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le pays réel - Page 36

  • Et maintenant le droit du travail !

     

    COUP DE GUEULE AUX CESARS

     

    Très intéressante réaction sur la situation économique et notamment sur les salariés souvent négligés et sacrifiés aux intérêts de la grand finance. L'élection d'E. Macron n'est pas de nature à rassurer sur ce point, lui qui est justement la marionnette de cette même finance.

     

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  • Macron à Las Vegas : des e-mails gênants pour Muriel Pénicaud

     

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    Selon le "JDD", la ministre du Travail avait été mise au courant en amont des problèmes financiers liés à la soirée organisée pour Emmanuel Macron à Las Vegas en 2016.

    « L'opération Las Vegas » était sur les rails depuis le 29 octobre 2015. Et, selon les révélations du JDD daté du 2 juillet, plusieurs e-mails pourraient impliquer l'actuelle ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui aurait été mise au courant en amont de possibles soucis budgétaires. Dans un courrier daté du 11 décembre 2015, Fabienne Bothy-Chesneau, alors directrice de la communication de Business France, organisme dirigé à l'époque par la ministre, écrit que cette dernière a été « briefée » par l'équipe de communication en amont sur les problèmes financiers liés à l'organisation de la soirée à Las Vegas en l'honneur d'Emmanuel Macron, alors ministre de l'Économie, lors du CES 2016 à Las Vegas. Une grand-messe mondiale réunissant des entreprises américaines et françaises du secteur des hautes technologies. La ministre n'aurait cependant pas agi en conséquence. « Elle gérera aussi quand la CdesC [Cour des comptes, NDLR] demandera des comptes à BF [Business France, NDLR], ce ne sera pas faute d'avoir dit et redit », poursuit Fabienne Bothy-Chesneau dans son courrier électronique.

    L'événement, qui a eu lieu le 6 janvier 2016, a coûté 289 000 en fonds publics, qui ont été versés à l'agence Havas, et 45 000 euros de frais d'hôtel, un montant revu à la baisse après qu'a été saisie l'Inspection générale des finances. Une enquête judiciaire, ouverte par le parquet de Paris pour favoritisme, suspecte Business France, organisme public, de ne pas avoir organisé de mise en concurrence. Muriel Pénicaud évoquait, selon un article de la semaine dernière, une « erreur de procédure dans un marché public » qui l'avait conduite, en mars 2016, à demander un audit indépendant sur l'affaire.

    Des pressions de la part du cabinet de Macron ?

    Selon les révélations du JDD cependant, Business France a davantage servi d'intermédiaire dans une opération lancée par le cabinet d'Emmanuel Macron. En octobre 2015 donc, le correspondant de Bercy à l'ambassade de France à Washington, Yves-Laurent Mahé, sollicite la directrice du CES. Il lui indique notamment qu'Emmanuel Macron se rendra sur place et, un peu plus tard, que Business France a été chargé d'organiser une soirée pour le ministre. Au départ, le CES propose de mettre à la disposition de la délégation une salle gratuitement, mais, devant un nombre grandissant d'invités, un budget doit être mis en place.

    Une opération qui nécessite donc la sélection d'une agence de communication via un appel d'offres, ainsi qu'un cahier des charges afin de respecter les impératifs légaux, notamment en termes de financement. Plusieurs e-mails de Fabienne Bothy-Chesneau évoquent des pressions de la part du cabinet d'Emmanuel Macron à Bercy afin de faire avancer le dossier vite, indique le JDD. Au final, l'agence Havas, après plusieurs devis et plusieurs échanges, est choisie pour assurer l'organisation de la soirée américaine, mais sans être passée par un appel d'offres. À ce stade, les estimations de coûts de la soirée dépassent déjà les seuils légaux d'une mise en concurrence, précise l'hebdomadaire.

    Pourtant, un consultant de Business France, Philippe Heymann, spécialisé sur les questions de coûts et interrogé par le JDD, précise qu'en décembre 2015 il avait déjà alerté sa directrice de communication que « 350 000 euros pour une soirée, ce qui était l'enveloppe globale, cela [lui] paraissait très cher ». Le 28 juin, Libération affirmait que Muriel Pénicaud avait « validé » certaines des dépenses relatives à l'organisation de la soirée. La ministre s'était défendue en affirmant que c'était elle qui avait alerté le conseil d'administration et déclenché un audit pour enquêter sur d'éventuelles irrégularités. Qualifiant par la même occasion de « blague » les accusations selon lesquelles elle avait cherché à étouffer l'affaire.

    Par 6Medias

  • Au bord de l’effondrement, Alger calomnie désespérément le Maroc

     

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    Abdelaziz Bouteflika vote en fauteuil roulant.

    © Copyright : DR

    Face au dynamisme du Maroc, Alger a entrepris une démarche de dénigrement de Rabat, dans l’espoir d’apaiser l’opinion publique algérienne de plus en plus prompte à établir des comparaisons entre un pays qui avance et un autre qui fait du surplace. Décryptage.

    Rien ne va plus à Alger. Un président grabataire, la rente des hydrocarbures qui rétrécit chaque mois comme une peau de chagrin, des élections législatives où le parti unique au pouvoir (le FLN, inscrit dans le marbre de la Constitution algérienne) a recueilli à peine 7% des suffrages, un désintérêt complet de la chose politique, sanctionnée par une abstention record (officiellement 65% d’abstentionnistes aux législatives, mais selon des sources indépendantes ils seraient plus de 85%). La liste noire de la déliquescence du régime algérien est aussi longue que les faits mémorables dans un obélisque dans l’Égypte pharaonique. En diplomatie, Alger s’est fait très méchamment recadrer par le parlement libyen qui a récusé en des termes d’une crudité inhabituelle l’ingérence d’un pouvoir qui essaie d’obtenir par la force ce que l’on construit par le dialogue. Sur la défensive, ce régime multiplie les mesures d’intimidation comme la convocation de l’ambassadeur tunisien à Alger, rien que parce que le ministre tunisien des Affaires locales, Riadh Mouakher, a dit ce qui est pourtant écrit noir sur blanc dans la constitution du voisin de l’est : la République algérienne démocratique et populaire est un pays communiste.

    Pourquoi le ministre tunisien a eu raison de qualifier l’Algérie de pays communiste

    En économie, l’Algérie est considérée comme un marché où on écoule des marchandises, en faisant semblant de répondre aux lubies d’un régime qui veut se donner l’illusion d’imposer aux opérateurs étrangers de construire localement, alors qu’il paie plus cher quelques pièces démontées et remontées dans des «usines» en Algérie, comme en atteste la supercherie de l’usine Hyundai à Tiaret qui importait des voitures auxquelles manquaient seulement les roues. Ce pays, qui reçoit chaque semaine des alertes et mises en garde de spécialistes, think tanks et journaux de référence sur son écroulement imminent, continue pourtant de mobiliser toutes ses forces contre le Maroc.
    Un magazine politique américain se demande si l’Algérie peut encore être sauvée de la faillite

    «L’Algérie n’a plus rien et elle a en face d’elle un pays qui, sans la rente des hydrocarbures, est en train de s’imposer comme une puissance continentale. Le Maroc est le pays qui renvoie à l’Algérie tout ce qu’elle n’a pas pu ou réussi de faire. Rabat est un miroir cruel pour Alger. Alors elle se lâche dans une entreprise de dénigrement contre notre pays, en espérant par cette initiative apaiser la rancœur de son opinion publique de plus en plus prompte à établir des comparaisons entre un pays qui avance et un autre qui est immobile», explique un observateur averti à le360.

    Mobilisation sur le Net et les réseaux sociaux


    Alger agit avec la rage du désespoir pour enrayer la machine Maroc qui avance. Elle mobilise le Polisario dans une entreprise à la fois d’intox et de désinformation, comme en atteste la fausse information au sujet d’éléments de la marine royale «capturés», jeudi dernier à Lagouira, alors qu’il n’en est strictement rien. Peu importe. «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose». Cette formule, rendue populaire par l’écrivain français Beaumarchais, est la devise qu’applique avec ardeur Alger à l’encontre du Maroc.

    Le mode opératoire de cette entreprise de calomnie est simple : transformer, via les réseaux sociaux, le banal en fait notable, hausser l’epsilon au rang du quantifiable. Ce projet repose sur l’amplification du moindre fait divers survenant au Maroc, le cas échéant les revendications à caractère social à Al Hoceïma, son instrumentalisation à grand roulement de tambours via divers canaux de communication, notamment la centrifugeuse des réseaux sociaux, pour tenter à la fois de nuire à l’image du royaume du Maroc et souffler sur des bûches éteintes dans l’espoir d’attiser le feu. 

    Pourtant le régime algérien devrait garder à l’esprit que les manifestations pacifiques sont autorisées au Maroc et qu’il en existe chaque jour dans plusieurs endroits du royaume, parce que cette liberté de rassemblement est garantie par la Constitution marocaine. Ce qui n’est pas le cas de la région d’Alger (25% de la population algérienne y vivent) où il est interdit de manifester.

    Dans ce projet d’amplification, Alger manipule, encourage, finance -par le truchement des réseaux sociaux et le Net- à la fois le Polisario qui lui est acquis et une poignée de réfractaires, de pseudo opposants au régime qui ne représentent rien et de marginaux en quête de gloire comme un ex-champion des combats de rue et un pseudo youtubeur qui porte le nom de arroubi (paysan) et qui s’est illustré depuis le retour du Maroc à l'Union africaine. Ce qui en dit long sur la panique que le dynamisme du souverain crée chez l’oligarchie immobile du voisin de l’est. Critiquer son pays est une chose, mais le pourfendre sur l’instigation d’une autre partie, cela s’appelle une trahison. Les traîtres à la solde d’Alger ne trahissent qu’eux-mêmes. Le Maroc est debout, marche et avance. Tout le monde connaît le plus célèbre des proverbes arabes sur les chiens qui aboient alors que la caravane passe, avance.

