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le pays réel - Page 35

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    Du 7 au 13 juillet 2016

     

     

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    VILLENEUVE - VERS UNE SORTIE DE CRISE ?

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    La France est devenue

    le royaume du Père Ubu !

     

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    7 juillet 2016

     

     

     

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    Police nationale (Illustration) - Nicolas Bonzom / Agence Maxele Presse

    Jerome Diesnis

    Alors qu’ils tentaient de contrôler une voiture avec trois occupants mardi soir, ceux-ci ont pris la fuite avant de s’immobiliser au milieu du quartier populaire de la Devèze, à Béziers. Là, ils sont tombés dans un véritable guet-apens. « Une cinquante d’individus attendait les forces de l’ordre dans la pénombre », explique au Midi Libre, Séverine Collardé, du syndicat Alliance Police Nationale.

    Jet de boules de pétanque, jets de pierre, les forces de l’ordre ont dû faire usage de leur flash-ball pour s’extirper de cette situation périlleuse. Tous les véhicules de la police nationale de Béziers sont alors venus en renfort. Un policier a été blessé à la main. Un homme a été interpellé.

    Polémique entre Ménard et l’État

    La situation a donné lieu à une polémique entre l’Etat et la mairie (SE, élu avec le soutien du FN), Robert Ménard. Trois voitures de police municipale venues en renfort n’ont pu intervenir. « L’État a donné l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze, peste l’édile. Sur ordre du sous-préfet, voici plusieurs semaines que, en cas d’incident, la police municipale doit attendre l’arrivée d’une voiture de police nationale avant d’entrer dans La Devèze. Si la police municipale passe outre, alors l’État a annoncé des mesures de rétorsion contre la Ville ».

    « La police a un dispositif de fonctionnement adapté à ce genre de situation d’ordre public. Les policiers nationaux agissent alors sous le contrôle du représentant de l’État. La police municipale n’a pas à intervenir dans ce dispositif », lui rétorque le sous-préfet Christian Pouget.

     

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     juin 2016

     

     

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    © Robert Navarro, sénateur PS de l'Hérault, et son épouse Dominique au palais de justice de Montpellier - 7 juin 2016.

    Montpellier : le couple Navarro condamné pour abus de confiance

    Le sénateur PS de l'Hérault Robert Navarro et son épouse Dominique ont été condamnés, ce mercredi, par le tribunal correctionnel de Montpellier. Reconnus coupables d'abus de confiance, ils écopent de 3 mois de prison avec sursis, chacun, et plus de 150.000 euros d'amendes et réparations.  -  F3 LR  


    A l'énoncé du délibéré, ce mercredi en début d'après-midi, le couple Navarro était absent du tribunal, tout comme leur avocat.

    Le tribunal correctionnel, après 5 ans d'enquête, a condamné les époux Navarro, à 3 mois de prison avec sursis, chacun, pour abus de confiance, au préjudice de la fédération du parti socialiste de l'Hérault. Mais aussi à 3 ans d'interdiction de droits civiques. Si ce jugement est confirmé, en appel, ou s'il n'y a pas d'appel, Robert Navarro serait déchu de son mandat de sénateur.

    Le sénateur PS de l'Hérault et sa femme Dominique sont également condamnés à de fortes amendes, réparations et frais de justice.

    • 85.720 euros à verser à la fédération du PS 34 en réparation
    • 2.000 euros à verser à la fédération du PS 34 pour préjudice moral
    • 3.000 euros de frais de justice
    • 30.000 euros chacun d'amende

    Ce délibéré va au-delà des réquisitions du 7 juin dernier.

    Réaction de l'avocat de couple Navarro

    Nous sommes en total désaccord avec le jugement et le délibéré du tribunal. Nous présenterons nos arguments devant la cour d'Appel, car ils n'ont pas été entendus en première instance" a déclaré Patrick Maisonneuve interrogé par France 3.
    Il y aura donc appel de ce jugement.

     

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               Juin 2016

     

     

    Le Monde Diplomatique a réalisé une infographie de la presse française. Seuls les principaux propriétaires des médias sont indiqués et non la multitude de petits actionnaires. Ne sont également représentés que : 

    • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique 
    • les titres de la presse quotidienne régionale 
    • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ;
    • les canaux de radio à portée nationale.

    Ne sont pas représentés : les sites de presse en ligne, les groupes indépendants des puissances d’argent (Société nouvelle du journal L’Humanité, groupe Bayard-Presse propriétaire du quotidien La Croix) ainsi que la presse alternative.

     

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  • L'Angleterre est une île - Par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine

    Coup de tonnerre sur la Tamise. Bruxelles et Paris en ont été ébranlées. Francfort et Berlin peut-être aussi. La suite le dira et jusqu’où. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe est à revoir.

    Extrait du numéro de Juillet-Août > Commander ici !

    Ce qu’on appelle le Brexit a surpris le monde politico-médiatique, principalement et presqu’exclusivement en France et à Bruxelles, dans ce monde aveuglément fermé des dirigeants français et européens qui croient tout savoir et tout pouvoir. Type Alain Minc. Et ils se sont trompés ! Et ils n’y ont rien pu ! Pour eux, il était définitivement acquis qu’il était impossible de rebrousser chemin sur la voie qu’ils avaient tracée du terrestre paradis de leur rêve : États-Unis d’Europe, fédération européenne de plus en plus intégrée, seule voie de salut ici-bas, en attendant l’intégration transatlantique, puis la fusion universelle sous une « gouvernance » mondiale. Eurobéatitude d’une prométhéenne imagination qui osait enfin concevoir les hommes et les peuples autrement qu’ils étaient, débarrassés à jamais des scories et des obscénités de leur histoire et de leur condition !

    Et patatras ! À 2 heures du matin, le vendredi 24 juin, malgré les chiffres qui tombaient, ils n’arrivaient point à s’y faire. Les Anglais, majoritairement, voulaient rester anglais. Eh oui ! Le peuple britannique retournait à « l’enfer » des nations, à « la damnation » du nationalisme. Malgré tant d’exhortations, d’objurgations ! Tout à coup, il fallait voir l’affolement, entendre les hurlements d’abomination : ce que c’est que de laisser les peuples à eux-mêmes ! Comme s’ils étaient capables de décider et de vivre hors des normes fixées par eux, les grands-prêtres de Bruxelles !

    Des spéculations privées de sens
    Plus de dix fois déjà, des peuples européens, au cours de ces dernières années, avaient tenté de regimber sous le joug. Les Danois, les Irlandais, les Suédois, les Hollandais à plusieurs reprises et encore tout récemment, les Grecs, les Français qui, en 2005, ont signifié à une forte majorité de 55 % leur refus d’une constitution européenne. Mais, à chaque fois, l’obstacle de la volonté des peuples était contourné par l’habileté des dirigeants. Les mêmes traités étaient réécrits et validés par les oligarchies partisanes, tel le traité de Lisbonne ; les accords étaient revus, indéfiniment rafistolés ; les pays – et surtout l’Angleterre – obtenaient dérogations et adaptations. Ô merveille, l’affaire continuait. Mais aussi se compliquait de rouages inextricables jusqu’à l’impossible et l’absurde. L’Europe ne cessait de s’élargir et prétendument de s’approfondir ! Elle ne formait plus qu’un conglomérat de plus en plus chaotique ; toutes les politiques s’achevaient en pitoyables compromis, de sommet en sommet de « la dernière chance ». Jusqu’à la dernière pression migratoire qui a tout fait exploser. Là, les Anglais ont donné un coup d’arrêt. D’autres ruptures sont à prévoir dans cet édifice fragilisé.

    D’abord, faisons confiance aux Anglais pour prendre soin de l’Angleterre. Ils supporteront les épreuves pour rebondir : ils ont une histoire, ils la continueront. S’imaginer que la City quittera Londres pour faire plaisir à Francfort et à Paris est une spéculation d’eurocrate, privée de sens. La City restera dans la City, avec ses politiques et sa livre souveraine. « L’Angleterre est une île », professait l’excellent André Siegfried dont nos « sciences potards » et nos énarques actuels ont oublié les leçons.

    L’Allemagne encore plus allemande ?
    Les autres peuples de l’Europe du Nord, eux aussi, se le tiendront pour dit et chacun commencera à compter ses billes. Les peuples du Sud qui vivent en pleine anarchie et qui n’évitent le désastre financier que grâce aux invraisemblables accommodements de la BCE, ne font semblant d’accepter les oukases de Bruxelles que pour ne pas faire faillite officiellement. La prochaine crise de l’euro les fera voler en éclats. Les pays de l’Est n’ont jamais cherché que des subventions et des protections ; mais aucun n’adhère sérieusement au fatras législatif bruxellois et encore moins aux vaticinations junckeriennes et merkelliennes sur l’accueil et la répartition par quotas des flux migratoires.

    Quant à l’Allemagne, gageons que, demain, elle sera encore et même plus encore allemande. L’Europe lui a servi à faire sa réunification à moindre frais ; les Français, déjà liés à son mark, en ont payé une large part, s’en souviennent-ils ? Ainsi a-t-elle établi sa position dominante, d’abord économique, maintenant politique. « Le couple franco-allemand » est une billevesée d’hommes politiques français en mal de discours eurocratiques. L’Allemagne n’ira pas au-delà des intérêts allemands. C’est vrai dans tous les domaines, y compris la défense.

    Paroles de prince
    Et la France ? C’est le seul pays où l’idée européenne soit à ce point une religion. En servant, d’abord, cette fausse divinité, ses dirigeants la sacrifient. Ils se sont totalement coupés du peuple français, sans plus aucun souci des intérêts nationaux, ne cessant de les brader depuis des décennies avec, en plus, des airs avantageux et en se rétribuant au passage. Alors, dans le désastre qui s’annonce, si jamais le peuple français voulait renouer avec son histoire, il retrouverait, au moins et d’abord, sa liberté. La liberté, c’est-à-dire l’indépendance, c’est-à-dire la souveraineté. Le régime actuel est un régime de dépendance, de soumission, d’asservissement à l’étranger. Qui dit souveraineté, dit, chez nous, souverain. Pourquoi ne pas chercher dans cette direction ? C’est une question existentielle : être ou ne pas être. To be or not to be. Les Anglais l’ont compris. Ils ont choisi l’être. C’était le sens de leur Brexit or not Brexit.

    Le Prince Jean de France a donné son avis sur la question soulevée par le Brexit. Avis plein de sagesse : « L’Union européenne est une sorte de chimère. Elle a construit toute une bureaucratie pour veiller au respect de règles libérales, qu’elle a malheureusement érigées en dogmes. Son administration n’est pas moins tatillonne que celle d’un régime socialiste. Il suffit de considérer les directives produites par Bruxelles sur des sujets aussi divers que la composition du chocolat ou la fabrication des fromages… Pourtant, on pourrait tout à fait imaginer une confédération fondée sur la subsidiarité : ce que les États peuvent faire eux-mêmes ne doit pas leur être enlevé. L’Europe telle que je la conçois serait fondée sur la coopération entre les nations, celles-ci choisissant librement de s’associer pour de grands projets d’envergure mondiale. C’est l’Europe d’Airbus et d’Ariane. Pas besoin de structures permanentes, pas besoin de Commission européenne pour construire un avion…Et si nous nous accordons sur des buts plus politiques, veillons à respecter l’identité de chaque pays, ce qui est de moins en moins le cas. Le peuple français en sait quelque chose, puisque ses représentants ont contredit son expression directe en votant un traité presque identique à celui que les citoyens avaient refusé par référendum. Ce décalage entre les institutions et le peuple est antidémocratique et particulièrement inquiétant : il nourrit l’amertume et le ressentiment. L’Europe se fait contre les peuples et sans l’homme. Allons-nous commettre la même erreur que l’Union Soviétique ? » Paroles de prince français à méditer dans les mois qui viennent.

