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  • La Nouvelle Revue de Presse

     

    La suppression de la CCI de Béziers s'inscrit dans un mouvement général illustré par la création des grandes régions et destiné à faciliter une gouvernance européenne, au détriment des nations et des pays de proximité. Au sommet de la pyramide la finance internationale.

    Nous ne pouvons qu'encourager la position des bittérois.

     

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    Nous ne saurions laisser passer ce nouvel article consacré à notre ami le professeur de Lumley en reconnaissance de ses lumineuses explications sur nos lointains ancêtres, maintes fois données dans la Caune de l'Arago.

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    Ceux ou celles qui consultent régulièrement notre blog ont constaté, du moins nous l'espérons, qu'il avait tout d'abord comme finalité d'être un instrument d'information objectif, mais également un lieu de réflexion Politique, au sens le plus noble du terme, sur nos institutions, le respect de l'intérêt général ou l'analyse des causes et des conséquences, dans la plus pure tradition de la méthode maurrassienne.

    Nous évitons les polémiques inutiles, les conflits personnels et estimons que l’honnêteté intellectuelle est une des garanties essentielles de la pais sociale. Il nous a ainsi paru nécessaire de reproduire la note du maire de Valras, publiée dans Le Petit Journal.

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    A QUOI JOUE LA GAUCHE ?

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    Edwy Plenel

     

    Jacques de Guillebon

    Comme nous le remarquions il y a quelques jours, avant l’attentat de Nice et après la publication des propos du patron de la DGSI, M. Patrick Calvar, certains à gauche et à l’extrême gauche entendent à l’évidence faire monter la discorde un cran plus haut dans le pays.

    Derrière l’attiseur de haine en chef Edwy Plenel, qui comme beaucoup l’ont noté n’a pas attendu que les cadavres de la Promenade des Anglais aient refroidi pour relayer un entretien donné par Jean-Yves Camus à Libération ainsi intitulé : « Terrorisme : la crainte d’une réplique de l’ultradroite », les forces de délation médiatico-politique se sont mises en branle.

     On sait depuis Debord que la principale activité du journaliste de gauche est de dénoncer. Il n’a malheureusement eu, ce journaliste, que de médiocres occasions de satisfaire sa passion depuis quatre ans que les attentats islamiques ensanglantent le sol de France. Une vague affaire Méric, un ancien brûleur d’églises suédois rangé des voitures, rien de bien tripant. Que font les fascistes ? s’impatiente-t-il. On leur offre de beaux motifs de racisme et d’islamophobie, du cousu main, du sur-mesure, et rien du tout. Nib. Aucune réaction, aucun lynchage, aucune belle ratonade. C’est à désespérer du ventre de la bête immonde. A croire qu’elle est ménopausée.

    Alors ils font dans la prophétie auto-réalisatrice, dans le performatif : c’est le grand chef des renseignements qui dit de faire attention au choc des « communautés » ; c’est Jean-Yves Camus qui fait un éloge désolé du Bloc identitaire à Nice, « un garde-fou face au risque de violences » mais assure que la « guerre raciale » est néanmoins théorisée de longue date par l’ultradroite ; c’est Mohamed Sifaoui qui croit que « des mouvements d’extrême droite se préparent aujourd’hui au combat ».

    Il y a assurément quelque chose de louche dans cette obsession digne du désert des Tartares. Un vrai boulevard pour complotistes. Plus qu’un attentat, vous dit-on, et les hordes fascistes se réveilleront. Car elles doivent se réveiller. Non qu’il s’agisse d’une manœuvre électoraliste, la gauche nue qui espérerait se refaire sur un bon Carpentras des familles : non, c’est plus inquiétant, c’est une névrose et cela relève de la psychanalyse. Au-delà même de la joie mauvaise qu’ils éprouveraient, s’il se passait quoi que ce soit, à pouvoir radoter qu’on nous l’avait bien dit que les Français étaient racistes, ils cherchent inconsciemment une Terreur blanche. Lacan les avait prévenus en 68 déjà : « Ce à quoi vous aspirez comme révolutionnaires, c’est à un maître. Vous l’aurez. »

    Ils en tireraient plusieurs avantages : que quelqu’un fasse le sale boulot à leur place, et en finisse avec leur golem-islamiste dont ils n’arrivent plus à effacer les lettres sur le front ; que l’ordre de l’histoire soit respecté, démocratie-fascisme-révolution ; enfin qu’un substitut de père leur foute le coup de pied au cul qu’ils savent mériter.

    Quand ils affirment que l’islamisme et l’ultradroite recherchent la confrontation, c’est leur propre désir qu’ils expriment : celui d’une vraie guerre civile, contre les forces d’une extrême droite qu’ils ne trouvent plus depuis que Marine Le Pen a rationalisé le discours du Front national.

    Alors ils soufflent sur les braises, au besoin ils les fabriqueront eux-mêmes.

     

  • Messieurs les maires, des devoirs de vacances sur l'histoire de France ne seraient pas inutiles !

    Le Petit Journal a eu la bonne idée de publier les discours de quelques maires à l'occasion de la fête du 14 juillet ou de l'hommage aux victimes de Nice.

    Celui du maire de Vias est un parfait exemple des erreurs (pas toujours involontaires) communément reproduites au soutien des "valeurs de la République" et autres slogans désormais incontournables, si l'on veut continuer à appartenir au microcosme politiquement correct. Ce discours commence par : "le 14 juillet commémore la prise de la Bastille qui a eu lieu le 14 juillet 1789 ..."

    Non, Monsieur le maire. C'est inexact.

    En 1880, sous la IIIème République, le député Benjamin Raspail a proposé de retenir la date du 14 juillet comme fête nationale, avec l'intention de commémorer la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Cette proposition a été refusée à L’UNANIMITÉ par l'Assemblée Nationale qui a mis en cause la violence et les massacres de cette journée.

    Le consensus s'est fait sur le 14 juillet 1790 , fête de la Fédération, choisie comme symbole d'unité nationale, qui s'était déroulée sans le moindre incident, en présence du roi et débutée par un Te Deum. Cette unité nationale ne durera pas très longtemps, mais c'est une autre histoire ...