    Par Aziz Bada

    Le 360

  • Un discours de Donald Trump que la presse aux ordres s'est bien gardée de reprendre

     

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    A Riyad, devant le roi d’Arabie saoudite et 50 dirigeants de pays musulmans, le Président américain a fait discours historique, puissant et sans compromis, d’une intelligence, d’une finesse et d’un réalisme que personne n’a jamais osé prononcer.

    Trump s’est adressé au monde musulman comme s’il parlait à des enfants, de façon ferme mais respectueuse.

    Il a donné aux dirigeants musulmans réunis une leçon de morale, tout en insistant sur le fait que « l’Amérique ne cherchera pas à imposer son mode de vie sur les autres, mais à tendre la main dans un esprit de coopération et de confiance ». En expliquant qu’il n’entend pas que les Etats-Unis leur dictent ou tentent de réformer leur façon de vivre – un virage à 180° par rapport aux néo-conservateurs qui voulaient démocratiser l’Irak, ou à celui d’Obama qui voulait incliner l’Amérique en direction de l’islam, Trump a habilement malaxé le cuir des leaders pour les préparer à entendre ce qu’il est venu leur dire…

    Les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique

    Avec élégance et fermeté, le Président américain a fait ce qu’aucun homme politique occidental n’avait jamais fait ni même songé à faire : il a remis à leur place 50 leaders musulmans, y compris le roi d’Arabie saoudite, médusés, subjugués par autant de force et de résolution, alors que son prédécesseur leur faisait des courbettes.

    Pour des raisons évidentes – éviter la désinformation extrême qui entoure tout ce qui touche au Président Trump, j’ai préféré regarder son discours plutôt que me fier aux retranscriptions et commentaires politiques. Grand bien m’en fit, puisque les dépêches ont été très oublieuses des parties les plus importantes de son discours : l’évocation du christianisme, du judaïsme, d’Israël et de Jérusalem, du terrorisme islamique, et semblent n’avoir retenu que la partie où Trump pointe son doigt vers l’Iran.

    Après le narratif banal du roi Salman (Islam religion de paix et de tolérance bla bla bla), Trump a consacré la première partie de son discours à – littéralement – passer la brosse à reluire au roi d’Arabie pour ses « mots extraordinaires », l’accueil fabuleux que le « magnifique royaume d’Arabie » lui a réservé, et dont « les mots ne rendent pas justice de la grandeur de ce remarquable lieu et l’incroyable hospitalité qui lui a été offerte ».

     

    Puis Trump est passé à la partie la plus intéressante – et réjouissante – au plan géopolitique, dont voici les extraits les plus significatifs :

    « Notre but est de former une coalition de nations qui partagent le désir d’écraser l’extrémisme et d’apporter à nos enfants un futur d’espoir qui honore Dieu.

    Et cette réunion historique et sans précédent de leaders—unique dans l’histoire des nations —est un symbole envoyé au monde de notre respect mutuel et de notre commune volonté.

    […]

    Hier, nous avons signé des accords par lesquels le royaume va investir près de 400 milliards de dollars dans nos deux pays et créer plusieurs milliers d’emplois en Amérique et en Arabie saoudite.

    […]

    Plus tard aujourd’hui, nous allons à nouveau marquer l’Histoire en ouvrant un nouveau Centre destiné à combattre l’idéologie extrémiste  — situé ici, dans la partie centrale du monde islamique. Ce nouveau centre, unique en son genre, représente une déclaration claire que les pays à majorité musulmane doivent être à l’avant-scène du combat contre la radicalisation, et je veux exprimer ma gratitude au roi Salman pour sa puissante démonstration de leader.

    […]

    Nous ne sommes pas ici en donneur des leçons—nous ne sommes pas ici pour dire aux autres peuple comment ils doivent vivre, ce qu’ils doivent faire, ce qu’ils doivent être, ou qui ils doivent vénérer. Au lieu de ça, nous sommes ici pour offrir un partenariat — basé sur nos intérêts et nos valeurs communs — la poursuite d’un meilleur futur pour chacun de nous.

    […]

    Les jeunes garçons et filles musulmans devraient être libérés de la peur, être à l’abri de la violence, et les innocents protégés de la haine. Et les jeunes hommes et femmes musulmans devraient avoir la possibilité de construire une nouvelle ère de prospérité pour eux-mêmes et les leurs.

    Avec l’aide de Dieu, ce sommet marquera le début de la fin pour ceux qui pratiquent la terreur et répandent leur vile croyance. Et par la même occasion, nous prions pour que cette rencontre unique puisse un jour être évoquée comme le début de la paix au Moyen-Orient—et peut-être, même partout dans le monde.

    Mais ce futur ne peut être atteint que si l’on vainc le terrorisme et l’idéologie qui le pousse.

    […]

    Le vrai coût de l’Etat islamique, d’Al Qaeda, du Hezbollah, du Hamas, et de tant d’autres, ne doit pas seulement être compté en nombre de morts. Il doit aussi être compté en générations de rêves disparus.

    Chaque fois qu’un terroriste tue un innocent, et invoque fallacieusement le nom de Dieu, c devrait être une insulte envers tout croyant.

    Les terroristes ne vénèrent pas Dieu mais la mort.

    Ceci n’est pas une bataille entre différentes fois, entre différentes sectes ou différentes civilisations.

    C’est une bataille entre des barbares criminels qui cherchent à éliminer la vie humaine, et des personnes décentes, de toutes les religions, qui cherchent à la protéger.

    Ceci est une bataille entre le bien et le mal.

    Quand nous découvrons les scènes de destruction après un attentat terroriste, nous ne voyons pas les signes que ceux qui ont été tués étaient juifs ou chrétiens, chiites ou sunnites. Quand nous voyons le flot de sang innocent pénétrer cette terre ancienne, nous ne pouvons pas voir la croyance ou la secte ou la tribu des victimes —nous ne voyons qu’une chose : ils étaient des enfants de Dieu dont la mort est une insulte à tout ce qui est saint.

    Mais nous ne pourrons vaincre ces forces du mal que si les gens de bien sont unis et forts — et si tout le monde dans cette salle remplit une part équitable des responsabilités qui lui incombe et assume sa part du fardeau.

    Le terrorisme s’est étendu dans le monde. Mais le chemin de la paix commence exactement ici, sur cette terre ancienne, cette terre sacré.

    L’Amérique est prête à vous assister dans la poursuite de nos intérêts communs et de notre sécurité commune.

    Mais les nations du Moyen-Orient ne doivent pas attendre que l’Amérique écrase cet ennemi pour eux. Les nations du Moyen-Orient devront décider quel genre de futur ils veulent pour eux-mêmes, pour leurs pays, et pour leurs enfants.

    C’est un choix entre deux futurs — et c’est un choix que l’Amérique ne PEUT PAS faire à votre place.

    Et cela veut dire aussi se dresser ensemble contre le meurtre d’innocents musulmans, l’oppression des femmes, la persécution des juifs, et le massacre des chrétiens

    Un meilleur futur n’est possible que si vos nations se débarrassent du terrorisme et des extrémistes. JETEZ – LES – DEHORS.

    JETEZ-LES HORS de vos lieux de culte.

    JETEZ-LES HORS de vos communautés.

    JETEZ-LES HORS de vos terres saintes, et

    JETEZ-LES HORS DE CETTE TERRE.

    Les pays musulmans doivent être prêts à assumer leurs responsabilités, s’ils veulent que nous vainquions le terrorisme et que nous envoyions cette idéologie perverse dans l’obscurité.

    Chaque pays de cette région a un devoir absolu de s’assurer que les terroristes ne trouvent aucun abri sur leur sol.

    […]

    Cela veut dire affronter honnêtement la crise de l’extrémisme islamique et les groupes terroristes islamiques qu’il inspire. Et cela veut dire aussi se dresser ensemble contre le meurtre d’innocents musulmans, l’oppression des femmes, la persécution des juifs, et le massacre des chrétiens.

    […]

    Du Liban à l’Irak et au Yémen, l’Iran finance, arme et entraîne des terroristes, des milices, et d’autres groupes extrémistes qui sèment la destruction et le chaos partout dans la région. Pendant des décennies, l’Iran a jeté de l’huile sur le feu des conflits sectaires et sur la terreur.

    L’Iran est un gouvernement qui parle ouvertement de meurtre de masse, qui promet de détruire Israël, qui hurle mort à l’Amérique, et apporte la ruine de nombreux leaders et nations présents dans cette salle.

    Tant que le régime iranien ne sera pas d’accord pour être un partenaire pour la paix, toutes les nations doivent travailler pour isoler l’Iran, refuser son financement du terrorisme, et prier pour le jour où le peuple iranien aura le gouvernement juste et droit qu’il mérite.

