justifie la charia en général et la lapidation en particulier, a appelé lu aussi à voter pour le candidat de l’entente cordiale des intérêts bien compris. Ce n’est pas demain qu’il y aura moins de voiles islamiques dans les rues en général et dans les facs en particulier. Sûr que la laïcité y gagnera.


    Je dénie à tous les gens de gauche qui ont voté Macron le droit de lui reprocher de faire une politique de droite. Ils l’ont voulu, ils l’ont eu. Comment dit Dorine déjà, dans Tartuffe ? « Vous serez, ma foi, macronisés » — ou à peu près.

    « Mais tout se passera sur le front des luttes ! » protestent ces imbéciles heureux. C’est la politique Poutou, qui devrait réviser son petit Marx portatif — et particulièrement Guy Debord. Les médias à sa solde ont constitué Macron en objet de désir, en le divisant en autant de quartiers qu’il y avait de segments de population à conquérir. Onfray l’a merveilleusement analysé le 25 avril dernier sur Public Sénat, expliquant qu’en fait cette présidentielle était une élection à un tour — la pantalonnade de dimanche 7 mai se contente d’entériner le résultat acquis. Oui, ils auraient dû relire ce que Marx explique sur la fétichisation de la marchandise (en l’occurrence la marchandise Macron, parée de toutes les vertus) et ce que Debord pensait d’une société médiatique capable de vendre n’importe quel produit, pourvu qu’il soit assez martelé. Surtout quand le produit concurrent paraît faible.
    Mais le produit concurrent, ce n’était pas Marine Le Pen, dont je ne fais pas grand cas ! C’était la souveraineté de la France — déjà cocufiée en 2005, quand la même collusion d’intérêts supra-nationaux a renversé le vote des Français. Péché originel de cette classe politique qui s’est assise sur la volonté populaire.


    Les mêmes s’apprêtent à gouverner ensemble : parions que Macron sortira finalement de sa poche un gouvernement de coalition copié sur le principe que Merkel a fait jouer pour asseoir son autorité en Allemagne et étouffer toute opposition. À ceci près que la France n’est pas l’Allemagne, et que les Français ont la tête plus près du bonnet. Mais enfin, avec quelques émissions de télé-réalité et quelques matches de foot, on devrait régler assez facilement les émotions populaires. Relis Marx, Poutou ! Il n’y a pas que la religion, aujourd’hui, qui soit l’opium du peuple. Il y a aussi l’OM et Koh-Lanta.

    Au Vème siècle avant J.C., lors de la guerre contre les Volsques, le Sénat promit aux plébéiens d’effacer leurs dettes — et s’empressa d’oublier sa promesse, une fois la première victoire acquise. Il ne fallait pas heurter les banquiers de l’époque. Le peuple vexé se retira sur l’Aventin, l’une des collines de la ville, refusant toute participation ultérieure aux combats. C’est alors que Ménénius Agrippa, envoyé en délégation, improvisa sa fable des membres et de l’estomac — reprise plus tard par La Fontaine — pour les convaincre de revenir sur leur décision de s’abstenir. Parce que l’abstention — ou le vote blanc —, ça compte, n’en déplaise aux commentateurs !


    Mais le peuple obtint tout de même l’effacement des dettes, et le droit d’être enfin représenté par des élus qui parleraient en son nom.


    Mélenchon, qui connaît l’Histoire, y a sans doute pensé. Son attitude lors du second tour est un retrait — en attendant mieux. C’est digne — et intelligent. Mais les autres, tous les autres, ceux qui sont allés à la pêche aux postes et au retour d’ascenseur, ceux qui ont cru à la théorie de l’épouvantail (je trouve au passage immonde que l’on fasse encore porter à Marine Le Pen les outrances de son père — sans doute parce que c’est une femme, et que l’on persiste à l’imaginer sous influence), tous ceux qui ont voté Macron, quelle excuse ont-ils ? Ils ont offert la République au jeune ambitieux fringant et ils ont cinq ans pour la regarder se faire empapaouter.
    On appelle ça du candaulisme… À l’échelle d’une nation, c’est inédit.