    De même, c'est à la date du 14 juillet 1790 que le Sénat a fait référence, dans le rapport préalable à l'adoption de la loi :

    « Mais, à ceux de nos collègues que des souvenirs tragiques feraient hésiter, rappelons que le 14 juillet 1789, ce 14 juillet qui vit prendre la Bastille, fut suivi d’un autre 14 juillet, celui de 1790, qui consacra le premier par l’adhésion de la France entière, d’après l’initiative de Bordeaux et de la Bretagne. Cette seconde journée du 14 juillet, qui n’a coûté ni une goutte de sang ni une larme, cette journée de la Grande Fédération, nous espérons qu’aucun de vous ne refusera de se joindre à nous pour la renouveler et la perpétuer, comme le symbole de l’union fraternelle de toutes les parties de la France et de tous les citoyens français dans la liberté et l’égalité. Le 14 juillet 1790 est le plus beau jour de l’histoire de France, et peut-être de toute l’histoire. C’est en ce jour qu’a été enfin accomplie l’unité nationale, préparée par les efforts de tant de générations et de tant de grands hommes, auxquels la postérité garde un souvenir reconnaissant. Fédération, ce jour-là, a signifié unité volontaire. ».

    Au cours de cette même année 1880 a été inaugurée le monument de la place de la République à Paris, "la colonne de Juillet", qui ne se réfère pas au 14 juillet 1789, mais porte le nom des victimes des journées révolutionnaires de 1830, dites "Trois glorieuses".

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     Du 21 au 27 juillet 2016

     

     

    Commune de Vias

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    Lors de l'hommage aux victimes du terrorisme islamiste, le maire de Servian a bien rectifié ce point d'histoire et mis l'accent sur l'indispensable cohésion nationale. Il convient cependant de se poser la question de savoir si celle-ci peut résister à la division institutionnelle naturellement générée par le système des partis ?

    Cependant, dans le cadre de cette cérémonie, l'évocation de l'année 1793 comme symbole d'unité (!) n'était pas des plus opportune, quand on sait que cette "annus horribilis" a débuté, le 21 janvier, par l'exécution du roi Louis XVI par laquelle, comme le disait si souvent le président Poincaré, "la France s'est suicidée", et s'est poursuivie par des milliers d'exécution (l'épisode de la Terreur), ainsi que par le génocide vendéen où des milliers d'hommes, femmes et enfants ont été massacrés dans d'atroces conditions et que le repentance générale a si bien oublié. Ce nouveau terrorisme islamiste est l'héritier de nos révolutionnaires de 1789. Il procède des mêmes principes tendant à imposer son idéologie par la force et la violence et utilisant les mêmes armes de la terreur, du sang et de la mort. 1793 et Daesch, même combat ! C'est plus le symbole de la révolution et de la haine que de la "douceur des lys".

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    Du 21 au 27 juillet 2016

     

     

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  • La colère monte

     

    Le 23 juin dernier, Pierre Cassen, journaliste à Riposte Laïque, a pris la parole lors de la manifestation contre les crimes islamistes, suite à l'assassinat de deux policiers. Après le nouvel attentat de Nice, son discours est plus que jamais d'actualité.

    Conscient de la colère qui monte, le gouvernement, avec l'appui de la presse aux ordres, tente de laisser entendre que les principales victimes sont les musulmans, et les auteurs de simples déséquilibrés.

    Mépriser à ce point les victimes, et à travers elles la nation toute entière, imposerait une démission immédiate si nous n'avions pas, à la tête de l’État, un autre complice de ces crimes.

    C'est une trahison de ne pas vouloir s'attaquer aux racines du mal , de ne pas fermer nos frontières et de ne pas expulser ceux qui sèment les paroles de mort dans nos banlieues, écoles et mosquées. Ce n'est rien d'autre qu'un acte de collaboration avec l'ennemi.

    Les huées qui ont salué la venue de Manuel Valls à Nice, comme on en a rarement entendues, surtout à l'occasion d'une cérémonie d'hommage, montre que les français ne sont pas dupes et que la cocotte minute est à la veille de l'explosion.

    Henri Bec

     

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  • La bonne démographie est le fait de l'immigration

     

    Le site Atlantico publie un entretien particulièrement intéressant avec Michèle Tribalat et Maxime Tandonnet.

    Michèle Tribalat est chercheur à l’Institut national d’études démographiques et a publié de nombreuses études sur les questions démographiques et d'immigration.

    Maxime Tandonnet est une ancien élève de l'Institut d'études politiques de Bordeaux, de l'université de Californie et de l’École nationale d'administration. Il a effectué sa carrière au ministère des Affaires étrangères puis de l'Intérieur et a suivi les politiques d'immigration pour N. Sarkosy

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  • La République gouverne mal mais elle se défend bien

     

    Comme d’habitude, comme après Mehra, comme après Charlie, comme après le 13 novembre, comme après Magnanville, les mêmes manifestations et déclarations dégoulinantes de propos mielleux et ampoulés, les mêmes attitudes graves et entendues, vont se succéder ; mais aussi les rassemblements, les marches silencieuses (blanches, mais il vaudrait mieux rouge sang), les minutes de silence, les jours de deuil, les promesses de ne rien lâcher, celles de sauver la république menacée.

    Ce n’est pas la République qui est menacée, c’est la France qui est en guerre.

    Tout cela durera quelques jours, puis les vacances à la plage reprendront, le pain et les jeux seront plus que jamais distribués, avant la reprise et l’accélération de la campagne électorale. La presse inconsciente, inconséquente et aux ordres, guettera le redressement de Hollande, la sortie de Macron de sa banque, de Marine de son Ghetto, de Juppé du coin du bois, de Sarkozy du chapeau ou de Lemaire de sa médiocrité. Alors chacun à ses postes arrosera organismes et associations diverse (il faut bien acheter les voix, ça ne se fait pas tout seul), se gargarisera de ses réalisations « malgré le lourd passif laissé par son prédécesseur », réalisations sociales bien sûr (ça peut aider), de ses efforts d’intégration des migrants, ça peut faire venir quelques démocrates-chrétiens qui ne savent plus à quel saint se vouer.

    Loin des préoccupations des français, de l’intérêt général et du bien commun, incapables, démagogues, uniquement préoccupés de leurs places et de leurs prébendes, sourds et aveugles aux soucis des agriculteurs, des avocats, des médecins, des artisans, des enseignants, des commerçants, des policiers et gendarmes qui manifestent contre la haine « anti-flics » ou de l’armée qui proteste de plus en plus contre son criminel état de délabrement, ils poursuivent leur course vers la prochaine élection puis la reprendront pour la suivante dès le lendemain, le cœur sur la main et le portefeuille des autres largement ouvert.