    […]

    Les leaders religieux doivent être très clairs là-dessus : la barbarie n’apportera aucune gloire – l’adoration du mal ne vous apportera aucune dignité. Si vous choisissez le chemin de la terreur, votre vie sera vide, votre vie sera courte, et VOTRE ÂME SERA CONDAMNÉE. [Ici, je dois faire une parenthèse importante : peu de gens savent que le musulman très pratiquant ne craint pas la mort, contrairement à l’Occidental, il craint l’enfer. Et c’est exactement à cette crainte cauchemardesque que le Président Trump fait référence ici]

    Pendant des siècles, le Moyen-Orient a été le lieu où vivaient côte à côte les Chrétiens, les musulmans et les juifs. Nous devons pratiquer la tolérance et nous respecter les uns les autres à nouveau — et faire de cette région un endroit où chaque homme ou femme, quel que soit sa foi et son ethnie, puisse vivre dans la dignité et l’espoir. [Songez que Trump dit cela devant le roi d’Arabie saoudite et de 50 pays musulmans qui ont chassés les juifs et les chrétiens et traitent les femmes comme des êtres de seconde zone]

    Dans cet esprit, après avoir conclu ma visite à Riyad, je me rendrais à Jérusalem et Bethlehem, puis au Vatican—pour visiter de nombreux lieux saints des trois religions Abrahamiques.

    Si ces trois religions peuvent se joindre et coopérer, alors la paix dans ce monde est une chose possible – y compris la paix entre les Israéliens et les Palestiniens. Je rencontrerai le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.

    […]

    Mais aucune discussion pour écraser cette menace terroriste ne serait complète sans mentionner le gouvernement qui donne aux terroristes — un lieu protégé, un soutien financier, et la stature sociale dont ils ont besoin pour recruter. C’est un régime qui est responsable pour beaucoup d’instabilité dans la région. Je parle évidemment de l’Iran.

    Serons-nous indifférents à la présence du mal? Serons-nous là pour protéger nos citoyens de cette violente idéologie ? Laisserons-nous son venin se déverser sur nos sociétés ? Le laisserons-nous détruire les lieux les plus saints de la terre ? Si nous ne confrontons pas cette terreur mortelle, nous savons quel futur nous aurons — plus de souffrance et de désespoir. Mais si nous agissons — si nous quittons cette magnifique salle unifiés et déterminés à faire ce qui est nécessaire pour détruire cette terreur qui menace le monde — alors il n’existera aucune limite pour notre futur et nos citoyens.

    © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

     

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    SUR LE CANTON

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    Une information essentielle que le Midi Libre s'efforce de rendre confidentielle : Malgré des réalisations importantes et nombreuses et des baisses d’impôts, la ville sort du rouge dans laquelle la direction des finances publiques l'avait mise en raison de la gestion hasardeuse de l'ancienne municipalité.

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    DANS LE DÉPARTEMENT

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    DANS LE MONDE

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    Iran : des chrétiens lourdement condamnés

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    La “justice” des mollahs est implacable pour les chrétiens, surtout quand ce sont des convertis de l’islam. Un nouveau cas, particulièrement répugnant, nous est communiqué par Middle East Concern.

    Suite à l’audience du 11 juin, le juge Ahmadzadeh a prononcé ses verdicts les 3 et 4 juillet. Le pasteur Victor a été condamné à 10 ans de prison, Amin à 15 ans […] et Hadi à 10 ans. Les trois hommes ont été également condamnés à deux années d’interdiction de quitter le territoire. Le juge a également fixé la caution d’Amin et de Hadi à 270 millions de Tomans (environ 73 000 €).

    Les hommes n’étaient pas présents au tribunal quand les sentences ont été prononcées, mais leur avocat y était et a annoncé faire appel du jugement.

    Le Pasteur Victor et Amin faisaient partie du groupe de chrétiens arrêtés le 26 décembre 2014 lors d’une célébration de Noël au domicile du pasteur à Téhéran. Le Pasteur Victor, qui est d’origine assyrienne, fut verbalement accusé « d’évangélisation », « d’activités illégales d’une église domestique » et […] « d’agissements contre la sécurité nationale ». Il fut remis en liberté sous caution le 1er mars 2015. Amin, un converti de l’islam, fut accusé « d’agissements contre la sécurité nationale » et « d’insulte au sacré » (blasphème). Hardin, lui aussi converti au christianisme, n’était pas présent lors de cette célébration de Noël mais il fut arrêté en août 2016 lors d’un pique-nique à Firuz Kuh [province de Téhéran] et accusé « d’agissements contre la sécurité nationale » et « d’organisation et de création d’églises domestiques ».

    Ramiel Bet Tamraz, fils du Pasteur Victor, arrêté également à Firuz Kuh en août 2016, est dans l’attente d’une audience pour son procès. Ramiel a été inculpé « d’agissements contre la sécurité nationale », « d’organisation et de création d’églises domestiques » et d’autres charges liées au ministère de son père. L’épouse du Pasteur Victor, Shamiram Isavi Khabizeh, a été convoquée par les autorités en juin [de cette année] au Centre de détention d’Evin, branche n° 3 du Tribunal révolutionnaire, et inculpée de « participation à des séminaires à l’étranger » et « d’agissements contre la sécurité nationale de l’Iran », en tant que membre de cette église. Elle a été remise en liberté sous caution de 100 millions de Tomans (environ 27 000 €).

    Les audiences de Ramiel et de Shamiram ne sont pas encore fixées mais il est très probable que leur affaire sera traitée par le juge Ahmadzadeh.

    Middle East Concern, 4 juillet – © traduction CH.

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  • LA JOLIE PLUS-VALUE DE MURIEL PENICAUD MINISTRE DU TRAVAIL APRES SON PLAN SOCIAL CHEZ DANONE

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    En 2013, elle a empoché 1,13 million d’euros

    juste après avoir annoncé la suppression de 900 emplois.

     

    L’ancienne DRH de Danone Muriel Pénicaud a réalisé en 2013 une plus-value de 1,13 million d’euros sur ses stock-options. Tout juste après avoir annoncé la suppression de 900 emplois...

    Pas de répit pour Muriel Pénicaud. Comme le révèle l’Humanité jeudi, la ministre du Travail a empoché de jolis gains en 2013, deux mois après l’annonce d’un plan social chez Danone, dont elle était directrice des ressources humaines, en levant des stocks-options. La plus-value s’est élevée à 1,13 million d’euros grâce notamment au bond de l’action Danone suivant l’annonce le 19 février 2013 des suppressions de 900 emplois (dont 236 en France). Celle-ci a réalisé cette opération profitable le 30 avril suivant, selon les documents de l’Autorité des marchés financiers que nous avons consultés (ci-dessous).

    Le 30 avril Muriel Pénicaud réalise deux opérations : d'abord l'exercice de stock-options sur 55.120 actions dont le prix unitaire avait été fixé à 34,85 euros pour un montant total de 1,9 million d’euros. Elle en revend 52.220 le même jour quand le cours de l'action affiche 58,4 euros, ce qui lui fait gagner 3 millions d’euros. Soit à l’arrivée un bénéfice de 1,13 million d’euros, sans compter les profits potentiels sur les 2.900 actions qui lui restent…

    À l’époque, le plan de suppression de postes devait réaliser 200 millions d’euros d’économies sur deux ans. Il devait faire face à la baisse de consommation des Européens.

    La ministre est également au coeur de l’affaire de la soirée à Las Vegas organisée par Business France, qu’elle a dirigé entre 2015 et 2017. Cette agence de l’État avait organisé une soirée en 2016 lors du déplacement controversé d’Emmanuel Macron (alors ministre de l’Économie) au Consumer Electronics Show, une grand-messe de l’innovation technologique. L’événement avait coûté 300.000 euros et avait été réalisé sans appel d’offres préalable. Selon des informations du Monde publiées mi-juillet, Muriel Pénicaud ne pouvait ignorer les détails.

    La justice soupçonne Business France, qui dépend notamment du ministère de l’Économie, d'avoir enfreint la réglementation sur les marchés publics en ne faisant pas d'appel d'offres pour l'organisation de la French Tech Night, confiée à Havas. L'enquête pour “favoritisme et recel de favoritisme”, instruite notamment par le juge Renaud Van Ruymbeke, selon Le Monde, doit déterminer si Muriel Pénicaud a pu être informée en amont de dysfonctionnements, ce qu'elle nie.

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    Capital

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    Chez Danone, Muriel Pénicaud a gagné

    4,74 millions d'euros en trois ans

    1,5 million d’euros annuels. C’est ce qu’a touché la ministre du travail, Muriel Pénicaud, alors qu’elle était directrice des ressources humaines chez Danone de 2012 à 2014, soit un total de 4,74 millions d’euros, selon sa déclaration d’intérêts publiée jeudi par la Haute autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).

    Muriel Pénicaud a perçu, en tant que DRH de Danone, 1.212.721 euros net de rémunération et gratifications en 2012, puis 1.144.924 en 2013 et 2.388.877 en 2014.

    La ministre dénonce « les amalgames » sur sa plus-value

    La ministre a été mise en cause jeudi par des élus de gauche à la suite d’un article dans L’Humanité faisant état d’une plus-value boursière de plus d’un million d’euros réalisée en vendant des stock-options en 2013 à la suite d’un plan social chez Danone. La sénatrice communiste Eliane Assensi l’a accusée d’avoir réalisé cette plus-value en profitant d’une "flambée boursière en faveur de Danone suite à l’annonce de la suppression de 900 emplois".

    Muriel Pénicaud a dénoncé des "amalgames", expliquant que "l’attribution du plan de stock-options" était "bien antérieure à l’annonce du plan de départs volontaires, et n’a aucun lien avec ce dernier", dans une interview au Figaro à paraître vendredi. "Le niveau de ma rémunération était fixé en toute transparence, avec une part fixe et une part variable différée, comme les 200 autres dirigeants de l’entreprise", a-t-elle encore dit.