  • Politique magazine - Le n° de l'été : enquête exclusive sur le royalisme en France

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    PRÉSENTATION DE CE NUMÉRO SPÉCIAL

     

    Aujourd’hui, le royalisme  - par Jean-Baptiste d’Albaret

     

    Le 21 janvier dernier, ils étaient plusieurs centaines rassemblés en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, à Paris, pour la traditionnelle messe en mémoire du roi Louis XVI.  Survivance désuète, folklore, nostalgie ? La question intrigue les médias qui ne manquent jamais d’envoyer quelques caméras pour couvrir l’événement. Qui a dit que la France était la plus monarchique – et peut-être la plus royaliste - des républiques ? En 1987, feu le comte de Paris réunit à Amboise ses fidèles pour titrer ses petits-fils Jean et Eudes duc de Vendôme et duc d’Angoulême. En pleins préparatifs du bicentenaire de la Révolution, la cérémonie fait l’ouverture des journaux télévisés ! Le 21 janvier 1993, à la surprise générale, plusieurs milliers de personnes affluent vers la place de la Concorde pour commémorer le deux centième anniversaire du martyre du roi dont Emmanuel Macron a déclaré que le peuple français n’avait « pas voulu la mort »... Macron royaliste ? Il y aurait de quoi sourire. Et pourtant, la réflexion du ministre de l’économie, que l’on sait proche de personnalités connues pour leurs sympathies monarchistes, a plus d’épaisseur qu’il n’y paraît. Dans un sondage publié récemment par Atlantico, une majorité de Français ne se disaient-ils pas prêts à porter au pouvoir un candidat non issu d’un parti ? De fait, c’est dans cette absence de plus en plus durement ressentie au sommet de l’état d’un principe fédérateur, facteur d’équilibre politique et de paix sociale, qu’il faut replacer la « petite phrase » de Macron. Elle traduit une « sensibilité monarchiste » d’autant plus répandue au sein de la population que les institutions de la Ve République perdent toute substance. C’est sans doute aussi dans cette perspective qu’il faut comprendre le succès des émissions, des livres et des spectacles historiques dont témoigne, par exemple, l’engouement populaire autour du Puy du Fou, le parc de loisirs créé en Vendée par Philippe de Villiers.

    Dominé pendant cinquante ans par l’Action française et son journal, puis connaissant bien des avatars au cours des dernières décennies, le royalisme français semble ainsi retrouver une certaine vigueur au moment où il a quasiment disparu politiquement en tant que force organisée. On aurait tort cependant de l’enterrer trop vite. L’Action française, non sans un certain panache, court après son passé glorieux et connaît actuellement une renaissance militante qu’il lui faudra pérenniser. La Restauration nationale regroupe l’ensemble des fédérations royalistes de province et organise des conférences avec des personnalités prestigieuses sur tout le territoire. La Nouvelle action royaliste (la NAR) publie Royaliste, mais fonctionne essentiellement comme une société de pensée au moyen de ses fameuses conférences-débats des « mercredis de la NAR », fréquentées par des intellectuels de tous horizons. L’Alliance Royale continue courageusement à labourer le terrain électoral. Le Groupe d’action royaliste (GAR) approfondit les questions sociales. Sur Internet, le royalisme est présent tous les jours grâce à l’excellent site « lafautearousseau », premier « quotidien royaliste sur le net ». Ailleurs, des journalistes, des penseurs, renouvellent son héritage. Gérard Leclerc à France Catholique. Frédéric Rouvillois et Jacques Trémolet de Villers dans leurs articles et dans leurs livres. Hilaire de Crémiers qui, dans Politique magazine et La Nouvelle Revue Universelle, poursuit une réflexion originale sur les institutions.

    Sans exclusive ni esprit de chapelle, ces plaies du royalisme, voici donc le vaste dossier de ce numéro d’été de Politique magazine : où en est, 146 ans après l’établissement de la République, l’idée royale en France ? Quelle est aujourd’hui sa signification et sa portée ? L’enquête nous a menés jusqu’au domaine royal de Dreux où réside l’héritier des rois de France. Il faudrait, explique en substance le duc de Vendôme, que notre pays retrouve les vertus capétiennes qui ont fait son génie. De Macron au prince Jean, souhaitons que chacun puisse trouver dans cet « état des lieux » du monarchisme français des bonnes raisons de l’espérer !

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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     Le Petit Journal du 30 juin au 6 juillet

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    Le Petit Journal du 30 juin au 6 juillet

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    La Ligue des Droits de l'Homme condamnée. Cette nouvelle a très peu intéressé Le Midi Libre. Un simple entrefilet dans le coin d'une page en fait état. Que n'aurait-on vu et entendu dans l'hypothèse inverse !

     

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  • M. Tillinac, pour éviter de dire des âneries, la meilleure solution est de ne pas parler de ce qu'on ne connaît pas

     

    Dans Famille chrétienne du 28 avril dernier, Denis Tillinac affirme que "le maurrassisme [est] la pire des insultes à l'encontre de l’Église catholique".

    Pour reprendre un jugement de Maurras sur le Père Laberthonnière, les divagations de Denis Tillinac ne peuvent résulter que d'une concupiscence de l'erreur, et n'avoir que deux explications possibles : ou il n'a jamais lu Maurras, ou il n'y a rien compris. N'ayant aucune raison de douter de ses capacités intellectuelles, accordons lui le bénéfice de la première hypothèse. Bien que ne donnant aucune raison de fond à cette curieuse affirmation, il est vraisemblable que Tillinac fasse allusion à la condamnation de Maurras et de l'Action française par le Pape Pie XI en 1926.

    Il est donc toujours nécessaire de rappeler que cette condamnation, dont tous les ouvrages récents * sur le sujet, écrits à la lumière des archives du ministère des affaires étrangères et de celles du Vatican, qui se sont récemment ouvertes, confirment sa cause exclusivement politique (Aristide Briand, "le voyou de passage" comme l'appelait Léon Daudet, était à la manœuvre), a été levée par le Pape Pie XII en 1939. Ce Pape, secrétaire d'Etat de Pie XI depuis 1930, connaissait bien le dossier et à mis fin, dès le début de son pontificat, à cette monstrueuse iniquité, sans que par ailleurs Maurras n'ait modifié une virgule de sa pensée (ce qui rapportait bien la preuve que cette condamnation n'avait rien à voir avec l'enseignement de l’Église).

    Il n'est pas non plus anodin de redire que le Pape Saint Pie X, avait qualifié Maurras de "grand défenseur de la foi". Nous savons, ici à Béziers, que le cardinal de Cabrières, évêque de Montpellier, a toujours apporté son soutien le plus total à Maurras. Le clergé, dans son immense majorité, avait désapprouvé les positions de Pie XI.

    A la lecture du splendide texte repris ci-dessous, extrait de "La Démocratie religieuse", ouvrage de 600 pages sur le sujet, on comprend la formule de Pie X. Et l'on comprend d'autant moins les critiques de ceux qui se contentent de reprendre des affirmations éculées, mais qui continuent de passer d'esprits incompétents en mauvais esprits.

     

    Henri Bec

     

    * Notamment les ouvrages de Philippe Prévot :

    - La condamnation de l'Action française, une affaire politique (Centre d'études contemporaines).

    - La condamnation de l'Action française vue à travers les archives du ministère des affaires étrangères. (Librairie canadienne)

    - Analyse d'une crise politico-religieuse, la condamnation de l'action française 1926-1939 (Librairie canadienne). Cet ouvrage est écrit à la lecture des archives du Vatican ouvertes en 2006, de celles des archevêchés de Paris et Cambrai et de celles des Jésuites à Vanves.

    * Ouvrage collectif : Un acte sans précédent, la levée de la condamnation de l'Action française. (Les amis de Jehanne).

     

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                               I

     

    On se trompe souvent sur le sens et sur la nature des raisons pour lesquelles certains esprits irréligieux ou sans croyance religieuse ont voué au Catholicisme un grand respect mêlé d'une sourde tendresse et d'une profonde affection. — C'est de la politique, dit-on souvent. Et l'on ajoute : — Simple goût de l'autorité. On poursuit quelquefois : — Vous désirez une religion pour le peuple… Sans souscrire à d'aussi sommaires inepties, les plus modérés se souviennent d'un propos de M. Brunetière : « L'Église catholique est un gouvernement », et concluent : vous aimez ce gouvernement fort.

    Tout cela est frivole, pour ne pas dire plus. Quelque étendue que l'on accorde au terme de gouvernement, en quelque sens extrême qu'on le reçoive, il sera toujours débordé par la plénitude du grand être moral auquel s'élève la pensée quand la bouche prononce le nom de l'Église de Rome. Elle est sans doute un gouvernement, elle est aussi mille autres choses. Le vieillard en vêtements blancs qui siège au sommet du système catholique peut ressembler aux princes du sceptre et de l'épée quand il tranche et sépare, quand il rejette ou qu'il fulmine ; mais la plupart du temps son autorité participe de la fonction pacifique du chef de chœur quand il bat la mesure d'un chant que ses choristes conçoivent comme lui, en même temps que lui. La règle extérieure n'épuise pas la notion du Catholicisme, et c'est lui qui passe infiniment cette règle. Mais où la règle cesse, l'harmonie est loin de cesser. Elle s'amplifie au contraire. Sans consister toujours en une obédience, le Catholicisme est partout un ordre. C'est à la notion la plus générale de l'ordre que cette essence religieuse correspond pour ses admirateurs du dehors.

    Il ne faut donc pas s'arrêter à la seule hiérarchie visible des personnes et des fonctions. Ces gradins successifs sur lesquels s'échelonne la majestueuse série des juridictions font déjà pressentir les distinctions et les classements que le Catholicisme a su introduire ou raffermir dans la vie de l'esprit et l'intelligence du monde. Les constantes maximes qui distribuent les rangs dans sa propre organisation se retrouvent dans la rigueur des choix critiques, des préférences raisonnées que la logique de son dogme suggère aux plus libres fidèles. Tout ce que pense l'homme reçoit, du jugement et du sentiment de l'Église, place proportionnelle au degré d'importance, d'utilité ou de bonté. Le nombre de ces désignations électives est trop élevé, leur qualification est trop minutieuse, motivée trop subtilement, pour qu'il ne semble pas toujours assez facile d'y contester, avec une apparence de raison, quelque point de détail. Où l'Église prend sa revanche, où tous ses avantages reconquièrent leur force, c'est lorsqu'on en revient à considérer les ensembles. Rien au monde n'est comparable à ce corps de principes si généraux, de coutumes si souples, soumis à la même pensée, et tel enfin que ceux qui consentirent à l'admettre n'ont jamais pu se plaindre sérieusement d'avoir erré par ignorance et faute de savoir au juste ce qu'ils devaient. La conscience humaine, dont le plus grand malheur est peut-être l'incertitude, salue ici le temple des définitions du devoir.

    Cet ordre intellectuel n'a rien de stérile. Ses bienfaits rejoignent la vie pratique. Son génie prévoyant guide et soutient la volonté, l'ayant pressentie avant l'acte, dès l'intention en germe, et même au premier jet naissant du vœu et du désir. Par d'insinuantes manœuvres ou des exercices violents répétés d'âge en âge pour assouplir ou pour dompter, la vie morale est prise à sa source, captée, orientée et même conduite, comme par la main d'un artiste supérieur.

    Pareille discipline des puissances du cœur doit descendre au delà du cœur. Quiconque se prévaut de l'origine catholique en a gardé un corps ondoyé et trempé d'habitudes profondes qui sont symbolisées par l'action de l'encens, du sel ou du chrême sacrés, mais qui déterminent des influences et des modifications radicales. De là est née cette sensibilité catholique, la plus étendue et la plus vibrante du monde moderne, parce qu'elle provient de l'idée d'un ordre imposé à tout. Qui dit ordre dit accumulation et distribution de richesses : moralement, réserve de puissance et de sympathie.