    Mais à bien y regarder, y sont-ils pour grand-chose ? Peut-être et certainement plus ambitieux que d’autres, ils sont les marionnettes prises et broyées par la machine à faire des élus. Mais ils souhaitent la garder. Elle est la garantie de leurs ambitions.

    Et c’est le jour où, avec des trémolos dans la voix, si possible plus émouvants que ceux du voisin, chaque rouage de cette machine célèbre « les valeurs de la République », que se produit cet horrible attentat, le jour où le président avec un Falcom de la République se rend à un dîner privé. Tout un symbole ! C’est un nouveau constat d’échec, et comme toujours avec le sang des français. Ils ont réussi, les uns et les autres, ceux dits de droite et ceux dits de gauche, en quelques deux cent ans, de faire passer ce pays de la première puissance  du monde, riche, envié, modèle imité du monde entier, à une France appauvrie, menacée, peu protégée, risée de la planète, à la merci des puissances financières internationales, privée de ses racines et de son histoire, fabricant d’analphabètes et de politiciens corrompus.

    L’homme providentiel est un mythe illusoire et dangereux. Changer les hommes ne changera rien. Les mêmes causes produisent toujours les mêmes effets, la science l’enseigne, l’histoire le confirme. Ce n’est finalement pas tellement les hommes qui trahissent que le système lui-même. Le vrai changement, ce devrait être celui du système... et vite.

    La République gouverne mal mais elle se défend bien (Anatole France).

    Henri Bec

    PS : il n'y a malheureusement rien à retirer de l'article que nous avions fait paraître le 13 juillet. ICI

  • Les colères sélectives de Kleber Mesquida

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    Réactions à la mise en œuvre du 49-3

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    Le président du département s’insurge contre la mise en œuvre du fameux 49-3 pour permettre l'application de la loi travail. Il va jusqu’à affirmer : « chaque représentant a un pouvoir d’expression qui n’est pas lié à un scrutin de liste, qui naît d’une légitimité personnelle ». Le culot le dispute à la mauvaise foi. Rappelons les faits une fois de plus :

    Depuis notre élection à l’assemblée départementale, le même ne cesse de dresser des obstacles à l’exercice de nos fonctions :

    - Le collaborateur de groupe prévu par les textes nous est toujours refusé, sous de fallacieux prétextes qui flirtent avec le délit pénal.

    - Le temps de parole lors des assemblées est réduit à sa plus simple expression. Pas plus de deux minutes, au risque d’avoir le micro coupé (aucun texte ne traite d’ailleurs de cette limitation). Sans compter la complicité de la presse présente qui ne reprend jamais nos interventions, dont certaines, il est vrai, donnent des sueurs froides au cabinet du président.

    - Tout contact avec le personnel de l’administration nous est impossible. Des instructions ont été données en ce sens. L’accès aux dossiers pouvant intéresser nos cantons respectifs est ainsi compliqué à l’extrême, pour ne pas dire totalement neutralisé.

    Forcer la main des députés serait selon K. Mesquida une censure et un diktat. Il a certainement oublié que nous demandons depuis plus d’un an de pouvoir voter l’attribution des subventions aux associations de manière distincte, une par une. Il nous est, au contraire, imposé des délibérations groupées de 10, 15 ou 20 attributions de subventions en même temps et, de plus, sans débat. C’est OUI ou NON. Nous sommes contraints de nous abstenir alors que quelques associations mériteraient un soutien. Le président sait en effet que nous pourrions, dans le cadre de délibérations « normales », stigmatiser les subventions inutiles, démagogiques, électoralistes ou idéologiques. Il ne faut pas prendre de risques.

    Un tel vote bloqué, c’est un vote forcé, c’est le 49-3 de K. Mesquida !

    Le député K. Mesquida qui se plaint du 49-3, c’est le bossu qui se moque du dromadaire !

    Mais Les Républicains (?) se sont invités à la fête. M. Viala, député de l’Aveyron entonne lui aussi le refrain de « la faillite de la démocratie ». L’avez-vous entendu lorsque N. Sarkosy a, à son tour, employé le 49-3 ?

    Il y a maintenant trop longtemps que ces politiciens professionnels usent et abusent de la crédulité publique, pour continuer à être pris au sérieux. Tour à tour ils usent et abusent de slogans identiques, de postures entendues, de mimiques alternativement choquées pour les mêmes raisons et surtout, se partagent les mêmes places, au mépris du bien public et l’intérêt général. Le cœur toujours sur la main et le portefeuille des autres toujours ouvert pour se concilier des voix, ils ruinent la France et les français.

    Il est grand temps de revoir le système qui a permis l’éclosion de semblables prédateurs.

    Henri Bec

  • La Nouvelle Revue de Presse

    Midi Libre-Béziers-Titre.jpg10juillet 2016

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    Le blog de Patrice de Plunkett 

     

    Le scandale Barroso, ex-président de la Commission  Européenne, qui vient d'être engagé par Goldman Sachs, sans-doute parce qu'on le lui avait promis en échange de ses services, dit toute la vérité des institutions de Bruxelles.

    Sur ce scandale fait d'arrogance, de désinvolture, d'inconscience et de mépris, à un degré difficilement croyable, Patrice de Plunkett a fait paraître sur son blog une note où l'essentiel est dit, en termes exacts.

    Il ne s'agit pas de s'opposer systématiquement et par principe à la construction d'un grand ensemble européen auquel d'ailleurs la Russie devrait être associée, mais le combat contre l'entreprise européenne sous sa détestable forme actuelle doit être poursuivi.

    Henri Bec


     

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    Le transfert de M. Barroso

    chez Goldman Sachs à Londres :

    une insolence

     

    887135739.jpgLa nouvelle est d'une telle insolence qu'on a du mal à y croire. Président de la Commission européenne de 2004 à 2014 - deux mandats successifs -, José Manuel Barroso vient d'être nommé président-conseiller de Goldman Sachs International, branche  de la sulfureuse mégabanque américaine (installée à... Londres) !

    On sait que Goldman Sachs a joué un rôle infernal dans la crise de 2007-2008, puis dans la catastrophe de la Grèce ; et que M. Barroso a voué ses dix années de présidence bruxelloise à faire de l'UE ce que dénoncent aujourd'hui (un peu tard), nombre de commentateurs : "le valet de la finance internationale".