    Embourbée dans l’affaire du déplacement de Macron à Las Vegas

    La HATVP, qui publie les déclarations d’intérêts concernant les rémunérations perçues par les ministres au cours des cinq années ayant précédé leur entrée en fonction, fait également apparaître une rémunération de 92.719 euros net pour Pénicaud en 2014 en tant que présidente de l’Agence française des investissements internationaux.

    A la tête de l’agence publique Business France, dont elle était directrice générale, elle a touché, en net, 161.845 euros en 2015, puis 203.124 euros en 2017 et 57.741 euros en 2017. Business France est soupçonné d’avoir enfreint la réglementation sur les marchés publics en ne faisant pas d’appel d’offres pour l’organisation d’un déplacement à Las Vegas d’Emmanuel Macron, ministre de l’Économie à l’époque, confiée au géant de la communication Havas en décembre 2015, alors que Muriel Pénicaud était à sa tête

    Tiré du site 20 MINUTES

  • Il y a un an, le Père Hamel était égorgé par des islamistes…

     

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    Allocution de M. Robert Ménard, maire de Béziers

    Le 26 juillet dernier, il y a tout juste un an, le Père Jacques Hamel était assassiné alors qu’il célébrait la messe. Egorgé par deux islamistes, aux cris d’Allah Akbar.

    Réunis, regroupés au pied de notre cathédrale, sur cette petite promenade qui porte son nom, résonnent encore, dans nos têtes, dans nos âmes, les derniers mots de ce vieux prêtre, de ce vieil homme, frêle, fragile, sans aucune défense. Sur le point de mourir, c’est en s’écriant « Satan, va-t-en ! Va-t-en Satan ! » qu’il s’est effondré, revêtu de son étole rouge, celle des martyrs justement.

    D’un côté un cri de haine, de l’autre le rejet de cette haine. D’un côté, ce qu’il faut bien appeler le mal ; de l’autre, une supplique pour y échapper, pour s’en défendre, pour le chasser.

    Mais échappe-t-on au mal ? On peut toujours, lâchement, refuser de le voir, de le désigner, de le combattre – qui, parmi nous, parle encore de Satan ? – il n’en reste pas moins présent au cœur de l’homme, au cœur des hommes.

    Le drame de Saint-Etienne-du-Rouvray nous dit, dans sa nudité, que certains ont fait allégeance au mal, ont juré notre perte, qu’ils sont prêts à perdre leur vie pour s’emparer de notre mort.

    Béatifier le Père Hamel, bien sûr. C’est l’affaire de l’Église et du Pape François qui entend saluer un martyre, un homme qui accepte – je cite le Saint Père – « une mort certaine et à court terme (…) par un don total, radical et sans retour de soi pour les autres ».

    Ce qui est en revanche notre affaire, c’est d’avoir le courage de dire, de donner un visage à ce mal qui, mois après mois, depuis des années maintenant, terrifie, ensanglante notre pays, gangrène notre monde.

    Les assassins du père Hamel ne visaient pas seulement un homme, un homme d’église, ils visaient à travers lui ce que nous sommes, cette civilisation vieille de 2000 ans, ce regard, fait de respect, que nous portons les uns sur les autres, les hommes sur les femmes, les croyants sur les non croyants. Ils visaient cette histoire et cette culture partagées, cet apprentissage d’une liberté qui se nourrit de celle des autres.

    C’est tout cela que ces deux islamistes ont tenté d’égorger un mardi, au matin, juste après l’homélie, dans une église, petite, humble, sans faste, où s’était retrouvée une poignée de fidèles.

    C’est cela que nous voulons défendre, que nous devons défendre. Sans esprit de vengeance mais avec fermeté. Une fermeté qui se nourrit du sentiment, de la conviction que nous sommes dans notre droit, qu’il en va du monde que nous laisserons à nos enfants, d’un monde que nous ne voulons pas voir menacé par de nouveaux Saint-Etienne-du-Rouvray. C’est inacceptable, c’est intolérable. Nous ne l’accepterons pas, nous ne le tolèrerons pas.

    Pour le Père Hamel, martyre de l’Eglise. Pour toutes les victimes de cet islamisme qui tue. Pour ne plus se contenter de fleurs et de couronnes. Pour l’obligation qui est la nôtre, non pas de pardonner, encore moins d’oublier mais de refuser cette culture de mort. Pour la vie, nous allons, ensemble, respecter une minute de silence.

  • Le chef du FLN prépare les Algériens à la présidence de Saïd Bouteflika

     

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    © Copyright : AFP

    Tour de chauffe pour les élections présidentielles algériennes prévues en 2019. La récente sortie du secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbes, défendant le droit de Saïd Bouteflika à se porter candidat, sonne comme un avis de tempête.

    Djamel Ould Abbes, le SG du FLN, n'y va pas par quatre chemins. Pour lui, le prochain président de la République algérienne doit être Saïd Bouteflika ou bien son frère aîné, Abdelaziz, qui en est déjà à quatre mandats, en dépit d’une incapacité flagrante à gouverner, suite à un accident cardiovasculaire qui a considérablement diminué ses facultés.

    Dans une interview accordée, le 22 juillet, à la chaîne El Bilad, Ould Abbes n'a pas tari d'éloges à l'égard de Saïd Bouteflika qui, selon lui, a «le droit comme tout citoyen algérien de se présenter aux élections présidentielles de 2019».

    «Saïd Bouteflika est un homme humble. Son frère Abdelaziz lui a inculqué des valeurs qui ont fait de lui un homme droit. Il n’est pas une personne extravagante. Il a travaillé depuis 19 ans au côté de son frère comme conseiller. Il a toujours été dans l’ombre. Il ne s’occupe pas de politique. D’ailleurs, on ne le voit que lors des enterrements», a déclaré le chef du FLN dont les propos font les choux gras des médias algériens. 

    Homme humble, timide, intellectuel, jouissant d'une grande popularité et de l'amour du peuple... Les termes valorisants ne manquaient pas pour qualifier le cadet des Bouteflika. Et Ould Abbes d'ajouter: «Saïd Bouteflika est un enseignant universitaire en informatique, un ancien syndicaliste rude, il a apporté beaucoup dans le domaine de l’informatique au niveau de la présidence». Les éloges du SG du FLN, le parti historique algérien inscrit deux fois dans la Constitution du pays, ont deux buts: préparer l’opinion publique algérienne à la candidature de Saïd Bouteflika aux présidentielles de 2019 et dissuader tout autre éventuel prétendant à la course aux élections.

    Mais cette candidature reste conditionnée à l’incapacité d'Abdelaziz Bouteflika -dont les apparitions se font de plus en plus rares et les annulations des rencontres avec les chefs d’Etat plus nombreuses- à briguer un cinquième mandat. «Si le président Bouteflika se porte candidat pour un cinquième mandant, nous allons naturellement le soutenir», a affirmé Ould Abbes. Autrement dit, pour le chef du FLN qui parle au nom de ses “militants“, la présidence du pays restera entre les mains des Bouteflika. Si Abdelaziz recouvre par miracle un minimum de motricité et d’aptitude à gouverner, ce sera lui. Sinon, c’est à son frère qu’iront les suffrages du parti politique le plus influent en Algérie.

    Nul n'ignore que Saïd Bouteflika est l’homme fort en Algérie. Le très influent conseiller d’Abdelaziz fait et défait les hommes politiques et les hommes d’affaires. Sa soif de pouvoir n’est un secret pour personne. Jusque-là, il a bataillé coûte que coûte pour que son frère impotent reste au pouvoir, éliminant ceux qui s’étaient opposés à un quatrième mandat d’Abdelaziz comme le général Toufik qu’on pensait pourtant indéboulonnable. Le fait que Saïd Bouteflika lance une première salve relative à sa candidature et sorte des bois est moins un signe sur ses ambitions présidentielles qu’un indice sur l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika. Etat qui ne lui permet probablement plus de se porter candidat à un cinquième mandat.

    Il reste maintenant à savoir quelle sera la réaction de l’armée algérienne et du très ambitieux général Gaïd Salah qui guette l’occasion pour s’emparer du pouvoir présidentiel. Laissera-t-il Saïd Bouteflika se positionner comme le successeur de son frère? Rien n’est moins sûr et les prochains mois s'annoncent comme des temps incertains en Algérie.

    Par Abdelkader El-Aine

    Le 360

  • Une défense européenne ?

    Résurrection de la défense européenne :

    La plaisanterie !

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    « L’histoire est un perpétuel recommencement » nous enseigne Thucydide ! Nous avons l’occasion de le vérifier chaque jour. C’est devenu un classique du genre. La période actuelle n’échappe pas à la règle. Quand la construction européenne se meurt, ce qui est le cas de nos jours, on nous ressort du chapeau bruxellois la martingale usée de la défense européenne qui renaîtrait tel Lazare de ses cendres. Sans la moindre hésitation, nos folliculaires préférés nous annoncent à grands coups de trompette la renaissance prochaine d’une Europe de la défense. Alléluia.

    À gauche avec le Monde, c’est « une étape décisive vers une Europe de la défense » complété sous la rubrique éditoriale par « Défense européenne : la fin d’un tabou ». Bigre. À droite, avec le Figaro, on choisit la voie d’une certaine retenue : « UE : un fonds pour redémarrer la politique de défense ». Mazette ! Personne ne nous avait avertis qu’elle avait été interrompue. Les Européens seraient décidés, cette fois-ci, de tirer tous les enseignements du « Brexit », des facéties de Donald Trump (sur l’OTAN) et des menaces posées par le terrorisme (multiplication des attentats en Allemagne, Belgique, France, Royaume-Uni…) et la prolifération des armes de destruction massive (multiplication des provocations de la Corée du nord). On reste sans voix devant tant d’audace.