    Alors, c’est décidé : je me retire sur mon Aventin personnel — et pour longtemps. Je renonce à parler de politique. Je causerai désormais de bons vins, de bons films, de bons livres et de belles personnes — autant me choisir mon propre opium. Et je me permettrai de rire chaque fois qu’un cocu de Macron jurera ses grands dieux qu’il n’avait pas voulu ça.

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  • C'est bien parti !

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    Décembre 2012 : quelques 8500 mousses au chocolat, préparées pour les 67 cantines scolaires du Havre pour les enfants des écoles primaires et maternelles, ont été jetées en raison de la présence de gélatine de porc.


    Ainsi en a décidé le maire de la ville Édouard Philippe, qui s’est plié à la loi de l’islam, la charia, en raison de l’inquiétude des personnels des cuisines, car la gélatine de porc utilisée pour la confection de la mousse au chocolat est interdite à la consommation pour les musulmans.

    Avec seulement dix interventions en cinq ans (2012-2017), Édouard Philippe est le mauvais élève sur les bancs de l’Assemblée nationale. Il figure parmi les moins bien classés d’après les données du site nosdéputés.fr, et fait partie des cancres et se classe parmi les 100 derniers.

    Au chapitre Productions parlementaires, on peut lire :

     
    Ses derniers rapports: Ce député n’a déposé aucun rapport.
    Ses dernières propositions de loi: Ce député n’a déposé aucune proposition de loi.


    Sur les 404 textes adoptés par le Parlement au cours du dernier quinquennat, seuls six projets de loi ont « retenu son attention ». (Source Marianne).


    Présence en commission des lois : 25 sur 491.
    Amendements : à peine… six, quand certains de ses collègues en sont à des dizaines de milliers.

    2013 : Édouard Philippe a inauguré une mosquée radicale, proche des frères musulmans, Mesjed Ennour.

    2014 : Édouard Philippe a tenté de se soumettre aux règles de transparence dans sa déclaration de patrimoine pour la HATVP.

    Dans le formulaire, pour la valeur de son appartement à Paris, il se contente d’un insolent «aucune idée». Idem pour la valeur de sa propriété en Indre-et-Loire : «aucune idée». Idem encore pour la valeur de ses parts dans une résidence en Seine-Maritime : «aucune idée». Dans la case rémunération, il va même jusqu’à écrire : «Je ne suis pas certain de comprendre la question». Se foutant du monde, le futur Premier ministre Édouard Philippe écopera d’un blâme de la part de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, qui constate des «manquements d’une certaine gravité» révèle Mediapart.

    Etc etc

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  • L'oligarchie est au pouvoir

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    Selon la définition donnée par le dictionnaire Larousse, l’oligarchie est un système politique dans lequel le pouvoir appartient à un petit nombre d’individus constituant soit l’élite intellectuelle (aristocratie), soit la minorité possédante (ploutocratie), ces deux aspects étant fréquemment confondus.

    Cette définition de l’oligarchie s’applique parfaitement à la France.

    D’une part, l’élite intellectuelle s’est rétrécie sous la cinquième république à une énarchie omnipotente. Sur les huit présidents élus, quatre sont des énarques : Valéry Giscard d’Estaing (1974-1981), Jacques Chirac (1995-2007), François Hollande (2012-2017) et Emmanuel Macron (2017-2022).

    Malgré la vague mondialiste qui aurait dû éroder ce pouvoir illégitime et dirigiste, l’énarchie se porte bien car les veaux français demeurent très attachés à leur État-providence.

    D’autre part, la minorité possédante dont la fortune a été acquise par un capitalisme de connivence détient tous les médias d’information et d’opinion à l’exception du magazine hebdomadaire Valeurs Actuelles. Tous les journalistes français ont œuvré pendant deux ans à l’élection d’Ali Juppé qui était leur candidat naturel en raison de l’effondrement du président Hollande dans les sondages.