    Sa mission maintenant ? Aider Londres à noyer le Brexit dans de la technocratie financière... "José Manuel va apporter une analyse et une expérience immense à Goldman Sachs et notamment une profonde compréhension de l'Europe", déclare la mégabanque.

    L'expérience "immense" de "José Manuel" est pourtant l'une des raisons qui ont fait naître l'euroscepticisme - voire l'europhobie - parmi les populations du continent. Sa carrière est si symptomatique qu'on dirait une allégorie anticapitaliste au second degré : atlantiste inféodé à G.W. Bush et collaborateur de l'invasion US de l'Irak [1], donc installé à Bruxelles en juin 2004 sous l'impulsion de Tony Blair, M. Barroso devenu président de la Commission s'est opposé à toute régulation du système financier... Reconduit à la tête de la Commission en 2009 par les gouvernements européens (malgré la crise provoquée par la dérégulation financière), il engage l'UE dans le piège du traité transatlantique de libre-échange, qui se met en place inexorablement malgré la révolte croissante de l'opinion et quelques rodomontades de gouvernants...  Il faut ajouter à cela, par exemple, le fait que M. Barroso ait voulu imposer - au mépris des opinions nationales - la directive Bolkestein libéralisant les services. Ou sa pression obstinée en faveur de l'industrie biotechnologique. Ou l'aggravation constante des conflits d'intérêts dans les sphères "scientifiques" et dirigeantes de l'UE - censées rendre des arbitrages dans des domaines engageant la santé publique...

    L'indécence du transfert de M. Barroso chez Goldman Sachs "éclabousse toute l'Union", affirment nos médias. Mais ils admettent que ce transfert "n'a violé aucune règle" et que "c'est là le problème" [4].

    Ils devraient aller plus loin, et admettre que cette absence de règle révèle la véritable nature de l'UE. Loin d'un fédéralisme qui reste l'idéologie de moins d'1% des Européens, et encore plus loin de toute idée de politique économique, l'Union n'est qu'une technocratie au service de la dérégulation financière.

    Inutile d'objecter "l'idéal" ou "le rêve",  jamais concrétisés sinon dans des réalisations mineures (l'éternel argument Erasmus) ; réalisations qui eussent pu naître d'accords d'Etat à Etat... La véritable nature de l'UE est celle d'une utopie (le libre-échangisme absolu), imposée par la voie technocratique dans l'intérêt d'une oligarchie.

    Les faits sont là. Tant que nos commentateurs et nos dirigeants ne les reconnaîtront pas, ils verront s'amplifier ce qu'ils nomment "populisme" par un abus de langage qui ne trompe plus personne. Un "populisme" que l'indécence de M. Barroso va encore renforcer.

    Patrice de Plukett

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    [1]  Premier ministre portugais, il avait mis ses aéroports à la disposition des vols secrets de la CIA transportant des "suspects" arrêtés au mépris du droit des gens.

    [4]  Jean Quatremer, liberation.fr, 9/07.

     

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    11 juillet 2016

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    Sorel Philippe2.jpgAprès l'annonce de l'exclusion de Monique Iborra du Parti Socialiste, le maire de Montpellier, Philippe Saurel réagit et dénonce dans un communiqué les manœuvres du PS. La députée de Haute-Garonne a été exclue pour avoir soutenue Philippe Saurel lors des dernières élections régionales.

    Par Fabrice Dubault

     

    La guerre entre le maire de Montpellier et le PS est toujours vive. Exclu du parti socialiste en janvier 2014, Philippe Saurel désormais DVG nargue ses anciens amis à chaque élection, avec de bons résultats.

    La guerre Saurel/PS depuis 2013

    Après la bataille des municipales, remportée par Philippe Saurel en 2014, après celle des départementales de mars 2015 où le maire DVG de Montpellier fait élire 4 de ses 5 listes sur sa ville, après les régionales où il obtient tout de même 5% en Occitanie au 1er tour, le PS lance les hostilités en vue des législatives qui suivront les présidentielles de 2017.

    Dans le collimateur du PS, les soutiens socialistes du maire de Montpellier aux dernières élections régionales.
    Monique Iborra, députée de la 6e circonscription de Haute-Garonne depuis 2007, vient d'être exclue du PS, pour cause de "soutien à l'ennemi" Saurel. Elle avait fait campagne en 2015 pour la liste Saurel.

    "Le PS poursuit ses manœuvres d'un autre siècle"

    Philippe Saurel dans un communiqué dénonce une attitude destructrice du parti socialiste envers la gauche en Languedoc-Roussillon.

    Le Parti Socialiste, après avoir perdu Toulouse, Narbonne, Carcassonne, après s'être maintenu à Béziers, au 2ème tour des municipales, faisant élire le Front National, poursuit ses petites manœuvres d'un autre siècle".


    Il souligne que Montpellier reste la seule grande ville de gauche dans le midi de la France, de Nice à Bordeaux.
    Philippe Saurel avait lui même été exclu du parti socialiste en 2014 pour avoir maintenu sa candidature dissidente, aux élections municipales de Montpellier, contre Jean-Pierre Moure, candidat officiel du PS. Élections qu'il a remportées au second tour avec 37% des suffrages, 10 points devant son rival.

    Des députés socialistes ont lancé une pétition contre l'exclusion de Monique Iborra, Christophe Caresche demande au Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, de «reconsidérer» la décision frappant la députée de Haute-Garonne.

    Monique Iborra est élue de la 6e circonscription de Haute-Garonne depuis 2007. Si son exclusion du PS est maintenue reste à savoir quel sera le candidat socialiste investi par les socialistes sur cette circonscription pour 2017.

    Le communiqué de presse de Philippe Saurel

    Monique Iborra, députée socialiste de Haute-Garonne, fidèle soutien du gouvernement, a été exclue sous prétexte d'avoir soutenu ma candidature citoyenne, divers-gauche et écologiste aux élections régionales de décembre 2015.

    Exclue pour avoir soutenu un exclu !

    Le Parti Socialiste, après avoir perdu Toulouse, Narbonne, Carcassonne, après s'être maintenu à Béziers, au 2ème tour des municipales, faisant élire le Front National, poursuit ses petites manœuvres d'un autre siècle.

    A Montpellier, la fessée des municipales, des départementales et du premier tour des régionales (Citoyens du Midi 24%, PS 16%) aurait dû inciter le PS à plus d'intelligence.

    Montpellier reste la seule grande ville de gauche dans le midi de la France, de Nice à Bordeaux.