    Un retour en arrière s’impose pour mieux appréhender la décision prise par la Commission européenne (organe le moins démocratique de l’Union européenne) et, surtout, ses limites intrinsèques (tenant à l’existence d’un machin qualifié d’Alliance atlantique).

    LA DÉFENSE EUROPÉENNE, TOUT SAUF UN LONG FLEUVE TRANQUILLE

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, nombreuses ont été les initiatives lancées en vue de mettre sur pied ce que l’on qualifie improprement dans le langage journalistique de défense européenne. Nous devons établir une distinction entre les grands projets et les petits projets.

    L’acte de décès des grands projets

    De facto, ce sont trois coups de poignards successifs qui vont tuer dans l’œuf le projet d’une défense européenne imaginée, au départ, pour amarrer l’Allemagne au continent et prévenir les folies du IIIème Reich. C’est d’abord la France qui est la manœuvre. Le projet de Communauté européenne de défense (CED) envisage la mise en place d’une armée européenne permettant d’intégrer les futures unités allemandes dans un ensemble placé sous une autorité européenne unique, militaire et politique. Il suscite de très vifs débats en France. Accepté par la plupart des États occidentaux, le projet est rejeté en août 1954 par l’Assemblée nationale française. Finalement, le refus de l’Assemblée nationale française de ratifier le traité instituant la CED entraîne également automatiquement l’abandon du projet de Communauté politique européenne dont il est le corollaire institutionnel.

    Ensuite, c’est l’Allemagne qui œuvre. S’il scelle le rapprochement des deux anciens ennemis, la traite d’amitié franco-allemand du 22 janvier 1963, dit traité de l’Élysée soulève un problème de la plus haute importance. En effet, il est vidé de son contenu par le préambule unilatéralement voté par le Bundestag, le 15 juin 1963 : les députés allemands réaffirment à cette occasion leur lien avec les États-Unis et le Royaume-Uni, à la grande colère de De Gaulle, qui voit réduite à néant son aspiration à une Europe indépendante… Enfin, les Britanniques s’opposeront à toutes les velléités françaises de développer une politique de sécurité commune à travers l’Union de l’Europe occidentale (UEO) pour éviter toute duplication avec l’OTAN. Faute de disposer d’architectes, l’Europe doit se contenter de pompiers.

    La prolifération des petits projets

    Faute de penser un avenir, un grand dessein pour l’Europe sur le long terme, les Européens en sont conduits à multiplier les déclarations et initiatives sans lendemain. À l’évidence, elles relèvent de l’inventaire à la Prévert et sont d’une importance inégale : création en 2001 d’un État-major de l’Union européenne (EMUE) chargé de fournir une capacité d’alerte rapide, de planifier, d’évaluer et de faire des recommandations relatives au concept de gestion des crises et la stratégie militaire générale ; adoption d’une stratégie européenne de sécurité en 2003 ; lancement en 2003 de première opération militaire autonome de l’Union européenne baptisée Artemis ; création en 2004 de l’Agence européenne de défense (AED) visant à soutenir les efforts de défense de l’Union européenne ; adoption en 2006 du concept de « groupements tactiques » en application des décisions du Conseil européen d’Helsinki de 1999 (importance d’une capacité de réaction rapide) ; … conclusions des conseils européens de 2013 et de 2015 dans le domaine de la défense ; proposition franco-allemande de revitalisation de la PSDC du 11 septembre 2016…

    Les dernières initiatives européennes sont les suivantes : adoption d’un « paquet défense » en novembre 2016 complété en mars 2017 par la déclaration de Rome promettant d’œuvrer à une industrie de la défense plus compétitive et plus intégrée « en complément de l’OTAN ». Chassez le naturel, il revient au galop dans une Europe atlantiste sans parler de la France depuis qu’elle a retrouvé les chemins de l’organisation militaire intégrée grâce à Nicolas Sarkozy en 2009.

    Quelles sont les novations principales de la dernière des initiatives prise par la Commission pour relancer l’idée d’une défense européenne ?

    LA DÉFENSE EUROPÉENNE, UN SIGNE D’ÉMANCIPATION ?

    À en croire les récents écrits de la presse gavée aux éléments de langage (EDL) bruxellois, nous assisterions au grand retour de la défense européenne rendu possible grâce au grand retour du moteur franco-allemand en espérant qu’il ne fonctionne pas au diesel.

    Le grand retour de l’Europe de la défense européenne

    On l’aura compris, ce que l’on nous présente aujourd’hui, c’est du sérieux. Oubliés les états-majors fantômes, les « groupements tactiques » et autres « Eurocorps » qui ne s’animent que sur le papier et parfois dans les défilés. Brisé le tabou vieux de plusieurs décennies, celui qui voulait que le projet européen dans le domaine de la sécurité ne soit que civil (le « soft »), le militaire (le « hard ») étant de la compétence exclusive de l’Alliance atlantique (plus précisément de la puissance tutélaire, les États-Unis) située à Evere à quelques arpents de terre du Berlaymont à Bruxelles. On va voir ce que l’on va voir, les Européens vont prendre leur destin en main. En effet, la Commission européenne a proposé le 7 juin 2017 la création d’un tout premier Fonds pour la Défense. Elle suggère aux États membres un plan ambitieux : un budget annuel de 500 millions d’euros pour la recherche à partir de 2020 auquel s’ajouterait la mobilisation (par l’Union et les États) de 5,5 milliards d’euros dans le cadre d’un « volet capacités » doté d’un instrument financier (le mot est lâché) permettant aux pays d’acquérir des équipements militaires en réduisant leurs coûts. Les capitales définiraient en commun leurs besoins d’investissement.

    L’objectif poursuivi, parfaitement logique au demeurant, est de dépenser mieux en période de fortes restrictions budgétaires. Dans les milieux bien informés, on précise que l’objectif n’est pas de créer un fonds mais de « mettre en place toute une palette de financements pour soutenir l’intégralité du cycle de développement des capacités de défense ». Telle Ponce Pilate en évitant de parler d’armée européenne, la Commission propose aux États membres le choix entre trois options allant de la minimaliste à la maximaliste : plus de coopération, une sécurité partagée et une défense vraiment commune. Une sorte de QCM.

    Le grand retour du moteur franco-allemand dans la construction européenne

    Signe supplémentaire de cette volonté d’aller de l’avant au niveau européen (celle des 28 et bientôt des 27 après le départ du Royaume-Uni), l’Allemagne et la France prépareraient des propositions sur un fonds de défense de l’Union européenne à présenter lors d’une réunion ministérielle bilatérale prévue le 13 juillet, déclare la ministre allemande de la Défense, Ursula von der Leyen. Une coopération sur des drones, des moyens de transport militaires et sur des efforts conjoints pour stabiliser la région du Sahel sont autant de projets qui pourraient être financés par ce nouveau plan, explique-t-elle. « L’Allemagne et la France veulent devenir le moteur d’une union européenne de la défense et mettre en œuvre intelligemment le fonds de défense » précise-t-elle. « Le référendum sur le Brexit et les élections américaines nous ont ouvert les yeux. Les Européens doivent davantage assumer leur propre sécurité ». Elle conclut en indiquant que les ministres des Finances des deux pays œuvrent pour mettre au point des mécanismes, tandis que les ministres de la Défense s’emploient à définir les différents chantiers à lancer.

    La Commission européenne n’aurait fait qu’apporter cette semaine son soutien aux projets franco-allemands d’intégration des armées et des industries de l’armement de l’Union européenne. Heureuse initiative. Reste désormais à savoir ce qu’en penseront nos partenaires peu enclins à faire l’Europe de la défense ailleurs que sous la forme d’un vulgaire pilier européen de l’OTAN et sous la tutelle exigeante du grand frère américain ? Même si nous ne disposons pas encore de leur réponse à cette question, nous imaginons ce qu’elle pourrait être : au mieux embarrassée, au pire dilatoire pour ne froisser personne mais surtout pour ne rien faire de très concret pour faire avancer la recherche de la solution du problème.

    Mais quand est-il au juste dans la réalité ? Essayons d’aller un petit peu plus loin que les analyses aseptisées que nous servent quotidiennement nos brillants journalistes français « embedded » sous contrôle.

    LA DÉFENSE EUROPÉENNE, OTAGE DE L’ALLIANCE ATLANTIQUE

    Si novateur et si attrayant soit-il, le projet tel qu’il nous est présenté par la Commission européenne, est malheureusement grevé de plusieurs hypothèques qui tiennent aux différentes logiques qui le sous-tendent.

    Tout d’abord, il privilégie une logique financière à une logique politique. Il met la charrue avant les bœufs. Nous n’avons aucune précision sur le véritable dessein politique qui préside à ce qui nous est présenté à Bruxelles comme une révolution copernicienne. Robert Azevêdo, directeur général de l’Organisation mondiale pour le commerce souligne que : « L’OMC a besoin de capital politique ».

    C’est bien ce qu’il manque à l’Union européenne. Sur un sujet aussi important, il aurait été plus logique que cette décision de la Commission européenne (l’administration de l’Union) se cantonne à mettre en œuvre sur le plan technique et financier une décision éminemment politique adoptée sous forme de déclaration politique formelle par l’instance politique suprême de l’Union, à savoir le Conseil des chefs d’État et de gouvernement des 27 (l’exécutif sans le Royaume-Uni). Or, il n’en est rien. Mais, comme aurait dit Coluche dans son sketch sur les journalistes : « ne rigolez-pas, c’est avec votre pognon ! ». Les solutions aux problèmes politiques ne sont pas uniquement financières. Elles sont avant tout politiques.