     

    II

     

    On pourrait expliquer l'insigne merveille de la sensibilité catholique par les seules vertus d'une prédication de fraternité et d'amour, si la fraternité et l'amour n'avaient produit des résultats assez contraires quand on les a prêchés hors du catholicisme. N'oublions pas que plus d'une fois dans l'histoire il arriva de proposer « la fraternité ou la mort » et que le catholicisme a toujours imposé la fraternité sans l'armer de la plus légère menace : lorsqu'il s'est montré rigoureux ou sévère jusqu'à la mort, c'est de justice ou de salut social qu'il s'est prévalu, non d'amour. Le trait le plus marquant de la prédication catholique est d'avoir préservé la philanthropie de ses propres vertiges, et défendu l'amour contre la logique de son excès. Dans l'intérêt d'une passion qui tend bien au sublime, mais dont la nature est aussi de s'aigrir et de se tourner en haine aussitôt qu'on lui permet d'être la maîtresse, le catholicisme a forgé à l'amour les plus nobles freins, sans l'altérer ni l'opprimer.

    Par une opération comparable aux chefs-d'œuvre de la plus haute poésie, les sentiments furent pliés aux divisions et aux nombres de la Pensée ; ce qui était aveugle en reçut des yeux vigilants ; le cœur humain, qui est aussi prompt aux artifices du sophisme qu'à la brutalité du simple état sauvage, se trouva redressé en même temps qu'éclairé.

    Un pareil travail d'ennoblissement opéré sur l'âme sensible par l'âme raisonnable était d'une nécessité d'autant plus vive que la puissance de sentir semble avoir redoublé depuis l'ère moderne. « Dieu est tout amour », disait-on. Que serait devenu le monde si, retournant les termes de ce principe, on eût tiré de là que « tout amour est Dieu » ? Bien des âmes que la tendresse de l'évangile touche, inclinent à la flatteuse erreur de ce panthéisme qui, égalisant tous les actes, confondant tous les êtres, légitime et avilit tout. Si elle eût triomphé, un peu de temps aurait suffi pour détruire l'épargne des plus belles générations de l'humanité. Mais elle a été combattue par l'enseignement et l'éducation que donnait l'Église : — Tout amour n'est pas Dieu, tout amour est « DE DIEU ». Les croyants durent formuler, sous peine de retranchement, cette distinction vénérable, qui sauve encore l'Occident de ceux que Macaulay appelle les barbares d'en bas.

    Aux plus beaux mouvements de l'âme, l'Église répéta comme un dogme de foi : « Vous n'êtes pas des dieux ». À la plus belle âme elle-même : « Vous n'êtes pas un Dieu non plus ». En rappelant le membre à la notion du corps, la partie à l'idée et à l'observance du tout, les avis de l'Église éloignèrent l'individu de l'autel qu'un fol amour-propre lui proposait tout bas de s'édifier à lui-même ; ils lui représentèrent combien d'êtres et d'hommes, existant près de lui, méritaient d'être considérés avec lui : — n'étant pas seul au monde, tu ne fais pas la loi du monde, ni seulement ta propre loi. Ce sage et dur rappel à la vue des choses réelles ne fut tant écouté que parce qu'il venait de l'Église même. La meilleure amie de chaque homme, la bienfaitrice commune du genre humain, sans cesse inclinée sur les âmes pour les cultiver, les polir et les perfectionner, pouvait leur interdire de se choisir pour centre.

    Elle leur montrait ce point dangereux de tous les progrès obtenus ou désirés par elle. L'apothéose de l'individu abstrait se trouvait ainsi réprouvée par l'institution la plus secourable à tout individu vivant. L'individualisme était exclu au nom du plus large amour des personnes, et ceux-là mêmes qu'entre tous les hommes elle appelait, avec une dilection profonde, les humbles, recevaient d'elle un traitement de privilège, à la condition très précise de ne point tirer de leur humilité un orgueil, ni de la sujétion le principe de la révolte.


    La douce main qu'elle leur tend n'est point destinée à leur bander les yeux. Elle peut s'efforcer de corriger l'effet d'une vérité âpre. Elle ne cherche pas à la nier ni à la remplacer par de vides fictions. Ce qui est : voilà le principe de toute charitable sagesse. On peut désirer autre chose. Il faut d'abord savoir cela. Puisque le système du monde veut que les plus sérieuses garanties de tous les « droits des humbles » ou leurs plus sûres chances de bien et de salut soient liées au salut et au bien des puissants, l'Église n'encombre pas cette vérité de contestations superflues. S'il y a des puissants féroces, elle les adoucit, pour que le bien de la puissance qui est en eux donne tous ses fruits ; s'ils sont bons, elle fortifie leur autorité en l'utilisant pour ses vues, loin d'en relâcher la précieuse consistance. Il faudrait se conduire tout autrement si notre univers était construit d'autre sorte et si l'on pouvait y obtenir des progrès d'une autre façon. Mais tel est l'ordre. Il faut le connaître si l'on veut utiliser un seul de ses éléments. Se conformer à l'ordre abrège et facilite l'œuvre. Contredire ou discuter l'ordre est perdre son temps. Le catholicisme n'a jamais usé ses puissances contre des statuts éternels ; il a renouvelé la face de la terre par un effort d'enthousiasme soutenu et mis en valeur au moyen d'un parfait bon sens. Les réformateurs radicaux et les amateurs de révolution n'ont pas manqué de lui conseiller une autre conduite, en le raillant amèrement de tant de précautions. Mais il les a tranquillement excommuniés un par un.

     

    III

     

    L'Église catholique, l'Église de l'Ordre, c'étaient pour beaucoup d'entre nous deux termes si évidemment synonymes qu'il arrivait de dire : « un livre catholique » pour désigner un beau livre, classique, composé en conformité avec la raison universelle et la coutume séculaire du monde civilisé ; au lieu qu'un « livre protestant » nous désignait tout au contraire des sauvageons sans race, dont les auteurs, non dépourvus de tout génie personnel, apparaissaient des révoltés ou des incultes. Un peu de réflexion nous avait aisément délivrés des contradictions possibles établies par l'histoire et la philosophie romantiques entre le catholicisme du Moyen-Âge et celui de la Renaissance. Nous cessions d'opposer ces deux périodes, ne pouvant raisonnablement reconnaître de différences bien profondes entre le génie religieux qui s'était montré accueillant pour Aristote et pour Virgile et celui qui reçut un peu plus tard, dans une mesure à peine plus forte, les influences d'Homère et de Phidias. Nous admirions quelle inimitié ardente, austère, implacable, ont montrée aux œuvres de l'art et aux signes de la beauté les plus résolus ennemis de l'organisation catholique. Luther est iconoclaste comme Tolstoï, comme Rousseau. Leur commun rêve est de briser les formes et de diviser les esprits. C'est un rêve anti-catholique. Au contraire, le rêve d'assembler et de composer, la volonté de réunir, sans être des aspirations nécessairement catholiques, sont nécessairement les amis du catholicisme. À tous les points de vue, dans tous les domaines et sous tous les rapports, ce qui construit est pour, ce qui détruit est contre ; quel esprit noble ou quel esprit juste peut hésiter ?

    Chez quelques-uns, que je connais, on n'hésita guère. Plus encore que par sa structure extérieure, d'ailleurs admirable, plus que par ses vertus politiques, d'ailleurs infiniment précieuses, le catholicisme faisait leur admiration pour sa nature intime, pour son esprit. Mais ce n'était pas l'offenser que de l'avoir considéré aussi comme l'arche du salut des sociétés. S'il inspire le respect de la propriété ou le culte de l'autorité paternelle ou l'amour de la concorde publique, comment ceux qui ont songé particulièrement à l'utilité de ces biens seraient-ils blâmables d'en avoir témoigné gratitude au catholicisme ? Il y a presque du courage à louer aujourd'hui une doctrine religieuse qui affaiblit la révolution et resserre le lien de discipline et de concorde publique, je l'avouerai sans embarras. Dans un milieu de politiques positivistes que je connais bien, c'est d'un Êtes vous catholiques ? que l'on a toujours salué les nouveaux arrivants qui témoignaient de quelque sentiment religieux. Une profession catholique rassurait instantanément et, bien qu'on n'ait jamais exclu personne pour ses croyances, la pleine confiance, l'entente parfaite n'a jamais existé qu'à titre exceptionnel hors de cette condition.

    La raison en est simple en effet, dès qu'on s'en tient à ce point de vue social. Le croyant qui n'est pas catholique dissimule dans les replis inaccessibles du for intérieur un monde obscur et vague de pensées ou de volontés que la moindre ébullition, morale ou immorale, peut lui présenter aisément comme la voix, l'inspiration et l'opération de Dieu même.

    Aucun contrôle extérieur de ce qui est ainsi cru le bien et le mal absolus. Point de juge, point de conseil à opposer au jugement et au conseil de ce divin arbitre intérieur. Les plus malfaisantes erreurs peuvent être affectées et multipliées, de ce fait, par un infini. Effrénée comme une passion et consacrée comme une idole, cette conscience privée peut se déclarer, s'il lui plaît, pour peu que l'illusion s'en mêle, maîtresse d'elle-même et loi plénière de tout : ce métaphysique instrument de révolte n'est pas un élément sociable, on en conviendra, mais un caprice et un mystère toujours menaçant pour autrui.

    Il faut définir les lois de la conscience pour poser la question des rapports de l'homme et de la société ; pour la résoudre, il faut constituer des autorités vivantes chargées d'interpréter les cas conformément aux lois. Ces deux conditions ne se trouvent réunies que dans le catholicisme. Là et là seulement, l'homme obtient ses garanties, mais la société conserve les siennes : l'homme n'ignore pas à quel tribunal ouvrir son cœur sur un scrupule ou se plaindre d'un froissement, et la société trouve devant elle un grand corps, une société complète avec qui régler les litiges survenus entre deux juridictions semblablement quoique inégalement compétentes. L'Église incarne, représente l'homme intérieur tout entier ; l'unité des personnes est rassemblée magiquement dans son unité organique. L'État, un lui aussi, peut conférer, traiter, discuter et négocier avec elle. Que peut-il contre une poussière de consciences individuelles, que les asservir à ses lois ou flotter à la merci de leur tourbillon ? 

  • Brexit : séisme politique, business as usual - Une excellente analyse de Politique magazine

     

    Le véritable séisme est politique. L’oligarchie européenne connaît aujourd’hui son plus grand désaveu, on ne pourra pas dire qu’elle n’était pas prévenue !

     

    Les marchés, comme toujours, ont suréagi. Qui peut voir dans les humeurs de la bourse (-8% sur le Footsie) et la baisse de la livre, des comportements rationnels ? La stupeur est l’exacte réplique des menaces que les « experts » avaient fait peser sur les partisans du Brexit. Ces derniers n’ont pas cédé, ils n’ont pas obéi et surtout, n’ont pas cru à l’apocalypse. A moins qu’ils n’aient eu le sentiment que l’Europe les y avait déjà livrés…

    Faut-il donc, économiquement s’inquiéter pour la Grande-Bretagne ? La baisse de la livre rendra les produits britanniques moins chers mais pour le Brent, par exemple, pétrole coté et vendu en dollar, le problème n’est pas d’ordre économique, il est politique, puisqu’il s’agit d’un pétrole écossais ! Le paradoxe étant que les britanniques sont entrés dans l’union pour des motifs économiques qu’ils en sortent pour des motifs politiques et qu’ils ne sont jamais entrés dans l’euro ! Aussi bien leur adhésion était-elle demeurée conditionnelle et les britanniques ne s’étaient pas fait faute de réclamer des mesures dérogatoires. On se souvient de Miss Thatcher en 1984 : « I want my money back »… Ils vont donc revoir la couleur de leur argent (et la France aussi par la même occasion puisqu’elle payait pour cette exemption).