    Quand la primaire des Républicains n’a pas adoubé le candidat de l’establishment, l’oligarchie a trouvé un OVNI (objet volant non identifié) pour le remplacer. Malgré tous les défauts de ce météore creux qui se prend pour Jupiter avec sa mise en scène soignée à la pyramide du Louvre le soir de son élection -son inexpérience politique, son caractère psychopathe dénoncé par le psychiatre italien Adriano Segatori dans un entretien à un journal suisse, et son absence de programme que d’aucuns considèrent comme superflu pour appâter les mouches – il a été élu avec un score frisant celui d’une république bananière.

    Ce vote peut s’interpréter aussi à l’échelle planétaire comme une victoire du milliardaire américano-hongrois George Soros, l’archange d’un monde sans frontières, après ses deux défaites cinglantes au Royaume-Uni et aux États-Unis d’Amérique. Les veaux français n’ont pas l’épaisseur du cuir de leurs homologues anglo-saxons pour résister à sa propagande. C’est la leçon anthropomorphique de cette élection pitoyable.

    La manœuvre a probablement dépassé les espérances les plus folles des oligarques

    Cette élection présidentielle a eu, de surcroît, le bénéfice de mettre hors concours les deux partis traditionnels qui se disputaient le pouvoir depuis l’instauration de la cinquième république en 1958. Mais leur élimination au premier tour est le résultat de plusieurs facteurs.

    Concernant le parti socialiste, l’oligarchie n’est en rien responsable de sa défaite au premier tour. Un schisme s’est produit lors du débat houleux sur la loi d’assouplissement du code de travail. Le parti socialiste s’est irrémédiablement fracturé sur cette question vitale à notre économie quand le débat a été finalement tranché avec le recours par le gouvernement Valls à l’article 49 alinéa 3 de la constitution pour contraindre sa majorité à l’Assemblée Nationale d’avaler l’amère potion libérale.

    Concernant les républicains, la victoire de Fillon à la primaire de ce parti était franchement insupportable aux oligarques parce qu’il contestait leur conception irénique. La conception mahométane de la politique n’est pas l’œcuménisme proclamé par ces idiots utiles, mais l’affrontement armé avec notre civilisation judéo-chrétienne. Ce constat était partagé par l’État islamique de l’Iraq et du Levant qui avait fait de Fillon son ennemi numéro un. Un attentat contre lui déjoué à Marseille, le 19 avril, n’a pas ouvert les yeux des veaux sur l’enjeu civilisationnel de cette élection. La fin justifiant tous les moyens pour l’éliminer de la course, cette mission fut accomplie par les juges de la haute autorité pour la transparence de la vie publique avec sa mise en examen.

    Concernant la pléthore de candidats extrémistes avalisés par le Conseil Constitutionnel, l’oligarchie a cultivé une grande indifférence à leur égard malgré leur anticapitalisme primaire qui menace leurs intérêts économiques. Néanmoins, l’oligarchie a porté sa préférence pour Marine Le Pen car elle était la candidate idéale pour un inévitable affrontement au second tour. Mais là encore, l’oligarchie a bénéficié d’une chance inouïe lorsque la candidate du FN a foncé tête baissée comme un taureau sur son adversaire lors de l’unique débat télévisé de l’entre-deux-tours. De ce tohu-bohu invraisemblable, il en est ressorti aux téléspectateurs éberlués que Marine Le Pen n’avait ni le tempérament ni la qualification requise pour présider la France.

    La suite pourrait être moins favorable aux oligarques

    Après cette baraka inouïe de l’oligarchie, la chance pourrait changer de camp pour une raison métaphysique.

    D’abord, la transformation du mouvement en marche qui a été une opération de lévitation d’un OVNI de la politique se présentant sans programme devant les électeurs n’est pas répétable pour les 577 candidats de son nouveau parti. N’importe quel scientifique ou politologue vous dira que cette lévitation est impossible à reproduire à grande échelle. Comme dit l’inénarrable président des États-Unis Abraham Lincoln (1860-1864), on peut tromper certains tout le temps, on peut tromper tout le monde un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps !

    L’oligarchie peut néanmoins compter sur la droite la plus bête du monde pour obtenir une majorité relative à l’Assemblée nationale

    Après la défection des uns avant le premier tour (Stefanini, Larcher et consorts) et la supplique des autres après le second tour (Bruno Le Maire, Marie-Anne Montchamp et consorts) pour obtenir une place dans le prochain gouvernement, les candidats républicains vont se lancer dans la bataille pour les législatives sous la houlette de François Baroin qui se verrait bien le chef du gouvernement dans l’hypothèse d’une troisième cohabitation.

    Pour les électeurs conservateurs qui auraient la mémoire courte, l’intéressé a été élu président de l’association des maires de France en 2014. L’année suivante, il s’est engagé avec le socialiste André Laignel contre la présence de crèches et autres signes religieux dans les mairies suivant les préconisations de Daniel Keller, le maître du Grand Orient de France, et du socialiste Jean-Louis Bianco, président de l’observatoire de la laïcité.

    Comment peut-on croire un seul instant que cet individu qui a des affinités évidentes avec des francs-maçons et des socialistes puisse être un rempart contre le progressisme du nouveau président ? Le progressisme est la seule vérité que Macreux a avouée à ses fidèles qui le tiennent pour un télévangéliste.

    Il est temps que les conservateurs éternellement dupés actent leur divorce de la nébuleuse des républicains et créent leur propre parti sur le modèle britannique. Tout est à reconstruire dans le champ de ruines intellectuel provoqué par le socialisme et la franc-maçonnerie. Des gens comme Raymond Aron ou Jean-François Revel font cruellement défaut à une France victime de l’anomie de la correction politique.

    © Bernard Martoia pour Dreuz.info.

  • Premier et grave couac diplomatique ! Leila Aïchi, la pro-Polisario investie par Macron

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    Les ratés (in ?)volontaires du nouveau président de la République n'ont pas tardé. Alors que nos relations avec le Maroc sont excellentes et que ce pays constitue encore un rempart contre l'islam radical, E. Macron ne trouve rien de mieux que d'investir pour les législatives un soutien du Polisario qui s'acharne à déstabiliser la région avec l'appui de l'Algérie.

     

    Les réactions fusent contre l’investiture par la République En marche! de Leila Aïchi, franco-algérienne, sénatrice MoDem et soutien du Polisario, en tant que candidate à la députation dans la 9e circonscription des Français de l'étranger. Qui est-elle et représente-t-elle vraiment un danger?

    Elle s’appelle Leila Aïchi, elle est Française d’origine algérienne, elle appartient au MoDem (Mouvement démocrate, parti présidé par François Bayrou) et elle a été investie, jeudi 11 mai, comme candidate à la députation dans la 9e circonscription, réservée aux Français de l'étranger (dans 16 pays dont le Maroc) par le mouvement En marche! du nouveau président élu en France, Emmanuel Macron. Ceci, pour le compte des législatives du mois de juin prochain.

    Une investiture qui suscite un rejet unanime au Maroc. Leila Aïchi est un relai diplomatique d'Alger et un soutien au Front Polisario. Même si des rumeurs parlent d’un retrait de son nom, à ce jour, il figure toujours sur la liste des investis aux élections législatives par la République En marche!. «C’est François Bayrou en personne, et dont elle est très proche, qui a imposé sa candidature», précise à le360 une source proche des milieux politiques français. Une décision prise dans l’urgence. Augustin Augier, dont le nom avait été investi dans cette circonscription, a annoncé dans la journée qu’il n’était plus candidat…  «Et un bug de plus. Compte tenu de la grosse colère de François Bayrou contre les premiers choix retenus par En Marche!, il ne fallait pas priver ses amis d’une circonscription gagnable. Ce fut la chance de Leila Aichi», lit-on dans Mondeafrique.