    Ensuite, corollaire de la précédente, il privilégie une logique institutionnelle à une logique fonctionnelle. Comme souvent dans la construction européenne, on met en place des structures couteuses sans leur assigner auparavant d’objectif politique précis. À titre d’exemple, on crée un Service européen d’action extérieure (SEAE), sorte de corps diplomatique européen (pléthorique, une authentique armée mexicaine), ayant à sa tête un haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, l’évanescente Federica Mogherini (sorte de ministre des Affaires étrangères qui parle pour ne rien dire si ce n’est réciter quelques éléments de langage de pure langue de bois) pour mettre en œuvre une politique étrangère et de sécurité commune (PSDC qui n’existe toujours pas).

    Avec cette logique d’épicier, nous sommes à l’évidence plus au royaume de Franz Kafka et d’Alfred Jarry que dans celui du général de Gaulle attachée à une Europe qui fonctionne dans l’interdépendance entre ses membres et dans l’indépendance avec les États-Unis. Cette manie du millefeuille institutionnel n’est-elle pas la cause de la crise de confiance croissante entre les citoyens et les institutions européennes ?

    Enfin, et c’est là que le bât blesse assurément le plus, il privilégie une logique de soumission (à l’OTAN) à une logique d’indépendance (de l’Union européenne). Dans ce domaine, comme dans tant d’autres, il faut que tout change pour que rien ne change. Tout est dit par la taiseuse Federica Mogherini qui déclare : « il n’est pas question non plus de remplacer l’OTAN » même si le plan de la Commission nous explique doctement en langage diplomatique que : « la protection de l’Europe dépendrait désormais d’une responsabilité commune se renforçant mutuellement, celle de l’OTAN et de l’UE ».

    En définitive, l’Union européenne demeurerait, ce qu’elle a toujours été dans le passé, une « succursale de l’OTAN ». Comme l’a écrit un jour Régis Debray : « L’occident n’a qu’un seul numéro de téléphone en cas de crise, celui de la Maison-Blanche ». Quand la Maison-Blanche tarde à répondre, c’est l’affolement général. Le président Trump de les rassurer en réaffirmant qu’il ne les abandonnera pas et qu’il restera le chef suprême d’une organisation « obsolète » comme il l’a pourtant dit avec raison. Tant que ce point essentiel n’aura pas été éclairci et que les 28 n’auront pas abandonné leur ambiguïté constructive en la matière (vouloir plus d’Europe dans les mots en se ruant dans la servitude de l’Amérique dans les faits), rien ne se passera et la défense européenne restera pour longtemps encore dans l’ordre des chimères. « Jouer le bon élève et le meilleur allié des États-Unis ne paie pas ».

    « La première raison de la servitude volontaire, c’est l’habitude » nous enseigne Etienne de la Boétie dans son célèbre, et trop méconnu de nos dirigeants politiques, Discours de la servitude volontaire. Est, c’est bien de cela dont il s’agit lorsqu’on évoque la problématique de la défense européenne ! Que n’a-t-on vu les membres de l’Union européenne, allongés devant leur maître, Donald Trump posant devant le nouveau bunker de l’OTAN à Evere lors du récent sommet des chefs d’État et de gouvernement du 25 mai 2017 après avoir quémandé son engagement envers l’Organisation qu’il avait auparavant qualifiée « d’obsolète » ?

    À cette occasion, notre grand inquisiteur tweeter écarte de la photo de famille le premier ministre du Monténégro, État tout juste admis à prier dans l’église de la famille occidentale. C’est du bout des lèvres qu’il vient de leur concéder, le 9 juin 2017, son engagement à mettre en œuvre les dispositions de l’article 5 du traité de Washington en cas d’agression contre l’un de ses membres.

    Mais, il attend d’eux qu’ils mettent la main au portefeuille pour augmenter leurs budgets de défense avec de l’argent qu’ils n’ont pas, pour la plupart d’entre eux. Au fond, ce n’est pas la création de ce fonds ou de tout autre bidule technocratique qui contribuera, de près ou de loin, à mettre sur pied une véritable défense européenne. Aujourd’hui, ce concept galvaudé relève encore et toujours de l’ordre de la grande illusion, de la plaisanterie.

    Source : Proche & Moyen Orient, Guillaume Berlat,  
    19 juin 2017

  • Ecole d'ingénieurs de Brest. Incroyable !

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    Incroyable, la France leur apprend à fabriquer des bombes et sûrement à s'en servir.

    Le pire est que c'est du haut niveau d’études !

    France : École d'ingénieurs de Brest  : ... Mères en nikab et élèves prêtant serment sur le Coran. Et cela n'inquiète PERSONNE ????

    Nous lancions un cri d’alarme il y a quelques mois à propos des jeunes Qataris qui se lancent à l’assaut de la France et de ses écoles de la Marine :

    À présent nous apprenons que de jeunes Saoudiens fréquentent l’ENSTA-Bretagne, une école d’ingénieurs dépendant et de la Direction générale de l’armement et du Ministère de la Défense.

    Une cérémonie de passage au grade d’officiers a eu lieu et de nombreuses familles saoudiennes avaient fait le déplacement.

    Au vu de la photo, on peut non seulement s’interroger sur le nombre important de jeunes Saoudiens qui reçoivent une formation d’excellence, formation que nombre de nos jeunes patriotes méritants ne reçoivent pas, mais, en sus, les femmes sont restées voilées, ennikabées en contravention avec la loi française. La direction de l’école n’y a pas vu maldonne prétendant qu’il s’agissait d’une « cérémonie traditionnelle saoudienne ».

    Étrange argumentation quand on lit le compte-rendu du Télégramme ci-dessous :

    Le passage au grade d’officier dans une école française serait donc une cérémonie traditionnelle saoudienne  ???

    Je dois avouer que j’y perds mon latin et que, sur le coup, Bel Kacem n’y est pour rien !

    Puisque fêter le grade d’officier serait typiquement saoudien (mais qui sont donc des dizaines de jeunes qui n’ont pas le facies saoudien sur la photo ?) alors, l’ENSTA-Bretagne serait devenu, comme une mosquée ou une ambassade, un état dans l’État ?

    Tout cela parce que des Saoudiens viendraient y faire leurs études ?

    Il va falloir que nos ambassadeurs nous expliquent ce qui se passe, les dirigeants de l’école justifient sans état d’âme cette exception à la loi qui interdit, depuis octobre 2010, de dissimuler son visage dans l’espace public français.

    Or, si je ne m’abuse, récemment, le Ministre de l’Éducation nationale français affirmait que chaque pays était maître chez lui (notamment en matière d’enseignement) justifiant ainsi la censure effectuée dans les livres d’Histoire et de littérature du lycée français du Koweït ?

    Mais ce n’est pas tout :

    Mieux encore, les Saoudiens, dans NOTRE école française, laïque, PRETENT SERMENT SUR LE CORAN !

    « Il s’agit d’un temps particulier, d’une cérémonie qui est propre aux Saoudiens », justifie le directeur de l’Ensta, Patrick Puyhabilier.

    Les élèves prêtent serment sur le Coran, comme ils le font en Arabie Saoudite, au cours d’une cérémonie appelée « Al Qasam ».

    Il est vrai que l’Arabie Saoudite est une  « nation amie ».

    Elle peut condamner à mort à tour de bras, les pétrodollars lui donnent tous les droits, y compris celui d’appliquer en France sa propre loi, c’est-à-dire la charia.

    Le Préfet en personne le reconnaît :

    Et pourtant, le journaliste du télégramme a enquêté, il est formel, les mères ennikabées auraient dû être verbalisées…Vraiment ?

    La charia n’est pas encore tout à fait installée en France ?

    L’Arabie Saoudite et le Qatar ne font pas encore tout à fait la loi chez nous ?

    Complément de Béatrice Bontemps

    On rappellera que l’ENSTA Bretagne fait partie des 4 établissements supérieurs et de recherche qui sont sous tutelle de la DGA et du Ministère de la Défense (les 3 autres écoles sont l’École Polytechnique, l’ISAE  Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace et ENSTA Paris Tech), et tous reçoivent des étudiants du Moyen-Orient, organisent-ils aussi ce genre « cérémonie traditionnelle » ?  Est-ce que le simple « principe de précaution » ne voudrait pas plutôt que l’on fasse tout pour éviter que des citoyens d’états terroristes comme l’Arabie Saoudite et le Qatar aient accès aux enseignements très pointus délivrés par ces écoles ?

    Alors que le directeur de l’IUT de Saint-Denis fait face à des menaces de mort pour s’être opposé à l’emprise de l’islam dans son établissement, il est inquiétant de constater que les directions d’établissements prestigieux se soumettent à l’islam.

    Volontaires pour la France

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    SUR LE CANTON

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    Le Petit Journal

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    Le Midi Libre

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    Le Petit Journal

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    Le Midi Libre

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    EXPOSITION AU MUSÉE TAURIN

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    EN RÉGION

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    ALBI : "La Lamentation", une des œuvres majeures flamandes

    du Midi de la France - XVI ème siècle

    CLIQUEZ ICI

     

    C'est l'un des plus beaux panneaux flamands du début du XVIe siècle conservés dans le Midi de la France. La "Lamentation" vient de retrouver la collégiale Saint-Salvi d'Albi, après une importante restauration.

    Pendant bien longtemps, la "Lamentation" exposée dans la chapelle Saint-Louis de l'église Saint-Salvi a été ignorée du public. Difficile de deviner que sous les couches de vernis jauni et oxydé se cachait un trésor de la peinture flamande du début du XVIème siècle.