    Beaucoup de choses seront à négocier avec l’Europe dans les deux ans à venir. Mais sur le plan commercial, à l’heure où l’on ne cesse de nous dire que les barrières douanières n’existent plus guère, on appréciera de connaître les conséquences de leur éventuelle rétablissement, menace brandie par Bruxelles qui se montrerait vraiment mauvais perdant en rétablissant des droits en contradiction avec sa philosophie affichée par ailleurs et qui légitimerait malgré elle les demandes faites à l’intérieur de l’Europe.
    Nouvelle crise financière ?

    Si, d’aventure, une nouvelle crise mondiale financière devait survenir, la cause première n’en serait pas le Brexit. Il n’en serait que le catalyseur, tant l’économie mondiale est bâtie sur une montagne de dettes. Une action rapide et concertée des banques centrales devrait se produire, réunissant la Banque d’Angleterre, la Banque Centrale Européenne, la FED et la Banque Nationale Suisse. Elle pourrait, dans un premier temps, consister à racheter des GBP (livre sterling) sur le marché afin de stopper la chute de la monnaie. On ne peut exclure une dévaluation de la livre. La Grande-Bretagne pourrait perdre son triple A (Standard &Poors)… Elle s’en remettra ! Des mesures plus décisives (baisse des taux d’intérêt ou rachats d’actifs) pourraient être envisagées dans un deuxième temps si la panique n’est pas endiguée. Mais, à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous ne pouvons pas conclure à une nouvelle crise et si l’apocalypse financière décrite par certains devait se produire, elle était, de toute façon, inscrite dans l’état de l’économie mondiale.

    Du point de vue de l’Europe économique

    L’UE est donc amputée de près de 12 % de sa population, 17 % de son PIB issu de la cinquième économie mondiale. Cette journée du Brexit est vue par certains économistes comme une réplique de même ampleur que la faillite de Lehmann Brother. À long terme, une défiance vis-à-vis de l’Europe, en matière d’investissements est à craindre. Il est encore un peu tôt pour estimer l’impact économique sur sa croissance, déjà très faible. Mais si la Grande-Bretagne réussit sa sortie, la tentation de l’oligarchie européenne sera de lui mettre des bâtons dans les roues pour éviter que d’autres pays suivent le même chemin. Là encore, la cause en sera politique.

    La fin du sas d’entrée européen pour les capitaux américains ?

    Europlace (organisme qui fait la promotion de la place financière de Paris) a renchéri dans la matinée de vendredi 24 en indiquant très clairement : « le Royaume-Uni, en dehors de l’Union Européenne, n’appartient plus au marché unique européen et doit être considéré comme un pays tiers. De ce fait, il perd le bénéfice du passeport européen pour l’accès aux marchés financiers ». Concrètement, aujourd’hui, grâce au « passeport européen », une banque américaine ou autre institution financière implantée à Londres peut opérer dans n’importe quel pays européen.

    Et ce sont des milliards de transactions financières en euro et de gestion de produits financiers pour le compte de clients situés sur le Vieux continent qui s’opèrent, chaque jour, depuis La City. Avec le Brexit et le risque que le Royaume-Uni perde ce passeport, les acteurs financiers opérant dans l’Union européenne pourraient donc bien chercher à relocaliser certaines activités dans la zone euro. La concurrence s’annonce rude. Dublin, Luxembourg ou encore Francfort sont aussi en lice. Elles ont plus de chances que le Paris des casseurs et des défilés contre la loi travail.

    Un choc économique pour la Grande Bretagne. Elle a toutefois les moyens d’y répondre
    Certes, il y aura un choc de confiance. Les investissements pourraient en pâtir, notamment à la City. Pour la suite, il y a deux possibilités : soit le Royaume-Uni et l’Europe forment deux blocs indépendants, soit un processus de négociation bilatéral se met en place, comme pour la Suisse, avec des liens économiques possibles, les oligarques de Bruxelles balanceront entre représailles et intérêt économique. Actuellement, l’Union Européenne représente presque 500 milliard de livres d’investissements directs venant de l’étranger (IDE) en Grande-Bretagne, soit 50% du total des IDE, ce qui n’est pas négligeable. En termes d’échanges commerciaux, presque 50% des exportations britanniques vont à l’Europe, alors que dans le sens inverse, ce chiffre est de seulement 11% pour les autres 27 pays de l’Union.

    Il y aura donc une perte partielle. Mais, un aménagement des droits de douanes étant fort probable (sauf irresponsabilité rancunière de Bruxelles) cette perte sera compensée par moins de dépenses fiscales réservées à la contribution du Royaume-Uni au projet européen, qui représente (en terme net) une épargne de presque 0.5% de l’activité économique. En conclusion, l’impact est non-négligeable, mais l’économie du Royaume-Uni va éviter une récession durable. Pour les britanniques résidents en France, pour les français travaillant à Londres, pour le tourisme, pour l’Eurostar, Ryan air etc., la presse met l’accent sur les problèmes posés aux uns et aux autres, visa contre carte d’identité, permis de séjour, autorisation de travailler etc. Tout cela, sans être négligeable, est l’écume de l’économie…

    Et pour la France ?
    La France ne sera pas le pays le plus touché. Le PDG d’EDF, JB Levy, affirme que le Brexit n’aura aucun impact sur la stratégie de l’entreprise ou de sa filiale britannique (EDF ENERGY, un sixième de la production britannique) : « Notre stratégie d’entreprise n’est pas liée à l’appartenance politique de la Grande-Bretagne à l’Union européenne, donc nous n’avons pas de raison de changer cette politique. » Peut-être allons nous perdre quelques dixièmes de point de croissance, mais compensés par une récupération de la cote part fiscale reversée aux britanniques. Les plus touchés seront surtout l’Allemagne, la Belgique, les Pays-Bas et les pays de l’est de l’Europe.

    Même si la Grande-Bretagne ne faisait pas partie de la zone euro, il y a un vrai problème de crédibilité concernant l’euro. Celui-ci a tenu jusqu’à présent par le Quantitative Easing et la politique de Mario Draghi, qui produit des taux négatifs extrêmement préjudiciables à une saine économie. La Grèce de son côté n’a rien résolu, et l’Allemagne entre dans les taux négatifs pour les emprunts à maturité longue… La sortie britannique amoindrit encore le caractère de zone monétaire optimale. Une vague de scepticisme va s’abattre sur l’Europe. Une hausse de la prime de risque sur les pays les plus fragiles est hautement probable (retour des PIGS).

    Ce sera sans doute, la fin des taux bas, le danger de loin le plus considérable. Pour l’heure, un peu de flegme britannique paraît nécessaire, mais le réalisme aussi ! Les quatre derniers mois de l’année vont être fort agités, on sera tenté de penser qu’ils le seront plus de ce côté du Chanel (Paris Bruxelles Berlin) qu’outre-Manche.

    Olivier PichonPolitique magazine

  • AGGLO BEZIERS MEDITERRANEE - SUITE ...

    Notre lettre ne paraît qu’une fois par semaine environ. Mais suite à notre dernière publication sur l’assemblée générale de l’agglo du 16 juin dernier, nous avons reçu de Gérard Gautier, maire de Cers, le texte de son intervention. Il était nécessaire qu’elle soit portée immédiatement à la connaissance de nos lecteurs.

    Seul Le Petit Journal avait rapporté ses propos.

    Il est de plus en plus SCANDALEUX, INADMISSIBLE ET INSUPPORTABLE que le Midi Libre ne se fasse pas l’écho de telles interventions, privant ainsi ses lecteurs d’une partie de l’information, opération systématique de censure politique.

    Il y a longtemps que nous avions constaté que ce journal n’était plus un organe d’information. Nous avons désormais la confirmation qu’il s’est transformé en instrument de propagande au service d’une minorité dont le sectarisme n’est plus à démontrer. Il se dirait désormais journal politique serait la moindre des honnêtetés. En est-il capable ?

    Voici le texte qui expose simplement la réalité de la situation, empreint de modération, de sagesse et d’objectivité, loin des polémiques inutiles et stériles. Il est là encore fort regrettable que ces suggestions n'aient pas été suivies :

     

    G.Gautier.jpgCommunauté d’Agglomération Béziers Méditerranée

    Conseil Communautaire du16 juin 2016 18 h à Lignan sur Orb.

    Intervention de Gérard Gautier, Vice-président, Maire de Cers, Conseiller Régional (Groupe FN-RBM)

     

     

     

     

    Monsieur le Président,

    Merci de me donner la parole. Je veux redire, peut-être d’une manière plus ordonnée, mon sentiment et les propos, que j’ai tenus lors du bureau communautaire du 6 juin lorsque vous avez évoqué le remplacement de notre ex-premier vice-président ce qui, disons-le, illustre la cruauté et de la précarité en politique…. Que ce soit le sort réservé à Michel Suère mais aussi aux treize de nos conseillers communautaires pourtant élus démocratiquement et en toute légalité jusqu’en 2020 ! …. On peut d’ailleurs s’étonner, dans ce cas, du peu de considération réservé par nos législateurs vis-à-vis du suffrage universel !...

    Le 6 juin Monsieur le Président, vous avez commencé votre propos, concernant le choix du 1er vice-président, en disant que vous souhaitiez, je cite : « simplement, sans tenir compte d’autres paramètres monter d’un cran dans l’ordre du tableau ». Alors j’ai connu un bref moment de surprise mais vous avez bien vite ajouté, « sauf pour Robert Ménard avec lequel je ne partage pas les mêmes idées…  ».

    En fait, c’est toujours la même façon d’agir, la même technique. Entonner cette fameuse rengaine, mediatico-politique, qui laisse entendre qu’il y aurait dans notre société nationale, des gens qui seraient fréquentables, au-dessus de tout soupçon, républicains, démocrates et vertueux et puis une frange d’«  infréquentables » parce que adhérents, sympathisants, soutenant ou votant tout simplement, pour un parti politique patriote le Front National qui ne vous convient pas. Qui ne convient pas à la classe politique dominante, mais qui pourtant recueille de nombreux suffrages plus particulièrement sur notre territoire rapproché, avec ses électeurs qui méritent, je crois, notre attention et notre respect.

    Monsieur le président je me souviens de vos propos lors des vœux 2016 où vous souhaitiez je vous cite encore : « une année éclairée, solidaire, belle et apaisée… ». Apaisée !...

    Aussi je regrette, que vous campiez sur une position, on ne peut plus politique, qui ne va pas dans le sens de l’apaisement affiché.

    Mais restons positifs. Après deux ans de fonctionnement à l’Agglo, force est de constater, si l’on fait fi de certaines chamailleries et démêlés entre vous-même et le Maire de Béziers, que la situation à l’Agglo, et c’est bien là l’essentiel, n’est pas si mauvaise.

    Cette situation on la doit entre-autre, et je vous en félicite, d’abord aux liens que vous avez su tisser, avec les autres collectivités, mieux que cela le fût lors des mandatures précédentes.

    Ensuite, élément fondamental, grâce à l’élaboration du, « Projet de territoire » adopté à l’unanimité. Il trace notre feuille de route avec des projets ambitieux, structurants, indispensables pour notre développement et notre qualité de vie. Potentiellement financé sur les dix ans à venir.

    J’applaudis et permettez-moi de rendre hommage à Philippe Ramon notre DGS qui, je le regrette, va nous quitter. Il a joué un rôle déterminant dans l’élaboration de ce « Projet de Territoire ». Son travail et son expérience préfectorale, entre autre, nous ont bien profité. Je lui souhaite un bon et fructueux déroulement de carrière, ce dont je ne doute pas.