    Solferino à ce jour, est plus fort pour exclure que pour rassembler les 90% de Français qui refusent les partis politiques et pourtant la plupart d'entre eux sont républicains et souvent de gauche !

    Monique Iborra, est sage-femme de profession, comme moi elle ancre son engagement politique dans le pragmatisme et la proximité avec le citoyen. Elle est exclue pour avoir seulement exprimé avec courage sa liberté de choix et de pensée.

    Solférino a une fois de plus tué Jaurès...


    Philippe Saurel

  • Non, ils n'étaient pas tous là !

     

    LES DERNIERS DES MOHICANS.

    ILS N'ONT PAS ENCORE RÉALISÉ

    QUE LE PEUPLE EN A ASSEZ

    DE LEUR SECTARISME, DE LEUR SUFFISANCE

    ET DE LEUR MÉPRIS

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    Le Midi Libre rapporte qu’à l’occasion de l’inauguration de la place de la liberté à Sérignan « de nombreuses personnalités de la région, du département (?), de l’agglomération et bien entendu de la municipalité étaient présents ».

    Une fois encore les conseillers départementaux du canton ont appris cette manifestation par la presse, un fois la fête passée. Et au cas où nous aurions des regards indiscrets, elle n'était pas annoncée sur le site de la ville.

    Lorsque vous entendrez toutes ces « personnalités » parler des valeurs de la république, du droit à l’information, des droits de l’homme ou autres sempiternelles rengaines destinées à camoufler leur éternel sectarisme, vous n’oublierez pas de leur rappeler que la première obligation d'un élu consiste à tenir compte de l’avis de ses électeurs.

    Il est vrai qu’il y a longtemps qu’ils ne les intéressent plus.

    Il convient cependant de leur rafraîchir la mémoire. Résultats des dernières élections cantonales :

     

    - H. Bec – I. des Garets          54.60 %

    - J.M. Duplaa – R. Pesteil :     45.40 %

     

    Henri Bec

  • Avec Jacques Bainville, déconstruire le premier et le plus sordide des pseudo "mythes fondateurs" de la Révolution et du Système

     

    « Les ridicules légendes de la Bastille », les « canailles... et les plus sinistres gredins... de mauvaises gens, des criminels capables de tout », disait Bainville... Ridicules et tragiques légendes, oui, mais annonciatrices et créatrices de la Terreur.

     Il n'y a a jamais eu de "prise" de la Bastille, mais la perfidie d'une poignée d'émeutiers sanguinaires, brutes avinées, assassins et terroristes dans l'âme, lesquels, après avoir promis liberté et vie sauve aux quelques dizaines d'hommes présents dans le lieu n'eurent rien de plus pressé que de les massacrer, de couper leurs têtes et de les promener dans les rues au bout de piques ! Toutes proportions gardées, c'est un peu ce qu'a fait Yassin Salhi avec son patron, à Saint Quentin Fallavier : le décapiter et planter sa tête sur les grilles de l'usine !

     Pourquoi ce rapprochement avec Daech ? Tout simplement parce que, même s'il peut surprendre de prime abord, il n'est nullement hors de propos : comme Daech, qui fait commencer l'Histoire avec Mahomet et détruit tout ce qui précède, la Révolution, et notre actuel Système qui en est l'héritier et la "pratique" au quotidien, fait commencer la France en 1789; et la Révolution a  allègrement détruit entre le quart et le tiers du patrimoine français, crime contre la France mais aussi contre l'Art et l'Humanité, dont on sait qu'ils sont imprescriptibles...

     Et tout cela a commencé avec, et par, la pseudo "prise" de la Bastille, vocabulaire bidon employé pour masquer une horreur et une monstruosité, matrice de la Terreur, comme l'a fort bien montré François Furet, historien véritable et honnête, qui avait pourtant commencé sa trop courte carrière... à l'extrême extrême-gauche ! : Furet écrit que, dès cet épisode du 14 juillet 89, la Terreur est en gestation, "la culture politique qui peut conduire à la Terreur est présente dans la révolution française dès l'été 1789", et la prise de la Bastille inaugure "le spectacle de sang, qui va être inséparable de tous les grands épisodes révolutionnaires"...

     Certes, officiellement, c'est la Fête de la Fédération que l'on célèbre, le 14 juillet, mais l'ambigüité persiste : Les médias ne cessent de le répéter à satiété : c'est "la prise de la Bastille" que l'on célèbre. Le jour où l'on créera la Légion des Ignares, beaucoup pourront être directement nommés "Grand-Croix" ! Une ambigüité, donc, malsaine et savamment entretenue par le Système, qui persiste à parler des "valeurs républicaines", alors que Les valeurs républicaines, ça n'existe pas ! : ce court passage, est de Denis Tillinac (voir son article en cliquant ICI), mais Chantal Delsol, Eric Zemmour, le professeur Rouvillois et bien d'autres - et de plus en plus d'autres... - l'écrivent et le disent...

     Liberté ? Mais la France est étouffée dans un carcan de plus de 420.000 Lois et règlements, qui font que la fertilité du peuple est étouffée par la stérilité des "gouvernants" (?)...

     Egalité ? Mais l'augmentation des inégalités s'accroit à une vitesse vertigineuse, l'écart des salaires a atteint des records difficilement imaginables il y a seulement quelques décennies, et  - par la démolition de l’École - le Savoir est maintenant réservé à une "élite" du fric, qui peut payer de vraies études à ses enfants, alors que la masse ne reçoit plus qu'un très léger vernis, très largement dévalorisé...

    Fraternité ? Mais comment parler de Fraternité dans un Système héritier de la Révolution qui a perpétré le premier Génocide des Temps modernes - le Génocide vendéen - et qui se dilue aujourd'hui dans le communautarisme ?...

     Les seules "valeurs républicaines" que nous rapporte ce monstrueux "14 juillet 1789", c'est la Terreur, le Totalitarisme, le Génocide...

     Voici le texte de Jacques Bainville (Journal, Tome III, note du 15 juillet 1929) :

    Supposons qu'on apprenne ce soir qu'une bande de communistes, grossie des éléments louches de la population, a donné l'assaut à la prison de la Santé, massacré le directeur et les gardiens, délivré les détenus politiques et les autres. Supposons que cette journée reste dépourvue de sanctions, que, loin de là, on la glorifie et que les pierres de la prison emportée d'assaut soient vendues sur les places publiques comme un joyeux souvenir. Que dirait-on ? Que se passerait-il ?