    Après 600 ans de présence discrète dans l'église albigeoise, ce retable classé aux titres des monuments historiques a fait l'objet d'une restauration minutieuse, de 2010 à 2014.
    Sous les couches de vernis successives, les restaurateurs ont fait réapparaître tout l'éclat de cette huile sur bois peinte entre 1510 et 1520 du côté d'Anvers.

    L'église Saint-Salvi, biotope idéal

    Le chef-d'oeuvre flamand a ensuite été exposé au Musée Toulouse-Lautrec pour que le public puisse le découvrir dans sa splendeur retrouvée. L'exposition a toutefois été de courte durée : le retable, très sensible aux variations hygrométriques a très vite présenté des fissures. Après une nouvelle restauration au centre de restauration du patrimoine artistique de Gaillac, la "Lamentation" a donc retrouvé son "biotope d'origine", sur les préconisations de la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC). Elle vient d'être raccrochée dans la collégiale Saint-Salvi. Elle a retrouvé la chapelle Saint-Louis à laquelle elle s'était "acclimatée" pendant six siècles. 

    Par Laurence Boffet

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    EN FRANCE

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    L'avenir est en marche !

    Quelques-uns des candidats aux législatives choisis par Macron :

    ALPES MARITIMES, Khaled BEN ABDERAHMANE

    AUBE 2, Djamila HADDAD

    BOUCHES DU RHONE, Haouaria HADJ-CHIKH

    CHER 2, Nadia ESSAYAN

    COTE D'OR 3, Fadila KHATTABI

    DROME 4, Latifa CHAY

    GIRONDE 3, Marik FETOUH

    GIRONDE 4, Aziz SKALLI BOUAZIZA

    ILLE ET VILAINE 1, Mustapha LAABID

    OISE 5, Fatima MASSAU

    PARIS 16, Mounir MAHJOUBI

    PUY DE DOME 2, Mohand HAMOUMOU

    VAR 1, Mourad BOUDJELLAL

    YVELINES 8, Khadija MOUDNIB

    SEINE SAINT-DENIS 5, Malika MAALEM

    SEINE SAINT-DENIS 7, Halima MENNOUDJ

    SEINE SAINT-DENIS 10, Billel OUADAH

    ..........................

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    SUR SIMONE VEIL, UN ARTICLE DE FRANCE CATHOLIQUE

    Leclerc Gérard.jpegLa seule fois que j’ai vu Simone Veil, c’était à la réception donnée par le cardinal Lustiger le jour de son entrée à l’Académie française. Je n’ai pas été étonné, sachant la proximité de ces deux personnes, marquées à jamais par la tragédie de l’extermination du peuple juif. Toute explication malveillante, serait, en effet, hors de propos. Sur l’avortement, je savais les convictions absolues du cardinal et avais pu les vérifier dans telle circonstance sur laquelle je ne veux pas revenir. Il y avait donc ce fait que Simone Veil était une personnalité exceptionnelle, que l’on ait apprécié ou non ses positions politiques. Ayant vécu ce qu’elle avait vécu dans sa chair et dans son âme à Auschwitz, là où la maman de Jean-Marie Lustiger avait été assassinée, il n’était pas étonnant qu’avec le cardinal il y ait eu une communion qui tenait aux fibres les plus profondes de la survivante et de l’orphelin.

    Cela explique d’ailleurs mon trouble, qui n’a pas cessé depuis la dépénalisation de l’avortement en 1975. Giscard d’Estaing avait compris qu’en envoyant Simone Veil sur ce front ô combien délicat, il réalisait un coup de génie. Dans cet exercice, une militante féministe idéologisée aurait été désastreuse. Simone Veil avec son passé de déportée, sa modération, était inattaquable. Quiconque s’opposerait à elle apparaîtrait odieux, voire inhumain. L’opinion, passablement ébranlée par une campagne de sensibilisation très efficace, ne pourrait que plébisciter cette femme courageuse, bientôt convertie par les médias en icône intouchable.

    Il y avait le contenu de la loi qui, sur le moment, ne fut pas très bien perçu autant par les adversaires que par les partisans. Contrairement à ce qu’on affirme encore aujourd’hui, l’avortement n’était pas reconnu comme un droit de la femme. Il constituait une sorte de concession compassionnelle, en raison d’une situation critique, douloureuse. Dans le préambule de la loi, le principe de la primauté du respect de la vie était rappelé. Était-ce dû à la pugnacité de Jean Foyer, qui menait alors le combat de l’opposition ? Jean Foyer, ancien garde des Sceaux du général de Gaulle et autre grand ami du cardinal Lustiger. Peut-être ! On connaît la suite. La loi de Simone Veil a été progressivement transformée, voire trahie. L’avortement est devenu un droit inaliénable et toute objection de conscience stigmatisée, au point d’encourir les rigueurs de la répression pénale. Il y avait dans cette évolution une logique initiée, qu’on le veuille ou non, par une transgression majeure. Et c’est Simone Veil qui l’avait permise. Était-ce inévitable ? Il faudra y revenir.

    Gérard Leclerc

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    DANS LE MONDE

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    Le Figaro

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    Syrie: le Quai d’Orsay commence à reconnaître ses erreurs d’analyse, par Georges Malbrunot

    « On a eu tort de personnaliser le débat en Syrie autour de Bachar el-Assad », a confié en public un haut-dirigeant du ministère des Affaires étrangères. « Il faut reconnaître que Assad dispose encore de soutien populaire, peut-être aux alentours de 30% des Syriens, les minorités en particulier », a récemment ajouté le diplomate.

    Ces propos contrastent avec les éléments de langage abondamment relayés en haut-lieu à Paris sur le conflit syrien depuis six ans, qu’il s’agisse du « départ prochain du dictateur » ou « de la révolte d’un peuple contre Assad ». Autant de prévisions qui ne se sont pas réalisées, regrettent tous les opposants syriens.

    En privé, de plus en plus de diplomates font observer que le diagnostic posé sur la crise syrienne dès ses débuts était loin d’être partagé par tous les fonctionnaires ayant une connaissance du dossier syrien. Mais “nous n’avions pas voix au chapître”, se souvient l’un d’entre-eux. Rien d’étonnant donc qu’aujourd’hui, les “réalistes” commencent à sortir du bois. Nul ne remet en question l’objectif de trouver une alternative à Bachar el-Assad. Ils critiquaient seulement l’absence de “plan B” de notre diplomatie qui avait tout misé sur le renversement d’Assad.

    Source : Blog le Figaro

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    Le 360

    Quand Alger digère mal «Le Maroc vu du ciel»

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    Pierre Galand

    © Copyright : DR

     

    Cité dans une longue dépêche de l’agence officielle algérienne APS, le président d’une obscure et pompeuse «Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui» ne décolère pas contre le documentaire de Yann Arthus-Bertrand. Voici pourquoi.

    Il fallait s’y attendre: le véritable moment de télévision qu’a offert France 2 à ses téléspectateurs, le jeudi 22 juin au soir, soit le documentaire Le Maroc vu du ciel, devait forcément faire grincer les dents, et c’est peu dire, des détracteurs du royaume. Premier à réagir, un certain Pierre Galand, illustre inconnu et président de la longiligne, mais non moins creuse, «Coordination européenne des comités de soutien au peuple sahraoui». Il s’agit plutôt d’une de ces associations qu’Alger active en Europe pour mieux faire entendre ses intérêts et ses positions. Preuve en est la longue dépêche que lui consacre l’APS, l’agence officielle algérienne.

    Qu’est-ce qui mérite autant de tapage? La partie que le documentaire, véritable chef-d’œuvre audiovisuel au demeurant et qui a fait une audience de 2.7 millions téléspectateurs, consacre à Laâyoune et Dakhla, et donc au Sahara atlantique. Le documentaire fait de l’une de ces villes un exemple de développement, «là où des tomates naissent du désert» et de l’autre «la baie de tous les possibles». Mais, pour Pierre Galand, c’est une tentative de faire passer «le Sahara occidental pour un territoire marocain». Exprimant sa «totale réprobation», et dans une lettre adressée au médiateur de France Télévision, Gora Patel, Pierre Galand va jusqu’à exiger de la chaîne de télévision française qu'elle diffuse un rectificatif dans le cadre d’une émission d’information ainsi que sur son site web.

    Il ne manque pas d’accuser Pascal Plisson, coréalisateur du documentaire, et Ali Baddou, plume et voix de Le Maroc vu du ciel de complicité dans un «film de propagande». Il invoque nombre d’arguments (présence de la Minurso, avis de la Cour internationale de justice en1975, décision de la Cour de justice de l’Union européenne) qu’il plie à sa guise pour affirmer que le Sahara est un territoire «occupé». Il reprend en cela des éléments de langage propres à Alger, communs à tous ses relais. Mais resteront les images captées et elles sont, du propre aveu de M. Galand, «superbes».

    Par Youssef Bellarbi

    Le 360

     

  • De faux prolos, de vrais bobos : ridicule !

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    Pour leur premier jour à l’Assemblée nationale, les « Insoumis » sont arrivés sans cravate.