    A cet hommage je veux associer aussi le travail d’analyse et de prospective financière, prudente, objective, réaliste et avisée de Robert Gély et de notre service financier.

    Donc, à l’agglo, l’essentiel étant décidé, encadré, planifié, je n’ai pas trop de crainte…

    Ce qui m’amène aussi, tout naturellement, à souligner l’attitude positive du Maire de Béziers qui, il est bon de le rappeler, représente le cœur même de l’Agglo et 65% de sa population. Il a, malgré sa mise à l’écart, malgré les vexations pour ne pas dire humiliations, joué le jeu, composé, négocié, transigé.

    Il aurait pu s’installer, dans une opposition stérile qui se serait vite révélée invalidante, préjudiciable pour l’ensemble de notre territoire. Il ne l’a pas fait.

    Il est clair, compréhensible que le maire de Béziers avec sa majorité municipale et les électeurs qui les soutiennent puissent souffrir de la présence importante de leur opposition à des postes-clé de l’Agglo, fruit même d’arrangements politiques inédits quelques fois surprenants !...

    Alors dans la recherche de ce contexte « apaisé » que vous appelez de vos vœux Monsieur le Président le choix de votre futur 1er vice-président était à mon sens, pour vous, une occasion rêvée, une opportunité à saisir et de plus sans risque !..., compte tenu des conséquences somme toute limitées presque insignifiantes que cela représentait… N’aurait-il pas été pour le moins plus avisé, plus sage de réserver, ou au moins proposer officiellement à Robert Ménard la place de 1er vice-président ?

    Cela aurait été pour les Biterrois un message fort. Un message qui aurait témoigné de votre écoute. Un message porteur de tolérance. D’autant que, élément nouveau, malgré l’intense « diabolisation » précédemment évoquée il y a eu, depuis mars 2014, des consultations électorales départementales et régionales dont on peut tirer les conclusions locales…

    Monsieur le Président en toute objectivité, si je réitère certains compliments à votre égard, souffrez que je regrette que vous n’ayez pas eu la clairvoyance voire l’audace, de donner, aux biterrois, une preuve concrète, tangible de cet apaisement que vous souhaitez, dont nous avons tant besoin et qui, de votre fait, ne semble pas, pour cette fois encore, être au rendez-vous !...

    Gérard Gautier.

     

    A l'effet de neutraliser cette censure, nous devons faire connaître au plus grand nombre toutes les informations qui ne sont pas publiées. A la suite de notre appel à l'envoi d'adresses mail, nous avons reçu de nombreuses réponses. Ce blog est maintenant diffusé à plus de 1500 exemplaires sur le bittérois. Ce n'est bien sûr pas suffisant.

    Informez ceux qui ne souhaitent pas donner une adresse mail trop explicite sur leur nom, qu'ils ont la possibilité de créer une autre boîte avec un pseudo. Une totale discrétion est ainsi assurée. Et les moyens d'une pensée libre diffusés. Merci de participer à cet effort de réinformation.

    Henri Bec

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    Totalement ridicule : C'était la grande manifestation de Nuit Debout à Béziers... Notre premier ministre n'a pas à se préoccuper de la faire interdire !

     

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     Du 23 au 29 juin 2016

     

    Vos conseillers départementaux soutiennent la culture de qualité

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    Valras-Plage : il faut éviter de perdre le nord !

     

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    SERIGNAN : Ça grogne sur le marché de la promenade

     

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    LA VOIX DU NORD

     

    Incendie à Denain : le directeur de cabinet de la députée-maire socialiste mis en examen

     

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    Le procureur de Valenciennes a mis en examen le socialiste Yohan Senez, mercredi 22 juin, pour complicité de l'«incendie volontaire» d'une épicerie roumaine, «commis en raison de la race, l’ethnie, la nation, la religion de la victime».

    Dans la nuit du 20 au 21 mars 2016, un incendie avait frappé un magasin d’alimentation et de produits roumains, dans la petite ville de Denain, dans le Nord. Quelques jours plus tard, deux employés municipaux avaient été mis en examen, après qu'ils auraient reconnu être à l'origine de l'événement. Les investigations conduites par la direction interrégionale de la policier judiciaire de Lille ont, finalement, mené au placement en garde à vue de Yohan Senez, directeur de cabinet de la députée-maire de Denain Anne-Lise Dufour-Tonini, mardi 21 juin.

    Selon le parquet de Valenciennes, la mise en examen de Yohan Senez se fonde sur deux éléments : d'une part, l'un des employés municipaux aurait indiqué au magistrat instructeur «avoir organisé l’incendie criminel à la demande» du directeur de cabinet. D'autre part, des échanges de SMS entre l’un des employés municipaux et Yohan Senez au cours du week-end précédant l'incendie attesteraient de la responsabilité de ce dernier.

    Conséquence de cette mise en examen : le directeur de cabinet socialiste a été placé sous contrôle judiciaire, et n'a désormais plus le droit de se rendre à Denain, ni d'entrer en relation avec des employés municipaux ou des élus de cette commune.

    Peu après l'incendie volontaire de son établissement, en mars, le commerçant roumain avait déclaré «ne [pas] comprend[re] pourquoi ils ont fait ça. On a toujours respecté la mairie. […] On estime à environ 8 000 euros les pertes et les dégâts». Il avait ajouté que sa nationalité roumaine avait peut-être était prise en compte par les auteurs de cet acte.

     

    LE POINT                 L'avis de Michel Rocard

     

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  • LE PETIT JOURNAL N° 352 : SPECIAL AGGLO - PETITS ARRANGEMENTS ENTRE AMIS

    Tout commence par l'alliance de la carpe et du lapin. Le communiste (pur et dur ?) Aimé Couquet s'allie avec un ancien de la liste de Robert Ménard pour ... garder sa place. Résultat, il se dispute avec son "vieil ami" Jean-Michel Duplaa.

    Ce serait du plus haut comique si ces gens là ne prétendaient pas en même temps s'occuper du bien public, expression qui a d'ailleurs totalement disparu de leur vocabulaire.

     

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    On continue avec les arrangements entre amis. Au lieu d'équilibrer le bureau de l'agglo en mettant au poste de 1er vice-président un représentant du nord, le président a préféré le maire de Valras. Curieuse analyse géopolitique du territoire.

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    Ancien maire-adjoint de Sérignan, Alain Halley connaît bien le fonctionnement de la mairie et les finances publiques.

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  • Politique Magazine : Entretien avec Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef de "Boulevard Voltaire"

     

    La rédaction de Politique Magazine s'est entretenue avec Gabrielle Cluzel, rédactrice en chef de Boulevard Voltaire. Instructif : "il n'y a rien à sauver du féminisme".

     

     

    Journaliste, rédactrice en chef à Boulevard Voltaire, Gabrielle Cluzel exécute l’idéologie féministe dans un petit livre aux formules ciselées, Adieu Simone.

    Le titre de votre livre est une référence à La Cérémonie des Adieux de Simone de Beauvoir…

    L’œuvre de Simone de Beauvoir puise largement dans la frustration d’être née à une époque qui réservait peu de places aux femmes intellectuelles. D’une certaine façon, le beauvoirisme est un bovarysme ! Comprenez bien que dans la France patriarcale de l’après-guerre, il a bien fallu que le féminisme se nourrisse, pour prospérer, d’un certain terreau d’injustice et de colère… Le problème, c’est qu’après avoir exigé la libération des femmes, il a prétendu libérer la femme d’elle-même et, ce faisant, l’a purement et simplement niée. Il est devenu une idéologie, une sorte d’utopie qui pouvait avoir un impact dans des sociétés riches et prospères mais qui apparaît pour ce qu’elle est dans un monde fragilisé comme le nôtre : une tyrannie plus ou moins feutrée qui prétend occulter le réel en dictant aux femmes – et aux hommes – leur conduite. Adieu Simone : il n’y a rien à sauver du féminisme !

    Où voyez-vous des brèches dans l’idéologie féministe ?

    Les féministes ne peuvent pas éternellement nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Elles font un bruit épouvantable pour imposer que l’on dise « madame « la » ministre » plutôt que « madame « le » ministre », mais on ne les entend plus quand il s’agit de dénoncer de vrais scandales. Qu’elles s’en prennent au laxisme judiciaire qui fait de notre pays une jungle où s’exerce la loi du plus fort. Car, bien évidemment, cette loi s’exerce au détriment des femmes, plus faibles physiquement – et oui ! – que les hommes. C’est d’ailleurs aussi pourquoi elles sont victimes de harcèlement. Encore un brillant « acquis » du féminisme qui, en œuvrant pour la libération sexuelle, a contribué à faire tomber les conventions qui régissaient somme toute assez bien les rapports entre les hommes et les femmes. Et je ne parle même pas du silence radio des féministes sur les risques sanitaires de la contraception et sur la souffrance morale d’une IVG. Quant au traitement dégradant subi par certaines musulmanes, jamais une voix ne s’élève pour le dénoncer. Mais la réalité est cruelle. On l’a vu au moment des événements de Cologne où le Titanic féministe s’est écrasé sur l’iceberg islamique…

    Mais, tout de même, ne faut-il pas se réjouir que la femme soit aujourd’hui l’égale de l’homme ?

    Cela dépend de quoi on parle. Promouvoir des femmes, non pour leurs compétences, mais parce qu’elles sont des femmes, j’appelle cela un système condescendant et odieusement sexiste. Il résume d’ailleurs l’erreur fondamentale du féminisme qui voudrait faire croire aux femmes qu’il leur faut choisir entre leur cerveau et leur désir de maternité. à mon avis, il devrait être tout à fait possible de mener de front une carrière professionnelle et une vie de famille épanouie. On attend le candidat qui proposera une politique familiale intelligente, valorisant les différents aspects de la féminité et de la masculinité.

    Adieu Simone, de Gabrielle Cluzel, Le Centurion, 127 p., 11,90 euros.

    Politique Magazine

  • Pézenas : Étienne Dauder et Romuald Vargoz, membres de Sant-Andiu

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    C'est la quasi totalité des consuls de la confrérie qui s'était spécialement déplacée à Pézenas pour honorer nos amis. Les réussites des Caves Molière valaient bien cette distinction.

     

    Ils ont été intronisés aux caves Molière

    Les Caves Molière ont reçu le “grand mestre”, Jean Albe, ainsi que le grand conseil de la plus ancienne confrérie vineuse connue en France, constituée en 1140, à Béziers : l'antique confrérie de Sant-Andiu de la Galinière. Leur marraine et parrain, Sylvie Miquel pour Etienne Dauder et Jean Latil pour Romuald Vargoz, les avaient choisis pour leur implication dans le monde viticole et dans le maintien des traditions et du patrimoine languedocien.

    19 ans de présidence pour Étienne Dauder

    Sylvie Miquel a relaté le parcours viticole d'Étienne Dauder au sein de la coopération, ses 19 années de présidence, son engagement pour développer ses vins, aussi bien dans la ville de Molière que dans son village natif de Caux. Mais aussi son dévouement avec l'hospitalité Notre-Dame-de-Lourdes, comme brancardier depuis l'âge de 17 ans.

    Jean Latil, œnologue comme son filleul, a retracé le parcours de son ami stéphanois, supporter de l'ASSE, de sa Loire natale, en passant par la Bourgogne, le Beaujolais, les Côtes-du-rhône, puis le Languedoc, sa région d'adoption. Il a décrit cet amoureux du vin, épicurien, qui défend ce territoire, ses valeurs, sa culture et son histoire.