    Ancienne militante d’Europe Écologie les Verts, puis le MoDem il y a 3 ans avant d’intégrer le mouvement d'Emmanuel Macron, Leïla Aïchi est surtout connue pour ses affinités avec le Polisario. Elle s’était d’ailleurs illustrée en 2013 quand, sénatrice de Paris, elle avait amené ses collègues de la commission des Affaires étrangères à organiser un débat sur «les droits de l'homme au Sahara occidental». «Un débat à charge, où des responsables du Polisario et de l’Algérie étaient présents en force. En face, le seul Marocain présent était une journaliste invitée pour couvrir l’événement. Et les discussions se sont limitées au seul sud marocain. Rien n’a été dit sur les droits de l’Homme à Tindouf, ni sur les détournements des aides internationales au profit des leaders du Front Polisario», ajoute notre source. Résultat, un communiqué final où elle prophétise que le Sahara pourrait connaître le même sort que le nord du Mali et dénonce la politique de la France pour «son alignement avec le Maroc».

    Au Maroc comme en France, la mobilisation est à son comble. «Non à l'investiture de Leila Aïchi… Nous demandons à la commission des investitures de En Marche! d'intervenir pour retirer cette candidature contre laquelle les Franco-Marocains s'élèvent et se battront», écrit le militant associatif franco-marocain Ahmed Ghayet sur sa page Facebook. «Il faut dénoncer cette candidature et faire comprendre à En Marche! qu'une telle erreur de débutant ne se répare que d'une seule manière: voter pour le camp adverse», tranche pour sa part Samira Sitaïl, également binationale.

    La candidature de Leila Aïchi est d’autant plus fâcheuse que le Maroc représente le plus gros des électeurs dans la 9e circonscription (plus de 51.109 inscrits sur un total de 152.000, soit le tiers). «Choisir Aïchi, c’est aller vers une défaite», commente notre source. Regroupant les élus français d’origine marocaine, le Cercle Eugène Delacroix n’y va pas non plus de main morte. «Madame Aichi n'a eu de cesse d'entretenir des relations de connivence avec l'insignifiant groupe Polisario en vue de déstabiliser la relation séculaire qui unit la France et le royaume du Maroc… L'annonce de son investiture constitue une faute morale de la commission d'investiture. Elle s'inscrit en total contresens de la dynamique engagée par le mouvement En Marche!».  La polémique ne fait que commencer. Et la résonance de ce qui ressemble à un pas précipité de la République En marche! va sans doute s'amplifier, tant cette investiture ne passe pas.

    Par Tarik Qattab

    Le 360

  • L'Europe fait part à Emmanuel Macron de ses directives

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    Macron est bien le successeur de Hollande. Ses déclarations inconséquentes vont encore nous ridiculiser.

     

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    France 2France Télévisions

    Emmanuel Macron aime l'Europe, et l'Union européenne l'a bien compris. Toutefois, elle a fait comprendre qu'il n'y aurait pas de traitement de faveur. Alors qu'Emmanuel Macron dit dans une vidéo diffusée sur internet vouloir refonder l'Union européenne, les dirigeants de la Commission européenne ont voulu calmer le jeu.

    Des réticences

    Un poste de ministre des Finances de la zone euro serait-il possible comme le proposait le président élu ? "Il faut réfléchir à deux fois avant de se lancer comme un desperado dans cette jungle", lance Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Quid du patriotisme économique européen, également suggéré par Emmanuel Macron ? "L'UE ne peut tout simplement pas se le permettre", assène Jyrki Katainen, le vice-président de Juncker.

    De fortes réticences, et déjà plusieurs rappels à la rigueur budgétaire : Paris doit faire baisser son déficit public de 3,4 à moins de 3 % du PIB. Un objectif réaffirmé à Berlin par la chancelière allemande Angela Merkel, pour qui la France doit faire des efforts.