    Cluzel Gabrielle.jpgC’est leur « premier coup d’éclat », claironne Le Huffington Post, rapportant ces propos bravaches de Jean-luc Mélenchon : « Il y avait des sans-culottes, il y aura maintenant des sans-cravates. »

    Ne pas mettre de cravate serait « insoumis » ? La bonne blague. Rien de plus conventionnel, au contraire. N’importe quel adolescent sait qu’aller au lycée avec cet objet demande une sacrée dose d’anticonformisme et de témérité. Il ne faut pas avoir peur des quolibets ni des ricanements, quand tous les autres – profs ou élèves, garçons et filles – sont sapés dans le même genre passe-muraille négligé. Si Mélenchon, eu égard à son âge, peut à la rigueur être passé à côté – en imaginant qu’il ait vécu en anachorète dans une cave depuis la fin des années 60 -, ses comparses peuvent difficilement l’ignorer.

    Cela serait signe que « le peuple rentre à l’Assemblée » ? Tu parles !

    Cultiver le style débraillé n’est pas la marque du prolo mais le snobisme du bobo. On pourrait dire son luxe, car si l’étudiant à la Sorbonne fréquentant Nuit debout peut, sans dommage, traîner hirsute et dépenaillé sur le bitume parisien, l’apprenti pâtissier, frais émoulu de son CAP, ne peut prendre les mêmes privautés dans l’hôtel-restaurant où il est employé. Et sa cravate Auchan coûte une misère, en tout cas infiniment moins cher que bien des accessoires prisés par les antifas. 

    Ses électeurs sont-ils fiers d’être représentés par Les Bronzés à l’Assemblée ? On peine à le croire. Parce qu’ils ont peu de moyens, ils n’auraient pas le droit, une fois de plus, comme pour leurs nouilles et leurs yaourts, qu’à des élus low cost au packaging cheap ? 

    Alexis Corbière et Jean-Luc Mélenchon fustigent ce qu’ils appellent un « code vestimentaire » imposé. Qui s’appelle aussi le respect, ou la politesse, et fait que l’on ne se rend pas, par exemple, à l’enterrement de sa grand-mère en tongs et caleçon hawaïen ou au mariage de sa belle-sœur en bleu de travail. Faut-il qu’il ait trop regardé Les Tuche pour imaginer le peuple aussi hermétique à toute notion d’éducation ? Que voulait donc dire le mot « endimanché » sinon, pour les milieux populaires, s’habiller autrement qu’à l’ordinaire pour les grandes occasions ?

    Pour envoyer du rêve, il va falloir trouver d’autres coups d’éclat que celui-là. Pour le moment, La France insoumise n’est, tristement, que la France mal mise. 

    Gabrielle Cluzel
    Ecrivain, journaliste
    Bd Voltaire
  • Des sous, des sous ! Le financement scandaleux des partis politiques

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    Les résultats aux législatives sont aussi synonymes de financements publics pour les partis politiques. Nous avons estimé les gains et les pertes des différentes formations en fonction de leurs scores.

    On l’oublie souvent, mais les résultats aux élections législatives ont aussi des conséquences financières cruciales pour les partis politiques. Selon les scores obtenus, les forces en présence vont bénéficier de jolis subventions publiques ou subir de lourdes pertes…

    Les règles sont les suivantes : dès lors qu’un parti a décroché 1% des suffrages dans un minimum de 50 circonscriptions au premier tour, il peut bénéficier d’un premier versement proportionnel au nombre de voix obtenues à ce même premier tour (à raison de 1,42 euro en moyenne par voix lors de la dernière législature). A ceci s’ajoute une deuxième enveloppe, qui est, elle, fonction du nombre d’élus - députés et sénateurs - du parti (elle s’élevait à 37,443 euros par parlementaire lors de la dernière législature). Ces aides sont loin d’être négligeables : recalculées chaque année, elles ont par exemple représenté près de la moitié des recettes du Parti socialiste sous l’ère Hollande !

    L’étonnante redistribution de la nouvelle Assemblée permet donc d’ores et déjà de chiffrer le jackpot que va engranger la formation de La République en marche, les gains dont vont bénéficier certains partis jusqu’ici non représentés (MoDem, France insoumise) ou encore les pertes sèches que vont essuyer le PS et les Républicains.

    Pour ce faire, nous avons comparé les financements sur lesquels les partis peuvent désormais compter avec ceux qu’ils percevaient lors de la dernière législature. Pour être précis, nous nous sommes appuyé sur les derniers comptes publiés par les formations politiques, ceux de 2015.

    Evidemment, ces chiffrages pourront encore évoluer. Les prochaines élections sénatoriales de septembre 2017 viendront encore renforcer la représentation de certains partis et mettre un peu plus à mal d’autres formations. En attendant, découvrez nos premières estimations.

    La République en marche :

    En 2015, le mouvement n’existait pas.

    Les aides publiques sur lesquelles il pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 6.391.269 de voix au premier tour x 1,42 euro = 9 millions d’euros
    • (308 députés + 0 sénateurs actuels) x 37.443 euros = 11,5 millions

    Soit un total de 9 millions + 11,5 millions = 20,5 millions d’euros par an.

    Ce qui représente un gain annuel de 20,5 millions d’euros . Soit plus de 100 millions d'euros sur le quinquennat.

    Les Républicains :

    En 2015, le parti disposait d’un pactole de 18,5 millions d’euros

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 3.573.427 de voix au premier tour x 1,42 euro = 5 millions d’euros
    • (113 députés + les 137 sénateurs socialistes actuels) x 37.443 euros = 9,4 millions

    Soit un total de 5 millions + 9,4 millions = 14,4 millions d’euros par an.

    Ce qui représente une perte de 18,5 millions - 14,4 millions = 4,1 millions d’euros par an

    Le MoDem :

    En 2015, le parti ne recevait aucun financement public au titre de sa représentation au Parlement.

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 932.227 voix au premier tour x 1,42 euro = 1,3 million d’euros
    • (42 députés + 0 sénateur) x 37.443 euros = 1,6 million

    Soit un total de 1,3 million + 1,6 million = 2,9 millions d’euros par an.

    Ce qui représente un gain annuel de 2,9 millions d’euros

    Parti socialiste :

    En 2015, le parti disposait d’un pactole de 24,9 millions d’euros

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 1.685.808 de voix au premier tour x 1,42 euro = 2,4 millions d’euros
    • (29 députés + les 109 sénateurs socialistes actuels) x 37.443 euros = 5,2 millions

    Soit un total de 2,4 millions + 4,9 millions = 7,6 millions d’euros par an.

    Ce qui représente une perte de 24,9 millions - 7,6 millions = 17,3 millions d’euros par an

    La France insoumise :

    En 2015, le parti ne recevait aucun financement public au titre de sa représentation au Parlement.

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 2.497.622 de voix au premier tour x 1,42 euro = 3,5 millions d’euros
    • (17 députés + 0 sénateurs) x 37.443 euros = 636.531 euros

    Soit un total de 3,5 millions + 636.531 = 4,1 millions d’euros par an.

    Ce qui représente un gain de 4,1 millions d’euros par an

    Les Front national :

    En 2015, le parti recevait un financement public d’environ 5 millions d’euros au titre de sa représentation au Parlement.

    Les aides publiques sur lesquelles le parti pourra compter à partir de cette année sont les suivantes :

    • 2.990.454 de voix au premier tour x 1,42 euro = 4,2 millions d’euros
    • (8 députés + 2 sénateurs actuels) x 37.443 euros = 374.430 euros

    Soit un total de 4,2 millions + 374.430 = 4,6 millions d’euros par an.

    Ce qui représente une perte de 5 millions - 4,6 millions = 400.000 euros. En effet, même si le parti de Marine Le Pen compte davantage de députés (8 contre 2 en 2002), celui-ci avait enregistré davantage de voix au premier tour des précédentes législatives (3.524.268)

     

  • Un nouveau mythe communiste qui s'écroule

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    Un mythe s’écroule, savamment entretenu par les communistes. Le 16 février 1934, Albert Einstein écrit une lettre au professeur Albert Sprague Coolidge de l’Université de Harvard qu’il lui demande de « garder strictement confidentielle. » Il lui révèle sa défiance du communisme.

    Une très importante lettre confidentielle (en anglais) d’Albert Einstein, signée de sa main, est offerte à la vente par un antiquaire New Yorkais, The Manhattan Rare Book Company.
    Albert Einstein y révèle ses réserves de s’associer avec le communisme, même dans la lutte contre le nazisme (Einstein emploie le mot fascisme pour désigner les nazis).

    Écrite depuis Princeton, NJ, au professeur Albert Sprague Coolidge de l’Université de Harvard et datée du 16 février 1934, la lettre dit ceci :

    Mon cher professeur Coolidge,

    J’ai eu l’occasion de rencontrer personnellement Lord Marley et j’ai été très impressionné par sa personnalité. J’ai appris qu’il sympathise avec le gouvernement russe, c’est-à-dire avec le Parti communiste russe, et que le Comité dans lequel il est actif est influencé par les communistes.

    Le problème de l’attitude qu’il convient de prendre vis-à-vis du Comité est plutôt compliqué. D’une part, le danger mondial du fascisme [nazisme] oblige tous les ennemis du fascisme à coopérer ; d’un autre côté, une action influencée par des tendances communistes pourrait mettre en danger cette lutte, puisque l’importante tâche entreprise pour la défense de la culture et de la civilisation risque d’être liée aux intérêts d’un parti politique [communiste].

    Moi-même, j’ai rompu mes liens avec le Comité, qui, avec ma permission, avait utilisé mon nom jusqu’à la fin de l’année dernière.

    Il me semble souhaitable d’adopter l’attitude suivante : aider leur action contre le fascisme [nazisme], mais ne pas s’identifier au Comité [communiste].

    Très amicalement,

    A. Einstein

    P.S. J’espère que vous serez assez bon d’utiliser [cette lettre] de manière strictement confidentielle