    Le président Dauder a alors fait part de sa fierté d'entrer dans la grande famille de Sant-Andiu, aux côtés de son directeur avec lequel il travaille depuis maintenant 9 ans. De son côté, Romuald Vargoz s'est dit ému et ravi d'être invité à appartenir à la plus ancienne confrérie au monde, dans le domaine du vin. Après les discours, les impétrants ont reçu l'acte écrit de leur appartenance à la confrérie, ont prêté serment et ont signé le livre d'or. Ils ont ensuite invité leurs convives à partager le vin de l'amitié avec le picpoul “Entracte”, médaillé au 20e concours de Saint-Aphrodise, dont le président, ne fut autre, cette année, que la maître de chais des Caves Molière, Hélène Rosello, également membre de Sant-Andiu.

    Le divin breuvage a bien sûr été dégusté avec des Petits Pâtés de Pézenas. Sachant que ces deux hôtes sont aussi membres de cette confrérie qui fête cette année ses 25 ans.

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  • Le manque de pugnacité de nos dirigeants nationaux et européens constitue un péril majeur pour la sécurité des populations.

     

    Olivier Damien, docteur en droit - Commissaire divisionnaire honoraire.

     

    Olivier Damien.jpgEn reprenant les propos de Patrick Calvar, le patron de la DGSI, selon lesquels « nous serions au bord de la guerre civile », propos tenus devant la commission de la défense nationale et des forces armées, puis devant les membres de la commission d’enquête sur les attentats du 13 novembre, Le Figaro n’a pas manqué de réveiller les craintes qui sommeillaient en chacun de nous.

    Il est vrai qu’un tel avertissement, émis par l’un des plus éminents connaisseurs du Renseignement, ne pouvait que susciter de nouvelles interrogations. Parmi celles-ci, il en est une des plus importantes. En quoi la période troublée que traverse notre pays nous exposerait-elle au risque évoqué par cet expert de la lutte antiterroriste ? Par ailleurs, en désignant les éventuels coupables comme se situant dans les milieux de l’ultra-droite, Patrick Calvar n’ajoute-t-il pas le trouble à la perplexité ?

    Dans son audition devant les représentants du peuple, le directeur général de la DGSI esquisse en partie les réponses. Il souligne d’abord que les faiblesses de l’Europe face à la lutte antiterroriste, notamment du fait d’un arsenal juridique commun inadapté, participent grandement à la fragilisation de nos États. Dans ce contexte, poursuit-il, « tous les extrémismes ont intérêt à se manifester, il faut provoquer le maximum de désordre pour aboutir, suivant son bord, à la grande révolution (l’ultra-gauche) ou bien à un ordre mieux établi (l’ultra-droite) ». Ainsi, les risques de guerre civile ou, à tout le moins, de profonds désordres sociaux sont-ils plus importants dans des pays aux politiques sécuritaires indécises et approximatives.

    Il ne faut pas oublier, en outre, que la provocation au chaos et aux luttes intercommunautaires fait partie intégrante de la stratégie de l’État islamique. Plus les communautés seront remontées les unes contres autres, plus les chances de victoire de Daech seront importantes. En France, il est vrai que ces risques se sont aggravés à mesure que l’on a laissé se développer les communautarismes dans des quartiers livrés à eux-mêmes et aux délinquants.

    Toutefois, en l’état actuel de la mouvance ultra-droitière – quelque deux milles individus environ, répartis dans une myriade de groupuscules -, les risques d’actions individuelles et ciblées semblent plus importants que ceux d’une véritable guerre. Il n’en demeure pas moins que le manque de pugnacité de nos dirigeants nationaux et européens constitue un péril majeur pour la sécurité des populations.

    Si la surveillance des groupuscules extrémistes – de droite et de gauche – doit être une réalité, il convient surtout de se doter des outils stratégiques et juridiques pour combattre, au niveau des États concernés, le terrorisme dans toutes ses dimensions. Le temps de la fermeté et de la détermination doit venir, c’est d’ailleurs ce que suggère avec franchise et sans détour le patron français du Renseignement. À défaut, alors oui, le risque d’une guerre civile ne manquera pas de se transformer en réalité.

  • Un peu de fraîcheur dans ces temps bien (trop) chauds

    Et de trois ! La population des ours des Pyrénées s'accroît. Une ourse accompagnée de 3 oursons âgés d'environ 5 mois a été photographiée il y a quelques jours dans la vallée de d'Orle en Ariège. Il s'agit de la troisième portée détectée ce printemps. Soit 7 oursons de l'année.

     

    Une troisième ourse accompagnée de ses oursons a été repérée dans les Pyrénées. Cette troisième découverte intervient du côté français. L'ourse accompagnée de 3 oursons a été photographiée le 29 mai à 19h11 sur la commune de Bonac-Irazein en Ariège.


    Les deux autres ourses suitées ont été vues il y a quelques jours sur le versant espagnol des Pyrénées. Elles étaient respectivement suivies de deux oursons.


    Cela porte donc à 7 le nombre d'oursons de l'année. Pour rappel en 2015, 6 naissances avaient été décomptées.


    Pour le moment, le nom de la mère ainsi que sa lignée n'ont pas encore été déterminés. Des analyses sont en cours afin d'établir le sexe des oursons âgés de 5 mois.

    Le nombre de plantigrades qui circule dans le massif est estimé à 29 individus, sur la base des reconnaissances effectuées en 2015. Parmi lesquels 7 femelles adultes étaient susceptibles de se reproduire.


    Un mâle de Slovénie a été relâché côté espagnol le 6 juin. Il a été vu il y a deux jours à Cazaux Layrisse (Haute-Garonne) dans le potager d'un des habitants. Goiat, c'est le nom de l'ours est en pleine exploration de son nouveau territoire.

    Emmanuelle Gayet

  • L'affiche de la féria 2016 et le préprogramme

     

    L'AFFICHE DE LA FÉRIA DE BÉZIERS 2016

    L'affiche de la Féria 2016 est cette année encore un retour aux sources. Couleurs, composition, elle est un hommage à l'époque glorieuse de la corrida.

    Pour cette édition, l'affiche de la Féria a aussi voulu mettre à l'honneur Sébastien Castella. Triomphant dans le temple de Madrid, triomphant lors de notre Féria l'année dernière, ici, chez lui, Castella est bien en ce moment le plus flamboyant des toreros.

    Béziers, place forte de la tauromachie, mais pas seulement, avec ses danses flamencos aux rythmes endiablés, son cérémonial, et ses spectacles équestres au cœur de la ville. Cette affiche est une reconnexion à la pureté, aux traditions, aux émotions que nous avons retrouvé pour notre Féria.

    Avec cette affiche de 2016, nous continuons à réaffirmer notre identité, nos valeurs, pour une Féria populaire, familiale, et traditionnelle.

    Elle a été crée par le service communication de la ville de Béziers.

    NOUVEAUTÉS 2016

    • Création du drapeau de la Féria qui sera hissé sur le parvis du théâtre à l'ouverture de la Féria et descendu en clôture.

    • Toros de Fuego

    • Concert de clôture et embrasement pyrotechnique, sur le parvis du théâtre municipal.

    • Cabestria, sur les allées Paul Riquet.

    • Corso d'animaux totémiques, en centre ville.

    • Défilé des grandes confréries, sur les allées Paul Riquet.

    • Arène gonflable "Happycionado" avec jeux pour les enfants de 3 à 12 ans, sur la place Jean Jaurès.

    • Arènes avec tientas, jeux gardians et Cavaliers Andalous, au pied de la statue Paul Riquet.

    • Peñas et musiques gipsy, sur la place de la Madeleine.

     

    PRÉ-PROGRAMME* DE LA FÉRIA 2016
    *sous réserve de modifications

     

    JEUDI 11 AOÛT 2016

    19h00 : Défilé de la Vierge (boulevard Ernest Perréal, avenue Émile Claparède, arènes) 19h30 : Messe aux arènes

    21h00 : Défilé musical et équestre (avenue Émile Claparède, avenue Saint Saëns, grand côté des allées Paul Riquet)

    21h30 : Pregon en présence de Robert Ménard, maire de Béziers, et la Reine de Béziers, parvis du théâtre municipal
    Montée du drapeau de la Féria

    21h45 : Concert avec le groupe Biterrois Kompas Allegre, sur le parvis du théâtre municipal

    22h45 : Concert de Gilbert Montagné, sur le parvis du théâtre municipal 00h30 : Animation DJ, sur le parvis du théâtre municipal

    21h30 : Peñas et concert gipsy, sur la place de la Madeleine

    22h30 : Festival flamenco, au théâtre de verdure du Plateau des Poètes 22h30 : Festival lyrique, au Cloître Saint-Nazaire

    18h00 et 21h45 : Village équestre, sur la place du 14 juillet

    Et toujours :

    Village occitan, sur la place du 14 juillet

    Village 3ème mi-temps, au bas des allées Paul Riquet

    Village place Émile Zola

    Plaza Marisma, sur la place du 11 novembre

    Plaza des Halles

    Plaza Estrella, sur la place du Temple

    Peñas et bandas, à travers la ville, avec la Banda Musica, la Peña Los Muchachos, la Peña Lous Camelous, la Banda Los Biterres, la Peña La Bienvenida, la Peña du Languedoc

    La Bande à Béziers, à travers la ville

    Espace enfants, sur la place Jean Jaurès

    Diffusion d'un programme musical unique de 11h00 à 17h00, sur le haut des allées Paul Riquet

     

    VENDREDI 12 AOÛT 2016

    Course pédestre, à travers la ville.

    11h00 : Tienta aux arènes

    18h00 : Corrida aux arènes - payant

    21h30 : Corso d'animaux totémiques (place de la Victoire, petit côté des allées Paul Riquet, boulevard Jean Jaurès, petit côté des allées Paul Riquet, rond point de la Légion d'Honneur, grand côté des allées Paul Riquet)

    21h30 : Peñas et concert gipsy, sur la place de la Madeleine

    22h30 : Festival flamenco, au théâtre de verdure du Plateau des Poètes

    22h30 : Festival lyrique, au Cloître Saint-Nazaire

    13h00, 18h00 et 22h00 : Animations équestres et taurines, sur la place Jean Jaurès

    11h00 à 00h00 : Cercle Riquet, avenue Émile Claparède : exposition, lectures, présentation de livres et dédicaces, films, tertulia et controverses taurines, cigarière, tango, bar à tapas

    18h00 et 21h45 : Village équestre, sur la place du 14 juillet

    Et toujours :

    Village occitan, sur la place du 14 juillet

    Village 3ème mi-temps, au bas des allées Paul Riquet

    Village place Émile Zola

    Plaza Marisma, sur la place du 11 novembre

    Plaza des Halles

    Plaza Estrella, sur la place du Temple

    La Tuna de Zaragoza, à travers la ville

    Peñas et bandas, à travers la ville, avec la Banda Musica, la Peña Los Muchachos, la Peña Lous Camelous, la Banda Los Biterres, la Peña La Bienvenida, la Peña du Languedoc

    La Bande à Béziers, à travers la ville

    Promenades en calèches, de la place Jean Jaurès aux arènes

    Espace enfants, sur la place Jean Jaurès

    Arène gonflable "Happycionado" avec jeux pour les enfants de 3 à 12 ans, sur la place Jean Jaurès

    Baryton Frédéric Cornille, dans les arènes, pour le paseo de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique, aux arènes, pour la sortie de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique de 11h00 à 17h00, sur le haut des allées Paul Riquet

     

    SAMEDI 13 AOÛT 2016

    Toros de fuego

    11h00 : Novillada non piquée aux arènes - payant

    18h00 : Corrida aux arènes - payant

    21h30 : Peña et concert gipsy, sur la place de la Madeleine

    22h30 : Festival flamenco, au théâtre de verdure du Plateau des Poètes

    22h30 : Festival lyrique, au Cloître Saint-Nazaire

    13h00, 18h00 et 22h00 : Animations équestres et taurines, sur la place Jean Jaurès