     D'abord les citoyens prudents commenceraient à penser qu'il ne serait pas maladroit de mettre en sûreté leurs personnes et leurs biens. Tel fut, après 1789, le principe de l'émigration. Mais peut-être y aurait-il aujourd'hui plus de français qu'en 1789 pour accuser l'imprévoyance et la faiblesse du gouvernement et pour les sommer de résister à l'émeute.

     Aujourd'hui le sens primitif du 14 juillet devenu fête nationale est un peu oublié et l'on danse parce que c'est le seul jour de l'année où des bals sont permis dans les rues. Mais reportons-nous au 14 juillet 1789 comme si nous en lisions le récit pour la première fois. Il nous apparaîtra qu'il s'agissait d'un très grave désordre, dont l'équivalent ne saurait être toléré sans péril pour la société, qui a conduit tout droit en effet à la Terreur et au règne de la guillotine, accompagnée des assignats. Et le gouvernement qui a laissé s'accomplir sans résister ces choses déplorables serait digne des plus durs reproches.

     Nous avons connu un vieux légitimiste qui disait, en manière de paradoxe, que Louis XVI était la seule victime de la Révolution dont le sort fût justifié. Quel avait donc été le tort de Louis XVI ? Quand on lit les Mémoires de Saint-Priest, on s'aperçoit que l'erreur du gouvernement de 1789 n'a pas été d'être tyrannique (il n'était même pas autoritaire) ni d'être hésitant, ni d'être fermé aux aspirations du siècle. Son erreur, énorme et funeste, a été de ne pas croire au mal. Elle a été de ne pas croire qu'il y eût de mauvaises gens, des criminels capables de tout le jour où ils ne rencontrent plus d'obstacle.

    Saint-Priest montre Louis XVI dans toutes les circonstances, et jusqu'au 10 août, ou peu s'en faut, convaincu que tout cela s'arrangerait et que ni les émeutiers de la Bastille ni les révolutionnaires n'étaient si méchants qu'on le disait, et d'ailleurs, au moins au début, bien peu de personnes le lui disaient. A la Convention, pendant son procès, Louis XVI répondait encore poliment, comme à des juges impartiaux et intègres. D'ailleurs on peut voir dans les Mémoires de Broussilof, qui viennent d'être présentés au public français par le général Niessel, que Nicolas II avait sur l'espèce humaine exactement les mêmes illusions, les mêmes illusions mortelles.

     Malheur aux peuples dont les chefs ne veulent pas savoir qu'il existe des canailles et restent incrédules quand on leur dit qu'il suffit d'un jour de faiblesse pour lâcher à travers un pays ses plus sinistres gredins !

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  • La Nouvelle Revue de Presse

     

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    VILLENEUVE - VERS UNE SORTIE DE CRISE ?

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    La France est devenue

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    7 juillet 2016

     

     

     

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    Police nationale (Illustration) - Nicolas Bonzom / Agence Maxele Presse

    Jerome Diesnis

    Alors qu’ils tentaient de contrôler une voiture avec trois occupants mardi soir, ceux-ci ont pris la fuite avant de s’immobiliser au milieu du quartier populaire de la Devèze, à Béziers. Là, ils sont tombés dans un véritable guet-apens. « Une cinquante d’individus attendait les forces de l’ordre dans la pénombre », explique au Midi Libre, Séverine Collardé, du syndicat Alliance Police Nationale.

    Jet de boules de pétanque, jets de pierre, les forces de l’ordre ont dû faire usage de leur flash-ball pour s’extirper de cette situation périlleuse. Tous les véhicules de la police nationale de Béziers sont alors venus en renfort. Un policier a été blessé à la main. Un homme a été interpellé.

    Polémique entre Ménard et l’État

    La situation a donné lieu à une polémique entre l’Etat et la mairie (SE, élu avec le soutien du FN), Robert Ménard. Trois voitures de police municipale venues en renfort n’ont pu intervenir. « L’État a donné l’ordre à nos patrouilles de ne pas intervenir, de se replier, de ne pas entrer dans La Devèze, peste l’édile. Sur ordre du sous-préfet, voici plusieurs semaines que, en cas d’incident, la police municipale doit attendre l’arrivée d’une voiture de police nationale avant d’entrer dans La Devèze. Si la police municipale passe outre, alors l’État a annoncé des mesures de rétorsion contre la Ville ».

    « La police a un dispositif de fonctionnement adapté à ce genre de situation d’ordre public. Les policiers nationaux agissent alors sous le contrôle du représentant de l’État. La police municipale n’a pas à intervenir dans ce dispositif », lui rétorque le sous-préfet Christian Pouget.

     

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    © Robert Navarro, sénateur PS de l'Hérault, et son épouse Dominique au palais de justice de Montpellier - 7 juin 2016.

    Montpellier : le couple Navarro condamné pour abus de confiance

    Le sénateur PS de l'Hérault Robert Navarro et son épouse Dominique ont été condamnés, ce mercredi, par le tribunal correctionnel de Montpellier. Reconnus coupables d'abus de confiance, ils écopent de 3 mois de prison avec sursis, chacun, et plus de 150.000 euros d'amendes et réparations.  -  F3 LR  


    A l'énoncé du délibéré, ce mercredi en début d'après-midi, le couple Navarro était absent du tribunal, tout comme leur avocat.

    Le tribunal correctionnel, après 5 ans d'enquête, a condamné les époux Navarro, à 3 mois de prison avec sursis, chacun, pour abus de confiance, au préjudice de la fédération du parti socialiste de l'Hérault. Mais aussi à 3 ans d'interdiction de droits civiques. Si ce jugement est confirmé, en appel, ou s'il n'y a pas d'appel, Robert Navarro serait déchu de son mandat de sénateur.

    Le sénateur PS de l'Hérault et sa femme Dominique sont également condamnés à de fortes amendes, réparations et frais de justice.

    • 85.720 euros à verser à la fédération du PS 34 en réparation
    • 2.000 euros à verser à la fédération du PS 34 pour préjudice moral
    • 3.000 euros de frais de justice
    • 30.000 euros chacun d'amende

    Ce délibéré va au-delà des réquisitions du 7 juin dernier.

    Réaction de l'avocat de couple Navarro

    Nous sommes en total désaccord avec le jugement et le délibéré du tribunal. Nous présenterons nos arguments devant la cour d'Appel, car ils n'ont pas été entendus en première instance" a déclaré Patrick Maisonneuve interrogé par France 3.
    Il y aura donc appel de ce jugement.