    11h00 à 00h00 : Cercle Riquet, avenue Émile Claparède : exposition, lectures, présentation de livres et dédicaces, films, tertulia et controverses taurines, cigarière, tango, bar à tapas

    18h00 et 21h45 : Village équestre, sur la place du 14 juillet

    Et toujours :

    Village occitan, sur la place du 14 juillet

    Village 3ème mi-temps, au bas des allées Paul Riquet

    Village place Émile Zola

    Plaza Marisma, sur la place du 11 novembre

    Plaza des Halles

    Plaza Estrella, sur la place du Temple

    La Tuna de Zaragoza, à travers la ville

    Peñas et bandas, à travers la ville, avec la Banda Musica, la Peña Los Muchachos, la Peña Lous Camelous, la Banda Los Biterres, la Peña La Bienvenida, la Peña du Languedoc

    La Bande à Béziers, à travers la ville

    Promenades en calèches, de la place Jean Jaurès aux arènes

    Espace enfants, sur la place Jean Jaurès

    Arène gonflable "Happycionado" avec jeux pour les enfants de 3 à 12 ans, sur la place Jean Jaurès

    Baryton Frédéric Cornille, dans les arènes, pour le paseo de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique, aux arènes, pour la sortie de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique de 11h00 à 17h00, sur le haut des allées Paul Riquet

     

    DIMANCHE 14 AOÛT 2016

    11h00 : Novillada non piquée aux arènes - payant

    15h00 : Lâcher de juments et poulains "Roussataïo", sur les allées Paul Riquet

    16h00 : Cabestria, sur les allées Paul Riquet

    17h00 : Défilé de confréries, sur les allées Paul Riquet

    18h00 : Corrida aux arènes - payant

    21h30 : Peña et concert gipsy, sur la place de la Madeleine

    22h30 : Festival flamenco, au théâtre de verdure du Plateau des Poètes

    22h30 : Festival lyrique, au Cloître Saint-Nazaire

    13h00, 18h00 et 22h00 : Animations équestres et taurines, sur la place Jean Jaurès

    11h00 à 00h00 : Cercle Riquet, avenue Émile Claparède : exposition, lectures, présentation de livres et dédicaces, films, tertulia et controverses taurines, cigarière, tango, bar à tapas

    18h00 et 21h45 : Village équestre, sur la place du 14 juillet

    Et toujours :

    Village occitan, sur la place du 14 juillet

    Village 3ème mi-temps, au bas des allées Paul Riquet

    Village place Émile Zola

    Plaza Marisma, sur la place du 11 novembre Plaza des Halles

    Plaza Estrella, sur la place du Temple La Tuna de Zaragoza, à travers la ville

    Peñas et bandas, à travers la ville, avec la Banda Musica, la Peña Los Muchachos, la Peña Lous Camelous, la Banda Los Biterres, la Peña La Bienvenida, la Peña du Languedoc

    La Bande à Béziers, à travers la ville

    Promenades en calèches, de la place Jean Jaurès aux arènes

    Espace enfants, sur la place Jean Jaurès

    Arène gonflable "Happycionado" avec jeux pour les enfants de 3 à 12 ans, sur la place Jean Jaurès

    Baryton Frédéric Cornille, dans les arènes, pour le paseo de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique, aux arènes, pour la sortie de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique de 11h00 à 17h00, sur le haut des allées Paul Riquet

     

    LUNDI 15 AOÛT 2016

    10h30 : Romeria (place du 11 novembre, cathédrale Saint-Nazaire) 11h00 : Novillada piquée aux arènes - payant

    12h30 : Messe Flamenca, à la Cathédrale Saint-Nazaire

    18h00 : Corrida aux arènes - payant

    Rencontre musicale avec l'ensemble des Peñas et bandas (200 musiciens), sur la piste des arènes à l'issu de la corrida

    21h00 : Concert avec le groupe Biterrois Red Beans & Pepper Sauce, sur le parvis du théâtre municipal

    22h15 : Concert de Earth Wind & Fire feat Al McKay, sur le parvis du théâtre municipal 00h00 : Embrasement pyrotechnique, sur le parvis du théâtre municipal

    Descente du drapeau de la Féria

    13h00 et 18h00 : Animations équestres et taurines, sur la place Jean Jaurès

    11h00 à 00h00 : Cercle Riquet, avenue Émile Claparède : exposition, lectures, présentation de livres et dédicaces, films, tertulia et controverses taurines, cigarière, tango, bar à tapas

    18h00 et 21h45 : Village équestre, sur la place du 14 juillet

    Et toujours :

    Village occitan, sur la place du 14 juillet

    Village 3ème mi-temps, au bas des allées Paul Riquet Village place Émile Zola

    Plaza Marisma, sur la place du 11 novembre

    Plaza des Halles

    Plaza Estrella, sur la place du Temple

    La Tuna de Zaragoza, à travers la ville

    Peñas et bandas, à travers la ville, avec la Banda Musica, la Peña Los Muchachos, la Peña Lous Camelous, la Banda Los Biterres, la Peña La Bienvenida, la Peña du Languedoc

    Promenades en calèches, de la place Jean Jaurès aux arènes Espace enfants, sur la place Jean Jaurès

    Arène gonflable "Happycionado" avec jeux pour les enfants de 3 à 12 ans, sur la place Jean Jaurès

    Baryton Frédéric Cornille, dans les arènes, pour le paseo de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique, aux arènes, pour la sortie de la corrida

    Diffusion d'un programme musical unique de 11h00 à 17h00, sur le haut des allées Paul Riquet

     

    LES VINS DE LA FÉRIA

     

    Un jury populaire constitué de 14 Biterrois a sélectionné le vin de la Féria 2016 rouge et rosé le mercredi 6 avril 2016.

    La sélection du vin rouge :

    Fruits rouges confiturés et notes de myrtilles dominent le nez et s'invitent en bouche. Rond et gourmand, la souplesse de ce vin plaisir vous invite à le déguster autant à l'apéritif accompagné de tapas que sur les grillades et Gardianes de taureaux tout au long de la Féria. Olé !!!

    Frais ou à température, le charme exubérant de ce vin révèle un jardin magnifique d'agréables surprises.
    Type : Vin Rouge 2015 Jardin des Charmes Syrah

    NOTES DE DEGUSTATION

    Nez dominé par des fruits confiturés, des notes de myrtille, très gourmand et friand. Une très belle rondeur en bouche, de fruits frais, bien étoffée et persistante.

    DOMAINE ALMA CERSIUS

    Aux portes de Béziers, sur les territoires de trois villages : Cers, Portiragnes, Villeneuve-lès-Béziers. Le vignoble ALMA CERSIUS s’étend sur 1200 Ha en IGP Pays d’Oc et IGP Coteaux de Béziers Le terroir profite des influences maritimes sur des terroirs de galets roulés, caressés par le vent local. Depuis 2009, ALMA CERSIUS construit son propre univers de marques Premium. ALMA CERSIUS produit et met en marché plus de 2,5 millions de bouteilles en France et à l’export.

    Type : Vin rosé 2015 IGP Pays de l'Hérault
    Cépage : 100 % Grenache

    Mûris sous le soleil du Sud de la France, les raisins sont vendangés dans la douceur nocturne. Riche d'arômes et de sucres, les vins obtenus sont allégés en alcool afin de révéler leur âme, exalter le nez libérer la fraîcheur.
    Très qualitatif et peu alcoolisé comme les vins d'antan, ce nouveau style de vin se marie très bien avec le mode de vie contemporain. Idéal en apéritif avec quelques tapas, il accompagnera merveilleusement vos repas en toute légèreté. Laissez vous tenter et redécouvrez le bonheur d'un repas « sans eau » pour un vrai plaisir hédoniste et rabelaisien.

    NOTES DE DEGUSTATION

    Robe légèrement œil de Perdrix. Arômes de fruits frais. Bouche pleine de fraîcheur et de vivacité.

    CONSEIL

    A boire bien frais. Parfait sur toutes les salades et le melon en été, les grillades et les apéritifs. Tous les plats à base de tomate.

    DOMAINE LA COLOMBETTE

    Une tradition familiale : l'innovation au service de la qualité
    Depuis 5 générations, le domaine de la Colombette occupe les hauteurs de Béziers. En 1966, conscient des mutations techniques indispensables en Languedoc, François Pugibet reprend le flambeau avec l’état d’esprit d’un pionnier.
    Il bouleverse les habitudes, plantant des cépages nobles, mécanisant la récolte ou vinifiant en barriques neuves. Sa passion pour une viticulture de qualité et son audace ont fait école et furent largement récompensées : trophée Gault et Millau des vins de cépages en 1991 et titre de Meilleur Chardonnay du Monde en 1995.

    Formé à Bordeaux, diplôme d’ingénieur agronome en poche, son fils Vincent le rejoint en 1997. Loin de se reposer sur leurs lauriers, ils dynamisent encore plus le domaine. Sous son impulsion, le vignoble s’accroît, l’irrigation fait son apparition, les capsules à vis se développent.

    Dès 2001 et toujours dans leur recherche de qualité, ils s’inquiètent de l’augmentation chronique du taux d’alcool des vins. Cette réflexion et leur travail vont les conduire à un résultat inespéré : la réduction du taux d’alcool d’un vin peut en augmenter ses qualités gustatives !

     

    AUTOUR DE LA FÉRIA

     

    La Féria s'affiche

    Du 1er juillet au 30 août 2016 une dizaine de bâches représentant les éléments de l'affiche de la Féria 2016 décoreront les bâtiments municipaux emblématiques de Béziers (Hôtel de ville, arènes, Théâtre municipal, Hôtel du lac, Halles municipales...)

    Boutique officielle de la ville de Béziers

    Pourtour du Théâtre – 106 allées Paul Riquet 04 67 48 92 40

    Retrouvez la gamme officielle des produits dérivés de la Féria 2016 à la boutique de la ville !

    Jusqu'au 19 septembre : Musée Taurin – 7 rue massol

    Exposition « Goya by Charvet », 40 toiles de l'artiste Charvet en pendant de la collection Goya (collection de l'union taurine biterroise)

  • La Nouvelle Revue de Presse

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    GRANDE VICTOIRE POUR BÉZIERS !

    Robert Ménard s'était rendu à Paris hier, jeudi 9 juin, afin de prendre la parole devant la Commission Nationale d'Aménagement Commercial.

    En effet, cette commission examinait deux projets d'ouvertures de grandes surfaces sur Béziers ou sa périphérie, l'un au Brégines et l'autre à Colombiers.

    Cette réunion était d'une importance capitale pour la ville, d’où le déplacement de son maire. En effet, il s'agissait, ni plus ni moins, de savoir si un dernier coup fatal allait être porté au centre-ville, à ses commerces et donc à Béziers.

    La décision de la commission vient de tomber : elle refuse ces créations de grandes surfaces supplémentaires.
    C'est une immense victoire pour Béziers !

    Une victoire qui ne s'est pas faite toute seule, mais qui est due à l'engagement de la municipalité, à ses nombreuses campagnes médiatiques, et au travail des associations de commerçants du centre-ville.

    Ville de BEZIERS (10-06-16)

     

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     12 juin 2016

     

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    9 au 15 juin 2016

     

    Un grand reportage à découvrir dans Le Petit Journal

    Une architecture innovante et des travaux importants

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    AMÉNAGEMENT DE LA PLACE DES BONS AMIS

     

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    Localisation de l’opération

    Nom de l’espace : Place des Bons Amis

    Adresse : Place des Bons Amis

    La demande

    Origine de la demande : Diagnostic PNRQAD
    Nature de l’intervention : Réaménagement d'un espace public délaissé.