     

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               Juin 2016

     

     

    Le Monde Diplomatique a réalisé une infographie de la presse française. Seuls les principaux propriétaires des médias sont indiqués et non la multitude de petits actionnaires. Ne sont également représentés que : 

    • les titres de presse écrite papier à diffusion nationale de type généraliste, économique et politique 
    • les titres de la presse quotidienne régionale 
    • la télévision nationale (et quelques chaînes de télévision locales) ;
    • les canaux de radio à portée nationale.

    Ne sont pas représentés : les sites de presse en ligne, les groupes indépendants des puissances d’argent (Société nouvelle du journal L’Humanité, groupe Bayard-Presse propriétaire du quotidien La Croix) ainsi que la presse alternative.

     

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  • L'Angleterre est une île - Par Hilaire de Crémiers, directeur de Politique magazine

    Coup de tonnerre sur la Tamise. Bruxelles et Paris en ont été ébranlées. Francfort et Berlin peut-être aussi. La suite le dira et jusqu’où. Ce qui est sûr, c’est que l’Europe est à revoir.

    Extrait du numéro de Juillet-Août > Commander ici !

    Ce qu’on appelle le Brexit a surpris le monde politico-médiatique, principalement et presqu’exclusivement en France et à Bruxelles, dans ce monde aveuglément fermé des dirigeants français et européens qui croient tout savoir et tout pouvoir. Type Alain Minc. Et ils se sont trompés ! Et ils n’y ont rien pu ! Pour eux, il était définitivement acquis qu’il était impossible de rebrousser chemin sur la voie qu’ils avaient tracée du terrestre paradis de leur rêve : États-Unis d’Europe, fédération européenne de plus en plus intégrée, seule voie de salut ici-bas, en attendant l’intégration transatlantique, puis la fusion universelle sous une « gouvernance » mondiale. Eurobéatitude d’une prométhéenne imagination qui osait enfin concevoir les hommes et les peuples autrement qu’ils étaient, débarrassés à jamais des scories et des obscénités de leur histoire et de leur condition !

    Et patatras ! À 2 heures du matin, le vendredi 24 juin, malgré les chiffres qui tombaient, ils n’arrivaient point à s’y faire. Les Anglais, majoritairement, voulaient rester anglais. Eh oui ! Le peuple britannique retournait à « l’enfer » des nations, à « la damnation » du nationalisme. Malgré tant d’exhortations, d’objurgations ! Tout à coup, il fallait voir l’affolement, entendre les hurlements d’abomination : ce que c’est que de laisser les peuples à eux-mêmes ! Comme s’ils étaient capables de décider et de vivre hors des normes fixées par eux, les grands-prêtres de Bruxelles !

    Des spéculations privées de sens
    Plus de dix fois déjà, des peuples européens, au cours de ces dernières années, avaient tenté de regimber sous le joug. Les Danois, les Irlandais, les Suédois, les Hollandais à plusieurs reprises et encore tout récemment, les Grecs, les Français qui, en 2005, ont signifié à une forte majorité de 55 % leur refus d’une constitution européenne. Mais, à chaque fois, l’obstacle de la volonté des peuples était contourné par l’habileté des dirigeants. Les mêmes traités étaient réécrits et validés par les oligarchies partisanes, tel le traité de Lisbonne ; les accords étaient revus, indéfiniment rafistolés ; les pays – et surtout l’Angleterre – obtenaient dérogations et adaptations. Ô merveille, l’affaire continuait. Mais aussi se compliquait de rouages inextricables jusqu’à l’impossible et l’absurde. L’Europe ne cessait de s’élargir et prétendument de s’approfondir ! Elle ne formait plus qu’un conglomérat de plus en plus chaotique ; toutes les politiques s’achevaient en pitoyables compromis, de sommet en sommet de « la dernière chance ». Jusqu’à la dernière pression migratoire qui a tout fait exploser. Là, les Anglais ont donné un coup d’arrêt. D’autres ruptures sont à prévoir dans cet édifice fragilisé.

    D’abord, faisons confiance aux Anglais pour prendre soin de l’Angleterre. Ils supporteront les épreuves pour rebondir : ils ont une histoire, ils la continueront. S’imaginer que la City quittera Londres pour faire plaisir à Francfort et à Paris est une spéculation d’eurocrate, privée de sens. La City restera dans la City, avec ses politiques et sa livre souveraine. « L’Angleterre est une île », professait l’excellent André Siegfried dont nos « sciences potards » et nos énarques actuels ont oublié les leçons.

    L’Allemagne encore plus allemande ?
    Les autres peuples de l’Europe du Nord, eux aussi, se le tiendront pour dit et chacun commencera à compter ses billes. Les peuples du Sud qui vivent en pleine anarchie et qui n’évitent le désastre financier que grâce aux invraisemblables accommodements de la BCE, ne font semblant d’accepter les oukases de Bruxelles que pour ne pas faire faillite officiellement. La prochaine crise de l’euro les fera voler en éclats. Les pays de l’Est n’ont jamais cherché que des subventions et des protections ; mais aucun n’adhère sérieusement au fatras législatif bruxellois et encore moins aux vaticinations junckeriennes et merkelliennes sur l’accueil et la répartition par quotas des flux migratoires.

    Quant à l’Allemagne, gageons que, demain, elle sera encore et même plus encore allemande. L’Europe lui a servi à faire sa réunification à moindre frais ; les Français, déjà liés à son mark, en ont payé une large part, s’en souviennent-ils ? Ainsi a-t-elle établi sa position dominante, d’abord économique, maintenant politique. « Le couple franco-allemand » est une billevesée d’hommes politiques français en mal de discours eurocratiques. L’Allemagne n’ira pas au-delà des intérêts allemands. C’est vrai dans tous les domaines, y compris la défense.

    Paroles de prince
    Et la France ? C’est le seul pays où l’idée européenne soit à ce point une religion. En servant, d’abord, cette fausse divinité, ses dirigeants la sacrifient. Ils se sont totalement coupés du peuple français, sans plus aucun souci des intérêts nationaux, ne cessant de les brader depuis des décennies avec, en plus, des airs avantageux et en se rétribuant au passage. Alors, dans le désastre qui s’annonce, si jamais le peuple français voulait renouer avec son histoire, il retrouverait, au moins et d’abord, sa liberté. La liberté, c’est-à-dire l’indépendance, c’est-à-dire la souveraineté. Le régime actuel est un régime de dépendance, de soumission, d’asservissement à l’étranger. Qui dit souveraineté, dit, chez nous, souverain. Pourquoi ne pas chercher dans cette direction ? C’est une question existentielle : être ou ne pas être. To be or not to be. Les Anglais l’ont compris. Ils ont choisi l’être. C’était le sens de leur Brexit or not Brexit.

    Le Prince Jean de France a donné son avis sur la question soulevée par le Brexit. Avis plein de sagesse : « L’Union européenne est une sorte de chimère. Elle a construit toute une bureaucratie pour veiller au respect de règles libérales, qu’elle a malheureusement érigées en dogmes. Son administration n’est pas moins tatillonne que celle d’un régime socialiste. Il suffit de considérer les directives produites par Bruxelles sur des sujets aussi divers que la composition du chocolat ou la fabrication des fromages… Pourtant, on pourrait tout à fait imaginer une confédération fondée sur la subsidiarité : ce que les États peuvent faire eux-mêmes ne doit pas leur être enlevé. L’Europe telle que je la conçois serait fondée sur la coopération entre les nations, celles-ci choisissant librement de s’associer pour de grands projets d’envergure mondiale. C’est l’Europe d’Airbus et d’Ariane. Pas besoin de structures permanentes, pas besoin de Commission européenne pour construire un avion…Et si nous nous accordons sur des buts plus politiques, veillons à respecter l’identité de chaque pays, ce qui est de moins en moins le cas. Le peuple français en sait quelque chose, puisque ses représentants ont contredit son expression directe en votant un traité presque identique à celui que les citoyens avaient refusé par référendum. Ce décalage entre les institutions et le peuple est antidémocratique et particulièrement inquiétant : il nourrit l’amertume et le ressentiment. L’Europe se fait contre les peuples et sans l’homme. Allons-nous commettre la même erreur que l’Union Soviétique ? » Paroles de prince français à méditer dans les mois qui viennent.

  • Politique magazine - Le n° de l'été : enquête exclusive sur le royalisme en France

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    PRÉSENTATION DE CE NUMÉRO SPÉCIAL

     

    Aujourd’hui, le royalisme  - par Jean-Baptiste d’Albaret

     

    Le 21 janvier dernier, ils étaient plusieurs centaines rassemblés en l’église Saint-Germain-l’Auxerrois, à Paris, pour la traditionnelle messe en mémoire du roi Louis XVI.  Survivance désuète, folklore, nostalgie ? La question intrigue les médias qui ne manquent jamais d’envoyer quelques caméras pour couvrir l’événement. Qui a dit que la France était la plus monarchique – et peut-être la plus royaliste - des républiques ? En 1987, feu le comte de Paris réunit à Amboise ses fidèles pour titrer ses petits-fils Jean et Eudes duc de Vendôme et duc d’Angoulême. En pleins préparatifs du bicentenaire de la Révolution, la cérémonie fait l’ouverture des journaux télévisés ! Le 21 janvier 1993, à la surprise générale, plusieurs milliers de personnes affluent vers la place de la Concorde pour commémorer le deux centième anniversaire du martyre du roi dont Emmanuel Macron a déclaré que le peuple français n’avait « pas voulu la mort »... Macron royaliste ? Il y aurait de quoi sourire. Et pourtant, la réflexion du ministre de l’économie, que l’on sait proche de personnalités connues pour leurs sympathies monarchistes, a plus d’épaisseur qu’il n’y paraît. Dans un sondage publié récemment par Atlantico, une majorité de Français ne se disaient-ils pas prêts à porter au pouvoir un candidat non issu d’un parti ? De fait, c’est dans cette absence de plus en plus durement ressentie au sommet de l’état d’un principe fédérateur, facteur d’équilibre politique et de paix sociale, qu’il faut replacer la « petite phrase » de Macron. Elle traduit une « sensibilité monarchiste » d’autant plus répandue au sein de la population que les institutions de la Ve République perdent toute substance. C’est sans doute aussi dans cette perspective qu’il faut comprendre le succès des émissions, des livres et des spectacles historiques dont témoigne, par exemple, l’engouement populaire autour du Puy du Fou, le parc de loisirs créé en Vendée par Philippe de Villiers.

    Dominé pendant cinquante ans par l’Action française et son journal, puis connaissant bien des avatars au cours des dernières décennies, le royalisme français semble ainsi retrouver une certaine vigueur au moment où il a quasiment disparu politiquement en tant que force organisée. On aurait tort cependant de l’enterrer trop vite. L’Action française, non sans un certain panache, court après son passé glorieux et connaît actuellement une renaissance militante qu’il lui faudra pérenniser. La Restauration nationale regroupe l’ensemble des fédérations royalistes de province et organise des conférences avec des personnalités prestigieuses sur tout le territoire. La Nouvelle action royaliste (la NAR) publie Royaliste, mais fonctionne essentiellement comme une société de pensée au moyen de ses fameuses conférences-débats des « mercredis de la NAR », fréquentées par des intellectuels de tous horizons. L’Alliance Royale continue courageusement à labourer le terrain électoral. Le Groupe d’action royaliste (GAR) approfondit les questions sociales. Sur Internet, le royalisme est présent tous les jours grâce à l’excellent site « lafautearousseau », premier « quotidien royaliste sur le net ». Ailleurs, des journalistes, des penseurs, renouvellent son héritage. Gérard Leclerc à France Catholique. Frédéric Rouvillois et Jacques Trémolet de Villers dans leurs articles et dans leurs livres. Hilaire de Crémiers qui, dans Politique magazine et La Nouvelle Revue Universelle, poursuit une réflexion originale sur les institutions.

    Sans exclusive ni esprit de chapelle, ces plaies du royalisme, voici donc le vaste dossier de ce numéro d’été de Politique magazine : où en est, 146 ans après l’établissement de la République, l’idée royale en France ? Quelle est aujourd’hui sa signification et sa portée ? L’enquête nous a menés jusqu’au domaine royal de Dreux où réside l’héritier des rois de France. Il faudrait, explique en substance le duc de Vendôme, que notre pays retrouve les vertus capétiennes qui ont fait son génie. De Macron au prince Jean, souhaitons que chacun puisse trouver dans cet « état des lieux » du monarchisme français des bonnes raisons de l’espérer !