    Descriptif d'avant travaux

    La Place des Bons amis est située au milieu de la rue Viennet, à mi-chemin entre la place du Forum et le Parvis de la Cathédrale Saint-Nazaire. Elle tire son nom d'une sculpture présente à l'angle de la place : Les 5 têtes, qui est en état de dégradation avancé.

    A proximité immédiate de la Place de la Révolution, elle accueille actuellement 3 terrasses de restaurant durant la période estivale.

    Cette place est dotée d'un revêtement en pavés porphyres dont les joints sont vieillissant et est délimitée par des bornes anti-stationnement en pierre calcaire en mauvais état.
    Les commerçants ont orné leurs terrasses de pots de fleurs afin d'agrémenter la place et d’empêcher le stationnement sauvage. Ces pots peuvent donner l'impression d'une semi privatisation de la place en formant une « barrière » difficilement franchissable et un obstacle visuel conséquent.
    Une statue en pierre, La Bacchante au biniou (Injalbert) est implantée en fond de place, non visible depuis la rue et peu mise en valeur.

    Besoins identifiés :

    - Restaurer le revêtement en pavés – favoriser le flux piétonnier.
    - Harmoniser le fleurissement et les plantations.
    - Mise en valeur et restauration de la statue La Bacchante au Biniou et uniformisation de la signalétique.
    - Intégrer les conteneurs à déchet dans l'espace public.
    - Renforcer l'éclairage public de la Place.

    Programme :

    - Différenciation du revêtement de la place de l'espace circulé : Mise en place de dalles porphyres identiques à la place de la Révolution mitoyenne, sur l'espace piéton.
    - Restauration des pavés et des joints de l'espace circulé.
    - Suppression des bornes anti-stationnement autour de la place et remplacement des bornes abîmées de la rue Viennet pour conserver l'alignement existant.
    - Déplacement de la statue en tête de place.
    - Plantation d'un arbre en partie centrale de la place afin de créer un point d'appel pour les terrasses.
    - Intégration de pots de fleurissement et d’arbres demi-tiges faisant office d'obstacles anti- stationnement en périphérie de la place, tout en aérant l'espace.
    - Installation d'un point de collecte enterré pour les déchets ménagers et point recyclage.
    - Mise en lumière de la place par un éclairage d'ambiance sous l'arbre central et éclairage des statues.

    Les Acteurs du Projet :
    Maîtrise d ’ouvrage : Ville de Béziers – Département des Espaces Verts & Sportifs

    Maîtrise d ’oeuvre : Ville de Béziers – Service Études et Gestion Espaces Verts

    Les Partenaires :

    Département de la Voirie et des Espaces Publics
    Mission PNRQAD – ANRU (Subvention de 50 % des travaux)

    Cette opération fait partie de la Famille des Aménagements de Proximité / Petits espaces délaissés de la convention pluriannuelle du PNRQAD (2010-2016).

    Début des travaux : 10 Février 2016

    Fin de travaux : 17 Mai 2016

    Entreprises

    Lot n°1 : VRD

    Montant : 113 612,50 € H.T
    Titulaire : SOLATRAG, 2 Rue de la Chiminie BP 50056 - 34302 AGDE Cedex Sous-traitant : MAZA T.P, 4 Lot Les Clapies - 34420 Villeneuve Les Béziers
    GILONNE CREVEUIL ,190 Lot. Les Mimosas - 34290 Valros

    Lot n°2 : Aménagements Paysagers

    Montant : 29 510,00 € H.T
    Titulaire : UPEE7, 109 Rue de la Balaurie - 34130 Saint Aunes
    Restauration monuments Statue + Buste des 5 têtes
    Montant : 7 585,00 € H.T
    Titulaire : SBPR, 460 Route de Saint Pons - 34500 Béziers

    Coordinateur sécurité :

    Montant : 1 392,31 € H.T
    Titulaire : LESUEUR MEUNIER coordination, 17 Av. de Saint Just - 34370 Creissan

    Total de 152 099,81 € H.T

    Travaux suivi par le bureau d'études Espaces Verts, département Voirie et Espaces Publics

    Intervenants Ville de Béziers

    - Service Parcs et Jardins (département Voirie et Espaces Publics) - Service Patrimoine Bâti (département bâtiments)
    - Bureau Aménagement Cœur de Ville (Service BET Voirie)
    - Service Gestion Urbaine de Proximité

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    Du 9 au 15 juin 2016

     

     

    LA FERIA SE PREPARE

     

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    Du 9 au 15 juin 2016

     

     

    Affaire Reynié ... suite

     

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    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg8 juin 2016

     

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    7 juin 2016

     

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    12 juin 2016

     

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    7 juin 2016

     

    LE BREXIT GAGNE DU TERRAIN

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  • Chèque sans provision à l'Education Nationale

     

    Nous ne partageons pas toujours les idées de Jean-Paul Brighelli, en particulier sur son engagement pour un laïcisme dangereux ou sur son admiration pour Voltaire.

    Mais comme nous le faisons régulièrement, nous n'hésitons pas à reproduire toute note intéressante. L'article qu'il a donné le 7 juin dans LE POINT en fait partie.

     

     

    Faute de convaincre les enseignants avec des réformes absconses, François Hollande a choisi de les acheter. Pas cher. Et en fermant les yeux sur l'essentiel.

    Judas a trahi le Christ pour quarante deniers, selon la tradition. C'est peu pour un fils de dieu, mais cela restait important au Ier siècle. Hollande veut acheter le vote des enseignants pour 27 euros de plus par mois – c'est ce qui restera de toutes les belles promesses de Mme Vallaud-Belkacem une fois que l'on aura tenu compte de l'augmentation parallèle du prélèvement pour pension civile et de la conversion de l'indemnitaire en indiciaire. Un milliard promis, des clopinettes à l’arrivée.

    Cadeaux à crédit

    27 euros ! Une belle somme pour tenter une conscience enseignante ! Ah, j'oubliais les milliers de postes créés par le gouvernement « socialiste » – sur le papier, parce que, dans les faits, les jurys de concours peinent à affecter à des étudiants à peu près compétents les places qui leur sont octroyées pour remplacer, déjà, les départs à la retraite de plus en plus nombreux. Et encore, une fois les concours passés, reste le filtre indispensable de la validation par les inspecteurs, qui n'envoient pas forcément au feu des gens qui ne sont pas capables de le soutenir. Ou qui affichent des convictions peu conformes aux contraintes laïques de la République. J'oubliais aussi les promesses (« Words ! Words ! Words ! ») de sur-revalorisation concernant… les enseignants les plus dociles, comme l'a souligné le Snalc. J'ai travaillé douze ans en ZEP, mais je ne crois pas que cela suffise à me mettre dans les petits papiers d'un ministre qui me présume d'extrême droite puisque je dis la vérité. La prime spécial lèche-bottes ! Il fallait y penser.

    François Bayrou a eu beau jeu de dénoncer des promesses « clientélistes » : « Je pense que les enseignants français sont mal payés, plus mal payés que les autres, mais je voudrais bien que le gouvernement nous dise d'où il tire cet argent. » C'était le 2 mai dernier au micro de BFM. Et de préciser : « Depuis des semaines a commencé la grande opération clientéliste, qui consiste à essayer de récupérer, catégorie par catégorie, les voix des uns et des autres, en signant des chèques dont on n'a pas évidemment le premier euro sur son compte. »

    Parce que c'est l'une des singularités plaisantes des brèves de comptoir distillées par le gouvernement. C'est aux futurs gouvernements de 2017-2020 qu'incombera la tâche de ramener les salaires enseignants… au niveau de 2010. Imaginez que le Père Noël vous fasse des cadeaux payables à crédit.

    Revaloriser pour de bon

    Pour être tout à fait sérieux deux minutes, il faut dire que la profession d'enseignant est moins rémunératrice en France que partout ailleurs en Europe. Et, contrairement à ce que d'aucuns s'imaginent, pour un temps de travail devant les élèves nettement supérieur à la moyenne de l'OCDE. Les curieux trouveront tous les chiffres ici : un enseignant français, dont le salaire n'a cessé de baisser, selon les propres données du ministère, trois fois plus vite que pour les autres fonctionnaires depuis 2012 (et 15 fois plus vite si l'on prend en compte les années antérieures), gagne en moyenne 2 000 euros par mois (brut). « Alors que le salaire moyen annuel du professeur des écoles est de 24 724 euros, on est à 42 891 en Allemagne, 25 123 en Angleterre, 27 754 en Espagne, 30 335 en Belgique, 32 225 aux Pays-Bas, 48 360 en Norvège, 31 699 en Finlande, selon Eurostat. Il atteint même 70 450 euros au Luxembourg. » Futurs collègues, fuyez au Grand-Duché ou chez Mme Merkel !

    Et fuyez vite, parce que d'ici quelques années vous n'en aurez plus les moyens, vu que l'allemand (entre autres) disparaît des classes de collège.

    L'argent coule, mais pas pour les enseignants ni les élèves

    Pourtant, l'argent coule à flots au ministère. Il coule pour les cadres administratifs. Il coule pour l'informatisation à tout prix – un prix élevé, si possible, cela fera plaisir aux copains de Microsoft, comme je le racontais ici même il y a quelques mois. Il coule pour des activités périscolaires forcément indispensables. Il coule pour l'enseignement des langues et cultures d'origine – il va même couler de plus en plus. Il coule enfin pour le « service civique », qui a lui aussi des finalités éducatives.
    Il ne coule pas pour les enseignants, il ne coule pas pour les élèves en difficulté, à qui il faudrait donner infiniment plus que les rogatons du « socle de compétences », il ne coule pas pour ceux qui se battent au quotidien pour transmettre des savoirs – le mot inqualifiable !

    Alors, revaloriser sérieusement les salaires enseignants ? Figurez-vous que des études concordantes ont montré que plus les enseignants sont bien payés, plus les élèves progressent – sans doute parce qu'une profession attractive attire les meilleurs.

    François Hollande attirera peut-être quelques enseignants avec la pellicule de miel dont il enrobe son éponge de vinaigre. Il n'attirera pas la majorité de celles et ceux qui se battent aujourd'hui au quotidien pour leurs élèves, et contre des réformes qui sont autant de mauvais coups portés aux enfants de France. Voter Hollande en 2017, c'est vouloir explicitement le retour des mêmes, et des mêmes recettes, qui achèveraient de crucifier le système éducatif français. C'est voter pour Judas.

  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    CLIQUEZ SUR LES VIGNETTES POUR MIEUX LES VISUALISER

     

    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg28 mai 2016

     

    C'est paraît-il un politologue : il a du trouver ses diplômes dans une pochette surprise...

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    Le blog politique de francetvinfo publie ces passionnantes révélations qui ne font que confirmer ce que beaucoup avaient déjà compris mais qui en disent long sur les pratiques coquins-copins de nos joyeux républicains.

    Lire ce texte dans la note suivante.

     

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    Du 2 au 9 juin 2016

     

     

    Jean-Pierre Pélaez nous a maintenant habitué à ses délicieuses chroniques hebdomadaires dans "Le Petit Journal". Nous n'avons pas résisté au plaisir de publier celle-ci qui ridiculise comme il se doit la pseudo culture subventionnée grassement par le conseil départemental. A déguster !

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    C'est d'ailleurs dans la joie et la bonne humeur que s'est déroulé le vernissage de l'exposition sur les chroniques et caricatures du "Petit Journal".

     

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    Mai 2016

     

    Bon à savoir

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    Du 2 au 8 juin 2016

     

    Les communistes ont certainement du traiter une fois de plus les socialistes de "volaille bonne à plumer" !

     

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    Du 2 au 8 juin 2016

     

    OZ ta droite

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    LES 51 PROPOSITIONS

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    Du 2 au 8 juin 2016

     

    Dépot de gerbe

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    Du 2 au 8 juin 2016

     

     

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    31 mai 2016

     

    A VOS AGENDAS

     

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